EP0003492A1

EP0003492A1 - Perfectionnements aux machines servant à fabriquer des ouvertures passepoilées dans une pièce de tissu ou analogue

Info

Publication number: EP0003492A1
Application number: EP78400258A
Authority: EP
Inventors: Jean-Louis Mainot; Alain Picaud
Original assignee: REECE MACHINERY CO; REECE MACHINERY Co (FRANCE) SA
Current assignee: REECE MACHINERY CO; REECE MACHINERY Co (FRANCE) SA
Priority date: 1977-12-21
Filing date: 1978-12-21
Publication date: 1979-08-22
Also published as: US4341169A; JPS54120061A; FR2412635B1; IT1101188B; CA1135818A; IT7831055A0; FR2412635A1

Abstract

Machine à coudre (2) comportant des moyens pour confectionner des ouvertures passepoilées dont la longueur est selectionnable au moyen d'un claiser à touches (41) associé à un dispositif électronique à mémoire logique.

Description

La présente invention concerne des perfectionnements apportés aux machines servant à fabriquer des ouvertures passepoilées, telles que des ouvertures de poches, dans une pièce de tissu ou analogue.
Dans les machines de ce genre existant à l'heure actuelle, le réglage du mécanisme pour la fabrication d'ouvertures rassepoilées d'une longueur donnée s'effectue manuellement par déplacement d'un curseur. Comme ce mécanisme de réglage est disposé à l'intérieur de la machine, l'opérateur est contraint de soulever le plateau de la machine, puis, à l'aide d'un tournevis, de desserrer l'organe de blocage du curseur, de positionner le curseur dans la position voulue, puis de resserrer l'organe de blocage.
Il faut noter en outre que le plateau relevable supporte, sur sa face supérieure, la machine à coudre proprement dite et, sur sa face inférieure tournée vers l'intérieur de la machine, un certain nombre de mécanismes de commande de la machine à coudre, des mécanismes d'avance de la pièce de tissu et des mécanismes de coupe et de crantage des ouvertures pratiquées dans la pièce de tissu. Il s'ensuit que le poids de cj3 plateau est assez élevé.
De ce fait, outre que le réglage mentionné plus haut est relativement long à effectuer, le soulèvement du plateau nécessite un effort physique d'autant plus important que le personnel affecté à la conduite de ce genre de machine est, la plupart du temps, un personnel féminin.
Au surplus, lors de la fabrication de vêtements comportant plusieurs poches de différentes longueurs (par exemple poches à portefeuille, pochesà stylos, poches à briquet à l'intérieur d'un veston), il est nécessaire de manipuler trois fois les pièces de tissu, ce qui implique de réaliser en série les poches d'une première longueur pour toutes les pièces de tissu, puis les poches d'une deuxième longueur, puis les poches d'une troisième longeur, en modifiant,entre chaque sérielle réglage de la machine.
Ce n'est donc qu'une fois traitées toutes les pièces de tissu d'une pile que celles-ci peuvent être acheminées vers le poste de fabrication suivant.
Il s'ensuit des irrégularités dans l'approvisionnement des différents postes de travail.
L'invention a essentiellement pour but de remédier aux inconvénients des machines existantes et de faire en sorte qu'elles répondent mieux que par le passé aux diverses exigences de la pratique.
A cette fin, la machine de l'invention se caractérise par le fait qu'elle comporte des moyens de commande agencés de façon à lui faire fabriquer, selon une séquence préétablie et cycliquement, une succession d'ouvertures passepoilées ayant des longueurs différentes moyennant respectivement une succession d'interventions manuelles uniques et identiques de mise en marche.
Il est ainsi possible de traiter en une seule fois la même pièce de tissu et d'y fabriquer successivement les différentes ouvertures passepoilées dont elle doit être munie, la machine se réglant automatiquement à la longueur appropriée.
Selon un mode de réalisation préféré de l'invention les moyens de commande comportent :

- des moyens d'entrée pour introduire initialement et selon la séquence préétablie des informations concernant les longueurs des différentes ouvertures passepoilées à fabriquer,
- des moyens de mémorisation pour mémoriser l'ensemble des informations de longueur introduites,
- des moyens de sélection combinés aux moyens de mémorisation de façon à sélectionner successivement selon la séquence préétablie les longueurs des ouvertures passepoilées à fabriquer,
- et des moyens de contrôle asservis aux moyens de sélection, pour, une fois la machine mise en marche, contrôler la longueur de déplacement d'organes de coupe, de piquage et de crantage, en fonction de la longueur sélectionnée.

Il est avantageux de constituer les moyens d'entrée sous forme d'un clavier à touches et, pour contrôler le fonctionnement séquentiel et cyclique de la machine, de prévoir des moyens d'affichage pour afficher la longueur de l'ouverture sélectionnée par les moyens de sélection et/ ou le numéro d'ordre, dans la séquence effectuée, de l'ouverture correspondant à la longueur déterminée.
Dans ce cas, le clavier à touches et les moyens d'affichage sont de préférence regroupés dans un boîtier commun, accessible de l'extérieur de la machine.
L'opérateur est ainsi en mesure de régler la machine et d'en surveiller le fonctionnement sans être con - traint de soulever le plateau.
Par ailleurs, il est avantageux que les moyens de contrôle comprennent :

- des premiers moyens de contrôle pour contrôler la longueur du déplacement de la pièce de tissu sous les organes de coupe et de piquage,
- et des seconds moyens de contrôle pour contrôler la position de celui des deux doigts de crantage qui est déplaçable.

De préférence, les premiers et les seconds moyens de contrôle comprennent chacun des moyens détecteurs pour détecter la position instantanée d'un élément mobile subissant le déplacement à contrôler, des moyens comparateurs pour comparer ladite position instantanée à la longueur prédéterminée sélectionnée par les moyens de sélection, et des moyens de commande d'arrêt pour arrêter le déplacement en cours lorsque la longueur parcourue par l'élément mobile est égale à la susdite longueur sélectionnée.
Selon une disposition particulièrement simple, les moyens détecteurs comprennent une règle transparente mobile munie de graduations opaques et un émetteur et un récepteur de rayonnement disposés de façon fixe de part et d'autre de la règle graduée.
Dans ce cas, on peut faire en sorte que la règle transparente des moyens détecteurs compris par les premiers moyens de contrôle soit solidaire d'une table mobile d'entraînement de la pièce de tissu et que la règle transparente des moyens détecteurs compris par les seconds moyens de contrôle soit solidaire d'un cylindre d'entraînement du support du doigt mobile de crantage.
En outre, des moyens de comptage sont prévus pour compter les impulsions délivrées par le récepteur de rayonnement lorsque les graduations de la règle interceptent le rayonnement, le rayonnem_Rnt utilisé étant de préférence un rayonnement infrarouge pour rendre les moyens de commande insensibles à l'éclairage ambiant.
L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui suit d'un mode de réalisation préféré, donné à titre illustratif, mais nullement limitatif; dans cette description on se réfère aux dessins annexés sur lesquels :

- la figure 1 est une vue perspective partielle, éclatée avec arrachements, d'une machine conforme à l'invention;
- et la figure 2 est un schéma synoptique montrant la commande de la machine de la figure 1.

Il y a lieu de décrire tout d'abord les organes essentiels comportés par une machine du genre de celles concernées par l'invention.
Comme représenté sur la figure 1, la machine comprend un plateau 1, relevable par rotation autour d'une articulation (non visible sur la figure) située le long de son côté arrière, sur lequel repose une machine à coudre 2. Celle-ci (pour la fabrication d'ouvertures à double passepoil) est équipée de deux aiguilles 3, distantes transversalement l'une de l'autre, destinées à piquer les bords de l'ouverture passepoilées (par exemple une ouverture de poche de vêtement) et d'une lame coupante 4, disposée entre les deux aiguilles et sensiblement à égale distance de celles-ci, pour couper dans le tissu l'ouverture de poche.
Un cadre mobile de serrage 5 maintient la pièce de tissu 6 fermement appliquée et tendue sur une table mobile 7 déplaçable longitudinalement par rapport au plateau 1, comme indiqué par la double flèche 8.
La machine comporte également, sous le plateau 1, un mécanisme de crantage 9 destiné à fendre en V les deux extrémités de l'ouverture de poche, après découpure et couture de celle-ci, et à retourner le tissu. Ce mécanisme 9 comprend essentiellement un support fixe 10 portant, à celle de ses extrémités la plus proche de l'avant de la machine, un premier doigt de crantage 11 mobile verticalement comme indiqué par la double flèche 12. Le support 10 comporte une partie 10a, allongée sensiblement parallèlement au plateau 1, évidée longitudinalement pour constituer une glissière de guidage 13 pour un chariot mobile 14 supportant un deuxième doigt de crantage 15, mobile verti- colement comme indiqué par 1a double flèche du la même manière que le doigt 11 et simultanément avec celui-ci.
Le déplacement du chariot 14 le long de la partie 10a du support 10, comme indiqué par la double flèche 16, est commandé par un cylindre à double effet 17 fixé au support 10. A cet effet, la tige 18 du cylindre 17 - lequel est disposé parallèlement à la partie allongée 10a pour diminuer l'encombrement du mécanisme - est reliée à une tige 19, qui lui est parallèle et qui est solidaire du chariot 14, par l'intermédiaire de deux pièces d'entretoisement 20, 21.
Les divers organes qui ont été décrits jusqu'ici, ainsi que certains au moins de leurs dispositifs de commande, sont supportés par le plateau 1.
Il n'y a toutefois pas lieu de décrire la machine de façon plus détaillée, ses autres organes et mécanismes de commande étant connus de l'homme de l'art.
Conformément à l'invention, la machine est équipée de moyens de commande agencés de façon à lui faire fabriquer, selon une séquence préétablie et cycliquement, une succession d'ouverturespassepoilées ayant des longueurs différentes moyennant respectivement une succession d'interventions manuelles uniques et identiques de mise en marche.
Sur la figure 2, on a désigné par l'accolade I les moyens de commande susindiqués et par l'accolade II les opérations effectuées par la machine.
On va maintenant décrire la constitution des moyens de commande de la machine.
La référence 30 désigne des moyens d'entrée servant à introduire initialement, et selon la séquence préétablie de fabrication des ouvertures passepoilées, des informations concernant les longueurs des différentes ouvertures à fabriquer.
Une première sortie des moyens d'entrée 30 est reliée à l'entrée de moyens de mémorisation 31 conservant en mémoire, dans l'ordre de la séquence préétablie, l'ensemble des informations de longueur.
Les moyens de mémorisation 31 comportent une pluralité de sorties, à raison d'une sortie par information de longueur, reliées à des entrées correspondantes d'un dispositif 32 de sélection agencé pour sélectionner, et délivrer sur sa sortie principale 33, successivement selon la séquence préétablie les longueurs des ouvertures passepoilées à fabriquer.
Le dispositif de sélection 32 possède en outre une entrée auxiliaire de commande 34 connectée à la sortie d'un circuit de commande 35 commandant le passage à la longueur suivante lorsque la machine parvient en fin de cycle de fabrication d'une ouverture.
On notera que le dispositif de sélection 32 est agencé pour sélectionner, sous la commande du circuit 35, la première longueur introduite dans les moyens de mémorisation 31 une fois achevée la fabrication de l'ouverture passepoilée possédant la dernière longueur introduite dans les moyens de mémorisation.
Enfin le dispositif de sélection 32 possède une sortie auxiliaire 36 sur laquelle apparaît une information représentative du numéro d'ordre, dans la séquence préétablie, de la longueur sélectionnée par le dispositif de sélection. Cette sortie 36 est reliée à l'entrée d'un dispositif d'affichage auxiliaire 37 destiné à afficher la susdite information et à permettre à l'opérateur de surveiller le bon déroulement de la séquence préétablie.
Au surplus, et toujours pour faciliter la surveillance de la machine, il est intéressant que les informations de longueur soient visibles de façon claire,soit initialement au moment où elles sont introduites dans les moyens de mémorisation à l'aide des moyens d'entrée 30, soit en cours de fonctionnement de la machine pour indiquer la longueur sélectionnée par les moyens de sélection 32.
A cette fin,on prévoit un dispositif d'affichage principal 38, muni d'un afficheur numérique, possédant deux entrées, dont l'une 39 est reliée à une sortie auxiliaire des moyens d'entrée 30 et dont l'autre 40 est reliée à la sortie principale 33 des moyens de sélection 32.
Les moyens d'entrée 30, le dispositif d'affichage principal 38 et le dispositif d'affichage auxiliaire 37 sont regroupés dans un boîtier commun 41, disposé sur la machine (par exemple sur la machine à coudre 2 ou sur le plateau 1) de manière que l'opérateur l'ait en permanence à portée de la main et sous les yeux.
Comme on peut le voir sur la figure 2, les moyens d'entrée 30 comprennent un clavier à touches 42 du genre de celui équipant les calculatrices de poche; comme indiqué précédemment, le-dispositif d'affichage principal comporte un afficheur numérique 43 du genre à diodes électroluminescentes à barre ou à cristaux liquides, cet afficheur pouvant par exemple afficher avec trois chiffres (unités, dizaines, centaines) la valeur réelle de la longueur exprimée en unités métriques, ou en toutes unités comme cela sera expliqué plus loin; enfin le dispositif d'affichage auxiliaire 37 peut comporter, d'une façon simple, autant de voyants lumineux 44 (constitués de préférence par des diodes électroluminescentes) qu'il existe de positions de mémorisation, et donc de longueurs différentes d'ouvertures réalisables par la machine; à titre d'exemple, on a représenté sur la figure 1 quatre voyants correspondant à quatre types d'ouvertures.
Dn notera que le dispositif de sélection 32 et le dispositif d'affichage auxiliaire sont agencés de telle manière que les voyants lumineux 44 s'allument successivement l'un après l'autre, par exemple de haut en bas sur la figure 1, lorsque la machine fabrique successivement les ouvertures passepoilées selon la séquence préétablie, la longueur de l'ouverture correspondante étant lisible sur l'afficheur 43.
En outre, on notera, que l'afficheur 43 et le voyant 44 qui est allumé donnent l'indication de l'ouverture passepoilée en cours de fabrication, lorsque la machine est en cours de fonctionnement, ou bien de l'ouverture qui va être fabriquée lorsque la machine est arrêtée, comme cela sera expliqué plus loin.
Par ailleurs, bien que cela n'a pas été représenté pour ne pas surcharger la figure 2, le circuit de commande 35 et le dispositif de sélection 32 sont agencés de manière telle que, lorsque des informations de longueur viennent d'être introduites dans les moyens de mémorisation 31, le dispositif de sélection 32 sélectionne obligatoirement la première information mémorisée lorsque la machina est mise en route par la fabrication de la première ouverture à réaliser.
La sortie principale 33 du dispositif de sélection 32 est reliée à une première entrée 45 d'un premier élément comparateur 46 dont la seconde entrée 47 est connectée à la sortie d'un dispositif 48 de mesure de la position instantanée de la table 7 (voir figure 1) supportant le tissu (un exemple de réalisation du dispositif de mesure 48 sera donné plus loin). La sortie de l'élément comparateur 46 est reliée à l'entrée d'un dispositif 49 de commande d'arrêt de piqûre et de coupure de l'ouverture et d'arrêt de l'avancement de la table 7.
La sortie 33 du dispositif de sélection 32 est également reliée à une première entrée 50 d'un second élément comparateur 51, dont l'autre entrée 52 est reliée à la sortie d'un dispositif 53 de mesure de la position instantanée du second doigt de crantage 15 (figure 1). Un exemple de réalisation du dispositif de mesure 53 sera donné plus loin. La sortie de l'élément comparateur 51 est reliée à l'entrée d'un circuit 54 de commande de déplacement vertical des doigts de crantage 11 et 15 selon la flèche 12 (voir figure 1).
En se référant à nouveau à la figure 1, le dispositif 48 de mesure de la position instantanée de la table 8 comprend une règle 55 transparente ou translucide, disposée parallèlement à la direction du déplacement, représentée par la double flèche 8, de la table 7.
La règle 55 est rigidement liée à la table 7, à laquelle elle est fixée de toute manière appropriée; par exemple elle est vissée sur des supports 56 eux-mêmes vissés à la table 7. Par ailleurs, la règle 55 porte des index 57 opaques. De préférence, ces index sont régulièrement espacés les uns des autres et peuvent avantageusement constituer une graduation millimétrique.
De part et d'autre de la règle 55, sont disposés un émetteur 58 et un récepteur 59 de rayonnement, fixés au plateau 1 de telle manière que le rayonnement émis par l'émetteur 58 parvienne au récepteur 59 après avoir traversé la règle 55 (ou bien soit intercepté par un index 57 de la graduation).
Compte tenu de leur rapidité de réponse et de leur fiabilité particulièrement favorables, des dispositifs semi-conducteurs opto-électroniques (diode électroluminescente et phototransistor) peuvent avantageusement être utilisés pour constituer l'émetteur 58 et le récepteur 59. Pour éviter 1'-action perturbatrice de l'éclairage ambiant, il est toutefois préférable que ces dispositifs fonctionnent dans l'infrarouge.
Le récepteur 59 fait partie intégrante d'un - ou est relié par un fil 60 à un - circuit de comptage (non représenté)destiné à compter les impulsions électriques transmises par le récepteur 59 lorsque le faisceau infrarouge émis par l'émetteur 58 est intercepté par un index 57 de la graduation portée par la règle 55.
Le dispositif 53 de mesure de la position instantanée du second doigt de crantage 15 est constitué sensiblement de la même manière que le dispositif 48 qui vient d'être décrit.
A ce titre, il comprend une règle 61 transparente ou translucide, solidaire du chariot 14 portant le doigt 15: comme représenté, la règle 61 est vissée sur les deux pièces d'entretoisement 20 et 21.
De même que la règle 55, la règle 61 est munie d'index 62 opaques constituant une graduation millimétrique. Un émetteur 63 et un récepteur 64, fixés par exemple au cylindre 17, sont disposés de part et d'autre de la règle 61 et la sortie du récepteur 64 est connectée (par un fil 65) à un circuit de comptage d'impulsions (non représenté).
On va maintenant décrire le fonctionnement de la machine en se référant à la figure 1 et à la figure 2 sur lesquelles on a désigné,par les lettres A à F,les opérations essentielles effectuées par les organes principaux de la machine.
Avant toute chose, l'opérateur commence par mettre en mémoire, à l'aide des touches 42 du boîtier 41, les dif- _fé_rent_es longueurs uns ouvertures passpoilées à fabriquer dans chaque pièce de tissu. Comme indiqué précédemment, chaque longueur tapée sur le clavier dans le système d'unité choisi (par exemple en millimètre dans le cas considéré) est affichée par l'afficheur 43.
A ce moment, la machine est prête à effectuer la fabrication, selon la séquence préétablieet cycliquement, de la succession envisagée d'ouvertures passepoilées ayant respectivement les différentes longueurs introduites en mémoire.
L'opérateur dispose ensuite la pièce de tissu 6 sur la table 7 de telle manière que le point K du tissu (point origine de l'ouverture à pratiquer) se trouve à l'aplomb du doigt de crantage 11.
L'opérateur met alors en marche la machine (phase A sur la figure 2) en appuyant par exemple sur un bouton MARCHE (non représenté sur la figure 1), unique intervention manuelle qu'il aura à effectuer au cours de la fabrication de l'ouverture considérée.
Le dispositif de sélection 32 sélectionne alors la première information de longueur présente dans les moyens de mémorisation 31, information qui est donc appliquée à l'entrée 45 de l'élément comparateur 46 et à l'entrée 50 de l'élément comparateur 51, et affichée sur l'afficheur 43 en même temps que s'allume le premier voyant 44, qui indique ainsi que c'est la première ouverture passepoilée de la séquence qui va être fabriquée.
Après descente du cadre de serrage 5 sur le tissu, la table 7 recule, comme indiqué par la flèche Ba, pour amener le susdit point K sous la lame de coupe 4; puis la table se déplace en sens inverse (flèche 8b)alors que commence l'opération de coupe et de couture de l'ouverture (phase B sur la figure 2).
Au cours du déplacement de la table 7 suivant la flèche 8b, la règle graduée 55 qui en est solidaire défile devant le détecteur optoélectronique 58, 59, qui délivre une impulsion chaque fois qu'un index 57 intercepte le rayon infrarouge.
L'information constituée par ces impulsions est comparée, en permanence, par l'élément comparateur 46, à l'information fournie par le dispositif de sélection 32, et, lorsque le déplacement effectué par la table 7 atteint la valeur souhaitée, l'élément comparateur 46 délivre un signal de sortie actionnant le dispositif 49 commandant l'arrêt de la table 7.
En suite de quoi, la table est rappelée à sa position initiale (phase C sur la figure 2) dans laquelle le point K d'origine de l'ouverture est situé à l'aplomb du doigt de crantage 11.
Puis le chariot 14 du mécanisme de crantage est déplacé par le cylindre 17 de manière que le doigt mobile 15 soit écarté du doigt 11 d'une distance correspondant à la longueur de l'ouverture pratiquée dans le tissu.
Pour ce faire, au cours du mouvement du chariot 14, la règle graduée 61 qui en est solidaire défile devant le détecteur optoélectronique 63, 64 qui délivre une impulsion chaque fois qu'un index 62 intercepte le rayonnement infrarouge.
L'information constituée par ces impulsions est comparée en permanence, par l'élément comparateur 51, à l'information présente sur l'entrée 52 de clui-ci et fournie par le dispositif de sélection 32. Lorsque le doigt 15 est arrivé dans la position souhaitée, l'élément comparateur 51 délivre un signal de sortie actionnant le dispositif 54 commandant la mise en action du mécanisme de crantage;
Une fois cette opération effectuée (phase E sur la figure 2), le doigt 15 est rappelé dans sa position initiale, le cadre de serrage 5 du tissu sur la table 7 se relève, et le circuit 35 commande le dispositif de sélection 32 pour que celui-ci sélectionne la longueur mémorisée suivante correspondant à l'ouverture suivante à réaliser. En suite de quoi la machine s'arrête (phase F sur la figure 2).
On peut noter que dès cet instant l'opérateur est informé, par l'afficheur 43 et par le second voyant 44 qui s'est allumé, de la longueur et du numéro d'ordre dans la séquence de l'ouverture que la machine est prête à fabriquer.
L'opérateur déplace alors la pièce de tissu, déjà munie de la première ouverture passepoilée qui vient d'être fabriquée, pour la positionner sur la table 7 en vue de la fabrication de la seconde ouverture programmée, puis il remet en marche la machine en appuyant sur le bouton MARCHE, ce qui provoque le renouvellement du processus de fonctionnement qui vient d'être décrit.
Lorsque toutes les ouvertures passepoilées programmées auront été fabriquées dans la même pièce de tissu, le dispositif de sélection 32 sélectionne à nouveau, comme indiqué précédemment, la première information de longueur mémorisée, et le cycle de fabrication se renouvelle pour une nouvelle pièce de tissu, et ce, quel que soit le nombre des pièces de tissu à traiter et le nombre des ouvertures passepoilées à réaliser dans chacune d'elles.
De la sorte, l'opérateur peut travailler de façon continue sur chaque pièce de tissu, laquelle peut immédiatement après être acheminée vers le poste de travail suivant.
En outre, la programmation de la machine s'effectue d'une façon simple, rapide et sans relevage du plateau 1, donc sans effort physique.
Pour améliorer la sécurité de fonctionnement de la machine et prévenir des fautes de manipulation de l'opérateur, notamment en ce qui concerne l'introduction des informations de longueur à l'aide du clavier, il est possible de prévoir des moyens de sécurité.
Par exemple, pour éviter l'introduction involontaire d'informations de longueur par enfoncement accidentel des touches du clavier, on prévoit que l'introduction des informations ne peut être effectuée que si une touche, spécialement prévue à cet effet, est enfoncée au cours de la manipulation des autres touches.
Par ailleurs, du fait que la machine n'est conçue que pour fabriquer des ouvertures passepoilées dont la longueur est comprise entre une longueur minimale et une longueur maximale, on peut prévoir un système de sécurité ne permettant pas la mise en marche de la machine si l'information de la longueur introduite dans les moyens de mémorisation 31 et sélectionnée par le dispositif de sélection 32 est supérieure à la susdite longueur maximale ou inférieure à la susdite longueur minimale.
Enfin, on peut équiper la machine de moyens de contrôle pour vérifier le déroulement correct, et dans l'ordre, des différentes phases de fonctionnement, ces moyens de contrôle étant agencés pour arrêter la machine en cas d'erreur, par exemple lorsque les doigts de crantage 11, 15 ne sont pas montés pour couper les extrémités de l'ouverture ou bien lorsque ces doigts sont montés, mais ne sont pas redescendus.
Bien entendu d'autres systèmes de sécurité peuvent être prévus par l'homme de l'art en fonction d'exigences particulières.

Claims

1. Machine pour fabriquer des ouvertures passepoilées dans dans une pièce de tissu ou analogue, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de commande agencés de façon à lui faire fabriquer, selon une séquence préétablie et cycliquement, une succession d'ouvertures passepoilées ayant des longueurs différentes moyennant respectivement une succession d'interventions manuelles uniques et identiques de mise en marche.

2. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens de commande comportent :

- des moyens d'entrée pour introduire initialement et selon la séquence préétablie des informations concernant les longueurs des différentes ouvertures passepoilées à fabriquer,

- des moyens de mémorisation pour mémoriser l'ensemble des informations de longueur introduites,

- des moyens de sélection combinés aux moyens de mémorisation de façon à sélectionner successivement selon la séquence préétablie les longueurs des ouvertures passepoilées à fabriquer,

- et des moyens de contrôle asservis aux moyens de sélection pour, une-fois la machine mise en marche, contrôler la longueur de déplacement d'organes de coupe, de piquage et de crantage, en fonction de la longueur sélectionnée.

3. Machine selon la revendication 2, caractérisée en ce que les moyens de sélection sont agencés pour sélectionner la première longueur introduite dans les moyens de mémorisation une fois achevée la fabrication de l'ouverture passepoilée possédant la dernière longueur introduite dans les moyens de mémorisation.

4. Machine selon la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce que des moyens d'affichage sont prévus pour afficher la longueur de l'ouverture sélectionnée par les moyens de sélection.

5. Machine selon la revendication 4, caractérisée en ce que les moyens d'affichage sont agencés pour afficher le numéro d'ordre, dans la séquence effectuée, de l'ouverture correspondant à la longueur sélectionnée.

6. Machine selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisée en ce que les moyens d'entrée sont constitués par un clavier à touches.

7. Machine selon les revendications 4 ou 5 et la revendication 6, caractérisée en ce que le clavier à touches et les moyens d'affichage sont regroupés dans un boîtier commun, accessible de l'extérieur de la machine.

8. Machine selon l'une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisée en ce que les moyens de contrôle comprennert:

- des premiers moyens de contrôle pour contrôler la longueur du déplacement de la pièce de tissu sous les organes de coupe et de piquage,

- et des seconds moyens de contrôle pour contrôler la position de celui des deux doigts de crantage qui est déplaçable.

9. Machine-selon la revendication 8, caractérisée en ce que les premiers et les seconds moyens de contrôle comprennent chacun des moyens détecteurs pour détecter la position instantanée d'un élément mobile subissant le déplacement à contrôler, des moyens comparateurs pour comparer ladite position instantanée à la longueur prédéterminée sélectionnée par les moyens de sélection, et des moyens de commande d'arrêt pour arrêter le déplacement en cours lorsque la longueur parcourue par l'élément mobile est égale à la susdite longueur sélectionnée.

10. Machine selon la revendication 9, caractérisée en ce que les moyens détecteurs comprennent une règle transparente mobile munie de graduations opaques et un émetteur et un récepteur de rayonnement disposés de façon fixe de part et d'autre de la règle graduée.

11. Machine selon la revendication 10, caractérisée en ce que la règle transparente des moyens détecteurs compris par les premiers moyens de contrôle est solidaire d'une table mobile d'entraînement de la pièce de tissu et en ce que la règle transparente des moyens détecteurs compris par les seconds moyens de contrôle est solidaire d'un cylindre d'entraînement du support du doigt mobile de crantage.

12. Machine selon la revendication 10 ou 11, caractérisée en ce que des moyens de comptage sont prévus pour compter les impulsions délivrées par le récepteur de rayonnement lorsque les graduations de la règle interceptent le rayonnement.

13. Machine selon l'une quelconque des revendications 10 à 12, caractérisée en ce que le rayonnement utilisé est un rayonnement infrarouge.