Dispositif d'alimentation automatique pour machines à coudre les livres. L'objet de l'invention est un dispositif d'alimentation automatique pour les machines à coudre les livres dans lesquelles les cahiers à réunir entre eux par une série de coutures en travers de leurs dos sont déposés, les uns après les autres, sur un cadre distributeur, caractérisé par la combinaison, d'une part, d'un transporteur sur lequel est posée à la main au moins une pile horizontale de ca hiers qu'il fait avancer périodiquement et de façon réglable jusqu'à des arrêts élastiques susceptibles de se retirer, d'autre part, d'un organe qui, périodiquement,
reçoit de la colle d'un rouleau encolleur puis est amenz en contact avec le dos du premier cahier en avant de la pile, à moins que ledit cahier soit le premier ou le dernier d'un même livre, enfin d'un autre organe qui, après l'en. collage, saisit par succion le premier cahier de la pile, le retire de cette dernière et le dépose sur le cadre distributeur.
Le dessin annexé représente une forme d'exécution de l'objet de l'invention donnée à titre d'exemple, dans son application à une machine destinée à faire ce que l'on désigne sous .le nom de "couture française". Fig. 1, 2 et 3 sont des vues d'ensemble de la machine respectivement en plan, en élévation latérale et en élévation en bout; Fig. 4, 5 et 6 sont des élévations laté rales, à plus grande échelle, de détails du dispositif; Fig. 7 et 8 sont des élévations latérales également à plus grande échelle, du méca nisme de réglage automatique de la course. Enfin, fig. 9 est une élévation en bout corres pondant à fig. 7.
Tous les organes numérotés de 1 à 52 sont visibles dans la fig. 4 et dans un cer tain nombre d'autres qui seront indiquées au fur et à mesure.
1 (fig. 2 et 4 à 7) sont des cahiers pla cés en deux piles horizontales le dos en dessous. Pour plus de clarté, on ne décrira le mécanisme qu'en ca qui concerne une seule de ces deux piles.
Sur un arbre transversal 2 (fig. 2 à 6) est calé un manchon cylindrique 8 qui est pourvu de bras radiaux 9, 10 et 11 s'éten dant sur toute la hauteur du cahier. Entre les bras 9, 10 -et 11 sont assujettis .une sé- rie d'arcs 12 (fig. 1 à 6) contre lesquels chaque cahier est maintenu lors de son re trait de la pile. 13 et 14 sont des canaux longitudinaux existant sur toute la largeur du bras 10, respectivement 11; des trous ra diaux 15, respectivement 16, sont percés dans l'épaisseur de la paroi de ces derniers.
Une valve en forme de boîte 17 (fig. 1 à 4) butant contre un épanouissement ménagé à l'une des extrémités du manchon 8 et main tenue en contact hermétique avec lui par des ressorts, contrôle l'admission de l'air et du vide aux canaux 13 et 14. Une source de vide est reliée à la boîte de la valve 17 par une tubulure 18; le vide a accès à la face de la valve par des lumières 19 et 20. La face de la valve est en communication avec l'atmosphère par des lumières 21 et 22, per cées, à partir de la périphérie de la valve de façon à rencontrer des ouvertures 23 et 24 prévues dans la face de celle-ci.
L'arbre 2 est actionné par une roue dentée 3 (fig. 1, 3 et 4) engrenant avec une autre roue dentée 4 portant un pignon qui, à son tour, engrène avec une crémaillère de commande animée d'un mouvement alternatif qu'elle transmet au manchon 8 et aux bras 9, 10 et 11. Cette crémaillère 5 est en effet ac tionnée par un levier 6, pivotant en 7 (fig. 2, 3 et 4) et portant un galet en prise avec une came montée sur l'arbre principal 25 de la machine. La valve 17 reçoit un mouve ment d'oscillation analogue d'un rouage si milaire situé à l'autre bout de la machine.
Le fonctionnement du dispositif de suc cion est le suivant : Dans la position repré sentée à la fig. 4, les deux bras 10 et 11 sont en communication avec. l'atmosphère par les lumières 13, 15, 21, 23 et respectivement 14, 16, 22, 24. La commande des deux mou vements d'oscillation des bras et de la valve est telle qu'il se produit un certain décalage entre l'action de la valve et celle des bras, à différentes phases de leur mouvement.
En partant de la position représentée à la fig. 4, la valve se meut d'abord, par rapport aux bras, dans la direction indiquée par la flèche, et interrompt, pendant ce mouvement, la a communication entre l'atmosphère et le bras 11 et l'établit entre ce dernier et la source de vide, par la lumière 20. Le cahier que touche le bras 11 est alors saisi par celui-ci; les bras et la valve tournent ensuite comme un tout en retirant de la pile le cahier en question.
Ce mouvement se continue jusqu'à ce que le bras 10 vienne en contact avec la pile, c'est-à-dire jusqu'à ce qu'il arrive à la position occupée auparavant par le bras 11; la valve tourne alors par rapport aux bras, en fermant d'abord le bras 10 à l'atmosphère puis en le mettant en communication avec le vide par la lumière 19. La lumière 20 est suffisamment longue pour permettre à la suc cion de s'exercer sur le bras 10 alors que le vide est encore maintenu sur le bras 11. Les bras et la valve tournent ensuite comme un tout, sans aucun mouvement relatif, jusqu'à ce que le cahier soit complètement retiré et que la position représentée à la fig. 5 soit atteinte.
La direction du mouvement est alors renversée et les bras ainsi que la valve tournent en arrière, au début, comme s'ils ne faisaient qu'un; mais, après un court dépla cement, la valve reprend de l'avance et in terrompt la communication d'abord entre le vide et le bras 10 et finalement entre le vide et les deux bras 10 et 11. Ce mouve ment relatif se prolonge jusqu'à ce que la position représentée à la fig. 6 soit atteinte; les deux bras 10 et 11 sont alors de nou veau ouverts à l'atmosphère et le cahier est libéré. En même temps, une barre présenta trice 95, qui a pour fonction d'amener les cahiers un à un à la machine à coudre et de les y déposer, arrivée à la position repré sentée par la fig. 6, reçoit le cahier au moment où il est lâché par les bras de suc cion.
L'extrémité de la barre 95 décrit ap proximativement la ligne 96-97 (fig. 2, 4, 5 et 6). Après la libération du cahier, la valve et les bras continuent à tourner, sans mouvement relatif entre eux, jusqu'à ce qu'ils soient revenus à leur position initiale; la même suite d'opérations se reproduit ensuite sur le cahier suivant. Les cahiers, à mesure qu'ils quittent le dispositif transporteur dé- crit ci-après sont amenés sur une plaque 26 montée dans des guides et ajustable longi tudinalement au moyen d'une vis 27, per mettant de faire varier la largeur de l'ou verture 28, au travers de laquelle chaque cahier est retiré par les bras de succion.
De la colle est appliquée aux dos des cahiers, les uns après les autres, avant leur retrait de la pile par les bras de succion. Le mécanisme encolleur comprend deux leviers 29 et 36 (fig. 2. 3 et 4) montés sur l'axe 7 portant chacun un galet et actionnés, au moyen de cames, par l'arbre principal 25 de la machine. Dans l'extrémité des leviers 29 opposée à leur pivot, tourillonne un arbre 30 (fig. 1 à 4) portant des roues dentées 31 en grenant avec des secteurs dentés 37 formés aux extrémités des leviers 36. Sur l'arbre 30 sont rigidement fixées trois bielles 32 dont les extrémités supérieures portent un rouleau 33 qui constitue le rouleau encolleur, pro prement dit.
Ce rouleau reçoit la colle d'un second rouleau ou ,docteur" 34 qui trempe dans un récipient à colle 35 et est entre tenu en mouvement de rotation au moyen d'une transmission à chaine, par l'arbre à cames " 25. Les cames qui, montées sur cet arbre 25, actionnent les leviers 29 et 36, sont établies de telle sorte que le mouvement composé, transmis aux bielles 32, fait passer le rouleau encolleur 33 de la position dans laquelle il reçoit de la colle du docteur 34 à celle dans laquelle il applique la colle aux dos des cahiers.
Les leviers 36 reliés par engrenages à l'arbre 30, ont pour rôle de provoquer l'oscillation des bielles 32 néces saire pour amener le rouleau encolleur en contact et hors de contact, d'une part, avec les cahiers et, d'autre part, avec le docteur. Les leviers 29 et 36 sont actionnés de telle façon que la colle est appliquée à un cahier immédiatement avant que ce dernier soit saisi par les bras de succion.
Pour assurer d'une façon certaine la rotation du rouleau encolleur 33 lorsqu'il est amené en contact avec le docteur 34 et l'enduire de colle sur toute sa périphérie, des moyens sont prévus pour commander le rouleau 33 autrement que par simple friction avec le rouleau 34, Ces moyens comprennent des galets coniques non représentés, montés aux extrémités du rouleau 33 et disposés pour venir en prise, lorsque ce dernier est amené en contact avec le docteur, avec des galets coniques non re présentés, qui en constituent les contre parties et qui sont montés sur les extrémi tés dudit docteur. Les galets coniques du rouleau 34 étant montés à ressort, la com mande est suffisante pour assurer la rotation du rouleau 33 pendant qu'il est en contact avec le docteur.
Ce dernier tourne dans des coussinets excentriques qui permettent de le régler pour le rapprocher ou l'éloigner du rouleau encolleur.
Il est essentiel que le premier et le der nier des cahiers formant un livre ne reçoive pas de colle, autrement deux livres adjacents F adhéreraient l'un â, l'autre. On voit que l'avan cement réel du rouleau encolleur en contact avec les cahiers est effectué par le mouve ment descendant des leviers 36, après que les leviers 29 sont arrivés en haut de leur course. Pour empêcher le fonctionnement du rouleau encolleur pendant l'enlèvement du premier et du dernier cahier, on a imaginé un mécanisme à déclic qui interrompt ce mouvement descendant des leviers 36 lors que les cahiers en question sont dans. la po sition "d'encollage " normale.
Ce mécanisme â déclic comprend deux arrêts 38 situés sen siblement à angle droit avec les leviers 36 et supportés et guidés de manière à permet tre leur mouvement en. ligne droite, dans de faibles limites, en se rapprochant ou en s'éloi gnant de saillies 39 formées sur les faces inférieures des leviers 36. Normalement la course des leviers 36, leviers qui sont solli cités de haut en bas par des ressorts 40 travaillant à la tension, n'est en rien entra vée par les arrêts 38; mais ces derniers sont susceptibles d'être relevés dans une position telle qu'ils butent contre les saillies 39 pré vues sur les leviers, et empêchent le mou vement descendant de ceux-ci nécessaire pour faire osciller le rouleau encolleur de manière à venir en contact avec les cahiers. Le moyen.
prévu pour relever les arrêts 38 consiste en un galet 41 monté sur un disque 42 porté par un arbre 43 auquel est rigidement fixé un rochet 44. Le rochet 44 est mis en rota tion, d'une façon intermittente, au moyen d'un cliquet 45 pivotant à l'extrémité externe d'un bras 46 qui est fou sur l'arbre 43 et auquel un mouvement alternatif est imprimé par l'arbre principal 25 au moyen d'une bielle 47 et d'un maneton 48.
Les faces inférieures des arrêts 38 se trouvent sur le chemin cir culaire du galet 41; d'autre part, la course du rochet est telle que le galet 41 rencontre lesdits arrêts 38, les repousse de bas en haut et les maintient dans cette position, pendant la période au cours de laquelle les leviers 36 descendent pour amener le rouleau encolleur en contact avec les cahiers de la pile. On supposera, par exemple, que le livre doit être composé de dix cahiers, que le rochet a soixante dents et que le cliquet 45 prend six dents par tour de l'arbre à cames 25, c'est-à-dire que l'arbre 43 fait un dixième de tour pour chaque cahier retiré de la pile.
La course du rochet peut être réglée dans de faibles limites au moyen d'un masque 49 fou sur l'arbre 43 et dont la position angu laire peut être ajustée au moyen d'une che ville 50 passant à travers le masque et in troduite dans une plaque fixe 51 pourvue d'un certain nombre de trous en face de l'un quelconque desquels le masque peut être amené. En déplaçant le masque 49 dans la direction de la flèche (fig. 4), on amène le talon 52 de ce masque sur le chemin du cli- quet 45; on peut donc limiter à un degré quelconque, dans la mesure permise par la plaque 51, l'angle de rotation du rochet à chaque course du cliquet.
Le réglage de cet angle, par exemple dans le cas où l'on a affaire à des livres contenant des nombres variables de cahiers, peut être obtenu en remplaçant le rochet par un autre ayant un nombre plus grand ou moindre de dents ou en changeant les roues calées sur l'arbre 25 qui actionnent la manivelle 48.
Les cahiers à présenter à l'appareil de succion sont disposés à la main, avec leurs dos en dessous, en deux piles horizontales parallèles sui, deux jeux de chaînes trans porteuses 53 portées par des roues de chaî nes 54<B>(fi-.</B> 1 à 3). Les cahiers sont entraî nés cri avant par les chaînes, et leur gui dage transversal est assuré par des rails- guides horizontaux 55 ajustables transversa lement pour s'accommoder à différents formats de cahiers.
Dans la machine représentée, des moyens d'entraînement automatiques sont associés avec chaque jeu de chaînes trans porteuses; pour simplifier, le mécanisme ne sera décrit qu'en ce qui concerne une seule des deux piles de cahiers. Les roues de chaî nes transporteuses sont calées sur un arbre 66. 56 (fig. 1, 2, 7, 8 et 9) est une roue dentée qui est folle sur cet arbre 66 et à laquelle un mouvement continu est imprimé, au moyen d'un pignon intermédiaire 57, par une roue calée sur l'arbre à cames 25. Sur la roue 56 est monté un cliquet 58 suscep tible d'être amené en prise avec un rochet 68, comme le montre fig. 7.
Ce rochet est relié à l'arbre 66 par l'intermédiaire d'un train épicycloïdal consistant en un manchon 69 prolongeant le rochet et portant une cage munie de portées dans lesquelles peuvent tourner les axes de jeux de roues satellites 70-71. Les roues 71 engrènent avec un pi gnon fixe 72, tandis que les roues 70 engrè nent avec un pignon 67 calé sur l'arbre 66 qui commande les chaînes transporteuses. Le cliquet 58 est pourvu d'un secteur denté cri grenant avec un autre secteur denté 59 qui est porté en son centre par un pivot fixé à la roue 56 et qui est muni d'un galet 60 à son extrémité opposée à la denture.
La course de ce secteur 59 est limitée par une cheville 61 qui lui est assujettie et qui passe à tra vers une fente en arc de cercle 62, existant dans la roue 56. Le secteur 59 et le cliquet sont maintenus stables, tant dans la position d'engagement que dans la position de déga gement, par un ressort 63 tendu entre un point fixe 64 de la roue 56 et l'une des ex trémités de la cheville 61; on voit que ce ressort tend à faire tourner le secteur 59 dans un sens ou dans. l'autre, selon que le cliquet est en prise avec le rochet, ou se trouve dégagé de celui-ci.
A un châssis fixe 73 est assujettie de façon réglable, une rampe 74 qui est située sur le chemin cir culaire du galet 60 lorsque le cliquet est dégagé, mais ce que ce galet ne rencontre pas lorsque le cliquet est en prise. Sur le bâti de la machine pivote un levier coudé 75 dont un des bras se trouve sur le che min d'un nez 65, faisant saillie sur le cliquet 58, lorsque ce cliquet est en prise avec le rochet, mais que le nez en question évite, lorsque le cliquet est dégagé du rochet.
Le fonctionnement des organes qui vien nent d'être décrits est le suivant La roue 56, en tournant continuellement dans la direction indiquée par les flèches dans fig. 7 et 8, amène le galet 60 contre la rampe fixe 74, ce qui a pour effet de faire prendre le cliquet 58 dans les dents du rochet, comme cela est représenté par fig. 2. Le rochet et, avec lui, le train épicyclodal, l'arbre 66 et les chaînes transporteuses sont alors actionnés, et cela jusqu'à ce que le nez 65 rencontre le levier<B>75;</B> le cliquet est alors de nouveau dégagé du rochet, ce qui produit une interruption du mouvement d'entraîne ment jusqu'à ce que la rampe soit de nou veau atteinte.
Ainsi, les chaînes transpor teuses n'avancent que pendant que la roue 56 effectue la partie de sa révolution qui est comprise entre la rampe 74 et le levier 75. La position de la rampe sur le châssis 73 étant réglable, on peut facilement faire varier la durée de l'engagement du cliquet; on la règle de façon que, pour chaque tour de l'arbre à cames 25, les chaînes avancent d'une distance un peu moindre que l'épais\. seur de chacun des cahiers 1. La partie du mécanisme qui va être dé crite permet de faire varier automatiquement cette avance des chaînes. Ces dernières en traînent -les cahiers 1, en avant, sur -une plaque 26 où le premier d'entre eux est pressé contre un arrêt à ressort 76, dont la partie inférieure est de section relativement faible.
L'arrêt 76 est fixé à un bloc calé sur un arbre transversal 78 que supportent â seà extrémités des consoles 79 appartenant au bâti de la machine, et auquel est assujetti un levier coudé 77. Une bielle horizontale 80 relie le bras vertical du levier coudé 77 au bras vertical du levier de déclanchement 75; un ressort 81 tendu entre ce dernier et un point situé à quelque distance à sa droite exerce sur la bielle 80 une traction dirigée de gauche à droite. A l'extrémité du bras horizontal du levier coudé 77, est as sujettie une cheville 82 .passant dans une fente 83 formée dans l'extrémité supérieure d'une tige verticale 84 dont l'extrémité infé rieure est reliée à un levier 85.
Ce levier 84 pivote en 7 et porte un galet roulant sur une came qui est montée sur l'arbre 25, et en contact avec laquelle il est maintenu par un ressort 86 travaillant à la tension.
e Le fonctionnement de ces organes est le suivant Lorsque le cahier qui se trouve en avant dans la pile, est sur le point d'être retiré par la machine à laquelle il doit être fourni le levier 85 est abaissé grâce à la forme de la came; le levier coudé 77 dégage alors l'arrêt 76 qui cesse d'être en contact avec lui; dès que, par le jeu de la machine, ce dernier est complètement retiré, l'arrêt 76 est ramené en contact avec la pile par le mouvement ascendant de la tige 84, produit par la rotation de la came.
On voit que, à mesure que les arrêts s'écartent de la pile, la bielle 80 se déplace dans la même direc tion; mais l'extrémité du levier de déclan- chement 75 reste dans le chemin du doigt 65 du cliquet 58. Comme cela a été expliqué plus haut, l'avance des chaînes, correspon dant à chaque tour de l'arbre à came 25, est réglée moindre que l'épaisseur de chaque cahier. Par conséquent, au fur et à mesure que ces cahiers sont retirés, la pression exercée sur la pile par les arrêts 76 diminue graduellement et la bielle 80, sous l'action du ressort 81, se déplace vers la droite jus qu'au moment où le levier de déclanchement 75 sort du chemin du nez 65 du cliquet 58.
te rochet et, par conséquent, les chaines transporteuses sont alors entraînées sans in terruption jusqu'à ce que la pression sur les doigts 76 ait augmenté suffisamment -pour ramener le mécanisme dans sa position ini tiale et replacer le levier 75 sur le chemin du cliquet d'entraînement; l'avance des chaî nes est alors de nouveau normale. Cette avance se trouve donc réglée automatique ment, ce qui maintient toujours une pression correcte sur la pile et réduit au minimum les risques d'enrayages.
Les organes décrits jusqu'ici c'est-à-dire les transporteurs de piles, le dispositif régu lateur de pression, l'appareil d'enlèvement à succion et le groupe encolleur constituent un ensemble monté sur des rails horizontaux 87 (fig. 2 et 3) le long desquels il est mobile de manière à permettre de le retirer de la machine à coudre qu'il alimente. Il est main tenu dans la position correcte par rapport à la machine à coudre par un bonhomme à ressort 88 qu'il porte et qui pénètre dans un trou prévu dans l'une des semelles supportant les rails.
Lorsqu'on veut déplacer cet ensemble, on retire le bonhomme 88 puis on le pousse le long des rails; le guidage en est assuré par une cheville fixe 89 située dans une cannelure horizontale 90 pratiquée dans la semelle. La course de l'ensemble le long des rails est limitée par des arrêts 91 situés un à chaque bout de la cannelure 90. L'arbre à came principal 25 recoit le mouvement au moyen d'une roue de vis sans fin 92 et de roues dentées 93 de l'arbre de commande 94 de la machine à coudre. Le dispositif peut facilement être adapté à tous genres de machines à coudre ou ma chines analogues.
Automatic feeding device for book sewing machines. The object of the invention is an automatic feed device for sewing machines for books in which the notebooks to be joined together by a series of seams across their backs are placed, one after the other, on a distributor frame, characterized by the combination, on the one hand, of a conveyor on which is placed by hand at least one horizontal stack of boxes which it advances periodically and in an adjustable manner until resilient stops liable to withdrawing, on the other hand, from an organ which periodically
receives glue from a glue roller then is brought into contact with the spine of the first notebook in front of the stack, unless said notebook is the first or the last of the same book, finally of another organ which , after in. collage, picks up the first booklet from the stack by suction, removes it from the stack and places it on the distributor frame.
The appended drawing represents an embodiment of the object of the invention given by way of example, in its application to a machine intended to make what is designated under the name of "French seam". Fig. 1, 2 and 3 are overall views of the machine in plan, side elevation and end elevation respectively; Fig. 4, 5 and 6 are side elevations, on a larger scale, of details of the device; Fig. 7 and 8 are side elevations, also on a larger scale, of the automatic stroke adjustment mechanism. Finally, fig. 9 is an end elevation corresponding to FIG. 7.
All the components numbered 1 to 52 are visible in fig. 4 and in a certain number of others which will be indicated as and when.
1 (fig. 2 and 4 to 7) are notebooks placed in two horizontal stacks with the back below. For greater clarity, the mechanism will be described only as it relates to one of these two batteries.
On a transverse shaft 2 (fig. 2 to 6) is wedged a cylindrical sleeve 8 which is provided with radial arms 9, 10 and 11 extending over the entire height of the notebook. Between the arms 9, 10 -and 11 are subject .a series of arcs 12 (fig. 1 to 6) against which each book is held when it is withdrawn from the stack. 13 and 14 are longitudinal channels existing over the entire width of the arm 10, respectively 11; ra dial holes 15, respectively 16, are drilled in the thickness of the wall of the latter.
A box-shaped valve 17 (fig. 1 to 4) abutting against an expansion formed at one end of the sleeve 8 and held in hermetic contact with it by springs, controls the admission of air and vacuum to channels 13 and 14. A vacuum source is connected to the valve box 17 by a tubing 18; the vacuum has access to the face of the valve through ports 19 and 20. The face of the valve is in communication with the atmosphere through ports 21 and 22, pierced from the periphery of the valve so as to meet openings 23 and 24 provided in the face thereof.
The shaft 2 is actuated by a toothed wheel 3 (fig. 1, 3 and 4) meshing with another toothed wheel 4 carrying a pinion which, in turn, meshes with a control rack animated by a reciprocating movement which it transmits to the sleeve 8 and to the arms 9, 10 and 11. This rack 5 is in fact actuated by a lever 6, pivoting at 7 (fig. 2, 3 and 4) and carrying a roller engaged with a cam mounted on the main shaft 25 of the machine. The valve 17 receives a similar oscillating movement of such a milaire cog located at the other end of the machine.
The operation of the suction device is as follows: In the position shown in fig. 4, the two arms 10 and 11 are in communication with. the atmosphere by the ports 13, 15, 21, 23 and 14, 16, 22, 24 respectively. The control of the two oscillating movements of the arms and of the valve is such that there is a certain offset between the action of the valve and that of the arms, at different phases of their movement.
Starting from the position shown in FIG. 4, the valve moves first, with respect to the arms, in the direction indicated by the arrow, and during this movement interrupts the a communication between the atmosphere and the arm 11 and establishes it between the latter and the source of vacuum, by light 20. The notebook touched by arm 11 is then gripped by the latter; the arms and the valve then rotate as one while removing the notebook in question from the stack.
This movement continues until the arm 10 comes into contact with the stack, that is to say until it arrives at the position previously occupied by the arm 11; the valve then rotates with respect to the arms, first closing the arm 10 to the atmosphere and then placing it in communication with the vacuum by the lumen 19. The lumen 20 is long enough to allow the suc cion to s' exert on the arm 10 while the vacuum is still maintained on the arm 11. The arms and the valve then rotate as a whole, without any relative movement, until the notebook is completely withdrawn and the position shown in fig. 5 is reached.
The direction of movement is then reversed and the arms and the valve turn backwards, at the beginning, as if they were one; but, after a short movement, the valve resumes its advance and interrupts communication first between the vacuum and the arm 10 and finally between the vacuum and the two arms 10 and 11. This relative movement continues until 'that the position shown in FIG. 6 is reached; the two arms 10 and 11 are then again open to the atmosphere and the notebook is released. At the same time, a presenta trice bar 95, which has the function of bringing the notebooks one by one to the sewing machine and of depositing them there, arrived at the position represented by FIG. 6, receives the notebook when it is released by the suction arms.
The end of bar 95 approximately describes line 96-97 (Figs. 2, 4, 5 and 6). After the notebook is released, the valve and the arms continue to rotate, without relative movement between them, until they have returned to their initial position; the same sequence of operations is then reproduced in the following notebook. The notebooks, as they leave the conveyor device described below, are brought onto a plate 26 mounted in guides and adjustable longitudinally by means of a screw 27, allowing the width of the paper to be varied. or verture 28, through which each booklet is withdrawn by the suction arms.
Glue is applied to the spines of the notebooks, one after the other, before they are removed from the stack by the suction arms. The glue mechanism comprises two levers 29 and 36 (fig. 2.3 and 4) mounted on the axis 7 each carrying a roller and actuated, by means of cams, by the main shaft 25 of the machine. In the end of the levers 29 opposite to their pivot, a shaft 30 (fig. 1 to 4) is journalled carrying toothed wheels 31 while interlocking with toothed sectors 37 formed at the ends of the levers 36. On the shaft 30 are rigidly fixed. three connecting rods 32, the upper ends of which carry a roller 33 which constitutes the glue roller, properly speaking.
This roller receives the glue from a second roller or, doctor "34 which soaks in a glue container 35 and is kept in rotational movement by means of a chain transmission, by the camshaft" 25. cams which, mounted on this shaft 25, actuate the levers 29 and 36, are established so that the compound movement, transmitted to the connecting rods 32, causes the glue roller 33 to pass from the position in which it receives glue from the doctor 34 to the one in which he applies the glue to the spines of the notebooks.
The levers 36 connected by gears to the shaft 30, have the role of causing the oscillation of the connecting rods 32 necessary to bring the glue roller into contact and out of contact, on the one hand, with the notebooks and, on the other hand. leaves, with the doctor. Levers 29 and 36 are operated such that glue is applied to a notebook immediately before the latter is gripped by the suction arms.
To ensure the rotation of the glue roller 33 when it is brought into contact with the doctor 34 and to coat it with glue over its entire periphery, means are provided for controlling the roller 33 other than by simple friction with it. the roller 34, These means comprise conical rollers not shown, mounted at the ends of the roller 33 and arranged to engage, when the latter is brought into contact with the doctor, with conical rollers not shown, which constitute the cons parts and which are mounted on the ends of said doctor. Since the tapered rollers of roller 34 are spring loaded, the control is sufficient to ensure rotation of roller 33 while it is in contact with the doctor.
The latter rotates in eccentric bearings which allow it to be adjusted to bring it closer to or away from the glue roll.
It is essential that the first and the last of the notebooks forming a book do not receive any glue, otherwise two adjacent books F will adhere to each other. It can be seen that the actual advancement of the glue roll in contact with the notebooks is effected by the downward movement of the levers 36, after the levers 29 have reached the top of their travel. To prevent the operation of the glue roller during the removal of the first and the last booklet, a click mechanism has been devised which interrupts this downward movement of the levers 36 when the books in question are in. the normal "glue" position.
This click mechanism comprises two stops 38 located substantially at right angles to the levers 36 and supported and guided in such a way as to allow their movement. straight line, within small limits, approaching or moving away from protrusions 39 formed on the undersides of the levers 36. Normally the stroke of the levers 36, levers which are urged up and down by springs 40 working to the tension, is in no way impeded by the stops 38; but the latter are capable of being raised in a position such that they abut against the projections 39 provided on the levers, and prevent the downward movement thereof necessary to make the glue roll oscillate so as to come into contact with notebooks. The way.
provided to raise the stops 38 consists of a roller 41 mounted on a disc 42 carried by a shaft 43 to which is rigidly fixed a ratchet 44. The ratchet 44 is rotated, intermittently, by means of a pawl 45 pivoting at the outer end of an arm 46 which is loose on the shaft 43 and to which a reciprocating motion is imparted by the main shaft 25 by means of a connecting rod 47 and a crank pin 48.
The lower faces of the stops 38 are on the circular path of the roller 41; on the other hand, the stroke of the ratchet is such that the roller 41 meets said stops 38, pushes them back upwards and maintains them in this position, during the period during which the levers 36 descend to bring the glue roller in contact with the notebooks in the stack. Assume, for example, that the book is to consist of ten notebooks, that the ratchet has sixty teeth, and that the pawl 45 takes six teeth per revolution of the camshaft 25, that is, the tree 43 makes a tenth of a turn for each notebook removed from the stack.
The stroke of the ratchet can be adjusted within small limits by means of a mask 49 loose on the shaft 43 and the angular position of which can be adjusted by means of a plug 50 passing through the mask and introduced in a fixed plate 51 provided with a number of holes in front of any of which the mask can be brought. By moving the mask 49 in the direction of the arrow (FIG. 4), the heel 52 of this mask is brought into the path of the pawl 45; it is therefore possible to limit to any degree, to the extent permitted by the plate 51, the angle of rotation of the ratchet at each stroke of the pawl.
The adjustment of this angle, for example in the case where one is dealing with books containing varying numbers of notebooks, can be obtained by replacing the ratchet with one having a greater or lesser number of teeth or by changing the wheels set on the shaft 25 which actuate the crank 48.
The notebooks to be presented to the suction apparatus are arranged by hand, with their backs below, in two parallel horizontal piles sui, two sets of conveyor chains 53 carried by chain wheels 54 <B> (fi . </B> 1 to 3). The notebooks are driven forward by the chains, and their transverse guiding is provided by horizontal guide rails 55 adjustable transversely to accommodate different formats of notebooks.
In the machine shown, automatic drive means are associated with each set of conveyor chains; for simplicity, the mechanism will be described only with respect to one of the two stacks of notebooks. The wheels of the conveyor chains are wedged on a shaft 66. 56 (fig. 1, 2, 7, 8 and 9) is a toothed wheel which is idle on this shaft 66 and to which a continuous movement is imparted, by means of 'an intermediate pinion 57, by a wheel wedged on the camshaft 25. On the wheel 56 is mounted a pawl 58 capable of being brought into engagement with a ratchet 68, as shown in FIG. 7.
This ratchet is connected to the shaft 66 by means of an epicyclic train consisting of a sleeve 69 extending the ratchet and carrying a cage provided with bearings in which the axles of sets of planet wheels 70-71 can rotate. The wheels 71 mesh with a fixed pin 72, while the wheels 70 mesh with a pinion 67 wedged on the shaft 66 which controls the conveyor chains. The pawl 58 is provided with a toothed sector creaking with another toothed sector 59 which is carried at its center by a pivot fixed to the wheel 56 and which is provided with a roller 60 at its end opposite the toothing.
The stroke of this sector 59 is limited by a pin 61 which is secured to it and which passes through a circular arc slot 62, existing in the wheel 56. The sector 59 and the pawl are kept stable, both in the position engagement only in the disengaged position, by a spring 63 tensioned between a fixed point 64 of the wheel 56 and one of the ends of the pin 61; we see that this spring tends to rotate the sector 59 in one direction or in. the other, depending on whether the pawl is engaged with the ratchet, or is disengaged from the latter.
To a fixed frame 73 is adjustably secured a ramp 74 which is located on the circular path of the roller 60 when the pawl is released, but which this roller does not encounter when the pawl is engaged. On the frame of the machine an elbow lever 75 pivots, one of the arms of which is on the path of a nose 65, projecting on the pawl 58, when this pawl is engaged with the ratchet, but the nose in question avoid, when the pawl is released from the ratchet.
The operation of the components which have just been described is as follows: The wheel 56, rotating continuously in the direction indicated by the arrows in fig. 7 and 8, brings the roller 60 against the fixed ramp 74, which has the effect of making the pawl 58 take up in the teeth of the ratchet, as shown in FIG. 2. The ratchet and, with it, the epicyclic gear, the shaft 66 and the conveyor chains are then actuated, and this until the nose 65 meets the lever <B> 75; </B> the pawl is then disengaged from the ratchet again, which produces an interruption in the driving movement until the ramp is again reached.
Thus, the conveyor chains advance only while the wheel 56 performs the part of its revolution which is between the ramp 74 and the lever 75. The position of the ramp on the frame 73 being adjustable, it is easy to vary. the duration of the engagement of the pawl; it is adjusted so that, for each revolution of the camshaft 25, the chains advance a distance slightly less than the thick \. sor of each of the notebooks 1. The part of the mechanism which will be described makes it possible to automatically vary this advance of the chains. The latter drag the notebooks 1 forward on a plate 26 where the first of them is pressed against a spring stop 76, the lower part of which is of relatively small section.
The stop 76 is fixed to a block wedged on a transverse shaft 78 which is supported at the ends of consoles 79 belonging to the frame of the machine, and to which is attached an elbow lever 77. A horizontal connecting rod 80 connects the vertical arm of the elbow lever. 77 to the vertical arm of the release lever 75; a spring 81 stretched between the latter and a point located at some distance to its right exerts on the connecting rod 80 a traction directed from left to right. At the end of the horizontal arm of the bent lever 77, is subject an ankle 82 passing through a slot 83 formed in the upper end of a vertical rod 84 whose lower end is connected to a lever 85.
This lever 84 pivots at 7 and carries a roller rolling on a cam which is mounted on the shaft 25, and in contact with which it is held by a spring 86 working under tension.
e The operation of these organs is as follows When the book which is in front of the stack, is about to be withdrawn by the machine to which it must be supplied, the lever 85 is lowered thanks to the shape of the cam ; the bent lever 77 then releases the stop 76 which ceases to be in contact with it; as soon as, by the play of the machine, the latter is completely withdrawn, the stop 76 is brought back into contact with the stack by the upward movement of the rod 84, produced by the rotation of the cam.
It can be seen that, as the stops move away from the stack, the connecting rod 80 moves in the same direction; but the end of the release lever 75 remains in the path of the finger 65 of the pawl 58. As explained above, the chain feed, corresponding to each revolution of the camshaft 25, is set less than the thickness of each booklet. Consequently, as these notebooks are taken out, the pressure exerted on the stack by the stops 76 gradually decreases and the connecting rod 80, under the action of the spring 81, moves to the right until the moment when the release lever 75 comes out of the path of the nose 65 of the pawl 58.
the ratchet and, consequently, the conveyor chains are then driven without interruption until the pressure on the fingers 76 has increased enough to return the mechanism to its original position and replace the lever 75 on the path of the pawl training; the chain advance is then normal again. This advance is therefore regulated automatically, which always maintains correct pressure on the stack and minimizes the risk of jamming.
The components described so far, that is to say the battery carriers, the pressure regulating device, the suction removal apparatus and the gluing unit, constitute an assembly mounted on horizontal rails 87 (fig. 2). and 3) along which it is movable so as to allow it to be withdrawn from the sewing machine which it supplies. It is hand held in the correct position relative to the sewing machine by a spring man 88 which it carries and which enters a hole provided in one of the flanges supporting the rails.
When we want to move this set, we remove the man 88 then we push it along the rails; guidance is provided by a fixed pin 89 located in a horizontal groove 90 formed in the sole. The stroke of the assembly along the rails is limited by stops 91 located one at each end of the spline 90. The main camshaft 25 receives movement by means of a worm wheel 92 and wheels. toothed 93 of the control shaft 94 of the sewing machine. The device can easily be adapted to all kinds of sewing machines or similar machines.