CH99786A - Installation pour tirs réduits permettant à un instructeur d'expliquer les règles particulières du tir de l'artillerie. - Google Patents

Installation pour tirs réduits permettant à un instructeur d'expliquer les règles particulières du tir de l'artillerie.

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CH99786A
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Baranoff Andre Valentin
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Baranoff Andre Valentin
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    • F41G3/00Aiming or laying means
    • F41G3/26Teaching or practice apparatus for gun-aiming or gun-laying
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Description


  Installation pour tirs réduits permettant à un instructeur d'expliquer les règles  particulières du tir de l'artillerie.    La présente invention se rapporte à une  installation pour tirs réduits permettant à  un instructeur d'expliquer les règles particu  lières du tir de l'artillerie. Cette installation  est caractérisée par un plan dit ,d'observa  tion" figurant en relief la contrée que l'on  doit battre d'obus et par un plan dit " de       manoeuvre"    qui est constitué par une carte  de la même contrée, à la même échelle que  le relief     sus-indiqué,    et sur lequel peut se  mouvoir une pièce fictive.  



  Le dessin ci-annexé représente, à titre  d'exemple, une forme d'exécution de l'instal  lation selon la présente invention.  



  Les     fig.    1 à 7 illustrent le principe du  fonctionnement de cette forme d'exécution.  Les     fig.    8, 9 et 10 en montrent des dé  tails de construction.  



  Le principe du fonctionnement de la  forme d'exécution représentée repose sur les  points suivants       1     Les tables de tir usuelles servent de  base au tir fictif.    2  Le champ de tir est remplacé par la  zone des objectifs et par la batterie fictive.  



  3  L'obus fictif est captif, c'est-à-dire  qu'il est fixé au bout d'un levier mobile, per  pendiculaire au plan de tir. Le levier, arti  culé par un dispositif mécanique, fait déplacer  l'obus dans l'espace.  



       4     Pour ne pas gêner l'observation et  pour faciliter la     manoeuvre,    le dispositif com  prend deux champs parallèles accolés l'un à  l'autre et     identiques    comme dimensions.  



  On sait que par des manipulations méca  niques des divers organes du- canon et de  l'obus tels que pointage, débouchage,     etc...,     on peut faire varier la position du point  d'impact ou d'éclatement d'un projectile. Par  exemple, en faisant varier l'angle de tir, le  point d'impact s'éloigne ou se rapproche du  canon, en agissant sur le correcteur, le point  d'éclatement monte ou descend sur la tra  jectoire, et ainsi de suite.  



  Si donc, d'après les données d'une table  de tir d'un canon quelconque, on disposait  d'un appareil qui, suivant les commandements      réglementaires, et suivant le hasard de la  dispersion, en direction, en portée ou en  hauteur, déplacerait un obus fictif dans l'es  pace, comme le ferait le canon, cet appareil  pourrait évidemment remplacer ce dernier  pour les exercices d'instruction : c'est le cas  du dispositif objet de l'invention.  



  Pour que le dispositif puisse rester dans  des dimensions raisonnables, le champ de tir  a été remplacé par la zone des objectifs et  par la batterie fictive; le commandant de  tir n'a pas à s'occuper de la batterie, ce qui  l'intéresse, c'est de constater que dans la  zone des objectifs, la batterie obéit correcte  ment à ses commandements et cette zone  suffit donc pour que le dispositif remplisse  le but proposé.  



  La réduction admise est celle du     i/iooo,     ce qui permet. de placer l'ensemble du dis  positif dans un local de grandeur moyenne.  



  Pour permettre à l'obus captif     d'occuper     facilement les     différentes    positions dans l'es  pace, qui lui sont désignées par les comman  dements et la dispersion, le levier porte-obus,  articulé sur le dispositif mécanique, guide  l'obus dans le plan de tir jusqu'à l'endroit  indiqué. Le dispositif mécanique peut dépla  cer le levier et, par conséquent, l'obus dans  le plan de tir de quatorze manières (mouve  ments) différentes.  



  Pour ne pas gêner l'observation, et pour  faciliter la     manoeuvre,    le dispositif comprend  deux champs parallèles. L'un, champ d'observa  tion     P'(fig.1)    représente un plan en relief d'une  zone des objectifs, le champ de     manoeuvre    P,  représente un plan directeur de cette zone et  à la même échelle. Tous les coups marqués  dans le champ P sont reproduits au moyen  d'un bras de levier     1f1   <I>NI'</I> dans le champ P'.  Le point     M'    occupe dans le champ P' la  même position qu'occupe le point     M    dans le  champ P,     fig.    1, 2 et 2'.

   Dans la     fig.    2'  sont figurés en perspective le plan de tir et  la trajectoire.  



  On indiquera maintenant comment, au  moyen de deux champs parallèles, on peut  placer en direction et en portée .un coup  percutant ou fusant.    Ou sait que pour pointer -une pièce en  direction sur un objectif, il faut faire passer  le plan de tir de. la pièce par cet objectif.  



  Figurons un plan rectangulaire horizontal       B        (fig.    3) et admettons qu'une pièce<I>B</I> soit  placée en surveillance sur le point b, la pièce  et le point étant tous deux situés sur l'axe  <I>X X'</I> du plan. Si l'on veut tirer sur l'ob  jectif     JI,    il faut déplacer la pièce de façon  que son plan fasse un angle a par rapport  à la ligne de surveillance<I>X X';</I> en un mot,  il faut faire pivoter la pièce. Si, au lieu de  faire pivoter tout le plan de tir<I>B b,</I> on en  fait pivoter une partie seulement, par exem  ple<I>a b,</I> le résultat, relativement au plan R,  sera le même.  



  Pour obtenir,     aveç    la partie du plan de  tir a b l'inclinaison a par rapport à la ligne  de surveillance, il faudrait déplacer les deux  extrémités de la trace du plan de surveil  lance, soit a et b de quantités égales aux  distances<I>a</I>     K    et b L; ces valeurs correspon  dent à celles des tangentes de l'angle a pour  les rayons<I>B a</I> et<I>B b,</I> elles sont données  en     mètres    dans les tables de tirs (voir  dans les tables de tir: déplacement du point  d'impact en direction pour une variation  d'une division du tambour des dérives).  



  Pour une autre pièce B' pointée sur le  même objectif JI, l'angle prendra la valeur  et les tangentes seront représentées par  les distances<I>a IL'</I> et<I>b L'</I> pour les rayons  B' a, B' b. On remarquera donc qu'en s'éloi  gnant de la zone des objectifs, le plan de  tir a b prend des inclinaisons différentes pour  le même objectif. Les tangentes a     K    et b L  changent suivant les distances<I>B a</I> et<I>B b</I>  et les angles (dérive); pour une pièce à l'in  fini,     Iii    sera parallèle à<I>a b</I> et<I>a</I>     h:    sera  égal<I>à b</I>     L.     



  En     traçant    sur les droites<I>C C'</I> et<I>D D'</I>  du plan les valeurs des tangentes qui cor  respondent aux angles (dérive) et aux dis  tances<I>B a</I> et<I>B b,</I> il sera possible, en dé  plaçant les extrémités a et b correctement  de faire pivoter la partie<I>a 1)</I> autour de  l'axe     fictif    B, laquelle prendra la même in  clinaison que le plan de tir     B    L de la pièce B.      Donc, en donnant l'inclinaison convenable  à la partie<I>a b,</I> ou peut faire passer par  l'objectif le plan de tir de la pièce, sans que  celle-ci existe réellement.  



  Reste le pointage en portée, il faut don  ner la "hausse ", c'est-à-dire l'angle qui cor  respond à la distance batterie-but. Pour at  teindre le résultat voulu, il faudra déplacer  le, point d'impact du projectile dans le plan       Ii   <I>L.</I> Pour cela, admettons que la règle  C C'     (fig.    4) représente, dans la zone des  objectifs la trace du plan de tir     11   <I>L</I> et  qu'une pièce     Q    puisse coulisser tout le long  de ladite règle. Admettons encore que la  règle C C' soit graduée et que ses divisions  correspondent à celles du tambour de hausse,  par exemple de 25 mètres en 25 mètres ou  en degrés et minutes.

   En faisant coulisser  sur la règle la pièce     Q,    on obtient alors dans  le plan de tir     K   <I>L</I> un déplacement en portée  du point T. Le déplacement de la règle, le  long des droites<I>D D' et</I>     E        E',    ainsi que le  glissement de la pièce     Q    sur ladite règle,  permet donc au point T d'attaquer tous les  points du plan P.  



  Comme on l'a dit plus haut, tous les  coups     M,    marqués dans le champ de     ma-          noeuvre    P     (fig.    5) sont projetés dans le champ  d'observation P' au moyen d'un levier     lVIM'.     Aux petites distances cependant, les positions  ne sont pas     identiques,    car pendant le dé  placement de la pièce     Q,    le levier reste tou  jours dans la position perpendiculaire à la  règle C C'. Se reportant à la     fig.    5, on re  marquera que L'extrémité du levier se trouve  en     161",    taudis que la position symétrique se  trouve en M'.

   Pour obtenir la symétrie vou  lue, le levier doit tourner autour du point       14l    d'un angle<I>a;</I> cet angle est égal à l'an  gle     r?,    dérive- de la pièce. Pour que ce mou  vement soit possible, la pièce     Q    doit être  pourvue d'un axe autour duquel puisse tour  ner la     plateforme    portant le levier M M'.  



  Tout ce qui vient d'être dit permet de  se rendre aisément compte du principe qui régit  la forme d'exécution quand on veut l'utiliser  pour les tirs percutants; reste le tir fusant    qui exige le réglage de la hauteur d'éclate  ment. L'artifice employé consiste à limiter  le déplacement du levier en hauteur, à l'aide  d'un dispositif d'arrêt. La hauteur d'éclate  ment étant fonction du correcteur, du site et  de la dispersion en hauteur de la pièce, trois sec  teurs gradués sont prévus pouvant tourner indé  pendamment les uns des autres autour d'un  axe horizontal et entraîner le taquet d'arrêt.

    En plaçant correctement ces secteurs, le levier  et l'obus     fictifqu'il    porte, sont arrêtés à la  hauteur voulue; mais le point d'éclatement  ne se déplace pas toujours sur une verticale;  dans le cas de correction du correcteur, le  point d'éclatement se déplace sur la trajec  toire, c'est-à-dire, comme on l'a déjà fait  remarquer, se rapproche ou s'éloigne de la  pièce. Le mouvement de déplacement de  l'éclatement sur la trajectoire est obtenu à  l'aide de la disposition indiquée par le schéma       fig.    G. Le levier<I>M M',</I> solidaire du socle     F,     tourne autour de l'axe vertical R; dans ce  mouvement de rotation horizontal, le levier  entraîne l'obus qui glisse dans le plan de  tir.

   Les graduations t sont calculées pour des  déplacements sur la trajectoire et dans le  plan de tir     .g    L. Dans le cas de correction  de sites, un secteur horizontal, dit "secteur  de site     ",    est également prévu, il - entraîne  aussi le levier et le point d'éclatement dans  un déplacement dans le plan de tir. Cette  dernière opération a pour but de ramener  l'éclatement à la hauteur où il se produisait  avant la correction de site. La correction<B>de</B>  site entraîne, comme on le sait, le déplace  ment du point d'impact et, par conséquent,  le changement de la trajectoire.  



  Les deux précédentes opérations de poin  tage en hauteur - pivotement sur les deux  axes, vertical et horizontal - ont pour     effet     d'entraîner le point d'éclatement hors du plan  de tir. Cet inconvénient a été corrigé par un  dispositif d'allongement, dont le schéma est  donné     fig.    7. La     longueur    du levier M M'  ne reste pas invariable, et l'on peut la mo  difier, selon le cas. Quand le taquet d'arrêt  occupe une position qui correspond à la hau  teur d'éclatement     l@II        M",   <I>on</I> sait que le      point d'éclatement est hors du plan de tir  de tant de millimètres. Un simple calcul tri  gonométrique donne la longueur de l'allonge  ment.

   On ramène le point d'éclatement dans  le plan de tir en allongeant le levier; on  opère de même dans le cas du déplacement  du point d'éclatement sur la trajectoire.  



  Les     figures    suivantes 8, 9 et 10 permet  tent de se rendre aisément compte de quelle  manière les conditions     indiquées    plus haut  ont été satisfaites dans la forme d'exécution  complète.  



  Dans ces figures  La     fig.    8 indique l'ensemble de cette  forme vue en plan;  La     fig.    9 est une élévation de l'ensemble  des mécanismes actifs;  La     fig.    10 est un plan correspondant à  l'élévation donnée     fig.    9.  



  La     fig.    8 indique les deux champs paral  lèles d'observation et de     manoeuvre.    Le champ  d'observation P 0 se compose d'un plan en  relief à l'échelle de     1/rooo    et représente exac  tement le terrain de la région choisie.  



  Ce plan en relief est fait en deux parties,  afin d'être plus facilement     transportable;     quant au champ de     manoeuvre   <I>P</I>     M,    c'est là  que sont exécutés et inscrits tous les com  mandements faits à la pièce fictive indiquée  en P     F,    le levier dont on a parlé, et qui  porte l'obus fictif 0 étant indiqué en L. Les  deux règles goniométriques graduées, dont il  est parlé dans la description du schéma     fig.    4,  sont indiquée en R et R' et la règle trans  versale en     R",    c'est sur cette règle que  peut glisser l'ensemble de la pièce fictive  P .F.

   Cette pièce fictive n'est que sommaire  ment indiquée sur la     fig.    8, on la décrira  plus loin en détail.  



  Le plan directeur, indiqué sur le champ  de     manaeuvre,    enregistre en direction et en  portée tous les coups tirés par la pièce fic  tive; il est à la même échelle que le plan  en relief et représente tous les objectifs de  ce dernier; les équidistances des courbes de  niveau étant égales à un mètre.    Les deux règles R et     .R'    comportent en leur  milieu une rainure dans laquelle on introduit  les réglettes goniométriques; ces réglettes  sont interchangeables suivant le calibre du  canon et la distance du tir (pour chaque  mille mètres). Elles sont graduées des deux  côtés en divisions des appareils de pointage  du canon avec lequel on est supposé faire le  tir.

   Sur la surface plate des règles     goniomé-          triques    sont marqués des traits indiquant les  différents gisements du plan de surveillance  de la pièce fictive.  



  La hausse qui, comme son nom l'indique,  sert à donner à la pièce fictive, la distance,  est indiquée en R" sur le champ de ma  noeuvre, c'est, en fait, la règle indiquée sur  les schémas; à ses extrémités, elle porte des  coulisseaux qui lui permettent de glisser sur  les règles goniométriques R et R'. Cette  pièce comporte les échelles et graduations  nécessaires pour réaliser les     différentes    ma  noeuvre commandées; une réglette de hausse       cri    degrés et minutes est interchangeable  suivant le calibre et la distance du canon.  



  Les     fig.    9 et 10 donnent, l'une en élé  vation, et l'autre en plan, les vues de  l'appareil tel qu'il est réalisé et qui com  prend, comme parties principales, un châssis,       l'affût    de la pièce fictive, le levier porteur  de l'obus- fictif et deux dispositifs enregis  treurs des coups tirés.   Le châssis est constitué par une glissière  7, en aluminium, qui peut se déplacer sur  la hausse 8. Dans une rainure perpendiculaire  au déplacement du châssis sur la hausse, se  loge la réglette de dispersion en direction,  le châssis porte aussi     titi    index pour la lec  ture des écarts en portée.  



  Dans le châssis, le chariot     porte-affût    9  sur la hausse, perpendiculairement au plan  de cette     dernière,    coulisse au moyen d'une  vis d'entraînement 10, il porte l'axe de pi  votement de     l'affût    et une plaquette de cor  rection     cri    portée. Le mouvement transversal  du chariot marque la dispersion en direction.  Une     plateforme    11, portée par le chariot 9,  pivote autour de l'axe central, son index 12      sert à marquer les différents     angles    qu'il faut  donner à la     plateforme,    par rapport à l'axe  de la hausse, pour corriger l'erreur en portée  aux petites distances.

   Un secteur mobile de  site est aussi porté sur la     plateforme,    ainsi  que les organes particuliers de ce secteur.  



       L'affût    de cette pièce fictive comporte  un socle et deux flasques, le socle peut pi  voter autour de l'axe de pivotement du  châssis. Le flasque de gauche porte le dispo  sitif d'enregistrement des coups fusants 1, et  le flasque de droite porte le verrou d'arrêt  du levier porte-obus 5, ainsi que la coulisse  de la réglette de dispersion en hauteur.  Autour de l'axe horizontal, qui traverse les  deux flasques, tournent  Le taquet d'arrêt du levier porte-obus, le  secteur vertical de site, le secteur vertical  du correcteur et     enfin    le secteur vertical de  dispersion en hauteur. Au moyen de ces  secteurs verticaux, que l'on voit en partie  en 13, on obtient une hauteur d'éclatement  qui est la résultante des commandements  " correcteur ", " site ", et de la dispersion en  hauteur.

   Toutes les graduations sont calculées  pour obtenir un déplacement vertical de l'obus  fictif porté par le levier porte-obus, dans le  plan de tir de la pièce fictive, égal aux va  leurs indiquées dans les tables de tir.  



  Le levier     porte-obus    projette, sur le plan  en relief, l'obus captif fictif; son mouvement  de descente est arrêté par le terrain même,  dans le cas du tir percutant et par le taquet  d'arrêt de l'affût, dans le cas du tir fusant.  Il est constitué par un fourreau 5, un     cou-          lisseau    4', une longue tige entretoisée 5', au  bout de laquelle se trouve le dispositif 4, re  présentant l'obus fictif. Des moyens sont pré  vus, comme indiqué, pour régler exactement  sa longueur.  



  Le levier porte-obus, en tournant     sur-          l'axe    horizontal de     l'affût,    décrit un cercle et,  par conséquent, éloigne l'obus fictif du plan  de tir. Pour remédier à cet inconvénient, on  ramène l'obus dans le plan de tir, en allon  geant le levier, comme il     a;    été dit plus haut.    L'appareil, qui vient d'être sommairement  décrit, enregistre automatiquement tous les  coups tirés, soit en direction et en portée,  ou en hauteur et en portée.  



  L'enregistrement en direction et en portée  se fait sur le plan directeur du champ de       manaeuvre,    au moyen d'un crayon indiqué en  3,     fig.    9, actionné par le levier porte-obus.  



  Pendant l'exécution des commandements,  le crayon marqueur est relevé, au moment  du déclenchement du tir, le levier     porte-obus     libère le mécanisme qui retient le crayon  marqueur; quand le levier est relevé, un res  sort de rappel relève le crayon.  



  L'enregistrement en hauteur et portée  (tir fusant) est effectué sur une feuille de  papier enroulée sur un tambour 1. Le     d6ve-          loppement    de la surface du tambour est celle  de la profondeur du champ de     manoeuvre     réduite au quart.  



  Dans une colonnette 14, parallèle à l'axe  du cylindre ou tambour 1, et de même hau  teur que ce dernier, coulisse et tourne une  pièce porteuse d'un bras 2, auquel est fixé  le crayon 2', qui peut s'appuyer sur le pa  pier du tambour. La pièce coulissante est  solidaire d'un mécanisme commandé par le  levier porte-obus qui règle la position     du     crayon marqueur, position qui est celle des  hauteurs d'éclatement observées.  



  Pour que l'enregistrement soit complet, le  tambour 1 .tourne autour de son axe et pré  sente ainsi les différentes parties de sa sur  face devant la pointe du crayon marqueur.  



  La distance d'éclatement est fonction de  la distance (hausse), de la dispersion en  portée et du correcteur; à cet effet, la partie  supérieure du tambour 1 comporte les échelles  mobiles circulaires nécessaires (hausse et  portée) qui; par leurs déplacements, font tour  ner le tambour enregistreur de la quantité  convenable. Pour la distance d'éclatement,  due au correcteur, l'affût fait tourner auto  matiquement le tambour au moyen d'un  pignon engrenant un secteur denté. En raison  de la réduction admise, le crayon     marquera         les distances d'éclatement à l'échelle d'un  quart.  



  L'installation décrite plus haut se com  plète par des observations, dont le but con  siste uniquement à réaliser dans le local où  elle se trouve un lieu d'observation se rap  prochant de la réalité.  



  De préférence, l'observatoire se compose  d'une lunette; qui porte un micromètre et  un écrou oculaire avec un     oéilleton.    Un index  permet de lire les angles de site, et la lu  nette peut se déplacer dans le plan horizon  tal, afin de mesurer les angles de direction;  l'appareil est complété par les dispositifs  utiles aux observations, et il se place perpen  diculairement aux plans parallèles et de ma  nière à pouvoir observer complètement le  plan en relief.  



  L'appareil se complète encore par une  série d'accessoires, destinés à créer sur le  plan en relief une série     d'effet    se rapprochant  de ceux du temps de guerre. On citera parmi  ces effets, celui du tir fusant, l'obus captif  est représenté par une petite lampe électrique  qui s'allume quand le levier porte-obus ren  contre le taquet d'arrêt qui règle la hau  teur, etc.  



  Les données suivantes     complèteront    la  description : la vitesse de tir peut atteindre  de cinq à six coups à la minute, l'équipe se  composant pour la     manoeuvre    de trois canon  niers et d'un chef de pièce. Le montage et  le démontage de l'ensemble de l'appareil  peuvent se faire facilement en vingt minutes.  



  Les problèmes relatifs au tir percutant et  au tir fusant peuvent être traités avec la  même facilité, et la possibilité de pouvoir en  registrer tous les coups tirés donne à l'appa  reil une qualité importante, celle de permet  tre, après les exerces de tir, de pouvoir dis  cuter les résultats obtenus par le tir de ré  glage de la pièce     fictive.     



  Son petit encombrement, dû au fait que  la zone de tir est seule représentée sur le  plan en relief, est une qualité précieuse, car  il permet un montage rapide sur une simple  table et dans un local de grandeur moyenne.

Claims (1)

  1. .E VIENDICA'rI0N Installation pour tirs réduits permettant à un instructeur d'expliquer les règles parti culières au tir de l'artillerie, caractérisée par un plan dit "d'observation" figurant en relief la contrée que l'on doit battre d'obus et par un plan dit "de manoeuvre" qui est constitué par une carte de la même contrée, à la même échelle que le relief sus-indiqué, et sur lequel peut se mouvoir une pièce fictive.
    SOUS-REVENDICATIONS 1 Installation selon la revendication, carac térisée en ce que sur la pièce fictive est articulé un levier qui, à l'une de ses extré mités, porte un obus fictif et dont la lon gueur est telle que l'obus fictif peut tou cher, lorsque le levier bascule, tous les points du relief, le tout disposé de façon que quand la pièce fictive est réglée sur le champ de manoeuvre, conformément aux commandements, si l'on abaisse le levier, l'obus fictif vient frapper le terrain au point voulu dans le cas du tir percutant, point symétrique de celui occupé par la pièce fictive dans le champ de manoeuvre, ledit levier étant, au contraire, arrêté par un taquet dans sa descente dans le cas du tir fusant,
    ledit taquet réglant l'éclatement en hauteur. 2 Installation selon la sous -re@endicatio 11<B>1,</B> caractérisée en ce que la pièce fictive peut coulisser sur une règle faisant office de hausse et tourner sur un axe horizontal, la règle porteuse pouvant glisser par ses deux extrémités sur deux règles goniométri- ques parallèles formant les petits côtés du plan de manoeuvre, l'inclinaison que prend la règle porteuse relativement à ces deux règles parallèles permettant de placer l'ob jectif dans le plan de tir de la pièce fic tive.
    3 Installation selon la sous-revendication 2, caractérisée par des échelles et des moyens de réglage pour faire les corrections néces saires conformément aux tables de tir du canon supposé, dans le but, soit de faire frapper par l'obus fictif captif l'objet visé dans le tir percutant, soit de faire éclater cet obus â la distance et la hauteur vou lues pour le tir fusant. 4 Installation selon la sous-revendication 3, caractérisée en ce que des observatoires indépendants sont prévus permettant de suivre et de contrôler, d'un endroit voisin de la pièce fictive, tous les exercices de tir, ledit observatoire comprenant une lu nette montée sur trépied 'et pouvant être placée en face du relief.
CH99786D 1920-11-03 1921-10-28 Installation pour tirs réduits permettant à un instructeur d'expliquer les règles particulières du tir de l'artillerie. CH99786A (fr)

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Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
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DE1119722B (de) * 1958-02-25 1961-12-14 Andre Valentin Baranoff Miniatur-Artillerieschiessstand

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DE1119722B (de) * 1958-02-25 1961-12-14 Andre Valentin Baranoff Miniatur-Artillerieschiessstand

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