Installation pour tirs réduits permettant à un instructeur d'expliquer les règles particulières du tir de l'artillerie. La présente invention se rapporte à une installation pour tirs réduits permettant à un instructeur d'expliquer les règles particu lières du tir de l'artillerie. Cette installation est caractérisée par un plan dit ,d'observa tion" figurant en relief la contrée que l'on doit battre d'obus et par un plan dit " de manoeuvre" qui est constitué par une carte de la même contrée, à la même échelle que le relief sus-indiqué, et sur lequel peut se mouvoir une pièce fictive.
Le dessin ci-annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'instal lation selon la présente invention.
Les fig. 1 à 7 illustrent le principe du fonctionnement de cette forme d'exécution. Les fig. 8, 9 et 10 en montrent des dé tails de construction.
Le principe du fonctionnement de la forme d'exécution représentée repose sur les points suivants 1 Les tables de tir usuelles servent de base au tir fictif. 2 Le champ de tir est remplacé par la zone des objectifs et par la batterie fictive.
3 L'obus fictif est captif, c'est-à-dire qu'il est fixé au bout d'un levier mobile, per pendiculaire au plan de tir. Le levier, arti culé par un dispositif mécanique, fait déplacer l'obus dans l'espace.
4 Pour ne pas gêner l'observation et pour faciliter la manoeuvre, le dispositif com prend deux champs parallèles accolés l'un à l'autre et identiques comme dimensions.
On sait que par des manipulations méca niques des divers organes du- canon et de l'obus tels que pointage, débouchage, etc..., on peut faire varier la position du point d'impact ou d'éclatement d'un projectile. Par exemple, en faisant varier l'angle de tir, le point d'impact s'éloigne ou se rapproche du canon, en agissant sur le correcteur, le point d'éclatement monte ou descend sur la tra jectoire, et ainsi de suite.
Si donc, d'après les données d'une table de tir d'un canon quelconque, on disposait d'un appareil qui, suivant les commandements réglementaires, et suivant le hasard de la dispersion, en direction, en portée ou en hauteur, déplacerait un obus fictif dans l'es pace, comme le ferait le canon, cet appareil pourrait évidemment remplacer ce dernier pour les exercices d'instruction : c'est le cas du dispositif objet de l'invention.
Pour que le dispositif puisse rester dans des dimensions raisonnables, le champ de tir a été remplacé par la zone des objectifs et par la batterie fictive; le commandant de tir n'a pas à s'occuper de la batterie, ce qui l'intéresse, c'est de constater que dans la zone des objectifs, la batterie obéit correcte ment à ses commandements et cette zone suffit donc pour que le dispositif remplisse le but proposé.
La réduction admise est celle du i/iooo, ce qui permet. de placer l'ensemble du dis positif dans un local de grandeur moyenne.
Pour permettre à l'obus captif d'occuper facilement les différentes positions dans l'es pace, qui lui sont désignées par les comman dements et la dispersion, le levier porte-obus, articulé sur le dispositif mécanique, guide l'obus dans le plan de tir jusqu'à l'endroit indiqué. Le dispositif mécanique peut dépla cer le levier et, par conséquent, l'obus dans le plan de tir de quatorze manières (mouve ments) différentes.
Pour ne pas gêner l'observation, et pour faciliter la manoeuvre, le dispositif comprend deux champs parallèles. L'un, champ d'observa tion P'(fig.1) représente un plan en relief d'une zone des objectifs, le champ de manoeuvre P, représente un plan directeur de cette zone et à la même échelle. Tous les coups marqués dans le champ P sont reproduits au moyen d'un bras de levier 1f1 <I>NI'</I> dans le champ P'. Le point M' occupe dans le champ P' la même position qu'occupe le point M dans le champ P, fig. 1, 2 et 2'.
Dans la fig. 2' sont figurés en perspective le plan de tir et la trajectoire.
On indiquera maintenant comment, au moyen de deux champs parallèles, on peut placer en direction et en portée .un coup percutant ou fusant. Ou sait que pour pointer -une pièce en direction sur un objectif, il faut faire passer le plan de tir de. la pièce par cet objectif.
Figurons un plan rectangulaire horizontal B (fig. 3) et admettons qu'une pièce<I>B</I> soit placée en surveillance sur le point b, la pièce et le point étant tous deux situés sur l'axe <I>X X'</I> du plan. Si l'on veut tirer sur l'ob jectif JI, il faut déplacer la pièce de façon que son plan fasse un angle a par rapport à la ligne de surveillance<I>X X';</I> en un mot, il faut faire pivoter la pièce. Si, au lieu de faire pivoter tout le plan de tir<I>B b,</I> on en fait pivoter une partie seulement, par exem ple<I>a b,</I> le résultat, relativement au plan R, sera le même.
Pour obtenir, aveç la partie du plan de tir a b l'inclinaison a par rapport à la ligne de surveillance, il faudrait déplacer les deux extrémités de la trace du plan de surveil lance, soit a et b de quantités égales aux distances<I>a</I> K et b L; ces valeurs correspon dent à celles des tangentes de l'angle a pour les rayons<I>B a</I> et<I>B b,</I> elles sont données en mètres dans les tables de tirs (voir dans les tables de tir: déplacement du point d'impact en direction pour une variation d'une division du tambour des dérives).
Pour une autre pièce B' pointée sur le même objectif JI, l'angle prendra la valeur et les tangentes seront représentées par les distances<I>a IL'</I> et<I>b L'</I> pour les rayons B' a, B' b. On remarquera donc qu'en s'éloi gnant de la zone des objectifs, le plan de tir a b prend des inclinaisons différentes pour le même objectif. Les tangentes a K et b L changent suivant les distances<I>B a</I> et<I>B b</I> et les angles (dérive); pour une pièce à l'in fini, Iii sera parallèle à<I>a b</I> et<I>a</I> h: sera égal<I>à b</I> L.
En traçant sur les droites<I>C C'</I> et<I>D D'</I> du plan les valeurs des tangentes qui cor respondent aux angles (dérive) et aux dis tances<I>B a</I> et<I>B b,</I> il sera possible, en dé plaçant les extrémités a et b correctement de faire pivoter la partie<I>a 1)</I> autour de l'axe fictif B, laquelle prendra la même in clinaison que le plan de tir B L de la pièce B. Donc, en donnant l'inclinaison convenable à la partie<I>a b,</I> ou peut faire passer par l'objectif le plan de tir de la pièce, sans que celle-ci existe réellement.
Reste le pointage en portée, il faut don ner la "hausse ", c'est-à-dire l'angle qui cor respond à la distance batterie-but. Pour at teindre le résultat voulu, il faudra déplacer le, point d'impact du projectile dans le plan Ii <I>L.</I> Pour cela, admettons que la règle C C' (fig. 4) représente, dans la zone des objectifs la trace du plan de tir 11 <I>L</I> et qu'une pièce Q puisse coulisser tout le long de ladite règle. Admettons encore que la règle C C' soit graduée et que ses divisions correspondent à celles du tambour de hausse, par exemple de 25 mètres en 25 mètres ou en degrés et minutes.
En faisant coulisser sur la règle la pièce Q, on obtient alors dans le plan de tir K <I>L</I> un déplacement en portée du point T. Le déplacement de la règle, le long des droites<I>D D' et</I> E E', ainsi que le glissement de la pièce Q sur ladite règle, permet donc au point T d'attaquer tous les points du plan P.
Comme on l'a dit plus haut, tous les coups M, marqués dans le champ de ma- noeuvre P (fig. 5) sont projetés dans le champ d'observation P' au moyen d'un levier lVIM'. Aux petites distances cependant, les positions ne sont pas identiques, car pendant le dé placement de la pièce Q, le levier reste tou jours dans la position perpendiculaire à la règle C C'. Se reportant à la fig. 5, on re marquera que L'extrémité du levier se trouve en 161", taudis que la position symétrique se trouve en M'.
Pour obtenir la symétrie vou lue, le levier doit tourner autour du point 14l d'un angle<I>a;</I> cet angle est égal à l'an gle r?, dérive- de la pièce. Pour que ce mou vement soit possible, la pièce Q doit être pourvue d'un axe autour duquel puisse tour ner la plateforme portant le levier M M'.
Tout ce qui vient d'être dit permet de se rendre aisément compte du principe qui régit la forme d'exécution quand on veut l'utiliser pour les tirs percutants; reste le tir fusant qui exige le réglage de la hauteur d'éclate ment. L'artifice employé consiste à limiter le déplacement du levier en hauteur, à l'aide d'un dispositif d'arrêt. La hauteur d'éclate ment étant fonction du correcteur, du site et de la dispersion en hauteur de la pièce, trois sec teurs gradués sont prévus pouvant tourner indé pendamment les uns des autres autour d'un axe horizontal et entraîner le taquet d'arrêt.
En plaçant correctement ces secteurs, le levier et l'obus fictifqu'il porte, sont arrêtés à la hauteur voulue; mais le point d'éclatement ne se déplace pas toujours sur une verticale; dans le cas de correction du correcteur, le point d'éclatement se déplace sur la trajec toire, c'est-à-dire, comme on l'a déjà fait remarquer, se rapproche ou s'éloigne de la pièce. Le mouvement de déplacement de l'éclatement sur la trajectoire est obtenu à l'aide de la disposition indiquée par le schéma fig. G. Le levier<I>M M',</I> solidaire du socle F, tourne autour de l'axe vertical R; dans ce mouvement de rotation horizontal, le levier entraîne l'obus qui glisse dans le plan de tir.
Les graduations t sont calculées pour des déplacements sur la trajectoire et dans le plan de tir .g L. Dans le cas de correction de sites, un secteur horizontal, dit "secteur de site ", est également prévu, il - entraîne aussi le levier et le point d'éclatement dans un déplacement dans le plan de tir. Cette dernière opération a pour but de ramener l'éclatement à la hauteur où il se produisait avant la correction de site. La correction<B>de</B> site entraîne, comme on le sait, le déplace ment du point d'impact et, par conséquent, le changement de la trajectoire.
Les deux précédentes opérations de poin tage en hauteur - pivotement sur les deux axes, vertical et horizontal - ont pour effet d'entraîner le point d'éclatement hors du plan de tir. Cet inconvénient a été corrigé par un dispositif d'allongement, dont le schéma est donné fig. 7. La longueur du levier M M' ne reste pas invariable, et l'on peut la mo difier, selon le cas. Quand le taquet d'arrêt occupe une position qui correspond à la hau teur d'éclatement l@II M", <I>on</I> sait que le point d'éclatement est hors du plan de tir de tant de millimètres. Un simple calcul tri gonométrique donne la longueur de l'allonge ment.
On ramène le point d'éclatement dans le plan de tir en allongeant le levier; on opère de même dans le cas du déplacement du point d'éclatement sur la trajectoire.
Les figures suivantes 8, 9 et 10 permet tent de se rendre aisément compte de quelle manière les conditions indiquées plus haut ont été satisfaites dans la forme d'exécution complète.
Dans ces figures La fig. 8 indique l'ensemble de cette forme vue en plan; La fig. 9 est une élévation de l'ensemble des mécanismes actifs; La fig. 10 est un plan correspondant à l'élévation donnée fig. 9.
La fig. 8 indique les deux champs paral lèles d'observation et de manoeuvre. Le champ d'observation P 0 se compose d'un plan en relief à l'échelle de 1/rooo et représente exac tement le terrain de la région choisie.
Ce plan en relief est fait en deux parties, afin d'être plus facilement transportable; quant au champ de manoeuvre <I>P</I> M, c'est là que sont exécutés et inscrits tous les com mandements faits à la pièce fictive indiquée en P F, le levier dont on a parlé, et qui porte l'obus fictif 0 étant indiqué en L. Les deux règles goniométriques graduées, dont il est parlé dans la description du schéma fig. 4, sont indiquée en R et R' et la règle trans versale en R", c'est sur cette règle que peut glisser l'ensemble de la pièce fictive P .F.
Cette pièce fictive n'est que sommaire ment indiquée sur la fig. 8, on la décrira plus loin en détail.
Le plan directeur, indiqué sur le champ de manaeuvre, enregistre en direction et en portée tous les coups tirés par la pièce fic tive; il est à la même échelle que le plan en relief et représente tous les objectifs de ce dernier; les équidistances des courbes de niveau étant égales à un mètre. Les deux règles R et .R' comportent en leur milieu une rainure dans laquelle on introduit les réglettes goniométriques; ces réglettes sont interchangeables suivant le calibre du canon et la distance du tir (pour chaque mille mètres). Elles sont graduées des deux côtés en divisions des appareils de pointage du canon avec lequel on est supposé faire le tir.
Sur la surface plate des règles goniomé- triques sont marqués des traits indiquant les différents gisements du plan de surveillance de la pièce fictive.
La hausse qui, comme son nom l'indique, sert à donner à la pièce fictive, la distance, est indiquée en R" sur le champ de ma noeuvre, c'est, en fait, la règle indiquée sur les schémas; à ses extrémités, elle porte des coulisseaux qui lui permettent de glisser sur les règles goniométriques R et R'. Cette pièce comporte les échelles et graduations nécessaires pour réaliser les différentes ma noeuvre commandées; une réglette de hausse cri degrés et minutes est interchangeable suivant le calibre et la distance du canon.
Les fig. 9 et 10 donnent, l'une en élé vation, et l'autre en plan, les vues de l'appareil tel qu'il est réalisé et qui com prend, comme parties principales, un châssis, l'affût de la pièce fictive, le levier porteur de l'obus- fictif et deux dispositifs enregis treurs des coups tirés. Le châssis est constitué par une glissière 7, en aluminium, qui peut se déplacer sur la hausse 8. Dans une rainure perpendiculaire au déplacement du châssis sur la hausse, se loge la réglette de dispersion en direction, le châssis porte aussi titi index pour la lec ture des écarts en portée.
Dans le châssis, le chariot porte-affût 9 sur la hausse, perpendiculairement au plan de cette dernière, coulisse au moyen d'une vis d'entraînement 10, il porte l'axe de pi votement de l'affût et une plaquette de cor rection cri portée. Le mouvement transversal du chariot marque la dispersion en direction. Une plateforme 11, portée par le chariot 9, pivote autour de l'axe central, son index 12 sert à marquer les différents angles qu'il faut donner à la plateforme, par rapport à l'axe de la hausse, pour corriger l'erreur en portée aux petites distances.
Un secteur mobile de site est aussi porté sur la plateforme, ainsi que les organes particuliers de ce secteur.
L'affût de cette pièce fictive comporte un socle et deux flasques, le socle peut pi voter autour de l'axe de pivotement du châssis. Le flasque de gauche porte le dispo sitif d'enregistrement des coups fusants 1, et le flasque de droite porte le verrou d'arrêt du levier porte-obus 5, ainsi que la coulisse de la réglette de dispersion en hauteur. Autour de l'axe horizontal, qui traverse les deux flasques, tournent Le taquet d'arrêt du levier porte-obus, le secteur vertical de site, le secteur vertical du correcteur et enfin le secteur vertical de dispersion en hauteur. Au moyen de ces secteurs verticaux, que l'on voit en partie en 13, on obtient une hauteur d'éclatement qui est la résultante des commandements " correcteur ", " site ", et de la dispersion en hauteur.
Toutes les graduations sont calculées pour obtenir un déplacement vertical de l'obus fictif porté par le levier porte-obus, dans le plan de tir de la pièce fictive, égal aux va leurs indiquées dans les tables de tir.
Le levier porte-obus projette, sur le plan en relief, l'obus captif fictif; son mouvement de descente est arrêté par le terrain même, dans le cas du tir percutant et par le taquet d'arrêt de l'affût, dans le cas du tir fusant. Il est constitué par un fourreau 5, un cou- lisseau 4', une longue tige entretoisée 5', au bout de laquelle se trouve le dispositif 4, re présentant l'obus fictif. Des moyens sont pré vus, comme indiqué, pour régler exactement sa longueur.
Le levier porte-obus, en tournant sur- l'axe horizontal de l'affût, décrit un cercle et, par conséquent, éloigne l'obus fictif du plan de tir. Pour remédier à cet inconvénient, on ramène l'obus dans le plan de tir, en allon geant le levier, comme il a; été dit plus haut. L'appareil, qui vient d'être sommairement décrit, enregistre automatiquement tous les coups tirés, soit en direction et en portée, ou en hauteur et en portée.
L'enregistrement en direction et en portée se fait sur le plan directeur du champ de manaeuvre, au moyen d'un crayon indiqué en 3, fig. 9, actionné par le levier porte-obus.
Pendant l'exécution des commandements, le crayon marqueur est relevé, au moment du déclenchement du tir, le levier porte-obus libère le mécanisme qui retient le crayon marqueur; quand le levier est relevé, un res sort de rappel relève le crayon.
L'enregistrement en hauteur et portée (tir fusant) est effectué sur une feuille de papier enroulée sur un tambour 1. Le d6ve- loppement de la surface du tambour est celle de la profondeur du champ de manoeuvre réduite au quart.
Dans une colonnette 14, parallèle à l'axe du cylindre ou tambour 1, et de même hau teur que ce dernier, coulisse et tourne une pièce porteuse d'un bras 2, auquel est fixé le crayon 2', qui peut s'appuyer sur le pa pier du tambour. La pièce coulissante est solidaire d'un mécanisme commandé par le levier porte-obus qui règle la position du crayon marqueur, position qui est celle des hauteurs d'éclatement observées.
Pour que l'enregistrement soit complet, le tambour 1 .tourne autour de son axe et pré sente ainsi les différentes parties de sa sur face devant la pointe du crayon marqueur.
La distance d'éclatement est fonction de la distance (hausse), de la dispersion en portée et du correcteur; à cet effet, la partie supérieure du tambour 1 comporte les échelles mobiles circulaires nécessaires (hausse et portée) qui; par leurs déplacements, font tour ner le tambour enregistreur de la quantité convenable. Pour la distance d'éclatement, due au correcteur, l'affût fait tourner auto matiquement le tambour au moyen d'un pignon engrenant un secteur denté. En raison de la réduction admise, le crayon marquera les distances d'éclatement à l'échelle d'un quart.
L'installation décrite plus haut se com plète par des observations, dont le but con siste uniquement à réaliser dans le local où elle se trouve un lieu d'observation se rap prochant de la réalité.
De préférence, l'observatoire se compose d'une lunette; qui porte un micromètre et un écrou oculaire avec un oéilleton. Un index permet de lire les angles de site, et la lu nette peut se déplacer dans le plan horizon tal, afin de mesurer les angles de direction; l'appareil est complété par les dispositifs utiles aux observations, et il se place perpen diculairement aux plans parallèles et de ma nière à pouvoir observer complètement le plan en relief.
L'appareil se complète encore par une série d'accessoires, destinés à créer sur le plan en relief une série d'effet se rapprochant de ceux du temps de guerre. On citera parmi ces effets, celui du tir fusant, l'obus captif est représenté par une petite lampe électrique qui s'allume quand le levier porte-obus ren contre le taquet d'arrêt qui règle la hau teur, etc.
Les données suivantes complèteront la description : la vitesse de tir peut atteindre de cinq à six coups à la minute, l'équipe se composant pour la manoeuvre de trois canon niers et d'un chef de pièce. Le montage et le démontage de l'ensemble de l'appareil peuvent se faire facilement en vingt minutes.
Les problèmes relatifs au tir percutant et au tir fusant peuvent être traités avec la même facilité, et la possibilité de pouvoir en registrer tous les coups tirés donne à l'appa reil une qualité importante, celle de permet tre, après les exerces de tir, de pouvoir dis cuter les résultats obtenus par le tir de ré glage de la pièce fictive.
Son petit encombrement, dû au fait que la zone de tir est seule représentée sur le plan en relief, est une qualité précieuse, car il permet un montage rapide sur une simple table et dans un local de grandeur moyenne.