Moteur<B>à</B> combustion interne. La présente invention concerne un mo teur<B>à</B> combustion interne<B>à</B> injection de combustible liquide, du type dans lequel le piston porte un prolongement qui peut s'en gager dans une ouverture faisant communi quer le cylindre avec une chambre de com bustion.
Suivant la présente invention, le prolon- ,gement <B>du</B> piston est traversé par au moins un conduit de dérivation qui débouche, d'une part, latéralement et, d'autre part, dans la face extrême dudit prolongement et par le quel une petite partie de l'air comprimé par le piston peut passer, lorsque ledit prolonge ment est engagé dans l'ouverture précitée.
Le dessin annexé représente,<B>à</B> titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention, établie pour fonctionner<B>à</B> deux temps, ainsi qu'une variante de détail.
La fi-.<B>1</B> est une coupe de la partie supé- Z5 rieure du cylindre et du piston de ladite forme d'exécution; La fig. <B>52)</B> montre la variante de détail précitée. Le piston<B>1</B> du moteur représenté<B>à</B> la fig. <B>1</B> est indiqué en traits pleins dans la position qu'il occupe<B>à</B> la partie supérieure (lu cylindre 2, un peu avant d'arriver au point mort,<B>à</B> la fin de la course de compres sion, et en traits mixtes,<B>à</B> ce point mort même.
Au bas de la course du piston<B>1, le</B> cylindre 2, par des orifices non représentés, d'admission d'air de balayage, que commande le piston, a reçu sa charge d'air, qui s'est trouvée comprimée par le retour du piston. Quand le piston arrive dans la position re présentée en traits pleins, c'est-à-dire quand le bord terminal<B>3</B> du prolongement ou ob- turateur-déflecteur 4 prévu sur le piston, vient au niveau de l'arête<B>5</B> de la, pièce winu- laire étranglée<B>6,
</B> l'air comprimé emprisonné dans la chambre<B>7</B> temporairement formée entre le piston et le fond du cylindre passe violemment dans la chambre de combustion <B>8</B> par l'espace annulaire<B>9</B> compris entre les parties 4 et<B>6</B> et tourbillonne suivant les<B>flè-</B> ches<B>10.</B> Pendant que ce transvasement s'o père, Vinjecteur-pulvérisateur de combustible <B>11.</B> projetIe, suivant les flèches 12, le combus- tible liquide en quantités égales autour de son axe.
Ce combustible est saisi par le jet d'air<B>13</B> en forme de colonne annulaire qui vient<B>de</B> jaillir de l'espace annulaire<B>9</B> et en traîné dans la circulation d'air indiquée par les flèches<B>10.</B> Les parties les plus volatiles se vaporisent immédiatement et se mélangent <B>à</B> l'air.
Les parties encore liquides sont pro jetées par la force centrifuge contre les pa rois de la chambre<B>8</B> qui sont très chaudes (roug,es), étant dépourvues de circulation d'eau; elles s'y vaporisent<B>à</B> leur tour et les gaz engendrés rentrent dans la circulation de gaz indiquée par les flèches<B>10.</B> Alors, sous l'effet combiné de la chaleur de la compres sion et de celle des parois, l'allumage a lieu et une combustion pratiquement isoplérique s'accomplit. Le cycle s'achève suivant le mode connu.
L'expérience a révélé dans ce fonctionne ment l'inconvénient suivant- En pratique, il est vraisemblable que le mouvenient de transvasement de Fair <B>de</B> la partie<B>7</B> du cylindre dans la capacité 20 de la chambre de combustion ne se fait pas d'une façon continue, mais, peut être, avec<B>de lé-</B> gères pulsations (ou mouvements de retour) dues<B>à</B> une combustion partielle antieipée du combustible dès le début de l'injection.
D'au tre part, la partie hachurée sur la, fig. <B>I.,</B> comprise<B>à</B> l'intérieur de la colonne (Fair <B>13</B> constitue une zone de calme relatif.<B>Il</B> paraît donc possible que du combustible<B>déjà,</B> in jecté et non brûlé soit ramené accidentelle ment dans cette zone en quantité trop forte pour<B>y</B> trouver son comburant et d'ailleurs non en état<B>d'y</B> bien brûler (particules en- eore liquides).
Pour remédier<B>à</B> cet iucon- vénient, le prolongement-obturateur 4 du piston<B>1</B> est établi comme l'indique la fig. <B>1.</B> et comporte plusieurs conduits convergents <B>là,</B> qui le traversent et débouchent, dune part, latéralement au prolongement 4 et, d'a,-uttËe part, dans sa face extrême, consti tuant ainsi une légère dérivation du flux d'air principal s'écoulant par l'espace annu laire<B>9.</B> Cette légère dérivation joue un rôle de balayage en ramenant dans la circulation d'air principale le combustible dévoyé,
le jet d'air fourni par les conduits<B>15</B> n'étant toute fois pas trop violent pour pouvoir agir sur la nappe de combustible injecté par l'injecteur- pulvérisateur <B>Il.</B> Il va sans dire que ces con duits de dérivation peuvent affecter des for mes variées.
On peut, par exemple, leur don ner la forme représentée<B>à</B> la fig. 2 ou une autre forme, capable d'atténuer la vitesse de l'air<B>à</B> la sortie des conduits. Un violent jet d'air sur l'injecteur-pulvérisateur aurait en effet pour résultat de projeter le combustible sur la paroi en<B>16,</B> partie ±roïde (circulation d'eau<B>17),</B> ce qui serait contraire a-ut but qu'on se propose.
On voit que, dans les deux exemples indiqués, la vitesse de l'air de déri vation est amortie, dans le cas de la fig. <B>1</B> par la convergence des conduits<B>15</B> vers le centre de la face extrême du prolongement 4, et dans le cas de la fig. <B>52)</B> par la combinaison des conduits 15a-làb avec une petite cham bre de détente<B>18</B> déchargeant l'air par les parties de sortie<B>15b</B> des conduits faisant suite<B>à</B> cette chambre et qui ont. une section plus grande que les parties d'entrée l5a des conduits.