Procédé de préparation d'éthers-sels à partir des oléfine. La présente invention a pour objet la préparation d'éthers-sels correspondant aux acides inférieurs de la série des acides gras à partir d'oléfines.
Bien que le procédé soit applicable à des oléfines pratiquement pures, il peut être; em ployé aussi pour des mélanges liquides d'hy drocarbures saturés et d'hydrocarbures non saturés dans lesquels les oléfines forment la majeure partie. On peut par exemple partir des produits obtenus dans le crachin\; des huiles de pétrole dans des conditions telles qu'il se soit produit des hydrocarbures appar tenant principalement art type oléfine; il peut aussi servir au traitement des gaz provenant dudit cracking.
On sait qu'en faisant chauffer à la pres sion atmosphérique, et en l'absence d'un ca talyseur approprié, des oléfines du genre indiqué avec uni excès d'rrrr acide organique tel que l'acide acétique glacial, il se forme des éthers, cependant le rendement est très mauvais.
Il a été trouvé qu'il en est autrement si on fait chauffer les oléfines avec un acide organique du genre mentionné ci-dessus, mais en présence d'un catalyseur acide. De l'acide sulfurique concentré, dont la concentration correspond à un poids spécifique de 1,8 en viron, employé dans la proportion de 10 /o de l'acide organique, est très efficace pour provoquer la combinaison voulue, niais on petit utiliser aussi d'autres acides ayant une action analogue.
La présence d'eau semblable défavorable à la réaction, et l'acide organique doit être employé pratiquement anhydre. Par exemple quand on veut obtenir des éthers acétiques on utilise avantageusement l'acide acétique glacial.
Au lieu d'uu acide organique on petit employer uni sel d'acide organique avec une quantité d'uni acide tel que l'acide sulfurique, suffisant à libérer l'acide organique. Par ex emple pour préparer des éthers acétiques on pourra prendre de l'acétate de chaux et urne quantité d'acide sulfurique augmentée dans la proportion voulue. On emploiera en géné ral l'acide organique en excès sur la quantité nécessaire à la combinaison avec les oléfines.
II est avantageux d'employer de l'acide sul furique de poids spécifique 1,8 environ, et, de préférence en quantité suffisante pour ab sorber toute l'eau qui pourrait être présente sans que toutefois la dilution doive abaisser la- concentration de l'acide sulfurique à une valeur correspondant <B>il,</B> tin poids spécifique moindre que 1,7. En tout cas la concentra tion de l'acide sulfurique ne doit pas s'abais ser au-dessous du poids spécifique 1,57.
Les substances servant à la réaction sont soumises ensemble au chauffage, de toute manière appropriée, par exemple dans une chaudière munie d'un agitateur et d'un con- denseur à reflux, à la pression atmosphérique on à une pression plus élevée. Au bout de quelques heures la production d'éthers sera devenue très abondante ou pratiquement com- p1ète.
La réaction terminée, les acides acétique et sulfurique en excès peuvent être éliminés par lavage, et les eaux de lavage peuvent être enlevées au moyen d'rrn siphon ou par tout autre procédé. Les acides sont ensuite récupérés d'une manière quelconque. Les sels tels que le sulfate de chaux, qui peuvent <I>être</I> présent, seront séparés par centrifuga- filtration ou toute autre opération appro- pi ié e.
Le résidu consistant, lors du traite ment du mélange obtenu par cracking, par tiellement en éthers, et partiellement en hy- clr---,carbures saturés présents à. l'origine, en traces d'oléfines, et en quantités faibles d'cléfines polymérisées et de produits sulfo- lP@goudronneux, petit être soumis à une < li#tillation fractionnée.
Lorsqu'on a employé dt # substances hydrocarbonées dri genre indi,lué, possédant un point d'ébullition de loi-Y' environ.
les acétates correspondant aux üléiitles que contenaient ces substances pré- senterrt des peints d'ébullition compris approxi- iiiutivernent entre 100 et û000, généralement au-4ssus de<B>1151,</B> de sorte que les corps qui liassent :
r la distillation vers 1000 con- si@u@.rit en ht. drocarbrrres, tandis qu'à la tern- pérature de<B>11-5\</B> et au-dessus ce sont les éthers qui se séparent. A des températures notablement plus hautes les corps polyméri sés distillent à leur tour. Si l'on veut obtenir les acétates sous unie forme sensiblement pure, on peut employer au lieu de la distillation fractionnée, la sépa ration par l'acide sulfurique de poids spéci fique 1,7 environ.
Les éthers sont solubles dans l'acide sulfurique de cette concentration, tandis que les hydrocarbures contenant les oléfines qui peuvent être présentes dans ce cas, y sont insolubles et peuvent eli âtre séparés. 8i l'on dilue la solution sulfurique acide des éthers d'une inaniére suffisante pour faire baisser la concentration de l'acide au-dessous de ce poids spécifique, les éther se séparent de la solution et constituent une couche .
superficielle qui petit être séparée facilement. Ues éthers peuvent être ensuite purifiés, si on le désire, par distillation.
Il n'est pas toujours nécessaire d'opérer la séparation des éthers parce que. dans des cas nombreux, on peut faire usage (le -Nol- vants contenant des substances éthérées et une quantité notable de corps saturés tels que la gazoline. Un solvant de ce genre ën particulier peut servir à dissoudre la pyroxy- line.
Conformément au procédé ci-de#;.us on petit préparer des solvant: de ce genre tout prêts à, être employés. en ir'effectuarrt qu'une séparation partielle des éthers obtenus ou en traitant. dès l'abord, une substance hydro- carbonée ayant la terreur voulue en oléfiile.
Le procédé a été anis à exécution par exemple de la façon suivante: Vingt parties en poids de gazoline pré parées par cracking et présentant un point d'ébullition de 100" environ furent mélangées avec; 100 parties environ d'acide acétique glacial et 10 parties environ d'acide sulfuri que de poids spécifique 1,8. Le nielange était homogène et clair.
Au cliariitage il prit une couleur sombre et verdâtre. La masse toute entière fut chauffée à la pression atmos- phérique dans un vase muni d'un condenseur à reflux, pendant trois heures, et fut ensuite lavée avec de l'eau pour enlever l'acide sul- fui-ique et l'acide < rt@éti@iiie glacial en excès.
L'huile restante, qui c'@taït d'une, couleur rouge sombre. frit ti.aitée par une? solution de car- borate de soude de manière à neutraliser tout acide qui aurait pu être retenu. Cette Huile présentait une odeur d'éthers sels acé tiques et son indice de saponitication était < le 174, ce qui représente tu) contenu de 45',i',, d'acétate calculé en acétate d'héxj le.
Cette huile dissolvait très rapidement la pyroxy lise et bouillait pour sa partie princi pale, entre 1'25 et 160 si bien qu'il fut fa cile de la séparer par distillation de la subs tance dont on était parti.
Certains produits provenant du pétrole après cracking ne sont pas immédiatement appropriés < t l'emploi du présent procédé. En effet le phénomène de cracking est accom pagné de la formation de quantités impor tantes de di-oléfines et d'autres hydrocarbures non saturés complexes. Par suite il se pro duit tris facilement des goudrons et des pro duits polymérisés.
Des substances de ce genre peuvent, dans certains cas, être ren dues propres au traitement par un débourbage préliminaire au moyen d'une petite quantité d'acide sulfurique fort. Une quantité de '!- it l '/o de cet acide permet de polymériser et d'évacuer les composés à saturation plus faible que les oléfines.