CH710144A2 - Dispositif d'aide à l'enfilage et au retrait des bas de contention. - Google Patents

Abstract

L’invention concerne un dispositif d’aide à l’enfilage et au retrait d’un bas (9) sur une jambe comportant un cadre (1) sur lequel est disposé une pluralité de plots (2) dans un plan transversal. Lesdits plots (2) sont destinés à être recouvert par le bord supérieur du bas (9) et leur position, leur dimension, leur orientation, leur forme, leur nombre ainsi que le matériau qui les constitue, sont adaptés de manière à obtenir un effet autobloquant du bas (9) sur le dispositif en réponse aux efforts de traction exercés sur le bas (9) lors de la phase d’enfilage.

Description

Domaine technique

[0001] La présente invention se rapporte au domaine des appareils domestiques. Elle concerne, plus particulièrement, un dispositif d’aide à l’enfilage et au retrait des bas et plus particulièrement des bas de contention.

Etat de la technique

[0002] Il existe de nombreux dispositifs d’aide à l’enfilage des bas de contention consistant à positionner au préalable le bas au moins partiellement sur un support avant de le faire glisser sur la jambe comme on peut en trouver des exemples dans les documents US 4 497 424 ou US 8 083 110. Par construction, le support présente un diamètre supérieur à la partie la plus large de la jambe, ce qui demande de posséder une grande force dans les bras et les doigts afin de tendre l’ensemble du bas au diamètre de l’appareil. Il en résulte que l’opération peut être pénible voire impossible pour un grand nombre de personnes souffrant précisément de problèmes articulaires ou musculaires. Des traitements de surface anti-frottements sont appliqués pour faciliter le glissement du bas sur ces appareils. Par ailleurs ces dispositifs n’offrent aucune aide pour enlever un bas.

[0003] On connaît encore le document US 3 715 065 qui décrit un dispositif qui comporte quatre doigts simulant les deux mains de l’utilisateur et sur lesquels le bord supérieur d’un bas ou d’une chaussette est simplement drapé avant d’être tiré sur la jambe. Cependant ce dernier dispositif n’est pas utilisable avec des bas de contention car la force d’accroché du bas est insuffisante pour qu’il reste en place au regard de la force de traction importante qu’il faut exercer pour enfiler le bas de contention sur la jambe.

[0004] La présente invention a pour but de proposer un dispositif et une méthode pour enfiler et pour retirer des bas de contention, qui soient aisément mis en œuvre, y compris par des personnes diminuées physiquement.

Divulguation de l’invention

[0005] De façon plus précise et selon un premier aspect, l’invention concerne un dispositif d’aide à l’enfilage et au retrait d’un bas sur une jambe comportant un cadre sur lequel est disposé une pluralité de plots dans un plan transversal. Lesdits plots sont destinés à être recouverts par le bord supérieur du bas et leur position, leur dimension, leur orientation, leur forme, leur nombre ainsi que le matériau qui les constitue, sont adaptés de manière à obtenir un effet autobloquant du bas sur le dispositif en réponse aux efforts de traction exercés sur le bas lors de la phase d’enfilage.

[0006] Selon un second aspect, l’invention concerne également une méthode pour enfiler et retirer un bas de contention.

Brève description des dessins

[0007] D’autres détails de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite en référence au dessin annexé dans lequel: <tb>La fig. 1<SEP>représente une vue d’ensemble en perspective d’un dispositif selon l’invention, <tb>la fig. 2<SEP>représente une vue de dessus du dispositif sur lequel est monté un bas, <tb>la fig. 3<SEP>représente une vue de détail d’un plot sur lequel est positionné un bas, <tb>la fig. 4<SEP>représente une vue de dessous du dispositif, le bas étant positionné et prêt à être enfilé, <tb>la fig. 5<SEP>représente le dispositif pendant l’enfilage d’un bas, <tb>la fig. 6<SEP>représente une vue d’ensemble du dispositif pendant le retrait d’un bas.

Mode de réalisation de l’invention

[0008] Le dispositif selon l’invention comporte un cadre 1 et une pluralité de plots 2 solidaires du cadre 1 et disposés dans un plan transversal, perpendiculaire à un axe longitudinal d’enfilage et de retrait passant par le barycentre des plots 2 et sensiblement confondu avec l’axe de la jambe de l’utilisateur au cours de ces opérations.

[0009] Les plots 2 sont destinés à être recouverts par le bord supérieur du bas 9. La dimension, l’orientation, la forme, le nombre des plots 2 ainsi que le matériau qui les constitue, sont adaptés de manière à obtenir un effet autobloquant du bas 9 sur le dispositif en réponse à l’effort de traction exercé sur le bas lors de la phase d’enfilage.

[0010] Ainsi, selon une première utilisation, le dispositif selon l’invention permet une nouvelle façon d’enfiler un bas de contention. Alors que dans les dispositifs de l’art antérieur, le bas est positionné sur un support avant d’être mis en place en glissant du support vers la jambe, dans le cas de la présente invention, seul le bord supérieur du bas 9 est positionné sur les plots 2 de façon à les recouvrir complètement. La mise en place du bord du bas 9 sur le dernier plot 2 demande un léger effort qui reste faible en comparaison de celui qu’il faut déployer pour mettre en place le bas sur les dispositifs de l’art antérieur. L’utilisateur saisit ensuite le dispositif muni du bas à enfiler par des organes de préhension pouvant se situer sur le cadre 1 sur ou sur des tiges rigides 6 fixées solidairement au cadre 1. Il présente alors l’ouverture du bas, formée par l’interaction du bas sur les plots 2, devant son pied et il exerce une traction suffisante pour enfiler le bas sur le pied puis le long de la jambe comme cela est illustré sur la fig. 5 et sans qu’il y ait de risque de voir le bas glisser des plots et se désolidariser du dispositif pour les raisons expliquées ci-après. Enfin, l’utilisateur dégage le bord supérieur du bas des plots 2 pour terminer l’opération. Même les personnes diminuées physiquement restent capables de développer une force importante en poussant sur une jambe et en tirant en opposition sur leur deux bras quand elles disposent de prises adaptées pour leurs deux mains alors qu’elles n’ont pas forcément la force nécessaire dans les bras et les doigts pour tendre un bas de contention sur les dispositifs de l’art antérieur. En supprimant l’étape préalable de mise en place du bas, nécessaire avec les appareils de l’art antérieur, le procédé de la présente invention permet à des personnes diminuées physiquement de mettre, seules, leurs bas et de retrouver une plus grande autonomie.

[0011] Selon une deuxième utilisation, le même dispositif permet de retirer facilement des bas de contention. Le bas étant en place sur la jambe, l’utilisateur positionne le dispositif autour de la jambe en le maintenant d’une main et, de l’autre main, il saisit le bord supérieur du bas 9 et en recouvre successivement les plots 2. Il lui suffit ensuite de pousser sur les organes de préhension en direction du pied pour enlever le bas en le retournant jusqu’à l’extrémité du pied comme cela est illustré sur la fig. 6 . Comme pour la phase d’enfilage, le bas ne glisse pas et reste en place sur le dispositif durant tout le processus.

[0012] Dans les deux cas, la mise en place du bas sur les plots est particulièrement aisée et peut s’effectuer d’une seule main.

[0013] La tenue du bas 9 sur les plots 2 durant la phase d’enfilage est due au caractère autobloquant du dispositif qui fait que les forces d’adhérence du bas 9 sur les plots 2 augmentent avec la force de traction exercée sur le bas, si bien que l’augmentation continue de cette force aboutirait à la rupture du bas sans que celui-ci n’ait glissé des plots 2. Le caractère autobloquant est obtenu par des combinaisons de caractéristiques particulières dont la géométrie du dispositif ainsi que le coefficient d’adhérence entre le bas et les plots. En particulier, la tenue du bas sur les plots dépend de la position, de la forme, de la dimension, de l’orientation et du nombre des plots ainsi que du matériau qui les constitue.

[0014] Lors de la phase de retrait, la tenue du bas sur les plots résulte d’un effet anti-glissement qui fait que la tension à partir de laquelle le bas commencerait à glisser sur les plots est supérieure à la tension maximum nécessaire pour retirer le bas de la jambe.

[0015] Une première caractéristique intervenant dans la résolution du problème technique est l’angle d’enroulement du bas autour du plot aussi bien dans le plan transversal défini par les plots que dans un plan vertical passant par le plot et par l’axe longitudinal.

[0016] Dans le plan transversal, l’angle d’enroulement du bas autour d’un plot dépend du nombre de plots. La force d’adhérence s’opposant au glissement est proportionnelle à la force d’appui du bas sur le plot. On a représenté cette force d’appui dans le plan transversal de la fig. 2 . Cette force résulte de la somme des contraintes de tension dans le bas autour du plot qui sont orientées selon la maille du bas. Cette résultante est d’autant plus élevée que les angles formés entre la direction normale au point de contact et les mailles du bas sont faibles. Cet angle fait au plus 30° dans le cas du mode de réalisation présenté où le bas est tendu entre 3 plots. Il atteindrait 45° si le dispositif comportait 4 plots, 60° s’il en comportait 6. Autrement dit, la force d’appui du bas sur les plots dans le plan transversal, et donc la force de frottement qui lui est proportionnelle, est d’autant plus grande que le nombre de plots est faible. Des configurations à partir de deux plots sont envisageables mais celle à trois plots qui ménage une ouverture pour le passage du pied est optimum.

[0017] L’angle d’enroulement du bas 9 autour du plot 2 dans le plan vertical de la fig. 3 , passant par l’axe longitudinal, va également influencer la tenue du bas 9 sur les plots 2. La tension théorique à partir de laquelle le bas 9 glisserait sur le plot, croît exponentiellement avec l’angle d’enroulement. Pour augmenter cet angle, les plots 2 présentent une partie distale 3 et une partie proximale 4, en référence à l’axe longitudinal. La partie distale 3 peut être formée d’une partie élargie surplombante et la partie proximale 4 peut être formée d’une partie rétrécie. Grâce à cette construction, le bord du bas 9 peut former un revers sous les plots 2 ce qui permet d’augmenter la surface de contact du bas 9 sur le plot 2 et l’angle d’enroulement du bas 9 autour du plot 2. L’élasticité du bas 9 contribue à maintenir le revers du bas 9 au contact du plot 2 jusque sur la partie proximale rétrécie 4 et s’oppose à ce que le bas 9 ne glisse sur le plot 2 en exerçant une force de traction Ft dans un sens opposé aux forces Fe et Fr exercés sur le bas respectivement lors de l’enfilage ou du retrait. La tension théorique de glissement augmente avec T’intensité de la force de traction Ft, qui dépend de l’élasticité du bas 9, de l’écartement des plots 2 et de la distance entre les parties distale 3 et proximale 4.

[0018] L’orientation des plots 2 par rapport à la direction d’enfilage et de retrait influence l’angle d’enroulement du bas 9 autour des plots 2. En l’occurrence, la force de traction Fe qui s’applique sur le bas 9 lors de la phase d’enfilage sur la jambe est nettement plus élevée que la force de traction Fr qu’il faut appliquer pour retirer le bas 9 de la jambe en le retournant. C’est pourquoi les plots 2 sont orientés de préférence vers le haut en référence aux fig. 3 , 5 ou 6, afin que l’angle d’enroulement du bas sur le plot 2 dans le plan vertical soit maximal durant la phase la plus critique d’enfilage.

[0019] Le matériau utilisé pour les plots 2 contribue également à la tenue du bas sur le dispositif. Alors que les dispositifs de l’art antérieur sont recouverts de revêtement antifriction pour que le bas 2 glisse sans accrocs depuis le dispositif jusque sur la jambe, dans le cas de la présente invention, le matériau souple utilisé pour les plots 2 interagit avec le bas 9 pour empêcher le glissement. Chaque maille sous tension pénètre dans la surface du plot 2 et ce d’autant plus profondément que la tension sur la maille est importante, contribuant ainsi à obtenir l’effet autobloquant. L’adhérence du bas 9 sur les plots 2 sera d’autant plus importante que la dureté des plots 2 sera faible. Pour cela, les plots 2 sont réalisés en matériau souple, ou recouverts d’un tel matériau, et présentent une dureté appropriée dépendant des autres caractéristiques géométriques du dispositif. Dans tous les cas la dureté des plots 2 est inférieure à 80 Shore A et de préférence comprise entre 50 et 70 Shore A.

[0020] La forme du plot 2 intervient également dans la tenue du bas 9 sur le dispositif. En particulier si le plot 2 présente des arêtes autour desquelles le bas est enroulé. La pénétration de la maille dans l’arête du plot est, pour une même tension sur le bas 9, d’autant plus forte que l’angle de l’arête est fermé et que le rayon de l’arête est faible.

[0021] Ainsi, la variation des caractéristiques particulières décrites ci-dessus permet de nombreuses configurations dans lesquelles les effets autobloquant et anti-glissement du bas sont obtenus en réponse aux efforts de traction exercés sur le bas respectivement lors des phases d’enfilage et de retrait.

[0022] Chacun des paramètres étant interdépendant, il n’est pas possible de définir une plage de valeur pour chacun d’entre eux, mais seulement d’identifier les caractéristiques qui interviennent dans la résolution du problème technique. En conséquence, la description détaille un mode de réalisation particulier présentant une combinaison particulière de caractéristiques permettant d’obtenir l’effet autobloquant lors de l’enfilage. La présente invention ne se limite pas à cette combinaison et couvre également l’ensemble des combinaisons permettant d’obtenir le même effet.

[0023] Pour tester si l’effet revendiqué est obtenu, l’homme du métier pourra tester un dispositif en plaçant le bord d’un bas sur les plots du dispositif de façon à les recouvrir complètement et en vérifiant que le bord du bas reste en place sur les plots quelle que soit l’intensité de l’effort de traction appliqué sur le bas dans la direction correspondant à l’enfilage du bas telle que représentée à la fig. 5 .

[0024] A titre d’exemple, nous allons maintenant décrire, en référence aux fig. 1 à 4 , un mode de réalisation particulier, dans lequel les différents paramètres permettent d’obtenir l’effet autobloquant recherché. Le cadre 1 destiné à être placé autour de la jambe lors de l’enfilage ou du retrait d’un bas, s’étend selon un arc de cercle d’environ 270° en formant une ouverture par laquelle la jambe peut être introduite latéralement pour faciliter la mise en place ou le retrait du dispositif.

[0025] Trois pattes de fixation 5 sont fixées solidairement au cadre. Sur chaque extrémité des pattes de fixation 5 s’étendant à l’intérieur du cadre est monté solidairement un plot 2. Les plots 2 comportent une partie distale élargie 3 en matériau souple de forme cylindrique et une partie proximale rétrécie 4 également cylindrique.

[0026] Les trois plots 2 sont disposés au sommet d’un triangle équilatéral. Un système de réglage permet de faire varier la dimension du triangle équilatéral formé par les plots 2, en déplaçant les deux pattes de fixation 5 portant les deux plots situés du côté de l’ouverture du cadre, selon une direction passant par le troisième plot. Dans la configuration représentée aux fig. 1 et 4 , le dispositif est positionné selon la taille intermédiaire des cinq tailles disponibles et sur la plus petite taille dans la configuration de la fig. 2 .

[0027] La partie distale élargie 3 des plots 2 est réalisée en caoutchouc d’une dureté de 60 Shore et présentent un diamètre de 18 mm, une hauteur de 8mm et deux arêtes à 90° et d’un rayon de 0.8mm.

[0028] La partie proximale rétrécie 4 est formée par un axe cylindrique de 7mm de diamètre.

[0029] Comme cela est représenté aux fig. 3 et 4 , le bord supérieur du bas 9 est positionné sur la partie distale élargie 3 des plots 2 de façon à les recouvrir complètement jusqu’à venir au contact de la partie proximale rétrécie 4 en formant un revers sous la partie élargie 3.

[0030] Lors de la phase d’enfilage du bas, l’angle d’enroulement du bas autour du plot selon le plan de la fig. 4 , dépasse 180° et tend à s’approcher de 270° lorsque la tension Fe augmente.

[0031] Lors de la phase de retrait, l’angle d’enroulement, est inférieur à 180° mais reste largement supérieur à 90° du fait de la forte élasticité du bas qui a tendance à resserrer le bas autour de la partie élargie 3 du plot 2.

[0032] Deux tiges rigides 6 peuvent être fixées solidairement au cadre 1 de façon à être sensiblement parallèles et toutes deux perpendiculaire au plan défini par les plots 2. Les tiges sont munies, à leur autre extrémité, d’organe de préhension 7 prenant ici la forme de sphère. Les tiges sont de préférence, positionnées en référence aux plots 2, de telle façon qu’une traction ou qu’une pression sur les organes de préhension dans la direction des tiges génère en réaction des efforts de traction équilibrés du bas sur les trois plots 2. Pour cela, il convient que le plan défini par les tiges passe sensiblement par le centre de gravité du triangle défini par les trois plots 2 quand ceux-ci sont dans leur position intermédiaire représentée à la fig. 1 .

[0033] Les tiges rigides 6 comportent des moyens de fixation pour fixer des rallonges rigides 8 de manière amovible, dans leur prolongement, le cas échéant aux organes de préhension 7. Les rallonges 8 sont également dotées, à leur extrémité libre, d’organes de préhension 7.

[0034] Il est à noter que le mode de réalisation présenté n’est qu’une illustration d’un mode de réalisation particulier de l’invention. Les pattes de fixation 5 peuvent être supprimées et l’adaptation aux différentes tailles de bas peut se faire par plusieurs dispositifs de tailles différentes ou en fixant directement un ou plusieurs plots à différents points du cadre 1. Le système de réglage de la position d’un plot peut encore être obtenu à l’aide d’une liaison pivot ou glissière entre un plot et le cadre et d’un moyen de verrouillage de la liaison.

[0035] Le cadre 1, les parties élargies 3 et rétrécies 4 des plots 2, peuvent être réalisés d’une seule pièce, par exemple par un procédé d’injection. Dans une autre alternative, les plots 2 et les pattes de fixation 5 sont réalisés en une seule pièce. Des zones de contact sur les plots peuvent être réalisées en matériau souple à l’aide d’un procédé d’injection bi-matière. Les formes des plots, du cadre et des axes reliant les plots au cadre ne se limitent pas à celles présentées sur les figures et peuvent prendre des aspects très variés. De même, les tiges peuvent être réalisées d’une seule pièce avec le cadre ou au contraire être facilement démontable par exemple par un clipsage qui simplifie le démontage et le transport du dispositif.

Claims (13)

1. Dispositif d’aide à l’enfilage et au retrait d’un bas (9) sur une jambe, le dispositif comportant un cadre (1) et une pluralité de plots (2) solidaires du cadre (1) et disposés dans un plan transversal, lesdits plots (2) étant destinés à être recouvert par le bord supérieur du bas (9), caractérisé en ce que la position, la dimension, l’orientation, la forme, le nombre des plots (2) ainsi que le matériau qui les constitue, sont adaptés de manière à obtenir un effet autobloquant du bas (9) sur le dispositif en réponse à l’effort de traction exercé sur le bas lors de la phase d’enfilage.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la dimension, l’orientation, la forme, le nombre des plots (2) ainsi que le matériau qui les constitue, sont adaptés de manière à ce que la tension à partir de laquelle le bas (9) commence à glisser sur les plots (2) est supérieure à la tension maximum nécessaire pour retirer le bas de la jambe lors de la phase de retrait.

3. Dispositif selon l’une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les plots (2) comportent une partie distale (3) et une partie proximale (4) en référence à un axe longitudinal perpendiculaire au plan transversal et passant par le barycentre des plots (2).

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que la partie élargie (3) est réalisée au moins partiellement dans un matériau d’une dureté inférieur à 80 Shore A.

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que la partie élargie (3) est réalisée au moins partiellement dans un matériau d’une dureté comprise entre 50 et 70 Shore A.

6. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu’il comporte un système de réglage agencé de manière à modifier la position d’au moins un plot (2) en référence au cadre (1).

7. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les plots (2) sont au nombre de trois.

8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que les plots (2) sont disposés au sommet d’un triangle équilatéral.

9. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu’il comporte en outre une tige (6) dotée d’un organe de préhension (7), fixée solidairement au cadre (1).

10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que la tige (6) comporte des moyens de fixation pour fixer une rallonge (7).

11. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que le cadre (1) comporte une ouverture.

12. Procédé d’enfilage d’un bas de contention (9) mettant en œuvre un dispositif selon l’une des revendications 1 à 11 comportant une pluralité de plots (2) et consistant à recouvrir lesdits plots (2) uniquement par le bord supérieur du bas (9) et à exercer une traction sur le dispositif pour enfiler le bas sur la jambe.

13. Procédé de retrait d’un bas de contention (9) mettant en œuvre un dispositif selon l’une des revendications 1 à 11 comportant une pluralité de plots (2) et consistant à recouvrir lesdits plots (2) uniquement par le bord supérieur du bas (9) et à exercer une pression sur le dispositif pour retirer le bas de la jambe en le retournant.