CH704197A2 - Fermoir pour lien souple ou articulé tel que bracelet, bracelet de montre, ceinture. - Google Patents

Abstract

Fermoir pour lien souple ou articulé tel que bracelet, bracelet de montre, ceinture, ledit fermoir comprenant une structure (21) munie de moyens (16) pour attacher les extrémités du lien souple et des moyens (15, 19, 20) pour ajuster la longueur totale utile du lien souple.

Description

[0001] La présente invention concerne un fermoir pour lien souple ou articulé, tel que bracelet, bracelet de montre, ceinture et similaires.

[0002] Différents types de fermoirs pour ceintures, bracelets, bracelets de montre, courroies de serrage et similaire existent. Le plus simple est la boucle avec ardillon sur une extrémité du lien souple, l’autre extrémité étant munie de trous pour serrer le lien à des positions prédéterminées, ou une sorte de pince avec griffes permettant un serrage plus fin, ou un fermoir notamment pour bracelets montres à boucle déployant à deux trois ou quatre lames etc.

[0003] Le problème posé avec au moins une partie de ces fermoirs est qu’il est difficile d’avoir plusieurs positions de serrage légèrement différentes tout en assurant un bon verrouillage à la position souhaitée.

[0004] Le but de la présente invention est de proposer un fermoir apte à pouvoir obtenir un serrage entre plusieurs positions très proches.

[0005] Ce but est atteint au moyen d’un fermoir comprenant une structure munie de moyens pour attacher les extrémités du lien souple et de moyens pour ajuster la longueur totale utile du lien souple, lesdits moyens pour attacher les extrémités du lien souple comprenant une première pièce coulissante munie de moyens pour attacher l’une des extrémités du lien souple, et en ce que lesdits moyens pour ajuster la longueur totale du lien souple comprennent des premiers moyens de fixation permettant de fixer la position de la première pièce coulissante à une position variable dans ladite structure et des premiers moyens de réglage permettant de déplacer ladite première pièce coulissante.

[0006] Selon l’invention, lesdits premiers moyens de fixation peuvent consister en une première pièce en forme de U comprenant deux ailes, lesdites ailes étant fendues dans leur épaisseur pour former une sorte de pince à deux mâchoires, lesdites mâchoires étant munies sur leurs faces intérieures d’encoches se faisant face, ladite première pièce coulissante se trouvant entre lesdites ailes et étant munie d’au moins un axe engagé dans lesdites encoches et d’une tête articulée sur laquelle peut être attachée une extrémité du lien souple, ladite pièce en forme de U étant emprisonnée latéralement entre une première et une deuxième armature assemblées à leurs extrémités et agencées pour tenir immobile une des mâchoires de chaque pince tout en laissant un espace latéral vide entre chaque armature et ladite pièce en forme de U, et en ce que lesdits premiers moyens de réglage comprennent un premier coulisseau inséré dans l’espace latéral vide entre la première armature et ladite première pièce en forme de U, ledit premier coulisseau présentant à une extrémité une première crémaillère et sur une de ses faces libres une seconde crémaillère à denture à rochet, ladite seconde crémaillère engrenant avec ledit axe de la première pièce coulissante, ladite première crémaillère engrenant avec une première roue dentée commandée par un organe basculant pour pousser ledit premier coulisseau vers la base du U, les dents à rochet glissant au-dessus dudit axe de la première pièce coulissante et le premier coulisseau se déformant élastiquement en s’appuyant par son extrémité libre contre une butée.

[0007] Selon l’invention, lesdits premiers moyens de réglage peuvent comprendre un deuxième coulisseau, identique au premier coulisseau et disposé dans l’espace latéral vide entre la deuxième armature et la pièce en forme de U, et une seconde roue dentée engrenant avec la première crémaillère du deuxième coulisseau, ladite seconde roue dentée étant commandée en parallèle par le même organe basculant.

[0008] Selon l’invention, lesdits moyens pour attacher les extrémités du lien souple peuvent comprendre une seconde pièce coulissante identique à la première munie de moyens pour attacher la seconde extrémité du lien souple, lesdits moyens pour ajuster la longueur totale du lien souple pouvant comprendre des seconds moyens de fixation, permettant de fixer la position de la seconde pièce coulissante à une position variable dans ladite structure, ainsi que des seconds moyens de réglage permettant de déplacer ladite seconde pièce coulissante.

[0009] Selon l’invention, lesdits seconds moyens de fixation consistent en une seconde pièce en forme de U comprenant deux ailes, lesdites ailes étant fendues dans leur épaisseur pour former une sorte de pince à deux mâchoires, lesdites mâchoires étant munies sur leurs faces intérieures d’encoches se faisant face, les deux pièces en forme de U étant juxtaposées de sorte que les extrémités libres des U se fassent face et lesdites armatures étant adaptées pour emprisonner les deux pièces en forme de U, ladite seconde pièce coulissante se trouvant entre les ailes de ladite seconde pièce en forme de U et étant munie d’au moins un axe engagé dans lesdites encoches et d’une tête articulée sur laquelle peut être attachée une extrémité dudit lien souple, et en ce que lesdits seconds moyens de réglage comprennent un deuxième coulisseau, identique au premier et disposé dans l’espace latéral vide entre la deuxième armature et la seconde pièce en forme de U, dont la seconde crémaillère engrène avec l’axe de la seconde pièce coulissante et dont la première crémaillère engrène avec une deuxième roue dentée commandée en parallèle par le même organe basculant.

[0010] Selon l’invention, lesdits premiers moyens de réglage peuvent comprendre un troisième coulisseau, identique au premier coulisseau et disposé dans l’espace latéral vide entre la deuxième armature et la première pièce en forme de U, et une troisième roue dentée engrenant avec la première crémaillère du troisième coulisseau, ladite troisième roue dentée étant commandée en parallèle par le même organe basculant.

[0011] Selon l’invention, lesdits seconds moyens de réglage peuvent comprendre un quatrième coulisseau, identique au troisième coulisseau et disposé dans l’espace latéral vide entre la deuxième armature et la deuxième pièce en forme de U, et une quatrième roue dentée engrenant avec la première crémaillère du quatrième coulisseau, ladite quatrième roue dentée étant commandée en parallèle par le même organe basculant.

[0012] L’invention sera mieux comprise par l’homme du métier grâce à la description détaillée d’un mode d’exécution en relation avec les dessins accompagnants, dans lesquels: <tb>la fig. 1A<sep>est une vue de côté du fermoir selon l’invention, <tb>la fig. 1B<sep>est une vue de dessus du fermoir selon l’invention, <tb>la fig. 1C<sep>est une vue de côté du fermoir selon l’invention, <tb>la fig. 2A<sep>est une vue de côté du fermoir selon l’invention lorsque le capot de droite est retiré, <tb>la fig. 2B<sep>est une vue de dessus du fermoir selon l’invention lorsque le capot de droite est retiré, <tb>la fig. 2C<sep>est une vue de côté du fermoir selon l’invention lorsque le capot de droite est retiré, <tb>la fig. 3<sep>est une vue éclatée du fermoir selon l’invention, <tb>la fig. 4<sep>est une vue de côté du fermoir selon l’invention lorsque les capots sont retirés.

[0013] Le fermoir 1 pour lien souple ou articulé selon l’invention représenté aux fig. 1A-1C comprend deux capots 3 et 4 et une structure 2 sur laquelle sont montés les capots. Le capot de gauche 3 et le capot de droite 4 sont montés basculant sur la structure 2, par sertissage ou vissage. Le capot de gauche 3 permet le réglage du lien souple ou articulé à la longueur désirée alors que le capot de droite 4 permet, lui, le blocage du fermoir. Alternativement, on peut toutefois envisager que ce soit le capot de droite qui permette le réglage de la longueur du lien alors que ce serait dans ce cas le capot de gauche qui assurerait le blocage du fermoir. De manière générale, le réglage de la longueur du lien souple à la longueur désirée s’effectue en soulevant l’extrémité 5 du capot 3, de manière similaire à une sangle à cliquet. En effectuant ainsi des mouvements de va-et-vient du capot 3 autour de son axe, l’utilisateur peut serrer le lien précisément à la longueur désirée. Le capot de droite 4 est muni d’un levier 6 qui permet de desserrer le lien souple comme cela sera expliqué en relation avec la fig. 4.

[0014] La fig. 2A représente une vue de côté plus détaillée du fermoir selon l’invention lorsque la capot permettant le blocage du fermoir, le capot de droite 4 dans le mode d’exécution préféré, est retiré. Dans le mode d’exécution préféré, toutes les pièces représentées sur la fig. 2A sont répétées symétriquement de l’autre côté du fermoir comme on peut le constater sur la fig. 2C.

[0015] En position de repos, le capot 3 est bloqué contre la structure 2 au moyen d’un ergot 7 qui coopère avec un axe 8. Lorsque l’utilisateur désire régler la longueur du lien, il désolidarise tout d’abord le capot 3 de la structure 2 en tirant vers le haut l’extrémité 5 du capot 3 ce qui contribue à décrocher l’ergot 7 de l’axe 8. Il peut alors effectuer des mouvements de va-et-vient du capot 3 afin d’ajuster la longueur du lien. Lorsque la longueur désirée est atteinte, l’utilisateur peut alors bloquer le capot 3 dans sa position de repos en imprimant une pression sur l’extrémité 5 du capot ce qui contribue à accrocher l’ergot 7 sur l’axe 8.

[0016] Comme on peut le voir sur les fig. 2Aet 2C, Le capot de gauche 3 comprend de chaque côté deux roues dentées 9, montées à l’intérieur du capot 3, qui engrènent avec deux roues dentées 10 montées sur la structure 2 de chaque côté de celle-ci. Ainsi, Lorsque l’utilisateur soulève l’extrémité 5 du capot 3 et effectue des mouvements de va-et-vient du capot 3 autour de son axe, le basculement du capot 3, et donc des roues dentée 9, entraîne en rotation les roues dentées 10.

[0017] Si on se reporte à la fig. 2B, on voit les roues dentées 10 montées de chaque côté de la structure 2. Ces roues engrènent avec deux roues dentées 11 montées sur des axes 12. Alternativement, on peut également envisager que les axes 12 soient en réalité des pignons arbres. La rotation des roues dentées 10, sous l’effet du basculement du capot 3 effectué par l’utilisateur, entraîne donc en rotation les axes 12.

[0018] Sur les axes 12 sont montées face à face deux roues à rochet 13 et 14. Ces roues à rochet permettent de transmettre le mouvement de rotation de la roue 13 à la roue 14 dans un sens mais pas dans l’autre. En effet, lorsque l’utilisateur soulève le capot 3, les roues 10, entraînées en rotation par le mouvement des roues 9, entraînent à leur tour en rotation les roues 11 qui entraînent alors les axes 12 en rotation. La rotation des axes 12 entraîne en rotation les roues 13 et le mouvement de rotation des roues 13 est ensuite transmis aux roues 14. En revanche, lorsque l’utilisateur abaisse le capot, la rotation dans le sens contraire des roues 10 est toujours transmise aux roues 11 qui entraînent toujours les axes 12 en rotation. Toutefois, grâce à la denture à rochet des roues 13 et 14, la rotation n’est cette fois pas transmise aux roues 14, les roues 13 glissant alors sur les roues 14. Ainsi, les roues 14 ne tournent que lorsque l’utilisateur soulève le capot et elles ne tournent pas lorsque l’utilisateur abaisse le capot 3.

[0019] Pour des raisons qui apparaîtront plus claires dans la suite de la description, la roue 14 du haut est munie sur sa face extérieure d’une denture qui engrène avec un coulisseau 15. Dans le mode d’exécution tel que représenté sur la fig. 2B, seul un coulisseau 15 engrène avec la roue 14 du haut. Alternativement, on peut cependant envisager qu’il y ait un deuxième coulisseau, disposé symétriquement à celui du haut, qui engrènerait alors avec la roue 14 du bas qui serait également munie d’une denture sur sa face extérieure.

[0020] Sous le capot 3 se trouve exactement le même mécanisme qui comprend les roues 11, les axes 12, les roues 13 et les roues 13 qui engrènent avec un ou deux coulisseaux 15. Dans le mode d’exécution préféré, comme pour la partie droite du fermoir que l’on voit sur la fig. 2B, sous le capot de gauche se trouve un coulisseau 15. Cependant, au lieu d’être disposé en haut, le coulisseau se trouvant sous le capot 3 est disposé en bas et il engrène avec la roue 14 du bas. En d’autres termes, le coulisseau se trouvant sous le capot 3 est disposé à la position opposée en diagonale du coulisseau de droite. Alternativement, comme pour la partie de droite, on peut envisager qu’il y ait sous le capot de gauche un autre coulisseau 15 qui soit disposé symétriquement à celui du bas et qui engrènerait alors avec la roue 14 du haut.

[0021] Le lien souple est attaché par une extrémité à la pièce coulissante 16. L’autre extrémité du lien souple est attachée à une pièce coulissante similaire à la première qui se trouve sous le capot 3.

[0022] La fig. 3 représente une vue éclatée de la structure 2. On y retrouve les roues dentées 10, les roues dentées 11 et les axes 12. Par souci de simplification, les roues 13 et 14 ne sont pas représentées sur cette figure. On retrouve également sur la figure les pièces coulissantes 16 sur lesquelles sont attachées les extrémités du lien souple. Les extrémités du lien souple sont plus particulièrement attachées sur les têtes articulées des pièces coulissantes au moyen de goupille ou tout autre moyen permettant d’attacher les extrémités du lien souple à ces dernières. On retrouve également sur la figure les coulisseaux 15.

[0023] La structure du fermoir comprend deux pièces en forme de U 17 fendues dans leur épaisseur pour former une sorte de pince à deux mâchoires, les mâchoires étant munies sur leurs faces intérieures d’encoches se faisant face. Les mâchoires des pièces en forme de U sont jointes à leur extrémité par une goupille 18. Comme on le voit sur la fig. 2B, les pièces coulissantes 16 sont disposées entre les ailes 19 des pièces en forme de U. Les pièces coulissantes 16 sont munies d’axes 20 qui viennent s’engager dans les encoches des mâchoires des pièces en forme de U. Les mâchoires des pièces en forme de U peuvent s’écarter pour permettre aux axes 20 des pièces coulissantes 16 de passer d’une encoche à une autre. Les pièces en forme de U sont emprisonnées de chaque côté entre des armatures 21 fixés par les goupilles 18 aux pièces en forme de U. Il existe toutefois des espaces vides entre chaque armature 21 et les côtés des pièces en forme de U 17 dans lesquels sont disposés les coulisseaux 15 comme représenté par les flèches. Les coulisseaux sont munis d’une première crémaillère qui engrène avec les roues 8 et d’une deuxième crémaillère 22 qui engrène avec les axes 20 des pièces coulissantes. Les dents de la crémaillère 22 sont recourbées de telle façon que les coulisseaux glissent sur les axes 20 lorsque les coulisseaux se déplacent vers la base des pièces en forme de U et permettent en revanche de ramener les pièces coulissantes vers le sommet des pièces en forme de U, en d’autres termes le centre du fermoir, lorsque les coulisseaux, comme cela sera décrit par la suite, remonte vers les sommets des pièces en forme de U.

[0024] Le serrage du lien souple se fait donc de la façon suivante. Lorsque l’utilisateur soulève le capot 3, les roues 10 sont entraînées en rotation par les roues 9 qui entraînent en rotation les roues 11 qui entraînent en rotation les axes 12 et les roues 13. Ces dernières entraînent à leur tour en rotation les roues 14 qui déplacent, au moyen des crémaillères 23, les coulisseaux vers la base des pièces en forme de U. Les coulisseaux glissent alors sur les axes 20 des pièces coulissantes 16 et viennent en butée contre l’extrémité 24 des armatures 21, au niveau des goupilles 18. Les coulisseaux 15 se déforment alors. Lorsque l’utilisateur referme le capot 3, les coulisseaux 15, agissant comme des ressorts, retrouvent leur forme d’origine, ce qui contribue à ramener les pièces coulissantes 16 vers le centre du fermoir. Afin de permettre la déformation des coulisseaux et pour ramener les pièces coulissantes lorsque ceux-ci reprennent leur forme, les coulisseaux sont de préférence en titane. Ce matériau permet d’avoir une rigidité suffisante pour maintenir les pièces coulissantes 16 lorsque celles-ci sont bloquées mais il permet également une élasticité suffisante pour que les coulisseaux se déforment lorsqu’ils sont en butée contre l’extrémité des armatures.

[0025] Lorsque les pièces coulissantes sont ramenées vers le centre du fermoir, le lien souple qui est attaché à celles-ci est donc serré.

[0026] La fig. 4 représente une vue de côté plus détaillée du fermoir lorsque le capot de gauche 3 et le capot de droite 4 sont retiré. Il ne reste alors plus que le levier 6 qui permet le desserrage du lien. Le levier 6 comprend deux ailettes 25 insérées entre les mâchoires des pièces en forme de U 17. Lorsque le levier est basculé, les ailettes écartent les mâchoires et les axes 21 des pièces coulissantes 16 ne sont plus fixés ni par les coulisseaux 15, ni par les encoches des mâchoires des pièces en forme de U. Ainsi, les pièces coulissantes sont libres et elles glissent jusqu’à la base des pièces en forme de U, desserrant ainsi le lien.

[0027] Le fermoir selon la présente invention permet d’ajuster avec précision la longueur du lien souple. Contrairement à un fermoir traditionnel, il permet d’ajuster la longueur du lien exactement à la dimension souhaitée par l’utilisateur.

[0028] L’invention a été décrite selon un mode d’exécution préféré. Toutefois, l’homme du métier comprendra qu’on peut utiliser une seule pièce en forme de U au lieu de deux. Dans ce cas, tout le mécanisme du fermoir ne comprend qu’une partie, celle de droite ou celle de gauche, et le lien souple est attaché par une extrémité à un point fixe de la structure.

Claims (7)

1. Fermoir pour lien souple ou articulé tel que bracelet, bracelet de montre, ceinture, ledit fermoir comprenant une structure (2) munie de moyens pour attacher les extrémités du lien souple et de moyens pour ajuster la longueur totale utile du lien souple, caractérisé en ce que lesdits moyens pour attacher les extrémités du lien souple comprennent une première pièce coulissante (16) munie de moyens pour attacher l’une des extrémités du lien souple, et en ce que lesdits moyens pour ajuster la longueur totale du lien souple comprennent des premiers moyens de fixation (17, 22) permettant de fixer la position de la première pièce coulissante à une position variable dans ladite structure et des premiers moyens de réglage (3, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 23) permettant de déplacer ladite première pièce coulissante.

2. Fermoir selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens de fixation consistent en une première pièce en forme de U comprenant deux ailes, lesdites ailes étant fendues dans leur épaisseur pour former une sorte de pince à deux mâchoires, lesdites mâchoires étant munies sur leurs faces intérieures d’encoches se faisant face, ladite première pièce coulissante se trouvant entre lesdites ailes et étant munie d’au moins un axe engagé dans. lesdites encoches et d’une tête articulée sur laquelle peut être attachée une extrémité du lien souple, ladite pièce en forme de U étant emprisonnée latéralement entre une première et une deuxième armature assemblées à leurs extrémités et agencées pour tenir immobile une des mâchoires de la pince tout en laissant un espace latéral vide entre chaque armature et ladite pièce en forme de U, et en ce que lesdits premiers moyens de réglage comprennent un premier coulisseau inséré dans l’espace latéral vide entre la première armature et ladite première pièce en forme de U, ledit premier coulisseau présentant à une extrémité une première crémaillère et sur une de ses faces libres une seconde crémaillère à denture à rochet, ladite seconde crémaillère engrenant avec ledit axe de la première pièce coulissante, ladite première crémaillère engrenant avec une première roue dentée commandée par un organe basculant pour pousser ledit premier coulisseau vers la base du U, les dents à rochet glissant au-dessus dudit axe de la première pièce coulissante et le premier coulisseau se déformant élastiquement en s’appuyant par son extrémité libre contre une butée.

3. Fermoir selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens de réglage comprennent un deuxième coulisseau, identique au premier coulisseau et disposé dans l’espace latéral vide entre la deuxième armature et la pièce en forme de U, et une seconde roue dentée engrenant avec la première crémaillère du deuxième coulisseau, ladite seconde roue dentée étant commandée en parallèle par le même organe basculant.

4. Fermoir selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits moyens pour attacher les extrémités du lien souple comprennent une seconde pièce coulissante identique à la première munie de moyens pour attacher la seconde extrémité du lien souple, en ce que en ce que lesdits moyens pour ajuster la longueur totale du lien souple comprennent des seconds moyens de fixation, permettant de fixer la position de la seconde pièce coulissante à une position variable dans ladite structure, ainsi que des seconds moyens de réglage permettant de déplacer ladite seconde pièce coulissante.

5. Fermoir selon la revendication 4, caractérisé en ce que lesdits seconds moyens de fixation consistent en une seconde pièce en forme de U comprenant deux ailes, lesdites ailes étant fendues dans leur épaisseur pour former une sorte de pince à deux mâchoires, lesdites mâchoires étant munies sur leurs faces intérieures d’encoches se faisant face, les deux pièces en forme de U étant juxtaposées de sorte que les extrémités libres des U se fassent face et lesdites armatures étant adaptées pour emprisonner les deux pièces en forme de U, ladite seconde pièce coulissante se trouvant entre les ailes de ladite seconde pièce en forme de U et étant munie d’au moins un axe engagé dans lesdites encoches et d’une tête articulée sur laquelle peut être attachée une extrémité dudit lien souple, et en ce que lesdits seconds moyens de réglage comprennent un deuxième coulisseau, identique au premier et disposé dans l’espace latéral vide entre la deuxième armature et la seconde pièce en forme de U, dont la seconde crémaillère engrène avec l’axe de la seconde pièce coulissante et dont la première crémaillère engrène avec une deuxième roue dentée commandée en parallèle par le même organe basculant.

6. Fermoir selon la revendication 5, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens de réglage comprennent un troisième coulisseau, identique au premier coulisseau et disposé dans l’espace latéral vide entre la deuxième armature et la première pièce en forme de U, et une troisième roue dentée engrenant avec la première crémaillère du troisième coulisseau, ladite troisième roue dentée étant commandée en parallèle par le même organe basculant.

7. Fermoir selon la revendication 6, caractérisé en que lesdits seconds moyens de réglage comprennent un quatrième coulisseau, identique au troisième coulisseau et disposé dans l’espace latéral vide entre la deuxième armature et la seconde pièce en forme de U, et une quatrième roue dentée engrenant avec la première crémaillère du quatrième coulisseau, ladite quatrième roue dentée étant commandée en parallèle par le même organe basculant.