CH706163A2

CH706163A2 - Montre-bracelet munie d'un fermoir.

Info

Publication number: CH706163A2
Application number: CH00234/12A
Authority: CH
Inventors: Philippe Loetscher
Original assignee: Ck Montres & Bijoux Co Sa
Priority date: 2012-02-23
Filing date: 2012-02-23
Publication date: 2013-08-30

Abstract

La montre-bracelet (2) comprend un fermoir (12) formé d’un levier (14) relié à une biellette (16) montée sur une partie solidaire de la boîte (4) de manière à tourner autour d’un premier axe de rotation (24). Une boucle (18) est montée sur la biellette de manière à pouvoir tourner autour d’un deuxième axe de rotation distant du premier axe. A l’extrémité du bracelet (8) est agencé un crochet (20) dans lequel est placée la boucle pour fermer le fermoir par un actionnement du levier. Dans un mode de réalisation préféré, il est prévu que le bracelet exerce une force de traction sur le crochet lorsque le levier est dans sa position fermée. Dans une variante préférée, les premier et deuxième axes de rotation sont agencés pour que le fermoir définisse un système à genouillère mécanique.

Description

Domaine technique

[0001] La présente invention concerne le domaine de l’habillage horloger et en particulier le domaine des fermoirs associés aux bracelets de montre.

Arrière-plan technologique

[0002] De nombreuses montres-bracelets ont été proposées avec différents types de fermoir. On connaît bien le fermoir pour bracelet souple formé d’une boucle et d’un ardillon traversant un brin du bracelet par un trou parmi une pluralité de trous prévus à cet effet. En particulier pour les bracelets formés de maillons métalliques ou en céramique, on utilise des fermoirs à boucle déployante. D’autres types de fermoirs ont également été proposés, par exemple des dispositifs avec des boutons-poussoirs latéraux ou des dispositifs avec un couvercle-clapet assemblé à un brin du bracelet et emprisonnant un élément de fermeture assemblé à l’autre brin du bracelet. Le couvercle est par exemple fermé par un système de fermeture à cran ou à pression ou encore par un système à bouton-poussoir.

Résumé de l’invention

[0003] La présente invention a pour but de fournir un nouveau fermoir qui soit facile à manipuler et qui soit de construction simple. Selon un but particulier de l’invention, il est prévu que le fermoir puisse être actionné du côté de la boîte de montre et qu’il participe à l’aspect esthétique de cette boîte de montre.

[0004] A cet effet, la présente invention concerne généralement une montre comprenant une boîte pour un mouvement horloger, un bracelet et un fermoir. Le fermoir comprend un levier, une biellette solidaire du levier et définissant un premier axe de rotation autour duquel cette biellette et ce levier peuvent subir une rotation, un premier élément de fermeture monté sur la biellette de manière à pouvoir subir une rotation autour d’un deuxième axe de rotation distant du premier axe de rotation, et un deuxième élément de fermeture coopérant avec le premier élément de fermeture pour permettre la fermeture et l’ouverture du fermoir selon que le levier est respectivement dans une position fermée, dans laquelle les premier et deuxième éléments de fermeture sont assemblés, et dans une position ouverte dans laquelle ces premier et deuxième éléments de fermeture peuvent être aisément ou sont séparés l’un de l’autre. Le fermoir est agencé de manière que le premier élément de fermeture subit une rotation, au moins initialement autour d’un troisième axe de rotation, lorsque le levier est actionné depuis sa position fermée jusqu’à sa position ouverte, le deuxième axe de rotation étant positionné relativement au premier axe de rotation de manière que, lorsque le levier est actionné depuis sa position fermée jusqu’à sa position ouverte, ce deuxième axe de rotation subisse un déplacement dont la résultante a, en projection dans un plan géométrique comprenant le premier axe de rotation et le troisième axe de rotation, une composante qui est non nulle et orientée en direction du troisième axe de rotation. Le deuxième axe de rotation subit un déplacement inverse lorsque le levier est actionné depuis sa position ouverte jusqu’à sa position fermée.

[0005] Selon un mode de réalisation préféré, le fermoir définit un fermoir à genouillère mécanique, la biellette étant agencée de manière que le deuxième axe de rotation est situé au-dessous du plan géométrique susmentionné, relativement à l’intérieur du bracelet, lorsque le levier est dans sa position fermée, et que ce deuxième axe de rotation passe au-dessus de ce plan géométrique lorsque le levier est actionné depuis sa position fermée jusqu’à sa position ouverte.

[0006] Selon une variante préférée, le bracelet est formé et relié à la boîte de montre de manière à exercer, sans pour autant serrer le poignet d’un utilisateur, une certaine force de traction sur le deuxième élément de fermeture et/ou sur le premier élément de fermeture lorsque le fermoir est fermé, cette force de traction assurant l’assemblage des premier et deuxième éléments de fermeture lorsque le levier est dans sa position fermée.

[0007] Selon un mode de réalisation particulier, le fermoir est agencé à une extrémité du bracelet du côté de la boîte de montre, le deuxième élément de fermeture étant relié à une partie rigide solidaire de cette boîte ou la biellette étant montée sur une partie rigide solidaire de cette boîte de manière à pouvoir tourner autour du premier axe de rotation.

[0008] Selon une variante, le levier s’étend par-dessus la boîte de montre dans sa position fermée, ce levier présentant au moins une ouverture pour laisser apparaître au moins partiellement l’affichage de la montre.

[0009] D’autres caractéristiques particulières de l’invention seront exposées ci-après dans la description détaillée de l’invention.

Brève description des dessins

[0010] L’invention sera décrite ci-après à l’aide de dessins annexés, donnés à titre d’exemples nullement limitatifs, dans lesquels: <tb>la fig. 1<sep>est une vue en perspective d’une montre-bracelet selon un premier mode de réalisation préféré de l’invention; <tb>la fig. 2<sep>est une vue en perspective depuis le côté de la montre-bracelet de la fig. 1 avec le fermoir ouvert; <tb>la fig. 3<sep>est une vue partielle en perspective depuis le dessus de la montre-bracelet de la fig. 1avec le fermoir ouvert; <tb>la fig. 4<sep>est une vue de côté de la montre-bracelet de la fig. 1 avec le fermoir fermé; <tb>la fig. 5<sep>est un schéma explicatif de l’agencement et du fonctionnement du fermoir de type genouillère mécanique selon une variante préférée de l’invention; <tb>la fig. 6<sep>est une coupe partielle montrant un système de fixation du levier à la boîte de montre dans sa position fermée; <tb>la fig. 7<sep>est une vue de côté d’un premier mode de réalisation d’une montre-bracelet munie d’un fermoir selon l’invention dans sa position fermée; <tb>la fig. 8<sep>est une vue similaire à celle de la fig. 7avec le fermoir dans une position ouverte; <tb>la fig. 9<sep>est une coupe partielle de la montre-bracelet de la fig. 7 par le milieu du bracelet et du fermoir.

Description détaillée de l’invention

[0011] A l’aide des fig. 1 à 6, on décrira ci-après une montre-bracelet 2 selon un premier mode de réalisation préféré de l’invention. Cette montre-bracelet comprend une boîte 4 pour un mouvement horloger, un bracelet 8 formé de deux parties 8A et 8B en matériau rigide présentant une certaine flexibilité, et un fermoir 12 associé à ce bracelet. Le fermoir 12 est agencé à une extrémité dudit bracelet 8 du côté de la boîte 4. Il comprend un levier 14, une biellette 16 solidaire du levier et présentant un premier axe de rotation 24 autour duquel cette biellette et ce levier peuvent subir une rotation. Le fermoir comprend en outre un premier élément de fermeture 18, monté sur la biellette de manière à pouvoir subir une rotation autour d’un deuxième axe de rotation 26 distant du premier axe de rotation, et un deuxième élément de fermeture 20 coopérant avec le premier élément de fermeture pour permettre la fermeture et l’ouverture du fermoir selon que le levier est respectivement dans une position fermée (fig. 1), dans laquelle les premier et deuxième éléments de fermeture sont assemblés, et dans une position ouverte (fig. 2) dans laquelle ces premier et deuxième éléments de fermeture peuvent être séparés l’un de l’autre. On remarquera que le deuxième axe de rotation 26 subit un mouvement de rotation autour du premier axe 24 lorsque le levier est actionné. Dans un référentiel lié au premier axe 24 et à la boîte 4, ce premier axe étant fixe relativement à la boîte puisque la biellette 16 est montée ici sur une partie 32 reliée rigidement à cette boîte, le deuxième axe passe donc d’une position initiale 26I à une position finale 26F comme indiqué à la fig. 5.

[0012] Dans la variante représentée sur les figures annexées, le premier élément de fermeture est formé par une boucle 18. Cette boucle est de forme générale rectangulaire et ouverte du côté de la biellette 16. Les deux parties d’extrémité de cette boucle sont insérés respectivement dans deux trous circulaires 34A et 34B colinéaires qui définissent le deuxième axe de rotation 26, ces deux trous circulaires étant respectivement prévus dans deux éléments distincts similaires 16A et 16B formant la biellette 16 et reliés entre eux par la base du levier 14. Entre les deux éléments 16A et 16B est inséré la partie 32 solidaire de la boîte 4. Dans une autre variante, on peut avoir une configuration inverse avec deux parties solidaires de la boîte agencées à la place des deux éléments 16A et 16B et présentant chacune un trou pour le premier axe 14, alors que la biellette formée par un seul élément est agencée entre les deux parties fixes à la place de la partie 32. D’autres variantes peuvent être prévues par l’homme du métier. Ainsi, par exemple, la boucle 18 peut être remplacée par un élément ayant la forme générale d’un T et le crochet est alors usiné dans sa partie médiane pour obtenir deux griffes qui retiennent respectivement les deux demi-barres définissant la barre supérieure transversale du T, la barre verticale de ce T passant entre ces deux griffes.

[0013] Dans la variante représentée sur les figures annexées, le deuxième élément de fermeture est formé par un crochet 20. Dans ces figures, le crochet forme une extrémité du bracelet rigide. Ce crochet peut être formé dans d’autres variantes par un élément distinct assemblé au bracelet 8. Aux fig. 1 à 4, la partie 8B du bracelet continue par une partie entourant la boîte 4 qui est terminée par la partie 32 sur laquelle est montée la biellette 16. Ici aussi d’autres variantes peuvent être envisagées. En particulier, la partie 32 peut être directement fixée à la boîte ou être venue de matière avec au moins une partie de cette boîte.

[0014] Dans la variante spécifique du premier mode de réalisation représentée aux fig. 1à 6, le levier 14 est rabattu du côté de la boîte de montre dans sa position fermée. De préférence, ce levier s’étend pardessus la boîte de montre dans sa position fermée et présente au moins une ouverture 15 pour laisser apparaître au moins partiellement l’affichage de la montre sous le verre 7 de la boîte 4. Dans une variante, il est prévu que la boîte 4 pénètre ou traverse l’ouverture 15 du levier lorsqu’il est fermé. On remarquera que, dans un autre mode de réalisation, le crochet est prévu solidaire de la boîte et l’ensemble formé de la biellette, du levier et de la boucle est solidaire de la partie 8A du bracelet.

[0015] Selon l’invention, comme montré schématiquement à la fig. 5, la boucle 18 subit une rotation, au moins initialement autour d’un troisième axe de rotation 28i, lorsque le levier 14 est actionné depuis sa position fermée jusqu’à sa position ouverte. Le deuxième axe de rotation 26 est positionné relativement au premier axe de rotation 24 de manière que, lorsque le levier est actionné depuis sa position fermée jusqu’à sa position ouverte, ce deuxième axe de rotation subisse un déplacement dont la résultante R a, en projection dans un plan géométrique 30 comprenant ledit premier axe de rotation et ledit troisième axe de rotation, une composante PR qui est non nulle et orientée en direction du troisième axe de rotation 28i. Ce deuxième axe de rotation subit un déplacement inverse lorsque le levier est actionné depuis sa position ouverte jusqu’à sa position fermée. Grâce à ces caractéristiques, la boucle 18 tire sur le crochet 20 lorsque le fermoir est fermé et diminue ainsi la longueur du bracelet relativement à la position ouverte du levier. Ceci permet d’engendrer ou d’augmenter la tension sur le bracelet en particulier lorsque sa longueur est ajustée au pourtour du poignet de l’utilisateur de la montre-bracelet 2 dans la position ouverte du levier avec la boucle introduite dans le crochet. On remarquera que, lors de l’actionnement du levier, la boucle 18 subit un mouvement complexe qui peut être décomposé en une rotation et une translation. Ainsi, dans un référentiel lié à la boîte 4 et au premier axe de rotation 24, le troisième axe de rotation se déplace entre une position initiale 28ï et une position finale 28f représentée de manière approximative à la fig. 5, cette position finale dépendant de divers paramètres et notamment d’une force de traction exercée par le crochet comme indiqué ci-après et du déplacement de ce crochet lors l’ouverture du fermoir.

[0016] Dans une variante préférée représentée aux fig. 1 à 5, le bracelet 8 est agencé de manière que ses deux parties 8A et 8B rigides mais flexibles viennent en butée l’une contre l’autre au niveau d’une charnière 36 dans une configuration telle que montrée en fig. 2où le crochet est à une certaine distance du premier axe de rotation qui est supérieure à la distance entre eux lorsque le fermoir est fermé. De manière générale dans cette variante spécifique, le bracelet est formé et relié à ladite boîte de manière à exercer, sans pour autant serrer le poignet d’un utilisateur, une certaine force de traction sur le deuxième élément de fermeture et/ou sur le premier élément de fermeture lorsque le fermoir est fermé, cette force de traction assurant l’assemblage des premier et deuxième éléments de fermeture lorsque ledit levier est dans sa position fermée.

[0017] Selon une autre variante pr��férée de l’invention représentée aux figures annexées, le fermoir 12 définit un fermoir à genouillère mécanique, la biellette 16 étant agencée de manière que le deuxième axe de rotation 26 est situé au-dessous du plan géométrique 30, relativement à l’intérieur du bracelet, lorsque le levier 14 est dans sa position fermée (deuxième axe 26I), et que ce deuxième axe de rotation passe au-dessus de ce plan géométrique 30 lorsque le levier est actionné depuis sa position fermée jusqu’à sa position ouverte (deuxième axe 26F), comme ceci est montré schématiquement à la fig. 5. Ainsi, lors de l’actionnement du levier 14 entre sa position fermée et sa position ouverte, le crochet est dans un premier temps rapproché de la biellette et plus particulièrement du premier axe 24 avant de s’en éloigner finalement d’une distance supérieure pour permettre l’ouverture du fermoir 12. Lorsqu’une force de traction est prévue sur le crochet lorsque le fermoir est fermé, comme dans la variante décrite ci-avant, cette force de traction et ainsi la tension dans au moins la partie 8A du bracelet augmente dans une phase initiale jusqu’à ce que le levier atteigne une position 31 correspondant à une force de traction maximale, ce qui correspond sensiblement à la situation où le deuxième axe 26 est dans le plan géométrique 30 (et précisément lorsque les trois axes sont alignés). Ensuite, la force de traction diminue et, selon l’agencement du bracelet, peut même devenir nulle dans une phase finale où le levier approche de sa position ouverte. Le fermoir à genouillère présente donc une sorte de point dur sur le parcours du levier. Ceci a un effet très avantageux car le levier est maintenu dans sa position fermée sans devoir verrouiller ce levier.

[0018] Bien que le système à genouillère en présence d’une certaine tension dans le bracelet permette au fermoir d’être maintenu dans sa configuration fermée, il est prévu dans une variante, représentée à la fig. 6, d’assurer la position fermée du levier. Pour ce faire, il est prévu un au niveau du levier 14 un premier élément de verrouillage 40 coopérant avec un deuxième élément de verrouillage complémentaire 44, agencé sur une partie de la boîte de montre en face de ou contre laquelle le levier est placé lorsque le fermoir est fermé. Dans le cas spécifique représenté, le système de verrouillage est un système à cran dans lequel un nez 40 formé au niveau d’une paroi latérale d’un évidement 38 est introduit à force dans une creusure 42 en passant par dessus un bourrelet 44 défini par cette creusure. Le levier peut être libéré lors de son actionnement par un utilisateur pour ouvrir le fermoir. D’autres systèmes de verrouillage peuvent être prévus par l’homme du métier.

[0019] Aux fig. 7 à 9 est décrit un deuxième mode de réalisation d’une montre-bracelet selon l’invention. Ce deuxième mode se distingue essentiellement du premier mode par le positionnement du fermoir qui se trouve de manière classique sensiblement vis-à-vis de la boîte 4, c’est-à-dire du côté du dessous du poignet d’un utilisateur. Le fermoir 12 est similaire à celui décrit précédemment et ne sera pas décrit à nouveau ici en détails. On notera que le levier 14B ne présente pas de fenêtre.

[0020] Le bracelet 8 est formé de deux brins 9 et 10 ayant chacun une première extrémité assemblée à la boîte de montre 4 par un dispositif d’attache 5, respectivement 6. De préférence, les deux brins du bracelet sont formés d’un matériau rigide présentant une certaine flexibilité. Ils peuvent être par exemple en métal ou en matière synthétique comme du plastique dur. De manière à engendrer une force de traction au niveau du fermoir dans sa configuration fermée, les extrémités du bracelet viennent en butée contre des parties de ladite boîte respectivement au niveau des deux dispositifs dans une configuration où le deuxième élément de fermeture 20 est à une distance dudit premier axe de rotation 24 qui est supérieure à la distance entre eux lorsque le fermoir est fermé.

[0021] Dans une variante particulière représentée à la Figure 9, il est prévu d’assurer ou de maintenir la position fermée du levier 14B par un système de verrouillage du type bouton-pression. Un bouton 48 ayant sensiblement la forme d’une boule est fixé au brin 9 du bracelet et est inséré à force dans un trou 50 effectué dans le levier 14B. Ce trou présente une paroi latérale concave. D’autres réalisations pour verrouiller le levier 14B dans sa position fermée peuvent être prévues par l’homme du métier. On remarquera que la partie du bracelet sur laquelle est montée la biellette 16 forme un élément distinct du brin 9 qui est fixé à une extrémité de ce brin de bracelet. De même, le crochet 20 est formé par un élément distinct du brin 10 à l’extrémité duquel il est fixé. On notera finalement que dans cette variante, il est possible que les brins du bracelet soient souples, par exemple en cuir, car le levier est maintenu dans sa position fermée par le système de verrouillage prévu. On peut donc se passer de la force de traction nécessaire à l’effet particulier d’une genouillère mécanique. Cependant, si la longueur du bracelet est ajustée au poignet de l’utilisateur, une certaine tension peut apparaître lors de la fermeture du fermoir de sorte à engendrer une certaine force de traction sur le crochet 20 dû au serrage du poignet.

Claims

1. Montre comprenant une boîte (4) pour un mouvement horloger, un bracelet (8) et un fermoir (12), caractérisée en ce que le fermoir comprend un levier (14; 14B), une biellette (16) solidaire du levier et définissant un premier axe de rotation (24) autour duquel cette biellette et ce levier peuvent subir une rotation, un premier élément de fermeture (18) monté sur la biellette de manière à pouvoir subir une rotation autour d’un deuxième axe de rotation (26) distant du premier axe de rotation, et un deuxième élément de fermeture (20) coopérant avec ledit premier élément de fermeture pour permettre la fermeture et l’ouverture du fermoir selon que le levier est respectivement dans une position fermée, dans laquelle les premier et deuxième éléments de fermeture sont assemblés, et dans une position ouverte dans laquelle ces premier et deuxième éléments de fermeture peuvent être ou sont séparés l’un de l’autre, et en ce que ledit premier élément de fermeture subit une rotation, au moins initialement autour d’un troisième axe de rotation (28I), lorsque ledit levier est actionné depuis sa position fermée jusqu’à sa position ouverte, ledit deuxième axe de rotation étant positionné relativement au premier axe de rotation de manière que, lorsque le levier est actionné depuis sa position fermée jusqu’à sa position ouverte, ce deuxième axe de rotation subisse un déplacement dont la résultante (R) a, en projection dans un plan géométrique (30) comprenant ledit premier axe de rotation et ledit troisième axe de rotation, une composante (PR) qui est non nulle et orientée en direction dudit troisième axe de rotation, et que ce deuxième axe de rotation subisse un déplacement inverse lorsque le levier est actionné depuis sa position ouverte jusqu’à sa position fermée.

2. Montre selon la revendication 1, caractérisée en ce que ledit levier dudit fermoir comprend un premier élément de verrouillage (38, 40; 50) coopérant avec un deuxième élément de verrouillage complémentaire (42, 44; 48), agencé sur une partie de la montre en face de ou contre laquelle le levier est placé lorsque le fermoir est fermé, pour assurer la position fermée du levier, ce dernier pouvant être libéré lors de son actionnement par un utilisateur pour ouvrir le fermoir.

3. Montre selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que ledit premier élément de fermeture est formé par une boucle (18).

4. Montre selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que ledit deuxième élément de fermeture est formé par un crochet (20).

5. Montre selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que ledit fermoir définit un fermoir à genouillère mécanique, ladite biellette étant agencée de manière que ledit deuxième axe de rotation est situé au-dessous dudit plan géométrique, relativement à l’intérieur du bracelet, lorsque ledit levier est dans sa position fermée, et que ce deuxième axe de rotation passe au-dessus de ce plan géométrique lorsque le levier est actionné depuis sa position fermée jusqu’à sa position ouverte.

6. Montre selon la revendication 5, caractérisée en ce que ledit bracelet est formé et relié à ladite boîte de manière à exercer, sans pour autant serrer le poignet d’un utilisateur, une certaine force de traction sur ledit deuxième élément de fermeture et/ou sur ledit premier élément de fermeture lorsque ledit fermoir est fermé, cette force de traction assurant l’assemblage des premier et deuxième éléments de fermeture lorsque ledit levier est dans sa position fermée.

7. Montre selon la revendication 6, caractérisée en ce que ledit bracelet est formé par un matériau rigide présentant une certaine flexibilité, ce bracelet étant agencé de manière que deux de ses parties (8A, 8B) viennent en butée l’une contre l’autre au niveau d’une charnière ou que les extrémités du bracelet (9, 10) viennent en butée contre des parties de ladite boîte lorsque ce bracelet est dans une configuration où ledit deuxième élément de fermeture est à une distance dudit premier axe de rotation qui est supérieure à la distance entre eux lorsque le fermoir est fermé.

8. Montre selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que ledit fermoir est agencé à une extrémité dudit bracelet du côté de ladite boîte, ledit deuxième élément de fermeture étant relié à une partie rigide solidaire de cette boîte ou ladite biellette étant montée sur une partie rigide solidaire de cette boîte de manière à pouvoir tourner autour dudit premier axe de rotation.

9. Montre selon la revendication 8, caractérisée en ce que ledit levier est rabattu du côté de la boîte de montre dans sa position fermée.

10. Montre selon la revendication 9, caractérisé en ce que ledit levier s’étend par-dessus la boîte de montre dans sa position fermée, ce levier présentant au moins une ouverture (15) pour laisser apparaître au moins partiellement l’affichage de la montre.