CH678000A5

CH678000A5 -

Info

Publication number: CH678000A5
Application number: CH4364/88A
Authority: CH
Inventors: Cristiano Benetti
Original assignee: Lange Int Sa
Priority date: 1988-11-24
Filing date: 1988-11-24
Publication date: 1991-07-31
Also published as: DE68907182T2; US4942680A; JPH02182201A; EP0370949A1; DE68907182D1; ATE90525T1; EP0370949B1

Description

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Description

La présente invention a pour objet une chaussure de ski constituée d'une partie inférieure en forme de coque comprenant la semelle et entourant au moins le pied et le tafon et d'une tige constituée d'une partie antérieure et d'une partie postérieure et dont au moins la partie postérieure est articulée sur la partie inférieure en forme de coque autour d'un axe transversal, et comprenant des moyens de serrage diagonal du pied constitué d'un répartiteur de pression situé à l'intérieur de la chaussure, à la hauteur du cou-de-pied, et d'un dispositif tendeur monté à l'arrière de la chaussure sur ladite partie articulée postérieure de la tige pour exercèr une traction sur le répartiteur de pression en direction du talon au moyen d'au moins un câble passant sur ledit répartieur et guidé par des moyens de guidage disposés latéralement sur la chaussure pour orienter l'action du câble sur le répartieur en direction du talon.

Ce type de chaussure de ski, dite à entrée arrière, s'est largement répandu depuis quelques années. Pour obtenir un serrage du pied en direction du talon, c'est-à-dire un serrage diagonal, le câble de serrage doit changer de direction dans la région de l'articulation de la tige sur la coque. Certains fabricants ont choisi de faire passer le câble au-dessous de l'axe d'articulation. Dans ce cas, la flexion de la tige de la chaussure provoque une traction sur la câble et augmente par conséquent le serrage du pied. Cet effet à même été recherché dans la chaussure décrite dans le brevet FR 2 345 097. On le retrouve de façon systématique dans de nombreux brevets postérieurs, tels que les brevets FR 2 589 690,2 577118,2536 965,2553 634,2 514 621 et 2 564 327. On s'est toutefois rendu compte que l'augmentation de la pression sur le cou-de-pied lors de la flexion de la Jambe vers l'avant n'est pas favorable pour le pied. En effet, pour la pratique du ski, il convient que le pied soit bien maintenu, ce qui exige un serrage initial important. D'autre part, lors de la flexion de la jambe, le tendon jambier antérieur s'éloigne du talon, ee qui se traduit par une dilatation du pied au niveau du cou-de-pied. On comprend, dans ces conditions, qu'une augmentation de la compression du cou-de-pied puisse devenir gênante, voire douloureuse. Fort de cette cons-tatîon, il a déjà été proposé de faire passer le câble au-dessus de l'axe d'articulation de la tige de manière à obvier à cet augmentation de compression. Une telle chaussure est décrite dans le document EP-A 157 240. Il est évident que dans ce cas on a un effet de relaxation lors de la flexion de la jambe. Une telle relaxation peut nuire à une bonne conduite des skis.

Pour obtenir un comportement neutre, c'est-à-dire sans augmentation de la compression, ni relaxation lors de la flexion de la jambe, il convenait donc de faire passer le câble exactement sur l'axe d'articulation de la tige de la chaussure. C'est ce qui est proposé dans le document EP-A 0 144 209 qui décrit une chaussure dans laquelle l'axe matériel de l'articulation de la tige est percée d'un trou transversal pour le passage du câble. Pour que le câble puisse bien coulisser dans ce trou, il est nécessaire que ce dernier présente une courbure adéquate. Une telle construction est relativement compliquée.

La présente invention a pour but d'obtenir une chaussure à comportement neutre, tel que défini plus haut, sans qu'il soit nécessaire de faire passer le câble dans un trou interceptant l'axe d'articulation.

La chaussure selon l'invention est caractérisée par le fait que le câble analogue forme une boucle passant, d'un côté de la chaussure, au-dessous et au-dessus de l'axe d'articulation de la partie postérieure de la tige, sensiblement à la même distance de cet axe, et, de l'autre côté de la chaussure, librement sur un renvoi fixé à l'intérieur de la coque, de telle sorte que lors de la flexion de la tige de la chaussure, la traction exercée par le câble sur le répartiteur n'est pratiquement pas modifiée.

Lors de la flexion de la jambe, c'est-à-dire du pivotement de la tige vers l'avant, la partie du câble passant au-dessous de l'axe d'articulation de la tige est soumis à une traction, mais cette traction est compensée par une relaxation de la partie du câble passant au-dessus de l'axe d'articulation, de telle sorte que la traction sur le répartiteur de pression n'est pratiquement pas modifiée.

La boucle peut être fermée au niveau du tendeur, c'est-à-dire que dans ce cas les deux extrémités de la boucle sont reliées au dispositif tendeur. La boucle peut également être fermée en un point situé entre le dispositif tendeur et l'articulation de la tige.

La division du câble en deux brins sur te répartiteur de pression à en outre un effet favorable de distribution de la charge sur le répartiteur de pression et par conséquent sur le cou-de-pied.

Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'invention.

La fig. 1 représente partiellement une chaussure vue de trois quarts de l'arrière.

La fig. 2 est une vue partielle en coupe longitudinale verticale de la même chaussure.

La fig. 3 est une vue de détail en coupe selon IIIIII de la flg. 2.

La chaussure représentée est une chaussure du type à entrée par l'arrière.

A la fig. 1 elle est représentée en transparence de manière à montrer voir l'intérieur. Cette chaussure comprend une coque ou bas de coque 1 représenté en trait plein, qui comprend la semelle et entoure le pied et le talon. Ce bas de coque présente également une partie s'étendant sur te cou-de-pied et une languette s'étendant sur le tendon d'Achille. Sur ce bas de coque 1 est articulée une tige en deux parties constituée d'un capot avant 2 et d'un capot arrière 3 venant s'emboîter dans le capot avant 2. Les capots 2 et 3 sont articulés sur le bas de coque 1, de chaque côté de celui-ci au moyen de deux axes, seul l'axe de gauche 4, qui nous intéresse ici, étant représenté. A l'intérieur de la chaussure le pied est maintenu au moyen d'un câble 5 passant sur un répartiteur de pression 6 constitué d'une languette en matière plastique semi-rigide et en forme de selle de

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cheval s'étendant sur le cou-de-pied entre la coque et un chausson de confort non représenté. Ce type de chaussure et de languette est bien connu en soi. La languette peut être fixée au chausson par son extrémité inférieure 6a ou, selon d'autre exécution, par sa partie supérieure à la coque. L'une des extrémités du câble 5 est reliée à un tendeur 7 montée sur le capot arrière 3 de la tige. De tels tendeurs sont décrits, par exemple, dans les documents EP-A 0 157 240, EP-A 0 114 209 et EP-A 0 230 063. Le tendeur 7 pourrait être également du type à tambour tel que décrit dans le brevet US 4 620 378.

L'articulation de la tige est réalisée au moyen de rivets. Le point d'articulation représenté est réalisé au moyen d'un rivet 4 dont la tête 4a est à l'extérieur de la chaussure (fig. 3). A l'intérieur, ce rivet est riveté sur une rondelle 8 recouvrant une creu-sure 9 ménagée dans la paroi intérieure de la coque 1. A la fig. 2 la rondelle 8 a été enlevée pour montré le passage du câble.

Partant du tendeur 7, le câble 5, tout d'abord guidé par le bord inférieur du capot arrière 3 où il change de direction, pénètre à l'intérieur de la coque 1 par un trou 10 prévu dans cette coque et débouchant dans la creusure 9. Le câble 5 traverse ensuite la creusure 9, sous le rivet 4, en s'ap-puyant contre ce rivet. Il monte ensuite diagonale-ment, passe sur le répartiteur de pression 6 puis dans un renvoi 11 constitué par une pièce de tôle repliée et rivetée sur la paroi intérieure de la coque opposée au rivet 4. Le câble 5 repasse ensuite, dans l'autre sens, sur le répartiteur de pression 6, redescend diagonaiement sensiblement parallèlement au brin 5a précédent, pénètre dans la creusure 9 sous la rondelle 8, en glissant sur le rivet 4, puis sort de la coque par le trou 10 et son autre extrémité est fixée en 12 sur la câble lui-même, entre le trou 10 et le tendeur 7.

Lors de la flexion de la jambe, la tige de la chaussure, c'est-à-dire également le capot arrière 3, pivote vers l'avant autour de son articulation. Lors de ce mouvement, le brin 5a du câble 5 subit une traction due à l'allongement du chemin entre le répartiteur de pression 6 et le tendeur 7. Mais simultanément le point d'attache 12 du brin 5a se rapproche du répartiteur de pression 6 en permettant au brin 5b du câble de se raccourcir, ce raccourcissement compensant l'allongement du brin 5a. La boucle formée par les brins 5a et 5b coulisse dans le renvoi 11 et la traction sur le répartiteur de pression 6 n'est finalement pas modifié.

Pour avoir un comportement tout-à-fait neutre du dispositif de serrage en court de flexion de la jambe, il convient que les brins de câble 5a et 5b passent à égale distance de l'axe géométrique de l'articulation de la tige, c'est-à-dire de l'axe du rivet 4.

De nombreuses variantes exécution sont possibles. En particulier, les deux extrémités du câble 5 pourraient être attachées au tendeur 7, les deux brins 5a et 5b étant bien entendu guidés parallèlement, par exemple dans un chemin de guidage commun. Dans la région du rivet 4, le brin 5b pourrait passer sous un axe matériel fixé sur la coque 1. Les deux brins de câble 5a et 5b pourraient passer à une certaine distance du rivet 4. Le renvoi 11 pourrait être constitué par une poulie à gorge au lieu d'un simple passant tel que le passant 11.

En principe, un second câble analogue au câble 5 pourrait passer de l'autre côté de la chaussure et sur le répartiteur de pression 6, en-dessous du brin 5a.

L'invention est également applicable à une chaussure à entrée par l'arrière dont seul le capot arrière est articulé autour d'un axe.

Claims

Revendications

1. Chaussure de ski constituée d'une partie inférieure (1) en forme de coque comprenant la semelle et entourant au moins le pied et le talon et d'une tige constituée d'une partie antérieure (2) et d'une partie postérieure (3) et dont au moins la partie postérieure (3) est articulée sur la partie inférieure (1) autour d'un axe transversal (4), et comprenant des moyens de serrage diagonal constitués d'un répartiteur de pression (6) situé à l'intérieur de la chaussure, à la hauteur du cou-de-pied, et d'un dispositif tendeur (7) monté à l'arrière de la chaussure, sur ladite partie articulée postérieure (3) de la tige pour exercer une traction sur le répartiteur de pression en direction du talon au moyen d'au moins un câble (5) passant sur ledit répartiteur et guidé par des moyens de guidage disposés latéralement sur la chaussure pour orienter l'action du câble sur le répartiteur en direction du talon, caractérisée par le fait que le câble (5) forme une boucle passant, d'un côté de la chaussure, au-dessous et au-dessus de l'axe d'articulation (4) de la partie postérieure de la tige, sensiblement à la même distance de cet axe, et, de l'autre côté de la chaussure, librement sur un renvoi (11) fixé à l'intérieur de la coque, de telle sorte que lors de la flexion de la tige de la chaussure, la traction exercée par le câble sur le répartiteur n'est pratiquement pas modifiée.

2. Chaussure de ski selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les deux extrémités de ladite boucle sont reliées au dispositif tendeur.

3. Chaussure de ski selon la revendication 1, caractérisée par le fait que l'une des extrémités du câble est reliée au dispositif tendeur, l'autre extrémité du câble étant fixée au câble en un point (12) situé entre le dispositif tendeur et l'axe d'articulation de la tige.

4. Chaussure de ski selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée par le fait que dans la zone de l'articulation de la tige, le câble est guidé d'une part par l'axe matériel (4) de l'articulation et d'autre part par un trou traversant la coque ou par une saillie formée dans la matière de la coque.

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