FR2687550A1 - Chaussure de ski. - Google Patents

Abstract

Chaussure de ski constituée d'une coque à volume variable (1) entourant le pied et le talon et d'une tige (4), en forme de collier, articulée sur cette coque en deux points opposés (5). La coque peut être serrée au moyen d'un câble (11) dont une extrémité est attachée à un prolongement (10) de la tige agissant comme levier lors de son inclinaison vers l'avant. La tige est maintenue inclinée par un dispositif de verrouillage (9).

Description

La présente invention a pour objet une chaussure de ski

en matière synthétique constituée d'une partie infé-

rieure en forme de coque à volume variable entourant le pied et le talon et d'une tige, en forme de collier, articulée sur cette coque en deux points opposés, la coque étant susceptible d'être resserrée autour du pied au moyen d'au moins un câble dont une extrémité est attachée à la tige, de telle manière que la fermeture de la tige autour de la cheville et sa flexion vers l'avant ont pour effet de tendre ce câble et de serrer le pied, des moyens étant en outre prévus à l'arrière de la chaussure pour verrouiller la tige en position de

descente, légèrement inclinée vers l'avant.

Une telle chaussure est connue du brevet EP O 286 586.

Dans cette chaussure, le serrage de la coque est assuré par deux câbles traversant la coque et attachés par leurs extrémités à un étrier basculant lui-même relié à

la tige par un tirant Le cheminement de câble à l'ex-

térieur de la chaussure est la source de frottements importants qui nécessitent un effort supplémentaire correspondant pour les vaincre quand on ferme la coque de la chaussure Cet effort supplémentaire sollicite également fortement les articulations de la tige et du capot Le passage des câbles à travers la coque crée en outre des passages indésirables pour l'eau provenant de

la fonte de la neige.

La présente invention a non seulement pour but d'obvier à ces inconvénients, mais également de mieux utiliser la force développée par le skieur lors de la fermeture

de la tige et de la flexion de la jambe vers l'avant.

La chaussure de ski selon l'invention est caractérisée

en ce que la tige présente, au moins d'un côté, un pro-

longement s'étendant au-dessous de son articulation sur la coque, le câble étant ancré sur ce prolongement, à une certaine distance de l'articulation, de manière à

obtenir un important effet de levier.

Non seulement le câble ne traverse pas la coque, mais son chemin vers la zone de serrage est très court avec

un seul renvoi situé à l'extérieur de la coque En ou-

tre, la tige et son prolongement constituent un puis-

sant levier permettant d'effectuer le serrage de la co-

que avec un effort minimal de la part du skieur.

L'invention est applicable à une chaussure à capot

auxiliaire selon le brevet EP O 286 586, avec l'avanta-

ge que la traction sur le câble de serrage ne se fait plus par l'intermédiaire du capot auxiliaire, de telle sorte que la liaison de ce capot avec la tige peut être légère. Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, deux

formes d'exécution de l'invention.

La figure 1 représente, en position fermée, une chaus-

sure selon une première forme d'exécution.

La figure 2 représente une première variante d'exécu-

tion de la chaussure représentée à la figure 1.

La figure 3 représente une seconde variante d'exécu-

tion, vue de l'arrière, de la chaussure représentée à

la figure 1.

La figure 4 représente une seconde forme d'exécution,

en position fermée.

La figure 5 représente la seconde forme d'exécution en

position ouverte.

La chaussure représentée aux figures 1 et 2 comprend une partie inférieure 1 en forme de coque à volume va- riable comprenant la semelle et entourant le pied et le talon Le volume variable est assuré de manière connue par deux rabats 2 et 3 s'étendant longitudinalement sur

le pied.

La chaussure comprend en outre une tige 4 en forme de collier articulée sur la coque 1, de chaque côté de celle-ci, au moyen de deux rivets 5 et 6 (figure 3) La tige 4 peut être fermée et serrée autour de la cheville au moyen de deux boucles conventionnelles 7 et 8 Dans une découpe formée dans le dos de la tige 4 est en outre monté un dispositif de verrouillage 9 permettant de verrouiller la tige sur la coque dans une position d'utilisation, légèrement inclinée vers l'avant, tout

en lui laissant la possibilité de fléchir vers l'avant.

Un tel dispositif est décrit, par exemple, dans le bre-

vet EP O 086 908.

La tige 4 présente, au moins d'un côté, un prolongement

10 s'étendant en dessous de son articulation sur la co-

que 1 Sur ce prolongement est ancrée l'extrémité d'un câble 11 qui passe tout d'abord sur un renvoi 12 fixé sur la coque 1, puis forme deux boucles passant sur des

probutérances 13 et 14 du rabat 2 et sur un second ren-

voi 15 de la coque, pour être finalement fixé par son autre extrémité à la coque en un point 16 Le câble 11 est ancré sur le prolongement 10 au moyen d'une tête de câble en forme de plot fileté venant se visser dans une

douille filetée munie d'une tête 17, cannelée ou mole-

tée, s'appuyant sur un côté du prolongement 10 Ce

moyen d'ancrage permet bien entendu de régler la lon-

gueur utile du câble 11, oest-à-dire le réglage du serrage.

La chaussure comporte en outre un chausson de confort dont on distingue l'extrémité supérieure 18 sur le dessin. En position ouverte de la chaussure, les boucles 7 et 8 sont ouvertes et la tige 4 est redressée, voire légère- ment inclinée vers l'arrière Pour chausser, le skieur introduit le pied dans la chaussure, ferme les boucle 7 et 8, puis fléchit la jambe vers l'avant en utilisant la tige 4 comme levier Lors de cette flexion le pro-15 longement 10 de la tige exerce une forte traction sur

le câble 11 et la tige vient se verrouiller sur la co-

que par le dispositif de verrouillage 9 La chaussure

est alors fermée, serrée, et en position de d'utilisa-

tion.

Si l'on considère que l'articulation 5 est approximati-

vement à la hauteur de la malléole, le bras de levier

actif est constitué par la distance entre l'articula-

tion 5 et le genou du skieur L'autre bras de levier a s'étend entre l'articulation 5 et le point d'ancrage du câble 11 On constate que le rapport des bras de levier

est élevé, de telle sorte que le serrage de la chaus-

sure n'exige qu'un effort très faible du skieur et se fait en douceur La disposition du prolongement 10 et

du câble 11 permet en outre de choisir le bras de le-

vier a le plus favorable.

Au lieu d'utiliser un seul câble de serrage 11, il est possible d'utiliser deux câbles de manière à éviter les

méandres de leur cheminement source de frottements éle-

vés Une telle variante d'exécution est représentée à la figure 2 montrant deux câbles 19 et 20 ancrés sur un

même prolongement 10 de la tige, ces câbles étant atta-

chés au moyen de douilles filetées 21, 22 qui permet-

tent d'en régler la tension.

La figure 3 représente une seconde variante dans la-

quelle la tige 4 présente deux prolongements 10 et 23,

de chaque côté de la chaussure, le prolongement 23 ti-

rant sur un second câble retenu par une seconde douille

filetée 24 identique à la douille filetée 17.

La seconde forme d'exécution, représentée aux figures 4 et 5, comprend une coque 1 à volume variable identique à celle de première forme d'exécution Sur cette coque est articulée une tige 25 qui diffère de la tige 4, d'une part, par le fait qu'elle présente, à l'arrière,

une large échancrure 26 permettant un important bascu-

lement de la tige vers l'arrière comme décrit dans le brevet EP O 286 586 et, d'autre part, par le fait

qu'elle présente, de chaque côté de la coque 1, un pro-

longement 27 s'étendant plus loin vers l'arrière de la

coque que le prolongement 10 Ce prolongement 27 pré-

sente une surépaisseur 28 sur laquelle est ancrée l'ex-

trémité du câble 11 L'espace libéré par l'échancrure 26 est occupé par un capot 29 articulé sur la coque en deux points opposés, l'un de ces points étant visible en 30 Les axes d'articulation du capot 29 sur la coque traversent les prolongements 27 de la tige 25 à travers

deux lumières 31 en arc de cercle centré sur l'articu-

lation 5, respectivement l'articulation opposée Ces lumières autorisent le basculement de la tige 25 La

tige 25 et le capot 29 sont reliés par un tirant 31 ar-

ticulée sur chacune de ces deux parties.

La chaussure comporte en outre un dispositif de ver-

rouillage analogue au dispositif 9 de la première forme d'exécution.

La chaussure étant dans la position ouverte représentée

à la figure 5, le skieur chausse, puis ferme les bou-

cles 7 et 8 Il fléchit ensuite légèrement la jambe

comme décrit en relation avec la première forme d'exé-

cution, ce qui a pour effet de tendre le câble il et de

verrouiller la tige en position de d'utilisation.

Selon une variante non représentée, les extrémités du même câble sont accrochés sur chacun des prolongements

de la tige, respectivement en 17 et 24, ce qui mul-

tiplie par deux l'amplitude du serrage.

Selon une autre variante d'exécution, l'une au moins des extrémités du câble, respectivement des câbles, est attachée à la tige, respectivement à la coque, par

l'intermédiaire d'un tampon élastique Ce tampon élas-

tique peut être disposé, par exemple, entre la tête de la douille filetée 17 et le prolongement 10 et/ou entre

une tête de câble et un plot constituant le point d'at-

tache 16 On obtient ainsi un serrage présentant une certaine élasticité facilitant la flexion de la tige vers l'avant, sans augmentation prononcée de la force

de serrage de l'avant-pied.

Claims (3)

REVENDICATIONS

1 Chaussure de ski en matière synthétique constituée

d'une partie inférieure en forme de coque à volume va-

riable ( 1) entourant le pied et le talon et d'une tige ( 4; 25), en forme de collier, articulée sur cette coque en deux points opposés ( 5, 6), la coque étant suscep- tible d'être resserrée autour du pied au moyen d'au moins un câble ( 11; 19, 20) dont au moins une extrémité

est attachée à la tige, de telle manière que la ferme-

ture de la tige autour de la cheville et sa flexion vers l'avant ont pour effet de tendre ce câble et de serrer le pied, des moyens ( 9) étant en outre prévus à l'arrière de la chaussure pour verrouiller la tige en position de descente, légèrement inclinée vers l'avant, caractérisée en ce que la tige présente, au moins d'un

côté, un prolongement ( 10; 23; 27) s'étendant au-des-

sous de son articulation sur la coque, le câble étant ancré sur ce prolongement, à une certaine distance de l'articulation, de manière à obtenir un important effet

de levier.

2 Chaussure de ski selon la revendication 1, dont la

tige ( 25) présente, à l'arrière, une échancrure permet-

tant un large basculement vers l'arrière, et comprenant

un capot ( 29) articulé sur la coque en deux points si-

tués au-dessous des articulations de la tige, ce capot occupant ladite échancrure en position fermée de la

chaussure, caractérisée en ce que le capot ( 29) chevau-

che le prolongement inférieur ( 27) de la tige et que

l'axe d'articulation ( 30) du capot traverse le prolon-

gement à travers une lumière ( 31) en arc de cercle

centré sur l'articulation de la tige.

3 Chaussure de ski selon l'une des revendications 1 ou

2, caractérisée en ce que l'une au moins des extrémités du câble est attachée à la tige par l'intermédiaire

d'un tampon élastique.