CH669717A5

CH669717A5 -

Info

Publication number: CH669717A5
Application number: CH2214/86A
Authority: CH
Inventors: Joseph Morell; Louis Benoit
Original assignee: Salomon Sa
Priority date: 1985-06-12
Filing date: 1986-06-02
Publication date: 1989-04-14
Also published as: DE3618923A1; JPS61288801A; FR2583271A1; FR2583271B1; IT1189543B; IT8620749A1; DE3618923C2; IT8620749A0; US5063693A

Description

DESCRIPTION

La présente invention concerne les chaussures destinées à la pratique du ski, formées essentiellement par un bas de coque moulé entourant le pied et par une tige également moulée en une ou plusieurs parties entourant le bas de jambe et articulée sur ledit bas de coque.

De telles chaussures sont déjà connues, et différentes combinaisons ont été utilisées pour donner à ces chaussures relativement rigides de bonnes propriétés de flexion sans renoncer pour autant à leur fonction de transmission des efforts et de commande des skis par le skieur. Ainsi, des constructions de ce genre ont été développées dans la demande de brevet français N° 2.276.851 où le contrôle de la flexion est réalisé par la déformation à l'extension de la bordure inférieure d'une partie de tige coopérant avec la surface supérieure d'un bas de coque rigide, lors des mouvements de flexion vers l'avant de la jambe d'un skieur. Par ailleurs, on connaît également une construction de chaussure à entrée par l'arrière dont la tige comporte, au bas de sa zone antérieure, une sorte de lumière transversale à l'axe longitudinal de la chaussure délimitant une bordure inférieure de la tige jouant le rôle d'une bande de déformation aux extensions lors des flexions avant de la jambe du skieur. Dans ce genre de construction^ la bande est plus ou moins élastique selon la nature du matériau de la tige.

De telles structures de chaussures de ski, dont l'entrée se fait par l'arrière et possédant un bas de coque rigide sans ouverture sur le devant du pied, procurent de bonnes caractéristiques d'amortissement de la tige, mais malheureusement sans pour autant permettre le renvoi élastique nécessaire que le skieur attend de sa chaussure.

On a cherché à remédier à cet inconvénient en dotant la chaussure de ski de caractéristiques de flexion de la tige par rapport à la coque réglables et progressives, tout en interdisant les flexions extrêmes qui dépasseraient les limites permises par l'anatomie de la liaison du bas de jambe au pied.

Ainsi le brevet FR 2.480.575 propose une chaussure présentant un dispositif de réglage des caractéristiques de flexion situé sur le pourtour inférieur de la tige et comprenant une surface d'appui aménagée sur la tige et transmettant les efforts de flexion de la jambe à une pièce de flexion qui coopère avec le bas de coque par l'intermédiaire d'au moins une butée montée coulissante dans un guide. On parvient ainsi à modifier les conditions de transmission des efforts en fonction des positions occupées par la ou les butées dans leur guidage.

On rencontre le même genre de préoccupations dans le brevet FR 2.484.800, où la pièce de flexion est espacée de la bordure inférieure de la tige pour former une lumière transversale, cette lumière étant interrompue par une butée d'appui qui assure un contact direct de la bordure inférieure de la tige avec la pièce de flexion lors de mouvements de flexion vers l'avant.

Dans ces deux cas, les butées, coulissantes ou non, sont disposées de part et d'autre du plan longitudinal moyen de la chaussure; de même, une seule butée peut être prévue d'un seul côté de la chaussure. Sans que cela représente un inconvénient par trop grave, ces dispositions peuvent mener à des flexions déviées d'un côté ou de l'autre du plan longitudinal moyen, et certains skieurs particulièrement exigeants peuvent souhaiter que l'essentiel de la flexion s'effectue dans le plan longitudinal moyen de la chaussure.

C'est ce souhait que la présente invention vise à satisfaire en imposant à la transmission des efforts de la bordure de la tige à la pièce de flexion de se faire dans l'axe longitudinal de la chaussure.

Les caractères techniques de l'invention qui font l'objet de la revendication 1 et certains avantages apparaîtront à la lumière de la description qui suit et pour l'intelligence de laquelle on se reportera aux dessins dont:

— la figure 1 est une vue de côté d'une chaussure à laquelle est appliqué un premier mode d'exécution de l'invention,

— la figure 2 montre en perspective la pièce de flexion de la figure 1,

— la figure 3 illustre une variante de la figure 2,

— la figure 4 montre en vue de côté une chaussure à laquelle est appliqué un autre mode d'exécution de l'invention,

— la figure 5 est une vue en perspective d'une chaussure où est appliqué un autre mode d'exécution,

— la figure 6 est une coupe partielle selon le plan AA de la figure 5,

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— la figure 7 illustre en perspective une chaussure à laquelle est appliqué un autre mode d'exécution de l'invention, et

— la figure 8 est une coupe partielle selon le plan BB de la figure 7.

On voit aux figures 1, 3 à 5 et 7 une chaussure de ski 1 comportant, de façon usuelle, un bas de coque 2 en matériau plastique rigide sur lequel est articulée une tige 3 enserrant le bas de jambe du skieur; cette tige est composée d'une partie de tige arrière ou capot 4 et d'une partie de tige avant ou manchette 5. Dans le cas de la disposition constructive décrite, le capot 4 et la manchette 5 sont simultanément articulés sur le même axe 6, situé sensiblement dans la zone des malléoles. Cette disposition assure avantageusement le chaus-sage par l'entrée arrière dans la chaussure. Des moyens de fermeture constitués par une boucle 7 prévue sur le côté haut de la tige assurent le serrage de la tige 3 sur le bas de jambe du skieur. La manchette 5 se termine vers le bas de coque 2 par une bordu're inférieure

8 un peu au-dessus du pli de flexion et s'étendant vers l'arrière en entourant le dessus du pied jusqu'au voisinage de l'axe 6. La bordure 8 de la manchette 5 coopère en appui avec la surface supérieure du bas de coque 2 par l'intermédiaire d'une pièce de flexion 9 montée transversalement à l'axe longitudinal de la chaussure en entourant au moins une partie du dessus du pied dans la zone s'étendant du pli de flexion au cou-de-pied.

Dans les modes d'exécution des figures 1 à 5, la pièce de flexion 9 rapportée entre la manchette 5 et le bas de coque 2 est assemblée au bas de coque 2, et de part et d'autre un peu en avant de l'axe d'articulation 6, par des moyens de liaison 10 tels que rivets, agrafes, emmanchements élastiques ou encastrement, ou soudage, par exemple par ultrasons, mais de préférence démontables en vue de l'interchangeabilité de pièces de flexion 9.

Dans le cas de la figure 7, la pièce de flexion 9, venue d'une pièce avec la manchette 5, peut être encastrée à ses extrémités sur le bas de coque 2 ou, au contraire, comme l'illustre le détail de la figure 8, ses extrémités peuvent être laissées libres sous un rebord de maintien et de guidage 10'.

Dans les modes d'exécution des figures 1 à 3, la pièce de flexion 9 présente une lumière 11 la divisant en deux branches approximativement parallèles, distinctes, sur le pourtour du pied, soit une branche supérieure 12 sur laquelle vient s'appuyer la manchette 5, et une branche inférieure 13 qui vient s'appuyer sur le bas de coque 2 sur un épaulement prévu à cet effet ou simplement du fait de sa trajectoire engageante avec le bas de coque 2 en déplacement vers l'avant. Dans la lumière 11, de part et d'autre de la chaussure, peuvent coulisser deux butées ou curseurs 14 que l'on peut manœuvrer le long de cette lumière 11 lorsque l'utilisateur se trouve en position statique normale dans la chaussure. Les curseurs 14 et la lumière 11 peuvent être aménagés en vue du réglage de l'effort de flexion, comme il est décrit dans le brevet FR 2.480.575 déjà cité.

Selon la caractéristique essentielle de l'invention, la pièce de flexion 9 coopère avec la bordure inférieure 8 de la manchette 5 au droit de l'axe longitudinal de la chaussure. Dans le mode d'exécution représenté aux figures 1 et 2, la branche supérieure 12, ou branche de flexion active de la pièce de flexion 9, présente en son milieu une zone conformée de façon à assurer avec la bordure 8 une butée d'appui linéaire 15 alors que, dans la variante de la figure 3, la branche supérieure active 12 assure, elle, une butée d'appui ponctuel 15.

Selon le mode d'exécution de l'invention illustré à la figure 4, la pièce de flexion 9 ne comporte pas de lumière et constitue donc une pièce pleine, sans qu'il y ait donc lieu de distinguer entre une branche active en flexion et une branche passive. La pièce de flexion

9 est assimilable à la branche supérieure active précédente et peut coopérer avec la bordure inférieure 8 de la manchette 5 au droit de l'axe longitudinal de la chaussure en appui ponctuel, comme dans le cas de la figure 3, ou en appui linéaire, comme représenté à la figure 4. Le bas de coque 2 présente un épaulement, ou baguette de guidage, 16 rapporté sur le bas de coque 2 ou venu d'une pièce avec lui lors du moulage, et approximativement parallèle à la pièce de flexion 9. Entre la bordure inférieure de la pièce de flexion 9 et l'épaulement 16 est disposé un curseur 14 formant butée déplaçable, comme dans le cas précédent.

Dans le mode d'exécution des figures 5 et 6, on retrouve les caractéristiques précédentes pour un appui pratiquement ponctuel de la bordure 8 de la manchette 5 sur la pièce de flexion 9, celle-ci présentant une proéminence 17 au droit de l'axe longitudinal de la chaussure. La figure 6 montre, en coupe partielle selon le plan AA de la figure 5, une conformation possible de la pièce de flexion 9, du curseur 14 et d'une baguette de guidage 16 rapportée sur le bas de coque 2.

La figure 7 illustre une variante du cas précédent, dans laquelle la pièce de flexion 9 est venue d'une pièce avec la manchette 5. Cela mis à part, on peut retrouver les mêmes caractères constructifs que ceux évoqués plus haut. Cependant, comme illustré, les extrémités de la pièce de flexion peuvent être libres en étant simplement guidées par un rebord de maintien 10' venu d'une pièce avec le bas de coque 2 ou rapporté sur celui-ci (figure 8).

Cette dernière disposition constructive, où la manchette 5 et la pièce de flexion 9 sont constituées d'une seule et même pièce nécessitant de recourir à une réalisation de moules relativement complexe, donc d'un coût assez important, la fera préférer, par exemple, pour des chaussures du type haut de gamme. Bien entendu, toute solution où la pièce de flexion 9 est une pièce distinctive de la manchette 5 conservera les avantages de l'interchangeabilité exploitable pour toute la gamme de chaussures, pour quelque modèle que ce soit.

Dans les divers modes d'exécution décrits et représentés au dessin à titre d'exemples, il est clair qu'un certain nombre de caractères constructifs peuvent être combinés autrement, sans effort particulier de l'homme de métier; aussi une description détaillée en est-elle superflue.

La figure 9 illustre, en perspective partielle, une variante de réalisation d'une chaussure selon l'invention.

La figure 10 montre, vu en coupe selon la ligne CC de la figure 9, le détail du guidage de retenue de l'élément de flexion.

Dans la variante d'exécution présentée à la figure 9, la pièce de flexion 9 comporte, ainsi qu'évoqué en référence aux exemples des figures 1 à 3, une lumière 11 qui s'étend au moins partiellement sur le pourtour de la zone du pli de flexion au cou-de-pied selon une direction transversale à l'axe longitudinal de la chaussure; on retrouve ainsi une construction dans laquelle la branche inférieure 13 vient s'appuyer contre un épaulement 16 du bas de coque 2, tandis que la branche supérieure 12 est en liaison avec la manchette 5. Dans ce cas de figure, la branche supérieure 12 est obtenue d'une seule pièce avec la manchette 5 grâce à une extension 18 de la bordure inférieure 8 de ladite manchette. Cette extension 18 est avantageusement localisée de part et d'autre de la zone du plan médian longitudinal de la chaussure. Les extrémités de la pièce de flexion 9 sont laissées libres sous un rebord de maintien et de guidage 10', tel que représenté sur la figure 10 par exemple. Le réglage de l'effort de flexion est obtenu par l'intermédiaire de deux butées, ou curseurs, 14 susceptibles d'être déplacées en position le long de la lumière 11. On peut bien entendu envisager, sans sortir du cadre de l'invention, qu'il n'y ait qu'un seul curseur 14 déplaçable selon le pourtour de la zone du pli de flexion.

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3 feuilles dessins

Claims

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1. Chaussure de ski (1) comportant un bas de coque rigide (2) sur lequel est articulée (6) au moins partiellement une manchette (5) dont la bordure inférieure (8) coopère avec la surface supérieure du bas de coque (2) par l'intermédiaire d'au moins une pièce de flexion (9) montée transversalement à l'axe longitudinal de la chaussure dans la zone du pli de flexion au cou-de-pied sur la partie du pourtour du pied s'étendant de part et d'autre de la chaussure jusqu'au voisinage de l'axe d'articulation, caractérisée par le fait que la pièce de flexion (9), au moins au droit de l'axe longitudinal de la chaussure (1), réalise une liaison constante avec la bordure inférieure (8) de la manchette.

2. Chaussure de ski selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la liaison constante est constituée par une zone d'appui de la pièce de flexion contre la bordure inférieure (8) de la manchette.

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REVENDICATIONS

3. Chaussure de ski selon la revendication 2, caractérisée par le fait que la pièce de flexion (9) est conformée de manière à constituer pour la bordure inférieure (8) de la manchette (5) une butée d'appui linéaire (15).

4. Chaussure de ski selon la revendication 2, caractérisée par le fait que la pièce de flexion (2) est conformée de manière à constituer pour la bordure inférieure (8) de la manchette (5) une butée d'appui ponctuel (15).

5. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée par le fait que les extrémités de la pièce de flexion (9) sont fixées (10) au bas de coque (2) de part et d'autre de la chaussure.

6. Chaussure de ski selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la liaison constante est constituée par une pièce de flexion (9) venue d'une pièce avec la manchette (5).

7. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée par le fait que les extrémités de la pièce de flexion (9) sont libres et simplement guidées par un rebord de maintien et de guidage (100 que présente le bas de coque (2) de part et d'autre de la chaussure.

8. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée par le fait que la pièce de flexion (9) coopère de part et d'autre de la chaussure (1) avec un curseur d'appui (14) réglable pour transmettre vers le bas de coque (2) les efforts en provenance de la manchette (5) et limiter ainsi la longueur effectivement active de la pièce de flexion (9).

9. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée par le fait que la pièce de flexion (9) présente une lumière (11) la divisant en une branche supérieure active (12) sur laquelle s'appuie la bordure inférieure (8) de la manchette (5) et en une branche inférieure (13) s'appuyant sur le bas de coque (2).

10. Chaussure de ski selon la revendication 9, caractérisée par le fait qu'au moins un curseur d'appui (14) est réglable en position par coulissement dans la lumière (11).

11. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée par le fait que la pièce de flexion (9) coopère avec au moins un curseur d'appui (14) réglable en position par coulissement entre le bord inférieur de la pièce de flexion (9) et un épaulement (16) porté par le bas de coque (2).

12. Chaussure de ski selon la revendication 11, caractérisée par le fait que l'épaulement (16) est venu d'une pièce avec le bas de coque (2).

13. Chaussure de ski selon la revendication 11, caractérisée par le fait que l'épaulement (16) est rapporté sur le bas de coque (2) sous la forme d'une baguette de guidage.