CH666613A5

CH666613A5 - Engin de levage pour invalide.

Info

Publication number: CH666613A5
Application number: CH1531/86A
Authority: CH
Inventors: David Richard James
Original assignee: Impro Ltd
Priority date: 1985-05-01
Filing date: 1986-04-16
Publication date: 1988-08-15
Also published as: DK158986A; US4680819A; BE904613A; SE8601986D0; DE3612451C2; GB8511083D0; FR2581309A1; JPS61253059A; AU582844B2; JPH0356B2; GB2174340B; CA1269947A; NL8600910A; IT8667354A1; IT1188118B; DK158986D0; SE8601986L; AU5592586A; GB2174340A; DE3612451A1

Description

DESCRIPTION

La présente invention a pour objet un engin de levage pour invalide, du type comprenant un bras de levage faisant saillie sur une colonne verticale montée sur un châssis mobile.

Des engins de ce type comprennent habituellement un châssis ouvert à l'avant, entre des éléments latéraux qu'il présente, la colonne étant montée sur ce châssis, à l'arrière de celui-ci, qui est supporté, à l'avant et à l'arrière, par des roulettes. Un tel châssis est généralement de largeur réglable, ses éléments latéraux étant mobiles latéralement ou pivotés à l'arrière, pour présenter une largeur minimum lorsque l'engin est utilisé dans des espaces restreints et doit passer des portes, alors que la largeur de sa partie antérieure au moins peut être augmentée pour s'adapter à une chaise à roulettes, par exemple.

Un engin de levage supporté par quatre roulettes assure la maniabilité requise mais souffre d'un manque de stabilité directionnelle en ligne droite, en particulier lorsqu'il est roulé sur un tapis à poils épais. Pour assurer une stabilité directionnelle tout en fournissant une maniabilité suffisante, on a proposé que le châssis soit supporté

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par deux roues arrière à axe fixe et par deux roulettes antérieures orientables. Alors que cet agencement est satisfaisant pour un châssis à largeur fixe, il n'est pas utilisable sur les châssis réglables; aussi le but de l'invention est-il de fournir un engin de levage qui 5 présente les avantages d'un châssis à largeur réglable tout en présentant la stabilité directionnelle d'un châssis à roulettes à axe fixe.

L'engin de levage mobile pour invalide suivant l'invention est caractérisé par le fait qu'il comprend un châssis présentant une partie principale supportant la colonne et sur lequel sont montées deux io roulettes de support coaxiales, à axe fixe, et deux éléments de châssis latéraux pivotés sur la partie principale du châssis et s'étendant vers l'avant de celui-ci, ces éléments latéraux étant supportés par des roulettes antérieures orientables.

Les roulettes à axe fixe sont de préférence montées aussi loin que 15 possible à l'avant pour améliorer la stabilité directionnelle et la maniabilité et pour faciliter le réglage pivotant des éléments latéraux lorsque l'engin de levage est utilisé. Des exigences opérationnelles tendent à limiter la position avancée des roues à axe fixe qui doivent être disposées à l'arrière du centre de gravité de l'engin lorsqu'il est 20 utilisé. La partie principale du châssis présentera de préférence des roulettes orientables postérieures, stabilisatrices, qui sont normalement éloignées du sol et qui empêchent que l'engin ne bascule vers l'arrière autour des roues à axe fixe montées à l'avant, en particulier lorsque l'engin de levage ne porte pas de patient, ces roulettes stabi-25 lisatrices permettant aux roues à axe fixe d'être montées à l'avant du centre de gravité de l'engin lorsqu'il n'est pas chargé.

De préférence, la partie principale du châssis sera en forme de U renversé présentant une partie arquée au sommet de laquelle la colonne est montée, et deux jambes latérales qui servent au pivote-3o ment des éléments latéraux du châssis. Celles-ci peuvent être réglées indépendamment l'une de l'autre par des chevilles excentriques ou cames actionnées séparément par des leviers qui sont de préférence agencés de manière à dépasser le centre, réalisant ainsi deux positions au-delà du centre dont l'une définit positivement la largeur 35 minimum du châssis, les éléments latéraux de celui-ci étant parallèles l'un à l'autre, et dont l'autre définit positivement la largeur maximum du châssis, les éléments latéraux étant écartés au maximum l'un de l'autre.

La présente invention sera décrite ci-après en se référant au 40 dessin annexé qui illustre, à titre d'exemple, une forme d'exécution préférée.

La fig. 1 est une vue latérale d'un engin de levage suivant l'invention.

La fig. 2 est une vue de l'arrière de cet engin de levage en partie en coupe suivant la ligne II-II de la fig. 1, et la fig. 3 est une vue schématique d'un détail.

L'engin de levage comprend un bras de levage 1 faisant saillie sur une colonne de support 2 montée sur un châssis mobile comprenant so une partie principale 3 et deux éléments latéraux 4 et 5. Ce châssis est supporté par deux roulettes à axe fixe 6 et 7, coaxiales, et par deux roulettes antérieures orientables 8 montées respectivement aux extrémités antérieures des éléments latéraux 4 et 5. La partie principale 3 du châssis est en forme générale de U renversé et comprend 55 un élément tubulaire supérieur en acier 3a et des éléments de base inférieurs 3è. L'élément 3a présente une traverse supérieure 9 à laquelle est fixé un ergot vertical 10, de section rectangulaire, sur lequel la colonne 2, qui est de section rectangulaire correspondante, est engagée de façon amovible. Les jambes verticales II et 12 de 60 l'élément 3a constituent des pivots sur lesquels les manchons 13 et 14 des éléments latéraux 4 et 5 sont montés de façon pivotante.

Les roues 6 et 7 sont comparativement de grand diamètre pour fournir une bonne stabilité directionnelle en ligne droite et sont disposées en avant de la colonne 2, à une faible distance du centre de 65 gravité de l'engin non chargé. La partie principale 3 du châssis porte des roulettes postérieures orientables 15 montées sous les éléments de base 3b et qui sont normalement distantes du sol, comme le montre la fig. 1, lorsque l'engin porte un patient, et qui agissent ainsi

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comme éléments stabilisateurs pour empêcher que l'engin ne bascule intempestivement vers l'arrière lorsqu'il est chargé. Les roulettes orientables 15 ont été omises de la fig. 2 pour des raisons de clarté. Lorsque l'engin de levage n'est pas chargé, les roulettes orientables 8 ne le sont pas non plus et, de ce fait, n'offrent aucune résistance lors 5 du mouvement pivotant des éléments latéraux 4 et 5 en vue du réglage de la largeur du châssis. Même lorsqu'un patient est en place sur l'engin, les roulettes 8 sont encore relativement peu chargées du fait que les roues avant sont situées à une courte distance, en arrière, du centre de gravité de l'engin chargé, ce qui contribue à la maniabi- io lité et aide au réglage pivotant de la largeur du châssis.

L'agencement tel que décrit ci-dessus permet également que des roulettes antérieures orientables 8 relativement petites soient utilisées, ce qui permet aux parties antérieures 4a des éléments latéraux d'être de faible hauteur, ce qui facilite leur passage sous un lit ou 15 sous une baignoire, par exemple. Les parties antérieures 4a sont reliées aux manchons 13 et 14 par des parties postérieures 4b qui sont de longueur appropriée et sont dirigées vers le bas pour livrer passage aux roues 6 et 7.

Le réglage pivotant des éléments latéraux 4 et 5 est obtenu par 20 des actuateurs 16 et 17 respectivement. Chaque actuateur 16 ou 17 comprend un corps 18 ou 19 fixé à la jambe latérale correspondante 11 ou 12 et dans lequel un organe de commande 20 ou 21 est pivoté autour d'un axe vertical. Un levier de commande 22 ou 23 est fixé à l'extrémité supérieure de l'élément correspondant 20 ou 21 qui, à son extrémité inférieure, présente une cheville excentrique, non représentée, qui s'engage dans une rainure ménagée dans une plaque 24 ou 25 fixée au manchon correspondant 13 ou 14.

Les actuateurs 16 et 17 règlent ainsi indépendamment l'un de l'autre des éléments latéraux 4 ou 5. Dans la position de largeur minimum illustrée, les éléments latéraux 4 et 5 sont parallèles l'un à l'autre et les leviers 22 et 23 font saillie vers l'intérieur directement le long de la traverse supérieure 9, comme représenté. Un déplacement de l'un ou l'autre des leviers 22 ou 23 sur 180°, pour l'amener dans une position dans laquelle il est dirigé latéralement vers l'extérieur, actionne l'actuateur correspondant pour déplacer l'élément latéral concerné 4 ou 5 jusqu'à une position de largeur maximum dans laquelle les éléments 4 et 5 sont écartés l'un de l'autre. Chacune des deux positions décrites des leviers 22 et 23 représente une position dans laquelle ces leviers sont situés au-delà du centre de la cheville excentrique, non représentée, dans laquelle la cheville coopère avec une vis de blocage 26 ou 27, assurant ainsi la stabilité de position des éléments latéraux 4 et 5 dans n'importe laquelle de leurs positions de réglage.

Chaque levier 22 ou 23 présente une tige 28 ou 29 fixée excentri-quement à l'élément de commande correspondant 20 ou 21, comme le montre la fig. 3. Un ressort de tension 30 ou 31, agissant comme un ressort «de sauterelle», est monté entre chacune des tiges 28 ou 29 et la traverse supérieure 9, ces ressorrs de tension retenant les leviers 22 ou 23 dans toute position.

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3 feuilles dessins

Claims

666 613 REVENDICATIONS

1. Engin de levage mobile pour invalide, présentant un bras de levage s'étendant à partir d'une colonne verticale montée sur un châssis mobile, caractérisé par le fait que ce châssis présente une partie principale supportant la colonne et sur lequel sont montées deux roulettes de support coaxiales, à axe fixe, et deux éléments de châssis latéraux pivotés sur la partie principale du châssis et s'étendant vers l'avant de celui-ci, ces éléments latéraux étant supportés par des roulettes antérieures orientables.

2. Engin de levage pour invalide suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que lesdites roues à axe fixe sont montées à l'avant de la colonne verticale.

3. Engin de levage suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait que la partie principale du châssis est munie de roulettes orientables stabilisatrices qui, lors de l'emploi de l'engin, sont normalement à distance du sol.

4. Engin de levage suivant les revendications 2 et 3, caractérisé par le fait que les roues à axe fixe sont montées à l'avant du centre de gravité de l'engin lorsque celui-ci n'est pas chargé, de telle manière que l'engin soit alors supporté par les roues à axe fixe et par lesdites roulettes stabilisatrices orientables postérieures.

5. Engin de levage pour invalide suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la partie principale du châssis est en forme de TJ renversé présentant une traverse supérieure sur laquelle la colonne verticale est montée et deux jambes latérales qui assurent le pivotement des éléments latéraux du châssis.

6. Engin de levage pour invalide suivant la revendication 5, caractérisé par le fait que lesdits éléments latéraux sont réglables de façon indépendante au moyen d'actuateurs à chevilles excentriques ou cames actionnés séparément par des leviers.

7. Engin de levage pour invalide suivant la revendication 6, caractérisé par le fait que lesdits actuateurs peuvent occuper l'une ou l'autre de deux positions situées de part et d'autre d'une position centrale, dont l'une définit de façon stable la largeur de châssis minimum et l'autre définit de façon stable la largeur de châssis maximum, les éléments latéraux du châssis étant alors écartés l'un de l'autre.

8. Engin de levage suivant la revendication 7, caractérisé par le fait que des ressorts agissent de façon à retenir lesdits actuateurs dans l'une ou l'autre de leurs dites deux positions.

9. Engin de levage suivant l'une quelconque des revendications qui précèdent, caractérisé par le fait que les éléments latéraux du châssis sont parallèles l'un à l'autre lorsque le châssis présente la largeur minimum.