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REVENDICATIONS
I . Mitre de cheminée comprenant une embase fixe (10) coiffant la cheminée (A) et présentant une ouverture correspondant à celle du conduit de fumée (B), et un corps (11) monté sur l'embase (10) et à travers lequel la fumée et les gaz de combustion s'échappent dans l'atmosphére, ce corps (11) étant agencé de maniére à favoriser le tirage et à empêcher les eaux de pluie de ruisseler dans la cheminée, caractérisée par le fait que ledit corps (11) est monté sur l'embase (10) de maniére à pouvoir être déplacé latéralement, dans un plan horizontal, entre deux positions, I'une pour laquelle la mitre est fermée, I'autre, déterminée par une butée (32),
pour laquelle on peut accéder directement au conduit de fumée (B) à travers l'ouverture de l'embase (10).
2. Mitre selon la revendication 1, caractérisée par le fait que ledit corps est monté sur l'embase (10) par l'intermédiaire de glissières en queue d'aigle (31).
Les cheminées, placées sur les toits et destinées à l'évacuation des fumées et des gaz de combustion, sont chapeautées par des mitres prévues, d'une part, pour empêcher que l'eau de pluie ruisselle et s'écoule à l'intérieur des conduits de fumées et de gaz et, d'autre part, pour favoriser le tirage.
Les mitres les plus répandues sont constituées par un corps en béton, d'un seul tenant, présentant des pans inclinés et des ouvertures latérales. Ces mitres sont évidemment très lourdes et leur transport, depuis le sol jusque sur les toits, nécessite la mise en oeuvre de moyens de levage et l'intervention de plusieurs ouvriers.
Le ramonage des cheminées dotées de telles mitres est particulièrement difficile, car il n'est pas question de les enlever momentanément pour accéder aux conduits de fumée. Dans ces conditions, les ramoneurs ne disposent que de passages extrêmement étroits pour introduire leurs brosses et leurs matériels au niveau des parois à nettoyer.
La présente invention a pour objet une mitre de cheminée qui ne présente aucun des inconvénients susmentionnés.
Cette mitre comprend une embase fixe coiffant la cheminée et présentant une ouverture correspondant à celle du conduit de fumée, et un corps monté sur l'embase et à travers lequel la fumée et les gaz de combustion s'échappent dans l'atmosphère, ce corps étant agencé de manière à empêcher les eaux de pluie de s'écouler dans la cheminée et à favoriser le tirage.
Elle est caractérisée par le fait que ledit corps est monté sur l'embase par l'intermédiaire de glissières, de manière à pouvoir être déplacé horizontalement, par coulissement latéral, d'une position pour laquelle la cape est fermée jusque dans une position, fixée par une butée, pour laquelle il est possible d'accéder directement au conduit de fumée à travers l'ouverture de l'embase.
Le dessin ci-annexé représente, schématiquement et à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention.
La figure I en est une vue en élévation de côté.
La figure 2 est une vue en plan partiellement déchirée.
La figure 3 est une section par la ligne III-III de la figure 1.
La figure 4 est une vue en coupe par la ligne IV-IV de la figure 1.
La figure 5 est une vue analogue à la figure 2 montrant la mitre ouverte.
La mitre représentée, montée sur une cheminée A de section carrée, est constituée par deux pièces en aluminium: une embase 10 encastrée sur le bord extérieur de l'extrémité de la cheminée, et un corps 11, comportant un passage axial 30 correspondant au conduit de fumée B, monté sur l'embase 10 par l'intermédiaire de glissières en queue d'aigle 31 de manière à pouvoir être déplacé latéralement, par coulissement horizontal, entre une position (fig. 1 à 4) pour laquelle la cape est fermée et une position (fig. 5), déterminée par une butée 32, pour laquelle on peut accéder directement au canal de fumée B à travers l'embase 10.
Un cadenas 16 permet de verrouiller le corps 11 sur l'embase 10 en position de fermeture.
Le corps 11 est formé de trois étages 12, 13 et 14 en forme de pyramides tronquées soudées les unes sur les autres. Chaque étage est formé de quatre pans inclinés 17, un rebord supérieur 18 et un rebord inférieur 19.
Les lignes de soudure s'étendent au voisinage des arêtes formant les intersections des pans des étages 12 et 13, le long des bords des rebords 19 et à des niveaux se situant un peu au-dessous des rebords 18.
Ces rebords 19 présentent des découpes 20 qui définissent avec les pans 17 correspondants des ouvertures rectangulaires dans lesquelles l'air extérieur s'engage (figure 3) en créant à l'intérieur du conduit une dépression favorisant le tirage.
Une gouttière 21, soudée sur le rebord 18 de l'étage 13, recueille l'eau de pluie tombant dans la mitre et la déverse à l'extérieur à travers les deux ouvertures correspondantes de l'étage 13.
Pour ramoner, il suffit, après avoir ouvert le cadenas 26, de faire coulisser le corps 1 1 latéralement de sa position normale jusque dans la position fixée par la butée 32. Pour remettre la mitre en place, on procède de façon inverse.
Vu le faible poids du corps 1 1 et le fait que l'effort exigé pour le faire glisser horizontalement est peu important, le ramonage de la cheminée peut être exécuté par une seule personne, en toute sécurité, dans un temps relativement court.
En variante, on pourra réaliser la mitre en un métal différent de l'aluminium, par exemple en tôle d'acier inox ou en fonte légère. Par ailleurs, la mitre pourrait être réalisée de manière à protéger deux cheminées jumelées.
Enfin, le nombre d'étages du corps de la mitre pourrait être différent de trois.
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CLAIMS
I. Chimney miter comprising a fixed base (10) covering the chimney (A) and having an opening corresponding to that of the flue (B), and a body (11) mounted on the base (10) and through which the smoke and combustion gases escape into the atmosphere, this body (11) being arranged to promote draft and prevent rainwater from flowing into the chimney, characterized in that said body (11) is mounted on the base (10) so that it can be moved laterally, in a horizontal plane, between two positions, one for which the bolster is closed, the other, determined by a stop (32),
for which one can directly access the flue (B) through the opening of the base (10).
2. Miter according to claim 1, characterized in that said body is mounted on the base (10) by means of eagle tail slides (31).
The chimneys, placed on the roofs and intended for the evacuation of fumes and combustion gases, are capped by mitres provided, on the one hand, to prevent rainwater from flowing and flowing inside smoke and gas pipes and, on the other hand, to promote draft.
The most common bolsters consist of a concrete body, in one piece, with inclined sides and side openings. These bolsters are obviously very heavy and their transport, from the ground to the roofs, requires the use of lifting means and the intervention of several workers.
Chimney sweeping of chimneys fitted with such bolsters is particularly difficult, as there is no question of temporarily removing them to access the flues. Under these conditions, chimney sweeps have only extremely narrow passages for introducing their brushes and their materials at the level of the walls to be cleaned.
The present invention relates to a chimney bolster which does not have any of the above-mentioned drawbacks.
This miter comprises a fixed base covering the chimney and having an opening corresponding to that of the smoke duct, and a body mounted on the base and through which the smoke and the combustion gases escape into the atmosphere, this body being arranged so as to prevent rainwater from flowing into the chimney and to favor draft.
It is characterized by the fact that said body is mounted on the base by means of slides, so that it can be moved horizontally, by lateral sliding, from a position for which the cape is closed into a fixed position. by a stop, for which it is possible to directly access the flue through the opening of the base.
The attached drawing shows, schematically and by way of example, an embodiment of the subject of the invention.
Figure I is a side elevational view.
Figure 2 is a partially torn plan view.
Figure 3 is a section through line III-III of Figure 1.
Figure 4 is a sectional view through line IV-IV of Figure 1.
Figure 5 is a view similar to Figure 2 showing the open bolster.
The miter shown, mounted on a chimney A of square section, consists of two aluminum parts: a base 10 embedded on the outer edge of the end of the chimney, and a body 11, having an axial passage 30 corresponding to the conduit smoke B, mounted on the base 10 by means of eagle tail slides 31 so that it can be moved laterally, by horizontal sliding, between a position (fig. 1 to 4) for which the cape is closed and a position (fig. 5), determined by a stop 32, for which the smoke channel B can be directly accessed through the base 10.
A padlock 16 makes it possible to lock the body 11 on the base 10 in the closed position.
The body 11 is formed of three stages 12, 13 and 14 in the form of truncated pyramids welded one on the other. Each stage is formed by four inclined faces 17, an upper edge 18 and a lower edge 19.
The weld lines extend in the vicinity of the edges forming the intersections of the sections of the stages 12 and 13, along the edges of the flanges 19 and at levels situated a little below the flanges 18.
These flanges 19 have cutouts 20 which define with the corresponding panels 17 rectangular openings in which the outside air engages (FIG. 3) by creating a depression inside the duct promoting the draft.
A gutter 21, welded to the rim 18 of the stage 13, collects the rainwater falling in the miter and pours it outside through the two corresponding openings of the stage 13.
To sweep, it suffices, after opening the padlock 26, to slide the body 11 laterally from its normal position into the position fixed by the stop 32. To put the bolster back in place, the procedure is the opposite.
Given the low weight of the body 1 1 and the fact that the effort required to slide it horizontally is unimportant, the sweeping of the chimney can be carried out by one person, safely, in a relatively short time.
As a variant, the miter can be produced in a metal different from aluminum, for example in stainless steel sheet or in light cast iron. In addition, the miter could be made to protect two twin chimneys.
Finally, the number of stages of the miter body could be different from three.