CH657676A5

CH657676A5 - Verin avec chape d'articulation.

Info

Publication number: CH657676A5
Application number: CH3470/84A
Authority: CH
Inventors: Andre Rousselot
Original assignee: Somfy
Priority date: 1983-08-09
Filing date: 1984-07-17
Publication date: 1986-09-15
Also published as: FR2550586B1; IT8422767V0; ZA846036B; DE8422791U1; IT8422140A0; FR2550586A1; ES281001Y; ES281001U; IT1176513B

Description

La présente invention concerne les vérins présentant, par rapport à leur axe longitudinal, une certaine dissymétrie susceptible d'empêcher leur retournement de 180" autour de cet axe longitudinal, et comportant, à leur extrémité destinée à être articulée sur un support fixe, une chape d'articulation faisant partie d'une plaque-support solidarisée de cette extrémité par des moyens de fixation. La dissymétrie du vérin peut résulter, par exemple, de la présence de câbles électriques sortant de l'un des côtés longitudinaux du vérin, cette sortie devant toujours s'effectuer, pour des raisons d'étanchéité, sur un côté dirigé vers le bas.

Dans des vérins connus de ce genre, tels que celui représenté schématiquement sur la figure 1, la chape d'articulation 1 est disposée au centre de sa plaque-support 2, suivant l'axe longitudinal du vérin 3. Une telle disposition est prévue notamment pour permettre d'utiliser le vérin, à volonté, suivant l'une ou l'autre de deux directions opposées sans qu'il soit nécessaire, pour cela, d'effectuer un retournement du vérin de 180 autour de son axe longitudinal, ce qui serait difficile ou impossible compte tenu de sa dissymétrie. Une telle disposition présente cependant un inconvénient. En effet, compte tenu de la position, axiale, de la chape d'articulation 1, le support fixe 4 sur lequel il est prévu d'articuler en 8 cette chape doit avoir une longueur suffisante pour que l'un des côtés de la plaque-support 2 ne vienne pas, lorsque la tige du vérin est sortie au maximum dans l'une des positions extrêmes du vérin, buter contre le pilier de maçonnerie 5, par exemple, sur un côté duquel est scellé le support fixe 4. Dans cette position extrême, représentée en traits pleins sur la figure 1, le vérin 3 maintient, par exemple, une porte 6 en position fermée. Lorsque la tige de vérin 3 est ramenée à sa longueur minimale, la porte 6 occupe la position ouverte représentée en traits pointillés sur la figure 1. Comme on le constate sur cette figure 1, le débattement de la porte 6 entre ses deux positions extrêmes, fermée et ouverte, dépend de la distance L existant entre l'axe d'articulation 7 de la porte 6 et l'axe d'articulation fixe 8 du vérin 3. On constate également que cette distance L dépend pour une grande part de la distance 1 existant entre l'axe d'articulation 8 du vérin, et le côté du pilier 5 sur lequel est scellé le support fixe 4. C'est la position, axiale, de la chape d'articulation qui empêche de réduire la distance 1, et empêche donc d'augmenter le débattement de la porte 6, ce qui est un inconvénient. Des vérins de ce type sont également connus des documents FR-A-2 469 543 et DE-B-1 106 639.

La présente invention a pour but la réalisation d'un vérin qui permette de commander le déplacement angulaire d'un élément oscillant tel qu'un battant de porte, en permettant à cet élément d'avoir, entre ses deux positions extrêmes, un débattement supérieur 5 à celui obtenu avec les vérins connus de l'art antérieur, tout en étant susceptible d'être utilisé indifféremment pour commander un battant dans l'un quelconque parmi deux sens opposés, à droite ou à gauche par exemple.

Le vérin, suivant la présente invention, est caractérisé en ce que 10 la chape d'articulation est décalée sur sa plaque-support, latéralement par rapport à l'axe longitudinal du vérin, transversalement à son propre axe d'articulation, de façon à pouvoir occuper au choix, par retournement de la plaque-support de 180" dans un plan perpendiculaire à l'axe du vérin, l'une quelconque parmi deux positions sy-15 métriques par rapport audit axe longitudinal. Les moyens de fixation sont adaptés pour solidariser du vérin la plaque-support dans l'une quelconque des deux positions symétriques de cette dernière.

Selon une réalisation particulièrement avantageuse, la plaque-support est montée par exemple pivotante autour d'un arbre sup-20 porté par le vérin, arbre disposé au moins approximativement suivant l'axe longitudinal du vérin et muni de moyens de retenue de ladite plaque-support, de façon que celle-ci puisse pivoter sur l'arbre pour occuper, après déblocage temporaire des moyens de fixation, l'une ou l'autre de ses deux positions symétriques.

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Le dessin annexé illustre, à titre d'exemple, un mode de réalisation d'un vérin conforme à la présente invention.

La figure 2 représente schématiquement, en vue de dessus, un tel vérin installé sur une porte qu'il est destiné à actionner.

La figure 3 représente, en perspective et à plus grande échelle, l'extrémité du vérin supportant la chape d'articulation.

Tel qu'il est représenté notamment sur la figure 2, le vérin 3 comporte une première extrémité 3' destinée à être articulée sur un support fixe 4 scellé sur un côté vertical 5' d'un pilier de maçonnerie 35 5. De la seconde extrémité 3" du vérin 3, opposée à la première 3', sort la tige 11 du vérin qui est prévue pour être articulée, à son extrémité libre, en 12 sur un second support fixe 4a fixé, dans cet exemple, sur le battant d'une porte articulée en 7; le vérin 3 est dissymétrique, dans cet exemple, à cause de la présence d'un câble élec-40 trique d'alimentation 13 qui sort du côté longitudinal inférieur 3a du vérin 3 et qui doit toujours être ainsi disposé de façon que l'étan-chéité du vérin soit assurée.

L'articulation de la première extrémité 3' du vérin 3 est réalisée à l'aide d'une chape d'articulation 19 qui fait partie d'une plaque-4S support 20 solidarisée de cette extrémité 3' par des moyens de fixation constitués par exemple par des vis 21 (figure 3). Comme représenté également sur la figure 3, la chape d'articulation 19 est décalée latéralement suivant 18 sur sa plaque-support 20 par rapport à l'axe longitudinal 22 du vérin (figure 3), transversalement à son propre 50 arbre d'articulation 8 par lequel elle est articulée sur le support fixe 4. Ce décalage latéral de la chape 20 est effectué dans une direction telle que, lorsque le vérin est installé, la chape 20 se trouve rapprochée du pilier de maçonnerie 5.

Dans cet exemple de réalisation, la plaque-support 20 de la 55 chape 19 est montée pivotante autour d'un arbre 23 (figure 3) supporté par le vérin 3, arbre disposé par exemple suivant l'axe longitudinal 22 de celui-ci. Cet arbre 23 est constitué par exemple par une partie cylindrique 3' du vérin 3. Cette partie cylindrique 23 est légèrement plus longue que l'épaisseur de la plaque-support 20 et est ter-60 minée par une partie cylindrique 25, de diamètre extérieur plus réduit, sur laquelle est sertie une rondelle 26 qui constitue un moyen de retenue, suivant 27, de la plaque-support 20.

Si, lors de l'installation du vérin 3 sur le pilier 5, la chape 19 ne se trouve pas orientée convenablement, il suffit de dévisser totalement « les quatre vis 21, de faire pivoter de 180 la plaque-support 20 autour de son arbre de pivotement 23, et de revisser les quatre vis. La présence de la rondelle 26 rend imperdable la plaque-support 20 pendant cette opération, dans le présent exemple. Les moyens de

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fixation sont adaptés pour solidariser du vérin la plaque-support 20 dans l'une quelconque des deux positions symétriques de cette dernière. A cet effet, ils sont disposés symétriquement par rapport à l'axe longitudinal 22 du vérin 3.

Pour que la porte 6 occupe sa position fermée, le vérin 3 doit 5 occuper la position représentée en traits pleins sur la figure 2, position dans laquelle sa tige 11 est sortie au maximum. A cause du décalage latéral de la chape 19, la distance 1' existant entre l'axe d'articulation 8 de la chape du vérin et le côté 5' du pilier 5 est inférieure à la distance 1 existant dans l'art antérieur. Il en est de même pour la io distance L' qui est ainsi inférieure à la distance L définie précédemment, toutes choses restant égales par ailleurs.

Pour amener la porte 6 dans sa position fermée, le vérin est actionné dans un sens qui ramène à la longueur minimale sa tige 11. Le vérin parvient ainsi finalement dans la position représentée en traits pointillés sur la figure 2. On remarque que, compte tenu de la distance Y réduite, le débattement de la porte est plus grand que dans le cas de l'art antérieur décrit, toutes choses restant égales par ailleurs.

Sans sortir du cadre de la présente invention, l'arbre de pivotement 22 pourrait être supprimé, la plaque-support 20 et la chape d'articulation 19 pouvant être, malgré cette suppression, retournées de 180 comme décrit précédemment, après dévissage temporaire des quatre vis 21.

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1 feuille dessins

Claims

657 676 2 REVENDICATIONS

1. Vérin présentant, par rapport à son axe longitudinal (22), une certaine dissymétrie susceptible d'empêcher son retournement de 180' autour de cet axe longitudinal et comportant, à son extrémité (3') destinée à être articulée sur un support fixe (4), une chape d'articulation faisant partie d'une plaque-support (20) solidarisée de cette extrémité par des moyens de fixation, caractérisé en ce que la chape d'articulation (19) est décalée sur sa plaque-support 20, latéralement par rapport à l'axe longitudinal (22) du vérin (3), transversalement à son propre axe d'articulation (8), de façon à pouvoir occuper au choix, par retournement de la plaque-support (20) de 180 dans un plan perpendiculaire à l'axe (22) du vérin, l'une quelconque parmi deux positions symétriques par rapport audit axe longitudinal (22), les moyens de fixation (21) étant adaptés pour solidariser du vérin (3) la plaque-support (20) dans l'une quelconque des deux positions symétriques.

2. Vérin selon la revendication 1, caractérisé en ce que la plaque-support (20) de la chape d'articulation (19) est montée pivotante autour d'un arbre (23) supporté par le vérin (3), disposé au moins approximativement suivant l'axe longitudinal (22) de celui-ci, et muni de moyens de retenue (26) de ladite plaque-support, de façon que celle-ci puisse occuper, après déblocage temporaire des moyens de fixation (21), l'une ou l'autre de ses deux positions symétriques.