CH653071A5 - Machine ferroviaire pour la pose et la depose de troncons ou d'appareils de voie montes. - Google Patents
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Description
La présente invention a pour objet une machine ferroviaire pour la pose et la dépose de tronçons ou d'appareils de voie montés composée d'une structure portante étendue dans la direction de la voie, équipée de dispositifs de levage mobiles et réglables dans la direction transversale de la voie et comportant deux véhicules d'extrémité écartés d'une distance supérieure à la longueur d'un tronçon ou d'un appareil de voie monté et dont l'un est équipé d'un boggie motorisé ainsi que d'au moins une chenille motorisée utilisable en alternative avec le boggie et dont l'autre est au moins équipé d'un boggie, et sur laquelle sont prévus des moyens permettant la saisie d'un tronçon ou d'un appareil de voie monté rangé sur le sol à côté de la voie.
La pose et la dépose de tronçons et d'appareils de voie montés tels que par exemple les croisements et les déviations se pratiquent actuellement de manière quasi générale de préférence à l'ancienne pratique du montage et du démontage in situ, dans le but principal de ne perturber le trafic ferroviaire que le minimum de temps possible.
La structure complexe des appareils de voie et leur longueur importante font en effet que le montage et le démontage de leurs éléments constitutifs tels que rails droits et courbes, aiguilles et cœurs d'aiguillage et contre-rails sur les traverses et sur les lieux mêmes de leur utilisation ne seraient pas compatibles avec les cadences du trafic ferroviaire, du fait de la lenteur de ces opérations.
Le montage d'un nouvel appareil de voie destiné au remplacement d'un ancien est donc exécuté de ce fait en un lieu choisi suffisamment dégagé et aussi proche que possible du lieu de remplacement, à côté ou bien même sur une voie ferrée secondaire pouvant y conduire et qui sera utilisée pour le transport de ce nouvel appareil une fois monté.
L'ancien appareil à remplacer est de son côté déposé également monté, pour la même raison de ménagement du trafic ferroviaire, et évacué par la voie ferrée.
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Avant la pose du nouvel appareil de voie en lieu et place de l'ancien, le ballast est traité et notamment aplani par des opérations dites de réglage qui sont exécutées par d'autres machines appropriées à ces travaux.
On connaît des machines du genre précité qui ont été créées pour assurer à la fois la dépose et l'évacuation d'un tronçon ou d'un ancien appareil de voie et la pose d'un nouveau tronçon ou d'un nouvel appareil et qui sont aptes à se mouvoir à la fois sur la voie et sur le ballast, ainsi qu'à soulever, déplacer latéralement et porter de tels tronçons ou appareils.
Dans une machine connue de ce genre, décrite dans la demande de brevet allemande publiée N° 2313055, la structure portante est articulée par ses extrémités et selon des axes verticaux sur deux véhicules équipés chacun de deux essieux aptes à rouler sur la voie et de deux chenilles aptes à rouler sur le ballast utilisables en alternative. Sur cette machine, la structure portante comporte un moyen de levage constitué par un bras de treuillage extensible monté rotatif sur 360° dans un plan horizontal sur un chariot monté mobile le long de cette structure, et les moyens permettant la saisie d'un tronçon ou d'un appareil de voie rangé sur le sol à côté de la voie sont constitués par des appuis latéraux escamotables associés à chaque véhicule et destinés à assurer la stabilité latérale de la machine lors du soulèvement de ces charges.
Dans une autre machine connue du même genre, décrite dans le brevet allemand N° 2928152, la structure portante n'est pas articulée mais simplement fixée par ses extrémités sur deux véhicules présentant des moyens de déplacement mixtes constitués de chenilles et de boggies articulés selon des axes verticaux sur le châssis desdits véhicules. Sur cette machine, les moyens de levage sont constitués par des treuils montés de manière connue en soi mobiles et réglables transversalement à la voie, et les moyens permettant la saisie d'un tronçon ou d'un appareil de voie monté rangé sur le sol à côté de la voie sont constitués par ses propres chenilles qui sont prévues à cet effet pivotables de 90° selon un axe vertical pour permettre le déplacement latéral de la machine tout entière jusqu'au-dessus de ce tronçon ou de cet appareil de voie.
Ces machines connues présentent le grand avantage de n'utiliser et de n'encombrer qu'une seule voie pendant les travaux de pose et de dépose, celle-là même comportant le tronçon ou l'appareil de voie à remplacer. Cela grâce au fait que ces machines sont aptes à enjamber dans sa longueur la zone de travail et à saisir, soulever ou bien poser un tronçon ou un appareil de voie entre leurs deux véhicules d'extrémité, ainsi qu'à circuler avec de telles charges sur la même voie.
Cependant la longueur de la structure portante de ces machines comprise entre leurs véhicules d'extrémité est nécessairement limitée par l'obligation d'inscrire cette structure dans les courbes de la voie à l'intérieur du gabarit transversal de sécurité en vigueur.
En effet, dans les courbes, la partie médiane de la structure portante se trouve déportée vers l'intérieur de la courbe d'une valeur correspondant à la flèche de l'arc concrétisé par la courbure de l'axe longitudinal de la voie entre les articulations des appuis extrêmes de la machine. Pendant les déplacements sur de longs parcours, ce déport ne doit pas avoir pour conséquence de faire dépasser la structure portante des limites du gabarit précité afin d'éviter tous risques de rencontre d'obstacles latéraux qui peuvent exister en dehors de ces limites, en particulier de celui constitué par un convoi roulant sur une voie parallèle adjacente.
Cela est un inconvénient pour ces machines car elles ne peuvent de ce fait assurer la dépose et la pose en une seule longueur montée de la totalité de certains appareils de voie des grandes lignes à hautes vitesses qui se développent actuellement. On cite pour exemple parmi ces appareils les déviations dont les structures s'étendent sur des longueurs pouvant dépasser soixante mètres du fait de leur faible rayon de courbure nécessairement limité par les grandes vitesses de déplacement des convois, soit sensiblement le double de la longueur des appareils de voie que l'on peut poser ou déposer avec ces machines.
On connaît bien une installation ferroviaire d'un tout autre genre susceptible d'assurer la pose et la dépose de ces appareils de voie de grandes longueurs et qui est décrite dans le brevet français N° 1540039, mais cette installation est complexe par rapport aux machines précitées et nécessite un supplément considérable d'opérations sans rapport direct avec celles de pose et de dépose proprement dites. Cette installation comporte en effet une pluralité d'éléments amovibles tels que portiques, chariots et engins de levage montés mobiles par coulissement le long d'une poutre articulée et que l'on doit mettre en place, déplacer et enlever successivement au fur et à mesure de l'avancement des travaux pendant que la poutre elle-même est maintenue surélevée en appui fixe sur la zone de travail. L'appareil de voie à poser ou à déposer est par ailleurs transporté sur la voie indépendamment de la poutre articulée en avant ou en arrière de cette dernière et sur des chariots, et son transfert des chariots à la poutre ou inversement se fait au travers des portiques. En „ outre, cette installation ne permet pas d'assurer par ses propres moyens la saisie et le transfert sous la poutre d'un appareil de voie qui a été préalablement monté à côté de la voie sur laquelle elle circule.
L'invention a pour but d'offrir la possibilité d'au moins doubler la portée des machines du genre cité en début d'exposé afin de leur permettre d'assurer la pose et la dépose des appareils de voie de grande longueur tout en conservant leurs avantages, par rapport à l'installation précitée, de leur simplicité d'emploi ausi bien que de structure et de leur aptitude à saisir ou à poser un appareil de voie à côté de la voie à traiter par leurs propres moyens.
A cet effet, la machine selon l'invention est caractérisée en ce que sa structure portante est en au moins deux pièces reliées entre elles par un joint de cardan, en ce que cette structure portante comporte un appui intermédiaire disposé dans la région dudit joint et présentant d'une part un véhicule intermédiaire à deux chenilles latérales motorisées individuellement et montées déplaçables et réglables individuellement à la fois en hauteur et dans la direction transversale de la voie sur un châssis articulé selon un axe vertical sur l'une des deux pièces de la structure portante et d'autre part un boggie intermédiaire en deux pièces escamotables dont les quatre roues sont montées par paires sur deux longerons latéraux portés chacun par une traverse latérale inférieure d'un cadre vertical transversal à la voie dont la traverse supérieure est reliée à un châssis articulé selon un axe vertical à l'une des deux pièces de la structure portante et dont les deux montants latéraux sont écartés l'un de l'autre au moins d'une distance minimale correspondante à l'espace transversal occupé par les rails de l'appareil de voie à l'aplomb dudit cadre, et en ce que chacune de deux traverses latérales inférieures portant un longeron du boggie intermédiaire est montée pivotante sur le cadre pour permettre son effacement ainsi que celui du longeron de boggie qu'elle porte de l'espace compris entre les aplombs des deux montants par pivotement vers l'extérieur de la voie.
De la sorte, la combinaison des effets découlant de la conception de la structure portante et de l'appui intermédiaire permet de manière simple et surprenante de poser et de déposer des appareils de voie montés d'une longueur supérieure au double de ceux susceptibles d'être posés ou déposés avec les machines connues du genre de celles citées en début d'exposé, tout .en conservant leurs avantages.
En effet, grâce à la conception de l'appui intermédiaire qui laisse libre l'espace compris entre les deux chenilles latérales du véhicule intermédiaire et qui permet de dégager entièrement l'espace compris entre les deux montants du cadre portant le boggie intermédiaire, il est possible de prévoir ces espaces suffisants, dans leurs plus grandes largeurs, pour permettre la saisie, la pose ou la dépose entre ces chenilles et ces montants et sur toute l'étendue de la zone de voie comprise entre les deux véhicules d'extrémité un tronçon ou un appareil de voie monté d'une longueur totale correspondant à la portée de la structure portante entre ces deux véhicules. Dans leur écartement minimal, ces montants du cadre se trouvent à l'extérieur des rails de l'appareil de voie et celui-ci peut être soulevé entre eux après avoir simplement desserré et écarté légèrement les deux traverses situées
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l'une en avant et l'autre en arrière de leur aplomb. En outre, la portée de la structure portante peut ici dépasser le double de celle des machines connues en question grâce à la conception de cette structure portante en au moins deux pièces articulées entre elles dont la longueur de chacune d'elles peut égaler celle de ces machines sans engager le gabarit transversal de sécurité dans les courbes et sans perdre sur cette portée l'espace occupé par l'appui intermédiaire.
Dans une forme d'exécution de l'invention, les deux montants du cadre sont montés déplaçables et réglables en écartement au-delà de leur écartement minimal afin de pouvoir les déporter à l'extérieur des traverses mentionnées et d'éviter ainsi le desserrage et le déplacement de ces dernières.
L'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit et d'autres possibilités, ainsi que leurs avantages, ressortiront de cette dernière.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemples, une forme d'exécution de la machine selon l'invention ainsi que deux variantes.
La fig. 1 est une vue d'ensemble en élévation de la machine en configuration de déplacement sur la voie.
La fig. 2 est une vue d'ensemble en élévation de la machine en configuration de travail.
Les fig. 3 et 4 sont deux vues détaillées en élévation de l'un des deux véhicules d'extrémité de la machine montrée respectivement en deux configurations différentes.
La fig. 5 est une vue en coupe de ce véhicule selon l'axe de coupe I-I de la fig. 4.
La fig. 6 est une vue détaillée en élévation du boggie de l'appui intermédiaire de la machine.
La fig. 7 est une vue de profil de ce boggie selon la flèche f de la fig. 6.
La fig. 8 est une vue détaillée en élévation du véhicule à chenilles de l'appui intermédiaire de la machine.
La fig. 9 est une vue de profil de ce véhicule selon la flèche f de la fig. 8.
La fig. 10 est une vue de profil partielle de l'appui intermédiaire représenté selon l'axe de coupe II-II de la fig. 2.
La fig. 11 est une vue de profil d'un véhicule d'extrémité montré en deux configurations différentes de part et d'autre de son axe de symétrie vertical et se rapportant au transport sur wagons de la machine.
La fig. 12 est une vue de profil du boggie de l'appui intermédiaire se rapportant au transport sur wagons de la machine.
La fig. 13 est une vue de profil d'un dispositif de levage et d'appui latéral de la machine.
La fig. 14 est une vue de profil partielle de ce dispositif montré dans une configuration différente de celle de la fig. 13.
La fig. 15 est une vue de dessus partielle de ce dispositif.
Les fig. 16,17 et 18 sont respectivement des vues partielles en élévation, de profil et de dessus de la première variante.
Les fig. 19 et 20 sont respectivement des vues partielles en élévation et de profil de la seconde variante.
La machine représentée dans son ensemble (fig. 1 et 2) se compose d'une structure portante 1 étendue dans la direction et au-dessus d'une voie ferrée 2, conçue en deux pièces 1A et 1B reliées entre elles par un joint de cardan 3 et comportant une pluralité de dispositifs de levage 4 mobiles et réglables dans la direction transversale de la voie, deux véhicules d'extrémité 5 et 6 écartés d'une distance supérieure à la longueur d'un appareil de voie monté 7 montré ici suspendu aux dispositifs de levage 4, et un appui intermédiaire 8 disposé à proximité du joint de cardan 3, ici sur la pièce 1A de la structure portante.
Les deux pièces 1A et 1B de la structure portante 1 sont ici deux poutres creuses de sections rectangulaires.
Chacun des deux véhicules d'extrémité 5 et 6 est identique à l'autre et comporte un boggie motorisé 9 et deux chenilles latérales 10 utilisables en alternative sur la voie 2 et sur le ballast.
Sur chacun de ces deux véhicules, dont celui de gauche repéré 5 est détaillé fig. 3, 4 et 5, le boggie 9 et les chenilles 10 sont montés sur un châssis 11 articulé selon un axe vertical X à la pièce correspondante de la structure portante par l'intermédiaire d'un appui mixte 12 comprenant une crapaudine 13 et deux patins latéraux 14 en appui sur deux patins correspondants portés par ce châssis.
Le boggie 9 est ici constitué par deux essieux 15 montés mobiles et réglables en hauteur sur le châssis 11 par le moyen de deux supports oscillants 16 qui les portent et qui sont articulés sur des tourillons horizontaux 17 portés par ce châssis. La position en hauteur de chaque essieu 15 par rapport au châssis 11 est assurée par un vérin hydraulique 18 et chaque essieu 15 est motorisé par un moteur hydraulique 19 intégré à chaque support oscillant 16.
Le châssis 11 est composé de deux flasques parallèles verticaux 20 reliés par deux traverses supérieures 21 sur lesquelles sont disposés en appui les vérins 18 et par deux traverses inférieures 22, tabulaires et de section carrée, dans lesquelles sont montés coulissant transversalement à la voie deux bras latéraux 23, également de section carrée. A l'extrémité extérieure de chacun de ces deux bras est fixé un montant vertical 24 tubulaire, de section rectangulaire, dans lequel est monté coulissante une colonne verticale 25, également de section rectangulaire. La partie basse de chaque colonne 25 comporte un tourillon horizontal 26 sur lequel est articulé l'une des deux chenilles 10.
Le déplacement transversal de chaque bras latéral 23 est contrôlé par un vérin hydraulique 27 et le déplacement vertical de chaque colonne 25 est contrôlé par un vérin hydraulique télescopique 28.
Chaque chenille 10 est motorisée par un moteur hydraulique intégré 29.
Cette conception de chacun des deux véhicules d'extrémité 5 et 6 permet, par la combinaison de l'abaissement des essieux et de la remontée et du rapprochement des chenilles, d'inscrire ces dernières dans le gabarit transversal de la voie pendant les déplacements de la machine sur la voie à l'aide de ses essieux motorisés, comme dans la configuration représentée fig. 1, ainsi que fig. 3. Par les opérations inverses de remontée des essieux et d'abaissement et d'écartement de chenilles, cette conception permet également d'enjamber la voie au-delà de sa largeur totale, comme dans la configuration représentée fig. 2 ainsi que sur les fig. 4 et 5, ainsi que de dégager au maximum possible l'espace sous le châssis 11 de ce véhicule.
L'appui intermédiaire 8 présente d'une part un véhicule intermédiaire 30 à deux chenilles latérales 10 motorisées individuellement déplaçables et réglables individuellement à la fois en hauteur et dans la direction transversale de la voie, identiques à celles des véhicules d'extrémité 5 et 6, et d'autre part un boggie intermédiaire 31 en deux pièces escamotables, ce véhicule et ce boggie intermédiaires étant montés indépendamment l'un de l'autre sur une même pièce 1A de la structure portante, et le boggie 31 étant le plus proche de l'articulation à joint de cardan 3.
Le véhicule intermédiaire à chenilles, détaillé fig. 8 et 9 dans la configuration correspondant à celle de la fig. 2, comporte un châssis 32 articulé selon un axe vertical X sur la pièce 1A de la structure portante par l'intermédiaire ici également d'un appui mixte 33 comportant une crapaudine 13 et deux patins latéraux 14 en appui sur deux patins correspondants portés par ce châssis.
Les deux chenilles 10 sont montées sur le châssis 32 de ce véhicule intermédiaire de la même manière que sur les véhicules d'extrémité 5 et 6, et les éléments semblables de ce montage portent de ce fait les mêmes repères afin que l'on puisse se référer à la même description, le châssis 32 étant constitué pour sa part par les deux traverses 22 de ce montage reliées l'une à l'autre.
Le boggie intermédiaire 31, détaillé fig. 6 et 7 dans la configuration correspondant à celle de la fig. 1, est composé de deux longerons latéraux 34 reliés par deux barres d'écartement amovibles 35 à l'aide de goupilles démontables 39, chacun de ces deux longerons 34 portant une paire de roues 81. Chaque longeron 34 est monté en bascule sur un châssis 41 qui est lui-même monté coulissant par translation dans la direction transversale de la voie sur une traverse inférieure latérale 36 d'un cadre vertical 37 transversal à la voie. Ce cadre vertical 37 comporte une traverse supérieure tubulaire 38 à
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deux prolongements latéraux télescopiques 43. Chaque traverse inférieure latérale 36 comporte une plaque d'exrémité 46 formant butée de retenue.
De chaque côté de ce cadre 37, un prolongement 43 de la traverse supérieure 38 et la traverse inférieure 36 sont coudés l'un vers l'autre par deux demi-montants 40 articulés l'un à l'autre par rotation autour d'un tourillon horizontal 42 parallèle à la voie.
La traverse supérieure 38 de ce cadre 37 comporte deux flasques formant un châssis 45 articulé selon un axe vertical X sur un appui mixte 33 semblable à celui du véhicule intermédiaire 30 déjà décrit précédemment, fixé à la pièce 1A de la structure portante, et comprenant une crapaudine 13 et deux patins latéraux 14 en appui sur deux patins correspondants portés par ce châssis.
Le déplacement en translation des deux prolongements latéraux télescopiques 43 de la traverse supérieure 38, permettant de régler l'écartement entre les montants latéraux 40, est commandé par deux vérins hydrauliques 44, visibles seulement fig. 6, arc-boutés chacun entre la traverse supérieure 38 et l'un de ces deux prolongements, chaque montant 40 pouvant être ainsi déplacé indépendamment de l'autre.
Le pivotement de chaque traverse inférieure 36 portant un longeron de boggie 34 est contrôlé et commandé par un vérin hydraulique 47 dont le cylindre est articulé à l'extrémité supérieure d'une colonne verticale 48 fixée sur un prolongement 43 de la traverse supérieure 38 et dont la tige du piston est articulée à la manière d'une bielle à un maneton 49 solidaire de ladite traverse inférieure.
En fin de course d'extension des vérins 44 de commande de la translation des prolongements 43 de la traverse supérieure 38 et en fin de course de rétraction des vérins 47 de commande du pivotement des traverses inférieures 36, et lorsque les deux longerons de boggie 34 sont reliés par les deux barres d'écartement 35, les deux traverses inférieures 36 sont alignées et immobilisées, les vérins 47 formant butées, et le boggie 31 formé des deux longerons 34 est également immobilisé latéralement par les deux butées 46 des traverses inférieures 36. Dans cette configuration, qui correspond à celle représentée sur les fig. 1,6 et 7, l'appareil de voie 7 peut être transporté de manière autonome par la machine sur de courtes distances.
Cette conception du boggie intermédiaire 31 permet également l'effacement des traverses inférieures 36 et des deux longerons de boggie 34 qu'elles portent de l'espace compris entre les aplombs des montants latéraux 40 afin de permettre la pose ou la dépose d'un appareil de voie entre ces deux montants. Cet effacement, qui se fait après démontage des deux barres d'écartement 35 liant les deux longerons de boggie 34, sera décrit plus loin dans les paragraphes se rapportant au fonctionnement de la machine.
La course en hauteur et la course transversale de chaque chenille 10 des véhicules d'extrémité 5 et 6 et du véhicule intermédiaire 30 sont prévues suffisantes, dans cette forme d'exécution donnée en exemple, pour permettre le transport sur grandes distances de la machine sur des wagons-plates-formes de marchandises attelés entre eux et tractés par une locomotive. Cette possibilité est illustrée par les fig. 11 et 12, sur lesquelles est représenté un wagon-plate-forme 50 en appui sur la voie 2. Pour ce faire, la machine étant préalablement en stationnement et en appui sur la voie 2 par ses trois boggies, les chenilles 10 de ses trois véhicules sont tout d'abord écartées puis mises en appui sur le ballast des deux côtés de la voie et enfin abaissées pour soulever les deux piècs 1A et 1B de la structure portante et les trois boggies à une hauteur suffisante pour permettre le passage des wagons-plates-formes 50 sous ces boggies et entre lesdites chenilles, dans une configuration correspondant à celle représentée sur la partie droite de la fig. 11. Puis les chenilles 10 sont soulevées et ramenées vers l'intérieur, dans une configuration correspondant à celle représentée sur la partie gauche de cette même fig. 11. Simultanément à ces opérations, les montants latéraux 40 du cadre 37 supportant le boggie intermédiaire 31 sont rétractés vers l'intérieur à l'aide des vérins 44, comme dans la configuration représentée fig. 12, sans qu'il soit nécessaire de démonter les barres d'écartement 35 qui relient les deux longerons 34 de ce boggie, du fait que ces longerons peuvent coulisser par leur châssis 41 sur les traverses inférieures 36 de ce cadre. A ce moment, tous les éléments de la machine sont inscrits à l'intérieur du gabarit transversal de la voie repéré G sur ces deux figures et ses appuis sont immobilisés par calages à convenance sur les wagons-plates-formes 50, que ces appuis soient constitués par les boggies, par les chenilles ou bien par des appuis additionnels amovibles selon la répartition des charges sur ces wagons.
Cette possibilité de transport de la machine sur des wagons-plates-formes de marchandises n'exclut pas pour autant son déplacement autonome et en charge par le moyen des moteurs hydrauliques d'entraînement des essieux des boggies des véhicules 5 et 6 d'extrémité, comme par exemple depuis le lieu de montage d'un appareil de voie, généralement proche de son lieu de pose, jusqu'à ce dernier, dans la configuration représentée fig. 1. Mais cette possibilité de transport sur wagons de la machine est avantageuse car elle permet d'éviter l'emploi de boggies à attelages, de freins et de moteurs d'entraînement de plus grandes puissances, prescrits pour la marche haut-le-pied sur de longues distances.
Chaque dispositif de levage 4 installé sur la structure portante de la machine, détaillée fig. 13, 14 et 15, comporte une traverse fixe 51 fixée rigidement à cette structure portante 1A-1B, deux rallonges latérales 52 de cette traverse, un chariot de treuillage 53 monté mobile sur cette traverse et ses rallonges et équipé d'un treuil motorisé 54, et une poutrelle 55 à crochets à rails réglables 56 accrochée aux filins du treuil.
Chaque rallonge 52 est portée par une console 57 articulée selon un axe vertical sur deux paliers 65' fixés sur une paroi latérale de la structure portante 1A-1B, de manière à pouvoir s'escamoter par pivotement autour de cet axe contre cette paroi, comme montré sur la partie gauche de la fig. 13 ainsi que sur la partie supérieure de la fig. 15. Ce pivotement est obtenu et contrôlé par le moyen d'un vérin hydraulique 58 prenant appui par une extrémité sur un bras latéral
59 fixé à la paroi latérale de la structure portante 1A-1B et par l'autre extrémité sur un pivot déporté 60 porté par un levier 61 fixé à la console 57.
Le mouvement de pivotement de la rallonge 52 obtenu par l'action du vérin 58 est communiqué à l'ensemble des dispositifs de levage 4 installés d'un même côté de chaque pièce 1A et 1B de la structure portante par des bielles de liaison 62, visibles fig. 15 ainsi que fig. 1 et 2, reliées chacune par leurs deux extrémités aux pivots
60 des leviers 61 de deux rallonges 52 consécutives. De la sorte un seul vérin suffît pour escamoter ou sortir simultanément toutes les rallonges 52 situées d'un même côté de chaque pièce 1A et 1B de la structure portante.
Chaque rallonge 52 de chaque dispositif de levage 4 est montrée ici équipée d'un appui latéral escamotable 63 articulé en bout de cette rallonge. Cet appui latéral se compose de quatre éléments distincts, dont la cinématique s'inscrit dans un plan vertical, constitués par un support oscillant triangulaire 64 articulé par un premier sommet 65 à l'extrémité de la rallonge 52, un premier vérin hydraulique 66 de commande de l'oscillation du support 64 relié à un deuxième sommet 67 de ce support, un patin d'appui 68 et un second vérin hydraulique 69 portant ledit patin en bout de la tige de son piston, et dont le corps est articulé au troisième sommet 70 du support oscillant 64.
Cet appui latéral escamotable 63 est mis en service, comme représenté fig. 13, par extension jusqu'à fin de course du premier vérin 66 ainsi que par extension du second vérin 69 jusqu'à la rencontre du sol 71 par le patin d'appui 68. Son escamotage est obtenu par rétraction jusqu'à fin de course de ces deux vérins, comme représenté fig. 14.
Cette conception particulière d'appui latéral escamotable présente l'avantage d'associer un minimum d'encombrement en position d'escamotage à un maximum d'extension en hauteur aussi bien que latérale en position de service. Cet effet est obtenu grâce au fait que sa structure alliée à sa cinématique permet à la fois d'abaisser et d'éloigner de la structure portante le point de liaison 70 du vérin 69
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portant le patin 68 lors de sa mise en service, et vice versa de remonter et de rapprocher ce point en position d'escamotage.
Ainsi réalisé, ce dispositif de levage permet, comme montré fig. 13, la saisie et le transfert sous la structure portante 1A-1B d'un appareil de voie 7 qui a été préalablement monté et rangé sur le sol 71 à côté de la voie 2 sur laquelle circule la machine, sans entraîner de rupture d'équilibre de cette dernière, grâce à l'appui latéral esca- ' motable 63, et de manière simple et fiable ne nécessitant pas le déplacement latéral de la machine. Cependant, la saisie d'un appareil de voie rangé à côté de la voie peut se faire sans l'aide d'appuis latéraux d'aucune sorte en utilisant la faculté de déplacement latéral indépendant de chacune des chenilles 10 de la machine. Cela s'obtient, après avoir mis la machine sur ses chenilles, par déplacements latéraux successifs de chacune d'elles et à tour de rôle, pendant que l'équilibre est assuré par les autres, jusqu'à ce que la structure portante surplombe cet appareil de voie, le retour en charge sur la voie 2 se faisant ensuite de la même manière dans l'autre sens. Pendant ces déplacements latéraux et chaque fois qu'une chenille est levée avant son déplacement latéral, la contrainte de torsion de la structure portante est encaissée tantôt par elle seule tantôt par association avec le joint de cardan 3 selon la chenille déplacée. De ce fait, lorsque ce mode de saisie d'un appareil de voie est choisi, le joint de cardan 3 doit être prévu suffisamment résistant pour encaisser cette contrainte.
La pose d'un appareil de voie 7 destiné au remplacement d'un ancien se fait, à l'aide de la machine qui vient d'être décrite, de la manière suivante:
La machine est amenée dans sa configuration de transport autonome, représentée fig. 1, jusqu'à la coupure de la voie 2 précédant la plate-forme de ballast 72 qui a été préalablement aplani et qui doit recevoir cet appareil de voie 7.
Le véhicule 5 se trouvant le plus proche de cette plate-forme 72 est mis sur chenilles et soulevé, comme dans la configuration représentée fig. 4 et 5, et la machine est avancée sur cette plate-forme, selon la flèche A, à l'aide des chenilles motorisées de ce véhicule et des essieux motorisés de l'autre véhicule d'extrémité 6, jusqu'à l'arrivée du véhicule intermédiaire 30 au-dessus de la plateforme 72, le boggie intermédiaire 31 étant encore en appui sur la voie 2. Les chenilles 10 de ce véhicule intermédiaire sont alors écartées et mises en appui sur le ballast, dans la configuration représentée fig. 8 et 9, les deux barres d'écartement 35 reliant les deux longerons de boggie 34 sont démontées et ces deux longerons de boggie sont escamotés par pivotement vers l'extérieur de la voie à l'aide des vérins 47, la machine ayant été préalablement soulevée à ce niveau par les chenilles 10 du véhicule intermédiaire 30, comme dans la configuration représentée fig. 10. Après cette opération d'escamotage du boggie 31, la machine est de nouveau avancée selon la flèche A jusqu'à ce que le dernier véhicule 6 arrive à son tour à la coupure de la voie 2. A ce moment, ce véhicule 6 est mis à son tour sur ses chenilles 10 et la machine est à nouveau avancée dans le même sens et entièrement jusqu'au-dessus de la plate-forme de ballast 72, dans la configuration représentée fig. 2.
On note ici que l'escamotage du boggie intermédiaire 31 peut aussi se faire à ce moment, lorsque la machine est entièrement dégagée de la voie 2.
Dans cette configuration selon fig. 2, l'appui intermédiaire 8 est totalement dégagé de tout obstacle dans sa partie centrale entre les chenilles 10 et les montants du cadre 37, dans la configuration représentée fig. 10, et l'appareil de voie 7 peut être descendu et posé à sa place d'une seule pièce. La précision de cette pose est obtenue par le jeu combiné des chenilles 10 des trois véhicules, qui permettent des déplacements longitudinaux et latéraux de la structure portante, et des dispositifs de levage 4 qui permettent des déplacements latéraux de l'appareil de voie 7 par rapport à cette structure portante.
L'appareil de voie 7 une fois posé, la machine est remise sur la voie 2 par des manœuvres inverses de celles qui viennent d'être décrites. La dépose d'un appareil de voie se fait sensiblement de la même manière, pour ce qui est de la mise en place de la machine sur la zone occupée par l'ancien appareil à déposer, à cette différence près que la machine peut être amenée jusqu'au-dessus de cet appareil sur ses trois boggies, le relèvement de ceux-ci à l'aide des chenilles 10 pouvant se faire sur place.
Sur la fig. 10, l'escamotage du longeron de boggie 34 par pivotement vers l'extérieur de la voie de la traverse inférieure 36 est montré en position d'écartement maximal permettant d'effacer également de l'aplomb des montants 40 le maneton 49 et la tige du vérin 47 qui lui est relié. Mais il est possible de diminuer cet écartement en laissant engagés ces deux éléments 49 et 47 entre deux traverses voisines de l'appareil de voie 7 et jusqu'à l'obstacle de ses rails extrêmes, cela permettant de limiter l'encombrement latéral de la machine pendant les opérations de pose et de dépose.
Un autre mode d'escamotage du boggie intermédiaire 31 par pivotement de ses deux longerons 34 est montré dans la première variante représentée fig. 16, 17 et 18.
Dans cette première variante, pour la compréhension de laquelle on se référera aux fig. 6 et 7, le montant 40 de chaque traverse inférieure 36 est vertical et comporte une liaison rotative selon un axe vertical avec un prolongement 43 de la traverse supérieure 38 du cadre, par le moyen d'un arbre 77 solidaire de ce montant 40 engagé dans un palier 45' de ce prolongement 43. L'arbre 77 présente à la sortie de ce palier un levier horizontal 78 actionné par un vérin hydraulique 79 installé en appui sur une console horizontale 80 orientée dans la direction longitudinale de la voie et fixée rigidement au prolongement 43 en question.
Après démontage des barres d'écartement 35 reliant les deux longerons de boggie 34, la rotation du montant 40 selon un angle choisi compris entre 90° et 180° permet de faire pivoter chaque traverse inférieure 36 portant chacun de ces longerons de boggie vers l'extérieur de la voie, dans un plan horizontal au lieu de vertical.
Ce second mode d'escamotage du boggie intermédiaire 31 présente sur le premier l'avantage d'une plus grande simplicité de structure mais donne en contre-partie un encombrement latéral un peu plus important en position d'escamotage maximal. Il sera de ces faits préféré lorsque ce surcroît d'encombrement est jugé de peu d'importance.
La seconde variante représentée fig. 19 et 20 est une construction simplifiée et économique du cadre portant le boggie intermédiaire 31 dans laquelle la traverse supérieure 38 ne comporte pas de prolongements latéraux télescopiques et porte directement, articulée à chacune de ses deux extrémités et autour d'un pivot 82 parallèle à la direction longitudinale de la voie, une pièce monobloc en L composée d'un montant 40 et d'une traverse latérale inférieure 36 portant un longeron de boggie 34.
Dans cette structure, et en position d'appui du boggie 31 sur la voie 2, comme représenté sur ces deux figures, les deux montants 40 sont écartés d'une distance correspondant ici à l'espace transversal occupé par les rails de l'appareil de voie 7 à l'aplomb du cadre. Il se trouve en effet de manière avantageuse que pour la grande majorité des appareils de voie de grande longueur cet espace, au niveau considéré, est inférieur à la largeur du gabarit de sécurité de la voie d'une valeur suffisante pour permettre le passage des deux montants 40 à l'extérieur de ces rails, dans les limites de ce gabarit.
Comme dans la forme d'exécution représentée fig. 6 et 7, chaque longeron de boggie 34 est monté coulissant le long de la traverse latérale inférieure 36 qui le porte et est relié à son homologue par deux barres d'écartement amovibles 35.
En outre ici les deux traverses latérales inférieures 36 comportent chacune un prolongement 83 fixé à celui de l'autre traverse 36 par le moyen d'une goupille amovible 84 qui ferme en quelque sorte le cadre dans sa partie basse, par sécurité. Mais cette particularité n'est pas indispensable.
Le pivotement de chaque pièce monobloc 40-36 autour du pivot 82 est commandé par un vérin hydraulique 47 à deux effets en appui sur la partie haute d'une colonne verticale 48 fixée sur la traverse supérieure 38 et articulé sur un maneton 49 solidaire du montant 40.
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653 071
Il est avantageux de prévoir la position de fin de course vers le bas de ces deux vérins 47 en correspondance avec la configuration en alignement des deux traverses inférieures 36 du cadre, comme représenté fig. 20. Cela permet, dans une variante non représntée, de monter chaque longeron de boggie 34 à position fixe sur chaque Ion- 5 geron 36 et de supprimer à la fois les deux barres d'écartement 35 et les deux prolongements 43, l'écartement entre roues du boggie étant ainsi assuré par la fixité des deux pièces monobloc 40-36 par rapport à la traverse supérieure 38 en position de fin de course des deux vérins 47. io
Dans cette seconde variante, en configuration de transport autonome en charge sur la voie ainsi qu'en configuration de transport de la machine sur des wagons-plates-formes de marchandises, la mobilité transversale du boggie le long des traverses 36 du cadre peut être bloquée de manière simple, par exemple à l'aide de goupilles, non 15 représentées, ou bien encore par le moyen d'un vérin de liaison de ce boggie avec l'une des deux traverses 36, non représenté également.
Cependant la possibilité de translation du boggie 31 sur les traverses inférieures 36 du cadre est ici intéressante dans le cas de besoins d'évitement d'obstacles latéraux hors gabarit pendant les 20 trajets autonomes de transport sur voie de l'appareil. Dans ce cas le vérin de liaison précité entre le boggie 31 et l'une des deux traverses 36 peut servir par la même occasion de moyen de réglage de cette translation.
Dans cette seconde variante, les deux longerons de boggie 34 25 avec leurs roues 81 sont escamotés vers l'extérieur de la voie, de chaque côté de celle-ci, comme représenté en traits pointillés fig. 20, et l'appareil de voie 7 peut être soulevé à l'intérieur du cadre, de la même manière que représenté fig. 10. Ensuite, avant l'opération de fermeture du cadre pour la mise en voie du boggie 31, les traverses 30 de l'appareil de voie 7 situées à l'aplomb des deux montants 40, ici marqués d'une croix fig. 19, sont desserrées et écartées d'une quantité suffisante pour permettre le passage entre elles de ces deux montants.
Dans le cadre strict de l'invention d'autres variantes, non repré- 35 sentées, peuvent être appliquées.
Ainsi, la machine peut être conçue autonome pour les longs trajets en équipant ses véhicules d'extrémité de boggies, d'attelages, de freins et de moteurs prescrits pour la marque haut-le-pied, auquel cas la course en hauteur des chenilles 10 de tous ses véhicules peut 40 être réduite et limitée à l'utile pour les manœuvres de pose et de dépose, par rapport à la course nécessaire au chargement de la machine sur un train de wagons-plates-formes de marchandises.
Le montage des essieux 15 des boggies 9 des deux véhicules d'extrémité 5 et 6 permettant leur déplacement en hauteur par rapport au châssis 11 qui les porte n'est pas indispensable lorsque de grands écarts de position entre ces essieux et les chenilles 10 de ces véhicules ne sont pas recherchés, comme par exemple lorsque la machine n'est utilisée pour les déplacements autonomes que sur de très courtes distances et lorsque son transport sur grandes distances se fait sur un train de wagons-plates-formes surbaissés.
L'un des deux véhicules d'extrémité peut ne comporter que le boggie, à l'exclusion des chenilles 10. Dans ce cas la dépose et la pose se font dans un seul sens et la machine doit nécessairement être équipée de dispositifs d'appui latéral dans le genre de celui décrit ou bien d'un autre genre connu, associé ou non aux dispositifs de levage, pour permettre la saisie et le soulèvement d'un appareil de voie rangé à côté de la voie sans déséquilibrer la machine, le déplacement latéral de cette dernière par ses chenilles n'étant plus possible.
La traverse supérieure 38 du cadre 37 peut être montée sur son châssis 32 articulé à la structure portante par l'intermédiaire d'un dispositif de réglage en hauteur de cette traverse par rapport à la structure portante, par exemple à l'aide de guides à glissières verticales animées par vérins hydrauliques, cette variante permettant d'éviter un surcroît d'énergie nécessaire au soulèvement de la structure portante à l'aide des chenilles 10 du véhicule intermédiaire lors de la manœuvre d'escamotage du boggie intermédiaire 31.
Les deux éléments de l'appui intermédiaire 8, le véhicule à chenilles 30 et le boggie 31 peuvent être soit groupés sur l'une des deux pièces de la structure portante comme montré dans l'exemple donné, soit l'un sur l'une de ces deux pièces et l'autre sur l'autre pièce. Dans l'exemple donné, le groupement de ces deux éléments sur la même pièce procure cependant la possibilité d'utiliser cette pièce de manière autonome, sans l'adjonction de l'autre, lorsque sa longueur entre appuis est suffisante pour la pose ou la dépose d'un tronçon ou d'un appareil de voie de faible étendue. Dans une telle éventualité, le joint de cardan 3 est prévu démontable.
Enfin, la conception de la machine selon l'invention permet d'envisager le transport, la pose et la dépose de matériels ferroviaires de très grandes longueurs, tels que par exemple des tronçons montés, en augmentant le nombre des pièces articulées qui composent la structure portante, cette dernière présentant dans ce cas également un appui intermédiaire 8 proche de chacune de ses articulations à joint de cardan 3.
R
5 feuilles dessins
Claims (14)
1. Machine ferroviaire pour la pose et la dépose de tronçons ou d'appareils de voie montés, composée d'une structure portante étendue dans la direction de la voie, équipée de dispositifs de levage mobiles et réglables dans la direction transversale de la voie et comportant deux véhicules d'extrémité (5, 6) écartés d'une distance supérieure à la longueur d'un tronçon ou d'un appareil de voie monté dont l'un est équipé d'un boggie motorisé ainsi que d'au moins une chenille motorisée utilisable en alternative avec le boggie et dont l'autre est au moins équipé d'un boggie, et sur laquelle sont prévus des moyens permettant la saisie d'un tronçon ou d'un appareil de voie monté rangé sur le sol à côté de la voie, caractérisée en ce que la structure portante est en au moins deux pièces (1 A, 1B) reliées entre elles par un joint de cardan (3), en ce que cette structure portante comporte un appui intermédiaire (8) disposé dans la région dudit joint et présentant d'une part un véhicule intermédiaire (30) à deux chenilles latérales (10) motorisées individuellement et montées dépla-çables et réglables individuellement à la fois en hauteur et dans la direction transversale de la voie sur un châssis (32) articulé selon un axe vertical sur l'une des deux pièces de la structure portante et d'autre part un boggie intermédiaire en deux pièces escamotables (31) dont les quatre roues sont montées par paires sur deux longerons latéraux (34) portés chacun par une traverse latérale inférieure (36) d'un cadre vertical transversal à la voie (37) dont la traverse supérieure (38) est reliée à un châssis (45) articulé selon un axe vertical à l'une des deux pièces de la structure portante et dont les deux montants latéraux (40) sont écartés l'un de l'autre au moins d'une distance minimale correspondant à l'espace transversal occupé par les rails de l'appareil de voie à l'aplomb dudit cadre, et en ce que chacune des deux traverses latérales inférieures portant un longeron du boggie intermédiaire est montée pivotante sur le cadre pour permettre son effacement ainsi que celui dudit longeron de l'espace compris entre les aplombs des deux montants par pivotement vers l'extérieur de la voie.
2. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que les deux montants latéraux (40) du cadre sont montés déplaçables et réglables en écartement au-delà de leur écartement minimal correspondant à l'espace transversal occupé par les rails de l'appareil de voie à l'aplomb dudit cadre, en ce que chacun des deux longerons (34) du boggie intermédiaire est monté coulissant le long de la traverse latérale inférieure (36) qui le porte et en ce que ces deux longerons sont reliés par au moins une barre d'écartement amovible (35).
2
REVENDICATIONS
3. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que la traverse supérieure (38) du cadre (37) comporte deux prolongements latéraux télescopiques (43) montés coulissants par translation dans cette traverse et dont la translation est commandée par deux vérins hydrauliques (44).
4. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que chacune des deux traverses latérales inférieures (36) est montée à pivotement autour d'un axe vertical (fig. 16, 17 et 18).
5. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que chacune des deux traverses latérales inférieures (36) est montée à pivotement autour d'un axe horizontal parallèle à la voie (fig. 6, 7,19, 20), ce pivotement étant commandé par un vérin hydrauliqe (47).
6. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que ses deux véhicules d'extrémité (5, 6) comportent chacun deux chenilles latérales (10) motorisées individuellement et montées déplaçables et réglables individuellement à la fois en hauteur et dans la direction transversale de la voie.
7. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que chaque dispositif de levage (4) comporte une traverse fixe (51) prolongée de deux rallonges latérales (52) escamotables par pivotement autour d'un axe vertical contre la paroi latérale de la structure portante, un chariot à treuil de levage étant monté mobile et réglable le long de cette traverse et de ses rallonges.
8. Machine selon la revendication 7, caractérisée en ce que les rallonges latérales (52) de tous les dispositifs de levage situés d'un même côté de chaque pièce (1 A, 1B) de la structure portante sont reliées par des bielles de transmission de leur mouvement de pivotement (62), et en ce que l'une de ces rallonges est en outre reliée à un organe moteur (58) de commande de ce mouvement.
9. Machine selon la revendication 7, caractérisée en ce que chaque rallonge latérale (52) est équipée d'un appui latéral escamotable (63) articulé en bout de cette rallonge.
10. Machine selon la revendication 9, caractérisée en ce que l'appui latéral escamotable (63) se compose d'un support oscillant triangulaire (64) articulé par un sommet à la rallonge (52), un premier vérin (66) de commande de l'oscillation de ce support relié à un deuxième sommet de ce dernier, un patin d'appui (68) et un second vérin (69) portant ce patin et articulé au troisième sommet de ce support oscillant.
11. Machine selon la revendication 5, caractérisée en ce que chacune des deux traverses latérales inférieures (36, fig. 19, 20) du cadre forme avec un montant (40) une pièce monobloc en L montée à pivotement autour d'un pivot (82) porté par une extrémité de la traverse supérieure (38) dudit cadre, et en ce que cette traverse supérieure est conçue en une seule pièce.
12. Machine selon la revendication 11, caractérisée en ce que chaque longeron (34) du boggie intermédiaire (31) est monté coulissant le long de la traverse latérale inférieure (36) qui le porte et est relié à son homologue par au moins une barre d'écartement amovible (35).
13. Machine selon la revendication 12, caractérisée en ce que les deux traverses latérales inférieures (36) comportent des prolongements (83) fixés entre eux par un organe de liaison amovible (84).
14. Machine selon la revendication 12, caractérisée en ce que le boggie intermédiaire (31) est relié à l'une des deux traverses latérales inférieures (36) par un vérin de réglage du coulissement dudit boggie sur les deux dites traverses latérales inférieures.
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Legal Events
Date | Code | Title | Description |
---|---|---|---|
PL | Patent ceased |