CH650813A5 - Dispositif de commande mecanique, notamment pour un variateur de derouleur d'ensouple sur une machine a tisser. - Google Patents

Description

La présente invention concerne un dispositif de commande mécanique assistée pour actionner un organe commandé à partir des 15 déplacements d'un organe mobile palpeur et elle vise plus particulièrement, dans l'industrie textile, un tel dispositif appliqué à la régulation de la tension des fils de chaîne sur une machine à tisser.

Dans ce cas, l'organe commandé précité est l'organe de réglage d'un variateur de vitesse de dérouleur d'ensouple de la machine à 20 tisser, tandis que l'organe mobile palpeur précité est constitué par l'un des éléments de la balance de mesure de la tension des fils de chaîne.

On va d'abord rappeler sommairement le fonctionnement, bien connu de l'homme de l'art, d'une machine à tisser et des dispositifs 25 de régulation de tension des fils de chaîne.

Les fils qui constituent la chaîne du tissu sont bobinés côte à côte sur une ensouple. A la sortie de celle-ci, ils s'appuient sur un cylindre de tension, puis sont enfilés individuellement dans des œillets de lisses portées par les cadres animés d'un mouvement vertical de va-30 et-vient sous l'action de la mécanique d'armure. Cet enfilage est réalisé de telle façon que les fils de chaîne soient partagés en deux nappes qui constituent la foule dans laquelle sont insérés les fils de trame. Le mouvement des cadres a pour effet de croiser les deux nappes conformément à la contexture du tissu réalisé. Chaque fil de 35 trame est tassé contre la ligne de façure par le peigne qui oscille d'arrière en avant, et réciproquement, sous l'influence du battant. Le tissu produit progresse grâce à l'entraînement du cylindre d'appel et s'enroule de manière connue.

Le déroulement des fils de chaîne est commandé positivement, 40 mais la longueur de fil libérée pour une rotation d'un angle donné de l'ensouple varie fortement (généralement dans un rapport de 5) en fonction du degré de remplissage, donc du diamètre de ladite ensouple. La vitesse d'absorption des fils de chaîne par la machine demeurant sensiblement constante, il est impératif d'assujettir la vitesse de 45 déroulement de l'ensouple à son diamètre.

En outre, la tension des fils de chaîne est réglée à une valeur moyenne, mais cette tension varie autour de sa moyenne, par exemple avec la position des cadres. Enfin, l'embuvage du tissu est fonction de la contexture réalisée.

50 Pour toutes ces raisons, il est indispensable d'intercaler, entre le mécanisme de déroulement de l'ensouple et sa commande, un régulateur qui agit sur la vitesse de rotation de l'ensouple, de manière que la tension des fils de chaîne demeure sensiblement constante.

Il existe un grand nombre de dispositifs connus de tels régula-55 teurs qui, tous, dans leur principe, sont en général des asservissements de la vitesse de rotation de l'ensouple à la tension des fils de chaîne. Dans ces réalisations, un variateur de vitesse est intercalé entre la commande de déroulement de l'ensouple et son entraînement à partir du moteur principal de la machine.

60 Ce variateur est généralement du type à courroie, reliant deux poulies dont l'écartement des flasques est variable simultanément et en sens inverses pour ces deux poulies. Il est connu de commander directement l'écartement des flasques du variateur par le déplacement de la balance constituée par le porte-fils, équilibré d'une part 65 par la tension de la chaîne, d'autre part par des poids ou des ressorts de compensation. Mais il ne faut en aucun cas que l'effort demandé par cette commande perturbe l'équilibre de ladite balance; cela n'est pas possible si l'on cherche à obtenir un temps de réponse réduit. Ce

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système fournit un temps de réponse trop long, sinon la vitesse de rotation des flasques doit être rapide, ce qui oblige à ajuster à chaque nouvel article tissé leur vitesse de rotation au moyen d'une tête de cheval ou autre pignonnerie adéquate.

Le brevet US N° 4058143 décrit un système qui supprime les inconvénients ci-dessus, grâce à un dispositif à deux étages: un étage dit d'intégration, suivi d'un étage dit d'ajustement proportionnel. La complexité de ce système augmente considérablement son prix de revient et diminue sa fiabilité.

La demande de brevet français N° 81/01438 décrit un mode de régulation dans lequel les variations de tension sont préréglées entre deux limites fixes, avec un pompage de faible amplitude et de période longue qui n'affecte d'aucune instabilité la tension des chaînes. Cependant, ce système n'est efficace que si l'écart de tension par rapport à la valeur nominale est faible (± 5%). Cela implique en particulier que, au moment du remplacement d'une ensouple vide par une pleine, l'écartement des flasques des poulies variables soit réglé manuellement à la valeur désirée, sinon le temps de correction serait excessivement long.

La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients des dispositifs connus et elle vise à réaliser un asservissement du déplacement des flasques mobiles d'un variateur à poulies, commandé sans effort et rapidement par la balance, l'énergie nécessaire étant prélevée sur la machine à tisser elle-même par un dispositif mécanique.

L'invention a pour objet un dispositif de commande mécanique assistée pour actionner un organe commandé à partir des déplacements d'un organe mobile capteur, notamment pour actionner l'organe de réglage d'un variateur de dérouleur d'ensouple d'une machine à tisser, à partir des déplacements de la balance de mesure de la tension des fils de chaîne, ledit dispositif comprenant:

— un barreau allongé animé par une source motrice d'un mouvement alternatif, sensiblement suivant sa direction;

— une pièce à coincement, adaptée à glisser et à se coincer sélectivement contre ledit barreau, suivant sa position par rapport audit barreau;

— un premier mécanisme de liaison reliant l'organe capteur à la pièce à coincement pour en modifier la position par rapport au barreau en fonction des déplacements du capteur, et

— un deuxième mécanisme de liaison reliant la pièce à coincement à l'organe commandé, grâce à quoi l'énergie motrice nécessaire au déplacement de l'organe commandé est fournie par la source motrice.

Dans le cas où l'invention est appliquée à une machine à tisser, la source motrice est prélevée sur le moteur principal de la machine.

Suivant une forme préférée de réalisation, le barreau précité est une pièce rectiligne qui est animée d'un mouvement alternatif dirigé sensiblement suivant la longueur du barreau, la pièce à coincement étant une pièce percée d'une ouverture dans laquelle est enfilé le barreau, les dimensions de cette ouverture étant telles que la pièce peut coulisser ou se coincer sur le barreau suivant l'orientation donnée à la pièce à coincement par le palpeur.

L'invention a également pour objet une machine à tisser comportant un tel dispositif de commande à coincement pour la régulation de la tension des fils de chaîne.

Les figures annexées, ainsi que la description qui suit à titre d'exemple, feront mieux comprendre l'intérêt de l'invention.

La fig. 1 est un schéma du principe de l'invention.

La fig. 2 représente une vue d'ensemble d'un dispositif selon l'invention.

Les fig. 3 et 4 montrent un mode d'équilibrage de la balance du porte-fils.

La fig. 5 est un détail de la fig. 3.

La fig. 6 représente un autre mode d'équilibrage de la balance du porte-fils.

La fig. 7 représente la pièce de commande du flasque de la poulie variable.

La fig. 8 représente l'agencement fournissant l'énergie nécessaire au déplacement du flasque variable de la poulie.

La fig. 9 est une variante de la fig. 8.

La fig. 10 représente une variante du mécanisme de liaison entre le palpeur et la pièce à coincement.

La fig. 11 est une représentation schématique d'un dispositif utilisant un barreau en forme d'arc de cercle.

Les fils de chaîne 1 sont bobinés côte à côte sur une ensouple 2 tournant autour de son axe 3 (fig. 2) pour assurer un déroulement positif desdits fils 1. Ceux-ci sont supportés par un cylindre porte-fils 4, avant de se séparer, de manière connue, en deux nappes pour former la foule d'une machine à tisser (non représenté).

L'axe 5 du porte-fils 4 repose à chaque extrémité dans un palier 6 solidaire d'un bras 7 (fig. 4). Ce bras 7 est fixé par exemple par des boulons 8 à un bras 9 pour former avec lui un levier coudé pouvant osciller autour d'un axe 10. Le bras 9 porte une encoche 11 sensiblement triangulaire qui, en fonctionnement, repose sur un couteau maintenu à l'intérieur d'une chape 12. A l'autre extrémité de la chape 12 se trouve un deuxième couteau coopérant avec l'encoche 13 ménagée dans le levier 14 terminé par le palier 15. Sur la fig. 4, les pièces 9 et 14 sont présentées partiellement sorties de la chape 12 pour mieux montrer leur forme.

Un ensemble tel que celui que représente la fig. 4 est monté de chaque côté de la machine à tisser. Outre l'axe 5 du porte-fils 4, un arbre 16 fixé dans les paliers 15 traverse toute la largeur de la machine.

Sur l'arbre 16 (fig. 3) est calée une crémaillère 17 et un bras 18, ces deux dernières pièces étant indépendantes l'une de l'autre. La crémaillère 17 passe dans une chape 19, de telle sorte que l'un des creux 20 de la denture de la crémaillère 17 coopère avec une arête 21 d'une pièce 22 (fig. 5) maintenue en 23 transversalement à l'intérieur de la chape 19. Les deux parties de la chape 19 sont réunies en 24 et, dans cette partie massive, est vissée une pièce 25 à laquelle est fixée une extrémité d'un ressort 26. Une pièce 25' identique à 25 porte l'autre extrémité du ressort 26.

Une tige filetée 27 traverse un alésage d'une pièce 28, solidaire du bâti de la machine. La tige filetée 27 et les écrous de blocage 29, 29' servent à régler l'allongement du ressort 26. Un amortisseur hydraulique à double effet 30 est fixé, d'une part, en 31 à la crémaillère 17 et, d'autre part, en 32 au châssis de la machine, donc en parallèle sur le ressort 26.

L'ensemble qui vient d'être décrit constitue la balance de mesure de la tension des fils de chaîne et le bras 18 constitue l'organe palpeur mobile dont la position est représentative de la tension des fils de chaîne.

Au bras 18 est fixée une pièce 33 dans laquelle est bloquée une tige 34. La tige 34 peut en outre coulisser dans une pièce 35 portée par une pièce à coincement 36 (fig. 8), dans l'alésage 37 de laquelle passe, avec un certain jeu, un barreau 38 animé d'un mouvement de va-et-vient sous l'action d'un excentrique 39 entraîné en rotation par un arbre moteur 40 relié de manière connue (non représentée) à la commande de la machine et tournant soit à la vitesse de frappe de la machine, soit à une fraction de cette vitesse (par exemple Vi).

De part et d'autre de la pièce 35, la tige 34 est entourée d'un ressort 41, 41'. Ces ressorts sont maintenus comprimés entre deux tampons 42, 42' et 43, 43' occupant, respectivement, les extrémités de deux berceaux 44, 44'. Les tampons 42 et 42' sont goupillés en 45, 45' à la tige 34. Un bras 46 est fixé à oscillation à l'extrémité libre de la pièce à coincement 36 en 47. Le bras 46 est terminé par un palier 48 enserrant un axe 49 qui traverse une pièce représentée sur la fig. 7. Cette pièce comporte une chape 50 dont chaque bras se prolonge au-delà de l'axe 49 par une griffe 51. L'extrémité de chacune des griffes 51 peut s'appuyer sur le bord du moyeu 53 du flasque mobile 54 d'une poulie 55 à écartement variable (fig. 2).

La chape 50 enserre un œillet 56 avec lequel elle est solidarisée par un axe 57. D'autre part, l'œillet 56 est fixé d'une manière réglable à l'extrémité d'une tige 58 dont l'autre extrémité porte de la même manière un œillet identique 56' maintenu dans une chape 50'

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par un axe 57'. La chape 50' fait partie d'une pièce articulée autour d'un axe 49', dont le deuxième bras est constitué par la paire de griffes 51' qui peuvent venir au contact des bords du moyeu 53' du flasque mobile 54' de la poulie 55'. Les poulies 55, 55' sont reliées par la courroie de transmission 59. La poulie 55' entraîne en rotation autour de son axe 3 l'ensouple 2 par l'intermédiaire de la roue dentée 60 et de la vis sans fin 61 portée par l'arbre 62.

L'ensemble qui vient d'être décrit constitue le variateur du dérouleur d'ensouple, les griffes 51, 51' constituant les organes de réglage du variateur.

Une variante de balance de mesure de la tension des fils de chaîne est représentée sur la fig. 6. On reconnaît en 7', 9' le levier coudé constitué par les deux bras 7, 9 de la fig. 4. Le bras 14 est remplacé par une second levier coudé 114 articulé autour d'un axe 116. L'une des extrémités porte une masse 119 et l'autre extrémité reçoit la pièce 33 dans laquelle est fixée la tige 34.

Afin de comprendre le fonctionnement du dispositif, on va examiner la fig. 1 qui est une représentation simplifiée du dispositif suivant l'invention. Une masse 200, de poids P, doit être déplacée par glissement sur le plan 201 dans la direction F. A la masse 200 est fixée à oscillation, en 202, une pièce à coincement 36 portant un alésage 203 dans lequel passe, avec jeu, le barreau 204 animé d'un mouvement alternatif dans sa direction, sous l'action du moteur 205 qui entraîne un excentrique 206. Une tige 207 est fixée en 208 à la pièce 36. La tige 207 coulisse dans la pièce 209. De part et d'autre de cette pièce 209, la tige 207 est entourée par des ressorts 216, 217 respectivement comprimés entre les tampons 209 et 210 d'une part, 211 et 209 d'autre part. Les tampons 210 et 211 sont goupillés respectivement en 212 et 213 à la tige 207. Sous l'action d'une force non précisée, la pièce ou palpeur 214 peut osciller autour de l'axe 215, comprimant l'un des ressorts 216 ou 217. Si le déplacement de la pièce 214 est tel que ce soit le ressort 217 qui est comprimé, la tige 207 pousse la pièce 36 qui prend la position indiquée en pointillés sur la fig. 1 et se coince sur le barreau 204. L'énergie fourme par le moteur 205 ne sert plus seulement à communiquer un mouvement alternatif au barreau 204, mais à produire la force F qui assure le déplacement de la masse 200. Ce déplacement cesse quand il a amené la masse 200 à une position où le coincement de la pièce 36 sur le barreau 204 est supprimé ou quand l'organe 214 donne un ordre contraire.

On va maintenant examiner le fonctionnement du dispositif représenté sur les fig. 2, 3 et 8.

Si on considère que la tension des fils de chaîne 1 a augmenté — parce que le diamètre de l'ensouple a diminué — au moment où la tension des fils de chaîne 1 ne peut plus être équilibrée par la force du ressort 26, celui-ci se détend et la crémaillère 17 se déplace vers la droite (fig. 3) entraînant en rotation l'arbre 16. Celui-ci, à son tour, déplace le bras 18 dans le sens de la flèche 18'. La tige 34 se déplace dans le sens de la flèche F, entraînant le ressort 41 dans son berceau 44 sans le comprimer davantage (fig. 8). Le berceau 44' est appuyé sur la pièce 35 par la compression du ressort 41'. La force exercée par le ressort 41' finit par être suffisante pour faire tourner la pièce à coincement 36 vers la gauche et elle se coince sur le barreau 38 (en A et en B') dans l'alésage 37. L'énergie fournie par l'excentrique 39 ne peut plus imprimer au barreau 38 seul son mouvement de va-et-vient, mais déplace tout le système constitué par la pièce à coincement 36, le barreau 38, l'axe 47 et le bras 46, ces derniers se déplaçant suivant la flèche F'.

Il en résulte une rotation de l'axe 49 (fig. 2) qui entraîne le bras 50 dans le sens antihorlogique et donc les griffes 51 dans une rotation de même sens, ce qui a pour effet de les appuyer sur le moyeu 53 du flasque mobile 54 de la poulie 55. En même temps, le mouvment du bras 50 tire la tige 58, faisant pivoter le bras 50' et les griffes 51' dans le sens horlogique. Les griffes 51' s'éloignent du moyeu 53' du flasque mobile 54' de la poulie 55'. La courroie 59 monte en restant toujours, grâce à sa compressibilité, en contact avec les flaques des poulies 55 et 55'. Sa vitesse linéaire augmente et elle entraîne en rotation plus rapidement l'arbre 62. Donc la vitesse de rotation de l'ensouple autour de son axe 3 augmente; le débit des fils de chaîne augmente et leur tension décroît.

Dans le cas de la fig. 6, lorsque la tension des fils de chaîne dépasse le poids de la masse 119, celle-ci remonte. Le levier coudé 5 114 pivote autour de l'axe 116 et entraîne la tige 34 dans le sens de la flèche F. Le résultat est le même que dans le cas de la fig. 3. Lorsque la tension des fils de chaîne est revenue à sa valeur nominale, le système reprend sa configuration de départ.

S'il se produit une détension des fils de chaîne 1, l'axe 5 du porte-io fils 4 tend à monter par rapport à son palier 6. Le ressort 26 se comprime (fig. 3) ou la masse 119 descend (fig. 6). Dans les deux cas, la tige 34 se déplace en sens inverse de la flèche F, entraînant dans sa translation le ressort 41' sans le comprimer davantage dans son berceau 44' (fig. 8), tandis que le ressort 41 se comprime et appuie le 15 berceau 44 contre la pièce 35. Cette force fait tourner vers la droite la pièce à coincement 36 qui se coince en B et en A' contre le barreau 38. L'énergie apportée par l'excentrique 39 fait pivoter le bras 46 (fig. 2) dans le sens horlogique. L'arbre 49 tourne dans le même sens, éloignant les griffes 51 du moyeu 53. En même temps, le bras 50 20 pousse la tige 58 qui appuie les griffes 51' conte le moyeu 53'. La courroie 59 descend; sa vitesse linéaire diminue et l'ensouple 2 tourne moins vite. Le débit des fils de chaîne diminue et leur tension augmente jusqu'à sa valeur nominale.

Dans le dispositif exécuté conformément à la fig. 10, la tige 34 25 coulisse dans la pièce 133 fixée au bras 18 et est rigidement liée au barreau 36 par la pièce 135. Les ressorts 41 et 41' entourent la tige 34 de part et d'autre de la pièce 133. Quand l'arbre 16 tourne, par exemple dans le sens horlogique, le bras 18 se déplace dans le même sens. Il comprime le ressort 41 qui pousse la tige 34 dans le sens de la 30 flèche F. Dans son déplacement, la tige 34 tire la pièce 36 qui tourne autour de l'axe 47 dans le sens horlogique et se coince en A et en B' sur le barreau 38. Le processus se continue alors comme il a été décrit ci-dessus.

Suivant encore une autre variante de la liaison entre le bras 18 et la pièce à coincement 36, les ressorts 41, 41' peuvent être supprimés, mais cette solution plus simple n'a pas la souplesse de fonctionnement de celles décrites précédemment. Il est préférable dans ce cas de prévoir une course morte dans la liaison, au moyen de la tige 34, entre le bras 18 et la pièce à coincement 36.

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Le mouvement alternatif du barreau 38 peut être obtenu par d'autres moyens qu'à partir d'un excentrique 39, par exemple à l'aide d'un organe engendrant un mouvement louvoyant. La fig. 9 représente un exemple d'une telle solution. Le barreau 38 est soli-4S daire d'un roulement 150 dont la cage extérieure est immobilisée en rotation en 151. Ce roulement 150 est entraîné par un moteur (non représenté) par l'intermédiaire de l'arbre 152. En 153 est créé un mouvement louvoyant qui communique un mouvement alternatif au barreau 38.

so Une came entraînée en rotation par la machine à tisser et reliée par tout moyen connu au barreau 38 produirait le même résultat.

Enfin, la fixation de la pièce 35 sur la pièce à coincement 36 a été représentée en dessous du barreau 38, mais elle peut également être placée au-dessus de ce barreau.

55 Dans tout ce qui précède, on a décrit et représenté le barreau 38 sous la forme d'une pièce allongée rectiligne, par exemple une barre, ou un tube, à section circulaire qui est animé d'un mouvement alternatif dirigé sensiblement suivant la longueur du barreau, ou ayant sa composante principale dirigée suivant cette longueur. On a égale-60 ment décrit la pièce à coincement 36 comme étant percée d'une ouverture, par exemple d'un alésage circulaire, qui est enfilée sur le barreau 38 avec un jeu tel que la pièce 36 peut sélectivement coulisser ou se coincer sur le barreau 38, suivant l'orientation de la pièce 36 par rapport au barreau 38.

65 Comme représenté sur la fig. 11, le barreau allongé peut être un barreau 38' en forme d'arc de cercle qui est entraîné suivant un mouvement alternatif circulaire, autour de son centre D, par un mécanisme à came et excentrique 38, 40.

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La pièce à coincement 36' est adaptée à glisser et à se coincer sélectivement contre le barreau 38', suivant sa position par rapport audit barreau. La pièce à coincement peut être constituée par un rouleau 36' attelé à la tige 34 avec une certaine liberté de déplacement du rouleau 36' par rapport à la tige 34, grâce à l'interposition 5 de ressorts 41, 41'.

Suivant que le rouleau 36' est déplacé par la tige 34 dans le sens de la flèche F ou en sens opposé, il vient coopéer avec une rampe R ou une rampe R' portée par un bras 46' monté pivotant également autour de l'axe D. io

Le rouleau 36' peut donc se coincer sélectivement contre le barreau 38' ou glisser contre ce barreau. Un système de liaison est prévu entre le bras 46' et les griffes 51 qui agissent sur le moyeu 53

du flasque mobile de la poulie du variateur. Dans la représentation schématique de la fig. 11, cette liaison est simplement constituée par un prolongement du bras 46'. Le fonctionnement du dispositif est identique à celui qui a été décrit à propos d'un barreau rectiligne et il est inutile d'y revenir.

Bien qu'il ait été plus particulièrement question, dans ce qui précède, de l'application de l'invention à la régulation de la tension des fils de chaînes sur une machine à tisser, il est bien entendu que le présent dispositif peut être appliqué également à d'autres machines dans lesquelles on a besoin d'une commande mécanique assistée pour actionner un organe commandé à partir des déplacements d'un organe mobile capteur, l'énergie motrice étant fournie par une source motrice, notamment par le moteur principal de la machine.

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8 feuilles dessins

Claims (15)

650 813 REVENDICATIONS

1. Dispositif de commande mécanique assistée pour actionner un organe commandé (51, 200) à partir des déplacements d'un organe mobile capteur ( 18, 214), notamment pour actionner l'organe de réglage (51) d'un variateur (55, 55', 59) de dérouleur d'en-souple (2) d'une machine à tisser à partir des déplacements de la balance (4, 7, 9, 14) de mesure de la tension des fils de chaîne (1), caractérisé en ce qu'il comprend :

— un barreau allongé (38, 204), animé par une source motrice (40, 205) d'un mouvement alternatif, sensiblement suivant sa direction;

— une pièce à coincement (36), adaptée à glisser et à se coincer sélectivement contre ledit barreau (38, 204), suivant sa position par rapport audit barreau;

— un premier mécanisme de liaison (33, 34, 35, 207, 208, 209) reliant l'organe capteur à la pièce à coincement (36), pour en modifier la position par rapport au barreau en fonction des déplacements du capteur, et

- un deuxième mécanisme de liaison (46, 49, 202) reliant la pièce à coincement (36) à l'organe commandé, grâce à quoi l'énergie motrice nécessaire au déplacement de l'organe commandé est fournie par la source motrice.

2. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le barreau est un barreau rectiligne (38) et en ce que la pièce à coincement (36) est percée d'une ouverture (37) s'engageant avec jeu sur le barreau (38), grâce à quoi la pièce à coincement peut coulisser ou se coincer sur le barreau suivant l'orientation de la pièce à coincement par rapport au barreau.

3. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le barreau est un barreau (38') en forme d'arc de cercle, qui est animé d'un mouvement alternatif circulaire, et en ce que la pièce à coincement (36') glisse ou se coince sélectivement sur l'une des surfaces courbes du barreau.

4. Dispositif suivant l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le premier mécanisme de liaison comprend une tige (34) interposée entre l'organe capteur (18) et la pièce à coincement (36, 36'), la tige étant montée coulissante sur une course limitée par rapport à l'organe capteur ou à la pièce à coincement, pour assurer une liaison à course perdue entre l'organe et la pièce.

5. Dispositif suivant l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le premier mécanisme de liaison comprend deux ressorts (41,41') par l'intermédiaire desquels les déplacements de l'organe capteur (18) sont transmis à la pièce à coincement (36, 36').

6. Dispositif suivant les revendications 4 et 5, caractérisé en ce que les ressorts (41, 41') sont enroulés autour de la tige (34).

7. Dispositif suivant la revendication 6, caractérisé en ce que les ressorts (41, 41') sont respectivement logés dans des berceaux (44, 44').

8. Dispositif suivant l'une des revendications 2 et 4 à 7, caractérisé en ce que la pièce à coincement (36) est articulée, par un axe (47), sur un levier (46) faisant partie du deuxième mécanisme de liaison.

9. Dispositif suivant l'une des revendications précédentes, pour la régulation de la tension des fils de chaîne sur une machine à tisser, caractérisé en ce que l'organe capteur (18) fait partie de la balance de mesure de la tension des fils de chaîne et en ce que la source motrice animant le barreau (38, 38') provient du moteur principal de la machine à tisser.

10. Dispositif suivant la revendication 9, caractérisé en ce que l'organe commandé (51) agit sur un variateur de vitesse à courroie (54, 55, 59) contrôlant le dérouleur d'ensouple (2) de la machine à tisser.

11. Dispositif suivant l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le barreau (38) est animé d'un mouvement alternatif.

12. Dispositif suivant la revendication 11, caractérisé en ce que le mouvement alternatif est produit par un excentrique.

13. Dispositif suivant la revendication 11, caractérisé en ce que le mouvement alternatif est produit par un roulement oblique, en mouvement louvoyant.

14. Dispositif suivant la revendication 11, caractérisé en ce que 5 le mouvement alternatif est produit par une came.

15. Machine à tisser comportant un dispositif de régulation de la tension des fils de chaîne conforme à l'une des revendications 9 à 14.