CH644930A5

CH644930A5 - Serrure de porte.

Info

Publication number: CH644930A5
Application number: CH319281A
Authority: CH
Inventors: Roger Parlier
Original assignee: Roger Parlier
Priority date: 1981-05-15
Filing date: 1981-05-15
Publication date: 1984-08-31
Also published as: EP0066535B1; JPS5824074A; US4480864A; ATE14909T1; BR8202773A; EP0066535A3; CA1193634A; ES512180A0; DE3265394D1; EP0066535A2; PT74853B; PT74853A; ES8305455A1; AU8327382A

Description

La présente invention a pour objet une serrure de porte comprenant un pêne, un boîtier pourvu d'une plaque de base renfermant un mécanisme d'actionnement du pêne comportant une paire de pla-ques-supports parallèles pourvues d'ouvertures avec des extensions latérales, un étrier mobile transversalement, guidé par lesdites ouvertures des plaques-supports et comportant une série d'encoches, et un cylindre porteur d'une cheville d'actionnement coopérant avec lesdites encoches pour actionner le pêne, la serrure comprenant en outre une gâche dont un bâti est destiné à être au chambranle d'une porte.

Le but principal de l'invention est de permettre un réglage en hauteur de la surface d'appui de la gâche pour le pêne, afin de permettre d'utiliser une même gâche pour des portes d'épaisseurs différentes sans recourir à l'emploi de cales.

Il existe une serrure de ce genre, décrite dans le brevet CH N° 493725, qui comporte une gâche dont l'organe d'appui du pêne est réglable par incréments discrets. Cela n'est toutefois pas entièrement satisfaisant, car il faut pouvoir régler la position de cet organe d'appui de façon continue pour permettre un réglage parfait de la serrure.

Pour ce faire, la serrure de porte selon la présente invention comporte une gâche dont un bâti est destiné à être fixé au chambranle d'une porte et se distingue par le fait que ledit bâti de la gâche comporte, dans deux faces internes se faisant face, des rainures parallèles formant un angle avec la direction de déplacement du pêne; par le fait qu'un coulisseau, présentant une ouverture laissant passer le pêne et un organe d'appui de celui-ci, comporte des formations correspondant auxdites rainures et coulisse dans celles-ci; par le fait que des moyens de réglage permettent de déplacer le coulisseau par rapport au bâti, et par le fait qu'un dispositif de blocage permet de fixer le coulisseau sur le bâti dans la position désirée.

Le dessin annexé illustre schématiquement et à titre d'exemple une forme d'exécution de la serrure de porte selon l'invention:

la fig. 1 est une coupe, suivant la ligne A-A de la fig. 2, de la serrure de porte,

la fig. 2 est une coupe, suivant la ligne E-E, d'une partie de la serrure illustrée à la fig. 1,

la fig. 3 est une coupe suivant la ligne F-F de la fig. 5,

la fig. 4 est une coupe suivant la ligne D-D de la fig. 2,

la fig. 5 est une coupe suivant la ligne C-C de la fig. 1, et la fig. 6 est une coupe suivant la ligne B-B de la fig. 1.

La serrure illustrée comporte une partie 1 renfermant dans un boîtier 2, 2a le pêne 3 et son mécanisme d'actionnement, ainsi qu'une gâche 4.

Un bouton de commande 5 est monté rotatif sur le boîtier 2, retenu axialement par une plaque intérieure 6 fixée au bouton 5 par des vis. Ce bouton 5 comporte deux chevilles 7, diamétralement opposées par rapport à son axe de rotation, s'étendant au-delà de la plaque 6 à l'intérieur du boîtier 2, 2a.

En regard du bouton 5, la plaque de base 2a comporte une ouverture dans laquelle une rondelle 8 est tourillonnée. Cette rondelle comporte une ouverture centrale rectangulaire donnant passage à une languette 9 solidaire de la partie tournante d'un cylindre de serrure 10 fixé sur une plaque 11 par des vis 12.

La rondelle 8 est maintenue en position par une plaque 13 rivetée à une coiffe 14, ces deux pièces étant situées de part et d'autre de la rondelle 8 et de la plaque de base 2a.

Une cheville 15 est engagée dans un trou excentré de la rondelle 8 et s'étend au-delà de la coiffe 14 vers l'intérieur du boîtier. Cette cheville comporte une collerette 16 prisonnière entre la coiffe 14 et la rondelle 8.

Le pêne 3 est assemblé à deux plaques-supports 17 parallèles par des chevilles 18. Les plaques 17 sont fixées l'une à l'autre par des tiges 19. Ces plaques 17 sont montées coulissantes à l'intérieur du boîtier 2, 2a.

Les plaques-supports 17 comportent une ouverture centrale 20 présentant des extensions latérales 21, 22 formant ensemble un guide pour un étrier 23 mobile transversalement par rapport auxdites plaques 17.

L'étrier mobile 23 est formé de deux plaques 24, situées entre les plaques 17 et fixées ensemble parallèlement l'une à l'autre.

Des ressorts 24a tendent à déplacer l'étrier 23 dans le sens de la flèche f par rapport aux plaques-supports 17.

Les plaques de l'étrier 23 présentent chacune quatre encoches 25 coopérant respectivement avec les chevilles 7 du bouton et la cheville s

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15 entraînée par le cylindre 10, en vue de l'actionnement du pêne 3 soit par le bouton 5, soit par une clé actionnant ledit cylindre 10.

Il faut noter qu'une droite passant par le centre des encoches 25 de l'étrier 23 forme un léger angle avec l'axe longitudinal de la serrure. Cela permet d'avoir un pêne autobloquant. En effet, lorsque 5 le pêne 3 est en position active, engagé à fond dans la gâche 4, il n'est pas possible de le déplacer en appuyant sur le pêne. En effet, si l'on exerce une force suivant la flèche F sur le pêne, on tend à faire tourner le bouton dans le sens de la flèche Y, du fait de l'inclinaison de la droite reliant les encoches 23, et une cheville 7 de ce bouton io bute contre la partie 26 d'une des plaques-supports 17, interdisant tout déplacement du pêne. Pour assurer un bon fonctionnement de la serrure, il est important que les extensions 21, 22 soient disposées perpendiculairement à la droite reliant les encoches 25.

Le pêne 3 ne peut donc être déplacé dans ses mouvements de va- 15 et-vient que par le bouton 5 ou le cylindre 10.

Cette partie 1 de la serrure est destinée à être fixée au vantail d'une porte à l'aide de vis non illustrées.

La gâche 4 de la serrure comporte un bâti présentant la forme générale d'un U, destiné à être fixé à l'aide de vis non illustrées sur le 20 chambranle d'une porte par sa partie médiane 27.

Les ailes 28 du bâti comportent sur leur face interne des rainures 29 obliques, c'est-à-dire formant un angle avec la direction de déplacement du pêne 3 de la serrure.

Un coulisseau 30, dont deux bords opposés sont munis de formations 31 correspondant aux rainures 29, coulisse dans ces rainures sous l'action de vis de réglage 32.

Ce coulisseau comporte une ouverture 33 dont un côté constitue une face d'appui pour le pêne 3 de la serrure. 30

La gâche comporte encore un dispositif de blocage du coulisseau dans la position désirée qui comporte deux plaques 34a, 35 prenant appui sur les faces arrière et avant des ailes 28 du bâti, reliées par des vis 36 passant au travers du coulisseau 30.

Lorsque les vis 36 sont desserrées, il est possible, à l'aide de la vis 32, de régler de façon continue et avec toute la précision désirée la position de la face d'appui 34 pour le pêne. Ce réglage étant effectué, on resserre les vis 36 provoquant le blocage du coulisseau dans cette position. De préférence, les ailes du bâti 28, vues de côté, vont en s'élargissant très faiblement à partir de la base du U vers leurs extrémités libres. De cette façon, on obtient une meilleure fixation des plaques 34a, 35. On peut, dans une variante, prévoir que les tranches avant et arrière des ailes du bâti 28 soient rugueuses ou rainurées, de même que les faces correspondantes des plaques 34a, 35, toujours en vue d'une meilleure fixation des plaques et donc du coulisseau sur le bâti.

On remarque que les formations 31 du coulisseau 30 ne sont pas centrées sur son axe de symétrie de sorte qu'en retournant le coulisseau, l'arête opposée de l'ouverture 33 servant alors d'organe d'appui, on obtient, pour des positions identiques du coulisseau 30 par rapport au bâti 27, 28, des positions différentes de l'organe d'appui 34 pour le pêne. Par cet artifice, on peut doubler la capacité de réglage de la gâche pour une inclinaison donnée des rainures.

On peut prévoir que l'inclinaison des rainures 29 soit telle qu'un déplacement maximal du coulisseau corresponde à un déplacement en hauteur de la surface d'appui 34 correspondant à la moitié de l'épaisseur du pêne.

Des couvercles ou enjoliveurs 37, 38 sont prévus pour entourer le bâti 27,28. L'enjoliveur 37 est fixé par des vis 39 coopérant avec un taraudage prévu dans les vis de réglage 32.

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3 feuilles dessins

Claims

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1. Serrure de porte comprenant un pêne, un boîtier pourvu d'une plaque de base et renfermant un mécanisme d'actionnement du pêne comportant une paire de plaques-supports parallèles pourvues d'ouvertures avec des extensions latérales, un étrier mobile transversalement, guidé par lesdites ouvertures des plaques-supports et comportant une série d'encoches, et un cylindre porteur d'une cheville d'actionnement coopérant avec lesdites encoches pour actionner le pêne, la serrure comprenant en outre une gâche dont un bâti est destiné à être fixé au chambranle d'une porte, caractérisée en ce que le bâti (27, 28) de la gâche (4) comporte, dans deux faces internes se faisant face, des rainures parallèles (29) formant un angle avec la direction de déplacement du pêne (3); en ce qu'un coulisseau (30), présentant une ouverture (33) laissant passer le pêne et un organe d'appui (34) de celui-ci, comporte des formations (31) correspondant auxdites rainures et coulissant dans celles-ci; en ce que des moyens de réglage (32) permettent de déplacer le coulisseau par rapport au bâti et en ce qu'un dispositif de blocage (34a, 35, 36) permet de fixer le coulisseau sur le bâti dans la position désirée.

2. Serrure selon la revendication 1, caractérisée en ce que le bâti présente la forme d'un U et que les rainures (29) sont pratiquées dans les faces internes opposées des ailes du U.

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REVENDICATIONS

3. Serrure selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que lesdites formations (31) du coulisseau (30) coopérant avec les rainures (29) sont décalées par rapport à l'axe de symétrie longitudinal dudit coulisseau, donc par rapport à l'axe de symétrie de son ouverture (33).

4. Serrure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens de réglage de la position du coulisseau sont des vis (32).

5. Serrure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le dispositif de blocage comporte deux plaques (34a, 35) reliées par des vis (36) traversant ledit coulisseau, ces plaques prenant appui contre les faces avant et arrière du bâti.

6. Serrure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les encoches (25) de l'étrier (23) du pêne sont centrées sur une droite formant un angle avec la direction de déplacement du pêne.

7. Serrure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que lesdites extensions (21, 22) de l'ouverture (20) des pla-ques-supports (17) sont axées sur une direction formant un angle droit avec la droite reliant les encoches (25) de l'étrier du pêne.

8. Serrure selon l'une des revendications 2 à 7, caractérisée en ce que les ailes (28) du bâti en forme de U de la gâche vont en s'élargis-sant légèrement à partir de la base du U.

9. Serrure selon la revendication 4, caractérisée en ce qu'au moins une vis de fixation d'un enjoliveur (37) de la gâche est vissée dans un taraudage pratiqué dans une vis de réglage (32) de la position du coulisseau.

10. Serrure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la cheville d'actionnement (15) du pêne, entraînée par le cylindre (10), est maintenue entre une rondelle (8) pivotée dans une ouverture de la plaque de base (2a) et une coiffe (14) prenant appui sur la face interne de cette plaque de base et rivetée à une plaque (13) prenant appui sur l'autre face de la plaque de base.