EP0411972A1

EP0411972A1 - Serrure antipanique à barillet de sûreté

Info

Publication number: EP0411972A1
Application number: EP19900401546
Authority: EP
Inventors: Robert Mangin; Jean-Pierre Muller; François Weil
Original assignee: Vachette SA
Current assignee: Assa Abloy France SAS
Priority date: 1989-08-02
Filing date: 1990-06-07
Publication date: 1991-02-06
Anticipated expiration: 2010-06-07
Also published as: EP0411972B1; ES2036096T3; HU904593D0; HUT57356A; FR2650619B1; DE69000569D1; CA2021033A1; FR2650619A1; US5040386A; ATE83290T1

Abstract

Serrure antipanique à barillet de sûreté comportant un pêne (3, 103), une barre d'actionnement reliée en pivotement à la porte, à chacune de ses extrémités, par un ensemble formé par un boîtier (1, 101) fixé sur ladite porte et un levier (2, 102) monté en pivotement, dans ledit boîtier (1, 101), au moins un levier (2, 102) étant un levier de commande coopérant avec des éléments de son boîtier (1, 101) pour actionner le pêne (3, 103). Le boîtier (1, 101) du levier de commande (2, 102) est associé à au moins un barillet de sûreté (19, 20 ; 120) entraînant un panneton (21, 23 ; 151) coopérant avec des moyens de manoeuvre dudit boîtier pour actionner le pêne (3, 103). Ledit boîtier (1, 101) du levier de commande (2, 102) comporte au moins deux moyens de manoeuvre (14, 15a, 15b ; 114) distincts pouvant coopérer séparément avec chacun un barillet (19, 20 ; 120) pour actionner ledit pêne (3 ; 103).

Description

La présente invention est relative à une serrure antipanique à barillet de sûreté et plus particulièrement à une serrure antipanique du type de celles qui sont montées sur des portes destinées à être rapidement ouvertes de l'intérieur par simple actionnement par un opérateur d'une barre commandant le mouvement du pêne de ladite serrure dans la gâche à laquelle il est associé. De telles serrures antipaniques sont généralement utilisées sur des portes de sortie, et notamment de sorties de secours, de lieux publics (cinémas, théâtres, etc ...) ou autres, qui doivent pouvoir être évacués rapidement, sans être, pour autant, d'accès libre de l'extérieur. Il est, cependant, apparu qu'il était nécessaire de munir de telles serrures, de barillets de manoeuvre permettant, à l'aide de clés, de commander de l'extérieur les portes munies de ces serrures.
Il existe classiquement deux types de barillets, les uns étant qualifiés de façon générale, de barillets "cylindriques", et étant tels que leur stator a sensiblement une section droite dont le contour s'appuie sur tout ou partie d'un cercle centré sur l'axe dudit barillet, les autres étant qualifiés de façon générale, de barillets "profilés", et étant tels que leur stator est constitué par un corps principal cylindrique surmonté, dans une de ses longueurs, par un corps secondaire sensiblement parallépipédique. Du fait de leur différence de forme, il correspondait, jusqu'à présent, à chacun de ces deux types de barillet, un type de serrure antipanique qui était plus particulièrement adapté pour recevoir un barillet de ce type et lui permettre de coopérer avec les éléments de la serrure commandant le mouvement d'ouverture ou de fermeture du pêne. De ce fait, il était nécessaire, pour pouvoir faire face aux demandes des utilisateurs et à leur choix de barillet, de produire et de garder en stock simultanément, à la fois des serrures antipaniques adaptées à des barillets cylindriques et des serrures antipaniques adaptées à des barillets profilés.
La présente invention propose, quant à elle, des serrures antipaniques sur lesquelles il est possible d'adapter aussi bien des barillets cylindriques que des barillets profilés, de telles serrures, comportant, en particulier, des logements pour les deux types de barillet ainsi que des éléments pouvant coopérer avec les pannetons des deux types de barillet pour actionner le pêne de la serrure. En outre, l'invention propose aussi des serrures antipaniques à barillet et à pêne latéral, dont le boîtier de commande du pêne convient tout aussi bien pour des portes s'ouvrant à droite que pour des portes s'ouvrant à gauche.
La présente invention a donc pour objet une serrure antipanique à barillet de sûreté destinée à être montée sur une porte et comportant au moins un pêne admettant deux positions, l'une autorisant l'ouverture de la porte, l'autre étant une position de fermeture où ledit pêne peut être engagé dans une gâche, cette serrure comportant, en outre, une barre d'actionnement reliée en pivotement à ladite porte, à chacune de ses extrémités, par un ensemble formé par un boîtier fixé sur ladite porte et un levier solidaire vers une de ses extrémités de la barre d'actionnement et monté en pivotement, à son autre extrémité, dans ledit boîtier, au moins un levier étant un pion de commande coopérant avec des éléments de son boîtier pour actionner le pêne lors du déplacement angulaire de ladite barre d'actionnement, la barre d'actionnement et les leviers étant destinés à être pivotés dans un premier sens pour commander l'ouverture de la porte, le boîtier du levier de commande étant associé à au moins un barillet de sûreté comportant un stator à l'intérieur duquel pivote un rotor entraînant un panneton coopérant avec des moyens de manoeuvre pour actionner le pêne, cette serrure étant caractérisée par le fait que ledit boîtier comporte au moins deux moyens de manoeuvre distincts pouvant coopérer chacun séparément avec un barillet pour actionner ledit pêne.
Avantageusement, le boîtier du levier de commande comporte des moyens de manoeuvre destinés à coopérer avec le panneton d'un barillet cylindrique et des moyens de manoeuvre destinés à coopérer avec le panneton d'un barillet profilé. Le boîtier du levier de commande peut comporter au moins deux logements pour barillet, l'un étant destiné à être traversé par une partie solidaire du rotor d'un barillet de sûreté cylindrique, l'autre étant destiné a être traversé par une partie solidaire du rotor d'un barillet de sûreté profilé. Le pêne peut être un pêne latéral pivotant autour d'un axe à l'intérieur du boîtier du levier de commande, entre sa positition d'ouverture et sa position de fermeture où il est sorti par rapport au boîtier, les susdits moyens de manoeuvre comportant, sur le pêne, au moins une surface d'appui destinée à coopérer avec le panneton d'un barillet cylindrique et au moins une surface d'appui destinée à coopérer avec le panneton d'un barillet profilé. Une telle serrure peut aussi être utilisée avec un pêne haut et/ou un pêne bas, du type, par exemple, de ceux qui sont décrits dans la demande de brevet au nom de la demanderesse, publiée sous le numéro FR-A-2 609 492 sans sortir pour autant du cadre de l'invention.
De préférence, le pêne comporte un plan de symétrie perpendiculaire à son axe de pivotement. La surface d'appui du panneton du barillet cylindrique peut être une surface arquée ayant pour plan de symétrie le plan de symétrie du pêne, ledit pêne comportant, en outre, deux surfaces d'appui réparties de part et d'autre de ladite surface arquée et destinées à coopérer avec le panneton d'un barillet profilé.
De façon avantageuse, la barre d'actionnement et les leviers sont réversibles et peuvent être pivotés, dans un deuxième sens pour commander l'ouverture de la porte, le boîtier du levier de commande comportant au moins deux logements destinés à recevoir chacun un barillet profilé, un barillet dans un premier de ces deux logements coopérant avec les moyens de manoeuvre du pêne pour actionner celui-ci lorsque la barre d'actionnement et les leviers commandant l'ouverture de la porte par pivotement dans le premier sens, un barillet dans le deuxième de ces deux logements actionnant le pêne lorsque la barre d'actionnement et les leviers commandent l'ouverture de la porte par pivotement dans un deuxième sens.
Dans d'autres réalisations, la barre d'actionnement et les leviers sont réversibles, le boîtier du levier de commande comportant uniquement un logement pour barillet cylindrique et un logement pour barillet profilé, le barillet du premier logement actionnant le pêne quel que soit le sens de commande de la barre d'actionnement et des leviers.
Préférentiellement, l'axe d'un barillet est sensiblement perpendiculaire à l'axe de pivotement du pêne. Le boîtier de commande peut comporter un fond destiné à être fixé sur une porte, un barillet traversant ledit fond de façon que son panneton se trouve à l'intérieur dudit boîtier. Deux logements pour barillet profilé peuvent être répartis symétriquement par rapport au plan de symétrie du pêne. Le barillet cylindrique peut être un barillet à rotor excentré. La fente de clé du rotor peut être horizontale lorsque la serrure est en position sur une porte et que le rotor est au repos.
Dans un mode de réalisation avantageux, le boîtier du levier de commande comporte en son fond au moins un logement destiné à recevoir un barillet cylindrique et au moins un logement destiné à recevoir un barillet profilé.
Dans un autre mode de réalisation avantageux, le panneton associé au barillet cylindrique est entraîné en mouvement par une pièce intermédiaire liée au rotor. La pièce intermédiaire peut être une roue d'engrenage traversant le boîtier dans un évidement au niveau d'une des parois de celui-ci, la denture de ladite roue coopérant avec une denture dont est muni le panneton, ledit panneton étant monté pivotant sur le fond dudit boîtier.
On va décrire maintenant, à titre purement illustratif et non limitatif, un mode de réalisation d'une serrure antipanique à barillet, conforme à l'invention, cette description devant être lue en regard des dessins annexés.
Sur ces dessins :

- la figure 1 est une vue en coupe d'un détail d'une serrure antipanique à barillet conforme à un premier mode de réalisation de l'invention, ladite serrure étant munie d'un barillet profilé ;
- la figure 2 est une vue selon la ligne II-II de la figure 1 du même détail, ladite serrure étant associée, à la fois, à un barillet profilé et à un barillet cylindrique ;
- la figure 3 est une vue selon la ligne III-III de la figure 1 ;
- la figure 4, est une vue en perspective du pêne de la serrure antipanique des figures 1 à 3.
- la figure 5 est une vue en coupe selon la ligne V-V de la figure 6 d'un détail d'une serrure antipanique conforme à un deuxième mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 6, enfin, est une vue en coupe avec arraché selon la ligne VI-VI de la figure 5.

On voit sur les figures 1 à 4 qu'une serrure antipanique conforme à un premier mode de réalisation de l'invention comporte, de façon classique, une barre d'actionnement (non montrée) solidaire à chacune de ses extrémités, de leviers montés pivotant autour d'un même axe, dans des boîtiers destinés à être fixés par leur fond sur une plaque P de la porte sur laquelle doit être montée ladite serrure antipanique. L'un de ces leviers est un levier de manoeuvre 2 coopérant avec des éléments du boîtier 1 auquel il est associé pour actionner le pêne 3 de ladite serrure entre sa position d'ouverture et sa position de fermeture.
On a représenté sur les figures 1 à 3, le boîtier 1 associé au levier de manoeuvre 2 commandant le mouvement d'un pêne latéral 3 monté en pivotement dans ledit boîtier.
Le boîtier 1 comporte un fond 4 rectangulaire bordé, sur ses longueurs latérales, par deux parois 5a et 5b en regard l'une de l'autre et perpendiculaires audit fond 4. Ces parois 5a et 5b sont identiques et ont la forme d'un rectangle, dont la longueur est la longueur du fond, ce rectangle étant surmonté par un trapèze isocèle dont la base principale est celle des longueurs latérales dudit rectangle qui est la plus éloignée dudit fond 4. Le plan perpendiculaire au fond 4 passant par la largeur médiane du boîtier 1 est un plan de symétrie pour le fond 4 et pour lesdites parois 5a et 5b. Le levier 2 est une lame sensiblement rectangulaire allongée comportant à l'une de ses extrémités un manchon dans lequel s'emboîte la barre d'actionnement (non montrée) de ladite serrure antipanique. Ce levier 2 est articulé vers son autre extrémité autour d'un axe de pivotement 6 qui est une tige traversant le boîtier 1 en s'étendant perpendiculairement entre les deux parois 5a et 5b, sensiblement entre leurs parties trapézoïdales, au niveau dudit plan de symétrie desdites parois. Le levier 2 est parallèle aux parois 5a et 5b et est adjacent à la paroi 5a, qui est celle des deux parois qui est la plus proche de l'autre boîtier de la serrure. Son extrémité opposée à la barre d'actionnement a la forme, au-delà de la tige de pivotement 6, sensiblement d'un triangle dont la pointe est arrondie. Au niveau de cette extrémité, est disposé, en saillie par rapport audit levier 2, du côté dudit levier 2 qui est le plus éloigné de la paroi 5a, un pion 7 cylindrique, d'axe perpendiculaire au plan dudit levier 2 encastré dans ledit levier 2, et dont la longueur, à l'extérieur dudit levier 2, correspond sensiblement à l'épaisseur dudit levier 2.
Le pêne 3 est monté, centré par rapport au plan de symétrie des parois du boîtier, en pivotement sur une tige 8 adjacente à la paroi 5b, parallèle à la longueur du boîtier 1 et disposée par rapport à l'axe de la tige 6 de pivotement du levier 2, à une distance inférieure à la distance entre les axes de la tige 6 et du pion 7. Le pêne 3 a sensiblement une forme principale définie par deux parois latérales 3a et 3b parallèles au plan de symétrie des parois du boîtier 1 et reliées entre elles par un corps principal dont la surface est parallèle à l'axe de la tige 8, la section droite de ce corps principal étant sensiblement un triangle dont un des côtés est un arc de cercle centré ou non sur l'axe de la tige 8. Une paroi 3c, formée par une portion de surface cylindrique centrée sur la tige 8 correspond à ces côtés en arc de cercle. Ladite tige 8 traverse ladite forme principale vers son arête opposée à la paroi 3c. Le pêne 3 traverse la paroi 5b de façon qu'une de ses arêtes limitant sa paroi cylindrique 3c se trouve à l'extérieur du boîtier 1, l'autre se trouvant à l'intérieur dudit boîtier 1. La paroi du pêne située à l'intérieur du boîtier 1 est référencée par 3d, la paroi située, au moins partiellement, à l'extérieur du boîtier 1 étant référencée par 3e.
Ce pêne 3 comporte, en outre, un évidement parallépipédique droit 9 traversé par la tige 8 et s'ouvrant sur la paroi 3e voisinage de son arête qui est opposée à la paroi arquée 3c, le fond de cet évidement étant parallèle ou non à la paroi 3e. Dans cet évidement 9, traversé par la tige 8, est tourillonné, sur la tige 8, un ressort 10 terminé par deux branches 11, une branche 11 venant en appui sur le fond de l'évidement 9, l'autre branche 11 s'appuyant sur la paroi 5b.
Le pêne 3 est, de plus, prolongé sensiblement au niveau de son axe de pivotement, au-delà de sa paroi 3d et vers l'extérieur du pêne 3, par une portée 12 comportant deux branches 12a et 12b s'étendant respectivement de part et d'autre des parois 3a et 3b dudit pêne 3, et reliées entre elles par une partie 12c de forme bombée, chacune de ces deux branches étant associée, sur sa partie en regard du fond 4 à une encoche, référencée respectivement par 13a et 13b, destinée à coopérer avec le pion 7 selon la position angulaire du levier 2 par rapport au boîtier, la forme bombée de la zone 12c autorisant le pivotement du pion 7 entre ces deux encoches 13a et 13b. La paroi 3d dudit pêne 3, en outre, est prolongée au-delà de la paroi 3c par une paroi d'appui 14 incurvée selon un arc de courbe dont la concavité est dirigée vers la paroi 5b et dont l'axe est perpendiculaire au plan du fond 4 et dans le plan de symétrie du pêne 3. Le bord de cette paroi 14 situé radialement à l'extérieur vis-à-vis de la tige 8 est agencé pour permettre la rotation du pêne 3, autour de la tige 8, vers l'intérieur du boîtier 1.
Chacune des parois 3a et 3b est associée à un logement en oreille, référencée respectivement par 15a et 15b, qui est un évidement ménagé dans un corps parallépipédique solidarisé par une de ses faces d'une des parois 3a ou 3b, cet évidement étant ouvert vers l'extérieur de pêne 3 et étant délimité par trois parois rectangulaires et perpendiculaires, dont une est parallèle à la paroi 3d, une autre est parallèle aux parois 3a et 3b, la dernière étant celle des parois dudit évidement qui est la plus proche de l'axe de la tige 8. Les logements 15a ou 15b ainsi définis se trouvent sensiblement au niveau de la surface d'appui 14, et sont séparés de ladite surface d'appui 14 par un prolongement 16a ou 16b de sa paroi qui est parallèle aux parois 3a et 3b.
Sur le fond 4 sont découpés trois logements 17a, 17b, 18 pour barillet, deux de ces logements 17a, 17b étant des logements pour barillet profilé, répartis de chaque côté du pêne 3, symétriquement par rapport au plan de symétrie de celui-ci, le troisième de ces logements étant un logement 18 pour barillet cylindrique. Ces logements 17a, 17b et 18 ont une section droite correspondant à la section droite du barillet auquel ils sont associés, la partie des logements 17a et 17b destinée à recevoir le corps secondaire parallépipédique d'un barillet profilé étant plus éloignée du pêne 3 que leur partie destinée à recevoir le corps principal dudit barillet.
On a représenté sur les figures 1 et 2, un barillet profilé 19 en position dans l'évidement 17b, le panneton 21 dudit barillet 19 faisant saillie à l'intérieur du boîtier 1 par rapport à la paroi cylindrique de ce barillet 19 et étant destiné à coopérer avec le logement en oreille 15b et à venir s'appuyer sur la paroi dudit logement 15b, qui est perpendiculaire au prolongement 16b, pour faire basculer le pêne 3. Il est aussi possible de disposer un barillet profilé dans le logement 17a, son panneton coopérant alors avec le logement en oreille 15a.
Dans le logement cylindrique 18 est monté un barillet cylindrique 20 à rotor excentré ou centré dont le panneton 23 est constitué par une pièce plate liée au rotor, qui pivote sur l'axe du rotor et sur laquelle est disposé un pion 22 excentré s'appuyant sur la surface 14 et destiné à coopérer avec ladite surface pour faire pivoter le pêne 3. La fente de la clé du rotor est destinée à être horizontale, dans la position de repos du rotor, lorsque l'ensemble est monté sur une porte, c'est-à-dire perpendiculaire aux parois 5a et 5b du boîtier 1, la partie rotor dudit barillet 20 étant sensiblement dans l'axe du boîtier 1.
Dans d'autres réalisations non représentées, le boîtier pourrait ne comporter qu'un seul logement pour barillet profilé disposé d'un côté ou de l'autre du pêne, le pêne 3 décrit précédemment convenant tout aussi bien pour chacun des deux côtés. Dans d'autres réalisations, encore, le boîtier pourrait ne comporter que deux logements pour barillet profilé et ne pas comporter de logement pour barillet cylindrique.
Pour utiliser un ensemble boîtier-levier tel que représenté sur les figures, on choisit, dans un premier temps, le sens dans lequel on veut actionner le levier 2 dudit boîtier 1, c'est-à-dire celui des deux dièdres délimités par le fond 4 du boîtier 1 et le plan perpendiculaire audit fond 4 passant par l'axe 6, dans lequel on désire que ledit levier 2 et la barre d'actionnement se trouvent par rapport au plan du fond du boîtier 1. Ceci étant fait, il est possible d'actionner le pêne 3 en agissant sur la barre d'actionnement pour faire pivoter le levier 2 sur son axe 6, selon un déplacement angulaire au cours duquel le pion 7 coopère avec une des encoches 13a ou 13b de la portée 12 pour soulever celle-ci par rapport au fond 4 et basculer le pêne 3 sur lui-même afin de la déplacer dans sa position d'ouverture, un tel mécanisme permettant d'ouvrir une porte de l'intérieur. Lorsque l'opérateur relâche son action sur la barre d'actionnement, le pêne 3 reprend automatiquement sa position de fermeture, sous l'action des branches 11 du ressort 10 tourillonné à l'intérieur du logement 9.
En outre, lorsqu'un tel boîtier est monté sur une porte, il est possible de l'associer à un barillet cylindrique 20 ou à un barillet profilé 19. Si l'on choisit de l'associer à un barillet profilé, on disposera celui-ci, de préférence, dans celui des deux logements 17a ou 17b qui est du côté opposé à l'extrémité triangulaire du levier 2, par rapport au plan de symétrie du pêne 3. Une fois l'ensemble en place, il est possible d'agir sur le pêne 3, à partir de l'extérieur en introduisant la clé, associée au barillet que l'on a choisi, dans le rotor de celui-ci et en faisant tourner ce dernier dans son stator, ce qui a pour effet, pour un barillet cylindrique, de repousser la surface d'appui 14 à l'aide du panneton 23 et du pion 22 et pour un barillet profilé, de repousser une des oreilles d'appui 15a ou 15b à l'aide du panneton 21 de ce barillet. On provoque ainsi le basculement du pêne 3 à l'intérieur du boîtier 1, ce qui désengage ledit pêne 3 de la gâche à laquelle il était associé, et libère le pivotement de la porte sur elle-même.
Le boîtier 1, muni des logements 17a, 17b est réversible et peut être monté indifféremment sur une porte type "à droite" ou type "à gauche", grâce à une orientation convenable du boîtier 1 pour le montage et à la mise en place du barillet profilé dans celui des logements 17a, 17b qui convient au cas envisagé.
On a représenté sur les figures 5 et 6 un deuxième mode de réalisation de l'invention pour lequel on a repris, pour les éléments de cette deuxième réalisation, que l'on retrouve dans la première réalisation, le même chiffrage de référence augmenté de cent.
Cette serrure antipanique comporte, de la même façon, une barre d'actionnement montée sur des leviers articulés dans des boîtiers fixés sur une plaque, référencée par P, de la porte. Un de ces leviers, référencé par 102 et monté dans un boîtier 101, est un levier de manoeuvre actionnant en pivotement le pêne 103 de la serrure. Sur le fond 104 du boîtier 101 sont prévus deux évidements 117a et 117b pour cylindre profilé.
Ce boîtier 101 est aussi associé à un barillet cylindrique 120 dont le rotor n'est pas monté sur le fond 104 dudit boîtier 101, mais traverse la plaque P à côté de celui-ci, le stator dudit barillet s'étendant du côté de ladite plaque P opposé audit boîtier 101. De l'autre côté de ladite plaque P est montée sur l'extrémité du rotor une roue d'engrenage 150 qui est un disque plat dont le bord comporte une denture de transmission 153, cette roue 150 étant centrée sur l'axe dudit rotor et traversant sensiblement au niveau de sa denture, par un évidement 152, celle des parois du boîtier de commande 101, qui est la plus proche de l'autre boîtier de la serrure. Sur le fond 104 du boîtier de commande 101 est montée en pivotement une pièce plate 151, qui est un panneton dont une partie est une portion de roue d'engrenage dont la denture 154 est destinée à coopérer en pivotement avec la denture 153 de la roue 150, cette partie étant prolongée par une partie allongée munie d'un pion 122 s'étendant perpendiculairement au fond 104 du boîtier 101. Ce pion 122 est destiné à coopérer avec la paroi d'appui du pêne 103 associé audit boîtier de commande 101 pour faire basculer ledit pêne 103, ce pêne 103 étant sensiblement identique au pêne 3 qui a été précédemment décrit. Ainsi, avec un dispositif conforme à cette variante, il est possible d'écarter le barillet cylindrique du bord de la porte, ce qui n'est pas le cas avec un dispositif conforme un premier mode de réalisation décrit, le fond du boîtier de commande se disposant généralement juste à côté dudit bord. Le pivotement du panneton 151 est ici obtenu grâce à une pièce intermédiaire entre ledit panneton 151 et ledit rotor, la symétrie des moyens de manoeuvre du pêne par rapport au plan médian dudit pêne étant conservée.

Claims

1 - Serrure antipanique à barillet de sûreté destinée à être montée sur une porte et comportant au moins un pêne (3, 103) admettant deux positions, l'une autorisant l'ouverture de la porte, l'autre étant une position de fermeture où ledit pêne (3, 103) peut être engagé dans une gâche, cette serrure comportant, en outre, une barre d'actionnement reliée en pivotement à ladite porte, à chacune de ses extrémités, par un ensemble formé par un boîtier (1, 101) fixé sur ladite porte et un levier (2, 102) solidaire vers une de ses extrémités de la barre d'actionnement et monté en pivotement, à son autre extrémité, dans ledit boîtier (1, 101), au moins un levier (2, 102) étant un levier de commande coopérant avec des éléments de son boîtier (1, 101) pour actionner le pêne (3, 103) lors du déplacement angulaire de ladite barre d'actionnement, la barre d'actionnement et les leviers (2, 102) étant destinés à être pivotés dans un premier sens pour commander l'ouverture de la porte, le boîtier (1, 101) du levier de commande (2, 102) étant associé à au moins un barillet de sûreté (19, 20, 120) comportant un stator à l'intérieur duquel pivote un rotor entraînant un panneton (21, 23 ; 151) coopérant avec des moyens de manoeuvre pour actionner le pêne (3, 103), cette serrure étant caractérisée par le fait que ledit boîtier (1, 101) du levier de commande (2, 102) comporte au moins deux moyens de manoeuvre (14, 15a, 15b ; 114) distincts pouvant coopérer chacun séparément avec un barillet (19, 20 ; 120) pour actionner ledit pêne (3, 103).

2 - Serrure selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le boîtier (1, 101) du levier de commande (2, 102) comporte des moyens de manoeuvre (14, 114) destinés à coopérer avec le panneton (23 ; 151) d'un barillet cylindrique (20 ; 120) et des moyens de manoeuvre (15a, 15b) destinés à coopérer avec le panneton (21) d'un barillet profilé (19).

3 - Serrure selon la revendication 2, caractérisée par le fait que le boîtier (1, 101) du levier de commande (2, 102) comporte au moins deux logements (18, 17a, 17b ; 152, 117a, 117b), l'un (18, 152) étant destiné à être traversé par une partie solidaire du rotor d'un barillet de sûreté cylindrique (20, 120), l'autre (17a, 17b ; 117a, 117b) étant destiné à être traversé par une partie solidaire du rotor d'un barillet de sûreté profilé (19).

4 - Serrure selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisée par le fait que le pêne (3, 103), est un pêne latéral pivotant autour d'un axe (8, 108) à l'intérieur du boîtier (1, 101) du levier de commande (2, 102), entre sa position d'ouverture et sa position de fermeture où il est sorti par rapport audit boîtier (1, 101), les susdits moyens de manoeuvre comportant, sur le pêne (3, 103), au moins une surface d'appui (14, 114) destinée à coopèrer avec le panneton (23, 151) d'un barillet cylindrique (20, 120) et au moins une surface d'appui (15a, 15b) destinée à coopérer avec le panneton (21) d'un barillet profilé (19).

5 - Serrure selon la revendication 4, caractérisée par le fait que le pêne (3, 103) comporte un plan de symétrie perpendiculaire à son axe de pivotement (8, 108).

6 - Serrure selon les revendications 4 et 5 prises en combinaison, caractérisée par le fait que la surface d'appui (14, 114) du panneton (23, 150) du barillet cylindrique (20, 120) est une surface arquée ayant pour plan de symétrie le plan de symétrie du pêne, ledit pêne (3, 103) comportant, en outre, deux surfaces d'appui (15a, 15b) réparties de part et d'autre de ladite surface arquée et destinées à coopérer avec le panneton (21) d'un barillet profilé (19).

7 - Serrure selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée par le fait que la barre d'actionnement et les leviers (2, 102) sont réversibles et peuvent être pivotés, dans un deuxième sens pour commander l'ouverture de la porte, le boîtier (1, 101) du levier de commande (2, 102) comportant au moins deux logements (17a, 17b ; 117a, 117b) destinés à recevoir chacun un barillet profilé (19), un barillet dans un premier de ces deux logements (17a, 17b ; 117a, 117b) coopérant avec les moyens de manoeuvre (15a, 15b) du pêne (3, 103) pour actionner celui-ci, lorsque la barre d'actionnement et les leviers (2, 102) commandent l'ouverture de la porte par pivotement dans le premier sens, un barillet (19) dans le deuxième de ces deux logements (17b, 17a ; 117a, 117b) actionnant le pêne (3, 103), lorsque la barre d'actionnement et les leviers (2, 102) commandent l'ouverture de la porte par pivotement dans un deuxième sens.

8 - Serrure selon l'une des revendications 5 à 7 prise en combinaison avec la revendication 4, caractérisée par le fait que l'axe d'un barillet (19, 20, 120) est sensiblement perpendiculaire à l'axe de pivotement du pêne (3, 103).

9 - Serrure selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée par le fait que le boîtier (1, 101) du levier de commande (2, 102) comporte un fond (4, 104) destiné à être fixé sur une porte, un barillet (19, 20, 120) traversant ledit fond (4, 104) de façon que son panneton (21, 23 ; 151) se trouve à l'intérieur dudit boîtier (1, 101).

10 - Serrure selon la revendication 7 prise en combinaison avec la revendication 5, caractérisée par le fait que deux logements (17a, 17b ; 117a, 117b) pour barillet profilé sont répartis symétriquement par rapport au plan de symétrie du pêne (3, 103).

11 - Serrure selon la revendication 2 prise en combinaison avec l'une des revendications 3 à 10, caractérisée par le fait que la fente de clé du rotor du barillet cylindrique (20 ; 120) est horizontale, lorsque la serrure est en position sur une porte et que le rotor est au repos.

12 - Serrure selon la revendication 3 prise en combinaison avec l'une des revendications 4 à 11, caractérisée par le fait que le boîtier (1) du levier de commande (2) comporte en son fond (4), au moins un logement (18) destiné à recevoir un barillet cylindrique (20) et au moins un logement (17a, 17b) destiné à recevoir un barillet profilé (19).

13 - Serrure selon la revendication 3 prise en combinaison avec l'une des revendications 4 à 11, caractérisée par le fait que le panneton (151) du barillet cylindrique (120) est entraîné en mouvement par une pièce intermédiaire (150) liée au rotor.

14 - Serrure selon la revendication 13, caractérisée par le fait que la pièce intermédiaire est une roue d'engrenage (150) traversant le boîtier (101) dans un évidement (152) au niveau d'une des parois de celui-ci, la denture (153) de ladite roue (150) coopérant avec une denture (154) dont est munie le panneton (151), ledit panneton (151) étant monté pivotant sur le bond (104) du boîtier (101).