CH638372A5 - Piege a animaux comportant une palette et un montage d'un bras rotatif pour serrer un collet. - Google Patents

Description

La présente invention concerne de manière générale les pièges à animaux comportant un bras abaissable et relevable monté rotatif, qui est abaissé contre la force d'un ressort hélicoïdal pour armer le piège et qui, lorsqu'un animal fait jouer le piège, se relève brusquement sous l'effet de ce ressort pour serrer un câble ou un fil autour de la patte de l'animal. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif destiné à un piège de ce type et comprenant le ressort hélicoïdal et le montage rotatif du bras, dispositif qui constitue un perfectionnement par rapport aux agencements connus de cette partie du piège et qui réduit, en particulier, la tendance du ressort de frotter et de se gripper sur les parties de bâti du piège qui maintiennent et supportent le ressort.

Le point de départ de l'invention est un piège à animaux possédant un support ou bâti et un bras destiné à être tourné autour d'un axe géométrique normal à l'étendue longitudinale du bras par un ressort hélicoïdal de torsion, entourant un axe solidaire du bras, qui est sensiblement perpendiculaire au bras, délimite ledit axe géométrique et s'étend à travers un premier appui solidaire du bâti et vers un second appui solidaire du bâti.

Selon l'invention, un tel piège est caractérisé en ce qu'il comprend deux coussinets, un premier coussinet recevant l'extrémité d'axe éloignée de la jonction de l'axe et du bras, ce coussinet ayant la forme d'un cylindre dont le diamètre extérieur correspond à environ 75% au moins du diamètre intérieur du ressort, le cylindre étant reçu dans une extrémité du ressort et présentant à une extrémité un prolongement cylindrique coaxial qui est reçu dans un trou du second appui, le second coussinet possédant un corps cylindrique dont le diamètre extérieur correspond à environ 75% au moins du diamètre intérieur du ressort, ce corps cylindrique étant reçu dans l'autre extrémité du ressort hélicoïdal, un rebord faisant radialement saillie vers l'extérieur à une extrémité du corps cylindrique, ce rebord étant disposé entre le ressort et le premier appui, le second coussinet présentant un alésage central recevant l'axe, ainsi qu'un moyen, de diamètre plus petit que le corps cylindrique, pour maintenir ce corps à distance du premier appui.

Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, les appuis solidaires du bâti et mutuellement espacés sont dirigés vers le haut, l'axe traverse les deux appuis et est constitué par une partie extrême du bras coudée à peu près à angle droit par rapport au reste du bras, le ressort entoure cet axe entre les deux appuis et est disposé pour faire tourner ce bras en une direction, le piège comprend en outre un dispositif pour retenir le bout tournant du bras (c'est-à-dire son extrémité opposée à la partie extrême formant l'axe de rotation) dans une position où le ressort est bandé et de manière qu'il puisse être libéré en vue de la rotation du bras par le ressort, un câble ou un lien analogue formant un collet qui est serré lorsque le ressort fait tourner le bras libéré.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus clairement de la description qui va suivre d'un exemple de réalisation non limitatif, ainsi que des dessins annexés, sur lesquels:

la fig. 1 est une vue en perspective d'un piège selon l'invention, et la fig. 2 est une coupe prise suivant la ligne 2-2 de la fig. 1.

La fig. 1 représente un piège à animaux qui est désigné dans son ensemble par 10 et comporte un bâti 12 composé d'une pièce de forme allongée ou lame 14 et d'une chape transversale 16.

Un bras rotatif 18 est monté abaissable et relevable dans un plan sensiblement vertical autour d'un axe géométrique horizontal qui est normal à son étendue longitudinale. Le bras 18 est chargé par un ressort hélicoïdal de torsion 20 qui entoure une partie extrême du bras, dont la fig. 1 ne montre que le bout 21. Cette partie extrême est visible en totalité sur la fig. 2 et est désignée par 23. La partie extrême 23 du bras 18 est coudée à peu près à angle droit par rapport au reste de ce bras et définit l'axe géométrique mentionné plus haut.

A son bout avant ou bout tournant, représenté à droite sur la fig. 1, le bras 18 porte une pièce 25 en forme de selle qui correspond à une partie de cylindre dont l'axe est horizontal et transversal à la lame 14. La pièce 25 présente deux languettes de guidage 26 dirigées vers le haut. A l'extrémité avant ou extrémité droite de la lame 14, une palette 28 est fixée sur, et supportée par, une équerre 30 qui s'étend vers l'arrière par une branche à peu près horizontale puis, après un coude à peu près à angle droit, s'étend vers le bas par une branche à peu près verticale 32. Cette dernière est articulée sur la lame 14 par un dispositif comprenant un prolongement plus étroit de la branche 32, lequel s'étend vers le bas à travers une fente transversale de la lame 14 et est maintenu en place dans cette fente par une goupille (non représentée) passant par un trou du prolongement situé sous la lame 14. Le prolongement en bas de la branche verticale 32 traverse également une fente (non visible sur la fig. 1) d'un ressort-lame 33 dont l'extrémité avant, ou extrémité droite, exerce une poussée vers le haut sur le côté inférieur de l'équerre 30, près de la palette 28. Un dispositif (non représenté) réglable manuellement est en outre situé sous la partie médiane du ressort-lame 33 pour exercer une pression vers le haut sur cette partie médiane, donc aussi sur la branche horizontale de l'équerre 30. Pour abaisser la palette 28, il faut donc que l'animal possède un certain poids. Dans l'exemple représenté fig. 1, un capot protecteur 35 recouvre la partie

5

10

15

20

25

30

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40

45

50

55

60

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médiane du ressort-lame 33, de sorte que le dispositif de réglage manuel mentionné ci-dessus n'est pas visible.

L'extrémité gauche de la branche horizontale de l'équerre 30 porte une languette 36 dirigée vers l'arrière et destinée à pénétrer dans un trou 37 de la pièce 25. Le bras 18 est ainsi maintenu à la position représentée sur la fig. 1 jusqu'à ce qu'une pression suffisante vers le bas (poids de la bête) provoque l'abaissement de la palette 28, ce qui fait tourner l'équerre 30 autour de son point d'articulation sur la lame 14, avec la conséquence que la languette 36 est extraite du trou 37, ce qui libère le bras 18 et permet au ressort 20 de faire tourner le bras vers le haut (dans un plan vertical), dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre dans la représentation de la fig. 1.

Le piège comprend un câble 38 muni à un bout d'un dispositif 39 pour attacher le piège à un piquet 40, ou à un autre point d'ancrage approprié, et d'une pièce de glissement 41 à son autre bout. La pièce de glissement présente un trou par lequel passe une partie intermédiaire du câble 38, ce qui forme un collet 42 destiné à être serré sur la patte de l'animal. Le câble 38 du piège représenté sur la fig. 1 est divisé en deux tronçons par un coupleur 43 qui permet aux deux tronçons de câble de tourner l'un par rapport à l'autre, et qui permet en outre leur séparation sous l'effet d'une traction suffisante exercée par un animal plus grand que ceux visés par le piège.

Quand le bras 18 se relève brusquement à la libération de son bout avant, il entraîne et tend le câble passant par la pièce 25,

comme le montre la fig. 1. Le bout de câble formant le collet est de ce fait serré autour de la patte de l'animal qui s'est posée sur la palette 28.

La partie de piège représentée à droite sur la fig. 1, y compris le câble 38 et le coupleur 43, ne constitue pas un élément essentiel de l'invention et a en fait seulement été incluse dans la description pour que celle-ci soit complète.

L'invention concerne plus spécialement le dispositif en relation avec, et entouré par, le ressort hélicoïdal 20, dispositif qui n'est pas clairement visible sur la fig. 1 mais est représenté sur la fig. 2, à laquelle il y a lieu de se reporter maintenant.

La chape 16, faisant partie du bâti 12, comporte une base et deux pattes repliées vers le haut à angle droit aux deux extrémités et formant un premier appui 45 et un second appui 47. Ces deux appuis sont parallèles, verticaux et espacés l'un de l'autre. Comme on peut le voir sur la fig. 2, un premier coussinet 50 reçoit l'extrémité de la partie extrême coudée 23 du bras rotatif 18 située à l'opposé du coude 51 formé entre eux. Le premier coussinet 50 se présente sous la forme d'un cylindre dont le diamètre extérieur correspond environ à 75% au moins du diamètre intérieur du ressort hélicoïdal 20 et, comme le montre la fig. 2, ce cylindre est reçu dans l'extrémité représentée à droite du ressort. Le premier coussinet 50 présente un prolongement cylindrique coaxial 53 à son extrémité droite, et ce pro638 372

longement est reçu dans un trou 55 du second appui 47. Dans l'exemple représenté, ce prolongement est ajusté à frottement dans le trou 55, et la face droite du coussinet 50 est appliquée contre le second appui 47. La fig. 2 montre également que le bout libre 21 de la partie extrême coudée 23 porte une rondelle 56 qui est maintenue en place par un matage du bout 21. La partie extrême 23 traverse un alésage central 58 du premier coussinet 50 et, comme la rondelle 56 possède un plus grand diamètre que cet alésage, la partie extrême 23 ne peut pas être extraite vers la gauche à travers le coussinet 50. Le bras rotatif 18 est ainsi convenablement maintenu en place par rapport à la chape 16.

Le dispositif selon l'invention comprend en outre un second coussinet 60 qui possède un corps cylindrique 62 dont le diamètre extérieur correspond à environ 75% au moins du diamètre intérieur du ressort 20. Le corps cylindrique 62 est reçu dans l'extrémité gauche du ressort 20, et le coussinet 60 dont il fait partie possède en outre un rebord 64 qui fait radialement saillie vers l'extérieur à l'extrémité gauche du corps cylindrique 62. Le rebord 64 est disposé entre le ressort 20 et le premier appui 45. Le second coussinet 60 présente un alésage central 66 qui reçoit la partie extrême 23 du bras 18. De plus, le second coussinet 60 présente un moyen ayant un plus petit diamètre que le corps cylindrique 62 pour maintenir ce corps à distance du premier appui 45. Dans l'exemple représenté, ce moyen est une nervure annulaire 69 prévue sur le corps cylindrique 62, con-centriquement à l'alésage 66 de ce corps et faisant saillie de son extrémité côté rebord 64. La nervure annulaire 69 constitue un élément de portée qui permet la rotation du second coussinet 60 avec moins de freinage par frotement. En d'autres termes, le freinage du coussinet 60 est moins important qu'il ne le serait sans la nervure 69.

Il va de soi que la nervure 69 pourrait être remplacée par une rondelle de petit diamètre ou par un autre moyen capable de diminuer le frottement entre le coussinet 60 et l'appui 45.

Lorsque le bras rotatif 18 est mis sous tension et retenu à la position représentée sur la fig. 1, le ressort de torsion 20 est bandé. Lors du bandage de ce ressort, il se déforme et ne reste pas parfaitement cylindrique. Le ressort 20 a tendance à porter sur les deux coussinets 50 et 60, pendant le bandage, à l'armement du piège. Alors que l'extrémité représentée à droite du ressort n'est pratiquement pas tournée, l'extrémité gauche, c'est-à-dire celle qui entoure le coussinet 60, tourne à peu près de 180° et, sous l'effet des forces exercées, le ressort a tendance à faire tourner le coussinet 60 avec lui. Cela explique pourquoi le frottement entre le coussinet 60 et l'appui 45 doit être diminué, ce qui est la fonction de la nervure 69, comme décrit ci-dessus.

La fig. 1 montre que l'extrémité 71 du ressort située du côté de l'appui 47 porte simplement vers le bas sur la base de la chape 16, tandis que l'autre extrémité 72 du ressort forme un crochet autour du bras rotatif 18.

'3

5

10

15

20

25

30

35

40

45

R

1 feuille dessins

Claims (4)

638 372

1. Piège à animaux possédant un bâti et un bras destiné à être tourné autour d'un axe géométrique normal à l'étendue longitudinale du bras par un ressort hélicoïdal de torsion, entourant un axe solidaire du bras, qui est sensiblement perpendiculaire au bras, définit ledit axe géométrique et s'étend à travers un premier appui solidaire du bâti et vers un second appui solidaire du bâti, caractérisé en ce qu'il comprend deux coussinets (50, 60), un premier coussinet (50) recevant l'extrémité d'axe éloignée de la jonction de l'axe (23) et du bras (18), ce coussinet ayant la forme d'un cylindre dont le diamètre extérieur correspond à environ 75% au moins du diamètre extérieur du ressort (20), le cylindre étant reçu dans une extrémité du ressort et présentant à une extrémité un prolongement cylindrique coaxial (53) qui est reçu dans un trou (55) du second appui (47), le second coussinet (60) possédant un corps cylindrique (62) dont le diamètre extérieur correspond à environ 75% au moins du diamètre intérieur du ressort, ce corps cylindrique étant reçu dans l'autre extrémité du ressort, un rebord (64) faisant radialement saillie vers l'extérieur à une extrémité du corps cylindrique, ce rebord étant disposé entre le ressort et le premier appui (45), le second coussinet présentant un alésage central (66) recevant l'axe, ainsi qu'un moyen (69), de diamètre plus petit que le corps cylindrique, pour maintenir ce corps à distance du premier appui.

2. Piège selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen (69) pour maintenir le corps (62) du second coussinet (60) à distance du premier appui (45) est une nervure annulaire prévue sur ce corps cylindrique, concentriquement à son alésage (66) et sur le côté où se trouve le rebord (64).

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REVENDICATIONS

3. Piège selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le prolongement cylindrique coaxial (53) du premier coussinet (50) est ajusté à frottement dans le trou (55) du second appui (47).

4. Piège selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les appuis (45,47) solidaires du bâti (12) et mutuellement espacés sont dirigés vers le haut, l'axe (23) traverse les deux appuis et est constitué par une partie extrême du bras (18) coudée à peu près à angle droit par rapport au reste du bras, le ressort (20) entoure cet axe entre les deux appuis et est disposé pour faire tourner le bras en une direction; le piège comprend en outre un dispositif (25, 36) pour retenir le bout tournant du bras (c'est-à-dire son extrémité opposée à la partie extrême (23) formant l'axe de rotation) dans une position où le ressort est bandé et de manière qu'il puisse être libéré en vue de la rotation du bras par le ressort, un câble (38) ou un lien analogue formant un collet (42) qui est serré lorsque le ressort fait tourner le bras libéré.