CH636657A5

CH636657A5 - Porte-cames pour machine a tricoter.

Info

Publication number: CH636657A5
Application number: CH460880A
Authority: CH
Inventors: Gerard Steiger
Original assignee: Steiger Atelier De Constructio
Priority date: 1980-06-16
Filing date: 1980-06-16
Publication date: 1983-06-15
Also published as: FR2484479B1; DE8116244U1; DE3121718A1; IT8122289A0; IT8122075V0; DD159651A5; FR2484479A1; ES8204004A1; IT1136744B; GB2080344B; GB2080344A; US4413482A; ES503063A0; JPS5725451A

Description

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REVENDICATION

Porte-cames pour machine à tricoter rectiligne, pour l'entraînement des clavettes ou des aiguilles par leur talon lorsque ce talon est engagé, par sélection, perpendiculairement au plan du porte-cames, dans la trajectoire des cames, caractérisé par le fait qu'il comporte deux cames d'ascension disposées l'une à côté de l'autre et une troisième came d'ascension disposée entre les deux premières cames, mais séparée de celles-ci par un espace vide communiquant avec deux canaux, de telle sorte qu'une clavette ou une aiguille, sélectionnée avant l'arrivée d'une extrémité extérieure des premières cames, est entraînée par l'une des premières cames, selon le sens de déplacement du porte-cames, et par la troisième came et travaille en formation, tandis qu'une clavette ou une aiguille, sélectionnée lorsque l'espace vide existant entre les trois cames arrive approximativement en face de la clavette ou aiguille, n'est pas entraînée par la troisième came et travaille en cueillage.

La présente invention a pour objet un porte-cames pour machine à tricoter rectiligne, pour l'entraînement des clavettes ou des aiguilles, par leur talon lorsque ce talon est engagé, par sélection, perpendiculairement au plan du porte-cames, dans la trajectoire des cames.

Afin d'exécuter différents dessins lors du tricotage, il est bien connu de prévoir trois modes d'opération des aiguilles, soit un premier mode en travail «en formation», où l'aiguille subit un déplacement relativement important permettant à la maille de glisser au-delà du clapet de l'aiguille, soit un deuxième mode en travail «en cueillage», où l'aiguille subit un déplacement moindre permettant la saisie d'une nouvelle maille sans fermeture du clapet, soit, enfin, un troisième mode «hors travail» dans lequel l'aiguille n'est pas entraînée par les cames de tricotage. A cet effet, il est connu d'utiliser des clavettes munies d'un talon permettant leur escamotage au moyen d'une came spéciale. Les clavettes devant être escamotées, en vue de travailler en cueillage, sont positionnées manuellement. Cette opération de composition est longue, délicate et demande réflexion. En outre, les possibilités d'échantillonnage sont limitées par l'emploi de clavettes spéciales et l'encombrement des cames d'escamotage. De plus, le porte-cames est relativement compliqué et comporte plusieurs cames mobiles.

Un dispositif électromécanique de sélection individuelle des aiguilles permet une sélection très rapide des aiguilles au moyen d'un dispositif monté sur le chariot porte-cames et comportant des électro-aimants contrôlant des cliquets. Ce dispositif est décrit notamment dans le brevet FR N° 2436207.

La présente invention a pour but de tirer parti de la rapidité, de la souplesse et des possibilités de commander à distance ce dispositif de sélection au moyen d'un programme enregistré sur bande magnétique ou autre support d'enregistrement, pour réaliser un porte-cames permettant, par des moyens très simples, de sélectionner individuellement les aiguilles selon l'un des trois modes — formation, cueillage ou hors travail —, dans une même rangée, et cela sans limitation et sans changer ni la disposition des aiguilles, ni la disposition des clavettes.

Le porte-cames selon l'invention est caractérisé par le fait qu'il comporte deux cames d'ascension, disposées l'une à côté de l'autre, et une troisième came d'ascension, disposée entre les deux premières cames, mais séparée de celles-ci par un espace vide communiquant avec deux canaux, de telle sorte qu'une clavette ou une aiguille, sélectionnée avant l'arrivée d'une extrémité extérieure des premières cames, est entraînée par l'une des premières cames, selon le sens de déplacement du porte-cames, et par la troisième came et travaille en formation, tandis qu'une clavette ou une aiguille, sélectionnée lorsque l'espace vide existant entre les trois cames arrive approximativement en face de la clavette ou aiguille, n'est pas entraînée par la troisième came et travaille en cueillage.

A l'exception des cames nécessaires au report de mailles, qui ne sont pas obligatoirement intégrées au porte-cames, toutes les cames peuvent être fixes. Ce porte-cames est donc extrêmement simple et pourtant, malgré son extrême simplicité, il permet d'atteindre un s nombre de possibilités d'échantillonnage jamais atteint jusqu'ici.

Dans les machines connues, les aiguilles sont poussées par des clavettes et ce sont les talons de ces clavettes qui sont engagés, ou non, perpendiculairement au plan du porte-cames, dans la trajectoire des cames, mais il serait possible de supprimer les clavettes io pour sélectionner directement les aiguilles à la manière des clavettes.

Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'invention.

La fig. 1 représente un porte-cames, ainsi que les différentes trajectoires possibles des clavettes lors du déplacement du porte-cames 15 de droite à gauche.

La fig. 2 représente le même porte-cames et les trajectoires possibles des clavettes lors du déplacement du porte-cames de gauche à droite.

Le porte-cames représenté est destiné à être monté, de manière 20 connue en soi, sur un chariot se déplaçant sur une fonture contenant des aiguilles et des clavettes. La ou les fontures sont en outre accompagnées d'une fonture auxiliaire perpendiculaire à la fonture principale et contenant des clavettes auxiliaires destinées à coopérer avec un dispositif de sélection, tel que décrit dans le brevet FR 25 N° 2436207.

Le porte-cames est constitué d'une plaque 1 sur laquelle sont montées des cames de tricotage, de manière connue en soi. Les cames 2 à 6 sont des cames fixes destinées à coopérer avec les talons 7 des aiguilles. Les cames 8 et 9, également fixes, coopèrent, d'une part, avec les talons des aiguilles pour leur alignement et, d'autre part, avec les talons 10 des clavettes pour leur abattage. Une position d'une aiguille 11 et de sa clavette associée 12 a été représentée à titre d'exemple, en traits mixtes. Le porte-cames comporte, en outre, deux cames d'ascension 13 et 14, fixes, présentant chacune deux rampes principales opposées 13a, 13b, respectivement 14a et 14b, ces cames 13 et 14 étant disposées l'une à côté de l'autre, de telle sorte que les extrémités inférieures des rampes 13b et 14a se rejoignent. Elles pourraient toutefois être séparées par un court espace. Entre les deux cames 13 et 14 est montée une troisième came d'ascension

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15, également fixe. Cette came 15 est separee des cames 13 et 14 par deux canaux 16 et 17 se rejoignant dans un espace vide 18, au-dessus de la jonction des cames 13 et 14.

Toutes les cames mentionnées jusqu'ici sont fixes. Le porte-45 cames représenté est en outre équipé d'un système de report de mailles et comprend à cet effet une came 19, pour les aiguilles, susceptible d'être mise en ou hors travail, de manière connue en soi, par déplacement perpendiculairement au plan du dessin, et une came 20, également mobile, qui peut être soit une came susceptible d'être mise 50 en travail ou hors travail ou une came automatique effaçable par le talon des clavettes, lorsque le porte-cames se déplace de droite à gauche, dans le sens de la flèche FI, la came 20 présentant à cet effet une rampe 20a sur sa face.

Supposons, en considérant la fig. 1, que le talon 10 représenté de 55 la clavette 12 est sélectionné, c'est-à-dire poussé hors de sa fonture, à l'instant où la came 13 arrive à proximité de ce talon 10. Ce talon va alors être entraîné par les cames 13 et 15 selon la trajectoire A. L'aiguille associée travaille alors en formation.

Si la sélection de la clavette 12 a lieu seulement lorsque celle-ci se 60 trouve en face de l'espace 18, son talon est soulevé par la rampe 14a de la came 14 sans passer sur la came 15. L'aiguille associée monte alors moins haut et travaille en cueillage. La clavette suit approximativement la trajectoire B.

Enfin, si la clavette n'est pas sélectionnée, c'est-à-dire qu'elle 65 reste enfoncée dans sa fonture et que son talon 10 n'est pas poussé dans la trajectoire des cames, la clavette est hors travail et sa trajectoire C est rectiligne. Il est clair que lorsqu'on parle de trajectoire, on considère le mouvement relatif d.es clavettes au porte-cames.

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Si la came 19 est en travail, la clavette, sélectionnée en face de l'espace 1B, suit approximativement la trajectoire D, l'aiguille étant guidée par la rampe 19a. L'aiguille travaille alors en report de maille (aiguille qui prend). La came 20 est soit hors travail, soit escamotée, selon sa conception. 5

Lorsque le porte-cames se déplace dans l'autre sens, selon la flèche F2, tel que représenté à la fig. 2, la clavette suit l'une des trajectoires représentées dans cette figure. Si la sélection a lieu à l'extrémité de la came 14, le talon 10 de la clavette suit la trajectoire A' et l'aiguille travaille en formation. Si la sélection n'a lieu qu'en face de l'espace 18, le talon 10 suit la trajectoire B' et l'aiguille travaille en cueillage. Si la clavette n'est pas sélectionnée, elle n'est pas entraînée par les cames. Si, lorsque la clavette est sélectionnée à l'arrivée de la came 14, la came 19 est en travail, le talon 7 de l'aiguille est entièrement pris en charge par les cames 4 et 19 et suit la trajectoire E. L'aiguille travaille alors en report (aiguille qui donne).

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1 feuille dessins