CH635738A5

CH635738A5 - Matelas mousse a raidisseurs.

Info

Publication number: CH635738A5
Application number: CH286980A
Authority: CH
Inventors: Bertrand Jean Boussaroque
Original assignee: Bertrand Jean Boussaroque
Priority date: 1979-05-29
Filing date: 1980-04-14
Publication date: 1983-04-29
Also published as: FR2457665B1; US4365371A; BE902128Q; FR2457665A1; DE8011001U1

Description

La présente invention concerne un matelas mousse à raidisseurs.

Avec le manque d'exercice physique et, par contre, avec les contraintes de la vie moderne, la colonne vertébrale et les reins sont soumis à des microtraumatismes répétés qui déterminent des malaises. On cherche à y remédier en se reposant sur des matelas moelleux dont le confort apparent est nocif et détermine une aggravation de ces malaises.

On y remédie par des matelas de duretés différentes. Il existe des matelas dont les deux faces ont des duretés différentes. Certains vont même jusqu'à placer des planches sous ou même sur le matelas.

Dans ce cas, on atteint le summum de l'inconfort.

Dans le brevet français N° 2446092, on a proposé une solution avec une poche où l'on glisse des raidisseurs. Toutefois, ces poches se sont révélées difficiles à réaliser et il est malcommode d'y glisser les raidisseurs à l'endroit voulu.

Par ailleurs la solution du raidisseur avec une seule planche prévue dans ce brevet ne cale pas l'alité dont le corps a tendance à rouler d'un côté ou de l'autre.

Plusieurs autres brevets ont d'ailleurs prévu des solutions de raidissement avec une seule planche. Il s'agit des brevets suivants :

Le brevet français N° 2002306, dans lequel le matelas présente une fente transversale, dans laquelle on peut introduire une plaque rigide parallèle à la face supérieure, et cela uniquement dans la partie médiane du matelas. Les blocs élastiques qui composent ce matelas ont des compacités différentes pour fournir des duretés différentes. On ne peut donc pas opérer de réglage de la rigidité ou de l'élasticité en des endroits voulus du matelas.

Le brevet allemand N° 1940763 qui concerne un matelas comportant une enveloppe avec fermeture à glissière, noyau de rembourrage avec plusieurs couches séparées et une planche pouvant y être insérée. Ces couches superposées ont l'inconvénient de pouvoir glisser les unes par rapport aux autres et de ne pouvoir maintenir en place la planche si elle a une surface plus petite que celle du matelas. On ne peut donc pas sélectionner les endroits du matelas où la rigidité et l'élasticité doivent être modifiées.

Le brevet suisse N° 439627 qui prévoit une ou deux planches insérées définitivement à l'intérieur de la mousse du matelas. Il n'y a donc aucune possibilité de réglage de l'élasticité.

On peut aussi citer le brevet américain N° 3538521 qui prévoit un matelas auxiliaire comportant des poches transversales dans lesquelles on place des lattes de bois. L'épaisseur de matière spongieuse entre les faces extérieures du matelas et lesdites lattes est constante. Il n'y a donc pas de réglage possible de l'élasticité du matelas.

On remarque l'absence de solution, pour les matelas à deux places, à la dureté différente à droite et à gauche et pour les matelas devant se poser sur des sommiers articulés.

La présente invention est destinée à remédier à ces inconvénients.

Le matelas de l'invention est caractérisé par au moins une fente rectangulaire sur un côté de la partie de mousse du matelas, le fond de chaque fente constituant une charnière pour les parties de mousse du matelas, restant solidaires, de chaque côté de la fente, par des raidisseurs, sous forme de plusieurs lattes liées côte à côte, glissées dans des gaines tubulaires de sections et profils correspondant aux lattes reliées les unes aux autres, et placés dans au moins une fente, et par une enveloppe rembourrée et matelassée comportant, sur les côtés du matelas, une fente sur au moins une partie de la périphérie, cette fente étant munie d'une fermeture à glissière.

Suivant une forme préférée de réalisation, le matelas comporte plusieurs fentes parallèles déterminant entre elles et les deux grandes faces du matelas des épaisseurs de mousse différentes entre chacune des fentes et une grande face dudit matelas.

La liaison de plusieurs raidisseurs côte à côte destinés à être placés dans une même fente peut se faire par des gaines tubulaires réalisées par deux feuilles de tissus rectangulaires superposées reliées ou cousues parallèlement à l'un de leurs bords. Les longueurs des gaines ainsi réalisées sont égales ou nettement inférieures à celles des raidisseurs et la liaison entre chaque gaine permet un certain débattement des raidisseurs les uns par rapport aux autres. En général, les raidisseurs d'une série située dans une même fente ont des longueurs et des largeurs différentes, le ou les raidisseurs médians étant plus larges et plus longs; mais d'autres dispositions de tailles de raidisseurs peuvent être adoptées.

Les fentes peuvent être réalisées soit à partir d'un seul grand côté du matelas, de manière que les charnières soient parallèles audit côté (les charnières sont sur le côté), soit à partir des deux grands côtés latéraux du matelas, de manière que les charnières soient parallèles auxdits côtés, les fentes n'existant que sur un peu moins de la largeur dudit matelas (les charnières sont au milieu), soit à partir d'au moins un petit côté du matelas, de manière que les charnières soient parallèles auxdits côtés et sur une partie de la longueur dudit matelas. Cette dernière réalisation est destinée plus spécialement aux matelas

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pour sommiers articulés permettant de relever la tête, ou les jambes ou les deux à la fois. On peut ainsi réaliser des duretés différentes du matelas pour les jambes et le dos. Ce genre de lit se rencontre, par exemple, dans les hôpitaux. Cette disposition permet aussi d'insérer dans l'épaisseur du matelas, dans une fente qui peut être différente de celle où sont logés les raidisseurs, un coussin de l'épaisseur, de l'élasticité et à l'endroit voulu pour traiter les malaises dorsaux. Au lieu d'un coussin, on peut même y placer un objet dur conformé suivant les exigences médicales.

Dans le cas où l'on réalise la fente suivant un grand côté du matelas et pour empêcher que l'enveloppe rembourrée et matelassée extérieure ne se déplace par rapport à la mousse, les poignées annulaires de manutention dudit matelas, disposées habituellement sur les grands côtés latéraux de celui-ci, traversent à la fois l'enveloppe rembourrée et la mousse du matelas, au fond des fentes au niveau de celles-ci.

Le matelas peut être constitué par une seule enveloppe rembourrée et un seul bloc de mousse incisé sur ses deux grands côtés pour un matelas à deux places ou encore, dans le cas d'un matelas double ou à deux places, en disposant deux blocs séparés de mousse incisés côte à côte dans une même enveloppe.

La disposition de l'invention permet de régler plus facilement la dureté du matelas et d'y placer aisément les raidisseurs à l'endroit voulu. La réalisation de l'incision de la mousse est plus facile. On obtient une plus grande stabilité de l'enveloppe par rapport au rembourrage intérieur et on apporte une solution aux matelas destinés aux malades et aux hôpitaux. En plus, la stabilité latérale de la personne couchée est améliorée.

L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante qui en donne deux exemples non limitatifs de réalisation pratique qui sont illustrés par les dessins joints.

Dans les dessins:

la fig. 1 est une vue en perspective d'un matelas double ouvert montrant la disposition d'un raidisseur,

la fig. 2 est une vue de profil du même matelas double ouvert, la fig. 3 est une vue en perspective du rembourrage en mousse seul d'un matelas destiné à un malade ou aux hôpitaux,

la fig. 4 est une coupe transversale d'un matelas pour une personne qui y repose, ladite coupe montrant comment se déforme la mousse de garnissage et se déplacent les raidisseurs sous le poids de ladite personne.

En se reportant aux fig. 1 et 2, on voit que le matelas double se compose d'un bloc de mousse 1 incisé quatre fois tel qu'en 2 et 3 sur un grand côté, d'au moins un raidisseur 4 et d'une enveloppe rembourrée et matelassée 5.

Le bloc de mousse 1 comporte donc, à droite et à gauche, deux fentes 2 et 3 dont le fond constitue une charnière p'our trois épaisseurs de mousse 6, 7, 8 dont les valeurs d'épaisseur sont repérées, respectivement (fig. 2) par a, b, c. Ces épaisseurs de mousse 6, 7, 8 s'ouvrent comme les pages d'un livre et permettent d'y glisser facilement, à l'endroit voulu, le raidisseur 4. Les épaisseurs a, b, c sont choisies de manière que, en combinaison, on puisse obtenir différentes épaisseurs de mousse libre. Par exemple, on choisit a = 5 cm, b=3 cm et c=7 cm. Si on s'abstient de disposer le raidisseur 4, on a donc un matelas contenant une épaisseur de mousse de 15 cm. En plaçant le raidisseur 4 entre l'épaisseur 6 et l'épaisseur 7, on obtient une épaisseur de mousse active de 5 cm; par contre, si on retourne le matelas, on a une épaisseur de mousse active de 10 cm. En mettant le raidisseur 4 entre les épaisseurs de mousse 7 et 8, on obtient une épaisseur de mousse active de 8 cm d'un côté du matelas, et de 7 cm si on retourne ledit matelas.

Le raidisseur 4 est constitué d'une large latte médiane 9 et de deux lattes latérales plus étroites 10 et 11. Les lattes 9, 10,11 sont glissées dans des gaines tubulaires de tissus réalisées par deux feuilles rectangulaires 12, 13 superposées reliées et cousues parallèlement à leur bord et à l'axe des lattes 9,10, 11. Il existe aussi des coutures 14,

15 entre deux lattes adjacentes, ces coutures étant réalisées pour permettre un certain débattement entre les lattes. Il faut signaler aussi que l'on préfère donner à la latte médiane 9 une longueur plus grande qu'aux deux lattes latérales 10 et 11. Cette disposition permet au matelas de se conformer en gouttière sous le poids de la personne couchée et de l'empêcher de rouler sur le côté.

Précisément, à la fig. 4, on a représenté le raidisseur 4 composé de trois lattes 9, 10, 11 enveloppées dans des gaines constituées des feuilles 12, 13 reliées par les coutures 14,15 avec une certaine possibilité de débattement. Le raidisseur 4 est placé entre les épaisseurs 6 et 7 de mousse, mais il pourrait aussi être placé entre les épaisseurs 7 et 8. L'ensemble est maintenu par l'enveloppe 51 fermée par la glissière 26.

On prévoit des poignées annulaires de manutention 27 qui traversent l'enveloppe 51 et le fond de la fente ou incision entre les épaisseurs 7 et 8.

En service, on constate en outre (fig. 4) que, sous le poids de la personne allongée 22, les lattes 9, 11, par exemple directement sous la personne 22, non seulement s'enfoncent verticalement dans la mousse 6, 7, 8, mais basculent latéralement (flèche 23), en enfonçant l'une des lattes latérales en l'inclinant (flèche 24), mais en relevant l'autre latte latérale 10 en l'inclinant aussi dans le même sens (flèche 25) que l'autre latte latérale. Il en résulte un calage efficace de la personne allongée puisque les lattes 9 et 11 forment une gouttière pour empêcher le corps 22 de rouler, tandis que la proéminence formée par la jonction des lattes 9 et 10 limite le relèvement du bord du matelas et les effets néfastes d'une trop forte inclinaison de la latte médiane 9.

On voit ici les avantages essentiels de raidisseurs articulés dans le sens de la longueur.

Par ailleurs, un autre avantage de l'articulation des lattes dans une gaine permettant un certain débattement des lattes entre elles apparaît lorsqu'un effort local est appliqué à une extrémité du matelas, en particulier lorsqu'une personne s'assoit sur le bord et à une extrémité du lit. A ce moment est exercée une pression importante sur une extrémité d'une latte latérale qui la fait s'incliner seule dans le sens de la longueur sans déformer exagérément le reste du matelas.

Les enveloppes 5, 51 sont rembourrées avec une ouate de textile synthétique ou naturel et elles comportent, sur le côté du matelas, au moins une fente 16 (fig. 2) ou 26 (fig. 4) sur au moins une partie de la périphérie, ladite fente 16 ou 26 étant munie d'une fermeture à glissière ou similaire.

Les fentes 2 et 3 ont été représentées, aux fig. 1 et 2, comme étant réalisées suivant les deux grands côtés latéraux du matelas à deux places c'est-à-dire qu'elles se font suivant un peu moins de la moitié de la largeur totale dudit matelas. Quand il s'agit d'un matelas à une place, les fentes sont aussi réalisées suivant un grand côté du matelas sur la quasi-totalité de la largeur de celui-ci.

Pour certains malades, dans les hôpitaux, par exemple, on utilise des sommiers dont la tête ou le pied peuvent se relever pour les besoins du malade. Dans ce cas, le matelas de l'invention tel qu'il a été décrit jusqu'à présent ne pourrait convenir en raison de la présence des raidisseurs 4. On peut y remédier en plaçant des raidisseurs en deux parties suivant le sens de la longueur et pour cela on réalise un matelas avec un bloc de mousse 17 (fig. 3) possédant des fentes 18,19,20,21 réalisées suivant les deux petits côtés d'extrémité du matelas et sur une partie de leur longueur. De cette façon, la partie non incisée du matelas peut se plier et sert de charnière non seulement aux différentes épaisseurs séparées par les incisions, mais aussi pour le matelas tout entier.

Aux fig. 1 et 2, on a représenté un matelas constitué par un seul bloc de mousse 1 possédant quatre fentes 2 et 3. On peut aussi réaliser le même matelas avec deux blocs de mousse séparés avec les mêmes fentes ou des fentes différentes, lesdits blocs étant placés côte

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à côte. Avec cette disposition, chacune des deux personnes séparément peut régler à volonté la dureté de la partie de matelas qui la concerne.

Un inconvénient de certains matelas est que l'enveloppe rembourrée se déplace par rapport au bloc de mousse central et tourne par rapport à celui-ci. Pour éviter cet inconvénient, on utilise les poignées annulaires disposées habituellement sur le tour du matelas,

c'est-à-dire sur ses flancs latéraux ou d'extrémité. Dans le cas du matelas décrit, on dirige la charnière des épaisseurs de mousse 6, 7, 8 vers le bord extérieur du matelas; puis on fait passer la poignée annulaire à travers l'enveloppe rembourrée et matelassée 5 et à travers 5 le fond de la charnière constitué entre deux épaisseurs de mousse 6 et 7 ou 7 et 8. La poignée annulaire sert donc à bloquer le bloc de mousse par rapport à l'enveloppe rembourrée 5.

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1 feuille dessin

Claims

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1. Matelas möüsse à raidisseurs, caractérisé par au moins une fente (2, 3) rectangulaire sur un côté de la partie de mousse du matelas, le fond de chaque fente (2, 3) constituant une charnière pour les parties de mousse du matelas, restant solidaires, de chaque côté de la fente, par des raidisseurs (4), sous forme de plusieurs lattes (9,10, 11) liées côte à côte, glissées dans des gaines tubulaires de sections et profils correspondant aux lattes reliées les unes aux autres, et placés dans au moins une fente (2, 3) et par une enveloppe (5, 51) rembourrée et matelassée comportant, sur les côtés du matelas, une fente (16) sur au moins une partie de la périphérie, cette fente (16) étant munie d'une fermeture à glissière.

2. Matelas selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il comporte plusieurs fentes parallèles (2, 3) déterminant entre elles et les deux grandes faces du matelas des épaisseurs de mousse différentes entre chacune des fentes (2, 3) et une grande face dudit matelas.

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REVENDICATIONS

3. Matelas selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait que les gaines tubulaires sont réalisées par deux feuilles de tissus rectangulaires superposées reliées ou cousues parallèlement à l'un de leurs bords, la liaison entre chaque gaine permettant un certain débattement.

4. Matelas selon la revendication 3, caractérisé par le fait que les raidisseurs (4) ont tous la même longueur et les gaines de liaison en tissu ont aussi la même longueur.

5. Matelas selon la revendication 3, caractérisé par le fait que les raidisseurs (4) d'une série située dans une même fente (2, 3) ont des longueurs et des largeurs différentes, le ou les raidisseurs (4) médians étant plus larges et plus longs et les gaines de liaison en tissu des raidisseurs étant plus courtes que les raidisseurs.

6. Matelas selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que les fentes (2, 3) sont réalisées à partir d'un seul grand côté du matelas, de manière que les charnières soient parallèles audit côté.

7. Matelas selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que les fentes (2, 3) sont réalisées à partir des deux grands côtés du matelas, de manière que les charnières soient parallèles auxdits côtés, les fentes (2,3) n'existant que sur un peu moins de la moitié de la largeur du matelas.

8. Matelas selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que les fentes (2, 3) sont réalisées à partir d'au moins un petit côté du matelas, de manière que les charnières soient parallèles auxdits côtés et sur une partie de la longueur du matelas.

9. Matelas selon l'une des revendications 6 ou 8, caractérisé par le fait que les poignées annulaires de manutention du matelas traversent à la fois l'enveloppe (5) rembourrée et la mousse du matelas, au fond des fentes au niveau de celle-ci.

10. Matelas selon l'une des revendications 6 ou 8, caractérisé par le fait qu'il est à deux places, deux blocs séparés de mousse incisée étant disposés côte à côte dans une même enveloppe (5).