CH633748A5 - Universal cover for making a volume - Google Patents

Description

L'invention se rapporte à une couverture universelle destinée à relier et à protéger un cahier afin d'en constituer un dossier ou un fascicule. Ce type de couverture convient pour un grand nombre d'épaisseurs.

s II existe de multiples méthodes, systèmes, éléments et dispositifs destinés à solidariser un paquet de feuilles de papier formant cahier entre deux feuillets de couverture afin de les protéger esthétiquement et de pouvoir les consulter.

On remarque un élément rectiligne sous la forme d'une baguette. 10 Celle-ci présente deux flancs longitudinaux inclinés convergents venant enserrer par leurs bords le paquet de feuilles placé entre deux pages de garde ou deux feuillets de couverture à la manière d'une prise. On enfile la baguette le long du bord du cahier à solidariser en y intercalant de préférence une feuille de garde.

15 On distingue également un dispositif procédant du même principe, dans lequel on solidarise le paquet de feuilles par l'interposition d'une pochette, en général en matière plastique. On immobilise le paquet dans la pochette par son chant à l'aide de deux ou trois pinces glissées le long de la tranche qui agissent par pression locale et 20 contribuent ainsi à l'immobilisation et au maintien de l'ensemble.

Cette première catégorie utilisant l'effet de pincement présente quelques inconvénients. Elle nécessite tout d'abord un jeu de baguettes ou de pinces de différents profils et sections et des pochettes 2J de formats différents selon les catégories d'épaisseurs des fascicules à constituer.

On comprend ainsi la difficulté d'enfiler les baguettes. Ensuite, le bourrelet local existant le long de la reliure constitue une surépaisseur quelquefois importante atteignant deux à trois fois l'épaisseur du 30 fascicule.

Cette surépaisseur rend le classement et le rangement malaisés et la mise sous plis difficile.

En outre, les moyens d'assemblage précités, agissant fortement sur la reliure à la manière d'une pince, provoquent un véritable effet 35 de ressort à force de rappel vers l'intérieur, d'où la difficulté bien connue de consulter correctement à plat le fascicule.

Il existe également des reliures confectionnées à partir de perforations pratiquées dans la bordure du fascicule et interposition d'anneaux ou d'une baguette d'anneaux à titre d'élément d'assembro blaSe-

Si ce dispositif présente une plus grande commodité pour la consultation des fascicules, il nécessite par contre l'achat d'une machine spéciale pour pratiquer les perforations et effectuer la pose de la baguette d'assemblage, ce qui le rend plus onéreux. Par ailleurs, 45 la baguette d'anneaux ou la spirale occupe un espace plus important que l'épaisseur du cahier, inconvénient majeur pour un rangement commode et régulier. De plus, la reliure ainsi réalisée ne présente bien souvent pas la rigidité suffisante pour un bon maintien debout.

La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients so et propose une couverture de cahier pour une large gamme d'épaisseurs, de confection simple et présentant toutes les qualités souhaitées de rigidité, de faible encombrement et de moindre coût.

L'objet de la présente invention, défini dans la revendication 1, procure de multiples avantages sur le plan de sa fabrication, de sa 55 constitution et de son emploi:

— l'encombrement de la reliure est toujours le même quelle que soit l'épaisseur du cahier à brocher; le dos de la couverture suivra l'épaisseur du cahier, permettant ainsi d'utiliser les mêmes couvertures pour une large gamme d'épaisseurs ;

60 — cette reliure procure un bon maintien longitudinal ;

— le coût d'ensemble, prix de revient et prix de fabrication, s'annonce faible; aucun investissement dans un matériel coûteux tel que moule, presse à injecter, etc. ;

— on remarque une simplicité et une commodité d'emploi tout à 65 fait satisfaisantes;

— à l'ouverture du fascicule, les feuilles intérieures se replient aisément à la manière d'un livre ouvert ou d'un classeur traditionnel à anneaux;

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— la confection du fascicule ne nécessite aucun matériel particulier: il suffit d'une agrafeuse de force appropriée à l'épaisseur du cahier;

— le fascicule terminé peut se perforer et se placer dans un classeur à broche.

L'invention sera bien comprise à la lecture de la description qui suit, effectuée à titre d'exemple en référence aux dessins annexés dans lesquels:

la fig. 1 est une vue en perspective d'un fascicule complet, en position ouverte, constitué à l'aide de la couverture selon l'invention;

la fig. 2 est une vue en perspective, fascicule ouvert côté arrière, montrant la page de garde arrière et le rabat de couverture;

la fig. 3 est une vue en perspective, éléments dissociés, illustrant la composition de la couverture et l'assemblage de ses différents éléments;

les fig. 4a, 4b, 4c, 4e, 4f, 4g, 4h, 4k, 41, montrent schématiquement les différentes phases de confection de la couverture selon l'invention.

La couverture selon l'invention sert à relier et à protéger un cahier pour en constituer un fascicule de présentation soignée et de consultation commode.

Elle est entièrement formée par une feuille 1 de papier fort ou de carton au format désiré.

Cette feuille est partagée en trois parties pour constituer le feuillet de couverture avant 2, le feuillet de couverture arrière 3 et le rabat 4 de couverture. Les feuillets 2 et 3 sont séparés par une patte de reliure 5 formée avec la feuille 1. Elle forme l'articulation des feuillets 2 et 3 en même temps que l'élément de support et d'assemblage d'un paquet de feuilles ou cahier 6.

La patte de reliure proprement dite est formée d'un pliage double constitué de deux épaisseurs de la matière de couverture accolées et définissant une largeur d'assemblage. Elle se compose, du bas vers le haut, d'une marge 7 appelée à former une bordure à gauche du cahier, et d'une plage technique 8, de plus faible largeur, qui sert de support d'assemblage au bord 9 à assembler du cahier 6, par l'intermédiaire de moyens de maintien, par exemple des agrafes 10.

Ce support assure le pivotement de la marge et permet de placer le cahier dans sa bonne position, selon l'intervalle défini au départ.

On décrira plus loin la façon dont cette patte est confectionnée avec la matière de la couverture. La marge se divise au niveau de sa base en deux feuillets: le feuillet de couverture avant 2 et le feuillet de couverture arrière 3.

La partie du feuillet de couverture arrière voisine de la marge possède une pluralité de rainages tels que 11 parallèles entre eux et, aux bords de la reliure, distants entre eux d'un intervalle constant 12 et définissant une zone de pliures. Cette zone enveloppe plus ou moins la tranche du cahier selon son épaisseur et, par conséquent, la position de la pliure 13 correspondant au rainage 11 le plus proche du bord inférieur du cahier.

Comme indiqué, cette pliure s'effectue à niveau variable selon l'épaisseur du fascicule, par l'utilisation de l'un ou l'autre rainage 11.

Les rainages en question sont réalisés automatiquement à la machine par affaiblissement local de la fibre sans aller jusqu'à la cassure.

Une zone identique de pliures par rainages équidistants 14 existe au niveau de la transition entre le feuillet 3 de couverture arrière et le rabat 4 de couverture.

Son étendue, comme la précédente, dépendra de l'épaisseur du cahier.

La pliure 15 utilisée à ce niveau correspondra au rainage situé à une distance D, fonction du format du cahier à recouvrir et à relier.

Dans une réalisation particulière, la marge pourra présenter une largeur de 15 mm et la plage technique ou support une largeur de 13 mm.

Bien entendu, ces dimensions sont appelées à varier selon le format du cahier et son épaisseur.

Pour une meilleure utilisation de la couverture selon l'invention et, par conséquent, la confection d'un fascicule plus solide et mieux fini, on utilise une feuille de garde arrière 16 placée au dos du cahier et maintenue avec lui sur la plage technique 8 par les agrafes 10.

Elle vient se prendre entre le feuillet de couverture arrière et le rabat de couverture, assurant ainsi le maintien complet du cahier.

Il y a lieu d'insister sur le caractère essentiellement pratique de cette invention et sur la modicité de son prix de revient.

Bien entendu, la présentation de la couverture avant peut varier et offrir des caractéristiques esthétiques, graphiques ou de découpes personnalisées, par exemple une ou plusieurs fenêtres, une bordure spéciale, etc.

On développera ci-après, à l'aide des fig. 4a à 4k, la façon de couvrir et de relier un cahier à l'aide de l'invention.

On trace et on découpe le format général sur une feuille de papier fort ou de carton. Le cas d'une autre matière est envisagé, par exemple une feuille de matière plastique entièrement souple et comprenant une partie souple, par exemple le feuillet de couverture avant ou première de couverture et une surface complémentaire rigide et semi-rigide.

On pratique tout de suite à la machine l'ensemble de tous les rainages, par deux passages, l'un recto, l'autre verso.

On réalise simultanément tous les rainages recto, c'est-à-dire côté extérieur de la couverture situé vers le bas sur la fig. 4a.

Il s'agit des deux rainages 16 et 17 représentés en trait pointillé sur la fig. 4a distants l'un de l'autre de la largeur de la plage technique. Us sont appelés à former respectivement la pliure du chant de la plage technique et une partie de la pliure de son bord de liaison avec la marge.

On pratique au verso trois rainages 18,19 et 20 et les groupes des rainages 11 et 14 des zones de pliures d'articulation de couverture et de rabat.

Le rainage 19 est appelé à coopérer avec le rainage 17 pour former la pliure de plage technique.

Les rainages 18 et 20 assurent les pliures au niveau de la base de la marge pour la poursuite de part et d'autre de la couverture en feuillets avant et arrière.

Les fig. 4a et 4b illustrent l'ensemble de ces premières phases de fabrication.

On pratique un premier pliage au niveau du rainage 16 et on solidarise les deux faces en regard, par exemple par collage, à partir du bord replié sur une largeur correspondant à la largeur de la patte de reliure (fig. 4b).

On effectue un deuxième pliage par les rainages 17 et 19 pour former la plage technique (fig. 4c).

On pratique les pliages nécessaires au niveau des rainages 18 et 20 pour délimiter la marge et constituer entièrement la patte de reliure (fig. 4d) et partager la double épaisseur de couverture de part et d'autre de la marge.

Les distances indiquées plus haut, de 13 et 15 mm, le sont bien entendu à titre purement indicatif.

On agrafe ensuite le bord du cahier à relier pourvu de sa feuille de garde arrière 16 sur le support ou plage technique.

Selon l'épaisseur du cahier, on pratique, selon un rainage 11, une pliure de couverture.

Selon le format du cahier, on utilise tel ou tel rainage 11 pour constituer la pliure de rabat (fig. 4k).

Il suffit ensuite d'enrouler le bord du cahier relié autour de la marge selon la flèche de la fig. 4k en repliant la patte de reliure. On ramène le cahier contre le feuillet de couverture arrière, on engage la feuille de garde entre le rabat et la feuille de couverture arrière et on constitue ainsi un fascicule complet tel que représenté en coupe transversale sur la fig. 41.

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Claims (10)

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1. Couverture universelle conçue pour s'adapter à une large gamme d'épaisseurs pour la confection de dossiers ou de fascicules, caractérisée en ce qu'elle présente, formée dans le format de couverture, une patte de reliure repliable (5), composée d'une première partie rectiligne appelée plage technique (8) servant de support d'assemblage au cahier (6) et d'une marge prolongée (7) de part et d'autre par les feuillets de couverture (2,3), le feuillet arrière (3) se poursuivant par un rabat (4) à emplacement de pliure variable et en ce que les zones situées au niveau de la tranche (9) du cahier (6) à relier et au niveau de l'articulation du rabat (4) et du feuillet arrière (3) de couverture présentent une série d'affaiblissements longitudinaux (11,14) de la matière, parallèles entre eux, appelés à constituer une pliure (13,15) à emplacement différant selon l'épaisseur du cahier.

2. Couverture selon la revendication 1, caractérisée en ce que les séries d'affaiblissements longitudinaux (11,14) sont des rainages séparés par des intervalles réguliers (12) situés, d'une part, sur le feuillet de couverture arrière (3) au niveau de la base de la marge enveloppant partiellement la tranche du cahier (6) à relier et, d'autre part, au niveau de l'articulation du rabat (4) et du deuxième feuillet de couverture (3).

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REVENDICATIONS

3. Couverture selon la revendication 1, caractérisée en ce que la patte de reliure (5) est formée de deux épaisseurs de la matière de la couverture proprement dite réunies par collage et pliées à l'aide de rainages ( 11,14) pour constituer la plage technique (8) et la marge (7).

4. Couverture selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le cahier (6) à relier est solidarisé par son bord (9) à la plage technique (8) par l'intermédiaire d'agrafes (10).

5. Couverture selon la revendication 4, caractérisée en ce qu'elle possède une feuille de garde arrière (16) rapportée sur le dos du cahier (6) par les agrafes (10) solidarisant le cahier (6) à la plage technique (8).

6. Couverture selon la revendication 1, caractérisée en ce que le feuillet arrière s'arrête au format du cahier (6) formant ainsi une couverture sans page de garde arrière (16).

7. Procédé de fabrication de la couverture selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on trace et que l'on découpe le format général sur une feuille de papier fort ou de carton, que l'on pratique à la machine deux rainages (16,17) recto, c'est-à-dire situés côté extérieur de la feuille, que l'on réalise les rainages côté verso par trois rainages (18,19,20) dans la partie médiane et deux groupes de rainages (11,14) servant aux articulations de couverture et de rabat (4), que l'on forme par pliage et repliage la patte de reliure (5) et ses deux parties, plage technique (8) et marge (7), que l'on rapporte sur la plage technique (8) le cahier (6) à relier et la feuille de garde arrière (16), que l'on choisit un rainage pour former la pliure de couverture, que l'on fait pivoter le cahier (6) de manière qu'il se repose sur le feuillet de couverture arrière (3), que l'on fait pivoter le rabat (4) et que l'on pratique sa pliure, que l'on engage la feuille de garde arrière (16) entre le deuxième feuillet de couverture (3) et le rabat (4).

8. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'on pratique les trois rainages côté recto à des distances telles qu'ils délimitent entre eux les largeurs de la plage technique (8) et de la marge (7) et en ce que deux rainages médians côté verso sont pratiqués sensiblement aux mêmes distances.

9. Procédé selon la revendication 8, caractérisé en ce que la largeur de la plage technique (8) est de 13 mm et la largeur de la marge (7) de 15 mm.

10. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que la patte de reliure (5) est formée par pliage de la totalité de la feuille de couverture (1), par collage des deux épaisseurs en regard sur sa largeur, par un repliage au niveau des deux premiers rainages en regard pour délimiter la plage technique (8), la limite de la marge (7) étant définie par les autres rainages en regard.