CH627289A5 - Method for obtaining a photogravure-printing forme - Google Patents

Description

La présente invention a pour but d'éviter les inconvénients des procédés d'héliogravure classiques, de similigravure en creux et combinés précités, tout en conservant leurs avantages, grâce au procédé défini dans la revendication 1.

Le dessin annexé illustre, à titre d'exemples, des modes de réalisation du procédé selon l'invention. Sur ce dessin:

La fig. 2 montre, à échelle agrandie, une vue latérale partielle, en coupe, du matériel utilisé pour la mise en œuvre d'une première étape d'un mode de réalisation du procédé selon l'invention.

La fig. 3 montre, à échelle agrandie, une vue latérale partielle, en coupe, du matériel utilisé pour la mise en œuvre d'une deuxième étape du procédé que la fig. 2 illustre.

La fig. 4 montre, à échelle agrandie, une vue latérale partielle, en coupe, du matériel utilise pour la mise en œuvre d'une troisième étape du procédé que les fig. 2 et 3 illustrent.

La fig. 5 montre, à échelle agrandie, une vue latérale partielle, en coupe, d'une planche d'héliogravure obtenue selon le procédé que les fig. 2-4 illustrent.

Les fig. 6A et 6B montrent, à échelle agrandie, des vues partielles en plan de parties respectives de ton moyen et de clairs, ou jours, de la planche de la fig. 5.

La fig. 7 montre, à échelle agrandie, une vue partielle en plan d'une planche d'héliogravure obtenue selon une variante du procédé des fig. 2-4, qui utilise, pour la mise en œuvre de la deuxième étape du procédé, une trame de teinte ayant des points de trame dont l'aire est égale à celle des points d'une trame d'héliogravure utilisée pour la mise en œuvre de la première étape de ce procédé.

La fig. 8 montre, à échelle agrandie, une vue partielle en plan d'une planche d'héliogravure obtenue selon une variante du procédé des fig. 2-4, qui utilise, pour la mise en œuvre de la deuxième étape du procédé, une trame de teinte ayant des points dont l'aire est égale à la somme des aires du point de la trame d'héliogravure de la première étape du procédé et des lignes transparentes adjacentes.à deux côtés de ce point.

La fig. 9 montre une image illustrant une variante du procédé des fig. 2-4, selon laquelle une trame de teinte partielle n'est utilisée, lors de la mise en œuvre de la deuxième étape du procédé, que pour la fabrication d'une partie de la planche désirée.

Les fig. 10A et 10B montrent, à échelle agrandie des vues latérales partielles, en coupe, des matériaux respectifs comprenant la trame de teinte et sans trame de teinte, qui sont utilisés pour la mise en œuvre de la deuxième étape de procédé que la fig. 9 illustre.

Les fig. 11A et 11B montrent, à échelle agrandie, des vues latérales partielles, en coupe, des matériaux respectifs utilisés pour la mise en œuvre de la troisième étape du procédé que les fig. 10A et 10B illustrent.

Les fig. 12A et 12B montrent, à échelle agrandie, des vues latérales partielles, en coupe, des parties respectives d'une planche d'héliogravure obtenues selon les procédés que les fig. 10A, 11A et 10B et 11B illustrent.

La fig. 13 montre, à échelle agrandie, une vue latérale partielle, en coupe, du matériel utilisé pour la mise en œuvre de la deuxième étape d'un procédé pour obtenir une planche d'héliogravure, qui est un autre mode de réalisation du procédé selon l'invention, ce matériel comportant une trame de contact spéciale.

La fig. 14 montre, à échelle agrandie, une vue latérale partielle, en coupe, du matériel utilisé pour la mise en œuvre de la troisième étape du procédé que la fig. 13 illustre.

La fig. 15 montre, à échelle agrandie, une vue latérale partielle, en coupe, d'une planche d'héliogravure obtenue selon le procédé que les fig. 13,14 illustrent.

Les fig. 16A, 16B et 16C montrent, à échelle agrandie, des vues partielles respectives en plan de parties de clairs, de ton moyen et d'ombres de la planche de la fig. 15.

La fig. 17 montre, à échelle agrandie, une vue partielle en plan de la trame de contact spéciale de la fig. 13.

La fig. 18 montre un diagramme illustrant les variations de la densité optique des points de la trame de la fig. 17 le long de la Bgne A-A de cette figure.

Le matériel utilisé pour la mise en œuvre de la première étape du procédé pour obtenir une planche d'héliogravure que les fig. 5,6 et 7 illustrent, qui est un premier mode de réalisation du procédé selon l'invention, comprend, comme la fig. 2 le montre, une réserve au charbon 5 antiacide, photosensible et qui comporte un papier baryté 6 revêtu d'une couche 7 de gélatine bichromatée. Une trame hélio 8 disposée sur la réserve 5 comporte des lignes transparentes définies par des points non transparents non désignés. La couche de gélatine 7 exposée, à travers la trame 8, à la lumière dans la direction des flèches 9 comporte des parties 14 durcies photomécaniquement. Des réserves commerciales courantes, telle celle de la marque déposée Rotoprint de E.I. du Pont de Nemours & Co., Inc., ou la résine photosensible de la marque déposée Sonne KPM 2000 de Kansai Paint Co., Ltd., qu'on peut appliquer sur un cylindre de gravure, ou porte-image, peuvent être utilisées avec succès.

Des trames hélio commerciales courantes, comportant 60,70,80, 100 ou 120 lignes/cm, peuvent être utilisées avec succès. La trame 8 doit permettre de former des parois aptes à supporter la racle et à retenir l'encre d'impression. Des trames d'un rapport d'épaisseur de ligne de 1:3 à 1:10 peuvent être utilisées. Les points de la trame hélio sont généralement carrés, mais peuvent avoir la forme d'un rectangle, d'un tétragone ayant des angles arrondis, d'un hexagone, d'un coussin, d'un cercle ou autre forme semblable. L'angle d'intersection des lignes transparentes de la trame hélio 8 peut être un angle droit ou un autre angle approprié. La limite, ou transition, entre les points non transparents et les lignes transparentes de la trame 8 peut être nette ou dégradée. La densité optique du point de trame peut, à titre d'exemple, être supérieure à 3,0, s'amenuiser autour du bord des points, et devenir transparente dans la région lignée de la trame 8.

La réserve 5 et la trame 8 sont, lors de la mise en œuvre de la première étape du procédé décrit, superposées en contact serré, la réserve 5 est exposée, à travers la trame 8, à la lumière, et la couche de gélatine 7 est durcie de manière à permettre d'obtenir des parois d'alvéoles à encre.

Si, dans cette étape, un négatif à ton continu, ayant les mêmes dimensions qu'un positif à ton continu 10, employé lors d'étapes ultérieures du procédé décrit, ou un négatif dont les parties entre jours et tons moyens sont opaques et les parties entre tons moyens et ombres sont quasi transparentes, est superposé à la trame hélio 8 et l'exposition de la réserve 5 est effectuée de la même manière, le motif de cette trame 8 n'est imprimé, ou copié, sur cette réserve 5 que dans les parties entre tons moyens et ombres. Après des expositions additionnelles de la réserve 5 à la lumière au cours d'étapes ultérieures du procédé décrit, on peut obtenir ainsi une planche d'héliogravure qui ne présente pas le motif de la trame hélio 8 dans ses parties entre tons moyens et jours.

Le matériel utilisé pour la mise en œuvre d'une deuxième étape du procédé décrit comprend, comme la fig. 3 le montre, le positif à ton continu 10, qui comporte des parties de jours 11 et d'ombres 12, un film.formant une trame de teinte 13, qui comporte des parties non transparentes 13a et transparentes 13b, et la réserve 5, dont la couche de gélatine 7 présente, après son exposition à la lumière selon cette

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deuxième étape, des parties durcies supplémentaires 15. Le but de cette deuxième étape du procédé décrit est d'introduire dans le système, sous la forme de l'influence des points de la trame de teinte 13, des paramètres supplémentaires pour former, sur la planche d'héliogravure désirée, des alvéoles à encre, qui présentent des aires et des profondeurs adéquates pour permettre ime impression uniforme d'une parfaite reproductibilité sur des surfaces présentant un certain lissé et une porosité qui confère à ces surfaces une certaine capacité d'absorption d'huile. La trame 13 et le positif 10 sont, pour la mise en œuvre de cette deuxième étape du procédé décrit, superposés en contact serré sur la réserve 5 obtenue à l'issue de la première étape du procédé décrit. La planche d'héliogravure désirée, que la fig. 5 illustre, doit présenter des alvéoles 17-20, qui logent facilement l'encre d'impression, retiennent efficacement cette encre pendant et après le raclage de cette planche et assurent un transfert aisé, uniforme et d'une reproductibilité parfaite de l'encre d'impression, même sur des surfaces quelque peu rugueuses et/ou fibreuses. Pour assurer une telle impression stable, uniforme, et qui présente un rapport de transfert d'encre adéquat, il y a lieu de déterminer, initialement, la profondeur d'alvéole minimale nécessaire, pour fixer ensuite, en tenant compte de cette profondeur minimale et du volume d'encre nécessaire à chacun des alvéoles, l'aire de chaque alvéole d'encre situé dans les parties de jours, ou clairs, de la planche désirée. Lorsqu'on utilise une trame de teinte 13 comportant 70 lignes/cm et d'un rapport d'épaisseur de ligne de 1:3, une profondeur d'alvéole de 3-7 p est nécessaire pour assurer un transfert d'encre stabilisé et uniforme. Des profondeurs d'alvéole inférieures à 3-7 (j. ne suffisent pas pour assurer une impression satisfaisante. Le procédé décrit présente l'avantage que, à une profondeur d'alvéole préférée de 5 |z dans les zones de jours, ou clairs, de la planche d'héliogravure, les alvéoles d'encre peuvent présenter des aires ne dépassant pas un quart des aires des alvéoles que comportent les zones de jours correspondantes des planches obtenues selon des procédés d'héliogravure classique et qui ont une profondeur de 0,5-2 (a environ. En admettant d'utiliser une trame de teinte 13, qui présente le même nombre de lignes/cm que la trame hélio 8 de la première étape du présent procédé, on choisira de préférence une telle trame de teinte de 45% environ, par exemple. Lorsque les aires des points de la trame 13 sont trop petites, le transfert de l'encre de la planche d'héliogravure sur le papier d'impression n'est pas satisfaisant, de sorte qu'une augmentation de ces aires jusqu'au-delà d'une valeur minimale, ou de seuil, est nécessaire. Lorsque du papier couché, ou chromo, est utilisé, une trame 13 comportant des points d'un diamètre de 70-90 peut être employée avec succès. Lorsqu'on utilise une trame hélio 8 d'un rapport élevé d'épaisseur de ligne, une trame de teinte 13, comportant des points d'un diamètre de 40 [i, peut de préférence être employée. La trame 13 peut être obtenue en utilisant des trames de contact traditionnelles pour planches offset ou d'héliogravure.

La signification du terme trame de teinte comprend, dans le cadre du présent mémoire, des trames comportant un grand nombre de menus points non transparents, qui ont en général la même forme, la même aire, et qui sont répartis sur la surface de la trame de façon uniforme et régulière. Chaque unité de surface de la trame, qui comporte des groupes de ces points de trame, présente ainsi la même transparence. Ces points de trame peuvent avoir la forme d'un cercle, d'un triangle, ou trigone, d'un tétragone, d'un hexagone, d'une étoile, d'une brique, d'un coussin, une autre forme semblable ou une forme irrégulière, comme dans le cas d'une trame à grains par exemple. Les points de trame sont, en général, disposés à distances égales le long des lignes formant un angle d'intersection de 90°, mais ils peuvent être disposés de manière irrégulière, comme dans le cas de la trame à grains. Lorsque les points de la trame de teinte sont disposés le long des lignes formant un angle d'intersection de 90°, le paramètre exprimant le nombre des lignes/cm a une signification identique à celle du paramètre correspondant des trames de contact de photogravure traditionnelle. Le nombre des lignes/cm de la trame de teinte 13 peut être choisi librement dans la plage de 100-

600 lignes/cm par exemple, de manière à fixer le nombre des alvéoles à encre par unité de surface de la planche d'héliogravure désirée. La trame de teinte 13 peut être obtenue aisément en utilisant un film revêtu d'une émulsion d'haloïde d'argent. D'autres films ou feuilles 5 revêtus d'une substance photosensible traditionnelle adéquate peuvent, cependant, également être utilisés avec succès.

Lors de l'exposition de la réserve 5 à la lumière à travers la trame 13, le côté de trame revêtu d'émulsion photosensible est mis en contact étroit avec la couche de gélatine 7 de la réserve 5. Lorsque io cependant la trame 13 est formée par un film mince ayant un côté revêtu, le côté non revêtu de ce film 13 peut être mis en contact avec la couche de gélatine 7 de la réserve 5.

Un autre but de cette deuxième étape du procédé décrit est de provoquer le photodurcissement des parties supplémentaires 15 de la 15 couche de gélatine 7 qui, comme la fig. 3 le montre, se trouvent sous les parties transparentes 13b de la trame 13. Lors de l'exposition de la couche 7 de la réserve 5 à la lumière à travers la trame 13 et le positif 10 selon la fig. 3, les rayons de lumière passent à travers les jours

11 du positif 10 et à travers les parties transparentes 13b de la trame 20 13, de manière à provoquer le durcissement de la partie 15 de la couche 7 de la réserve 5, tandis que les parties non désignées de la couche de gélatine 7, qui sont situées sous les parties non transparentes 13a de la trame 13, ne sont pas exposées à la lumière et restent, de ce fait, non durcies. La densité optique des parties d'ombres 12 du 25 positif 10 étant si élevée que les rayons de lumière passent à peine à travers ces ombres 12, l'influence des parties de la trame 13, qui sont situées sous ces ombres 12, sur les alvéoles de la planche d'héliogravure à obtenir, est pratiquement nulle. L'intensité de la lumière, qui passe à travers les parties de tons moyens non désignées du positif 10 30 et à travers les parties transparentes 13b de la trame 13 jusqu'à la couche de gélatine 7 de la réserve 5, étant inversement proportionnelle à la densité optique locale du positif 10, le photodurcissement des parties supplémentaires respectives 15 de la couche 7 de la réserve 5, qui sont situées sous les parties transparentes 13b de la trame 13, 35 est directement proportionnel à cette intensité de lumière, tandis que les parties non désignées de la couche de gélatine 7, qui sont situées sous les parties non transparentes 13a de la trame 13, ne subissent pratiquement aucun photodurcissement.

Le matériel utilisé pour la mise en œuvre d'une troisième étape du « procédé décrit comprend, comme la fig. 4 le montre, le positif à ton continu 10, qui comporte les parties de jours 11 et d'ombres 12, ainsi que la réserve 5 obtenue des première et deuxième étapes de ce procédé et dont la couche de gélatine 7 présente, après son exposition à la lumière selon cette troisième étape du procédé, outre les parties 45 photodurcies 14,15, les parties photodurcies supplémentaires 16. Le but de cette troisième étape du procédé décrit est d'introduire dans le système, sous l'influence du positif 10, des paramètres supplémentaires pour impartir aux alvéoles de la planche d'héliogravure désirée une forme et une profondeur adéquates, assurant un transfert d'encre 50 uniforme et une reproductibilité optimale.

Les parties 16 de la couche de gélatine 7 — qui, lors de la deuxième étape du procédé décrit, étaient, comme la fig. 3 le montre, disposées sous les parties non transparentes 13a de la trame 13 — sont, selon cette troisième étape du procédé décrit, comme la fig. 4 le 55 montre, exposées à la lumière à travers les jours 11 du positif 10 et photodurcies à un degré proportionnel à l'intensité de la lumière ayant traversé ces jours 11.

Dans les parties de la couche de gélatine 7 situées sous les ombres

12 du positif 10, où seule l'image latente des parois d'alvéoles a été 60 formée par la lumière ayant traversé les lignes transparentes de la trame 8 lors de la première étape du présent procédé, l'effet photodurcissant de la lumière ayant traversé ces ombres 12, dont la densité optique est très élevée, est également très faible lors de cette troisième étape du procédé décrit. Dans les parties de la couche de 65 gélatine 7 situées sous les tons moyens du positif 10, où la gélatine 7 a été, lors de la deuxième étape du présent procédé, partiellement photodurcie à un degré inversement proportionnel à la densité optique locale du positif 10, la gélatine 7 subit, lors de cette troisième

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étape du procédé décrit, un photodurcissement supplémentaire, dont le degré est également inversement proportionnel à la densité optique locale du positif 10. Ainsi, le degré de photodurcissement de la totalité de la couche de gélatine 7 de la réserve 5 est, après les insolations, ou expositions, successives des trois premières étapes du présent procédé, inversement proportionnel à la densité optique locale du positif à ton continu 10.

Selon une quatrième étape du présent procédé, la réserve 5 ainsi exposée est appliquée à la surface d'un cylindre de gravure, elle est ensuite développée, et le cylindre de gravure est ensuite soumis à la morsure à travers la réserve développée 5. Celle-ci présente des épaisseurs en général inférieures à celles des réserves correspondantes des procédés traditionnels. Cette quatrième étape du procédé décrit présente, de ce fait, par rapport aux procédés d'héliogravure traditionnels, l'avantage appréciable d'une réduction du temps nécessaire pour la morsure, ou gravure, et d'une atténuation des variations indésirables ou irrégularités et la profondeur des alvéoles de la planche d'héliogravure obtenue. Le temps de morsure est cependant quelquefois prolongé en fonction de certaines combinaisons des valeurs de paramètres tels que la dimension des points de la trame de teinte 13, les temps d'exposition à la lumière lors des deuxième et troisième étapes de procédé décrit, la concentration de la solution de morsures, etc.

L'effet de la trame de teinte 13 est très faible dans les parties d'ombres de la planche d'héliogravure, mais les lignes transparentes de la trame hélio 8 y sont imprimées, de sorte que la configuration des alvéoles 19 de ces parties d'ombres de cette planche est, comme les fig. 5,6A, 6B le montrent, identique à celle des alvéoles correspondants fournis par les procédés d'héliogravure traditionnels.

La couche de gélatine photodurcie qui correspond, dans la partie de jours de la planche d'héliogravure, aux points non transparents 13a de la trame 13, ayant une épaisseur susbtantielle en comparaison de celle de la couche de gélatine 7 des parties d'ombres de cette planche, le présent procédé offre l'avantage d'éviter l'inconvénient que la morsure de la partie de jours de la planche d'héliogravure soit achevée avant l'achèvement de celle de la partie d'ombres de cette planche. Lorsque, par exemple, on choisit la trame de teinte 13 de manière à réduire, comme les fig. 5, 6A et 6B le montrent, l'aire des alvéoles 17 des parties de jours de la planche d'héliogravure obtenue, d'un tiers par rapport à celle des alvéoles correspondants des planches obtenues selon les procédés d'héliogravure traditionnels, la profondeur de ces alvéoles 17 peut, par rapport à celles des alvéoles traditionnelles correspondants, être triplée de manière à mesurer 3-5 (i. environ. Lors de la gravure des tons moyens de la planche d'héliogravure, les parties correspondant aux points non transparents 13a de la trame de teinte 13 sont les premières à être soumises à la morsure, les parties de tons moyens correspondant aux parties transparentes de la trame 13 étant gravées ensuite, de sorte que chaque alvéole 18 des parties de tons moyens de la planche d'héliogravure présente, comme les fig. 5,6A et 6B le montrent, une partie peu profonde 20 et une partie plus profonde 21, les alvéoles 17, 18 et 19 étant séparés par des parois 22.

Le procédé décrit offre l'avantage considérable d'être exempt des difficultés et de la complexité des procédés photomécaniques traditionnels et de fournir une planche d'héliogravure améliorée à un prix de revient favorable. Des alvéoles sans moiré peuvent être formés en élargissant les points de la trame de teinte 13, cela même sans ajustement de l'angle d'intersection des trames de teinte 13 et hélio 8. Du fait que la profondeur des alvéoles de jours 17 est plusieurs fois supérieure à celle des alvéoles correspondants des planches d'héliogravure traditionnelles, le procédé décrit offre l'avantage d'une retouche aisée des planches d'héliogravure qu'il fournit. Les profondeurs des alvéoles, en particulier celles des alvéoles de jours 17, sont en effet aisément agrandies par l'application d'une solution de morsure, ou réduites par une opération de placage adéquate. Le procédé décrit offre, en résumé, l'avantage de faciliter le choix d'une trame de teinte 13 adéquate et de permettre ainsi d'obtenir, par une judicieuse combinaison de mesures ne sortant pas du cadre des opérations de routine d'un atelier d'héliogravure, une amélioration considérable de la reproductibilité des valeurs de ton.

Au lieu d'une trame de teinte 13 ayant, comme les fig. 6A et 6B le montrent, des points inférieurs aux carrés de la trame hélio 8, une trame de teinte 13 ayant des points supérieurs aux carrés de la trame 8 peut, dans certaines conditions, être utilisée pour former des . alvéoles de jours 18. Lorsque le rapport d'épaisseur de ligne de la trame hélio 8 est entre 1:2 et 1:3, le rapport de surface parties noires/surface totale x 100% de la trame est de 44-56% environ. Lorsque la trame hélio 8 et la trame de teinte 13 présentent le même nombre de lignes/cm et les alvéoles respectifs formés par la trame hélio 8 et par la trame de teinte 13 ne coïncident pas exactement, les points de la trame de teinte 13 empiètent sur les lignes transparentes de la trame hélio 8. De ce fait, des alvéoles 17-19 inférieurs à ceux des procédés conventionnels sont formés, même lorsqu'on utilise une trame de teinte 13 dont les points ont une aire supérieure à celle de ces alvéoles. Pour atteindre les buts du procédé décrit, on utilisera donc une trame de teinte 13 ayant un rapport de surface égal ou inférieur à la valeur réciproque du rapport de surface de la trame hélio 8. Lorsque, par exemple, le rapport d'épaisseur de ligne de la trame hélio est de 1:3, le rapport de surface de celle-ci est de 0,56, et le rapport de surface de la trame de teinte 13 est donc égal ou inférieur à 1,8.

L'utilisation d'une trame hélio 8 de 175 lignes/cm et d'un rapport d'épaisseur de lignes de 1:3 ainsi que d'une trame de teinte 13 de 175 lignes/cm et d'un rapport de surface de 56%, qui est égal à celui de la trame hélio 8, permet d'obtenir les configurations que la fig. 7 illustre, le diamètre des points de la trame de teinte 13 étant de 61 n-Comme la fig. 7 l'illustre, un changement adéquat de l'orientation des points de trame permet, dans une partie de jours, de réduire l'aire des carrés de la trame hélio 8 de 0,56 fois.

L'utilisation d'une trame hélio 8 de 175 lignes/cm et d'un rapport d'épaisseur de lignes de 1:3 ainsi que d'une trame de teinte 13 de 133 lignes/cm dont chaque point présente une aire 1,8 fois supérieure à celle d'un point en forme de carré de la trame hélio 8, c'est-à-dire égale à la somme des aires du carré non transparent et des parties transparentes, adjacentes à deux côtés de ce carré, de la trame hélio 8, permet d'obtenir les configurations, que la fig. 8 illustre. Lorsque, pour fabriquer une planche d'héliogravure comportant de nombreux alvéoles à encre minimes, l'aire de chacun des alvéoles de jours doit être réduite, l'aire de chaque point de la trame de teinte 13 peut être choisie de manière à être inférieure à l'aire de chacun des points, ou carrés, de la trame hélio 8. Pour obtenir que, dans une partie de jours, un petit nombre d'alvéoles à encre présente une aire égale à celle des points non transparents de la trame hélio 8 et que le restant des alvéoles présente une aire inférieure à celle des points non transparents de la trame hélio 8, l'aire de chaque point de la trame de teinte 13 est choisie de manière à être égale ou supérieure à celle de chaque point de la trame hélio 8 tout en étant inférieure à la somme des aires du point de trame hélio et des lignes transparentes adjacentes à deux côtés de ce point. Lorsqu'on choisit l'aire de chaque point de la trame de teinte 13 de manière à être, dans une partie de jours, supérieure à la somme des aires de chaque point non transparent de la trame hélio 8 et des lignes transparentes adjacentes à deux côtés de ce point, plusieurs pour-cent des alvéoles ainsi formés présentent une aire sensiblement égale à celle des points non transparents de la trame hélio 8, le restant des alvéoles obtenus présentant des aires quelque peu inférieures à celles des points de la trame hélio 8.

Une variante du procédé décrit, pour obtenir une planche d'héliogravure portant l'image à ton continu de la fig. 9, comporte une première étape, selon laquelle on procède de manière traditionnelle en utilisant une réserve au charbon 5 et une trame hélio, une deuxième étape où on couvre ensuite uniquement les lettres SEA 23 au moyen d'une trame de teinte 13 et d'exposer la réserve 5 à la lumière à travers un positif à ton continu 10 selon la deuxième étape traitée ci-dessus, et une troisième étape où on réexpose la réserve 5 à la lumière à travers le positif 10, sans la trame de teinte 13, selon la

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troisième étape traitée ci-dessus, de manière à obtenir, dans la partie comportant les lettres SEA 23, des alvéoles ayant des profondeurs supérieures à celles des alvéoles des parties environnantes. De ce fait, les lettres SEA 23 peuvent être imprimées avec une couleur plus foncée, tandis que le ton de couleur et la gradation de la partie comportant ces lettres 23 est identique à ceux du ciel environnant de l'image. Pour l'exposition partielle de la réserve 5 à travers la trame de teinte 13, les lettres 23 peuvent être découpées d'une feuille de trame de teinte ou ces lettres 23 peuvent être exposées à travers la feuille de trame de teinte 13 tout en couvrant les autres parties de l'image à l'aide d'un masque. Le degré de densité optique peut, dans la partie comportant les lettres 23, être ajusté en variant l'intensité de la lumière lors de l'exposition de cette partie de la réserve 5 à travers la trame de teinte partielle 13 et le positif à ton continu 10 selon la deuxième étape de la variante décrite. La densité optique est, par ailleurs, également fonction du rapport de surface de la trame de teinte 13, c'est-à-dire du rapport de l'aire de sa partie non transparente à celle de sa surface totale.

Le matériel utilisé pour la mise en œuvre de cette variante du procédé décrit comprend, comme les fig. 10 et 11 le montrent, la réserve 5, qui comporte une base 6 et une couche de gélatine 7, le positif à ton continu 10, qui comporte des aires de jours 11 et d'ombres 12, et la trame 13, qui comporte les points non transparents 13a et les parties transparentes 13b. Dans ces fig. 10,11, la partie A du matériel montré comporte la partie de la réserve 5, qui est, lors de la deuxième étape de la variante décrite, insolé à travers la trame partielle 13 et le positif 10, et la partie B du matériel montré comporte la partie de la réserve 5, qui est insolé uniquement à travers le positif 10. Comme la fig. 10 le montre, les parties A et B peuvent être exposées simultanément. L'exposition de ces parties A et B peut, cependant, avoir lieu séparément, de manière à obtenir, dans la partie A, des volumes d'alvéoles à encre supérieurs à ceux de la partie B. La courbe de reproduction des valeurs-de ton peut, de plus, être variée, de manière à impartir à l'impression des effets spéciaux. La première étape de cette variante peut être identique à la première étape illustrée par la fig. 2. Lors de la deuxième étape, illustrée par la fig. 10, la trame de teinte 13 peut être librement choisie selon l'effet voulu. Comme la fig. 10 le montre, la gélatine 7 de la réserve 5 de la partie B est, selon le procédé de photogravure traditionnel, photodurcie à un degré proportionnel à la densité optique du positif 10. La fig. 11 illustre le résultat des deuxième et troisième étapes de la variante décrite. Selon cette dernière étape, la gélatine 7 de la réserve 5 est insolée à travers le positif 10, de manière à obtenir, dans la partie B par exemple, la partie de gélatine photodurcie 32. La réserve 5 ainsi traitée est transférée, développée, séchée et soumise à la morsure, de manière à obtenir la planche d'héliogravure, que la fig. 12 illustre et dont la partie B est pratiquement identique à une planche obtenue selon un procédé d'héliogravure traditionnel. La partie A de la planche, que la fig. 12 illustre, est analogue à une planche de similigravure en creux dont, cependant, chaque alvéole comporte une partie peu profonde 20 et une partie plus profonde 21. La planche d'héliogravure, que la fig. 12 illustre, comporte des alvéoles de jours 24a, 24b, des alvéoles de tons moyens 25a, 25b et des alvéoles d'ombres 26a et 26b.

Le matériel utilisé pour la mise en œuvre d'un procédé, pour obtenir une planche d'héliogravure, que les fig. 13-18 illustrent et qui est un autre mode de réalisation du procédé selon l'invention, comprend, en guise de trame de teinte, une trame de contact spéciale 27. Selon une première étape de ce procédé, une réserve au charbon 5 est exposée à la lumière à travers une trame hélio non représentée, de manière analogue à celle de la première étape du précédent procédé. Selon une deuxième étape de ce procédé, que la fig. 13 illustre, la trame de contact 27 et un positif à ton continu 10 sont disposés sur la réserve 5, et une couche de gélatine photosensible de celle-ci est insolée à travers la trame 27 et le positif 10. La trame 27 comporte des points de trame non transparents, analogues à ceux de la trame de teinte 13. La périphérie de chacun de ces points est cependant dégradée, le centre du point de trame présentant une densité optique

égale ou supérieure à 3,0 et qui s'atténue graduellement, en fonction de l'éloignement du centre du point, jusqu'à la transparence. Selon la troisième étape du procédé décrit, que la fig. 14 illustre, le positif 10 est à nouveau copié sur la réserve 5. Celle-ci est ensuite transférée sur la surface d'un matériel de planche d'héliogravure pour y être copiée, et cette surface est finalement gravée par morsure à l'acide, de manière à obtenir la planche d'héliogravure désirée, que les fig. 15 et 16 illustrent.

L'utilisation de la trame 27 comportant les points dégradés 28, lors de la deuxième étape du procédé décrit, permet, comme la fig. 15 le montre, d'obtenir des alvéoles à encre 17-19, qui présentent des profondeurs différentes correspondant à la densité optique locale du positif 10. L'influence de la trame 27 sur la réserve 5 étant, en effet, inversement proportionnelle à la densité optique locale du positif 10, le degré de photodurcissement, ou de tannage, de la gélatine 7 de la réserve 5 est, aussi bien sous les périphéries des points 28 delà trame 27 que dans les parties transparentes 29 de celle-ci, inversement proportionnelle à cette densité optique, de manière à impartir aux alvéoles à encre les profondeurs correspondant à celles qui sont imparties aux alvéoles, lors de l'insolation à travers le positif 10,

selon les procédés d'héliogravure traditionnels.

La réinsolation de la réserve de charbon 5 à travers le positif 10 permet, comme la fig. 14 l'illustre, d'obtenir une couche de gélatine photodurcie 16, dont l'épaisseur est, dans la partie de jours 11, supérieure à celle de la partie d'ombres 12.

Les alvéoles à encre 17-19 de la planche d'héliogravure obtenue après les étapes de transfert, de développement et de morsure sont, comme la fig. 15 le montre, séparés par des cloisons 22.

L'alévole 17 se trouve, comme la fig. 16A le montre, dans une partie de jours, l'alvéole 18 se trouve, comme la fig. 16B le montre, dans une partie de tons moyens, et l'alvéole 19 se trouve, comme la fig. 16C le montre, dans les ombres.

Le centre 30 de chacun des points 28 de la trame 27 a, comme les fig. 17 et 18 l'illustrent, une densité optique égale à 3,0, qui diminue graduellement vers la périphérie 31 du point 28, les parties 32 des lignes de la trame étant transparentes. La forme du point de trame 28 est, de préférence, comme la fig. 17 le montre, carrée, avec des angles arrondis. Comme la fig. 18 l'illustre, une partie de la surface des points 28 de la trame 27 présente une densité optique égale ou supérieure à 3,0. Le rapport de l'aire de cette partie à l'aire de la partie transparente 32 de la trame 27 est égal à 3:4 environ.

Au lieu de la réserve au charbon, des films de réserve tel celui de la marque déposée Rotoprint de E.I. du Pont de Nemours & Co., Inc., ou de la résine photosensible, appliquée sur un cylindre de gravure, ou porte-image, peuvent être utilisés avec succès.

Le film de réserve est, après son exposition, développé à l'aide d'un développateur, ou révélateur, le film développé est transféré sur la surface du cylindre de gravure, il y est dépouillé avec de l'eau chaude, et la surface du cylindre est gravée par morsure à l'acide, à travers le film dépouillé. La résine photosensible, appliquée à la surface du cylindre de gravure, est, après son exposition, développée directement sur ce cylindre et utilisée telle quelle en guise de forme d'impression.

Un positif tramé et une feuille de diffusion disposée entre ce positif et la réserve au charbon peuvent être utilisés au lieu du positif à ton continu. Lors de la formation du positif précité en forme de film, qui comporte des lignes transparentes, il n'est pas nécessaire de former ces lignes dans les parties de jours et de tons moyens, lorsqu'on emploie, lors de la première étape de cette variante, un négatif à ton continu combiné avec la trame hélio.

Pour empêcher la formation de moiré par la trame de teinte ou de contact spéciale et la trame hélio, un négatif à ton continu ou une combinaison d'un négatif tramé et d'une feuille de diffusion peut,

lors de la première étape du procédé décrit, être utilisé avec la trame hélio. En utilisant un tel négatif, le motif de la trame hélio n'est pas copié dans les parties de jours, de sorte que les alvéoles à encre de ces parties sont formés uniquement par la trame de teinte ou la trame de s

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contact utilisée lors de la deuxième étape du procédé, ce qui permet lignes transversales de la trame hélio, on obtient, dans les parties de d'éviter la formation de moiré. De plus, les points de la trame de jours de la forme d'impression en héliogravure ainsi fabriquée, des teinte ou de la trame de contact spéciale n'étant pas divisés par les alvéoles à encre d'une grandeur uniforme.

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3 feuilles dessins

Claims (3)

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1. Procédé pour obtenir une forme d'impression en héliogravure, comprenant les étapes:

A. d'exposer un matériel photosensible (7) à la lumière (9) à travers une trame hélio (8) comportant des lignes transparentes,

B. d'exposer le matériel photosensible (7) à la lumière (9) à travers un positif à ton continu (10) et à travers une trame de teinte (13) en regard d'au moins une partie de l'image que porte le positif à ton continu,

C. d'exposer le matériel photosensible (7) à la lumière (9) à travers le positif à ton continu (10) pris isolément, et

D. de traiter le matériel photosensible exposé (7) de manière à obtenir la forme d'impression désirée (fîg. 5-8,12,15,16),

l'ordre d'exécution des étapes A-C n'étant pas fixé.

2. Procédé selon la revendication 1, dans lequel on utilise une trame de teinte (13) à points non transparents dont chacun présente une aire inférieure à celle des points de la trame hélio (8).

3. Procédé selon la revendication 1, dans lequel on utilise une trame de teinte (13) à points non transparents dont chacun présente une aire qui n'est pas inférieure à celle des points de la trame hélio (8) tout en étant inférieure à la somme des aires du point de la trame hélio (8) et des lignes transparentes adjacentes à deux côtés de ce point.

4. Procédé selon la revendication 1, dans lequel on utilise une trame de teinte (13) à points non transparents dont chacun présente une aire supérieure à la somme des aires du point de la trame hélio (8) et des lignes transparentes adjacentes à deux côtés de ce point.

5. Procédé selon la revendication 1, dans lequel on n'applique, lors de l'étape d'exposition B du procédé, la trame de teinte (13) que sur une partie de l'image que porte le positif à ton continu (10).

6. Procédé selon la revendication 1, comprenant l'étape d'utiliser une trame de contact (27) dont les points ont une opacité qui décroît progressivement du centre à la périphérie du point, pour la mise en œuvre de l'étape d'exposition B du procédé.

7. Procédé selon la revendication 6, dans lequel on utilise une réserve au charbon (7) comme matériel photosensible, on transfère cette réserve après son exposition sur la surface d'un cylindre de gravure, on développe la réserve transférée, et on grave la surface de ce cylindre par morsure à l'acide à travers la réserve développée.

8. Procédé selon la revendication 6, dans lequel on utilise un film de réserve comme matériel photosensible, on développe ce film après son exposition, on transfère le film développé sur un cylindre de gravure, on dépouille le film transféré à l'aide d'eau chaude, et on grave la surface du cylindre par morsure à l'acide, à travers le film dépouillé.

9. Procédé selon la revendication 6, dans lequel on applique sur un cylindre de gravure une couche de résine photosensible, et on développe cette couche de résine sur le cylindre de gravure.

10. Procédé selon la revendication 6, dans lequel on utilise un négatif à ton continu ou la combinaison d'un négatif tramé et d'une feuille de diffusion, qui ont des dimensions égales à celles du positif à ton continu (10), ensemble avec ce positif, pour la mise en œuvre de l'étape d'exposition B du procédé.

Selon les procédés d'héliogravure classiques, on obtient une gradation au moyen d'alvéoles à encre de profondeurs différentes dans la forme d'impression. Selon les procédés connus de similigravure en creux, ou inversée, on obtient la gradation au moyen d'une forme d'impression comportant des alvéoles à encre qui ont des aires différentes.

Ces procédés d'héliogravure classiques comportent les étapes de former, par durcissement photomécanique d'une couche de gélatine d'une réserve au charbon, une couche de réserve d'épaisseurs variables, qui correspondent aux profondeurs des alvéoles à encre de la forme d'impression à obtenir. Ces procédés présentent cependant l'inconvénient que l'utilisation de la réserve au charbon implique, inévitablement, une certaine instabilité de plusieurs paramètres des étapes d'exposition, de développement et de morsure du procédé, de sorte qu'il est pratiquement impossible de former des alvéoles à encre dont la profondeur—qui, dans les jours, ou clairs, de l'image atteint 1 (j. environ—présente une précision satisfaisante. Comme la fig. 1 le montre, en coupe fortement agrandie, de tels alvéoles à encre 2 d'une planche d'héliogravure classique 1 sont délimités par des cloisons 4, où s'appuie une racle 3 pour enlever l'excès d'encre. L'alvéole 2 de la flg. 1 étant situé dans la partie des jours de la planche 1, sa profondeur est minime par rapport à ses dimensions horizontales, et par rapport à la largeur du bord inférieur de la racle 3. De tels alvéoles 2, peu profonds mais larges, ont l'inconvénient que la quantité d'encre qui y reste après l'enlèvement de l'excès d'encre au moyen de la racle 3 est irrégulière. Un autre inconvénient considérable de ces alvéoles 2 consiste, par ailleurs, en ce que déjà une variante relativement faible de la profondeur de l'alvéole 2 provoque une variante relativement importante de son volume, ce qui accentue encore l'irrégularité de la quantité d'encre qui y reste après raclage et l'irrégularité du transfert de cette encre sur le papier. Les profondeurs des alvéoles étant relativement plus grandes dans les parties de tons moyens et d'ombres de la planche 1, ces instabilités et irrégularités ne s'y produisent pas.

Les procédés précités de similigravure en creux comportent les étapes d'utiliser un positif tramé, d'appliquer un sensibilisateur au matériel de forme d'impression utilisé, d'exposer ce matériel sensibilisé à la lumière à travers le positif tramé, de développer le matériel exposé et de graver ce matériel par morsure à l'acide. Selon ces procédés, on obtient, dans les parties de la forme d'impression correspondant aux parties de jours de l'image, un grand nombre de points simili, ou de trame, dont chacun forme un alvéole à encre minime. Ces procédés présentent cependant l'inconvénient que, lors de l'étape d'impression du procédé, le transfert de l'encre des alvéoles de la forme d'impression à la surface du support d'impression utilisé présente des irrégularités, de sorte que les points de trame risquent d'être détourés, conférant ainsi à la surface imprimée une apparence inégale ou rugueuse qui est, lorsque le support d'impression utilisé est du papier, encore accentuée par la rugosité de la surface de celui-ci. Le rapport des profondeurs des alvéoles des parties de jours de ces formes d'impression à leurs aires respectives est, par ailleurs, supérieur au rapport correspondant des formes d'impression classiques. Dans une partie de la forme d'impression comportant 56% de points de trame par exemple, les alvéoles obtenus à l'aide d'une trame de 70 lignes/cm environ ont une profondeur et une largeur de 30 {! environ. Ces formes d'impression présentent cependant l'inconvénient considérable que, lorsque l'excès d'encre est enlevé de la forme d'impression au moyen de la racle, la surface de l'encre qui reste dans chacun des alvéoles devient concave, de sorte qu'une partie seulement de la totalité de l'encre de l'alvéole est transférée sur le papier, cela surtout lorsque les petits creux de la surface du papier coïncident avec ces alvéoles. Le rapport de la quantité d'encre transférée sur le papier à la quantité d'encre qui reste sur la forme d'impression dépend, par ailleurs, de nombreux paramètres du système et subit des variations considérables, lorsque les conditions d'impression changent. Or, les variations de ce rapport provoquent une instabilité inacceptable de la densité et de la gradation des reproductions produites lors de la mise en œuvre de l'étape d'impression de ces procédés.

Des procédés combinés proposent, par ailleurs, d'utiliser deux positifs, un à ton continu et un tramé pour obtenir une forme d'impression assurant une gradation de précision aussi bien par la profondeur que par l'aire de ces alvéoles, de manière à tenter de pallier les inconvénients des procédés d'héliogravure classique et de similigravure en creux précités, chacun de ces positifs étant copié séparément sur une réserve au charbon. L'utilisation de plusieurs positifs présente, cependant, l'inconvénient majeur de compliquer

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REVENDICATIONS

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outrç mesure le repérage des positifs et la retouche, le repérage de huit positifs étant, en effet, nécessaire en quadrichromie par exemple: Un autre inconvénient considérable de ces procédés consiste en ce que la quantité de matériel photosensible utilisé, les complications d'une retouche ou d'une nouvelle fabrication de la forme d'impression ainsi que les prix de revient augmentent de façon sensible, lorsque la disposition de l'impression doit être changée après la fabrication de la forme d'impression.

L'idée qui se trouve à l'origine de la présente invention est d'élargir les alvéoles à encre des formes d'impression précitées de similigravure en creux jusqu'à une dimension latérale minimale à laquelle, compte tenu du lissé de la surface du papier ou d'autre support d'impression utilisé, le transfert de l'encre se stabilise de manière à assurer une régularité satisfaisante de la densité et de la gradation des impressions produites.