CH608037A5 - Device for reinserting a broken thread into the spinning head of a free-fibres loom - Google Patents

Description

  
 

**ATTENTION** debut du champ DESC peut contenir fin de CLMS **.

 



   REVENDICATION
 Dispositif de réinsertion d'un fil cassé dans la tête de filage d'un métier à fibres libérées selon la revendication du brevet principal, caractérisé par le fait qu'au moins lesdits moyens de guidage de la bande sans fin ainsi que lesdits moyens d'extraction de l'extrémité cassée du fil sont montés sur un chariot en prise avec une voie de roulement parallèle à une série de têtes de filage, lesdits moyens d'extraction comprenant un élément pour détacher l'extrémité du fil cassé de la bobine, un élément de traction pour dérouler un brin dudit fil de la bobine et un élément de guidage pour amener une portion dudit brin de fil dans une zone de la trajectoire d'un pince-fil solidaire de ladite bande sans fin,

   une came étant placée dans ladite trajectoire pour écarter les mâchoires du pince-fil au moment de son passage dans ladite zone de cette trajectoire en vue de faire passer les mâchoires de part et d'autre de ladite portion du brin de fil et refermer ces mâchoires sur le fil.



   Le brevet principal se rapport à un dispositif de réinsertion d'un fil cassé dans la tête de filage d'un métier à fibres libérées comprenant un organe de débrayage entre la bobine réceptrice et son arbre d'entraînement, des moyens d'extraction de l'extrémité cassée de la bobine, un élément de préhension du fil, un poste de réinsertion du fil dans la tête de filage, des moyens de transfert dudit élément d'une position de préhension à l'organe de réinsertion et un coupe-fil adjacent au poste de réinsertion, lesdits moyens de transfert comportant une bande sans fin à laquelle est fixé ledit élément de préhension, des moyens de guidage de cette bande sans fin, pour former une boucle passant vis-à-vis d'une position de prise du fil et vis-à-vis dudit poste de réinsertion,

   des moyens d'entraînement de cette bande pour faire passer ledit élément de ladite position de prise du fil audit poste de réinsertion et des moyens pour immobiliser la bande au moins dans une position déterminée de la trajectoire dudit élément de préhension.



   Un tel dispositif est appelé à ne fonctionner au maximum que quelques fois par jour sur une tête de filage donnée de sorte que l'amortissement d'un dispositif pour chaque tête de filage d'un métier est extrêmement problématique.



   Le but de la présente invention consiste à permettre à un même dispositif de desservir plusieurs têtes de filage, voire même plusieurs métiers, suivant la fréquence moyenne de casse des fils, qui dépend de la plus ou moins grande propreté du ruban de fibres utilisé pour le filage.



   A cet effet, la présente invention a pour objet un dispositif de réinsertion selon la revendication du brevet principal, caractérisé par le fait qu'au moins lesdits moyens de guidage de la bande sans fin ainsi que lesdits moyens d'extraction de l'extrémité cassée du fil sont montés sur un chariot en prise avec une voie de roulement parallèle à une série de têtes de filage, lesdits moyens d'extraction comprenant un élément pour détacher l'extrémité du fil cassé de la bobine, un élément de traction pour dérouler un brin dudit fil de la bobine et un élément de guidage pour amener une portion dudit brin de fil dans une zone de la trajectoire d'un pince-fil solidaire de ladite bande sans fin,

   une came étant placée dans ladite trajectoire pour écarter les mâchoires du pince-fil au moment de son passage dans ladite zone de cette trajectoire en vue de faire passer les mâchoires de part et d'autre de ladite portion du brin de fil et refermer ces mâchoires sur le fil.



   Le dessin annexé illustre, très schématiquement et à titre d'exemple, une forme d'exécution du dispositif objet de la présente invention.



   La fig. 1 est une vue schématique en perspective de cette forme d'exécution.



   Les fig. 2 à 5 sont des vues en perspective et à plus grande échelle de certains détails de la fig. 1.



   La fig. 6 est un schéma de fonction de la commande du dispositif de la fig. 1.



   La fig. 1 montre en traits mixtes un chariot 51 monté coulissant sur un socle 52 muni de galets de roulement 53 en prise avec une voie de roulement 54 solidaires du bâti (non représenté) du métier à filer. Cette voie 54 s'étend parallèlement à une rangée de têtes de filage 55 dont une seule est illustrée sur cette figure avec sa bobine de stockage du fil 56 montée rotativement entre deux bras 57a, 57b articulés autour d'un axe 58. Cette bobine 56 repose sur un arbre d'entraînement 59.



   La direction de coulissement du chariot 51 est transversale à la voie 54. La tige 60a d'un vérin 60 solidaire du socle 52 est en prise avec le chariot 51 pour le faire coulisser par rapport au socle 52.



   L'ensemble du dispositif de réinsertion est porté par le chariot 51 et comporte un mécanisme de transfert formé d'une première bande sans fin 61 tendue entre deux galets 62a et 62b, le galet 62a étant solidaire de l'arbre d'entraînement d'un moteur 63.



  Cette première bande sans fin 61 porte une pince 64 que   l'on    décrira plus en détail par la suite. Une deuxième bande sans fin 65 plus courte que la première est tendue entre deux galets 66a et 66b, le galet 66a étant solidaire de l'arbre d'un moteur 68 coaxial à l'arbre du moteur 63. Cette deuxième bande 65 porte également une pince 69 illustrée en détail sur la fig. 5.



   Ce dispositif comporte encore un mécanisme de débrayage de la bobine de stockage du fil 56 ainsi qu'un mécanisme d'extraction de   l'extrémité    cassée du fil sur la bobine 56. Le détail de ces mécanismes est illustré par la fig. 2 qui montre deux coulisseaux télescopiques 70 et 71 actionnés respectivement par deux vérins 72 et 73. Le coulisseau 70 est monté sur le chariot 51 entre des galets de roulement formant un chemin de coulissement parallèle à la direction de déplacement du chariot 51 par rapport au socle 52 et porte, à son extrémité avant, deux galets coaxiaux 74a et 74b susceptibles de tourner librement.

  Le second coulisseau 71 est monté à l'intérieur du premier coulisseau 70 et porte à son extrémité avant un cylindre 75 transversal au coulisseau et libre de pivoter autour de son axe, revêtu d'un tissu à crochets multiples, connu sous la dénomination commerciale de
Velcro (marque déposée). Deux galets de caoutchouc 76a et 76b sont fixés aux extrémités du cylindre 75. L'écartement entre ces galets 76a et 76b est supérieur à la largeur de la bobine 56. Leur diamètre est supérieur au diamètre du cylindre 75 pris aux parties les plus saillantes du tissu à crochets qui le recouvre, de manière que, au moment ou le cylindre est interposé entre l'arbre 59 et la bobine 56, comme on l'expliquera par la suite, les galets 76a et 76b soient entraînés par friction contre l'arbre 59 en rotation, alors que la bobine repose sur la partie du cylindre 75 recouverte du tissu à crochets.



   Le coulisseau 71 porte encore un vérin 77 dont la tige est fixée à un frein 78 destiné à appuyer contre les galets de caoutchouc 76a et 76b pour empêcher le cylindre 75 de tourner.



   Ces coulisseaux sont montés dans un plan passant sensiblement entre la bobine 56 et son arbre d'entraînement 59.



   Une paire de rouleaux 79a et 79b est montée sous les coulisseaux 70,   71, l'un    des rouleaux 79a étant solidaire de l'arbre d'un moteur d'entraînement 80 (fig. 1). Un bras 81, parallèle à la ligne de pincement des deux rouleaux 79a, 79b, s'étend perpendiculairement à la tige d'un vérin 82 (fig. 1) fixé au chariot 51 en position verticale. Dans la position représentée, le bras 81 se trouve audessus des coulisseaux 70, 71.

 

   Une bouche d'aspiration 83 placée sous les rouleaux 79a, 79b est reliée à une source d'aspiration (non représentée).



   Le chariot 51 porte encore un vérin 84 pour actionner un galet extracteur 85 qui se trouve entre la tête de filage 55 et la bobine de stockage 56 et un vérin 86 pour débrayer l'arbre 87 du rotor de la tête de filage 55 de la courroie d'entraînement 88 du métier à filer.



  La tige d'un vérin 89 porte un organe 90 qui constitue le poste de  



  réinsertion du fil dans la tête de filage 55, destiné à être placé, en position avancée de la tige de ce vérin 89, sur la tête de filage 55.



  Cet organe 90 est illustré plus en détail par les fig. 3 et 4 et est de conception semblable à l'organe de réinsertion illustré par la fig. 3 du brevet principal.



   La différence essentielle entre l'organe 90 et l'organe 5 des fig.   I    à 3 du brevet principal réside dans le fait que l'organe 90 est en deux parties 90a et 90b articulées autour d'une charnière 91 et maintenues appliquées élastiquement l'une contre l'autre par un ressort 92. La face inférieure de cet organe 90 présente une ouverture 93 située de part et d'autre de la ligne de jonction des deux parties 90a et 90b et destinée à recevoir un embout de raccordement (non représenté) solidaire de la tête de filage 55, qui constitue l'ouverture par laquelle le fil produit par la tête 55 sort en direction de la bobine 56. Les deux parties 90a et 90b de l'organe 90 présentent au bas de leurs faces opposées à leur charnière 91 un dégagement 94 de section droite triangulaire, dont un des sommets coïncide avec la ligne de jonction des deux parties 90a et 90b.

  Ce dégagement 94 est destiné à permettre l'introduction latérale de l'embout de raccordement susmentionné de la tête 55 dans l'ouverture 93 en provoquant, par effet de coin,
I'écartement des deux parties 90a et 90b qui se referment ensuite sur cet embout grâce au ressort 92, ce qui permet l'utilisation du simple vérin 89 pour engager et dégager l'organe de réinsertion de la tête de filage 55, la forme de goutte donnée à la section droite de l'ouverture 93 provoquant de nouveau l'écartement des deux parties 90a, 90b de l'organe de réinsertion 90 lorsque la tige du vérin 89 est ramenée en arrière. Cette ouverture 93 est coaxiale à une rainure verticale 99 de guidage du fil avec laquelle elle communique. Une très mince lèvre de caoutchouc 102 recouvre cette rainure 99 dans le but que   l'on    expliquera par la suite.



   Un coupe-fil 95 est encore fixé à la partie 90a de l'organe de réinsertion 90. Ce coupe-fil est constitué par un vérin fixé à l'organe 90 et dont la tige (non représentée) est engagée dans un passage 96 ménagé dans la partie 90a. Ce passage 96 coupe perpendiculairement un passage 97 situé juste au-dessous d'une rainure horizontale 98 de guidage du fil, dont une extrémité est adjacente à la rainure verticale 99. Lorsque le fil est placé dans ces rainures 98 et 99, il est coupé par cisaillement au moment où la tige du vérin 95 pénètre dans le passage 97. En même temps, la
 tige du vérin 95 sépare la rainure 99 de la rainure 98 dans le but que   l'on    expliquera par la suite.



   Un élément d'accrochage du fil 100 qui s'étend latéralement à
 l'extérieur de l'organe de réinsertion 90 prend naissance à la jonction des rainures horizontales 98 et verticales 99. Cet élément
 d'accrochage du fil 100 se trouve à l'intérieur de la boucle décrite
 par la pince 64 (fig. 1), entraînée par la bande sans fin 61, à proxi
 mité de l'extrémité inférieure de cette boucle, de manière à accrocher le fil au passage de la pince 64. Cet élément d'accrochage 100
 est conformé pour que la traction exercée sur le fil par le mouve
 ment ascendant de la pince 64, après son passage autour de
 l'élément 100, fasse glisser le fil jusque dans les rainures 98 et 99
 de l'organe 90.



   Si   l'on    se reporte à la fig. 5, on voit, à plus grande échelle, le
 détail des pinces 64 et 69 qui sont identiques. Ces pinces 64 et 69
 comportent respectivement une mâchoire fixe 64a, 69a fixée aux
 bandes respectives 61 et 65, une mâchoire 64b, 69b articulée à la
 mâchoire fixe et se prolongeant par un ergot 64c, 69c ainsi qu'un
 ressort 64d, 69d solidaire de la mâchoire fixe 64a, 69a et pressant
 la mâchoire mobile 64b, 69b en position de pincement. Des
 cames 64* et 69* s'étendent latéralement le long des bandes
 respectives 61 et 65 et sont destinées à agir sur les ergots 64c,
 respectivement 69c, des mâchoires mobiles 64b et 69b pour écar
 ter ces mâchoires mobiles des mâchoires fixes.



   Nous allons expliquer maintenant un cycle de fonctionnement
 du dispositif décrit à l'aide du schéma de fonction de la fig. 6 sur
 lequel la position I définit l'état de repos de chaque organe tandis
 que la position   II    définit l'état d'intervention de ces mêmes organes. On suppose qu'à la suite de la casse du fil, le socle 52 est amené dans une position bien déterminée vis-à-vis de la tête 55 dont le détecteur de casse connu (non représenté) a signalé par un moyen quelconque, optique par exemple, la casse du fil sur une tête déterminée.



   Dès que le dispositif est en place, le cycle commence et les différents organes d'actionnement du dispositif sont mis en marche selon la succession chronologique du schéma de la fig. 6.



  C'est tout d'abord la tige du vérin 60 qui pousse le chariot 51 vers la tête de filage 55. Simultanément, le vérin 82 soulève le bras 81.



   Quatre vérins sont ensuite actionnés simultanément; il s'agit du vérin 84 destiné à écarter le galet extracteur 85, du vérin 86 destiné à débrayer l'arbre 87 d'entraînement du rotor de la tête 55 de la courroie d'entraînement 88, du vérin 89 dont la tige porte l'organe de réinsertion du fil 90, qui est alors raccordé à l'embout susmentionné situé sur la tête de filage 55, et du vérin 72 qui avance la coulisse 70 vers la bobine 56. Lorsque les galets 74a et 74b rencontrent la bobine 56, ils la soulèvent en la séparant de l'arbre d'entraînement 59. Cette bobine 56 est alors immobilisée tout en étant libre de tourner, du fait que les galets 74a et 74b sont des galets fous qui ne viennent pas en contact avec l'arbre 59.



   Ensuite, le vérin 73 est mis en action à son tour pour pousser le coulisseau 71 en avant et amener le cylindre 75 entre la bobine 56 et l'arbre 59. Les galets de caoutchouc 76a et 76b sont alors entraînés par l'arbre 59. Cette bobine appuyant sur la partie du cylindre recouverte de tissu à crochets est par conséquent entraînée à son tour, mais en sens contraire de celui dans lequel l'entraîne l'arbre 59, c'est-à-dire dans le sens du déroulement du fil. Les crochets du tissu, en tournant, extraient rapidement l'extrémité cassée du fil, qui s'enroule alors sur le cylindre 75, en se déroulant de la bobine 56.



   Le vérin 73 est ensuite ramené en arrière en entraînant avec lui le coulisseau 71 et le vérin 77 presse alors le frein 78 contre les galets de caoutchouc 76a et 76b, empêchant le cylindre 75 de tourner pendant le recul du coulisseau 71. Par conséquent, ce mouvement de recul du cylindre 75 immobilisé rotativement fait tourner la bobine 56 sur les galets 74a et 74b en dévidant du fil.



  Lorsque le cylindre est de nouveau dans la position illustrée, le frein 78 libère les galets 76a et 76b. Le fil, tendu entre la bobine 56 et le cylindre 75, passe au-dessus des rouleaux 79a et 79b qui sont entraînés par le moteur 80 durant tout le cycle.



   Le bras 81 est alors abaissé par la tige du vérin 82 jusqu'à ce qu'il s'insère entre les rouleaux 79a et 79b. Etant donné que, durant sa course descendante, ce bras rencontre le fil tendu, il l'insère entre les rouleaux 79a et 79b qui l'entraînent en direction de la bouche d'aspiration 83 en dévidant le fil du cylindre 75. En descendant, le fil qui se déroule de la bobine rencontre un guide 101 (fig. I et 5) situé entre les deux bandes 61 et 65 et qui présente la forme d'un V centré au milieu de l'espace qui sépare ces deux bandes et a pour but de positionner latéralement le fil.



   Le moteur 63 est alors mis en marche, entraînant la bande 61 dans le sens de la flèche F. La pince 64 se trouve alors sur le brin ascendant de la bande et non sur le brin descendant, comme illustré par la fig. 3. Au fur et à mesure que la pince approche du sommet de sa trajectoire, la came 64* écarte la mâchoire mobile 64b de la mâchoire fixe 64a en agissant sur l'ergot 64c.

 

  Lorsque la pince 64 arrive au sommet de sa trajectoire, ses mâchoires écartées passent de part et d'autre du fil et se referment brusquement sur ce fil en quittant la came 64*, au moment où la pince amorce son mouvement descendant. Cette pince 64 peut présenter un couteau (non représenté) pour séparer le fil de la portion retenue entre les rouleaux 79a et 79b. Cette séparation pourrait aussi résulter d'une simple traction exercée sur le fil.



   En descendant, la pince 64 passe entre les mâchoires ouvertes de la pince 69 immobilisée dans la position illustrée par la fig. 5.



  Lorsque la pince 64 passe autour du galet 62b, sa trajectoire contourne l'élément d'accrochage 100 de l'organe 90 (fig. 3 et 4) qui accroche le fil, de sorte qu'en remontant, cette pince exerce  une traction sur le fil retenu par l'élément 100 et le fait glisser le long de cet élément d'accrochage 100 jusque dans les rainures 99 et 98 de l'organe de réinsertion 90. Au passage, le fil écarte la lèvre de caoutchouc 102 qui se referme ensuite.



   Dès que le moteur 63 est mis en marche, la tige du vérin 86 est ramenée en arrière, mettant la turbine en rotation de manière à créer une dépression à l'intérieur de la tête de filage 55.



   La remontée de la pince 64 coïncide avec la mise en action du vérin coupe-fil 95. Etant donné que l'intérieur de la tête de filage 55 est en dépression et que la rainure verticale 99 communique avec le conduit de sortie de cette tête 55, une traction est exercée par l'aspiration sur le fil coupé à la jonction des rainures 98 et 99. La raison pour laquelle la rainure 99 est fermée latéralement par la lèvre 102 et qu'en même temps le coupe-fil 95 reste engagé dans l'ouverture 97 s'explique par le souci de canaliser au maximum l'air aspiré par la tête de filage 55 dans la rainure 99, afin de tirer le fil en direction de la tête 55.



   A ce moment, le vérin 72 retire le coulis seau 70 légèrement en arrière dans la position IIa (fig. 6), mais pas suffisamment pour que la bobine 56 vienne à nouveau en contact avec l'arbre 59. Ce mouvement de recul n'a pour but que de dérouler une certaine longueur de fil de la bobine 56 pour que l'extrémité coupée du fil puisse encore descendre et pénétrer dans le conduit de sortie de la tête 55 par la communication existant entre la rainure 99 et cette tête, à travers l'ouverture 93 de l'organe 90.



   C'est alors que le moteur 68 est mis en marche pour entraîner la bande sans fin 65 dont la pince 69 se ferme en quittant la came 69*. Etant donné que le fil passait entre les mâchoires de la pince 69 (fig. 5), une certaine longueur de fil est encore déroulée de la bobine 56. Cette longueur est choisie pour permettre d'introduire le fil jusque dans le rotor de filage de la tête 55 et la course du moteur 68 est immédiatement inversée pour extraire le fil alors rattaché à l'instant précis où le coulisseau 70 est complètement ramené en arrière par le vérin 72, mettant la bobine 56 en contact avec l'arbre d'entraînement 59. Simultanément, la tige du vérin 84 est ramenée en arrière et la pince du fil 87 se referme en entraînant le fil avec elle. En remontant, la pince 69 rencontre à nouveau la came 69* et s'ouvre. 

  La came 69* présente une partie qui s'écarte davantage du bord de la bande 65 et qui a pour rôle d'écarter davantage les mâchoires de la pince 69, afin de dégager le fil.



   Le cycle est alors terminé et le vérin 60 peut ramener le chariot 51 en arrière pour le placer vis-à-vis d'une autre tête de filage 55 du métier, en vue d'effectuer une autre rattache à   l'aide    d'un cycle identique à celui qui vient d'être décrit. 

Claims (1)

1. REVENDICATION Dispositif de réinsertion d'un fil cassé dans la tête de filage d'un métier à fibres libérées selon la revendication du brevet principal, caractérisé par le fait qu'au moins lesdits moyens de guidage de la bande sans fin ainsi que lesdits moyens d'extraction de l'extrémité cassée du fil sont montés sur un chariot en prise avec une voie de roulement parallèle à une série de têtes de filage, lesdits moyens d'extraction comprenant un élément pour détacher l'extrémité du fil cassé de la bobine, un élément de traction pour dérouler un brin dudit fil de la bobine et un élément de guidage pour amener une portion dudit brin de fil dans une zone de la trajectoire d'un pince-fil solidaire de ladite bande sans fin,

   une came étant placée dans ladite trajectoire pour écarter les mâchoires du pince-fil au moment de son passage dans ladite zone de cette trajectoire en vue de faire passer les mâchoires de part et d'autre de ladite portion du brin de fil et refermer ces mâchoires sur le fil.

   Le brevet principal se rapport à un dispositif de réinsertion d'un fil cassé dans la tête de filage d'un métier à fibres libérées comprenant un organe de débrayage entre la bobine réceptrice et son arbre d'entraînement, des moyens d'extraction de l'extrémité cassée de la bobine, un élément de préhension du fil, un poste de réinsertion du fil dans la tête de filage, des moyens de transfert dudit élément d'une position de préhension à l'organe de réinsertion et un coupe-fil adjacent au poste de réinsertion, lesdits moyens de transfert comportant une bande sans fin à laquelle est fixé ledit élément de préhension, des moyens de guidage de cette bande sans fin, pour former une boucle passant vis-à-vis d'une position de prise du fil et vis-à-vis dudit poste de réinsertion,

   des moyens d'entraînement de cette bande pour faire passer ledit élément de ladite position de prise du fil audit poste de réinsertion et des moyens pour immobiliser la bande au moins dans une position déterminée de la trajectoire dudit élément de préhension.

   Un tel dispositif est appelé à ne fonctionner au maximum que quelques fois par jour sur une tête de filage donnée de sorte que l'amortissement d'un dispositif pour chaque tête de filage d'un métier est extrêmement problématique.

   Le but de la présente invention consiste à permettre à un même dispositif de desservir plusieurs têtes de filage, voire même plusieurs métiers, suivant la fréquence moyenne de casse des fils, qui dépend de la plus ou moins grande propreté du ruban de fibres utilisé pour le filage.

   A cet effet, la présente invention a pour objet un dispositif de réinsertion selon la revendication du brevet principal, caractérisé par le fait qu'au moins lesdits moyens de guidage de la bande sans fin ainsi que lesdits moyens d'extraction de l'extrémité cassée du fil sont montés sur un chariot en prise avec une voie de roulement parallèle à une série de têtes de filage, lesdits moyens d'extraction comprenant un élément pour détacher l'extrémité du fil cassé de la bobine, un élément de traction pour dérouler un brin dudit fil de la bobine et un élément de guidage pour amener une portion dudit brin de fil dans une zone de la trajectoire d'un pince-fil solidaire de ladite bande sans fin,

   une came étant placée dans ladite trajectoire pour écarter les mâchoires du pince-fil au moment de son passage dans ladite zone de cette trajectoire en vue de faire passer les mâchoires de part et d'autre de ladite portion du brin de fil et refermer ces mâchoires sur le fil.

   Le dessin annexé illustre, très schématiquement et à titre d'exemple, une forme d'exécution du dispositif objet de la présente invention.

   La fig. 1 est une vue schématique en perspective de cette forme d'exécution.

   Les fig. 2 à 5 sont des vues en perspective et à plus grande échelle de certains détails de la fig. 1.

   La fig. 6 est un schéma de fonction de la commande du dispositif de la fig. 1.

   La fig. 1 montre en traits mixtes un chariot 51 monté coulissant sur un socle 52 muni de galets de roulement 53 en prise avec une voie de roulement 54 solidaires du bâti (non représenté) du métier à filer. Cette voie 54 s'étend parallèlement à une rangée de têtes de filage 55 dont une seule est illustrée sur cette figure avec sa bobine de stockage du fil 56 montée rotativement entre deux bras 57a, 57b articulés autour d'un axe 58. Cette bobine 56 repose sur un arbre d'entraînement 59.

   La direction de coulissement du chariot 51 est transversale à la voie 54. La tige 60a d'un vérin 60 solidaire du socle 52 est en prise avec le chariot 51 pour le faire coulisser par rapport au socle 52.

   L'ensemble du dispositif de réinsertion est porté par le chariot 51 et comporte un mécanisme de transfert formé d'une première bande sans fin 61 tendue entre deux galets 62a et 62b, le galet 62a étant solidaire de l'arbre d'entraînement d'un moteur 63.

   Cette première bande sans fin 61 porte une pince 64 que l'on décrira plus en détail par la suite. Une deuxième bande sans fin 65 plus courte que la première est tendue entre deux galets 66a et 66b, le galet 66a étant solidaire de l'arbre d'un moteur 68 coaxial à l'arbre du moteur 63. Cette deuxième bande 65 porte également une pince 69 illustrée en détail sur la fig. 5.

   Ce dispositif comporte encore un mécanisme de débrayage de la bobine de stockage du fil 56 ainsi qu'un mécanisme d'extraction de l'extrémité cassée du fil sur la bobine 56. Le détail de ces mécanismes est illustré par la fig. 2 qui montre deux coulisseaux télescopiques 70 et 71 actionnés respectivement par deux vérins 72 et 73. Le coulisseau 70 est monté sur le chariot 51 entre des galets de roulement formant un chemin de coulissement parallèle à la direction de déplacement du chariot 51 par rapport au socle 52 et porte, à son extrémité avant, deux galets coaxiaux 74a et 74b susceptibles de tourner librement.

   Le second coulisseau 71 est monté à l'intérieur du premier coulisseau 70 et porte à son extrémité avant un cylindre 75 transversal au coulisseau et libre de pivoter autour de son axe, revêtu d'un tissu à crochets multiples, connu sous la dénomination commerciale de Velcro (marque déposée). Deux galets de caoutchouc 76a et 76b sont fixés aux extrémités du cylindre 75. L'écartement entre ces galets 76a et 76b est supérieur à la largeur de la bobine 56. Leur diamètre est supérieur au diamètre du cylindre 75 pris aux parties les plus saillantes du tissu à crochets qui le recouvre, de manière que, au moment ou le cylindre est interposé entre l'arbre 59 et la bobine 56, comme on l'expliquera par la suite, les galets 76a et 76b soient entraînés par friction contre l'arbre 59 en rotation, alors que la bobine repose sur la partie du cylindre 75 recouverte du tissu à crochets.

   Le coulisseau 71 porte encore un vérin 77 dont la tige est fixée à un frein 78 destiné à appuyer contre les galets de caoutchouc 76a et 76b pour empêcher le cylindre 75 de tourner.

   Ces coulisseaux sont montés dans un plan passant sensiblement entre la bobine 56 et son arbre d'entraînement 59.

   Une paire de rouleaux 79a et 79b est montée sous les coulisseaux 70, 71, l'un des rouleaux 79a étant solidaire de l'arbre d'un moteur d'entraînement 80 (fig. 1). Un bras 81, parallèle à la ligne de pincement des deux rouleaux 79a, 79b, s'étend perpendiculairement à la tige d'un vérin 82 (fig. 1) fixé au chariot 51 en position verticale. Dans la position représentée, le bras 81 se trouve audessus des coulisseaux 70, 71.

   Une bouche d'aspiration 83 placée sous les rouleaux 79a, 79b est reliée à une source d'aspiration (non représentée).

   Le chariot 51 porte encore un vérin 84 pour actionner un galet extracteur 85 qui se trouve entre la tête de filage 55 et la bobine de stockage 56 et un vérin 86 pour débrayer l'arbre 87 du rotor de la tête de filage 55 de la courroie d'entraînement 88 du métier à filer.

   La tige d'un vérin 89 porte un organe 90 qui constitue le poste de **ATTENTION** fin du champ CLMS peut contenir debut de DESC **.