On connaît un certain nombre de piéces d'horlogerie permettant, en agissant manuellement sur un organe de commande, de ramener à leur position d'origine un certain nombre d'organes indicateurs complémentaires en vue d'effectuer différentes mesures fonction du temps.
Un type représentatif de ce genre de pièces d'horlogerie est le chronographe, qui, par ses versions plus ou moins compliquées, permet, à l'aide d'aiguilles ou d'organes indicateurs apparaissant dans des guichets, d'effectuer différentes mesures.
Un autre type représentatif de ce genre de pièce d'horlogerie est un compteur pour les régates décrit dans le brevet suisse N" 385114 et comprenant une aiguille des secondes tournant continuellement et pouvant être ramenée à zéro à tout instant, ainsi qu'un indicateur complémentaire permettant le comptage d'un nombre restreint de minutes.
Tous ces types de pièces d'horlogerie sont constitués par un mouvement conçu spécialement en vue d'une spécialité bien définie. Il en résulte généralement des mécanismes relativement complexes qui ne peuvent pas être adaptés sans autre en fonction d'un calibre de base défini et existant déjà. Dans tous les cas, les problèmes de construction et d'outillage nécessitent des investissements relativement importants. D'autre part, dans ce genre de mécanisme, la remise à zéro de la seconde est faite en agissant sur un coeur, ce qui a pour effet de ramener l'aiguille des secondes dans sa position d'origine où elle subit obligatoirement un arrêt momentané que l'observateur remarque, car l'aiguille des secondes présente un mouvement saccadé, irrégulier, avant de prendre sa marche normale.
Indépendamment des pièces d'horlogerie citées, certains compteurs de débit ou de capacité utilisés pour des liquides utilisent le principe consistant à balayer une aiguille indicatrice au passage d'un organe de remise à zéro agissant en rotation concentriquement à l'aiguille, en vue de ramener celle-ci dans une position déterminée. Ces derniers mécanismes sont généralement conçus très simplement en vue de ne remplir qu'une seule fonction et cela sans position de verrouillage. D'autre part, leur conception et leur réalisation sont incompatibles avec une application sur une pièce d'horlogerie et cela particulièrement s'il s'agit d'une montre-bracelet.
La pièce d'horlogerie selon l'invention présente donc une multitude d'avantages par rapport aux pièces d'horlogerie en éliminant la majorité des inconvénients connus.
Il s'agit d'une pièce d'horlogerie comprenant au moins un organe indicateur complémentaire susceptible d'être ramené à zéro et mis en marche à volonté par une commande manuelle, caractérisée par le fait que cet organe complémentaire se déplace en rota
tion dans un sens défini lorsqu'il est en action, et que, lors de sa
remise à zéro, il est entraîné dans le même sens défini, par un or
gane de remise à zéro, se déplaçant concentriquement à l'organe
indicateur et parcourant un tour complet afin d'entraîner au pas
sage ledit organe indicateur et de le ramener à sa position d'origine.
Les fig. 1, 2, 3 et 4 représentent, à titre d'exemple. une forme d'exécution de l'objet de l'invention appliquée à un compteur
pour régates permettant de synchroniser la marche de l'aiguille des secondes avec un organe indicateur complémentaire visible à
travers des guichets ronds du cadran et coloré de façon que cha
que guichet successif change de couleur au fur et à mesure du dé
roulement des minutes.
Les fig. 5 et 6 représentent des variantes de guichets destinés à
d'autres types de compteurs.
La fig. l est une vue en plan sans les aiguilles et le cadran.
La fig. 2 est une vue en coupe par les organes d'entraînement
du disque indicateur.
La fig. 3 est une vue en plan du mécanisme de remise à zéro du
disque indicateur et de l'aiguille des secondes.
La fig. 4 est une vue en coupe de ce mécanisme.
Sur les fig. 1, 2, 3 et 4 on remarque un sous-ensemble comprenant un bâti 1 fixé sur un mouvement de base 2 visibles sur la fig. 2. Le bâti supporte un disque indicateur 3 visible à travers les guichets ronds 4 du cadran 5. Le disque indicateur est entraîné par un arbre 6 comprenant un pignon assurant l'entraînement par le mouvement de base et un pignon entraînant le disque indicateur muni d'un dispositif permettant que ce pignon glisse sur l'arbre lorsque le disque indicateur est entraîné par le mécanisme de remise à zéro.
Le disque indicateur comporte une interruption de denture qui permet à l'arbre 6 de tourner librement sans entraîner ledit disque après que la période totale de comptage s'est écoulée. C'est dans cette position que le disque indicateur est représenté sur la fig. 1.
Afin d'éloigner la dernière dent et de maintenir la position désengrenée, un sautoir 7 poussé par un ressort agit sur un plot 8 solidaire du disque.
La remise à zéro du disque indicateur est effectuée par l'entraînement de celui-ci au moyen d'une goupille 9 solidaire d'une couronne dentée 10 entraînée par une roue 11, elle-même entraînée par une roue 12. Un secteur denté 13, commandé par la couronne 14 et rappelé par le ressort 15, engrène avec un pignon 16 solidaire d'un entraîneur 17. Lorsque l'on exerce une pression sur la couronne, le ressort 15 s'arme et l'entraîneur exécute une révolution. L'élasticité de ce dernier lui permet de passer par-dessus le tremplin 18.
En revanche, lorsque l'on relâche la pression sur la couronne, le ressort, par l'intermédiaire du secteur denté, fait tourner en sens inverse l'entraîneur qui bute alors contre le tremplin en entraînant les roues dont le rapport des dents est calculé de manière à provoquer une révolution entière de la couronne dentée avant que la butée 19, solidaire de cette couronne, arrive en contact avec un bec qui fait partie du secteur denté, provoquant ainsi l'arrêt du mécanisme de remise à zéro en position de repos et prêt à un nouveau fonctionnement. Un cliquet 20 est destiné à empêcher l'entraînement du rouage par frottement lors de l'armage du ressort par pression de la couronne. La couronne dentée porte un cliquet 21 qui comporte une goupille 22 introduite dans une rainure du réhaut 23.
En position de repos du mécanisme de remise à zéro, la position de la goupille maintient le cliquet 21 éclipsé sous le réhaut. Dés que la couronne dentée quitte sa position de repos, la forme de la rainure du réhaut commande la sortie du cliquet 21 qui vient dans la trajectoire de l'aiguille des secondes. La couronne dentée entraîne ainsi cette aiguille montée à friction sur son axe, jusqu'à la position de repos qui correspond à la position zéro de l'aiguille et à la position éclipsée du cliquet.
Le disque indicateur est coloré de trois secteurs différents. La remise à zéro commande l'arrivée de la première couleur sous les cinq guichets. A chaque révolution de l'aiguille de seconde, la limite entre les deux premières couleurs s'est déplacée d'un guichet permettant ainsi une vision rapide des minutes écoulées par le changement de couleur de la surface visible à travers les guichets.
Une seconde période peut être observée de même par le passage de la deuxième couleur à la troisième, cette dernière correspondant généralement à celle du cadran, de manière que les guichets se confondent à la fin de la période de comptage.
Sur la fig. 5 on remarque une variante d'exécution pour laquelle le cadran 5 comprend un seul guichet 4a dans lequel apparaissent successivement des indications qui peuvent être par exemple des chiffres permettant le comptage de minutes ou de mesurer un événement fonction du temps écoulé (distance, vitesse, débit, etc.).
La fig. 6 représente une variante d'exécution de la fig. 5 comprenant un guichet spécial aménagé afin de permettre la lecture de temps de décompression nécessaire en plongée sous-marine lorsque l'on nage un certain temps à certaines profondeurs. A cet effet, le guichet 4b délimite, sur une partie de son pourtour, trois repères 24 correspondant respectivement. par exemple, à des pro fondeurs de 20, 40 et 60 m.
Une graduation 25 decalquée sur le cadran au bord du guichet et permettant de mesurer le temps de plongée, ces indications coopérant avec d'autres indications décalquées sur l'organe indicateur se déplaçant en rotation sous le guichet en fonction du temps et comprenant essentiellement un index 26 coopérant avec la graduation 25 et des suites de valeurs respectivement 27, 28 et 29 correspondant avec les profondeurs de 20, 40 et 60 m et indiquant, en regard de ces indications de profondeur, la durée minimale du palier de décompression devant être effectué à une profondeur défini.
Indépendamment des exemples cités, on constate qu'il est possible d'utiliser cette montre pour une multitude d'applications très diverses en adaptant essentiellement la vitesse de déplacement pour l'organe indicateur, la forme et les dimensions du guichet en fonction du but à atteindre.
A certain number of timepieces are known which make it possible, by acting manually on a control member, to return to their original position a certain number of complementary indicator members with a view to performing various measurements as a function of time.
A representative type of this kind of timepiece is the chronograph, which, by its more or less complicated versions, makes it possible, using hands or indicator members appearing in apertures, to perform various measurements.
Another representative type of this kind of timepiece is a counter for regattas described in Swiss patent N "385114 and comprising a seconds hand continuously rotating and able to be brought back to zero at any time, as well as an additional indicator. allowing the counting of a limited number of minutes.
All of these types of timepieces consist of a movement specially designed for a well-defined specialty. This generally results in relatively complex mechanisms which cannot be adapted without further action according to a defined and already existing basic caliber. In any case, the construction and tooling problems require relatively large investments. On the other hand, in this type of mechanism, the second is reset to zero by acting on a heart, which has the effect of bringing the seconds hand back to its original position where it must be stopped. momentary that the observer notices, because the seconds hand presents a jerky, irregular movement, before taking its normal course.
Independently of the timepieces cited, certain flow or capacity meters used for liquids use the principle of sweeping an indicator hand as it passes a reset member acting in rotation concentrically with the hand, with a view to bring it back to a determined position. These latter mechanisms are generally designed very simply with a view to fulfilling only one function and that without a locking position. On the other hand, their design and their production are incompatible with an application on a timepiece and this particularly if it is a wristwatch.
The timepiece according to the invention therefore has a multitude of advantages over timepieces by eliminating the majority of known drawbacks.
This is a timepiece comprising at least one additional indicator member capable of being brought back to zero and started at will by a manual control, characterized in that this complementary member moves in rotation.
tion in a defined sense when it is in action, and that, during its
reset, it is driven in the same defined direction, by an or
reset gane, moving concentrically to the organ
indicator and walking a full turn to train in walking
wise said indicator member and return it to its original position.
Figs. 1, 2, 3 and 4 represent, by way of example. an embodiment of the object of the invention applied to a counter
for regattas allowing the timing of the seconds hand to be synchronized with an additional indicator member visible from
through round apertures on the dial and colored so that each
that successive window changes color as the dice are rolled
rolling minutes.
Figs. 5 and 6 represent variants of counters intended for
other types of counters.
Fig. This is a plan view without the hands and the dial.
Fig. 2 is a sectional view through the drive members
indicator disc.
Fig. 3 is a plan view of the reset mechanism of the
indicator disc and seconds hand.
Fig. 4 is a sectional view of this mechanism.
In fig. 1, 2, 3 and 4 there is a sub-assembly comprising a frame 1 fixed on a base movement 2 visible in FIG. 2. The frame supports an indicator disc 3 visible through the round apertures 4 of the dial 5. The indicator disc is driven by a shaft 6 comprising a pinion ensuring the drive by the base movement and a pinion driving the indicator disc provided with a device allowing this pinion to slide on the shaft when the indicator disc is driven by the reset mechanism.
The indicator disc has a toothing interrupt which allows the shaft 6 to rotate freely without driving said disc after the total counting period has elapsed. It is in this position that the indicator disc is shown in FIG. 1.
In order to move the last tooth away and to maintain the disengaged position, a jumper 7 pushed by a spring acts on a stud 8 integral with the disc.
The indicator disc is reset to zero by driving the latter by means of a pin 9 integral with a toothed ring 10 driven by a wheel 11, itself driven by a wheel 12. A toothed sector 13 , controlled by the crown 14 and returned by the spring 15, meshes with a pinion 16 integral with a driver 17. When pressure is exerted on the crown, the spring 15 is armed and the driver performs one revolution. The elasticity of the latter allows it to pass over the springboard 18.
On the other hand, when the pressure on the crown is released, the spring, through the toothed sector, turns the driver in the opposite direction which then abuts against the springboard, driving the wheels whose tooth ratio is calculated. so as to cause a full revolution of the toothed ring gear before the stop 19, integral with this ring gear, comes into contact with a nose which is part of the toothed sector, thus causing the stopping of the reset mechanism in the rest position and ready for new operation. A pawl 20 is intended to prevent the drive of the gear train by friction during the winding of the spring by pressing the crown. The toothed crown carries a pawl 21 which comprises a pin 22 inserted into a groove of the flange 23.
In the rest position of the reset mechanism, the position of the pin maintains the pawl 21 eclipsed under the flange. As soon as the toothed crown leaves its rest position, the shape of the groove of the flange controls the exit of the pawl 21 which comes into the path of the seconds hand. The toothed crown thus drives this needle mounted in friction on its axis, to the rest position which corresponds to the zero position of the needle and to the eclipsed position of the pawl.
The indicator disc is colored with three different sectors. Resetting to zero orders the arrival of the first color under the five windows. With each revolution of the second hand, the limit between the first two colors has shifted by one window thus allowing a quick view of the minutes elapsed by the change of color of the surface visible through the windows.
A second period can also be observed by switching from the second color to the third, the latter generally corresponding to that of the dial, so that the apertures merge at the end of the counting period.
In fig. 5 we note an alternative embodiment for which the dial 5 comprises a single window 4a in which successively appear indications which may for example be figures allowing the counting of minutes or for measuring an event as a function of elapsed time (distance, speed, flow, etc.).
Fig. 6 shows an alternative embodiment of FIG. 5 comprising a special window arranged to allow the reading of decompression times necessary in scuba diving when swimming for a certain time at certain depths. To this end, the window 4b delimits, on a part of its periphery, three reference marks 24 corresponding respectively. for example, at depths of 20, 40 and 60 m.
A graduation 25 offset on the dial at the edge of the window and making it possible to measure the diving time, these indications cooperating with other indications transferred on the indicator member moving in rotation under the window as a function of time and essentially comprising an index 26 cooperating with the graduation 25 and series of values respectively 27, 28 and 29 corresponding to the depths of 20, 40 and 60 m and indicating, with regard to these depth indications, the minimum duration of the decompression stop to be carried out at a defined depth.
Regardless of the examples cited, we see that it is possible to use this watch for a multitude of very diverse applications by essentially adapting the speed of movement for the indicator member, the shape and dimensions of the window according to the purpose to be achieve.