CH541828A - Mécanisme de mise à l'heure et de remontoir à tirette pour mouvement de montre - Google Patents

Description

  
 



   La présente invention a pour objet un mécanisme de mise à l'heure et de remontoir à tirette pour mouvement de montre.



   On sait que les mécanismes usuels sont constitués, en principe, de quatre   piéces    différentes : la tirette, la bascule et les deux ressorts de ces organes. La tirette, qui pivote autour de la vis de tirette, porte à l'extrémité de son bras opposé à celui qui porte le plot de tirette, un tenon qui est engagé dans l'une des deux encoches découpées dans la tête du ressort de tirette. Ce dernier se déforme afin de permettre au tenon de passer d'une encoche à l'autre et assure les deux positions extrêmes de la tige de remontoir et, par conséquent de la tirette en retenant ce tenon contre tout déplacement hors des limites fixées.



   On a déjà cherché à construire des mécanismes de mise à l'heure et de remontoir à tirette comprenant un moins grand nombre de   piéces.    C'est ainsi que   l'on    connaît des mécanismes ne comportant qu'un seul ressort. Ce dernier agit sur la bascule. La tirette est découpée avec une ou plusieurs saillies qui sont en contact avec le bord de la bascule. La force exercée par le ressort de bascule sur cette   derniére      piéce    se transmet à la tirette sous forme d'un couple agissant dans un sens ou dans l'autre selon la position de la tige de remontoir.

  La tirette présente un tenon qui est engagé dans une fente allongée dont est muni un élément de bâti du mouvement, de sorte que les deux extrémités de cette fente et le tenon de la tirette déterminent les deux positions des différents organes du mécanisme. Dans d'autres cas, la tirette est découpée de façon à présenter deux bras dont un coopère avec la bascule et l'autre avec une goupille qui assure une des positions de la tirette et par conséquent des autres organes du mécanisme. Toutefois, ces dispositions connues n'apportent qu'une simplification apparente, car il est en général nécessaire de prévoir une plaque s'étendant au-dessus du mécanisme. En pratique la disposition adoptée a consisté à rendre le ressort de tirette solidaire de cette plaque, ce qui limite également le nombre des   piéces    différentes à fabriquer.



   Toutefois, la création de mouvements de montre susceptibles d'être fabriqués en très grande série par des moyens aussi rationnels que possible pose à nouveau le problème de la simplification du mécanisme de remontoir et de mise à l'heure.



   Le but de la présente invention est de réduire les dimensions de ces mécanismes connus et de les simplifier en diminuant le nombre de pièces entrant dans leur composition. L'invention vise également à simplifier les   piéces    constitutives afin de faciliter leur fabrication et leur montage.



   Pour atteindre le but fixé, le mécanisme selon l'invention est caractérisé en ce que la tirette est formée d'une   piéce    avec un bras élastique qui la maintient dans l'une ou l'autre de ses deux positions extrêmes en appuyant contre   l'un    ou l'autre de deux éléments fixes solidaires du bâti du mouvement.



   Dans une forme d'exécution préférée, la bascule est également constituée d'un élément découpé avec un bras élastique qui constitue le ressort de bascule. L'ensemble du mécanisme est donc constitué de deux   piéces:    la tirette d'une   piéce    avec son ressort et la bascule d'une   piéce    avec le sien, et ces   piéces    sont tenues en place respectivement par la vis de tirette et par une goupille à tête débordante. On obtient ainsi un mécanisme très simplifié.



   Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du mécanisme selon l'invention.



   Les fig. 1 et 2 en sont des vues en plan de dessus dans les deux positions extrêmes de la tige de remontoir.



   Le mécanisme représenté au dessin est susceptible d'être incorporé à une montre-bracelet de dimensions usuelles. Il comprend les   piéces    principales connues d'un tel mécanisme, c'est-à-dire une tige de remontoir 1, un pignon de remontoir 2 qui pivote librement sur une portée cylindrique 3 de la tige et un pignon coulant 4 qui peut coulisser sur un carré 5 usiné au voisinage de l'extrémité interne de la tige 1. La tige est maintenue en place sur la face interne de la platine 6 du mouvement par une potence 7 fixée à la platine.

  Les collerettes 8 et 9 qui délimitent la gorge de la tige sont guidées dans des fraisures que présente la face interne de la platine, ces fraisures ayant une profondeur telle que la tirette 10 montée également sur la face interne de cette platine grâce à la vis de tirette 11 s'engage par son bras 12 dans la gorge de la tige   ag    proximativement à la hauteur de son axe. La tirette ne comporte donc pas de plot de tirette. Elle ne porte pas non plus de tenon tel que celui qui est normalement prévu pour coopérer avec le ressort de tirette mais est constituée d'une simple plaque découpée. En effet, comme on le voit au dessin, elle est formée de trois bras comprenant outre le bras 12, mentionné ci-dessus, un bras 13 qui coopère avec la bascule 14 comme on le verra plus loin, et un bras élastique 15.

  Ces deux derniers bras partent de la partie centrale de la tirette qui présente un trou pour le passage de la vis   1 1    et ils s'étendent de part et d'autre d'une ligne passant par l'axe de cette tige. Ils délimitent ainsi une fourche en forme de V.



   Pour fixer les positions extrêmes de la tirette, c'est-à-dire les positions qu'elle occupe lorsque la tige est en position de remontoir (fig.   1) et    en position de mise à l'heure (fig. 2) on a prévu une goupille 16 de forme cylindrique qui est fixée dans la face interne de la platine entre les bras 13 et 15 de la tirette. Dans la position de la fig. 1, c'est le bord interne 13a du bras 13 qui est en contact avec la goupille 16 alors que dans l'autre position extrême, c'est le bord interne 15a du bras 15 qui vient buter sur cette goupille. En outre, le bras 15 est recourbé vers l'intérieur et son extrémité appuie élastiquement sur la face latérale de la goupille 16. Il donne la friction nécessaire pour assurer les deux positions.



   La bascule 14 est découpée d'une seule   piéce    avec le ressort de bascule. Cette pièce comporte une partie médiane en arc de cercle 14a qui est engagée autour d'un tenon 17 muni d'une tête plate 18 qui recouvre la partie 14a de façon à la retenir en place.



  D'un côté de sa partie 14a, la bascule se prolonge par une partie rigide 14b qui forme la bascule proprement dite, et qui est coudée de façon à présenter une rampe oblique 14c coopérant avec l'extrémité du bras 13 de la tirette. L'extrémité de la bascule est engagée dans la gorge du pignon coulant 4 comme dans les exécutions usuelles.



   Quand à la partie 14d qui constitue le ressort de bascule, elle présente la forme d'un bras rectiligne étroit qui s'étend depuis le tenon 17 et dont l'extrémité est retenue par une goupille 19 également plantée dans la platine.



   Ainsi, toutes les fonctions du mécanisme de remontoir et de mise à l'heure sont réalisées grâce aux deux pièces 10 et 14 constituées simplement par des plaques découpées. Les deux positions extrêmes de la tige de remontoir, ainsi que de la tirette et de la bascule sont délimitées par la goupille 16. Il y a lieu de remarquer à ce sujet que le bras élastique 14d peut emmagasiner une énergie plus grande que le bras 15 de la tirette. Dans la position de la fig. 2, le bras 14b de la bascule a donc tendance à être déplacé vers le haut de la figure par la flexion que subit le bras 14d. La tirette subit donc de la part de la bascule un très léger couple dirigé dans le sens horaire à la fig. 2.

  C'est ce qui explique que la tirette ne se maintienne pas très exactement dans sa position de butée mais que le bras 15 ne soit en contact avec la goupille 16 que par son extrémité libre qui appuie élastiquement contre cette goupille.

 

   Le mécanisme décrit pourrait également être réalisé différemment et présenter par exemple deux bras seulement dont   l'un    porterait le plot de tirette ou serait engagé dans la gorge de la tige alors que l'autre pourrait osciller entre deux éléments fixes de fa çon à assurer les positions extrêmes de la tige. Ce bras pourrait être conformé de façon à actionner la bascule et à coopérer avec les deux butées. Le cas échéant, tout élément faisant office de ressort de tirette pourrait être supprimé, la forme de la tirette étant telle que dans les deux positions extrêmes, la bascule tendrait à l'appuyer contre les éléments fixes qui la retiennent.



   REVENDICATION



   Mécanisme de remontoir et de mise à l'heure à tirette pour mouvement de montre, caractérisé en ce que la tirette est formée 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.



   

Claims (1)

1. **ATTENTION** debut du champ CLMS peut contenir fin de DESC **.

   La présente invention a pour objet un mécanisme de mise à l'heure et de remontoir à tirette pour mouvement de montre.

   On sait que les mécanismes usuels sont constitués, en principe, de quatre piéces différentes : la tirette, la bascule et les deux ressorts de ces organes. La tirette, qui pivote autour de la vis de tirette, porte à l'extrémité de son bras opposé à celui qui porte le plot de tirette, un tenon qui est engagé dans l'une des deux encoches découpées dans la tête du ressort de tirette. Ce dernier se déforme afin de permettre au tenon de passer d'une encoche à l'autre et assure les deux positions extrêmes de la tige de remontoir et, par conséquent de la tirette en retenant ce tenon contre tout déplacement hors des limites fixées.

   On a déjà cherché à construire des mécanismes de mise à l'heure et de remontoir à tirette comprenant un moins grand nombre de piéces. C'est ainsi que l'on connaît des mécanismes ne comportant qu'un seul ressort. Ce dernier agit sur la bascule. La tirette est découpée avec une ou plusieurs saillies qui sont en contact avec le bord de la bascule. La force exercée par le ressort de bascule sur cette derniére piéce se transmet à la tirette sous forme d'un couple agissant dans un sens ou dans l'autre selon la position de la tige de remontoir.

   La tirette présente un tenon qui est engagé dans une fente allongée dont est muni un élément de bâti du mouvement, de sorte que les deux extrémités de cette fente et le tenon de la tirette déterminent les deux positions des différents organes du mécanisme. Dans d'autres cas, la tirette est découpée de façon à présenter deux bras dont un coopère avec la bascule et l'autre avec une goupille qui assure une des positions de la tirette et par conséquent des autres organes du mécanisme. Toutefois, ces dispositions connues n'apportent qu'une simplification apparente, car il est en général nécessaire de prévoir une plaque s'étendant au-dessus du mécanisme. En pratique la disposition adoptée a consisté à rendre le ressort de tirette solidaire de cette plaque, ce qui limite également le nombre des piéces différentes à fabriquer.

   Toutefois, la création de mouvements de montre susceptibles d'être fabriqués en très grande série par des moyens aussi rationnels que possible pose à nouveau le problème de la simplification du mécanisme de remontoir et de mise à l'heure.

   Le but de la présente invention est de réduire les dimensions de ces mécanismes connus et de les simplifier en diminuant le nombre de pièces entrant dans leur composition. L'invention vise également à simplifier les piéces constitutives afin de faciliter leur fabrication et leur montage.

   Pour atteindre le but fixé, le mécanisme selon l'invention est caractérisé en ce que la tirette est formée d'une piéce avec un bras élastique qui la maintient dans l'une ou l'autre de ses deux positions extrêmes en appuyant contre l'un ou l'autre de deux éléments fixes solidaires du bâti du mouvement.

   Dans une forme d'exécution préférée, la bascule est également constituée d'un élément découpé avec un bras élastique qui constitue le ressort de bascule. L'ensemble du mécanisme est donc constitué de deux piéces: la tirette d'une piéce avec son ressort et la bascule d'une piéce avec le sien, et ces piéces sont tenues en place respectivement par la vis de tirette et par une goupille à tête débordante. On obtient ainsi un mécanisme très simplifié.

   Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du mécanisme selon l'invention.

   Les fig. 1 et 2 en sont des vues en plan de dessus dans les deux positions extrêmes de la tige de remontoir.

   Le mécanisme représenté au dessin est susceptible d'être incorporé à une montre-bracelet de dimensions usuelles. Il comprend les piéces principales connues d'un tel mécanisme, c'est-à-dire une tige de remontoir 1, un pignon de remontoir 2 qui pivote librement sur une portée cylindrique 3 de la tige et un pignon coulant 4 qui peut coulisser sur un carré 5 usiné au voisinage de l'extrémité interne de la tige 1. La tige est maintenue en place sur la face interne de la platine 6 du mouvement par une potence 7 fixée à la platine.

   Les collerettes 8 et 9 qui délimitent la gorge de la tige sont guidées dans des fraisures que présente la face interne de la platine, ces fraisures ayant une profondeur telle que la tirette 10 montée également sur la face interne de cette platine grâce à la vis de tirette 11 s'engage par son bras 12 dans la gorge de la tige ag proximativement à la hauteur de son axe. La tirette ne comporte donc pas de plot de tirette. Elle ne porte pas non plus de tenon tel que celui qui est normalement prévu pour coopérer avec le ressort de tirette mais est constituée d'une simple plaque découpée. En effet, comme on le voit au dessin, elle est formée de trois bras comprenant outre le bras 12, mentionné ci-dessus, un bras 13 qui coopère avec la bascule 14 comme on le verra plus loin, et un bras élastique 15.

   Ces deux derniers bras partent de la partie centrale de la tirette qui présente un trou pour le passage de la vis 1 1 et ils s'étendent de part et d'autre d'une ligne passant par l'axe de cette tige. Ils délimitent ainsi une fourche en forme de V.

   Pour fixer les positions extrêmes de la tirette, c'est-à-dire les positions qu'elle occupe lorsque la tige est en position de remontoir (fig. 1) et en position de mise à l'heure (fig. 2) on a prévu une goupille 16 de forme cylindrique qui est fixée dans la face interne de la platine entre les bras 13 et 15 de la tirette. Dans la position de la fig. 1, c'est le bord interne 13a du bras 13 qui est en contact avec la goupille 16 alors que dans l'autre position extrême, c'est le bord interne 15a du bras 15 qui vient buter sur cette goupille. En outre, le bras 15 est recourbé vers l'intérieur et son extrémité appuie élastiquement sur la face latérale de la goupille 16. Il donne la friction nécessaire pour assurer les deux positions.

   La bascule 14 est découpée d'une seule piéce avec le ressort de bascule. Cette pièce comporte une partie médiane en arc de cercle 14a qui est engagée autour d'un tenon 17 muni d'une tête plate 18 qui recouvre la partie 14a de façon à la retenir en place.

   D'un côté de sa partie 14a, la bascule se prolonge par une partie rigide 14b qui forme la bascule proprement dite, et qui est coudée de façon à présenter une rampe oblique 14c coopérant avec l'extrémité du bras 13 de la tirette. L'extrémité de la bascule est engagée dans la gorge du pignon coulant 4 comme dans les exécutions usuelles.

   Quand à la partie 14d qui constitue le ressort de bascule, elle présente la forme d'un bras rectiligne étroit qui s'étend depuis le tenon 17 et dont l'extrémité est retenue par une goupille 19 également plantée dans la platine.

   Ainsi, toutes les fonctions du mécanisme de remontoir et de mise à l'heure sont réalisées grâce aux deux pièces 10 et 14 constituées simplement par des plaques découpées. Les deux positions extrêmes de la tige de remontoir, ainsi que de la tirette et de la bascule sont délimitées par la goupille 16. Il y a lieu de remarquer à ce sujet que le bras élastique 14d peut emmagasiner une énergie plus grande que le bras 15 de la tirette. Dans la position de la fig. 2, le bras 14b de la bascule a donc tendance à être déplacé vers le haut de la figure par la flexion que subit le bras 14d. La tirette subit donc de la part de la bascule un très léger couple dirigé dans le sens horaire à la fig. 2.

   C'est ce qui explique que la tirette ne se maintienne pas très exactement dans sa position de butée mais que le bras 15 ne soit en contact avec la goupille 16 que par son extrémité libre qui appuie élastiquement contre cette goupille.

   Le mécanisme décrit pourrait également être réalisé différemment et présenter par exemple deux bras seulement dont l'un porterait le plot de tirette ou serait engagé dans la gorge de la tige alors que l'autre pourrait osciller entre deux éléments fixes de fa çon à assurer les positions extrêmes de la tige. Ce bras pourrait être conformé de façon à actionner la bascule et à coopérer avec les deux butées. Le cas échéant, tout élément faisant office de ressort de tirette pourrait être supprimé, la forme de la tirette étant telle que dans les deux positions extrêmes, la bascule tendrait à l'appuyer contre les éléments fixes qui la retiennent.

   REVENDICATION

   Mécanisme de remontoir et de mise à l'heure à tirette pour mouvement de montre, caractérisé en ce que la tirette est formée

   d'une piéce avec un bras élastique qui la maintient dans l'une ou l'autre de ses deux positions extrêmes en appuyant contre l'un ou l'autre de deux éléments fixes solidaires du bâti du mouvement.

   SOUS-REVENDICATIONS 1. Mécanisme selon la revendication, caractérisé en ce que la tirette présente deux éléments de butée rigides situés de part et d'autre d'une ligne passant par l'axe de la tirette, et en ce que lesdits éléments fixes sont formés par des parties de la surface d'un organe d'arrêt fixé entre lesdites butées.

   2. Mécanisme selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce que l'organe d'arrêt est une goupille cylindrique faisant saillie de la platine du mouvement.

   3. Mécanisme selon la sous-revendication 2, caractérisé en ce que ledit bras élastique appuie contre la partie de la périphérie de ladite goupille qui est opposée à l'axe de la tirette.

   4. Mécanisme selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce que l'un desdits éléments de butée de la tirette forme un bras qui coopére avec la bascule de façon que cette dernière déplace le pignon coulant dans le sens inverse des déplacements de la tige.

   5. Mécanisme selon la revendication, caractérisé en ce que la bascule, découpée en une pièce avec le ressort de bascule, comprend une portion en arc de cercle engagée autour d'une portion saillante cylindrique du bâti du mouvement, cette partie en arc de cercle se prolongeant d'un côté par un bras étroit et flexible jouant le rôle de ressort de bascule et de l'autre par un second bras rigide constituant la bascule proprement dite, I'extrémité du bras constituant le ressort de bascule étant accrochée à une goupille auxiliaire fixe.