Dispositif de transport de film
La présente invention concerne un dispositif de transport de film entre deux bobines placées de part et d'autre d'un système de projection.
Un tel dispositif de transport peut être utilisé par exemple dans un appareil de lecture et/ou de reproduction de microfilms. Dans ce cas en particulier, le dispositif de transport doit permettre une recherche rapide et précise de l'information enmagasinée sous forme d'images, c'est-à-dire un déplacement du film à des vitesses variables et dans les deux directions.
L'utilisation normale d'un tel appareil de lecture de microfilms exige, d'autre part, que le dispositif de transport soit simple et d'un entretien facile et qu'il évite tout endommagement du film lors du transport,
Dans le cas où le film est enroulé sur des bobines enfermées dans des cartouches, il se présente encore un autre problème. En effet, sur les dispositifs de transport connus les cartouches devant les bobines d'alimentation doivent être placées d'un côté déterminé du dispositif et un seul sens de rotation de la bobine d'alimentation est prévu pour dérouler le film. Ce sens pouvant être différent d'un appareil à l'autre, toutes les cartouches ne peuvent pas être utilisées sur tous les appareils de lecture, du moins pas sans qu'ils se produise une inversion de l'orientation des images.
L'invention vise à éviter les inconvénients des dispositifs de transport de film connus et à atteindre les buts sus-mentionnés.
A cet effet, le dispositif de transport de film suivant l'invention est caractérisé en ce qu'il contient deux trains d'entraînement de film analogues comportant chacun une paire de galets d'entraînement de film opposés qui transportent le film à une vitesse et dans un sens déterminés par un moteur qui entraîne ces galets, et un dispositif d'accouplement sélectif placé entre les galets d'entraînement de film et la bobine située sur le même côté du système de projection, permettant d'entraîner la bobine, selon le sens du transport du film, à une vitesse supérieure ou inférieure à la vitesse qui correspond à la vitesse de transport du film, le dispositif d'accouplement comportant un dispositif de compensation de la différence entre la vitesse de transport du film et la vitesse d'entraînement de la bobine pour éviter des tension trop grandes sur le film.
Le dispositif de transport de film qui vient d'être décrit permet d'obtenir en particulier les avantages suivants:
Une tension constante peut être maintenue sur le film pendant son déplacement entre les bobines.
Une vitesse de transport élevée peut être réalisée sans endommager le film.
La cartouche contenant la bobine d'alimentation peut être placée sur l'axe de gauche ou sur l'axe de droite permettant de visionner les images à l'endroit dans tous les cas.
Le film peut être enfilé automatiquement dans le dispositif de transport et son extrémité est automatiquement fixée sur le moyeu de la bobine de réception.
La construction symétrique des trains d'entraînement conduit à une réduction des frais de fabrication facilitant l'assemblage et en limitant le nombre d'éléments différents nécessaires, ce qui contribue à diminuer l'outillage, l'emmagasinage et les frais d'inventaire.
Les dessins annexés illustrent, à titre d'exemple, une forme d'exécution d'un dispositif de transport de film.
La fig. 1 est une vue en perspective du dispositif incorporé dans un lecteur de microfilm.
La fig. 2 est une coupe en élévation agrandie le long de la ligne 2-2 de la fig. 1.
La fig. 3 est une vue du dessus du dispositif de transport de film.
La fig. 4 est une vue le long de la ligne 44 de la fig. 2.
La fig. 5 est une vue en coupe agrandie le long de la ligne 5-5 de la fig. 3.
La fig. 6 est une vue fragmentaire agrandie en coupe et en élévation, prise le long de la ligne 6-6 de la fig. 3.
La fig. 7 est une vue fragmentaire agrandie en coupe et en élévation prise le long de la ligne 7-7 de la fig. 3.
La fig. 8 est un schéma du circuit électrique du dispositif.
Les fig. 1 et 2 montrent un lecteur de microfilm 10 comportant un boîtier avec une paroi supérieure 12, des parois latérales 14 et 16, une paroi de base 18 munie de patins de support 19 réglables, une paroi arrière 20 et une paroi avant 24: la paroi avant porte un écran de présentation de l'image projetée et un cache 26 formant une protection de l'image contre l'éclairage extérieur.
Une enceinte 28 s'étend en avant de la partie inférieure frontale du lecteur. Cette enceinte renferme le dispositif de transport de film et comprend une tablette de charge 30 comportant du côté gauche un portecartouche 31 pour une cartouche de microfilm 36 placée sur un axe 32 et du côté droit, un second portecartouche 37 pour une autre cartouche de film 42 placée sur un axe 38. Chacune de ces cartouches contient une bobine de film, désignée par 34 et 43 respectivement (fig. 3). A partir de chaque ensemble cartouche, bobine, I'extrémité libre du film 44 peut être avancée automatiquement dans le chemin du film et peut être fixée automatiquement sur le moyeu de la bobine réceptrice.
La cartouche de bobine de film alimentant le lecteur est supposée être placée sur l'axe de gauche, le film se déplaçant à travers l'ouverture de projection vers la bobine de droite.
Le dispositif de transport est déplaçable verticalement par rapport à la plaque de fond par des moyens non représentés, par l'actionnement d'un bouton 51 accessible de l'extérieur du boîtier (fig. 1 et 2). Ce mouvement permet de déplacer la micro-image par rapport au système optique pour explorer l'image projetée sur l'écran. Le mouvement est guidé verticalement par une paire de tiges de guidage 53 (fig. 5) tourillonnées en 53' dans des éléments 47 du châssis et il est limité vers le haut, à la position montrée en traits pointillés, déterminée par des rondelles 55 qui sont fixées à l'extrémité inférieure des tiges de guidage et butent sur le tourillon inférieur.
Le chemin du microfilm sur la tablette 30 comporte une ouverture de sortie 46 (fig. 3) de la cartouche d'alimentation 36, une paire de galets de transport 48 et 50, une ouverture de projection 52 à travers laquelle passe la lumière de projection et une seconde paire de galets de transport 54 et 56. A partir des galets 54 et 56, le film est avancé vers la cartouche 42 dans laquelle est située une bobine 43 comprenant un moyeu 43' muni de dents protubérantes non représentées, qui servent à fixer automatiquement le film sur cette bobine. Ces dents protubérantes peuvent être réalisées tel que décrit dans le brevet américain No 3 053 465.
Les galets de transport 48 et 50 sont montés sur des axes verticaux 49 et 51, respectivement, et les galets 54 et 56 de facon analogue sur des axes 55 et 57 respectivement. Ces axes des galets de transport sont logés dans une plaque de support supérieure en 59 et dans une plaque de support inférieure 61, en 61'.
De manière similaire, les axes des bobines 32 et 38 sont logés en 63 et 63', respectivement.
Sur un axe de chaque paire de galets à la partie inférieure de celui-ci, est montée une poulie cannelé entraînée à partir d'un moteur et les axes de chaque paire de galets sont agencés de façon à tourner ensemble, mais en sens opposés.
L'axe 49 sur le côté gauche du dispositif (fig.4) porte une poulie cannelée 68 et un engrenage 76 monté à son extrémité inférieure et l'axe 55 porte une poulie 70 et un engrenage 72 fixé à son extrémité inférieure. Les autres axes de galet 51 et 57 sont munis d'engrenages 78, 30 et 74 respectivement, en engrènement avec les engrenages 72 et 76 respectivement.
Les poulies cannelées 68 et 70 ont le même diamètre de sorte que les axes 49 et 55 tournent à la même vitesse. Les engrenages 72, 74, 76 et 78 ont également les mêmes dimensions, de sorte qu'ils tournent également à la même vitesse et que l'on obtient une vitesse périphérique identique des galets de transport de film.
Les axes 49 et 57 qui tournent en sens opposés, sont munis chacun de deux embrayages pouvant être actionnés sélectivement. Les agencements de ces axes étant identiques, excepté le fait qu'ils tournent en sens opposés, seulement le côté droit est représenté en détail.
Le train d'entraînement de droite avec l'axe de cabestan 57 (fig. 5) comporte un embrayage inférieur 80 et un embrayage supérieur 82 pouvant être commandés sélectivement par des moyens qui seront décrits ci-après. L'excitation d'un embrayage particulier dépend de la fonction de l'axe associé, qui, à son tour, dépend du sens du déplacement du film.
Les embrayages sont disposés coaxialement sur l'axe 57, I'embrayage supérieur étant fixé sur la plaque supérieure et l'embrayage inférieur fixé sur la plaque inférieure 61. L'embrayage inférieur comprend un noyau 81 excitable électriquement, entourant un organe d'entraînement 83 fixé sur l'axe 57, et un organe entraîné 84 qui tourne librement par rapport à l'axe. Les deux organes d'embrayages sont engagés par une plaque mobile 85 qui est fixée à l'organe entraîné par des goujons 85' et attiré vers l'organe d'entraînement pendant l'excitation de l'embrayage. De manière similaire, I'embrayage supérieur 82 comprend un noyau excitable 86, un organe d'entraînement 94 fixé sur l'axe, un organe entraîné 96 tournant librement sur l'axe, et une plaque 97 fixée à l'organe entraîné par des goujons 97'.
Les organes entraînés sont munis chacun d'une gorge de courroie circonférentielle de même diamètre.
Le train d'entraînement de gauche comporte de façon analogue un embrayage supérieur 110 et un embrayage inférieur 116.
Chacun des axes des bobines comprend une poulie tournant librement par rapport à cet axe. Ainsi, pour le train d'entraînement de droite, une poulie 92 est montée sur l'axe 38 (fig. 5). La poulie possède deux gorges de courroie, une gorge 102 de grand diamètre et une gorge 104 de petit diamètre. De manière similaire,
I'axe de bobine de gauche 32 comprend une poulie 109 tournant librement et comportant une gorge 120 de petit diamètre et une gorge 118 de grand diamètre.
Chacun des axes de bobine comporte un embrayage à friction pour la transmission de la rotation de la poulie tournant librement sur son axe.
L'embrayage à friction du train d'entraînement de droite, indiqué dans son ensemble par la référence 130, comprend une plaque d'embrayage 132 et une surface de frottement 134 sur la poulie, qui est fabri quée en un matériau connu sous la marque Delron ou en un matériau similaire. La plaque est fixée à un écrou fileté 136 qui coopère avec des filetages extérieurs 137 sur l'arbre et un contre-écrou 138. La valeur du couple transmis par l'embrayage à friction peut être variée en réglant les écrous pour varier la pression entre la plaque et la poulie.
L'embrayage à friction permet d'entraîner la poulie avec une vitesse plus élevée que celle de la bobine de réception de façon à maintenir une tension continue sur le film. Dans le cas de la bobine d'alimentation, l'embrayage à friction permet de maintenir une tension continue, le film étant déroulé de la bobine plus vite que celle-ci n'est entraînée. Le train d'entraînement gauche comporte un embrayage à friction 139 qui n'est pas représenté en détail.
Un frein à sabots 140 est associé à l'axe de bobine pour empêcher une rotation de celui-ci lors de la désexcitation des embrayages 80 et 82 par absorption du mouvement d'inertie de rotation des bobines. Le frein à sabots comprend une plaque de frein fixe 142 fixée à la plaque supérieure par des tiges 143, de sorte qu'une surface de frottement 145 se trouve en face de la surface supérieure de la poulie 102. La poulie est pourvue de trois trous borgnes 145' dans lesquels les sabots de frein 144 sont disposés de façon à être sollicités par des ressorts 146 pour assurer un contact permanent avec la surface de frottement 145.
Le frottement entre les sabots de frein fixés à la poulie et la plaque de friction produit un freinage constant sur l'axe de bobine par l'intermédiaire de l'embrayage à friction 130. Un frein à sabots 146 de construction similaire est prévu pour l'axe de bobine 32.
Bien qu'au point de vue construction les côtés gauche et droit de l'entraînement sont composés d'éléments identiques, il existe une différence en ce qui concerne le sens de rotation: les embrayages pour l'entraînement sur le côté gauche du dispositif sont entraînés par un axe de galet qui tourne dans un sens, alors que les embrayages sur le côté droit sont entraînés par un axe de galet qui tourne dans le sens opposé.
La force motrice est fournie par un moteur 60 (fig. 4) fixé de manière réglable sur la plaque inférieure par une console 61 comportant des fentes 61'. Le moteur est sélectivement réversible, il tourne soit dans le sens des aiguilles d'une montre, soit dans le sens inverse. Il possède un seul arbre de sortie 62 sur lequel est monté une poulie 64. Le moteur entraîne une courroie principale 66 qui est capelée sur les poulies à gorge 68 et 70 montées sur les axes 49 et 55 respectivement.
Etant donné que les poulies 68 et 70 sont de même diamètre, les axes 49 et 55 tounent à la même vitesse et dans le même sens que l'arbre du moteur. L'engrenage 76 de l'axe 49 s'engrène avec l'engrenage 78 de l'axe 51 pour entraîner celui-ci dans le sens de rotation opposé et l'axe 55 est couplé de manière similaire à l'axe 57 par l'intermédiaire des engrenages 72 et 74.
Par les engrenages, chacun des galets d'entraînement du film est entraîné à la même vitesse et ces galets déterminent la vitesse du film à travers le lecteur en fonction de la vitesse et du sens de rotation du moteur d'entraînement, ainsi que cela sera exposé avec plus de détails ci-dessous.
Chaque organe d'embrayage entraîné sur un axe de galet de chaque paire est couplé à l'axe de bobine voisin. Comme représenté dans les fig. 4 et 5, le train d'entraînement de droite comprend une courroie d'entraînement 90 capelée sur l'organe entraîné 84 de l'embrayage inférieur et la petite gorge de poulie 104 de la poulie 92. Une seconde courroie 100 est capelée sur l'organe entraîné 96 de l'embrayage supérieur 82 et la grande gorge de poulie 102 de la poulie 92. Etant donné que la force motrice est transmise de l'axe de galet à l'axe de bobine, la vitesse de ce dernier axe est plus petite lorsque la poulie supérieure est embrayée que lorsque la poulie inférieure est embrayée.
Une paire similaire de courroies d'entraînement est prévue sur le côté gauche, à savoir une courroie 118 capelée sur l'organe entraîné 116 de l'embrayage inférieur et la petite gorge 120 de la poulie 109 et, une seconde courroie 112 capelée sur l'organe 110 de l'embrayage supérieur et la grande gorge 118 de la poulie 109. Ainsi, le rapport d'entraînement entre cet axe de galet et l'axe de bobine peut également être modifié selon l'embrayage qui est actionné.
Un dispositif tendeur de courroie 122 est disposé sur chacune des quatre courroies entre les embrayages et les axes de poulie pour compenser l'usure des courroies et les tolérances de fabrication.
En définitive, chacun des éléments du train d'entraînement de droite a sa réplique dans le train d'entraînement de gauche en ce qui concerne les axes de galet, les galets, les embrayages, les courroies, l'axe de bobine et son embrayage à glissement associé et le frein à sabots. Ce mode de construction réduit les frais de fabrication et les problèmes de fourniture rencontrés dans la fabrication et le remplacement des pièces, tout en réalisant un entraînement de film souple, efficace et simple.
Le fonctionnement du dispositif de transport de film est le suivant:
Lorsque la bobine et la cartouche de film sont placées sur l'axe de bobine de gauche pour obtenir une image correctement orientée, correspondant au sens d'enroulement du film, et lorsque le film doit être transporté vers la bobine de droite, le moteur d'entraînement est excité de façon à tourner dans le sens inverse des aiguilles d'une montre et les embrayages 110 et 80 sont en prise avec les axes de galets respectifs- de gauche et de droite. Ainsi, l'axe 49 transmet le mouvement correct, dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre, à l'axe 32 par l'intermédiaire de la courroie 112, et le mouvement de rotation dans le sens des aiguilles d'une montre de l'axe 57 est transmis par l'intermédiaire de la courroie 90 à la bobine 43 pour enrouler le film dans le sens correct.
L'entraînement de la bobine d'alimentation est d'abord destinée à obtenir une sortie automatique de l'extrémité libre du film de façon à permettre son avancement dans le chemin du film et son enfilage automatique.
Etant donné que les différents rapports de vitesse entre les bobines d'alimentation et de réception pour maintenir une tension convenable du film, la vitesse du film à travers le lecteur est déterminée par les valets de transport qui peuvent être entraînés à des vitesses variables par le moteur, par des moyens de commande qui seront exposés ci-après. L'entraînement de la bobine d'alimentation est déterminé de façon que lorsque cette bobine est pleine, la vitesse périphérique de film est inférieure de 5 0/o à la vitesse du galet.
Ainsi, le film est tiré de la bobine et l'axe de bobine tourne plus vite que sa poulie, la différence étant absorbée par l'embrayage à glissement.
L'entraînement de la bobine de droite qui fonctionne comme bobine réceptrice est tel que la vitesse périphérique au moyen de la bobine est de 5 o/o plus grande que la vitesse du galet. Cette différence de vitesse est également absorbée par l'embrayage à glissement associé.
Lorsque l'extrémité libre du film émerge de la cartouche d'alimentation elle entre dans l'espace entre les galets 48 et 50, est avancée au-delà de l'ouverture 52, est arrive dans l'espace entre les galets 54 et 57 qui transportent le film vers la bobine de réception.
Sur la bobine de réception, le film est automatiquement enroulé autour du moyeu par des moyens connus tels que des dents qui sont disposées sur le moyeu et qui coopèrent avec des perforations de bordure du film. De ce fait, I'alimentation en film peut être effectuée soit à partir d'une bobine de gauche, soit à partir d'une bobine placée à droite, les bobines et les cartouche étant preférablement de construction identique.
Lorsqu'on désire rembobiner le film sur la bobine d'alimentation de gauche, les embrayages 80 et 110 sont dégagés, le sens de rotation du moteur d'entraînement est inversé de façon qu'il tourne dans le sens des aiguilles d'une montre et les embrayages 116 et 82 sont engagés. Les axes de galet 49 et 55 sont entraînés dans le sens des aiguilles d'une montre, mais l'axe de galet 57 est maintenant entraîné dans le sens inverse à celui des aiguilles d'une montre. La poulie de gauche tourne dans le sens des aiguilles d'une montre à une vitesse relativement élevée pour rembobiner le film et la poulie de droite tourne plus lentement dans le sens inverse à celui des aiguilles d'une montre. Ainsi, le film est tiré de la bobine de droite avec une tension continue et avec une vitesse déterminée par la vitesse périphérique des galets de transport.
Si le sens d'enroulement du film et l'orientation de l'image sur la bobine d'alimentation ne sont pas corrects on place la cartouche et la bobine sur l'axe de droite sans inverser la bobine.
Dans ce cas, le film doit être transporté vers la gauche, la cartouche de gauche fonctionnant comme organe de réception. Les mêmes embrayages sont alors engagés et le sens de rotation du moteur (sens des aiguilles d'une montre) est le même que pendant le rembobinage avec la bobine d'alimentation à gauche.
L'embrayage Il 6 de l'entraînement de gauche et l'embrayage 82 de l'entraînement de droite sont engagés.
Pour rembobiner le film sur la bobine d'alimentation lorsque celle-ci est située à droite, les mêmes embrayages ne sont engagés que dans le cas où la bobine d'alimentation est située à gauche et le film est transporté vers la bobine de droite: l'embrayage 110 associé à l'axe de galet 49 sont engagés. Le moteur tourne dans le sens inverse à celui des aiguilles d'une montre.
En conséquence, le déplacement du film dans un sens donné est obtenu par l'actionnement des mêmes embrayages et par le même sens de rotation du moteur, quelle qlle soit la position de la bobine d'alimentation.
Les fig. 3, 6 et 7 montrent en particulier l'ouverture de projection et le dispositif de guidage du film.
L'ouverture de projection 148 constitue un masque de lumière, la lumière passant à travers l'ouverture puis à travers le microfilm.
Elle est située dans une plaque verticale 149 placée sur la ligne centrale du système optique du lecteur entre les deux paires de galets d'entraînement.
Un dispositif de serrage du film est associé à l'ouverture de projection pour maintenir le film dans un plan déterminé pendant la projection et pour faciliter la mise au point de l'image sur l'écran. Ce dispositif doit cependant permettre au film de passer librement d'une bobine à l'autre pendant le déplacement de façon à éviter un endommagement de l'émulsion.
Le dispositif de serrage est actionné par un solénoïde 150 fixé sur un bras 151 de la plaque 149. Le solénoïde possède un plongeur 152 qui se déplace horizontalement lors de l'excitation et qui est relié par pivot à une tige 154 et de là à un levier coudé 156 monté à pivot en 158 sur un organe de support vertical 159 fixé sur la plaque supérieure. Un bras du levier coudé se termine en un nez 157.
Le dispositif de serrage comporte une pièce plate et transparente 160 qui peut être faite en verre. La pièce plate 160 est montée dans un châssis 161 dont la partie supérieure bute le nez du levier coudé et peut être inclinée par rapport à la ligne verticale en pointillés, montrée dans la fig. 6, contre l'action de deux ressorts à lame élastique 166. Une seconde pièce transparente 162 qui peut être également faite en verre est fixée à un châssis 164. Le film passe entre ces deux pièces de verre qui sont situées en ligne avec l'ouverture de projection. Lors de l'excitation du solénoïde, le plongeur est retiré, faisant ainsi pivoter le levier coudé dans le sens inverse à celui des aiguilles d'une montre (fig. 3).
Le nez du levier coudé 157 agit sur la pièce 160 pour l'éloigner de la position verticale établissant un espace en forme de V entre les pièces 160 et 162 qui permet le mouvement libre du film. Le solénoïde est excité pendant le mouvement du film et desexcité lorsque les embrayages sont désexcités afin de maintenir le film dans un position déterminée dans un plan préalablement mis au point.
Des guides de film 168 et 170 (fig. 3 et 7) sont montés de chaque côté du dispositif de serrage entre les galets d'entraînement pour faciliter l'enfilage automatique du film. Chaque guide de film comprend un rouleau supérieur 172 avec une gorge circonférentielle 174 en forme de V, rouleau qui tourne librement autour d'un axe horizontal 176 supporté par la plaque 149. Un bloc complémentaire 182 en forme de V est fixé sur la plaque 149 au-dessous des rouleaux. Le bloc et les rouleaux sont espacés d'une distance légèrement plus grande que la largeur du film.
Un compteur 180 (fig. 4) est couplé à une poulie de l'axe 49 par une courroie 182 pour fournir une référence continue aux images. Etant donné que l'axe de galet 49 est toujours entraîné dans le sens du déplacement du film, le compteur indique la position de l'image par rapport au film.
Les fig. 2 et 6 montrent en particulier le chemin de la lumière et les composants optiques associés.
Une source lumineuse 200, par exemple une lampe à forte intensité, est montée dans la partie avant du lecteur au voisinage du dispositif de transport du film.
Les rayons lumineux sont reçus de la source par un premier miroir 202 qui est monté sous un angle de 45 par rapport à l'horizontale, directement au-dessous du solénoïde 150. Les rayons de lumière sont réfléchis horizontalement par le miroir 202 à travers un objectif 204 qui fait converger les rayons et les dirige à travers l'ouverture de projection, les plaques de verre, et le microfilm. La lumière passe ensuite à travers un objectif 206 et frappe un second miroir 208 qui réfléchit la lumière vers un troisième miroir 210 pour la diriger vers un quatrième miroir mobile 212 qui, à son tour, réfléchit la lumière vers l'écran de présentation 22.
Le miroir 212 est pivoté en 214 et peut être tourné, par des organes non représentés, dans le sens des aiguilles d'une montre de façon à permettre à la lumière provenant du miroir 210 d'atteindre la partie supérieure de l'appareil. Un appareillage auxiliaire de reproduction non représenté peut être monté à la partie supérieure du lecteur pour permettre de faire des copies permanentes photographiques ou xérographiques des images projetées.
La fig. 8 montre le câblage du circuit électrique associé au dispositif de transport.
Une source de courant alternatif 230 est connectée en série avec un interrupteur principal 234 accessible de l'extérieur du lecteur. L'interrupteur commande l'alimentation de la lampe 200, d'un circuit d'alimentation du moteur 233 et, des embrayages susceptibles d'être excités par le commutateur sélecteur rotatif 242.
La lampe est excitée de façon continue lorsque le commutateur 234 est fermé et que le lecteur est en marche .
Un pont redresseur 236 est connecté à la source à travers le commutateur 234 et les conducteurs 231 et 232. Un côté de la sortie du redresseur est relié par un conducteur 238 à une borne commune 240 du commutateur sélecteur rotatif 242 comprend des contacts 244 et 246.
Les bobines des embrayages 80 et 110 sont connectées en parallèle, une extrémité étant connectée au contact 244 et l'autre à un conducteur commun 240 provenant de la sortie du pont redresseur. Une diode 248 est montée en parallèle sur les embrayages 80 et 110 pour supprimer des arcs sur le contact 244 lors de la désexcitation des embrayages. Une diode 250 empêche le passage du courant du contact du commutateur dans le réseau voisin d'embrayage. Cette diode simplifie considérablement la construction du commutateur rotatif.
Le solénoïde 150 est également monté en parallèle sur les embrayages 80 et 110 et est excité simultanément avec ceux-ci pour ouvrir le dispositif de serrage du film. Une diode 256 sert à protéger le commutateur 242.
Le contact 246 est connecté aux embrayages 82 et 116 et au solénoïde, l'ensemble étant monté en parallèle. Le contact est protégé par la diode de suppression d'arc 252, la diode 254 étant une diode de commande.
Les embrayages et les solénoïdes sont connectés au pont redresseur par l'intermédiaire du conducteur 259.
En fonctionnement, lorsque le commutateur 242 est mis en rotation dans le sens des aiguilles d'une montre, un circuit est établi à travers les contacts 240 et 244 qui excitent les embrayages 80 et 110 et excitent également le solénoïde 150. Lorsque le moteur est en marche, les embrayages 80 et 110 assurent la transport du film de la gauche vers la droite.
Pour le transport du film de la droite vers la gauche, le commutateur rotatif est tourné dans le sens inverse des aiguilles d'une montre excitant les embrayages 82 et 116 et excitant également le solénoïde 150.
Lorsqu'une image placée dans l'ouverture de projection doit être examinée sur l'écran, les contacts 224 et 246 sont ouverts et les embrayages et le solénoïde sont désexcités.
Un second commutateur rotatif 260 comporte des contacts 262 et 264 connectés au moteur d'entraînement 60 et des contacts 268 et 270 connectés à un dispositif d'alimentation 280. Le commutateur 260 est mécaniquement couplé au commutateur 242. Le dispositif d'alimentation est connecté à la source par des conducteurs 231 et 232 et comprend divers éléments de redressement et de commandes.
Il peut aussi incorporer un circuit comparateur permettant d'obtenir une vitesse uniforme du moteur indépendamment du couple.
Lorsque le commutateur rotatif 260 est tourné dans le sens des aiguilles d'une montre un circuit électrique est fermé entre les contacts 262 et 268 et entre les contacts 262 et 270 pour faire tourner le moteur de façon à déplacer le film de la gauche vers la droite. En faisant tourner le commutateur dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, on établit le circuit entre les contacts 264 et 270 et entre les contacts 262 et 268 en renversant ainsi le sens de rotation du moteur pour déplacer le film de la droite vers la gauche. La vitesse du moteur est commandée par un potentiomètre rotatif 282 connecté électriquement au dispositif d'alimentation du moteur et couplé mécaniquement au commutateur rotatif, comme indiqué par les lignes interrompues.