FR1465850A - Appareil pour la conservation et la restitution de micro-images - Google Patents

Description

Appareil pour la conservation et la restitution de micro-images. La présente invention a pour objet un appareil pour la conservation et la restitution de micro- images et elle vise plus particulièrement le genre d'appareil qui -met en mémoire 'ou emmagasine des 12000 images par exemple et permet de restituer en quelques secondes, à la demande, l'une quel conque de ces images.

On connait la nécessité actuelle de pouvoir con server des informations ou données sous forme très compacte afin d'économiser de la place. Récem ment, les excursions spatiales ont montré qu'il était nécessaire de posséder une vaste documentation dans une capsule spatiale pour assurer le succès de la mission. Non seulement le volume de cette documentation doit ,être réduit pour s'adapter à la capsule, mais le poids doit égaiement être limité à un minimum pour un emploi pratique.

Un important objet de l'invention est i consé quence un appareil compact et léger destiné à la conservation et à la restitution de micro-images d'une capacité d'au moins 12 000 images, mais qui permet de restituer une image en quelques secondes pour sa consultation, tout en maintenant une ten sion uniforme dela bande à pellicule.

L'appareil comprend d'une part une bande de pellicule portant des micro-images en rangées et en colonnes et supportée sur le trajet d'un faisceau lumineux de façon que l'une des images sélection née puisse être exposée sur un écran d'examen -sous forme d'agrandissement, ainsi d'autre part qu'un mécanisme de sélection de rangées qui déplace la pellicule longitudinalement pour la sélection d'une image dans une colonne donnée, et un mécanisme de sélection de colonnes qui déplace la pellicule transversalement pour sélectionner une image d'une rangée, l'appareil étant essentiellement caractérisé en ce que le :mécanisme de sélection de rangées comprend au moins deux arbres à méplats, une bobine montée coaxialement sur chacun de ces ar- bres, la pellicule étant fixée entre ces bobines et un train d'engrenages produisant la rotation des bobines dans des directions opposées et caractérisé également en ce qu'une bobine au moins comporte des organes élastiques qui maintiennent une ten sion convenable sur la bande de pellicule dans son sens longitudinal.

D'une manière .plus générale, une forme de réali sation de l'appareil compact et léger peut être constituée par un coffre (dont les dimensions ne dépassent pas 30 cm de long, 25 cm de large et 6 cm de haut, par exemple) de façon qu'il puisse être maintenu, au besoin par une courroie, sur les genoux de l'opérateur pour faciliter l'accès aux commandes. Les micro-images qui, par exemple, sont de l'ordre d'un millimètre carré, sont disposées sur la pellicule en rangées et en colonnes. Par exemple, s'il s'agit d'un film de 35 mm, on peut dis poser une rangée de 25 micro-images côte à côte sur la largeur du film, de sorte que 12 000 micro- images occupent une longueur ne dépassant pas 50 cm, tout en ménageant les bords nécessaires aux extrémités. La bande de film est montée sur des dispositifs de transport appropriés comportant deux bobines. Les extrémités de la bande, avec les bords d'entrée, sont enroulées sur les bobines respectives de façon qu'un mouvement longitudinal soit impri mé au film grâce auquel il peut être déroulé d'une bobine pour être ré-enroulé sur l'autre, quand les bobines tournent à l'unisson. Un faisceau lumineux est amené à passer à travers le film au cours du déroulement d'une bobine à l'autre. Ce faisceau tra verse un système optique .de faible volume et pro jette à son tour les micro-images sur un écran. Ce système optique agrandit les aires d'images, par exemple 10 000 fois, permettant de lire l'image sur l'écran et les lentilles de ce système ont de préfé rence une distance focale relativement courte. Afin que la pellicule soit maintenue bien à plat à son passage dans le plan focal des lentilles de projec tion, la bande est tendue sur une pièce plate trans parente, à l'endroit où elle passe dans la zone du faisceau lumineux. Une image au foyer est donc obtenue sur écran, à mesure que la bande .défile. On sait toutefois que le diamètre réel des deux bobines varie à mesure que le film passe d'Une bobine à l'autre et il faut prévoir de maintenir le film à plat contre la pièce transparente et à cet effet, l'une des bobines est munie d'un ressort de torsion dont l''objet est d'assurer une tension appro priée de la pellicule. Ce ressort -de torsion réagit entre la cloison cylindrique extérieure et le moyeu de la bobine de manière à solliciter la rotation de la cloison et provoquer l'enroulement du film sur fa bobine. Comme la bande est retenue par l'autre bobine, la tension est maintenue sur la pellicule et, en même temps, une compensation des diamètres variables est assurée. Pour produire le mouvement transversal de la bande =par rapport au faisceau lumineux de projection, les moyeux .des deux bo bines sont montés sur des arbres à méplats de façon que, pendant la rotation de ces derniers, les bobines puissent néanmoins se -déplacer le long des arbres. Etant donné que la tension maintenue sur la pelli- cule donne lieu- à une assez forte pression de palier entre les arbres à méplats et les moyeux, on dispose des roulements à billes appropriés entre ces or- ganes en vue d'absorber cette pression et permettre aux bobines de coulisser doucement le long des arbres. Pour la projection du faisceau lumineux, on prévoit un système optique constitué par des organes connus que l'on combine néanmoins de manière à réaliser une haute résolution d'images et une très grande efficacité d'illumination sur un écran en verre dépoli. Une petite lampe au tung- stène, consommant peu d'énergie, est utilisée pour la source lumineuse. Pour augmenter le rendement de l'écran et obtenir un écran uniformément illu- miné sans dégradé de l'image, on fait appel à une plaque mince transparente qui a la propriété de con verger -les rayons lumineux et qu'on place contre l'écran dépoli. Cette plaque intercepte les rayons lumineux et les fait converger avant qu'ils soient diffusés par l'écran.

On a représenté aux .dessins ci-annexés les di verses caractéristiques de- l'invention et cela à titre d'exemple seulement; :dans ces dessins Figure 1 représente un appareil pour la conser vation et la restitution de micro-images, tel qu'on peut l'appliquer sur les genoux d'une personne par exemple assise dans une capsule spatiale; Figure 2 est une vue en plan de l'appareil, avec une partie arrachée permettant de voir l'intérieur; Figure- 3 est une vue par la droite dans la posi tion de-mise en mémoire; Figure 4 est une vue par la gauche de l'appareil en usage dans la position d'utilisation; Figure 5 est une coupe partielle suivant la ligne 5-5 de figure 4.- Figure 6 est une coupe agrandie suivant la ligne 6-6 de figure 2; Figure 7 est une coupe de la bobine avec son res sort de torsion, suivant la ligne 7-7 de figure 6; Figure 8 est une vue en perspective éclatée des dispositifs de déplacement et des organes annexes; Figure 9 est une -vme agrandie d'une petite lon gueur de film, montrant les positions réciproques des images; Figure 10 représente schématiquement le système optique; Figure 11 est une vue agrandie montrant les len tilles convergentes et l'écran, grâce auxquels ce der nier peut être- illuminé plus uniformément.

Le terme de micro-images utilisé se réfère à une imagec dont la résolution est de l'ordre d'au moins 400 lignes (paires de lignes) par milli- mètre et dont la surface est de l'ordre d'un milli mètre carré. La -résoiution est une mesure du nombre de paires de lignes (composées on le sait d'une ligne noire ;adjacente à une ligne blanche) par millimètre et qui peuvent être distinguées sur une image. Une pellicule est un film mince flexible et transparent sur lequel les images sont reportées, le film pouvant être par exemple en acétate de cel- lulose. La pellicule est une portion de film dont la longueur est sensiblement supérieure à sa largeur, par exemple de l'ordre de 50 cm pour une lar geur de 35 mm. Le terme d'image<B> </B> concerne toute donnée qui peut être projetée et lue sur un écran.

Si l'on #e réfère à la figure 1, on voit que l'ap pareil est indiqué comme étant porté sur les genoux de l'utilisateur qui peut manipuler les diverses commandes de sa main gauche et prendre des notes de sa main droite sur un bloc 17.- L'appareil com prend un coffre supérieur ou couvercle 91 que l'on peut placer sur un coffre inférieur 92. Le coffre 91 présente un panneau 15 sur -lequel sont placés le bloc d'écriture 17 et les différentes commandes. Celles-ci englobent un bouton de sélection 11 dans le sens X, bouton émergeant d'une fente 18 du panneau lé. Lorsqu'on tourne le bouton moleté 11 à droite, les images de l'écran 12 se déplacent de gauche à- droite et vice-versa. Une commande dans le sens Y s'effectue au moyen d'une roue dentée 13 qui émerge d'une fente 19 du panneau 15. Lorsqu'on tourne la roue 13 dans le sens opposé à l'utilisateur, les images sont déplacées sur l'écran 12 de bas en haut et vice-versa. Les roues 11 et 13 actionnent des organes mécaniques, décrits .plus loin, qui sont logés .dans le compartiment constitué par les coffres 91 et 92 et qui, à leur tour, produi sant le déplacement des images sur l'écran, sous la commande de l'opérateur. Ces- mécanismes main tiennent également les images au foyer, quelle que soit la roue 11 ou 13 qui est actionnée pour resti tuer une partie de données.

Pour former initialement une image au foyer sur l'écran 12, l'appareil comprend en outre une com mande de foyer sous forme d'une roue moletée 14 émergeant d'une fente 20 du panneau 15. Quand on fait tourner la roue 14 dans un sens ou dans l'autre, l'image sur l'écran est rendue plus ou moins nette au moyen d'organes mécaniques décrits plus loin. Un interrupteur 16 est placé sur le panneau 15 et sert à former un faisceau lumineux qui est projeté sur l'écran 12. L'image projetée est par exemple de l'ordre de 10 X 10 cm sur l'écran 12,à par tir de l'une des micro-images 28 (fig. 9) qui, on l'a indiqué, ont à peu près un millimètre carré de surface. La figure 9 est une représentation très agrandie de la pellicule 22 et l'on voit que les images sont disposées suivant des rangées et des colonnes, par exemple sur un film de 35 cm. On a prévu vingt-cinq colonnes d'images par exemple, placées sur la largeur et l'on prévoit une longueur suffisante pour conserver environ 12 000 micro- images sur la bande. La figure 9 ne représente que quelques rangées d'images. Etant donné que la pel licule 22 est enroulée, comme on le verra, sur des bobines appropriées 57 et 58 (fig. 2), ii va de soi que l'appareil permet d'accumuler beaucoup plus de 12 000 images. Pour simplifier les opérations de recherches de données, les micro-images 28 de la première colonne (marquées D, E et F) peuvent contenir des titres indiquant de quelles sortes d'images ii s'agit dans une rangée donnée.

Comme l'image projetée sur l'écran est de l'ordre de 10 X 10 cm, cela signifie que la section du faisceau à l'écran est égaiement de cette dimension. Toutefois, comme l'une des propriétés de l'appareil est d'être de faible volume, l'appareil est tel que<B>le</B> coffre supérieur 91 est relié au coffre inférieur 92 par des charnières 93 (fig. 3) de façon que le premier puisse s'adapter au second et constituer une boîte dont la hauteur ne dépasse pas 6 cm. Les fi gures 3 et 4 montrent l'appareil dans la position de conservation et d'utilisation respectivement. La hauteur de l'appareil augmente quand on soulève le coffre supérieur 91 au-dessus du coffre 92. La charnière 93, placée sur le côté, facilite cette opé ration. Lorsque le coffre 91 est soulevé, un miroir 35, dont la fonction est expliquée plus loin, pivote vers le bas autour d'une goupille 94 (fig. 3), de façon que le miroir forme l'angle conve nable pour projeter le faisceau lumineux sur le verso de l'écran 12. La partie inférieure du miroir 35 comporte des galets 96 qui facilitent son mouvement sur le fond 97 du coffre 92, lorsque l'appareil passe de la position de conservation à la position d'utilisation et<I>vice-versa.</I> L'appareil est fermé au moyen de goupilles 98 qui s'introduisent dans des alésages 99 et 100 (fi-. 4) prévus dans les panneaux latéraux 101 et 102 des coffres 91 et 92 respectivement. Ces goupilles 98 sont fixées aux panneaux latéraux 102 du coffre inférieur par un ressort à lame 103 (fi-. 2) lui-même fixé au panneau 102. Le ressort 103 permet à l'utilisateur de pousser les goupilles 98 dans l'appareil quand il désire utiliser ce dernier. 'Quand les goupilles 93 sont poussées suffisamment, les panneaux laté raux 101 du coffre supérieur 91 sont libérés des goupilles 98 et le coffre supérieur 91 peut alors ,être soulevé. Les goupilles 98 sont disposées de façon que, lorsque les panneaux 101 du coffre supérieur reposent sur les goupilles (fig. 4), les deux coffres 91 et 92 se trouvent dans la position correcte l'un par rapport à l'autre, position pour laquelle<B>le</B> miroir 35 peut réfléchir le faisceau lumineux sur le verso de l'écran 12.

La figure 2 représente la disposition interne du système optique, ainsi que les dispositifs mécaniques de recherche de pellicule et les organes de mise au foyer. L e système optique comprend un condensa teur de lumière qui converge les rayons émanant de la lampe au tungstène 21 sur une portion de la bande de pellicule 22. La lampe 21 est alimentée par une batterie 25 qui rend l'appareil indépen dant. Elle s'allume quand on actionne un interrup teur 16. Sur le trajet du faisceau se trouvent une lentille collectrice 23, deux miroirs pliants 24 et 26 et une lentille ou condensateur 27 qui engendre un spot lumineux très brillant, suffisant pour illu miner l'une des micro-images 28 du film 22. La bande qui est transparente laisse passer le rayon qui porte alors l'image de la donnée; celle-ci est mise au foyer sur l'écran 12 par une lentille de projection 30-31, un miroir 32 et une lentille taillée 33. Les lentilles 31 et 33 se trouvent dans le commerce (on les utilise pour les microscopes) et possèdent les caractéristiques nécessaires pour que les données soient bien lisibles sur l'écran 12. Les rayons lumineux sont enfermés dans deux tubes 29 et 29' afin d'empêcher les rayons parasites de s'égarer et de nuire à la résolution et au contraste des images.

Les rayons lumineux qui passent dans le système 30 sont réfléchis par les miroirs pliants 34 et 35 (que l'on voit aussi en fi-. 10) de telle sorte que les rayons sont projetés vers le haut sur le verso de l'écran 12. Celui-ci est constitué par une plaque 37 en verre dépoli du genre utilisé pour les écrans à haut rendement pour projection au verso. Afin d'augmenter encore le rendement et faire en sorte que la luminosité soit uniforme, une lentille couver. -ente 38 est placée près de la plaque 37 afin d'intercepter et de faire converger les rayons dans le faisceau ayant qu'ils soient diffusés par la plaque 37. On expliquera plus loin les propriétés de la lentille 38 qui donnent une luminosité uniforme à l'oeii de l'utilisateur. Les dispositif mécaniques de l'appareil permet tent à l'opérateur de rechercher en quelques secondes une image choisie parmi 12000 par exemple de la pellicule 22 et de la projeter, par le système optique décrit, sur l'écran 12. Les fi- gures 2 et 8 montrent un dispositif de déplacement 39 constitué par -des plaques latérales 41 et 42 reliées ensemble par les entretoises 43 et 44 (fig. 8). Les organes de déplacement sont liés en 'autre par une tige 46 disposée au-dessous de l'en tretoise 44. Les plaques latérales 41 et 42 peuvent coulisser transversalement dans l'appareil sur trois tiges 47, 48 et 49 (fig. 2). Les tiges 48 et 49, placées au-dessous de l'entretoise 43 sont fixées à des supports ou consoles 51 et 52 (que l'on voit mieux en fïg. 5) elles-mêmes fixées sous le panneau 15. La tige 47 est fixée au support 52 (fig. 2) par son extrémité de gauche, et à une languette 50 '(fig. 4) par son extrémité de droite. Le bouton moleté Il commandant la direction X est relié au mécanisme de transport grâce à une fente radiale 53 (fig. 8) en prise avec une goupille 54 portée par l'entretoise 43. Ainsi, quand on fait tourner la roue ou bouton 11 sur son axe 56 (porté par le panneau 15 et un panneau postérieur 55, fig. 4), on décale le mécanisme de -déplacement soit vers la gauche, soit vers la droite.

Si l'on se réfère aux figures 6 et 8, on voit com ment les images sont déplacées dans le sens vertical sur l'écran 12 quand on manipule la molette 13. Les extrémités du film 22 sont donc enroulées sur les bobines 57 et 58 respectivement, en ménageant une boucle 59 (fig. 8) entre elles. Ces bobines sont disposées entre les plaques latérales 41 et 42 du dis positif de transport 39. La portion du film formant boucle 59 passe entre le condensateur 27 et l'objec tif 31. Deux rouleaux de guidage 61 et 62 sont placés au-dessus de la lentille ou condensateur 27 et deux autres rouleaux de guidage 63 et 64 sont prévus au-dessous de la lentille 27 pour supporter le film 22 dans sa position de boucle. Les quatre rou leaux 61 à 64 sont montés sur roulements portés par les plaques latérales 41 et 42 (roulements 66, fia. 4). Quand une tension est appliquée à la bande de pellicule 22, par des moyens décrits plus loin, une plaque de plastique clair 67 placée entre la lentille 27 et l'objectif 31 (fig. 8) maintient la bande dans le plan focal de l'objectif 31. Cette plaque 67 .est fixée par ses extrémités opposées aux plaques latérales 411 et 4:2 et elle présente une face plate 68 vis-à-vis de l'objectif 31, face qui est suf fisamment large pour permettre à une image don née; prise parmi les micro-images 28 diffusées sur l'écran 12, de se trouver dans le plan focal de l'ob jectif 31.

Les bobines 57 et 58, montées sur des arbres à méplats 69 et 70 respectivement, peuvent tourner sur les arbres tout en coulissant sur ceux-ci, comme on le décrira plus loin. Les arbres 69 et 70 pas sent librement dans des alésages plus grands pra- tiqués dans les plaques latérales 41 et 42, l'arbre 70 passant par exemple dans l'alésage 72 (fig. 7). Les arbres sont montés sur des roulements prévus dans les consoles 51 et 52, comme on 1e voit pour l'arbre 70. A l'une des extrémités des arbres 69 et 70 sont fixés des pignons 73 et 74 (fig. 4) respec tivement, en prise avec la molette dentée 13. Les pignons 73 et 74 sont montés à la presse sur les arbres correspondants, de manière à tourner avec ces derniers. La roue dentée 13 pivote autour d'un goujon 65 fixé au support 52 (fig. 2) et quand elle est mise en rotation par l'utilisateur, elle fait tour ner un des arbres dans un sens de façon que la bobine correspondante enroule la pellicule 22 en même temps que l'autre arbre tourne dans l'autre sens pour permettre le déroulement du film de l'autre bobine. Dans la réalisation décrite, les pi gnons 73 et 74 comprennent le même nombre de dents, de sorte que si la bobine d'enroulement fait une révolution, la bobine de déroulement effectue également une révolution. On a déjà noté que le diamètre réel des bobines varie au fur et à meure que le film passe d'une bobine à l'autre. Les dispo sitifs décrits ci-dessus pour l'application de la ten sion compensent cette variation de diamètre. Les figures 7 et 8 montrent les organes donnant une tension au film 22 (bobine 58) sous forme d'un ressort de torsion 76 disposé dans un moyeu 77 et une enveloppe evlindrique 78. Celle-ci est co axiale par rapport au moyeu 77 et des roulements 79 sont prévus pour faciliter la rotation de l'enve loppe 78 par rapport au moyeu 77. Le ressort de torsion 76 présente un doigt émergeant vers l'exté rieur 81 et crut se iose dans un évidement de l'en veloppe c-#Iindrictue 78. Un autre doigt 82 émer geant vers l'intérieur, à l'autre extrémité du res sort 76, est logé dans un évidement approprié du moyeu 77 et le ressort est enroulé de manière à faire tourner l'enveloppe cylindrique 78 autour du moyen 77 dans le sens où la cloison tire la pelli cule 22. Comme l'autre extrémité de la pellicule 22 est enraniée sur la bobine 57 (qui ne peut pas tourner à moins crue le moyeu 77 de la bobine 58 tourne également). une tension est donc appliquée à la bande puisque les moyeux des deux bobines sont couplé. à la roue dentée 13 par les nisnons 73 et 74. Ainsi, lorsque cette roue 13 est actionnéc Dar l'utilisateur. les deux bobines tournent dans des directions onnosées et la pellicule 22 se déroule de l'une des bobines et s'enroule sur l'autre tout en maintenant une certaine tension de bande. Il v a lieu de noter que cette construction permet de main tenir constante la force nécessaire demandée à l'opé rateur pour tourner la roue 13, quelle que soit la position de la bande 22 sur les bobines.

Comme indiqué plus haut, le dispositif de dépla- cement 39 du film, comprenant les bobines 57 et 58, est à même de coulisser transversalement par rapport à l'appareil, quand on fait usage de la roue de commande 11. Les bobines 57 et 58 se dépla cent librement sur les arbres à méplats 69 et 70 respectivement, sans tourner toutefois par rapport à ces arbres. Les figures 6 et 7 représentent les moyens qui permettent ce décalage longitudinal des bobines 57 et 58. Par exemple, l'un des arbres 70 est usiné dans une barre d'acier rond de manière à présenter deux faces ou méplats parallèles 104 et 105 et l'arbre est placé librement dans un loge ment cylindrique 71 du moyeu 77 (bobine 58). Le .moyeu 77 présente en outre quatre alésages 84,a, 84b, 84c et 84d perpendiculaires au plan pas sant par l'axe de l'alésage 71. Les alésages 84a et 84b sont situés à l'opposé l'un de l'autre, l'arbre 70 étant placé entre eux. Les alésages 84c et 84d sont également situés à l'opposé l'un de l'autre. Chacun de ces quatre alésages comprend un roulement iden tique au roulement 83 disposé dans les alésages 84a et 84b (fig. 6). Les roulements 83 sont placés dans la portion de plus grand diamètre des alé sages et sont montés sur des arbres à roulements 86. Ces arbres 86 sont montés à la presse sur les portions de plus petit diamètre des alésages, comme on le voit en figure 6. Les couronnes externes de de chaque roulement 83 glissent sur les méplats cor respondant 104 et 105 de l'arbre 70. Comme le ressort 76 exerce une force sur le moyeu 77 dans le sens de la flèche 107 (fig. 6) la couronne ex terne des roulements 83 de la bobine 58 est conti- nueiiement sollicitée contre le méplat 104 ou 105 de l'arbre 70, donnant lieu ainsi à une translation douce de la bobine 58 sur l'arbre 70. La construc tion de la bobine 57 est sensiblement la même, sauf qu'elle comporte une enveloppe cylindrique extérieure 88 fixée à un moyeu 87 avec les rou lements 83. Seuls deux alésages 84a et 84b, avec le roulement 83, sont représentés pour la bobine 57 (fi-. 6), bien que celle-ci comporte aussi les deux autres alésages, avec les roulements corres pondants, pour assurer la stabilité nécessaire entre la bobine et l'arbre à méplats. Les roulements respec tifs 83 de la bobine 57 coulissent sur les surfaces 104 et 105 de l'arbre 69. En conséquence, la bobine 57, de même que la bobine 58, peuvent se déplacer longitudinalement sur les arbres, même si la bande de pellicule exerce une tension sur la bobine 57 dans le sens de la flèche 106.

On décrit dans ce qui suit les organes utilisés pour la mise à foyer des images. Etant donné que l'appareil est compact et à même de produire des agrandissements de l'ordre de 10 000 fois l'original, l'objectif 31 a une faible distance focale, diverses causes inconnues pouvant affecter le foyer de l'image sur l'écran. En conséquence, la fonction de la roue moletée 14 (fi-. 2) est précisément de ré- gler le foyer de l'image sur l'écran. La roue 14 fait tourner un .arbre 108 monté, à l'aide d'une lan guette 95 (fi-. 4), sous le panneau 15. L'autre extrémité de l'arbre 108 porte un pignon 109 en prise avec une couronne dentée 110 disposée con centriquement par rapport à l'objectif 31. Quand la roue 14 est actionnée, l'objectif 31 tourne dans le tube 29' et se déplace égaiement dans le sens axial dans ce tube, car une goupille radiale 111, fixée à l'objectif, glisse dans une fente hélicoïdale 112 pratiquée dans le tube 29'. La rotation de la roue 14 se répercute donc par un mouvement qui approche ou éloigne l'objectif 31 de la plaque en plastique 67 qui maintient les micro-images dans un pi-an.

La figure 11 montre comment la lentille conver gente 38 fait apparaître l'écran 12 comme étant uni formément illuminé pour l'utilisateur. Les rayons lumineux divergents, représentés schématiquement par des lignes pleines 120, forment après la len tille 33 un angle solide relativement grand, ce qui permet d'obtenir un agrandissement important dans un espace restreint. La lentille convergente 38 pré sente la propriété de renvoyer directement les rayons divergents 120 de façon que ceux-ci se con centrent sur un point 121 qui se trouve par exem ple à environ 50 cm de l'écran 12, c'est-à-dire à l'endroit où normalement se trouve i'oeil de l'obser vateur. Pour maintenir une bonne résolution d'image et éviter les distorsions sur l'écran, ii est souhaitable de disposer contre l'écran la plaque en verre dépoli 37 aussi près que possible des plans principaux de la lentille 38. Celle-ci est taillée en épaulements comme on le voit à la figure 11. Les épaulements concentriques produisent l'effet d'une lentille très épaisse dans une plaque transparente d'environ un millimètre et demi d'épaisseur. Ce genre de lentille est connu dans la technique sous le nom de lentille Fresnei. Le rayon lumineux qui est convergent est alors diffusé par 1a plaque opa que 37 dont la propriété bien connue est de dis perser le rayon 120 et d'être contenu dans un angle solide. La plus grande partie de l'énergie dans le rayon lumineux est dirigée le long de l'axe du rayon. Toutefois, quelques parcelles d'énergie sont diffusées le long de lignes qui font un angle avec l'axe du rayon. Si l'amplification de l'énergie lumineuse dispersée dans l'angle solide, est repré sentée par des vecteurs, les têtes de vecteurs for ment une enveloppe que l'on appelle le lobe éner gétique visuel du rayon. Les lobes visuels des rayons 120, dans le cas présent, sont représentés par des traits interrompus courts 122, tandis que les traits interrompus longs 123 qui représentent les rayons qui entrent dans l'oeil de l'observateur 121, traver sent les lobes 122 où l'énergie :est maximale. Ainsi, l'écran 12 apparaît beaucoup plus brillant et uni formément illuminé à l'observateur. La représenta- Lion schématique des figures 10 et 11 est très agran die pour des raisons de clarté. Cependant, les an neaux concentriques de la lentille 38, telle qu'elle est prévue dans ce cas, sont au nombre d'environ -0 par centimètre.

Claims (1)

1. RËSUbsÉ Appareil pour la conservation et la restitution de micro-images, .comprenant d'une part une bande de- pellicule -portant en réserve des micro-images disposées en rangées et en =colonnes et supportée sur le trajet d'un faisceau lumineux de façon que l'une des images sélectionnée soit exposée sur un écran d'examen sous forme d'agrandissement, ainsi d'au tre part qu'un mécanisme de sélection de rangées qui déplace la pellicule longitudinalement pour la sélection- d'une colonne et un mécanisme de sélec tion de colonnes qui déplace la pellicule transver salement pour sélectionner une image d'une rangée, appareil caractérisé par les points suivants, consi dérés soit isolément, soit en combinaisons a. Le mécanisme de sélection de rangées dépla çant la pellicule longitudinalement comprend au moins deux arbres à méplats, une- bobine montée coaxiaiement sur chacun des- arbres pour recevoir chacune une-portion de la pellicule, et un train d'engrenages -produisant la rotation des bobines dans des directions opposées, l'une au moins des bobines comportant des organes élastiques qui maintiennent une tension appropriée sur la bande de pellicule dans son sens longitudinal; b. Les organes élastiques sont fixés entre un moyeu de l'une des bobines et une enveloppe cylin drique montée coaxiaiement par rapport au moyeu, de façon qu'elle soit sollicitée dans une direction, par rapport au moyeu, et maintienne la pellicule sous tension; c. Le mécanisme de sélection de colonnes com prend un bâti supportant à rotation les bobines, ainsi qu'un bouton de commande et au moins une tige de guidage sur laquelle coulisse transversale ment le bâti, une saillie du bâti venant en prise avec un évidement du bouton de commande de façon que la rotation de ce dernier produise le décalage transversal du bâti; d. Les bobines sont munies d'au moins une paire d'alésages transversaux situés dans des positions opposées à une perforation de la- bobine et avec laquelle ils communiquent, un roulement à billes présentant une couronne externe et une .couronne interne dans lesdits alésages transversaux dont la position est telle que lés couronnes externes des roulements coulissent sur les arbres à méplats cor respondants lorsque la pellicule est sous tension.