Pince à serrage radial Le brevet principal a pour objet une pince à serrage radial constituée par un corps cylindrique rigide pourvu d'un alésage axial et par au moins un organe de serrage à pincement radial fixé à l'intérieur de cet alésage,
l'organe de serrage étant constitué par un ensemble de fils flexibles résistant à l'usure qui sont répartis régulière ment autour de l'axe du corps de la pince et qui sont arqués .de manière à constituer une nasse de révolution dont l'extrémité étroite est prolongée de manière à for mer un faisceau, et par une douille élastique qui entoure ce faisceau et qui est faite d'une matière déformable à coefficient d'amortissement élastique élevé.
Comme il est dit dans ce brevet, les fils flexibles peu vent être, à l'extrémité dudit faisceau, soit coupés francs, soit recourbés dans une direction radiale de manière à empêcher ce faisceau de quitter ladite douille. En plus du fait qu'elle permet de retirer en bloc tout l'organe de serrage (3), la seconde disposition, qui est illustrée par la fig.
5 du brevet principal, offre l'avantage d'éviter que les fibres débordant de la surface du fil fabriqué (24) s'accrochent aux extrémités (28a, ..., 28i) des fils flexibles constituant le faisceau (8), et, dans ce cas, il est prévu de recourber ces extrémités vers l'extérieur, contre la ron delle d'appui 9.
Ces dispositions, cependant, ne permettent pas, ou tout au moins difficilement d'ouvrir le faisceau (8) en y accédant depuis l'arrière, c'est-à-dire depuis son extré mité opposée à la nasse (7), par exemple à l'aide d'un outil capable d'écarter les fils flexibles qui le constituent. Or une telle opération peut être nécessaire, notamment pour engager un fil dans la pince lorsque l'avant de celle- ci est difficilement accessible, situation qui n'est pas rare lorsqu'une telle pince est installée dans une machine textile, par exemple une machine à filer par filature interrompue.
La présente invention a pour objet une pince à ser rage radial selon la revendication I du brevet principal caractérisée par le fait que, à l'extrémité du faisceau constitué par les fils flexibles de l'organe de serrage, les bouts de chacun de ces fils sont recourbés vers l'exté rieur dans une direction oblique par rapport à l'axe dudit faisceau, de manière que l'ensemble de ces bouts recour bés forme une nasse de sortie qui prolonge ledit faisceau vers l'arrière.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, trois formes de réalisation de la pince à serrage radial, objet de l'invention.
Les fig. 1 et 2 sont respectivement une coupe longi tudinale et une vue arrière de la première forme de réali sation.
Les fig. 3 et 4 représentent respectivement, à plus grande échelle, une vue de côté et une vue en bout d'un élément visible aux fig.1 et 2.
Les fig. 5 et 6 sont respectivement une coupe longi- tudinale et une vue arrière de la deuxième forme de réa lisation.
Les fig. 7 et 8 représentent respectivement, à plus grande échelle, une vue de côté et une vue en bout d'un élément visible aux fig. 5 et 6.
Les fig. 9 et 10 sont respectivement une coupe longi tudinale et une vue arrière de la troisième forme de réa lisation.
Les fig. 11 et 12 représentent respectivement, à plus grande échelle, une vue de côté et une vue en bout d'un élément visible aux fig. 9 et 10.
La fig. 13 représente une variante commune, appli quée à la première forme de réalisation.
On reconnaît, aux fig. 1 et 2, les éléments de la pince décrite dans le brevet principal, à savoir : son corps cylindrique 1, son organe de serrage 3 comprenant une couronne d'entrée 12 à profil d'entonnoir curviligne 13 et l'ensemble de fils flexibles 5a..., 5i, ... dont chacun a une partie antérieure qui est arquée de manière que cet ensemble forme une nasse d'entrée 7, cette nasse d'entrée étant prolongée par un faisceau rectiligne 8.
Ce faisceau est enserré par une douille 10 faite en une matière défor- mable à coefficient d'amortissement élevé et prise entre la couronne 12 et une rondelle d'appui 9 reposant elle- même sur le fond du corps cylindrique 1. Dans la forme d'exécution représentée, les bouts postérieurs 35a,..., 35i, ... de chacun des fils 5a, ..., 5i, ... sont recour bés dans une direction radiale par rapport à l'axe du faisceau 8, de manière que l'ensemble de ces bouts recourbés constitue une nasse de sortie 36, ayant une forme conique dont l'angle d'ouverture A a une valeur inférieure à 900. Les fig. 3 et 4 montrent la forme que prend l'un des fils, par exemple le fil 5i des fig. 1 et 2.
Celui-ci comprend une portion arquée 33, appartenant à la nasse d'entrée 7, une partie rectiligne 34 appartenant au faisceau 8 et un bout postérieur 35, qui est recourbé par rapport à la partie rectiligne 34, de manière à former avec cette dernière un angle A qui est dans tous les cas inférieur à<B>900</B> et qui est de -préférence inférieur à 450. Dans cette première forme d'exécution, le bout arrière 35 est recourbé dans le même plan que la partie arquée 33.
On comprend aisément comment la présence de cette nasse de sortie 36 facilite l'introduction dans la pince, par l'arrière de celle-ci, d'une pièce rigide quelconque, par exemple d'un outil tubulaire contenant un fil qu'on se propose d'engager dans la pince.
La deuxième forme de réalisation, représentée aux fig. 5 et 6 ne diffère de la première que par le fait que les bouts postérieurs 35a,..., 35i,... des fils _ flexibles 5a,..., 5i, ... sont recourbés dans un plan autre que celui des parties arquées. C'est ce que montrent à plus grande échelle les fig. 7 et 8 qui se rapportent au cas où le bout arrière 35 est recourbé dans un plan qui, tout en passant par l'axe de la partie rectiligne 34, est perpendiculaire à celui qui contient la partie arquée 33. L'angle A que fait le bout postérieur 35 avec l'axe de la partie rectiligne 34, donc l'angle d'ouverture A de la nasse de sortie 36 est ici encore inférieur à<B>900</B> , et de préférence inférieur à 45p.
Dans la troisième forme de réalisation, visible aux fig. 9 et 10, les bouts postérieurs 35a,..., 35g, ... ont une double courbure. ils sont tordus selon une hélice coni que, tracée sur un cône d'ouverture A, comme cela res sort de la fig. 9, de sorte que, vue en bout, la nasse de sortie est formée de bouts postérieurs curvilignes ainsi que le montre la fig. 10. Dans ce cas, chacun des fils flexibles a la forme qui est représentée aux fig. 11 et 12, le bout postérieur 35 étant tordu selon une hélice conique.
Bien entendu, on peut courber les bouts postérieurs des fils flexibles aussi bien directement à leur sortie du faisceau comme le montrent les fig. 1, 5 et 9 qu'après qu'ils ont été coudés au préalable à<B>900</B> pour s'appuyer contre la rondelle 9, et cela quelle que soit la forme qu'on adopte pour la nasse de sortie. La fig. 13 montre une pince obtenue de la sorte, lorsqu'on adopte une courbure conforme à la première forme de réalisation et l'on y reconnaît le coude préalable 40a, qui précède le bout postérieur proprement dit 35a, qui, comme à la fig. 1 est recourbé de manière à obtenir une 'nâsse dé sortie 36 de forme conique.
Une telle disposition cepen dant, si elle permet d'ouvrir le faisceau à l'aide, par exemple d'un outil tubulaire, ne permet pas d'introduire celui-ci à l'intérieur du faisceau, le coude à 90p consti tuant une butée. Il en va de même si l'on adopte, après un coude préalable à<B>900,</B> les courbures conformes aux autres formes de réalisation.