Appareil pour la reproduction d'informations notamment sonores
portées par des bandes emmagasinées dans une série de cassettes
La présente invention a pour objet un appareil pour la-reproduction d'informations notamment sonores portées par des bandes emmagasinées dans une série de cassettes.
Les dispositifs changeurs de cassettes connus à ce jour sont soit d'un mécanisme compliqué soit d'un chargement en cassettes peu commode.
Ceci est dû au fait que la mise en position opérative d'une cassette implique la mise en coopération précise de plusieurs de ses éléments avec des moyens de positionnement, d'entraînement, d'enregistrement ou de lecture dont le rapprochement doit s'effectuer dans des plans distincts.
La complication du mécanisme entraîne toujours sinon un fonctionnement délicat, un prix de revient très élevé.
La complexité des manoeuvres nécessaires au chargement de l'appareil en cassettes diminue fortement les avantages que l'utilisateur attend de dispositifs automatiques de ce genre.
Le but de la présente invention est de présenter un appareil qui soit d'un mécanisme très simple donc d'un fonctionnement sûr et d'un prix de revient permettant une large diffusion, appareil dans lequel le chargement en cassettes ne nécessite que le dépôt de celles-ci dans des logements facilement accessibles à tout moment, et J ans lequel la cassette puisse être amenée de sa position d'emmagasinage à sa position opérative et vice versa, par des moyens agissant sur cette cassette avec douceur et progressivité.
L'appareil objet de l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend, d'une part, un magasin classeur, sans fond, déplaçable horizontalement et dans chacun des compartiments juxtaposés duquel peut être déposée une cassette sur l'une de ses tranches et d'autre part, suivant une orientation verticale et sous ce magasin, un dispositif de lecture d'une bande emmagasinée dans une cassette, et en ce qu'il comprend en outre pour la descente de la cassette vers sa position opérative d'audition dans le dispositif de lecture, des guides verticaux dans le prolongement desquels chacun des logements du magasin peut être amené par le déplacement horizontal du magasin, le mouvement de descente de la cassette lorsqu'elle est libérée par les éléments qui la retiennent dans le magasin,
s'effectuant d'abord sous la seule action de la gravité et ensuite sous celle d'éléments devenant progressivement actifs au cours de la descente effectuée sous la seule action de la gravité pour coopérer avec elle de manière à finalement la retenir en position opérative.
Un exemple de réalisation de l'invention est représenté au dessin annexé, dans lequel:
la fig. i est une vue en coupe longitudinale de l'appareil:
la fig. 1A est une coupe horizontale du mécanisme d'enregistrement ou de reproduction;
la fig. 2 est une coupe longitudinale du magasin:
la fig. 3 est une vue en plan de l'appareil;
la fig. 4 est une vue partielle en plan de l'appareil;
la fig. 5 est une vue en coupe transversale par la ligne V-V dans la fig. 1, l'appareil étant en position de repos et une cassette en position d'attente;
la fig. 6 est une vue en coupe transversale partielle montrant le magasin reposant sur les rails;
la fig. 7 est une vue en coupe transversale par la ligne VII-VII dans la fig. i, le mécanisme étant dans la même position qu'à la fig. 5:
:
la fig. 7A est une vue partiellement agrandie de la fig. 7;
les fig. 7B et 7C sont des vues de détail;
la fig. 8 est une coupe partielle par la ligne VIII
VIII dans la fig. 7;
la fig. 9 est une vue de détail;
la fig. 10 est une vue schématique des engrenages de commande;
la fig. 11 est une coupe par la ligne XI-XI dans la fig. 7A;
la fig. 11A est une vue de détail;
la fig. 12 est une vue montrant l'organe de soutien de la cassette escamoté et la cassette reposant sur l'ascenseur;
la fig. 13 est une vue du mécanisme, la cassette étant en position d'audition;
la fig. 13A est une vue partiellement agrandie de la fig. 13 :
:
la fig. 13B est une vue montrant le dispositif de retenue de la cassette en position de retenue;
la fig. 14 est une vue montrant le mécanisme lorsque le dispositif est arrivé en fin de bande;
la fig. 14B est une vue montrant le dispositif de retenue de la cassette en position débloquée ;
les fig. 15, l5A, 15B, 16, 16A et 16B montrent le mécanisme d'avancement du magasin respectivement en positions avance et recul ;
les fig. 17, 18 et 19 montrent le dispositif d'arrêt automatique pour la dernière cassette lorsque l'appareil est en positions repos et audition ;
les fig. 18A et 19A sont des vues partiellement agrandies des fig. 18 et 19;
les fig. 18B et 20 sont des vues de détail;
la fig. 21 est un diagramme montrant les différentes phases d'un cycle complet;
;
les fig. 22 à 29 sont des schémas électriques montrant les mises sous et hors tension successives se produisant au cours des différentes phases d'un cycle complet;
la fig. 30 est une vue agrandie et partielle montrant la position du mécanisme (sécurité) lors d'un incident;
les fig. 31 et 32 représentent une variante, le magasin étant de forme circulaire.
L'appareil représenté est formé d'un châssis horizontal 1 sous lequel est monté un dispositif 2 de lecture de bande en cassette dans lequel cette dernière est mise en position opérative par coulissement dans son plan principal, dispositif orienté de telle sorte que ce coulissement doive s'effectuer verticalement de haut en bas.
Le châssis horizontal 1 se compose d'une plaque rectangulaire 4 entourée d'un encadrement 3. Dans les faces verticales intérieures des grands côtés de l'encadrement 3 (fig. 3, 5 et 6) s'étendent horizontalement des rainures 5 qui, à l'aide de languettes 7-7', guident le coulissement horizontal d'un magasin 6 qui comporte des cloisons verticales 8 déterminant des compartiments 9 juxtaposés pouvant recevoir chacun une cassette 10, tranche active (exposant la bande) dirigée vers le bas.
Ce magasin 6 n'ayant pas de fond, les différentes cassettes y placées reposent normalement sur deux rails parallèles 11 portés par la plaque 4 (fig. 1 et 6) et qui sont interrompus à peu près à mi-longueur (fig. 1, 3 et 4) à un emplacement où une fente transversale 12 est ménagée dans ladite plaque 4 pour permettre le passage d'une cassette au travers de ladite plaque. Sous le magasin 6 le long d'un de ses côtés et parallèlement aux rails 11 s'étend horizontalement une tige 13 (fig. 2) dont les extrémités sont repliées vers le haut à 900 de manière à former des branches 14 situées à l'extérieur du magasin et dont les extrémités sont repliées une fois de plus à 900 en 15 de manière à s'engager parallèlement à la tige 13 dans des douilles 16 prévues sur chacune des faces du magasin, perpendiculaires aux rails 11.
La tige 13 fait office d'organe de soutien en lieu et place des rails 11 à celle des cassettes 10 qui se trouve au-dessus de la fente transversale 12 (fig. 5 et 7).
Quand, sous l'action d'éléments qui seront décrits ci-après, cette tige 13 est écartée à l'extérieur du magasin 6 par pivotement des replis 15 dans les douilles 16, la cassette se trouvant au-dessus de la fente transversale 12 est libérée et peut descendre par gravité au travers de la fente transversale 12 dans le dispositif de lecture sous le châssis 1 (fig. 1).
Ce dispositif, objet du brevet suisse No 453736, comprend (fig. 1 et lA) un châssis fixe 101 qui s'étend ver ticalement sous le châssis 1 et qui porte des guides 170 dans lesquels la cassette doit coulisser, tranche active vers le bas, pour être mise en position opérative.
Cette position opérative de la cassette 10 résulte non seulement de la mise en contact approprié de la bande exposée sur la tranche active de la cassette avec les élé menti de lecture ou d'entraînement situés sur le châssis fixe 101 dans le plan du coulissement de la cassette (tête de lecture 188 - fig. 1 et 13 et roulette de pression 183 - fig. 5 et 13), mais aussi de l'introduction à l'intérieur de la cassette, au travers d'une des faces principales, d'éléments montés sur une plaque mobile 102 (cabestan 1121, axes 123-194 d'entraînement des bobines¯ fig. 1A) qui, se déplaçant parallèlement en harmonie avec la cassette, subit simultanément à ce déplacement, par suite de l'action d'inclinaison de parallélogramme déformable (bielles 128 - fig.
1) avec le châssis fixe un mouvement de rapprochement du plan de déplacement de la cassette, ce qui a pour résultat de progressivement faire agir sur ou pénétrer à travers la face principale de la cassette ces éléments portés par cette plaque mobile 102.
Lorsque par le déplacement décrit ci-après du magasin 6, une cassette 10 est amenée au-dessus de la fente 12, elle vient par suite de l'interruption des rails 11 à l'endroit de cette ouverture, reposer d'un côté de sa tranche inférieure sur la tige 13 (fig. 5) et exécute un léger mouvement de basculement tel que sa tranche verticale 102 opposée au côté lOt vienne se coincer contre la face verticale adjacente du magasin (fig. 5 et 7) ce qui a pour résultat de maintenir la cassette à un niveau supérieur à celui de la plaque 4.
La cassette 10 reste dans cette position jusqu'à ce que sous l'action du méca- nisme de commande, qui sera décrit ci-après, la tige 13 soit écartée et permette la descente de la cassette au travers de la fente 12 dans les guides 170 du châssis fixe 101; au cours de sa descente la cassette rencontre d'abord une patte 17 (fig. 12) portée par un coulisseau vertical 18 animé d'un mouvement de descente par le même mécanisme de commande. La cassette reposant sur cette patte 17 (fig. 12) suit par gravité le mouvement de descente de ce coulisseau 18 jusqu'à ce qu'elle rencontre deux tubulures 178 traversées par des tiges 177 solidaires de la plaque mobile 102 (fig. 1).
Le coulisseau vertical 18 poursuivant sa course, la cassette repose maintenant sur les deux tubulures 178 et va les suivre par gravité dans leur mouvement de descente résultant du mouvement de descente permis ou imparti à la plaque mobile 102 par le mécanisme de commande décrit ci-après.
De par le mouvement des bielles 128, simultanément à sa descente parallèle au plan de descente de la cassette, la plaque mobile 102 subit un mouvement de rapprochement du plan dans lequel la cassette se déplace.
Par ce mouvement, non seulement le cabestan 112l et les axes de commande 123 et 194 sont introduits au travers de la face principale de la cassette 10 à l'intérieur de celle-ci respectivement derrière la bande et dans les noyaux d'enroulement et de déroulement de la bande mais également le bec 106 de la lame 104 (fig. 1) destiné à maintenir la cassette contre les tubulures 178 s'est progressivement engagé derrière le rebord 107 prévu sur chacune des faces principales de la cassette; l'élasticité de la lame 104 permet de provoquer l'action du bec 106 sur le rebord 107 telle que ce bec entraîne la cassette à l'encontre de certains moyens élastiques destinés notamment à provoquer le contact approprié de la bande, au cours de la dernière partie de la course de la cassette vers sa position opérative.
La commande des différents mouvements est réalisée de la manière suivante:
Sur l'arbre 19 d'un moteur électrique 20 monté sur une plaque 21 (fig. 1 et 10) fixée parallèlement au châssis 101 est calé un pignon denté 22 qui entraîne une roue dentée 23 dont est solidaire un pignon 24 en prise avec une roue dentée 25 engrenant avec une roue dentée 26 de même diamètre (fig. 10 et 22 à 29).
La roue 26 porte deux cames 27-28 (fig. 7) dont l'une 27 est formée par une gorge dans laquelle est engagé un galet 29 situé sur un axe 30 prévu à l'extrémité d'un levier 31 qui peut pivoter autour d'un axe fixe 32 et dont est solidaire un secteur 33.
Sur son bord supérieur (fig. 7 et 8) le secteur 33 est replié (référence 33t) (fig. 8) et dans ce repli sont pratiquées des ouvertures pour le passage des deux branches 34 d'un ressort en épingle à cheveux enroulé autour d'un axe 35 solidaire du secteur 33.
Entre les extrémités libres des branches 34 et à l'extérieur du repli 331 du secteur 33 s'étend une broche 36 portée par un levier 37 qui peut pivoter autour de l'axe 32 et dont l'extrémité libre 38 en forme de fourche engage la tringle 13.
Dans ces conditions, lors de la rotation de la came 27, l'ensemble 31-33 à 38 écarte la tringle 13 à l'extérieur du magasin 6 dans la position de la fig. 12 où elle ne retient plus la cassette: de ce fait, par gravité la cassette descend sur la patte 17.
Le coulisseau vertical 18 (fig. 1-3 et 12) guidé trans versaiement par ses joues 18t et 182 (fig. 1A) se déplace dans une fente 39 pratiquée dans une paroi 40 parallèle au châssis 101 sous l'action qu'exerce sur le tenon 41 qu'il porte, la fourche 42 d'un levier 43 pivotant autour d'un axe 44 et par suite de l'action exercée par la came 28 sur une roulette 45 que porte ledit levier 43.
Lors d'une rotation complète de la roue 26, dont est solidaire la came 28 (fig. 21) le coulisseau 18 exécute un mouvement de montée et de descente dans un cycle qui sera développé ci-après.
De la roue 25 est solidaire une came 46 (fig. 7) cons tituée par une gorge dans laquelle est engagé un galet 47 porté par un pivot 48 solidaire d'un levier 49 soumis à Faction d'un ressort 491 et pouvant pivoter autour d'un axe fixe 50.
A son extrémité libre, ce levier 49 porte un ergot 51 pouvant se déplacer dans une boutonnière 52 (fig. 7 et 7A) formée dans un levier 53 suspendu à l'une des tiges 177 du châssis mobile 102 et qui porte dans sa partie inférieure un pivot 54 sur lequel est articulé un levier 55 portant un ergot 56 s'engageant dans une ouverture 57 prévue dans la cloison 40, ouverture relativement étroite en sa partie supérieure 572 s'élargissant en 571 par la présence d'une rampe 573 située dans le milieu de l'une de ses parois verticales.
Sur le pivot 54 est enroulé un ressort 58 dont l'une des deux branches 59 prend sur le levier 53 et l'autre sur le levier 55 servant à maintenir l'ergot 56 appuyé sur la face verticale comprenant la rampe 573 de l'ouverture 57.
Le levier 53 (fig. 7A) porte à sa partie supérieure une saillie 60 munie d'un bec horizontal 61 et d'un ergot 62 lequel s'engage dans une rainure 63 pratiquée dans un levier 64 soumis à l'action d'un ressort 66 et se terminant vers le haut par un repli 65 dont le rôle sera expliqué ci-après.
Contre l'une des faces 641 du levier 64 prend appui un poussoir 67 solidaire d'un levier 68 de forme sensiblement triangulaire pouvant pivoter autour d'un axe fixe 69 porté par la paroi 40.
Le levier 68 (fig. 7A, 13, 13A et 30) porte en sa partie supérieure un repli horizontal 70 et est traversé par un ergot 71 porté par la partie supérieure d'un levier 72 dans le bas duquel est ménagée une boutonnière 73 traversée par un axe 74 porté par un levier 75 pouvant pivoter autour d'un axe fixe 76 porté par la cloison 40 et soumis à l'action d'un ressort 77.
Le levier 72 porte en outre un ergot 78 (fig. 11-1 lA) qui peut agir sur la partie supérieure d'un coulisseau 79, lequel porte suivant son axe longitudinal deux boutonnières 80 et 81 qui permettent le déplacement longitu dinal du coulisseau 79 sur l'axe 74 et sur un autre axe 82 porté par le levier 75 et autour duquel est enroulé un ressort de pression 82t qui maintient élastiquement ce coulisseau contre la cloison 40.
Un ressort 83 (fig. 7A et 11) accroché à une protubérance 84 du levier 75 et à une protubérance 85 du coulisseau 79 tend à maintenir ce coulisseau 79 en position haute.
Le coulisseau 79 (fig. 7A et 11) est muni sur sa face supérieure d'un repli horizontal 86 se terminant par une rampe 87 (fig. 7C).
Pour l'avancement et le positionnement du magasin (fig. 3) l'une des languettes 7 de celui-ci porte une cré manière 88 en prise avec un pignon denté 89 calé à la partie supérieure d'un arbre vertical 90 (fig. 5), lequel vers le bas porte calé sur lui une pièce 91 en forme de triangle isocèle (fig. 7A, 7B et 11).
Sur la face inférieure de la pièce triangulaire 91 sont prévus trois tétons verticaux 92 qui sont destinés à coopérer avec une face 86l du repli horizontal 86 du coulisseau 79 (fig. 7A, 7B, 7C et 11).
A chaque sommet de la pièce triangulaire 91 (fig.
7B) est prévu un galet 93; ces galets coopèrent avec une lame ressort 94 fixée par des vis 95 sur un repli 40t de la paroi 40 (fig. 5, 7A, 7B et 11).
L'arbre vertical 90 (fig. 5) tourne librement dans des alésages ménagés d'une part dans le châssis 1 et dans une patte horizontale du repli 401 de la cloison verticale 40 à une distance de ce repli 40t telle qu'un côté de la pièce triangulaire 91 soit sensiblement dans le prolongement dudit repli 401 lorsqu'il est parallèle à celui-ci (fig. 7B).
Le pignon denté 89 et la pièce triangulaire 91 sont calés aux deux extrémités de l'arbre 90 dans une relation angulaire telle qu'un des compartiments 9 du magasin 6 positionne avec précision la cassette 10 qu'il contient au-dessus de la fente 12 dans le plan de descente de la cassette, déterminé par les guides 170 du châssis vertical 101, lorsque l'un des côtés de cette pièce triangulaire 91 est parallèle au repli 401 de la cloison 40.
La lame ressort 94 fixée verticalement en-95 au repli 401 de la cloison 40 vient agir par son extrémité libre sur les galets 93 fixés aux angles de la pièce triangulaire 91 de manière à amener toujours celle-ci dans une position où un de ses côtés est parallèle à ladite lame ressort 94 et au repli 40l de la cloison 40 et à parfaire de cette façon toute rotation de cette pièce triangulaire 91 amenant l'un de ses angles au-delà du point mort résultant de l'alignement de la ligne de force du ressort 94, de l'angle de la pièce 91 et de l'axe de rotation 90.
Il résulte de ce dispositif qu'en l'absence de toute action extérieure le magasin 6 se trouvera toujours dans une position où l'un de ses compartiments positionne correctement la cassette qu'il contient au-dessus - de la fente 12 et d'autre part, que toute rotation de plus de 600 impartie à l'arbre 90 à partir d'une de ses trois positions d'équilibre (un côté de la pièce triangulaire 91 étant parallèle au repli 401) provoque automatiquement une rotation totale de 1200 de cet arbre 90, ce qui déplace avec précision le magasin 6 d'un pas correspondant à l'entr'axe séparant ses compartiments 9.
Sur le repli 401 de la cloison 40 (fig. 11 et 20) une pièce plate 97 peut coulisser verticalement guidée par ses ergots 99 s'engageant dans une fente 98 pratiquée dans ledit repli 401. Le bec horizontal 61 de la partie 60 du levier 53 peut, en agissant sur la saillie 96 de la pièce 97 (fig. 7A et il) soulever celle-ci à l'encontre de l'action exercée par le ressort 971 tendant à la maintenir dans une position basse où, étant à la hauteur de la pièce triangulaire 91, elle empêche la rotation de celle-ci.
A sa partie inférieure (fig. 17, 18 et 18A, 19 et 1 9A) et sur un côté le magasin 6 porte une rampe 200 qui peut agir sur la partie supérieure 201 d'une tige verticale 202 (fig. 17) fixée à une lame de ressort 203 qui s'étend le long de la plaque 4 à laquelle cette lame est fixée à son extrémité par des rivets 204.
Par sa partie inférieure 205 (fig. 18A et 19A), la tige 202 peut agir sur le repli 70 du levier triangulaire 68.
Dans les fig. 22 à 29 qui se rapportent au schéma électrique, on a représenté en 206, 207 les fils d'amenée du courant dont l'un desquels 207 aboutît au moteur de commande 20: sur le fil 206 est prévu un interrupteur 208 commandé par deux boutons poussoirs 209-210 dont les tiges 2091 et 2101 (fig. 20) sont reliées par un levier 211 pouvant basculer autour d'un axe 212 de telle manière que quand l'un des poussoirs est enfoncé, l'autre est automatiquement relevé: un ressort 213 maintient les deux boutons poussoirs dans l'une ou l'autre des positions choisies.
La tige 2101 (fig. 19A. 22 à 29) agit sur la lamelle 214 de l'interrupteur 208, de manière à maintenir ce dernier en position d'ouverture quand le bouton 210 a été enfoncé.
Un troisième bouton poussoir 215 (fig. 20) agit par sa tige 2151 sur un interrupteur 216 en liaison électrique avec un électro-aimant 155 (fig. 13B et 14B); la tige 215l est munie d'un bec 2152 auquel est attaché un ressort 217 qui a tendance à maintenir l'ensemble 215- en position haute.
Sur le fil 206 est branchée une dérivation 218 aboutissant au contact 2191 d'un interrupteur 219 qui peut être mis en position d'ouverture par une tige 220 portée par la roue 25; l'autre contact 2192 est raccordé par un fil 221 au contact 2082 de l'interrupteur 208.
Sur le fil 221 sont branchées d'une part une dérivation 222 allant à un interrupteur 223 pouvant être mis en position d'ouverture par une broche 224 portée par la roue 26 et d'autre part une dérivation 225 allant à un interrupteur 226 pouvant être mis en position d'ouverture par le levier 49.
Un conducteur électrique 227 relie le contact 2262 de l'interrupteur 226 au contact 2232 de l'interrupteur 223.
Un autre conducteur électrique 228 relie le conducteur 227 à l'autre borne du moteur de commande 20.
Le fonctionnement d'ensemble de cet appareil est le suivant:
L'appareil étant à l'arrêt, le magasin étant garni de cassettes et placé comme illustré à la fig. 1 de façon à mettre la première cassette au-dessus de la fente 12 (fig. ] , 7 et 22): si alors on appuie sur le bouton 209 (bouton de mise en marche) (fig. 23) l'interrupteur 208 est fermé et le moteur 20 (moteur de commande) est mis sous tension de sorte que les roues 25 et 26 sont mises en rotation par l'intermédiaire des pignons et engrenages 22, 23, 24.
Phase A (fig. 21) Libération d'une cassette du magasin.
Immédiatement après la mise en marche, l'interrupteur 219 s'est fariné du fait de la rotation de la roue 25 et l'état du circuit électrique commandant le moteur de commande 20 est représenté à la fig. 24.
Sous l'action de la came 27 (fig. 12) le galet 29 qui suit le profil de cette came imprime à Ensemble 31-38 un mouvement de basculement autour de l'axe 32 de sorte que la tringle 13 entraînée par la fourche 38 est amenée dans une position (fig. 12) où la cassette 10 qui se trouve au-dessus de l'ouverture 12 n'est plus supportée et descend par gravité pour venir reposer sur la face supérieure 17 du coulisseau 18.
Phases B et B' (fig. 21) Descente-de l'ascenseur avec et sans cassette.
D'autre part, vers la fin du mouvement d'escamotage de la tringle 13 (fig. 12) le coulisseau 18 (ascenseur) commence à descendre sous Faction du levier 43 libéré progressivement de la traction du ressort 431 par la came 28 et entraîne dans son mouvement de descente la cassette qui, par gravité, repose sur la patte 17 de ce coulisseau 18 jusqu'à ce qu'elle vienne reposer sur les tubulures 178; le coulisseau 18 continue alors son mouvement de descente à vide.
Phase C (fig. 21) Descente de la cassette et rnise en position opérative de celle-ci. Blocage du magasin.
Au cours de cette phase du fonctionnement a lieu la mise en position opérative de la cassette et l'engage ment progressif du bec 106 qui doit finalement l'entraîner et la retenir en cette position opérative.
Cette mise en position opérative résulte de la descente de la plaque mobile 102 (fig. 7) sous l'action de la came 46 s'exerçant sur un des entraîneurs 177 par l'entremise du galet 47, du levier 49, du levier 55 et du levier 53 traversé par cet entraîneur 177.
Au début de cette phase la came 46 entraîne le levier 49 dans un mouvement de descente. Ce levier 49 qui, par son ergot 51 retenait le levier 53 et de ce fait par l'intermédiaire de l'entraîneur 177, la plaque mobile 102 en position haute (fig. 7A), permet à cette plaque mobile soumise à l'action de la pesanteur d'accompagner le levier 49 dans son mouvement de descente, la partie supérieure de la boutonnière 52 ménagée dans le levier 53 reposant sur l'ergot 51 du levier 49; par son axe 54, le levier 53 entraîne dans son mouvement de descente le levier 55 dont l'ergot 56 sous l'action du ressort 58, 59 suit le profil de la paroi 572 et 573 de la découpe 57 ménagée dans la cloison verticale 40.
La rampe 573 de cette paroi permet à la partie supérieure 551 du levier 55 de s'engager sous l'ergot 51 du levier 49 et de ce fait de soumettre les leviers 55 et 53 et la plaque mobile 102 à l'action de descente exercée par la came 46 (fig. 13 et 13A).
Lorsque la cassette descendue dans les guides 70 repose sur les tubulures 178 traversées par les entraineurs 177, les passages ménagés dans ses faces principales pour permettre l'introduction des éléments portés par la plaque mobile 102 qui doivent y exercer leur action en position opérative tels que le cabestan 1121 et les axes 123, 194, sont en face desdits éléments et de ce fait aucune entrave n'existe au mouvement de rapprochement du plan de déplacement de la cassette que subit la plaque mobile 102 simultanément à son mouvement de descente.
Ce mouvement de descente s'effectue d'abord uniquement par gravité, le fond de la boutoilière 52 du levier 53 reposant sur l'ergot 51 du levier 49; ensuite sous l'action positive de descente exercée par l'ergot 51 de ce levier 49 sur la partie supérieure 551 du levier 55 lorsque comme expliqué ci-avant elle se sera engagée sous l'action du ressort 58-59 sous cet ergot 51.
La cassette reposant sur les tubulures 178 traversées par les entraîneurs 177 solidaires de la plaque mobile 102 suit harmonieusement par gravité le mouvement de descente de cette dernière: du mouvement de descente de la plaque mobile 102 résulte simultanément un mouvement de rapprochement de cette dernière du plan de coulissement de la cassette, grâce à quoi les éléments portés par la plaque mobile 102, qui doivent exercer leur action à l'intérieur de la cassette ou sur la face principale de celle-ci sont amenés progressivement, par un mouvement perpendiculaire au plan de la face principale de la cassette dans leur position opérative.
C'est notamment le cas du bec 106 de la lame 104 qui au cours de cette descente s'est engagé derrière le rebord 107 prévu sur la face principale de la cassette, ce qui a pour effet de permettre l'entraînement positif de la cassette au cours de la dernière phase de sa descente en position opérative, phase qui s'effectue à l'encontre de l'action de certains moyens élastiques destinés à provoquer en position opérative le contact approprié de la bande avec les éléments d'entraînement, d'enregistrement ou de lecture.
Un dispositif de sécurité empêche le blocage et la détérioration du mécanisme lorsque au cours de la première partie de cette phase de descente de la cassette, les passages ménagés dans les pièces principales de celle-ci ne coïncident pas avec les éléments portés par la plaque mobile 102 qui doivent u pénétrer; ceci peut résulter notamment de ce que la cassette est incorrectement orientée, par exemple tranche active vers le haut, à la suite d'une distraction lors de son placement dans le magasin 6 ou de ce qu'un obstacle quelconque l'empêche de suivre harmonieusement par gravité le mouvement de descente de la plaque mobile 102.
La non-concordance de ces passages de la cassette provoque l'arrêt du mouvement de rapprochement de la plaque mobile 102 du plan de descente de la cassette aussitôt qu'un de ses éléments qui doit pénétrer à l'intérieur de la cassette vient buter sur la face principale de celle-ci, c'est-à-dire très rapidement.
Le mouvement de rapprochement de la plaque mobile 102 étant lié d'une façon réversible au mouvement de descente de ladite plaque mobile, l'arrêt de l'un provoque l'arrêt de l'autre.
Comme décrit ci-avant, cette première partie du mouvement de descente s'effectuant par gravité, il résuite de son interruption que le levier 53 cesse très rapidement de reposer par la partie supérieure de sa bou tonnière 52 sur l'ergot S1 du levier 49 et d'accompagner celui-ci dans son mouvement de descente; le levier 55 n'effectuant pas le mouvement de descente nécessaire à l'engagement de sa partie supérieure 551 sous l'ergot 51 du levier 49 (fig. 30), cet ergot 51 continue librement sa course dans la boutonnière 52 du levier 53 sans exercer d'action sur ledit levier ou sur la plaque mobile 102: ceci permet au mécanisme de poursuivre librement son cycle sans interruption et d'orienter celui-ci vers la remontée immédiate de la cassette, cause du non-fonctionnement. dans le magasin 6.
Dès le début du mouvement de descente du levier 53 (fig. 7A-ll) son bec horizontal 61 qui retenait la pièce plate 97 par sa saillie 96 en position haute, libère celle-ci à l'action du ressort 971 qui l'attire vers sa position basse qu'elle atteint dès la rencontre de son ergot infé rieur 99 avec le fond de la fente 98 pratiquée dans le repli 40', position basse (fig. 13A) où la partie inférieure de cette pièce plate 97 est engagée le long d'un des côtés de la pièce triangulaire 91 et empêche toute rotation de cette dernière et de ce fait tout déplacement du magasin 6.
Quelques millimètres seulement séparant la position haute de cette pièce plate 97 de celle où elle empêche la rotation de la pièce triangulaire 91, la descente limitée du levier 53, dans le cas où un obstacle comme décrit ci-avant empêche la plaque mobile de descendre normalement (fig. 30), est suffisante pour amener la pièce plate 97 en position de blocage de la pièce triangulaire 91 et de ce fait du magasin 6.
Ce blocage sera maintenu jusqu'au moment où, à la fin de la phase C, le levier 53 entraînera la pièce plate 97 au cours de la dernière partie de sa course le rame¯ nant en position haute.
Ce dispositif de sécurité intervint aussi lorsque un ou plusieurs logements du magasin sont dépourvus de cassettes. Dans ce cas le mécanisme effectue un cycle à vide de manière à provoquer le déplacement du magasin jusqu'à ce qu'une cassette soit amenée en position operative.
Phase D (fig. 21) (cheî'aiichant la fin de la phase C) Réengageinent de la tringle 13.
Peu avant la fin du mouvement de descente de la plaque mobile 102 avec la cassette 10, l'ensemble 31-38 reçoit sous l'action de la came 27 un mouvement de basculement tel que la tringle 13, entraînée par la fourche 38 est ramenée dans la position (fig. 13) de retenue de façon à éviter l'introduction intempestive d'une autre cassette dans les guides 170.
Phase E (fig. 21) Dégageitient dl châssis mobile et reproduction de la bande.
Un peu avant que la plaque mobile 102 n'arrive à sa position la plus basse, mais où déjà l'ergot 140 (fig.
13B) solidaire de cette plaque s'est engagé derrière le cliquet de retenue 1321 porté par le châssis 101 et soumis à l'action du ressort 1322, le levier 49 ouvre l'interrupteur 226 (fig. 25) et un peu après, la broche 224 solidaire de la roue 26 ouvre l'interrupteur 223 (fig.
26) et de ce fait, le moteur 20 du mécanisme de commande n'est plus alimenté, ce qui arrête tout mouvement de ce mécanisme dans une position où le levier 49 après être légè- rement remonté sous l'action d'un ressort 229 fixé au châssis 101 et tendant à imprimer à la plaque mobile 102 un mouvement ascensionnel et du ressort 49l sollicitant le levier 49 dans le même sens, celui-ci est retenu en position basse à l'encontre de l'action du ressort 49t non plus par la came 46 dont le profil a libéré le galet 47, mais par le cliquet 132', l'ergot 140, la plaque mobile 102, l'entraîneur 177, le levier 53, le fond supérieur de la fente 52 et l'ergot 51 solidaire du levier 49.
La cassette 10 se trouve maintenant comme l'ensemble du mécanisme reproducteur en position opérative, son moteur non représenté qui assure l'entraînement de la bande, étant alimenté par un circuit alimentant simultanément les organes électroniques de reproduction tels que préamplificateur, amplificateur etc. et qui est fermé par un interrupteur non représenté, lorsque s'ouvre l'interrupteur 226; le mécanisme assurant le défilement de la bande restera en fonctionnement jusqu'à ce que la fin- de la bande soit atteinte.
Phase E' - Remise en route du mécannisme de coennzande pour exécution de la seconde partie du cycle.
Lorsque la fin de la bande contenue dans la cassette 10 est atteinte, le noyau dévideur à laquelle elle est fixée n'est plus entraîné et arrête toute rotation ce qui interrompt l'entraînement de l'axe 194 solidaire de la rotation de ce noyau en position opérative et dont la rotation est surveillée par un dispositif de vérification de rotation de préférence tel que décrit dans le brevet suisse N' > 468054, ce dispositif provoquant la fermeture d'un circuit électrique dès que la rotation de l'axe 194 est interrompue.
En l'occurrence ce dispositif ferme le circuit d'ali indentation de l'électro-aimant 155 (fig. 14B) qui étant alimenté attire son noyau 156 entraînant le cliquet 132t en position de dégagement de l'ergot 140 solidaire de la plaque mobile 102. Celle-ci sollicitée par le ressort 229 remonte aussitôt dans une position où le galet 47 du levier 49, que la plaque mobile entraîne dans son mouvement ascensionnel, rencontre à nouveau le fond de la rainure de la came 46 (fig. 14).
Ce léger mouvement ascensionnel du levier 49 provoque la fermeture de l'interrupteur 226 (fig. 14 et 27) ce qui provoque l'alimentation du moteur 20 et la remise en mouvement du mécanisme de commande.
Il est à remarquer que ce dispositif exerce immédia- tement la même action de remise en route du mécanisme de commande pour exécution de la seconde partie du cycle lorsque lors de la première partie de ce dernier (phases ABCDE) aucune cassette n'a été descendue dans le mécanisme de reproduction, par exemple parce que le compartiment du magasin 6 amené au-dessus de la fente 12 n'en avait pas été garni ou lorsqu'au cours de cette première partie du cycle, une cassette arrivée en fin de bande a été descendue.
Il en résulte que, comme il est souhaitable dans ces deux cas, le mécanisme ne s'attarde pas dans une position sans objet et passe immédiatement aux opérations suivantes.
Phase F (fig. 21) Dégagement de la tringle de retenue des cassettes dans le magasin.
La remise en mouvement du mécanisme entraîne d'abord une action de la came 27 (fig. 14) qui fait basculer l'ensemble 31-38 de telle façon que la tringle 13 de retenue des cassettes dans le magasin 6 soit amenée par la fourche 38 à l'extérieur du magasin (fig. 12) dans une position où elle ne peut entraver le déplacement vertical de la cassette.
Phase G (fig. 21) (Chevauchant partiellement la phase F) Dégagement et remontée de la cassette.
Par suite de la rotation de la roue 26 et du fait de celle de la came 46 que suit le galet 47 porté par le levier 49 sollicité par son ressort 491 celui-ci pivote autour de son axe 50 et entraîne par son ergot 51 le levier 53 dans un mouvement ascensionnel; le levier 53 par l'entremise de l'entraîneur 177 entraîne la plaque mobile 102 vers le haut, ce qui provoque simultanément l'éloignement de la plaque mobile du plan de déplacement de la cassette avec comme conséquence la sortie progressive hors de coopération avec la cassette des éléments que cette plaque mobile 102 porte à l'exception des entraîneurs 177 sur lesquels la cassette repose libre- ment.
Au cours du mouvement ascensionnel du levier 53, son bec 61 rencontre la saillie 96 de la pièce plate 97 et soulève celle-ci à l'encontre de l'action exercée par le ressort 971 dans une position où sa partie inférieure n'empêche plus la pièce triangulaire 97 de tourner.
Phase H (fig. 21) (Chevauchant partiellement la phase G) Remontée de la cassette dans le magasin.
Au cours de la phase précédente, le coulisseau 18 (ascenseur) est remonté sous l'action du levier 43 soumis par le galet 47 à l'action de la came 28. Il en résulte que la face supérieure 17 de ce coulisseau entre en contact avec la tranche inférieure de la cassette peu après que la plaque mobile 102 a été amenée en position haute à la fin de la phase G précédente.
Le mouvement ascensionnel imparti au coulisseau 18 se poursuivant, celui-ci soulève la cassette qui reposait librement sur les entraîneurs 177, la dégage des guides 170 et la remonte au travers de la fente 12 dans le magasin 6 à un niveau légèrement supérieur à celui où agit la tringle 13 lorsqu'elle est en position de retenue.
Phase I. Retenue de la cassette dans le magasin.
Commencée peu avant la fin de la phase précédente, l'action de la came 27 ramène la tringle 13 en position de retenue sous le magasin 6.
Phase J. Descente de l'ascenseur sous le niveau inférieur du magasin.
Maintenant que la tringle 13 est en position de retenue des cassettes dans le magasin, le profil de la came 28 libérant à nouveau le levier 43 de l'action du ressort 43t, le coulisseau 18 dont la partie supérieure avait été amenée au cours de la phase précédente à l'intérieur du magasin 6, est maintenant redescendu à un niveau légèrement inférieur à celui qu'occupe une cassette 10 lorsque retenue par la tringle 13 au-dessus de la fente 12 (fig. 5 et 7).
Phase K (fig. 21) Déplacement du magasin.
La roue 25 (fig. 15, 16, 15B, 16B) poursuivant sa rotation vient maintenant agir par son galet (301) sur la tranche 75l du levier 75 qu'elle fait pivoter autour de l'axe 76 à l'encontre de l'action du ressort 77 qui tend à maintenir ce levier contre la butée 302 rivée sur la cloison 40.
Le pivotement du levier 75 entraîne par ses axes 74 et 82 le déplacement latéral du coulisseau 79 que le ressort 83 maintient en position haute et que le ressort 821 presse contre la cloison 40 dans une position où le repli horizontal 86 (fig. 15, 15B) rencontre les ergots 92 de la pièce triangulaire 91 solidaire de l'arbre vertical 90 commandant le déplacement du magasin.
Cette pièce triangulaire 91, étant entraînée par l'action exercée par la tranche 861 du repli horizontal 86 du coulisseau 79 sur l'ergot 92 qui occupe une position de coopération, pivote avec l'arbre 90 à l'encontre de l'action exercée par la lame ressort 94 qu'un des galets 93 placés à chacun des angles de cette pièce triangulaire vient mettre sous tension (fig. 15 et lSA) au cours de la première partie de ce pivotement; dès que l'axe du galet 93 dépasse l'alignement de la ligne de force du ressort et de l'arbre 90 (point mort), l'action de la lame ressort 94 va progressivement favoriser le pivotement de la pièce triangulaire 91 et va prolonger celui-ci jusqu'à atteindre 1200 à partir de sa position de départ, ce qui correspond exactement à un déplacement du classeur de la distance qui sépare chacun de ses compartiments.
Au cours de ce déplacement du magasin, la cassette qui vient d'être remontée, avance avec le magasin et glisse sur des chanfreins 111 prévus sur les rails 11 et s'engage sur le dessus de ces rails (fig. 1).
Phase L (fig. 21) Mise en position de repos du mécanisme de commande du déplacement du magasin.
Le galet 301 de la roue 25 est arrivé entre-temps en fin de parcours sur la tranche latérale 751 du levier 75 sur laquelle il agissait et rencontrant la rampe 752 ménagée à la partie supérieure de ce levier 75, il abandonne très rapidement ce dernier de l'action de son ressort 77 qui le ramène contre la butée 302.
Le retour en position de repos du levier 75 n'est pas entravé par l'ergot 92 qui, par suite de la rotation de la pièce triangulaire 93, est venu occuper la position de coopération avec le repli horizontal 86 du coulisseau 79; en effet, la rampe 87 par laquelle ce repli horizontal 86 se termine, rencontrant au cours de ce mouvement ledit ergot 92 (fig. 16B) déplacera progressivement le coulisseau 79 sur les axes 74 et 82 qui le traversent à l'encontre de l'action exercée par le ressort 821 qui tend à maintenir le coulisseau sur la cloison 40 et qui lui fera reprendre cette position aussitôt l'ergot 92 dépassé.
L'ergot 220 de la roue 25 agit maintenant sur l'in terrupteur 219 placé dans le circuit d'alimentation du moteur 20 (fig. 22 et 23) et ouvre ce dernier ce qui provoquera l'arrêt général du mécanisme si la touche 210 qui commande l'arrêt du mécanisme lorsque ce dernier atteint sa position de repos en fin de cycle était à ce moment enfoncée et son interrupteur 208 ouvert (fig. 22).
L'ouverture de l'interrupteur 219 par l'ergot 220 de la roue 25 restera cependant sans conséquence si ladite touche 210 n'était pas enfoncée (fig. 23) au moment de l'ouverture de l'interrupteur 219 par le mécanisme, l'interrupteur 208 que la touche 210 commande étant placé en parallèle avec cet interrupteur 219; dans ce dernier cas le mécanisme entreprend sans désemparer la phase
A pour la cassette qui vient d'être amenée au-dessus de la fente 12.
Arrêt automatique après remise en place de la dernière cassette.
Comme décrit ci-avant, le mécanisme de commande interrompt l'alimentation de son moteur 20, lorsqu'en fin de cycle l'interrupteur 208 commandé par la touche 210 d'arrêt se trouve ouvert.
Il suffira donc de mettre cet interrupteur 208 dans cette position d'ouverture avant que l'interrupteur 219 ne soit ouvert à la fin du cycle retournant la dernière cassette dans le magasin pour provoquer l'arrêt automatique général de l'ensemble lorsque la dernière cassette aura été retournée dans le magasin.
L'enfoncement automatique de la touche 210 et de ce fait l'ouverture de l'interrupteur 208 est réalisé de la façon suivante: la rampe 200 (fig. 9, 17, 18, 19) dont est munie la partie inférieure d'un des côtés du magasin 6 vient agir sur la partie supérieure 201 de la tige verticale 202 fixée à une lame de ressort 203 qui s'étend le long de la plaque 4 à laquelle elle est fixée au moment où le magasin est déplacé soit manuellement soit au cours de la phase K décrite ci-avant pour amener audessus de la fente 12 la cassette se trouvant dans le dernier compartiment 9 du magasin 6 dans le sens du déplacement de ce dernier;
il en résulte qu'au cours du déplacement du magasin la partie inférieure 205 (fig. 18) de cette tige verticale vient agir sur le repli 70 du levier triangulaire 68, fait pivoter celui-ci autour de son axe 69 ce qui a d'une part pour résultat d'écarter par le poussoir 67 le levier 64 de telle sorte que le repli horizontal 65 qu'il porte en sa partie supérieure s'engage à l'encontre de l'action du ressort 66 au-dessus d'un repli horizontal 2102 solidaire de la tringle 2101 de la touche 210; d'autre part, un mouvement de descente est donné au levier 72 par suite de l'action exercée par ce levier 68 sur l'ergot 71 porté par ledit levier 72.
On réalise donc ainsi un dispositif qui lorsque la cassette placée dans son dernier compartiment est amenée en position d'emploi, provoque automatiquement la mise en position d'arrêt de la commande assurant l'interruption de toute manoeuvre à la fin du cycle suivant.
La descente de ce levier 72 (fig. 11 et 18) s'effectue sans encombre grâce à la boutonnière 73 qui lui permet de descendre sur l'axe 74 qui traverse cette boutonnière
Au cours de ce mouvement de descente du levier 72 (fig. 11), son ergot 78 qui repose sur le repli horizontal 86 du coulisseau 79 amène celui-ci de la position haute illustrée à cette fig. il dans celle des fig. 18 et 18A c'està-dire dans une position où le repli horizontal 86 du coulisseau 79 se trouve à un niveau inférieur à celui où il peut coopérer avec les tenons 92 de la pièce triangulaire 91.
Il résulte de ce dispositif que lors de la phase C du cycle qui amènera la dernière cassette du magasin en position opérative (fig. 19 et 19A), l'ergot 62 solidaire de la partie horizontale du levier 53 rencontrera le fond de la boutonnière 63 ménagée dans le levier 64 dont le repli horizontal supérieur 65 entraînera alors, par son repli horizontal 2102, la tringle 2101 de la touche 210 de commande d'arrêt dans une position où le fléau 211 qui réunit comme indiqué à la fig.
20 les tringles 2091 et 2101 dans un mouvement de balance, aura entraîné le ressort à épingle 213 qui maintient ces deux tringles dans l'une ou l'autre de leurs positions au-delà de son point mort, ce qui a pour résultat de mettre la tringle 2101 en position basse, position qui correspond à l'ouverture de l'interrupteur 208 de commande d'arrêt général en fin de cycle.
D'autre part, de par l'action décrite ci-dessus du levier 72 sur le coulisseau 79, celui-ci sera inopératif au cours de la phase L du cycle de commande prévue pour le déplacement du magasin lorsque ce dernier se trouvera déjà en fin de course. son dernier compartiment se trouvant au-dessus de la fente 12.
Il est clair qu'aussitôt que le magasin aura été déplacé dans une position où la rampe 200 n'agit plus sur la tige 202, sous l'action du ressort 83 tendant à faire prendre au coulisseau 79 sa position haute, le repli horizontal 86 du coulisseau 79 agira sur le levier 72 et par l'intermédiaire du tenon 71 sur le levier triangulaire 68 pour le faire pivoter autour de son axe 69 dans sa position normale illustrée à la fig. 13A.
Sous l'action de son ressort 66 le levier 64 reprend sa position normale illustrée également à la même figure et de ce fait son repli horizontal supérieur 65 n'aura plus d'action sur le repli horizontal 2102 solidaire de la tringle 2101 au cours de cycles s'effectuant comme décrit ci-dessus pour des cassettes se trouvant dans tout autre compartiment que le dernier du magasin 6.
Les fig. 31 et 32 se rapportent à une variante dans laquelle le magasin 61 est de forme circulaire et est constitué de compartiments radiaux 91 juxtaposés.
Pour le reste les dispositifs mécaniques et électriques restent les mêmes sauf que la tringle d'escamotage 13 est remplacée par une pièce coulissante 131.