CH493881A - Procédé de contrôle de l'étanchéité du boîtier d'une montre et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé - Google Patents

Procédé de contrôle de l'étanchéité du boîtier d'une montre et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé

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CH493881A
CH493881A CH769467A CH769467A CH493881A CH 493881 A CH493881 A CH 493881A CH 769467 A CH769467 A CH 769467A CH 769467 A CH769467 A CH 769467A CH 493881 A CH493881 A CH 493881A
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    • G04D7/00Measuring, counting, calibrating, testing or regulating apparatus
    • G04D7/006Testing apparatus for complete clockworks with regard to external influences or general good working
    • G04D7/007Testing apparatus for complete clockworks with regard to external influences or general good working with regard to the sealing of the case

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  • Physics & Mathematics (AREA)
  • General Physics & Mathematics (AREA)
  • Examining Or Testing Airtightness (AREA)

Description


  
 



  Procédé de contrôle de l'étanchéité du boîtier d'une montre
 et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé
 Le brevet concerne en premier lieu un procédé de contrôle de l'étanchéité du boîtier d'une montre par immersion de celle-ci dans un liquide soumis à une pression inférieure à celle régnant à l'intérieur du boîtier.



   Il est bien connu de contrôler l'étanchéité de cette façon, qui a l'avantage de révéler très rapidement les fuites les plus infimes. Grâce à la différence entre les pressions régnant à l'intérieur du boîtier et dans le liquide d'immersion, l'air contenu dans le boîtier s'en échappe dès que le boîtier a une fuite et forme des bulles bien visibles dans le liquide, qui permettent en outre de localiser le ou les défauts.



   Les appareils connus, qui permettent d'effectuer un tel contrôle ont toutefois plusieurs inconvénients.



     I1    n'est pas possible à leur aide de contrôler sans risque l'étanchéité d'une montre, par exemple d'une montre prête à être remise à l'usager, soit au moment de la vente, soit à la suite d'une réparation, d'un contrôle ou d'un service. L'immersion d'une montre dont le boîtier présenterait un important défaut d'étanchéité à l'insu du contrôleur aurait en effet des conséquences fâcheuses.



   Même si l'immersion ne durait que le temps de déceler la fuite, le mouvement serait atteint par le liquide; il faudrait le démonter complètement, en nettoyer chaque pièce et peut-être même en remplacer certaines.



   Un autre inconvénient des appareils connus provient du fait que leurs constructeurs n'ont pas pu établir la différence de pression nécessaire au contrôle autrement qu'en réduisant la pression du liquide d'immersion audessous de la pression atmosphérique. Pour parvenir à ce résultat, il faut d'abord une enceinte parfaitement étanche, d'un volume assez grand pour pouvoir y loger une montre. De plus, si   l'on    ne tient pas à immerger la montre avant d'avoir réduit la pression dans l'enceinte, il faut en premier lieu que le liquide laisse dans l'enceinte une place libre assez grande pour y disposer la montre et qu'il en occupe une, suffisant à l'immersion totale de celle-ci. En second lieu, il faut prévoir des moyens permettant d'immerger la montre après avoir réduit la pression dans l'enceinte.

  Enfin, pour réduire la pression dans l'enceinte, il faut un appareillage important, volumineux et coûteux, qui met ces apareils audessus des moyens de l'horloger-rhabilleur et de la plupart des vendeurs au détail.



   Les appareils connus, effectuant le contrôle d'étanchéité par immersion dans un liquide, ne résolvent par conséquent pas le problème de tous ceux qui sont en contact direct avec la clientèle et qui n'ont ainsi aucun moyen à disposition pour s'assurer de la qualité des montres qu'ils remettent à leurs pratiques.



   En vue de résoudre ce problème, un procédé de contrôle légèrement différent a été imaginé et des appareils ont été construits pour le mettre en oeuvre. D'après ce second procédé connu, les fuites éventuelles ne sont plus décelées par l'observation d'un courant   s'établis-    sant de l'intérieur vers l'extérieur du boîtier de la montre, mais par celle d'un courant en sens inverse. Il n'est ainsi plus possible d'immerger la montre dans un liquide; c'est une phase gazeuse qui va y entrer en cas de fuite.



  Pour effectuer le contrôle, on augmente notamment la pression régnant dans l'enceinte de l'appareil de contrôle au-dessus de la pression atmosphérique. Le courant de gaz qui s'établit de l'extérieur vers l'intérieur de la montre n'est évidemment pas perceptible à   l'oeil    nu, comme les bulles du premier procédé connu; il faut recourir à des instruments. Selon les appareils, on décèle ces déplacements de gaz par la mesure soit du volume du gaz qui a quitté l'enceinte de l'appareil pour passer dans la montre, soit de la déformation du verre qui après avoir été enfoncé par la surpression extérieure, vient progressivement vers sa position naturelle si une fuite du   boi-    tier permet un équilibrage des pressions à l'intérieur et à l'extérieur de la montre, soit de la radio-activité du gaz ayant pénétré dans la montre.

  Les instruments que ces  mesures impliquent sont manifestement délicats et coûteux. Leur manipulation et les conditions de mesure sont affaire de spécialistes de laboratoire hautement qualifiés.



  De plus, ces mesures prennent un temps hors de proportion avec les nécessités d'une fabrication en série, de sorte que les appareils connus pour la mise en oeuvre du second procédé de contrôle sont, non seulement hors de portée des vendeurs et rhabilleurs, mais aussi des fabricants de montres produisant de grosses séries.



   Le but du procédé faisant l'objet du brevet est de permettre un contrôle d'étanchéité par des moyens simples et bon marché, qui puissent être mis en   oeuvre    facilement et rapidement, par n'importe quel vendeur ou rhabilleur, tout en offrant entière garantie aussi bien quant à la sécurité du contrôle de l'étanchéité qu'en ce qui concerne la préservation du mouvement de la montre.



   Le procédé selon le brevet est caractérisé en ce qu'une pression d'air excédant la pression atmosphérique dans une mesure observable de façon continue, est engendrée dans le boîtier, avant son immersion, et en ce que la montre n'est immergée qu'ensuite dans le liquide qui est exposé à la pression atmosphérique, cette   mi-    mersion étant effectuée tout en maintenant la surpression établie préalablement à l'intérieur du boîtier.



   La surpression créée dans le boîtier, avant son immersion, diminue à vue   d'oeil    dans tous les cas où le boîtier a un gros défaut d'étanchéité. Cette diminution renseigne le contrôleur et lui permet d'éviter les conséquences qu'entraînerait l'immersion d'une telle montre dans une phase liquide. Grâce à ce contrôle préalable, le procédé selon le brevet a tous les avantages, mais non les inconvénients, du procédé connu de contrôle par immersion. Sa mise en   oeuvre    ne nécessite aucune des mesures délicates et compliquées du second procédé connu.



   Le brevet a aussi pour objet un appareil particulièrement simple et maniable pour la mise en oeuvre du procédé.



   Cet appareil est caractérisé en ce qu'il comprend un support auquel est fixé le cylindre d'une pompe à piston et qui porte des organes de fixation élastiques disposés à une distance de l'extrémité d'un conduit relié au cylindre de la pompe, qui est inférieur à la largeur du boîtier à contrôler, de façon que ces organes maintiennent le tube du boîtier de la montre engagé dans un embout se trouvant à l'extrémité dudit conduit et ayant un alésage
 adapté au diamètre nominal dudit tube.



   Un exemple de mise en   oeuvre    du procédé selon le brevet est décrit ci-après en référence au dessin, qui représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'appareil selon le brevet.



   La fig. 1 est une vue en élévation partiellement coupée de l'appareil, illustrant une première étape du procédé.



   La fig. 2 est une vue de profil de l'appareil de la fig. 1.



   La fig. 3 est une vue semblable à la fig. 2, illustrant une seconde étape du procédé.



   La fig. 4 est une coupe à plus grande échelle d'une partie de l'appareil.



   Pour mettre en   oeuvre    la seconde étape du procédé,   Appareil    représenté au dessin comprend essentiellement un récipient 1, plat, de forme allongée. Le récipient 1 est destiné à travailler dans deux positions différentes:
 la première, debout, comme on le voit aux fig. 1 et 2, et la seconde, couchée, comme on le voit à la fig. 3.



  Ce récipient est ouvert dans sa partie frontale supérieure, de façon à former deux bacs la et lb perpendiculaires entre eux.



   Le récipient 1 contient un liquide 2, qui peut être de l'eau ou de préférence un liquide dont la viscosité est inférieure à celle de l'eau. Un tel liquide peut être constitué par un mélange d'eau et d'alcool à raison de 30 à 50 % d'alcool; il peut même être constitué par de l'alcool pur. Lorsque le récipient 1 est debout, le liquide 2 remplit le bac la, comme on le voit à la fig. 2. Dans cette position, la surface du liquide est recouverte par une grille 3, fixée aux parois du récipient 1. La grille 3 est destinée à éviter que la montre ne tombe inopportu   nément    dans le bac la, par exemple à la suite d'une fausse   manoeuvre.    Lorsque le récipient 1 est couché le liquide 2 remplit le bac lb comme on le voit à la fig. 3.



   La montre à contrôler 4 est disposée dans le bac lb.



  Elle est tenue en place par une lame de ressort perforée 5, prenant appui sur deux goupilles 6, plantées dans la paroi dorsale du récipient 1. La longueur de la lame 5 est telle qu'au repos ses deux extrémités sont coincées entre les parois latérales du récipient 1. La position des goupilles 6 est en outre choisie de façon que la lame 5 puisse servir à la fixation de montres de différentes dimensions, pouvant aller des plus petites montres de dame   étanche    aux plus grandes montres-bracelets étanches pour messieurs.



   Pour mettre en   ceuvre    la première étape du procédé,
I'appareil représenté au dessin comprend encore une pompe fixée à la partie supérieure du récipient 1. Cette pompe comprend un cylindre 7, un piston 8 avec un bouton de commande 9, un ressort de pression 10 et un canal   1 1    pénétrant dans le bac lb. Comme on le voit en détail à la fig. 4, un embout 12 est engagé sur l'extrémité du canal 11, qui présente une dérivation constituée par un trou 13, percé dans sa paroi latérale.



   L'embout 12 est amovible.   I1    est fait de préférence en une matière synthétique relativement peu déformable, telle qu'un nylon dur. Cet embout 12 présente un alésage 14, adapté au diamètre nominal du tube 15 du boîtier de la montre 4, qui livre passage à la tige de remontoir et de mise à l'heure (non représentée). L'alésage 14 est adapté de telle façon au tube 15, que si celui-ci est intact, l'embout 12 s'applique sur lui dans les mêmes conditions que la couronne de remontoir et de mise à l'heure normalement fixée à la tige correspondante. Si
 le tube 15 n'est en revanche plus intact, l'embout 12 n'établit plus de joint étanche autour de ce tube, ce qui permet de déceler les défauts d'étanchéité provenant d'éventuelles défectuosités du tube dues soit à   l'usure,   
 soit à un endommagement de la face extérieure du tube
 15.

  Etant donné que les tubes 15 des montres qu'on ren
 contre sur le marché ont des diamètres normalisés, il
 suffit de posséder un jeu d'embouts 12 s'adaptant aux différents tubes existants.

 

   Un tube 16, identique au tube 15, est engagé de
 façon amovible dans le trou 13 du canal 11, de façon
 qu'un joint étanche s'établisse entre la surface extérieure
 de la partie du tube 13 engagée dans la paroi du canal
   1 1    et cette paroi. Ce tube 16, dont la surface 17 est au diamètre nominal de la surface correspondante du tube
 15, tient lieu de siège à la couronne de remontoir et de
 mise à l'heure 18 de la montre. Si la   gamiture    d'étan
 chéité 19 de cette couronne est intacte, elle établit un
 joint étanche autour du tube 16, exactement dans les
 mêmes conditions que si la couronne 18 était dans sa
 position normale de travail, sur le tube 15. Au cas con  traire, des fuites auront lieu entre le tube 16 et la couronne 18, ce qui permettra de déceler le défaut de la garniture 19.



   Dans la forme d'exécution décrite, I'appareil représenté sert à contrôler l'étanchéité d'une montre avec une tige en deux pièces, dite  tige brisée . Les tiges de ce type comprennent une partie intérieure, qui est montée dans le mouvement de la montre, et une partie extérieure 20, fixée à la couronne 18. La partie 20 est fendue de façon à emprisonner un organe mâle de la partie intérieure de la tige et à accoupler ces deux parties.



  Celles-ci peuvent être séparées l'une de l'autre simplement en exerçant sur la couronne 18 une traction plus forte que pour la faire passer de sa position de remontage à sa position de mise à l'heure.



   Pour contrôler une montre à l'aide de l'appareil décrit, on commence par en retirer la couronne. Le tube 15 de la boîte est ensuite engagé dans l'alésage 14 de l'embout 12 en armant la lame 5, qui maintient fermement la montre 4 pincée entre elle et l'embout 12.



  Quant à la couronne 18, elle est engagée avec sa partie 20 de la tige sur le tube 16. Cette mise en place de la montre et de la couronne est naturellement effectuée en maintenant le récipient 1 debout.



   Lors de cette préparation, le piston 8 est au repos dans sa position inférieure, où il est maintenu par le ressort 10, qui est préarmé.



   Lorsque ce montage a été effectué, on tire le piston 8 vers le haut, jusqu'à fin de course. Ce déplacement n'a pas pour effet de faire le vide dans le boîtier de la montre 4. La garniture d'étanchéité du piston 8 est en effet assez souple pour permettre à l'air situé au-dessus du piston 8 de passer au-dessous de celui-ci, comme c'est le cas dans les pompes à vélo.



   A la suite de cette traction, le bouton 9 est aussitôt relâché. Le ressort 10 a alors pour effet de produire un déplacement vers le bas du piston 8. Au cours de ce second mouvement, la garniture du piston s'applique fortement contre la paroi du cylindre 7 et établit un joint étanche.



   La force du ressort 10 est choisie de façon à produire dans le boîtier de la montre 4 une surpression d'environ une atmosphère. Cela signifie que si le boîtier de la montre 4 et la couronne 18 sont étanches, le piston 8 s'arrête en cours de route, par exemple dans la position représentée au dessin.



   Pour permettre au piston 8 de descendre dans le cylindre 7, un évent est formé dans le couvercle 22 de la pompe.



   Si le boîtier de la montre 4 ou la couronne 18 présentent un grave défaut d'étanchéité, le piston 8 ne s'immobilise pas dans la position représentée au dessin; on le voit au contraire descendre sous l'action du ressort 10.



  Ce mouvement du piston 8 et du bouton 9 permet donc de déceler immédiatement les graves défauts d'étanchéité.



   Si le contrôleur de la montre n'observe en revanche aucun mouvement du piston 8 ou du bouton 9 à partir de la position représentée au dessin, cela signifie que les éventuels défauts d'étanchéité du boîtier ou de la couronne sont assez petits pour qu'il n'y ait plus aucun risque pour le mouvement de la montre d'être inondé, si on immerge cette dernière.



   En laissant le piston 8 dans la position représentée, on couche alors le récipient 1. Cette opération a pour effet d'immerger la montre 4, comme on le voit à la fig. 3. Le contrôleur peut alors observer en toute quiétude l'apparition éventuelle de bulles d'air autour du boîtier et de la couronne.



   L'utilisation d'un liquide plus fluide que l'eau a pour effet d'accélérer la formation de bulles, en cas de défaut d'étanchéité. Les bulles qui se forment alors sont en effet plus petites qu'avec de l'eau et leur écoulement est par conséquent plus rapide.



   Si aucune bulle n'est observée, on peut être assuré que la montre 4 est parfaitement étanche. Il suffit alors de redresser l'appareil, de souffler, par exemple à l'aide d'une pompe d'horloger, les éventuelles gouttelettes de liquide qui pourraient être restées au voisinage du tube 15 et de la couronne 18, de retirer la montre et la couronne de l'appareil, de les sécher, puis de remettre la couronne en place.



   La surpression créée à l'intérieur du boîtier de la montre pourrait naturellement être engendrée par des moyens semblables à travers un autre orifice du boîtier.



   L'observation des gros défauts d'étanchéité, interdisant l'immersion de la montre, pourrait naturellement aussi être faite à l'aide d'un manomètre.



   L'ouverture du récipient 1 permet de contrôler l'étanchéité de la montre, même si un bracelet 23 est soudé au boîtier. Ce bracelet s'étend alors librement au-devant du récipient.



   REVENDICATION I
 Procédé de contrôle de l'étanchéité du boîtier d'une montre par immersion de celle-ci dans un liquide soumis à une pression inférieure à celle régnant à l'intérieur du boîtier, caractérisé en ce qu'une pression d'air excédant la pression atmosphérique dans une mesure observable de façon continue, est engendrée auparavant dans le boîtier et en ce que la montre n'est immergée qu'ensuite dans le liquide, qui est exposé à la pression atmosphérique, cette immersion étant effectuée tout en maintenant la surpression établie préalablement à l'intérieur du boîtier.



   SOUS-REVENDICATIONS
 1. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que la surpression à l'intérieur du boîtier de la montre est engendrée par introduction d'air à travers le tube du boîtier livrant passage à une tige de remontoir et de mise à l'heure dite tige    < (    brisée  .



   2. Procédé selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce que l'étanchéité de la couronne de remontoir et de mise à l'heure est contrôlée séparément, mais en même temps que celle du boîtier.



   3. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que la surpression engendrée à l'intérieur du boîtier de la montre est de l'ordre de 1 atu.

 

   4. Procédé selon la revendication I ou l'une des sousrevendications 1 à 3, caractérisé en ce que la montre est immergée dans un liquide dont la viscosité est inférieure à celle de l'eau.



   5. Procédé selon la revendication I ou l'une des sousrevendications 1 à 3, caractérisé en ce que ladite pression d'air est engendrée dans le boîtier en établissant tout d'abord, entre le boîtier et le cylindre d'une pompe à piston soumis à l'action d'un ressort, une liaison pneumatique telle que l'intérieur du boîtier et le cylindre de la pompe soient communicants et forment ensemble un espace dans lequel toute variation de pression est uniforme, le piston de la pompe étant au fond du cylindre dans la position que son ressort lui fait prendre normalement, 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.



   

Claims (1)

  1. **ATTENTION** debut du champ CLMS peut contenir fin de DESC **. traire, des fuites auront lieu entre le tube 16 et la couronne 18, ce qui permettra de déceler le défaut de la garniture 19.
    Dans la forme d'exécution décrite, I'appareil représenté sert à contrôler l'étanchéité d'une montre avec une tige en deux pièces, dite tige brisée . Les tiges de ce type comprennent une partie intérieure, qui est montée dans le mouvement de la montre, et une partie extérieure 20, fixée à la couronne 18. La partie 20 est fendue de façon à emprisonner un organe mâle de la partie intérieure de la tige et à accoupler ces deux parties.
    Celles-ci peuvent être séparées l'une de l'autre simplement en exerçant sur la couronne 18 une traction plus forte que pour la faire passer de sa position de remontage à sa position de mise à l'heure.
    Pour contrôler une montre à l'aide de l'appareil décrit, on commence par en retirer la couronne. Le tube 15 de la boîte est ensuite engagé dans l'alésage 14 de l'embout 12 en armant la lame 5, qui maintient fermement la montre 4 pincée entre elle et l'embout 12.
    Quant à la couronne 18, elle est engagée avec sa partie 20 de la tige sur le tube 16. Cette mise en place de la montre et de la couronne est naturellement effectuée en maintenant le récipient 1 debout.
    Lors de cette préparation, le piston 8 est au repos dans sa position inférieure, où il est maintenu par le ressort 10, qui est préarmé.
    Lorsque ce montage a été effectué, on tire le piston 8 vers le haut, jusqu'à fin de course. Ce déplacement n'a pas pour effet de faire le vide dans le boîtier de la montre 4. La garniture d'étanchéité du piston 8 est en effet assez souple pour permettre à l'air situé au-dessus du piston 8 de passer au-dessous de celui-ci, comme c'est le cas dans les pompes à vélo.
    A la suite de cette traction, le bouton 9 est aussitôt relâché. Le ressort 10 a alors pour effet de produire un déplacement vers le bas du piston 8. Au cours de ce second mouvement, la garniture du piston s'applique fortement contre la paroi du cylindre 7 et établit un joint étanche.
    La force du ressort 10 est choisie de façon à produire dans le boîtier de la montre 4 une surpression d'environ une atmosphère. Cela signifie que si le boîtier de la montre 4 et la couronne 18 sont étanches, le piston 8 s'arrête en cours de route, par exemple dans la position représentée au dessin.
    Pour permettre au piston 8 de descendre dans le cylindre 7, un évent est formé dans le couvercle 22 de la pompe.
    Si le boîtier de la montre 4 ou la couronne 18 présentent un grave défaut d'étanchéité, le piston 8 ne s'immobilise pas dans la position représentée au dessin; on le voit au contraire descendre sous l'action du ressort 10.
    Ce mouvement du piston 8 et du bouton 9 permet donc de déceler immédiatement les graves défauts d'étanchéité.
    Si le contrôleur de la montre n'observe en revanche aucun mouvement du piston 8 ou du bouton 9 à partir de la position représentée au dessin, cela signifie que les éventuels défauts d'étanchéité du boîtier ou de la couronne sont assez petits pour qu'il n'y ait plus aucun risque pour le mouvement de la montre d'être inondé, si on immerge cette dernière.
    En laissant le piston 8 dans la position représentée, on couche alors le récipient 1. Cette opération a pour effet d'immerger la montre 4, comme on le voit à la fig. 3. Le contrôleur peut alors observer en toute quiétude l'apparition éventuelle de bulles d'air autour du boîtier et de la couronne.
    L'utilisation d'un liquide plus fluide que l'eau a pour effet d'accélérer la formation de bulles, en cas de défaut d'étanchéité. Les bulles qui se forment alors sont en effet plus petites qu'avec de l'eau et leur écoulement est par conséquent plus rapide.
    Si aucune bulle n'est observée, on peut être assuré que la montre 4 est parfaitement étanche. Il suffit alors de redresser l'appareil, de souffler, par exemple à l'aide d'une pompe d'horloger, les éventuelles gouttelettes de liquide qui pourraient être restées au voisinage du tube 15 et de la couronne 18, de retirer la montre et la couronne de l'appareil, de les sécher, puis de remettre la couronne en place.
    La surpression créée à l'intérieur du boîtier de la montre pourrait naturellement être engendrée par des moyens semblables à travers un autre orifice du boîtier.
    L'observation des gros défauts d'étanchéité, interdisant l'immersion de la montre, pourrait naturellement aussi être faite à l'aide d'un manomètre.
    L'ouverture du récipient 1 permet de contrôler l'étanchéité de la montre, même si un bracelet 23 est soudé au boîtier. Ce bracelet s'étend alors librement au-devant du récipient.
    REVENDICATION I Procédé de contrôle de l'étanchéité du boîtier d'une montre par immersion de celle-ci dans un liquide soumis à une pression inférieure à celle régnant à l'intérieur du boîtier, caractérisé en ce qu'une pression d'air excédant la pression atmosphérique dans une mesure observable de façon continue, est engendrée auparavant dans le boîtier et en ce que la montre n'est immergée qu'ensuite dans le liquide, qui est exposé à la pression atmosphérique, cette immersion étant effectuée tout en maintenant la surpression établie préalablement à l'intérieur du boîtier.
    SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que la surpression à l'intérieur du boîtier de la montre est engendrée par introduction d'air à travers le tube du boîtier livrant passage à une tige de remontoir et de mise à l'heure dite tige < ( brisée .
    2. Procédé selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce que l'étanchéité de la couronne de remontoir et de mise à l'heure est contrôlée séparément, mais en même temps que celle du boîtier.
    3. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que la surpression engendrée à l'intérieur du boîtier de la montre est de l'ordre de 1 atu.
    4. Procédé selon la revendication I ou l'une des sousrevendications 1 à 3, caractérisé en ce que la montre est immergée dans un liquide dont la viscosité est inférieure à celle de l'eau.
    5. Procédé selon la revendication I ou l'une des sousrevendications 1 à 3, caractérisé en ce que ladite pression d'air est engendrée dans le boîtier en établissant tout d'abord, entre le boîtier et le cylindre d'une pompe à piston soumis à l'action d'un ressort, une liaison pneumatique telle que l'intérieur du boîtier et le cylindre de la pompe soient communicants et forment ensemble un espace dans lequel toute variation de pression est uniforme, le piston de la pompe étant au fond du cylindre dans la position que son ressort lui fait prendre normalement,
    puis en augmentant le volume dudit espace sans faire varier la pression par déplacement du piston contre l'action de son ressort, et en abandonnant enfin le piston à l'action de son ressort.
    REVENDICATION II Appareil pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication I et la sous-revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un support auquel est fixé le cylindre d'une pompe à piston et qui porte des organes de fixation élastiques disposés à une distance de l'extrémité d'un conduit relié au cylindre de la pompe, qui est inférieure à la largeur du boîtier à contrôler, de façon que ces organes maintiennent le tube du boîtier de la montre engagé dans un embout se trouvant à l'extrémité dudit conduit et ayant un alésage adapté au diamètre nominal dudit tube.
    SOUS-REVENDICATIONS 6. Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce que le piston de la pompe est placé sous l'action d'un ressort tendant à le maintenir au fond dudit cylindre, une garniture souple, disposée entre le piston et le cylindre, étant agencée de façon à laisser passer l'air autour du piston quand ce dernier est déplacé contre l'action de son ressort et à empêcher ce passage quand le piston se déplace dans le sens opposé.
    7. Appareil selon la revendication ll ou la sousrevendication 6, caractérisé en ce que ledit conduit présente, entre ledit embout et ledit cylindre une dérivation terminée par un tube ayant un diamètre extérieur égal au diamètre nominal du tube du boîtier de la montre.
    8. Appareil selon la sous-revendication 7, caractérisé en ce que ladite dérivation est constituée par un trou prévu dans la paroi dudit conduit et en ce que ledit tube est engagé à force dans ce trou.
    9. Appareil selon la revendication II ou la sousrevendication 6, caractérisé en ce que ledit embout est amovible.
CH769467A 1967-05-31 1967-05-31 Procédé de contrôle de l'étanchéité du boîtier d'une montre et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé CH493881A (fr)

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