CH485937A - Serrure munie d'une installation d'alarme destinée au verrouillage d'un battant de fenêtre ou de porte - Google Patents

Description

  Serrure munie d'une     installation    d'alarme  destinée au verrouillage d'un battant de fenêtre ou de porte    La présente invention a pour objet une serrure desti  née au verrouillage d'un battant de fenêtre ou de porte  munie d'une installation d'alarme et répondant à des  forces d'effraction pour signaler une tentative d'intru  sion non autorisée.  



  L'idée générale d'une combinaison d'une serrure et  d'un interrupteur pour produire un signal en réponse  à des forces d'effraction est connue depuis     longtemps.     Dans le passé toutefois, l'utilisation réelle de     ces    dispo  sitifs a été très limitée. Ceci est dû en partie à la com  plexité et au prix considérable de ces dispositifs. Plus  important encore peut-être était le fait que des modifica  tions de structure particulières et importantes devaient  être réalisées aux chambre ou autres enceintes devant  être protégées. Des emplacements spéciaux devaient être  formés dans les portes, les fenêtres et leurs cadres pour  loger le dispositif de verrouillage.  



  Le but de l'invention est d'éliminer ces inconvénients.  La serrure selon l'invention est caractérisée en ce  qu'elle comprend au moins un verrou destiné à être  monté dans un évidement du cadre du battant, une poi  gnée actionnant le verrou et destinée à être montée sur  le battant, des organes de liaison entre la poignée et le  verrou.

   un organe d'ancrage du verrou avancé compor  tant un bloc de guidage muni d'un canal, une coulisse  ajustée sans jeu dans ce canal et     déplaçable    en avant  et en arrière le long de celui-ci, cette coulisse étant  munie de l'ouverture destinée à recevoir le verrou et  s'ouvrant en direction du canal suivant une direction  perpendiculaire à la direction du mouvement coulissant  de la coulisse, un ressort étant placé dans le canal et  dirigé contre la coulisse pour déplacer celle-ci en direc  tion d'une des extrémités du canal, un interrupteur     étant     monté sur le bloc de guidage,

   et un bras s'étendant à  partir de la coulisse en direction de l'interrupteur en vue  de     l'actionnement    de celui-ci en réponse au     déplacement       de la coulisse en direction de l'extrémité     opposée    du  canal.  



  Le dessin annexé     représente    à titre d'exemple une  forme d'exécution de la serrure objet de la présente  invention.  



  La     fig.    1 est une vue partielle en perspective d'un  battant de fenêtre comportant cette forme d'exécution.  La     fig.    2 en est une vue éclatée.  



  La     fig.    3 en est une vue partielle à plus grande  échelle en perspective. représentant le verrou et l'organe  d'ancrage.  



  La     fig.    4 en est une vue partielle en coupe à plus  grande     échelle,    représentant le verrou et l'organe d'an  crage.  



  La     fig.    5 en est une vue partielle en coupe selon  5-5 de la     fig.    4.  



  La     fig.    6 en est une vue éclatée partielle.  



  Comme représenté aux     fig.    1 et 2, une fenêtre pivo  tante 370 comprend un vitrage 372 et un cadre 374. Le  cadre 374 est creux et muni d'une poignée 376 et d'une  serrure à clef 378. La fenêtre 370 s'ouvre vers l'exté  rieur dans la direction de la flèche A. Pour verrouiller  la fenêtre 370 dans sa position fermée, un verrou 382  est prévu au bas et au haut de la fenêtre dans le bord  de son cadre 374. Ces verrous sont rétractés et mis en  saillie par la poignée 376, et lorsqu'ils sont mis en saillie,  ces verrous 382 s'étendent à l'intérieur d'organes d'an  crage 384 et 386 pratiqués dans le haut et la bas de  l'huisserie 380 respectivement. Lorsque la serrure 378  est actionnée, les verrous 382 sont fiés dans la position  en saillie de sorte que la fenêtre est effectivement ver  rouillée.  



  En référence maintenant à la     fig.    1, le cadre 374  comporte un profilé arrière et un profilé frontal 388 et  390 qui, lorsqu'ils sont assemblés, constituent un passage  vide s'étendant depuis le bas jusqu'au haut de la fenêtre.       Des    blocs de guidage 392 sont prévus au haut et au bas      du cadre 374. Ces blocs de guidage présentent des trous  les traversant et permettant aux verrous 382 de s'étendre  et de se rétracter hors et dans la fenêtre 370. Les ver  rous 382 sont fixés à des plaquettes 394 à proximité du  centre du cadre 374 à l'intérieur des profilés 388 et  390, dans un cache creux 387. Chacune de ces plaques  est munie d'une crémaillère 396 oui est en prise avec un  pignon     d'actionnement    398.

   Le pignon 398 est relié au  moyen d'un accouplement 400 à la poignée 376 de sorte  qu'il soit actionné à l'aide de celle-ci. En     tournant    la       poignée    376. le pignon 398 est pivoté provoquant le  déplacement vers le haut d'une des crémaillères 396 et  le déplacement vers le bas de l'autre crémaillère, provo  quant ainsi la     sail'ie    ou l'escamotage des verrous 382  simultanément.     Lcrsque    les verrous sont dans leur posi  tion avancée. une ouverture 402 dans l'une des plaques  394 est en     alignement    avec le verrou 404 actionné par  la serrure 378.

   Lorsque la serrure est actionnée pendant  que les verrous 382 sont dans leur position avancée. le  verrou 404 passe dans l'ouverture 402 provoquant ainsi  le verrouillage des verrous 382 dans leur position de  verrouillage.  



  Comme représenté à la     f;ç.    3,     l'or-ne    d'ancrage 386  est muni d'un logement     cylindrique    316 noyé dans un  orifice que présente le seuil 304 de la fenêtre et présente  à fleur de ce seuil un rebord 318 muni de plusieurs orifi  ces de montage 320 permettant la fixation de l'organe  d'ancrage 386 au seuil 304. Lorsque le verrou 382 est  dans sa position la plus basse comme illustrée à la     fig.    4,  il pénètre par l'ouverture 314 dans l'organe d'ancrage  386. Ceci permet de fixer le verrou 382, et de cette  manière la fenêtre 370, à     l'orglne    d'ancrage 386 pro  voquant ainsi le verrouillage de la fenêtre 370 sur le  seuil 304.  



  L'organe d'ancrage 386. en plus de servir de fixa  tion pour le verrou 382. sert également de détecteur de  toute force appliquée à la fenêtre 370 tendant à déplacer  le verrou dans une direction correspondant à l'ouverture  de la fenêtre. A cette fin, on prévoit une coulisse 340  à l'intérieur du logement cylindrique 316 de l'organe  d'ancrage 386. Comme illustré à la     fig.    6 la coulisse 340  est     déplaçable    dans une direction horizontale en avant  et en arrière à l'intérieur d'un canal 342 s'étendant dia  métralement au travers du bloc de guidage 344 oui est  engagé sans jeu dans le logement cylindrique 316. La  coulisse 340 est munie d'un perçage 346 qui reçoit le  verrou 382 lorsqu'il est en position avancée.  



  La coulisse 340 est guidée dans ces mouvements  en avant et en arrière à l'intérieur du canal 342 dans le  bloc de guidage 341. Il     apparait    ainsi que le perçage 346  de la coulisse 340 se déplace en avant et en arrière  immédiatement sous l'ouverture 314 pratiquée dans le  rebord 318 de l'organe d'ancrage 386. Cette ouverture  314 elle-même est allongée de manière à permettre au  verrou 382 de se déplacer en avant et en arrière d'une  faible quantité lorsque la fenêtre 370 est forcée en direc  tion de la flèche A     (fig.    1).

   Ce déplacement provoquera  un déplacement de la coulisse 340 sur une distance suffi  sante pour     travers-cr    le jeu B     (fig.    3) existant entre le  bord du perçage     3-16    de la glissière 340 et l'une des  extrémités de l'ouverture allongée     31-l    pratiquée dans le  rebord 318 de l'organe d'ancrage 386. Ce déplacement  de la coulisse     3-10    s'oppose à l'action d'un ressort de  compression 350 placé entre la coulisse et la surface  interne du logement cylindrique 316.  



  Il faut noter que la fenêtre 370 peut être forcée en  direction d'une position ouverte seulement par une force    suffisante pour contrebalancer la     résistance    des     ressorts     350 lorsque l'ensemble de blocage 378 est verrouillé ; et  même dans le cas où la force dépasserait celle des res  sorts 350, la fenêtre ne peut pas être déplacée sur une  distance plus grande que la distance B puis qu'ensuite  le verrou 382 entrera en contact avec l'extrémité de  l'ouverture allongée 314 et interdira tout déplacement  subséquent.  



  Comme illustré à la     fig.    6, la coulisse 340 est munie  d'une patte s'étendant vers le haut 351. Cette patte  s'engage avec un bras 352 d'un contact électrique 354  qui est monté sur la surface inférieure du bloc de gui  dage     34-l.    La patte 351 se déplace en avant et en arrière  à l'intérieur de la     gorge    356 formée dans le fond du  bloc de guidage 344.  



  En référence à la     fig.    5. on voit que le ressort 350  tend à déplacer la coulisse 340 dans une direction telle  que la languette<B>351</B> de celle-ci actionne le bras de     l'in-          terrupteur@352    dans une direction telle que ce bras de  contact appuie contre un contact 358 de l'interrupteur  354 lui-même. Le bras de l'interrupteur 352 est réalisé  en un     m,itériau    élastique tel que de l'acier ressort et est  normalement écarté du contact 358. La force du ressort  350 excède de beaucoup la force, due à l'élasticité propre  du bras de contact 352, et ainsi maintient celui-ci contre  le contact 358.

   Lorsque toutefois une force d'effraction  est imposée à la fenêtre 370 et est suffisante pour surpas  ser la résistance du ressort 350, la coulisse 340 se dépla  cera vers l'extérieur contre l'action du ressort 350 et  retire la patte 351 hors de contact avec le bras de l'in  terrupteur 352. Ce mouvement permet au bras de l'in  ternipteur 352 de se déplacer dans la direction opposée  au contact 358 et provoque ainsi     l'actionnement    de l'in  terrupteur 354.  



  Comme illustré à la     fig.    4, des fils 360 relient l'inter  rupteur électrique 354 au travers d'une ouverture 362  pratiquée dans le fond du logement     cylindrilue    316 à des  moyens     d'alarme    à distance pour provoquer     l'actionne-          ment    de ceux-ci en réponse à     l'actionnement    de l'inter  rupteur 354.  



  Ainsi on réalise une combinaison d'un dispositif de  verrouillage et d'alarme qui permet d'obtenir un maxi  mum degré de sécurité. II faut évidemment noter que  l'organe d'ancrage supérieur 384 peut être identique à  l'organe d'ancrage inférieur 386 de manière à assurer que  toute tentative d'effraction soit au haut soit au bas de la  fenêtre 370 provoque le retentissement d'une alarme.  



  II faut noter que l'arrangement     décrit    aux     fig.    3 à 6  est très compact et simple dans sa     construction    et cons  titue une protection substantielle et un     signalement    auto  matique de toute tentative de démontrer ou de retirer le  dispositif de verrouillage.

Claims (1)

1. REVENDICATION Serrure munie d'une installation d'alarme, destinée au verrouillage d'un battant de fenêtre ou de porte, carac térisée en ce qu'elle comprend au moins un verrou desti né à être monté dans un évidement du cadre du battant, une poignée actionnant le verrou et destinée à être mon tée sur le battant, des oraanes de liaison entre la poignée et le verrou, un organe d'ancrage du verrou avancé, comportant un bloc de guidage muni d'un canal, une coulisse ajustée sans jeu dans ce canal et déplaçable en avant et en arrière le long de celui-ci,

   cette coulisse étant munie de l'ouverture destinée à recevoir le verrou et s'ouvrant en direction du canal suivant une direction perpendiculaire à la direction du mouvement coulissant de la coulisse, un ressort étant placé dans le canal et dirigé contre la coulisse pour déplacer celle-ci en direc tion d'une des extrémités du canal, un interrupteur étant monté sur le bloc de guidage, et un bras s'étendant à partir de la coulisse en direction de l'interrupteur en vue de l'actionnement de celui-ci en réponse au déplace ment de la coulisse en direction de l'extrémité opposée du canal. SOUS-REVENDICATIONS 1.

   Serrure selon la revendication, caractérisée en ce qu'elle comporte un cache creux, une paire de verrous disposés à l'intérieur d'un côté de ce cache creux et guidés en vue de leurs déplacements longitudinaux à l'intérieur de celui-ci entre une première position pour laquelle chaque verrou est entièrement rétracté à l'inté rieur du cache et une seconde position pour laquelle chaque verrou est situé à l'extérieur des extrémités oppo sées du côté du cache creux, une poignée d'actionnement des verrous montés sur le cache en vue de sa rotation autour d'un axe fixe, un pignon pivoté dans le cache creux de manière à être actionné par cette poignée, et une paire de crémaillères,

   chacune en prise avec des côtés opposés du pignon et reliées à un verrou. 2. Serrure selon la sous- revendication 1, caractérisée par le fait que la liaison entre chaque crémaillère et l'un des verrous comporte une plaque, au moins l'une de ces plaques étant munie d'une ouverture et par le fait qu'un verrou monté sur le cache passe au travers de cette ouverture de la plaque lorsque les verrous sont en posi tion active. 3.

   Serrure selon la revendication, caractérisée en ce que la face dudit bloc de guidage dans laquelle est taillé le canal est couverte d'une plaque présentant une ouver ture allongée dans laquelle s'engage le verrou avant de pénétrer dans l'ouverture de la coulisse, le tout de façon à permettre le déplacement de la coulisse par le verrou de sa position dans laquelle l'interrupteur est fermé jusque dans celle où il est ouvert.