CH483536A - Procédé de vibrage du béton et appareil pour la mise en oeuvre du procédé - Google Patents

Description

  Procédé de vibrage du béton et appareil pour la     mise    en     aeuvre    du procédé    Le vibrage des dalles en béton s'est effectué jusqu'ici  au moyen de vibreurs à aiguilles, les aiguilles étant intro  duites par-dessus dans la masse du béton coulé dans le  coffrage de la dalle.

   Cette méthode présente cependant  divers inconvénients, parmi lesquels un vibrage localisé  et non uniforme, risque d'endommager les panneaux du  coffrage avec l'aiguille du vibrateur, ce qui nécessite par  la suite des retouches de la surface inférieure de la dalle,  la nécessité de retoucher la surface supérieure de la dalle  après vibrage en raison des bosses qui se forment par le  vibrage localisé, ainsi qu'une détérioration rapide des  aiguilles et des vibrateurs, sans parler des effets néfastes  de la vibration sur l'utilisateur portant le vibrateur.  



  La présente invention a précisément pour objet un  procédé de vibrage du béton destiné à constituer une  dalle obviant aux inconvénients susmentionnés et pré  sentant en outre d'autres avantages par rapport aux pro  cédés actuels.  



  Le procédé selon l'invention est caractérisé par le  fait que l'on applique une surface vibrante, par dessous,  contre le     coffrage    de la dalle.  



  L'invention a également pour objet un appareil pour  la mise en     aeuvre    du procédé ci-dessus, caractérisé par  le fait qu'il comprend une table vibrante montée sur un  support et des moyens pour appliquer la table contre le  coffrage de la dalle.  



  L'invention permet de vibrer une surface deux fois  plus grande dans le même temps qu'avec la méthode  actuelle. L'utilisation d'une surface vibrante permet d'ob  tenir une uniformité dans les effets de vibration. Le béton  n'a plus besoin d'être tiré de telle sorte qu'on économise  un homme pour la mise en place du béton. Le vibrateur  n'entrant pas en contact avec la surface des panneaux de  coffrage en contact avec le béton, on ne risque pas  d'endommager la surface des panneaux de coffrage, ce  qui permet d'obtenir une surface bétonnée ne nécessitant    pas de retouches.

   On constate en outre que l'on améliore  la résistance du béton et que l'état de     surface    de la partie  supérieure de la dalle est améliorée naturellement, le  béton se tassant sous l'effet de son propre poids et se  répartissant ainsi selon une surface plane uniforme. Les  appareils n'entrant plus en contact direct avec le béton,  leur longévité sera beaucoup plus grande. Le béton peut  être fabriqué beaucoup plus sec, permettant la mise en  place en même temps de la chape finale.  



  Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une       forme    d'exécution de l'objet de l'invention.  



  La     fig.    1 montre une vue d'ensemble de l'appareil.  La     fig.    2 montre un détail de la partie intérieure de  l'appareil.  



  L'appareil représenté au dessin comprend essentiel  lement une table vibrante 1 entraînée par un vibreur  électrique à masselottes 2 et fixé sur deux. plaques verti  cales 3 et 4 reliées à une pièce en U 5 par     l'intermédiaire     de blocs amortisseurs 6 empêchant la vibration de la  table de se transmettre de façon trop prononcée au reste  de l'appareil.  



  La pièce en U 5 est montée sur un plot 7 fixé sur une  plaque de liaison 8, elle-même fixée d'une part à un  cylindre 9 et d'autre part, par l'intermédiaire d'un bloc  amortisseur 10, à une bielle de poussée 11     (fig.    2).  



  Le cylindre 9 coulisse dans un cylindre extérieur fixe  12 monté sur un train de roulement à trois roues 13,  14 et 15.  



  Les cylindres 9 et 12 abritent un système compen  sateur représenté à la     fig.    2. Ce système comprend une  plaque de base circulaire 16 sur laquelle sont fixés deux  montants verticaux 17 et 18 portant à leurs extrémités  deux roues dentées 19 et 20 sur lesquelles passe une  chaîne 21 fixée d'un côté des montants à la bielle 11  et de l'autre côté à un contrepoids 22 compensant le  poids de la bielle l l et de la table vibrante portée par  cette bielle.

        Revenant à la     fig.    1, on voit que l'appareil comprend  encore un collier de freinage 23 entourant le cylindre 9  et revêtu à l'intérieur d'une garniture de     ferrodo,    actionné  à la manière d'un frein à main de véhicule automobile  au moyen d'un levier 24 se     bloquant    automatiquement  sur un segment denté 25 et pourvu d'un     bouton-pous-          soir    26 de libération.  



  Entre le frein 23 et l'extrémité du cylindre 12 est  disposée librement une bague 27 portant latéralement  deux butées 28 et 29 contre lesquelles viennent buter les  têtes de deux biellettes 30 et 31. Ces biellettes sont arti  culées à l'extrémité de deux bielles de levée 32 et 33,  elles-mêmes articulées sur les bras 34 et 35 d'un marche  pied 36 articulé en 37 et 38 sur le     train    mobile. Lorsque  l'opérateur monte sur le marchepied 36, il en résulte  donc une action des bielles 30 et 31 sur les butées 28  et 29, action qui soulève le frein 23 et avec lui le cylin  dre 9.

   Un déplacement vertical du     frein    23 est possible       ;râce    à un     ressort    39 travaillant en compression entre la  plaque fixe 40 et la chape 42 dans laquelle est articulé  le levier 41. Un jeu de quelques centimètres     suffit    pour  déplacer librement la table vibrante d'un endroit à un  autre. Pour des déplacements plus importants, par  exemple pour passer par-dessus une poutrelle, il sera  bien entendu nécessaire de     libérer    le cylindre 9 en desser  rant le frein. Le déplacement de la table équilibrée se fait  au moyen de la tige de     commande    42.  



  L'appareil comprend en outre des poignées de manu  tention 43, 44 et 45 pour le déplacement de l'appareil,  ainsi qu'une prise électrique 46 reliée par un câble 47  au vibreur 2 et un interrupteur 48 commandé par une  butée 49 fixée sur le bras 34 du marchepied de manière  à mettre en circuit le vibreur 2 lorsque l'opérateur monte  sur le marchepied.  



  L'appareil est utilisé de la manière suivante: au  moyen des poignées de manutentions 43, 44 et 45, l'ap  pareil est placé dans la verticale de l'endroit à vibrer.  Au moyen de la tige de commande manuelle 42, la table  est élevée contre le coffrage, à quelques centimètres de  celui-ci, puis le frein est serré. A cet instant, l'appareil  est prêt à fonctionner et l'opérateur monte sur le marche  pied, ce qui applique la table vibrante contre le coffrage  et met simultanément en route le vibreur. Les bras du  système de leviers 30, 31, 32, 33, 34, 35 sont calculés de  telle manière que le poids moyen de l'opérateur agissant  sur le marchepied exerce la pression désirée par la table 1  contre le coffrage.

   Après une vingtaine de secondes,  l'opérateur descend du marchepied ce qui libère la table  du coffrage et déplace l'appareil vers la zone suivante à  vibrer pour remonter     immédiatement    sur le marchepied  et poursuivre ainsi rapidement le vibrage de toute une  zone se trouvant entre deux poutrelles.     Comme    il a été  dit plus haut, le frein à main doit être desserré et la  table descendue au moyen de la tige 42 pour passer par  dessus les poutrelles.  



  De nombreuses variantes sont bien entendu possibles.  La montée et la descente du cylindre 9 pourrait être  opérée par exemple     hydrauliquement    ou     pneumatique-          ment.    La force exercée sur la surface à vibrer pourrait  se faire également au moyen d'un piston hydraulique, ou  d'un contrepoids. Le frein pourrait être remplacé par    un système à cliquet agissant sur une crémaillère ou par  un vérin.  



  Le vibreur peut être de n'importe quel type connu,  entraîné électriquement ou par un moteur à explosion.  On connaît en particulier des vibreurs permettant de  diriger les vibrations ou de les doser, ce qui     permettrait     de doser la vibration en fonction de l'épaisseur de la  dalle.  



  Il serait également possible de prévoir un appareil  pouvant agir obliquement, ou de     relier    la table vibrante  et son vibreur par une articulation à rotule à son support.

Claims (1)

1. REVENDICATION I Procédé de vibrage du béton destiné à constituer une dalle, caractérisé en ce que l'on applique une surface vibrante, par dessous, contre le coffrage de la dalle. REVENDICATION II Appareil pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait qu'il comprend une table vibrante montée sur un support et des moyens pour appliquer la table contre le coffrage de la dalle. SOUS-REVENDICATIONS 1.

   Appareil selon la revendication II, caractérisé par le fait que le support comprend une partie mobile verti cale portant à son extrémité supérieure un ensemble constitué par la table vibrante et son vibreur, un dispo sitif de guidage vertical de la partie mobile et un dispo sitif d'équilibrage de la partie mobile et de sa table vibrante. 2. Appareil selon la sous-revendication 1, caractérisé par le fait que la partie mobile est reliée à l'un des bras d'une chaîne ou courroie verticale, l'autre bras étant relié à un contrepoids. 3.

   Appareil selon la sous-revendication 1, caractérisé par le fait que lesdits moyens pour appliquer la table vibrante contre le coffrage sont constitués par un système de leviers relié à un marchepied, les bras de leviers étant choisis de telle manière que le poids de l'opéra teur agissant sur le marchepied fournisse la force désirée d'application de la table vibrante contre le coffrage. 4.

   Appareil selon la sous-revendication 3, caractérisé par le fait que le support comprend deux enveloppes tubulaires télescopiques, l'enveloppe supérieure, mobile, portant la table vibrante et coulissant dans l'enveloppe inférieure, une bague fendue, servant de frein, et reliée à un levier d'actionnement, entourant l'enveloppe supé rieure et permettant de maintenir cette enveloppe à la hauteur désirée. 5.

   Appareil selon la sous-revendication 4, caractérisé par le fait qu'une bague est disposée librement entre l'extrémité de l'enveloppe inférieure et ladite bague fendue, cette bague présentant des butées latérales contre lesquelles viennent buter lesdits leviers. 6. Appareil selon la. sous-revendication 5, caractérisé par le fait qu'il est monté sur un train de roulement.