CH465753A - Procédé de traitement d'un fil d'ester de cellulose pour le rendre volumineux, et application de ce procédé - Google Patents

Procédé de traitement d'un fil d'ester de cellulose pour le rendre volumineux, et application de ce procédé

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CH465753A
CH465753A CH1318764A CH1318764A CH465753A CH 465753 A CH465753 A CH 465753A CH 1318764 A CH1318764 A CH 1318764A CH 1318764 A CH1318764 A CH 1318764A CH 465753 A CH465753 A CH 465753A
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Jones Loftin Robert
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Celanese Corp
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    • D02GCRIMPING OR CURLING FIBRES, FILAMENTS, THREADS, OR YARNS; YARNS OR THREADS
    • D02G1/00Producing crimped or curled fibres, filaments, yarns, or threads, giving them latent characteristics
    • D02G1/02Producing crimped or curled fibres, filaments, yarns, or threads, giving them latent characteristics by twisting, fixing the twist and backtwisting, i.e. by imparting false twist
    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
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    • B27GACCESSORY MACHINES OR APPARATUS FOR WORKING WOOD OR SIMILAR MATERIALS; TOOLS FOR WORKING WOOD OR SIMILAR MATERIALS; SAFETY DEVICES FOR WOOD WORKING MACHINES OR TOOLS
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Description


  <B>Procédé de</B>     traitement   <B>d'un</B>     fil   <B>d'ester cellulose pour le rendre</B>     volumineux,     et application de ce procédé    La présente invention concerne un     procédé    de trai  tement d'un fil     consistant    entièrement en fibres ou  filaments     d'ester    de     cellulose    afin de rendre     ce    fil volu  mineux par une opération de torsion, stabilisation et  détorsion. Les deux opérations de torsion et de détorsion  peuvent, par exemple, se faire par le     processus    habituel  de   fausse torsion<B> </B> ou<B> </B>torsion provisoire<B> .</B>  



  Quoique les fils d'acétate de cellulose secondaire  aient probablement été les     premiers    fils     artificiels    à être  soumis à un tel     procédé,        ce    n'est que l'apparition sur le  marché des     fils        entièrement    synthétiques, comme les fils  de     résine    de     polyamide    (Nylon), qui a été à l'origine du  développement actuel de ce procédé. On s'est heurté à  diverses difficultés lors de     l'application    de     ce    procédé à  des fils d'ester de cellulose, en particulier l'acétate de  cellulose secondaire ou le triacétate de cellulose.

   C'est  ainsi que dans de nombreux cas on s'est aperçu qu'une       proportion    trop importante du volume relatif (rapport  de l'unité de volume à     l'unité    de poids) donné au fil se  perd au cours du traitement     ultérieur    du fil lui-même et  des étoffes fabriquées avec lui.

   De plus, les propriétés       physiques    du fil, par exemple la ténacité, subissent fré  quemment une     réduction    trop     importante    à la suite de  ce     procédé.    De même, dans     certains    cas, le volume rela  tif conféré à     ce    fil n'est pas aussi uniforme qu'on le       voudrait.     



  Ces inconvénients existent entre autres pour les fils  traités selon le brevet français     NI,    1217137 et plus parti  culièrement selon l'exemple 2 de ce brevet. Selon     cet     exemple, on soumet un     fil    d'acétate de     cellulose    de 200  deniers à une fausse torsion de 18,5 par cm au moyen  d'un tube     tournant    à 30 000 tours par minute, puis on  fait passer le fil tordu dans un     dispositif    de chauffage  selon le brevet français     NI,    1140992 dont les tubes de  chauffage d'une longueur de 40 à 50 cm, par exemple,  sont maintenus à une température de 175   10 C,

   il    ressort des     chiffres    reproduits     ici    que le fil séjourne alors  dans ce tube pendant 1,5 à 1,85 seconde.     Le        fil        ainsi     tordu et     stabilisé    est ensuite détordu avec un     retrait,    par  exemple, de 4 à 6 0/0,

   et     rebobiné    à une vitesse     inférieure          de        l'ordre        de        20        %    à     la        vitesse        des        organes        débiteurs        en     amont du dispositif de chauffage.

       Il    s'ensuit que la vi  tesse à laquelle le fil est entraîné à travers     ce        dispositif          est        inférieure        de        15    à     17        %    à     celle    à     laquelle        le        fil    y     est     amené.

   Ce     procédé    selon le brevet français No 1217137,  complété par les indications du brevet     français     No 1140992,     prévoit    donc un retrait considérable du fil  pendant la torsion et le chauffage.  



       Il    est bien connu, par contre, d'effectuer avec un  retrait extrêmement faible l'opération de fausse torsion  et de fixation de fils lorsque     ceux-ci    sont en matière  thermoplastique synthétique     (polyacrylonitrile,        copoly-          mère    d'acrylonitrile, polyester, nylon, chlorure de poly  vinyle, par exemple le produit marque  Rhovyl      ,    etc.).

         Ce        retrait        peut        âtre        de        0,5    à 2     %        selon        le        brevet        français          No        1225671        et,        par        exemple,        de    2     %        selon        le        brevet     français No<B>1199764,

  </B> le brevet français No 1263807 indi  que qu'un     retrait    est admis entre les dispositifs     débiteurs     alors que l'addition No 67751 au brevet     français     No 1054338 dit que le     filé,    subissant la fausse torsion,  doit être sous une tension     assez    forte, sans toutefois sug  gérer de lui     faire    subir un     étirage.     



  Or, les esters de cellulose auxquels doit s'appliquer  le     procédé    selon la présente     invention    ne sont pas ther  moplastiques au sens propre du     terme    mais     subissent     une     décomposition        partielle    lorsque leur température  s'approche du point de fusion.

   La     difficulté    d'appliquer  à des     fils    d'ester de     cellulose    un procédé de fausse tor  sion classique, tel qu'on .l'opère sur des fils thermo  plastiques, est     bien    connue des gens du métier.

       Jus-          qu'ici,    et     l'alinéa    final du brevet     français    No 1217137       précité    en fait foi, on n'a pas cru pouvoir obtenir par      le procédé de fausse torsion de véritables     filés        K    mousse    en     acétate    de     cellulose    qui, pendant les traitements sub  séquents du fil et des     tissus    qui en sont faits,

       conservent     dans une large mesure la     voluminosité    qui leur a été       imprimée    par ce     traitement.    En outre, la     résistance    à la  rupture du fil d'ester de     cellulose    était fortement dimi  nuée par la fausse torsion,     en    sorte que l'on a toujours  cru devoir permettre un certain retrait de     ce    fil     pendant     les opérations de torsion et de     chauffage.     



  Il a maintenant été constaté que, au contraire, en       observant    un certain ensemble de     conditions,        il    est avan  tageux pour la     voluminosité    et acceptable pour la résis  tance à la rupture, de faire subir     un        allongement    ou éti  rage à ces fils pendant     l'opération    de     torsion,    stabilisa  tion par chauffage et détorsion.  



  L'invention est basée sur     cette    observation et s'appli  que à un     procédé    de traitement d'un     fil    consistant entiè  rement en fibres ou filaments d'ester de     cellulose    par une  opération de torsion,     stabilisation    et détorsion     dans    la  quelle on soumet le     fil    à une torsion comprise entre 7,2  et 30 tours     par    cm, on fait passer le fil tordu dans un  dispositif de     chauffage        maintenu    à une température com  prise     entre    170 et     200,

  1    C en le faisant     séjourner    dans     ce     dispositif pendant 0,03 à 4,5 .secondes, et on fait avan  cer le     fil    détordu jusqu'à un     dispositif    de reprise qu'on       fait    fonctionner de manière à permettre une détente du       fil        jusqu'à        30        %        de        sa        longueur.     



  Le     procédé    selon     l'invention    est caractérisé en     ce     qu'on     fait        avancer    le     fil    détordu à une vitesse     comprise          entre        101        et        109        %        de        la        vitesse    à     laquelle        il        était        amené     au stade     de    

  torsion et de chauffage.  



       L'invention    comprend également l'application de ce       procédé    à un     fil    constitué de fibres discontinues.  



  Dans les     intervalles        indiqués,    on obtient les meilleurs  résultats en mettant en     oeuvre    des conditions opératoires  qui ne varient que très faiblement selon la nature exacte  du fil     traité.    Aussi bien avec l'acétate de cellulose secon  daire     qu'avec    le     triacétate    de cellulose, on préfère tordre  les     fils    à une valeur comprise entre 12 et 18,4 tours par  cm, mais alors que pour     l'acétate    de cellulose secondaire,  les meilleurs résultats sont obtenus avec une torsion  comprise entre 16,4 et 18, par exemple :

  avec<B>17,6</B> tours  par cm, les     chiffres        correspondants    pour le     triacétate    de  cellulose sont l'intervalle de 12,8 à 14,4 tours par cm, et  en     particulier    13,6 tours par cm. Pour le chauffage du     fil     tordu, on préfère     une    température de 170 à 1900 C, et  mieux encore entre 170 et 1800 C pour l'acétate de cel  lulose secondaire, et 180 à 2000 C et mieux<B>185</B> à 1950 C  pour le triacétate de cellulose.

   De même, la durée du  chauffage peut de préférence être comprise entre 3,0 et  0,03 secondes, avec une préférence de 1,6 à 1,2 pour       l'acétate    de     cellulose    secondaire et de<B>1,25</B> à 0,64 se  conde pour le     triacétate    de cellulose.  



  Après torsion,     chauffage    et détorsion,     l'avancement     du     fil,    par exemple à     l'aide    de rouleaux d'avancement,  peut se faire le plus avantageusement à une vitesse qui       est        de        102    à     108        %        pour        l'acétate        de        cellulose        secondaire          ou        de        101    à     104     <RTI  

   ID="0002.0106">   %        pour        le        triacétate        de        cellulose,        de        la     vitesse à laquelle le fil était amené aux ,stades de torsion  et de chauffage.

   La détente du fil, avant sa reprise sur un  paquet, peut de     préférence    être comprise entre 14 et       20        %        pour        l'acétate        de        cellulose        secondaire        et        entre    3       et        16        %        pour        le        triacétate        de        cellulose.     



  Si l'on désire obtenir un fil     extensible,        ayant    un vo  lume relatif     important    et une bonne élasticité, comme  c'est le cas     notamment    dans la fabrication de bas exten-         sibles,    on peut envoyer le fil directement du dispositif  d'avancement qui fait suite aux stades de torsion, de       chauffage    et de détorsion, sur le     dispositif    de reprise qui  peut être constitué, par     exemple,    par un ou plusieurs  paquets de fils,

   et qui reprennent le fil à une vitesse de       préférence        comprise        entre        97        et        80        %        de        la        vitesse    à     la-          quelle    le fil est     amené    vers ledit dispositif ;

       avantageuse-          ment,        la        vitesse        de        reprise        est        comprise        entre        86        et        80        %     pour     l'acétate    de     cellulose        secondaire    et entre 97 et       84        %        pour        le        triacétate    

      de        cellulose.        Les        taux        indiqués          correspondent    à     des        détentes        respectives        de        14    à     20        %     et de 3 à 16 0/0.  



  Si l'on     désire    obtenir un fil     texturé    possédant des  caractéristiques d'un volume     relatif        particulièrement     élevé et une     élasticité    plus faible, donc     moins    de   viva  cité   en manutention, et se prêtant à la fabrication  d'une étoffe     exceptionnellement    stable pour la confection  par exemple d'étoffes à double tricotage,

   dans ce cas au  lieu de     faire        passer    le fil du     dispositif        d'avancement    pré  cité     directement    vers le     dispositif    de reprise, on peut lui  faire traverser     une    zone où on le     chauffe    à une tempé  rature     d'environ    160 à     2001,    C de préférence,

   entre 175  et 1920 C et en     particulier    une     température    de 1750 C  pour l'acétate de     cellulose        secondaire    et de 185  C pour  le     triacétate    de     cellulose,        pendant    une seconde période       comprise    entre 4,4 et 0,3 secondes.

   Avantageusement, la  période de chauffage est de 1,6 à 1,2     seconde    pour l'acé  tate de cellulose secondaire et de 1,25 à 0,64     seconde     pour le     triacétate    de     cellulose.    Après passage     dans        cette     seconde zone de     chauffage,    on fait     avancer    le fil, par  exemple à     l'aide    de rouleaux,

   à     une    vitesse pouvant être       de   RTI ID="0002.0223" WI="16" HE="4" LX="1262" LY="1415">  préférence        96    à     70        %        de        la        vitesse    à     laquelle        il        est     repris après les opérations de torsion,     chauffage    et     détor-          sion,    en vue d'une reprise à une vitesse     comprise    entre       97,

  6        et        107,9        %        de        la        vitesse        d'avancement.     



  Un autre     procédé    pour réduire la  vivacité  du fil       traité,    ayant une     utilité        spéciale    pour le     fil        d'acétate    de       cellulose    secondaire, peut consister à soumettre le     fil    à  un traitement de     vaporisation    à une     température    com  prise     par        exemple    entre 77 et<B>880,C,

  </B> sous une pression       voisine    de l'atmosphérique et pendant une période de 45  à 85     minutes.    Après le traitement     de        vaporisation,    on  peut soumettre le fil de     préférence    à la chaleur sèche,  par exemple à 77-880 C pendant     une    période d'environ  5 à 30     minutes.    Pour     ce    dernier traitement, on peut     utif-          ser    par exemple des     dispositifs    de     chauffage    extérieurs,

    par exemple des     résistances        chauffantes        électriques,    tout  en aspirant la vapeur de la chambre de     traitement    qui  n'est pas complètement isolée de l'atmosphère. De cette  façon, l'air chaud     remplace        en    fait la vapeur     qui    a été  soutirée.  



  Une mise en     oeuvre    du procédé selon     l'invention    va  être     décrite    à titre d'exemple en se référant au dessin  annexé, sur lequel on peut     voir    un     fil    10 formé de       multifilaments    continus qui se     déroule    d'un paquet d'ali  mentation 11, traverse un guide en queue de cochon 13,

    passe autour d'un dispositif 15 de     guidage    en queue de  cochon et     d'élimination    des brins rompus et     il    est     -avancé     par des rouleaux 16 (premier     dispositif        d'avance    du fil).  Après     cela,    .on fait passer le     fil    dans une     première    zone  de     chauffage    17, et il est tordu par une broche 19 de  torsion provisoire, la torsion revenant vers les rouleaux  16.

   En quittant la broche de torsion provisoire 19, le     fil     est pris en charge par des rouleaux d'avancement 20  (second dispositif     d'avancement),    d'où le     fil    peut em  prunter l'un des deux trajets     possibles.    Si l'on désire un      fil d'un degré     élevé    d'élasticité, on     utilise    le trajet A et  dans     ce    cas     il    passe directement des rouleaux 20 sur des  guides en queue de cochon 2l-22 et sur une barre de  guidage 23, pour être repris finalement sur le paquet 24.  



  Si, au contraire, on cherche à     obtenir    un     fil    ayant  un volume     relatif    particulièrement élevé et une moindre       élasticité,    on utilise le trajet B et, dans ce cas, le fil passe  par une seconde zone de chauffage 26 pour aboutir à  des rouleaux 27 (troisième     dispositif    d'avancement), puis  sur des     guides    21 et 22, une barre de guidage 23, et est  repris sur le paquet 24.  



  Que le fil emprunte le trajet A ou le trajet B, la tor  sion réelle réalisée par     la    broche de torsion provisoire  19 est     pratiquement        éliminée    au moment où le fil atteint  les rouleaux 20.  



  On peut utiliser le procédé pour traiter un fil titrant  un denier     total    compris entre 55 et 1000, et présentant  une torsion initiale comprise entre 0 et 2,8 tours par cm,  ce fil étant     composé    de 3 à 300 filaments.  



  Le     dispositif    de torsion provisoire mentionné ci  dessus peut être une broche de torsion provisoire à  grande vitesse de l'un des modèles connus des spécia  listes, par exemple la broche décrite dans le brevet des  Etats-Unis d'Amérique No 2990674. La vitesse de rota  tion de la broche est de     préférence    entre 20 000 et  500 000     tours/minute.    Toute torsion qui existe déjà dans  le fil     initial    doit être prise en ligne de compte lorsqu'on  règle le dispositif de torsion provisoire, afin que le fil       contienne    le degré désiré de torsion au moment de son       admission        dans    la zone de chauffage.  



  On peut     utiliser    le     procédé    pour traiter le fil à une  vitesse basée sur une vitesse     d'alimentation    comprise  entre environ 9 et 365     mètres/minute,    et de préférence  entre 27 et 91 mètres.  



  Afin de conserver un volume     relatif    important ob  tenu par le     procédé,    on     maintient    la tension sur le fil       texturé        pendant    le traitement     ultérieur    à une valeur aussi  faible et aussi     uniforme    que possible.     Par    exemple, on  peut avoir intérêt à maintenir la     tension    du fil pendant  l'enroulement sur un paquet conique d'une valeur com  prise entre 0 et 8 g, lorsque le denier     total    du fil     initial     est compris entre 55 et 1000.

   De plus, lorsqu'on désire  doubler le fil traité ayant un denier total de 110 à 3000,  avec une vitesse de broche de 4400 à 6200 tours/minute,  la tension en avant des rouleaux     d',avancement    peut être  maintenue, par exemple, entre 0 et 3 g pour un fil doublé  ou triplé. Entre les rouleaux     d'avancement    et le     guide     se     trouvant    immédiatement avant la bobine servant au  doublage, on peut     maintenir    la tension, par exemple,  entre 3 et 30 g pour un fil doublé et entre 5 et 45 g pour  un fil     triplé.     



  Quand on double ou triple .le fil,     il    est préférable que  le fil terminé soit     équilibré,    c'est-à-dire sensiblement  exempt de moments de torsion. Pour cela, on peut dou  bler des fils dont les traitements de gonflement avaient  été faits en     utilisant    des torsions de sens opposés.  



  Le fil traité par le présent     procédé    convient particu  lièrement pour des tricots confectionnés sur des métiers       circulaires    à simple ou double     fonture.    On peut aussi  fabriquer avec ce     fil    des     articles        tissés.     



  Le volume relatif de l'étoffe tricotée qu'on obtient  avec le fil     traité    peut être plus pleinement développé et  la détente des piquages de l'étoffe peut être améliorée,  en soumettant l'étoffe avant son traitement à l'état hu  mide, par exemple avant les opérations de dégraissage,  de     teinture    ou de finissage, à une révolution dans un    tambour, tournant     alternativement    dans les deux sens,  par exemple pendant 20 à 30 minutes et à une tempéra  ture entre 70 et     851,    C pour l'acétate de cellulose secon  daire et de 104 à 1070 C     pour    le triacétate de cellulose.

    Avant d'enlever l'étoffe du tambour, on refroidit à une  température     de    60e C pour     l'acétate    de cellulose secon  daire et     661,    C pour le triacétate de     cellulose,    en poursui  vant la     rotation    du tambour, afin d'empêcher la stabili  sation des faux plis et des plissements.  



  Lorsque l'étoffe est confectionnée à partir du fil  d'acétate de     cellulose    secondaire, on peut améliorer son  toucher et supprimer les plis en la     soumettant,    après ce       traitement    au tambour, à une opération de     décatissage     dans laquelle on met l'étoffe en contact avec de la vapeur  à une température de 82 à 99  C par exemple, de préfé  rence pendant une minute environ, après quoi on appli  que le vide pendant environ 1 minute.

   En variante, on  peut     effectuer    un calandrage à la vapeur ou élargisse  ment à la vapeur, en faisant passer l'étoffe en largeur  ouverte sur une fente d'une largeur d'environ 15 cm  d'où s'échappe la vapeur, de manière à mettre l'étoffe  en contact avec la vapeur à une température de 82 à  990 C pendant 2 à 8 secondes.  



  On peut teindre un paquet de fils ou une étoffe for  mée d'acétate de cellulose secondaire à l'aide d'une  solution aqueuse d'un colorant dispersé à base d'acétate,  par exemple l'un des colorants énumérés dans le     Colour     Index, 2e édition, pages 1659 à 1752. Le bain de teinture       peut        contenir,        par        exemple,        0,1    à     10        %        en        poids        de        colo-          rant,    et la teinture peut avoir lieu à une température  d'environ 65 à 850 C.

    



  Afin de préserver le maximum de volume relatif sur  une étoffe formée d'un fil de     tri:acétate    de cellulose qui  a été traitée par le présent     procédé,    il est souhaitable de       stabiliser    l'étoffe en autoclave avant le traitement à l'état  humide, par exemple en l'exposant à la vapeur sous une  pression manométrique d'environ 2,1     kg/cm',    ce qui cor  respond à une température de 134  C, pendant une durée  totale de 20 à 40 minutes. De préférence, des     périodes     relativement brèves de vaporisation alternent avec de  brèves     périodes    de vide dans l'autoclave.  



  On     place    l'étoffe par charges     successives,    en largeur  ouverte, sur une     enveloppe    perforée dans l'autoclave en  interposant une couche de     tissu    de coton entre chaque  couche de l'étoffe tricotée pour empêcher la formation  de l'effet<B> </B>moiré<B> .</B>  



  Habituellement on effectue la     teinture    des fils ou de  l'étoffe en     triacétate    de     cellulose,    à l'aide d'une solution  aqueuse d'un     colorant    dispersé à base     d'acétate,    par  exemple l'un des colorants énumérés dans le     Colour     Index précité.

   Le bain de teinture peut contenir par       exemple        0,1    à     10        %        en        poids        de        colorant        et        la        teinture     peut     avoir    lieu à une température entre 79 et 910 C.  



       Eventuellement,    on peut soumettre les étoffes à un  traitement de finissage. Pour obtenir un toucher doux, on  peut appliquer un produit de finissage     cationique    à     rai-          son        de        0,25    à     0,5        %        par        rapport        au        poids        de        l'étoffe,     tandis que pour un toucher plus rigide et plus dur,

   on  peut enduire     l'étoffe    d'une émulsion de     résine    à raison       de        0,5    à     1,0        %        par        rapport        au        poids        de        l'étoffe.     



  Les exemples suivants servent à illustrer     l'invention     sans aucunement en     limiter    la portée.  



  <I>Exemple I</I>  En se référant à la figure du dessin, on fait avancer  par les rouleaux 16, vers la première zone de chauffage,  un fil     multifilamentaire    continu, ayant été teint en solu-           tion    à une couleur vert-mousse et     consistant    en 32 fila  ments     d'acétate    de cellulose     secondaire    ayant un     indice          d'acétyle    d'environ 55 0/0, titrant un denier total d'envi  ron 200, ayant une     torsion    en Z de 1,2 tour par centi  mètre, cette zone de chauffage étant représentée, par  exemple, par le     dispositif    de chauffage 17,

   après quoi  le fil passe sur la broche de torsion provisoire 19 à une  vitesse de 23,8 mètres/minute. On fait tourner la broche  de torsion provisoire 19 à une vitesse de 44 000 tours/  minute,     grâce    à quoi le fil reçoit une torsion en S entre  la broche 19 et les rouleaux 16, d'une valeur de 17,5  tours par cm. Le fil tordu est chauffé pendant une pé  riode de 1,41     seconde        par    le dispositif de chauffage 17,  celui-ci étant     maintenu    à 1750     C.     



  En quittant     la    broche de torsion     provisoire    19, le fil  a perdu la majeure partie de sa torsion, et à     ce    moment  les rouleaux 20 le font avancer à une vitesse de 25,5 m/       minute,        laquelle        vitesse        représente        107        %        de        sa        vitesse          d'avancement    par les rouleaux 16.

       Ceci    équivaut à une       alimentation        insuffisante        de    7     %        des        rouleaux        20.        En          quittant    les rouleaux 20, le     fil    emprunte le trajet A en  passant par les queues de cochon 21, 22 et la barre de  guidage 23 pour s'enrouler sur le paquet de reprise 24 a       une        vitesse        de        22,86        m/minute,

          ce        qui        représente        86        %        de     sa vitesse d'avancement par les rouleaux 20. Ceci     corres-          pond    à     une        suralimentation        de        14        %        du        paquet        de        re-          prise    24.  



  On met le fil qui est enroulé de façon lâche sur le  paquet 24 en     contact    avec de la vapeur à 850 C pendant  75 minutes dans une boîte de vaporisation sous pres  sion atmosphérique. On     maintient    le     fil    à     cette    même  température     mais    à l'état sec pendant 15     minutes    supplé  mentaires grâce à un chauffage par .des     résistances    élec  triques, tout en aspirant la vapeur de la boîte de vapori  sation.  



  On enroule le fil en cône en utilisant au départ une  tension de 6 grammes et en réduisant ensuite continuel  lement la tension pour compenser l'accroissement de la  vitesse du fil. Cette     tension    descend jusqu'à 4 grammes  pour un paquet de 680 à 900 g. Il est     inutile    d'appliquer  un lubrifiant pendant l'enroulement sur le cône.  



  Un autre mode de réalisation du     procédé    consiste à  faire suivre au fil le trajet B au     lieu    du trajet A, après  qu'il a quitté les rouleaux 20, de sorte qu'on supprime le  traitement à la vapeur du fil sur le paquet     24-.    On chauffe  ensuite le fil pendant 1,

  41 seconde dans le dispositif de  chauffage 26 maintenu à 1750 C et on le fait avancer par       des        rouleaux        27    à     une        vitesse        qui        est        de        86        %        de        sa     vitesse     d'avancement    par le rouleau 20. Le fil est ensuite  repris sur le paquet 24 à la même vitesse que sa vitesse  d'avancement par les rouleaux 27.  



  <I>Exemple II</I>  On fait     avancer    par des rouleaux 16 vers le dispositif  de chauffage 17 et vers une broche 19 de torsion provi  soire, à une vitesse de 32,9     m/minute,    un fil     multifilamen-          taire    continu comprenant 52     filaments    de     triacétate    de       cellulose        ayant        un        indice        d'acétyle        d'environ        61%        et     titrant un denier total d'environ 200,

   avec une torsion  en Z     d'environ    0,1     tour/cm.    On fait tourner la broche  de torsion     provisoire    19 à 44 000 tours/minute pour  obtenir une torsion en S de 13,8 tours/cm entre la bro  che 19 et les rouleaux 16.     Le    fil tordu est chauffé Pen  dant 1,02 seconde par le dispositif de chauffage 17,     celui-          ci    étant maintenu à     1921,    C.  



  Le fil qui quitte la broche 19 perd la majeure partie  de la torsion et les rouleaux 20 le font avancer à une         vitesse        de        33,4        m/minute,        ce        qui        représente        101        %        de        la     vitesse     imprimée    au fil     par    les rouleaux 16.     Ceci    équi  vaut à une     sous-alimentation    de 1 % des rouleaux 20.

    En     quittant    les rouleaux 20, le     fil    emprunte le     trajet    A à  travers des guides en queue de cochon 21, 22 et la barre  de guidage 23, jusqu'au paquet de reprise 24, où il est  enroulé à une     vitesse    de 30,17     m/minute,

      ce qui     repré-          sente        96        %        de        sa        vitesse        d'avancement        par        les        rouleaux          20.        Ceci        correspond    à     une        suralimentation        de    4     %        du     paquet de reprise 24.  



  Le     fil        texturé        ainsi        produit    présente une résistance à  la     traction    de 225 g, ce qui correspond à une ténacité de  1,13 g par denier, un allongement de 24 0/0, un module       initial    de 20,3 g par denier par unité d'allongement, et  un volume indiqué par un rétrécissement de crêpage de       9,80/0.     



  Un autre procédé de     fonctionnement    consiste à     faire     suivre au     fil    quittant les rouleaux 20 le trajet B au lieu  du trajet A. Dans     ce        cas,    on chauffe le fil pendant 1,

  04  seconde et dans le dispositif de chauffage 26 maintenu  à 185  C et on le fait     avancer    par des rouleaux 27 à une       vitesse        qui        est        86        %        de        la        vitesse        d'avancement        par        les     rouleaux 20. Le     fil    est ensuite repris sur le paquet 24 à  la même vitesse que     celle    de son     avancement    par les rou  leaux 27.

   Ce procédé donne un fil permettant d'obtenir  une étoffe     teinte    uniformément, de plus faible élasticité  qu'avec le fil qui a suivi le trajet A.  



  Des étoffes     tricotées    confectionnées avec     ces    fils con  viennent pour de nombreux usages.     Ils        conviennent    spé  cialement bien pour les vêtements de     dame,    comme des  robes, des     chandails,    des jupes et des blouses.  



       Le    rétrécissement par crêpage dont il a été question  plus haut est     déterminé    en préparant 5 écheveaux de fil  ayant chacun 8 couches d'un diamètre de 1 mètre, enrou  lées sous une tension de 10 mg. On traite les     écheveaux     dans de l'eau distillée à 820 C pendant 10 minutes à l'état  de détente et on les suspend sous une charge de 0,1 g par  denier, pendant 1 minute, à l'état     mouillé.    On mesure  alors     avec        précision    les longueurs des boucles     des    éche  veaux et on désigne le total des longueurs de tous les  écheveaux à ce stade par Lb .  



  Après l'enlèvement de la charge, on sèche les éche  veaux à     66     C, on les refroidit pendant 1 heure dans une       pièce    conditionnée à 23  C et sous une humidité relative       de        60        %        et    à     l'état        suspendu        sous        forme        de        boucles        mais     sans     tarage.    On .applique ensuite une charge de 1 mg  par denier aux écheveaux pendant 1 minute et on me  sure les longueurs des     

  boucles    des écheveaux. On addi  tionne ces valeurs et le total obtenu est désigné par     L,,          Le    rétrécissement par crêpage exprimé comme un pour  centage est     alors    égal à  
EMI0004.0205     


Claims (1)

  1. REVENDICATIONS I. Procédé de traitement d'un fil consistant entière ment en fibres ou filaments d'ester de cellulose afin de rendre ce fil volumineux par une opération de torsion, stabilisation et détorsion, dans laquelle on soumet le fil à une torsion comprise entre 7,2 et 30 tours par cm, on fait passer le fil tordu dans un dispositif de chauffage maintenu à une température comprise entre 170 et 200 C en le faisant séjourner dans ce dispositif pendant 0,03 à 4,5 secondes,
    et on fait .avancer le fil détordu jusqu'à un dispositif de reprise qu'on fait fonctionner de manière à permettre une détente du fil jusqu'à 30 % de sa longueur,
    caractérisé en ce qu'on fait avancer le fil détordu à une vitesse comprise entre 101 et 109 % de la vitesse à laquelle il était amené au stade de torsion et de chauffage. II. Application du procédé selon la revendication I, à un fil constitué de fibres discontinues. SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Procédé selon la revendication I pour le traite ment d'un fil en fibres ou filaments d'acétate de cellulose secondaire, caractérisé en ce qu'on soumet le fil à une torsion comprise entre 16,4 et 18 tours par cm, on main tient le dispositif de chauffage à une température com prise entre 170 et 180,1 C, on y fait séjourner le fil tordu pendant un temps compris entre 1,6 et 1,2 seconde,
    on fait avancer le fil détordu à une vitesse comprise entre 102 et 108 % de la vitesse à laquelle il était amené au stade de torsion et de chauffage,
    et on fait fonctionner le dispositif de reprise de manière à permettre une dé- tente du fil comprise entre 14 et 20 % de sa longueur. 2.
    Procédé selon la revendication I pour le traite ment d'un fil en fibres ou filaments de triacétate de cel- lulose, caractérisé en ce qu'on soumet le fil à une tor sion comprise entre 12,8 et 14,4 tours par cm, on main tient le dispositif de chauffage à une température com prise entre 185 et 195 C, on y fait séjourner le fil tordu pendant un temps compris entre 1,25 et 0,64 seconde,
    on fait avancer le fil détordu à une vitesse comprise entre 101 et 104 % de la vitesse à laquelle il était amené au stade de torsion et de chauffage,
    et on fait fonctionner le dispositif de reprise de manière à permettre une dé- tente du fil comprise entre 3 et 16 % de sa longueur. 3.
    Procédé selon la revendication I ou l'une des sous-revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'on fait également passer le fil détordu, sur son trajet vers le dispositif de reprise, par un dispositif de chauffage main tenu à une température comprise entre 160 et 2001, C en le faisant séjourner dans ce dispositif pendant 4,5 à 0,3 secondes. Ecrits et images opposés en cours d'examen <I>Brevets français</I> Nos <I>1199764, 1217137, 1225671, 1263807, 67751</I> <I>(3e addition au brevet principal N 1054338)</I>
CH1318764A 1963-10-14 1964-10-12 Procédé de traitement d'un fil d'ester de cellulose pour le rendre volumineux, et application de ce procédé CH465753A (fr)

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