CH445099A - Appareil pour former des balles de tennis de table - Google Patents

Description

  
 



  Appareil pour former des balles de tennis de table
 La présente invention a pour objet un appareil pour former des balles de tennis de table au moyen d'électrodes de soudage destinées à souder des feuilles partiellement formées présentant des cavités hémisphériques.



   Cet appareil est caractérisé en ce qu'il comprend une paire   d'électrodes    de soudage comportant chacune un cylindre à extrémité ouverte, d'un diamètre interne à cette extrémité égal au diamètre externe de la balle à former, les cylindres étant agencés de façon que les extrémités ouvertes soient directement opposées, des moyens pour connecter les électrodes à une source de courant électrique alternatif à haute fréquence, et des moyens pour réduire l'écartement des électrodes pendant le passage du courant à haute fréquence entre celles-ci.



   Parmi les matières thermoplastiques qui peuvent tre   formées avec c l'appareil pour donner des balles de tennis    de table, on peut citer le chlorure de polyvinyle rigide, les terpolymères de l'acrylonitrile avec le butadiène et le styrène, les copolymères hautement cristallisés de l'éthylène avec le propylène, le polypropylène, les copolymères du diphénylol-propane et de l'épichlorhydrine, le polyéthylène de haute densité, les polyamides telles que le nylon, et les polycarbonates. On peut utiliser aussi le nitrate de cellulose, mais comme cette matière est inflammable, il est recommandé d'exclure l'air de   l'apparei    et de travailler dans une atmosphère d'azote. On préfère pour cela utiliser une matière ininflammable.



   Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'appareil objet de l'invention et illustre un procédé de fabrication utilisant cet appareil:
 La fig. 1 est une vue avec arrachements d'une balle obtenue par ce procédé;
 les fig. 2 à 5 illustrent divers stades de ce procédé;
 la fig. 6 est une coupe de cette forme d'exécution;
 la fig. 7 est une coupe, à plus grande échelle, d'un détail représenté à la fig. 6, et
 la fig. 8 est une coupe semblable à celle de la fig. 7 et illustrant un procédé de soudure.



   La balle de tennis de table représentée à la fig. 1 est formée d'une matière thermoplastique et se présente comme une sphère qui a été formée en joignant bout à bout deux moitiés 2 et 3. La balle 1 présente une surface externe 4 unie et ses parois sont d'une épaisseur pratiquement uniforme. Sur sa surface interne, la balle 1 comporte un talon de renforcement 5 dans la zone du joint bout à bout entre les deux moitiés, destiné à renforcer ce joint.



   Les fig. 2 à 6 illustrent divers stades d'un procédé de fabrication de cette balle.



   Une feuille 10 de l'épaisseur désirée et faite de la matière plastique choisie, est serrée autour de sa périphérie par une pince périphérique 11 comportant une mâchoire supérieure   1 la    et une mâchoire inférieure   1 lb.   



  Un corps de chauffe électrique 12 alimenté par un câble 13 est monté sur un chariot 14 qui est suspendu à des roues 15 pouvant se déplacer le long d'un rail 16. Le chariot 14 est fixé à une barre de commande 17 dont l'actionnement, au moyen d'un cylindre 18, produit le mouvement du chariot 14 et du corps de chauffe 12 dans une position de chauffage et hors de cette position, au-dessus de la feuille 10.



   Une matrice mâle 19 comportant un certain nombre de saillies 20 sur sa surface est disposée au-dessous de la feuille 10. Chaque saillie 20 est en forme d'un petit   sen-    ment de sphère, le diamètre de la base de chaque saillie 20 étant sensiblement égal au diamètre interne à donner à la balle, et la hauteur de chaque saillie 20 étant pratiquement égale à un quart du diamètre interne de la balle. La matrice 19 présente une cavité 21 qui communique par de petits trous 22 avec la surface de la matrice  portant les saillies 20. Un passage de sortie 23 communique avec la cavité 21, ce passage étant connecté par un tuyau 24 à une pompe 25 qui permet de retirer l'air de la cavité 21 et à travers les trous 22.

   La matrice mâle
 19 est montée sur une barre 26 qui peut glisser dans un cylindre 27 pour produire un mouvement vertical de la matrice 19, dans le sens de la feuille 10 et en sens opposé.



   La feuille 10 est chauffée par le corps de chauffe 12 jusqu'à ce qu'elle soit suffisamment amollie pour pouvoir tre formée au vide, et alors le corps de chauffe 12 monté sur le chariot 14 est retiré de la position de chauffage au-dessus de la feuille 10 par actionnement: de la barre de commande 17. La matrice 19 est ensuite déplacée vers le haut pour venir en contact avec la feuille 10 amollie, par un mouvement vers le haut de la barre 26 dans le cylindre 27. La matrice 19 est maintenue de préférence à une température élevée pendant ce processus, par exemple de 50 à 1200 C. La périphérie de la surface de la matrice 19 porte un ruban 28 d'une matière élastique qui assure un joint étanche à l'air avec la mâchoire inférieure   1 lb    de la pince quand la matrice 19 est soulevée.

   Quand ce joint a été réalisé,   l'air    est retiré par la pompe 25 de la chambre 21 et à travers les trous 22, de sorte que la feuille amollie 10 est obligée de se conformer à la forme de la surface de la matrice 19.



   Une matrice femelle 29 montée sur une barre 30 pouvant glisser dans un cylindre 31 peut se déplacer audessus de la feuille formée 10 qui est maintenue en contact de formation avec la matrice 19. La matrice 29 présente un certain nombre de cavités hémisphériques 32 dans sa surface de formation qui correspondent aux saillies 20 de la surface de la matrice mâle 19. Les cavités 32 présentent une dimension sensiblement égale à la dimension externe d'une moitié d'une balle. La matrice 29 présente une cavité intérieure   33qui    communique avec la surface de formation par de petits trous 34, et la cavité 33 communique avec un passage de sortie 35 qui est connecté par un tube 36 à un dispositif permettant de retirer l'air de la cavité 33 et à travers les trous 34.

   La périphérie de la surface de formation de la matrice 29 porte un ruban élastique 37 qui forme un joint étanche à l'air avec la mâchoire supérieure   1 la    de la pince   1 1    quand la matrice 29 est abaissée par actionnement de la barre 30 dans le cylindre 31. Une fois la matrice femelle 29 placée dans une position proche de la feuille formée 10 et l'engagement étanche assuré avec la mâchoire 1 la, l'air est retiré de la cavité 33 pendant que la pression d'air dans la cavité 21 de la matrice mâle 19 est augmentée à une valeur supérieure à la pression atmosphérique. De cette manière, la feuille 10, qui est encore molle, se conforme au profil de la matrice femelle 29. Cette dernière n'est pas chauffée à une température supérieure à la température ambiante pendant l'opération de mise en forme.



   La matrice 19 est alors séparée de la feuille formée 10 qui est maintenue par aspiration en contact avec la matrice femelle 29 jusqu'à ce que la feuille soit suffisamment durcie pour tre manipulée sans déformation. La feuille formée 10 est alors retirée de la matrice femelle 29.



   L'appareil dont la forme d'exécution va tre décrite est représenté aux fig. 6 et 7.



   Deux feuilles préalablement formées, 10 et 38, sont alors placées dans un dispositif de soudure 39, leurs cavités hémisphériques étant alignées (fig. 6). Le dispositif de soudure 39 comprend deux moitiés 40 et 41 desti
 nées à mettre en contact les feuilles formées 10 et 38
 assemblées, une sur chaque surface du dispositif. Chaque
 moitié 40, 41 comporte un certain nombre des saillies
 cylindriques opposées 42 correspondant aux saillies hé
 misphériques 43 sur les feuilles 10 et 38 qui doivent tre
 soudées ensemble, et l'extrémité de chaque saillie 42
 est formée pour loger une saillie 43 de la feuille 10. Les
 saillies 42 sont montées sur des plateaux de base 44 et 45
 et forment des électrodes quand les plateaux de base 44.



   45 sont reliés à une source 46 de courant alternatif à
 haute fréquence, de sorte que les feuilles formées 10 et
 38 sont disposées entre des paires d'électrodes qui sont
 en contact avec les feuilles dans les régions formant la
 base des saillies 43 sur ces feuilles. La périphérie 47 des
 saillies cylindriques 42 est chanfreinée à l'extrémité adja
 cente aux feuilles 10 et 38 afin de   produire- une    ligne
 de haute concentration de courant alternatif. Les sur
 faces extrmes 48, 49 des saillies 42 dans chaque paire
 de saillies 42 opposées sont formées de façon à laisser un
 jeu 50 en V entre les saillies 42 opposées   (fig.    7). L'angle de ce jeu en V peut tre compris entre 0,5 à   70    et
 de préférence de   3O    environ.



   La moitié supérieure 40 du dispositif de soudure 39
 est montée sur une barre 51 qui peut glisser dans un
 cylindre 52, et quand la source 46 de courant à haute
 fréquence est connectée à chaque moitié 40, 41 du dis
 positif de soudure, la barre 51 est déplacée de   façon   
 amener la moitié supérieure 40 du dispositif de soudure
 plus près de la moitié inférieure 41 de manière qu'il
 subsiste seulement un espace très petit entre les saillies 42 opposées.

   Ce mouvement de la partie supérieure 40
 se produit quand les feuilles 10 et 38 sont amollies dans
 les régions en contact avec les électrodes par suite du
 passage du courant à haute fréquence, et ce mouvement
 des saillies 42 les unes vers les autres assure la soudure de chaque groupe de deux saillies hémisphériques 43 en
 contact l'une avec l'autre, et force aussi un peu de
 matière thermoplastique amollie dans l'intérieur de la
 balle afin de former le talon de renforcement 5 (fig. 8).



   Quand la soudure des saillies hémisphériques oppo
 sées est terminée, le courant à haute fréquence est coupé et les feuilles soudées sont abandonnées au refroidissement. Les balles ainsi produites sont ensuite séparées de
 l'excès de la matière de la feuille qui y adhère et sont traitées, par exemple dans un tambour rotatif, pour leur donner le fini superficiel désiré.



   L'appareil représenté à la fig. 6 pourrait présenter des électrodes d'une construction différente. En particulier, les électrodes pourraient tre des saillies cylindriques creuses, ou de telles saillies comportant un noyau d'une matière isolante. Dans ce dernier cas, le noyau pourrait tre formé de façon à produire une cavité hémisphérique dans l'extrémité de la saillie.



     I1    est parfois avantageux d'élever la température de la matière thermoplastique avant le passage du courant à haute fréquence, afin d'augmenter le facteur de perte de puissance. Cela peut se faire en maintenant l'appareil à une température élevée réglée, cette température ne devant pas tre telle que la matière s'amollisse suffisamment pour permettre sa déformation.



   L'appareil décrit permet de fabriquer les balles aisément et économiquement à partir d'une feuille de matière thermoplastique comme le chlorure de polyvinyle, et il présente l'avantage de fonctionner sans -risque d'incendie. Jusqu'ici, les balles de tennis de table ont été faites en   nitrate-de    cellulose et comme cette matière est  fortement inflammable, des précautions sérieuses contre l'incendie devaient tre prises dans la fabrication de ces articles.



   L'appareil décrit peut fonctionner automatiquement et peut tre incorporé dans une installation automatique qui assure la formation des feuilles de matière thermoplastique pour produire un certain nombre de saillies hémisphériques sur une surface des feuilles, la formation des balles à l'aide de l'appareil décrit, le finissage des balles, et finalement les essais, le marquage et   l'empaquetage    des balles.
  

Claims (1)

1. REVENDICATION Appareil pour former des balles de-tennis de table au moyen d'électrodes de soudage destinées à souder des feuilles partiellement formées présentant des cavités hémisphériques, caractérisé en ce qu'il comprend une paire d'électrodes de soudage comportant chacune un cylindre à extrémité ouverte, d'un diamètre interne à cette extrémité égal au diamètre externe de la balle à former, les cylindres étant agencés de façon que les extrémités ouvertes soient directement opposées, des moyens pour connecter les électrodes à une source de courant électrique alternatif à haute fréquence, et des moyens pour réduire l'écartement des électrodes pendant le passage du courant à haute fréquence entre celles-ci.

   SOUS-REVENDICATIONS 1. Appareil selon la revendication, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs paires d'électrodes.

   2. Appareil selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce que les électrodes sont montées en saillie sur deux plateaux de base.

   3. Appareil selon la sous-revendication 2, caractérisé en ce que les plateaux de base sont connectés à la source de courant à haute fréquence afin de connecter les électrodes à ladite source.

   4. Appareil selon la sous-revendication 2, caractérisé en ce que l'ensemble de chaque saillie cylindrique constitue une électrode.

   5. Appareil selon la sous-revendication 2, caractérisé en ce que la partie extrme seulement de chaque saillie cylindrique constitue une électrode.

   6. Appareil selon la revendication, caractérisé en ce que chaque électrode comprend un cylindre creux.

   7. Appareil selon la revendication, caractérisé en ce que chaque électrode comprend un cylindre plein présentant à son extrémité une cavité hémisphérique d'une dimension égale aux dimensions externes d'une moitié de la balle à former.

   8. Appareil selon la sous-revendication 6, caractérisé en ce que chaque cylindre creux comporte un noyau présentant dans son extrémité une cavité hémisphérique d'une dimension égale aux dimensions externes d'une moitié de la balle à former.

   9. Appareil selon la sous-revendication 8, caractérisé en ce que le noyau est fait d'une matière isolante.

   10. Appareil selon la sous-revendication 2, caractérisé en ce que chaque saillie cylindrique sur les plateaux de base présente une longueur égale au diamètre externe de la balle à former.

   11. Appareil selon la revendication, caractérisé en ce que chaque cylindre est chanfreiné extérieurement à son extrémité ouverte.

   12. Appareil selon la revendication, caractérisé en ce que les surfaces immédiatement opposées des électrodes sont formées de façon à constituer un jeu en V entre les électrodes.

   13. Appareil selon la sous-revendication 12, caractérisé en ce que les surfaces immédiatement opposées des électrodes sont inclinées l'une par rapport à l'autre d'un angle de 0,5 à 70.

   14. Appareil selon la sous-revendication 13, caractérisé en ce que cet angle est de 30.

   15. Appareil selon la revendication, caractérisé en ce que les moyens pour réduire l'écartement entre les électrodes comprend un piston pouvant glisser dans un cylindre et actionné pueumatiquement.