CH443498A - Procédé pour déterminer quantitativement le degré d'affaiblissement des émissions radioactives dans n échantillons distincts, et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé - Google Patents

Procédé pour déterminer quantitativement le degré d'affaiblissement des émissions radioactives dans n échantillons distincts, et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé

Info

Publication number
CH443498A
CH443498A CH793365A CH793365A CH443498A CH 443498 A CH443498 A CH 443498A CH 793365 A CH793365 A CH 793365A CH 793365 A CH793365 A CH 793365A CH 443498 A CH443498 A CH 443498A
Authority
CH
Switzerland
Prior art keywords
samples
sample
source
calibrated
radiation
Prior art date
Application number
CH793365A
Other languages
English (en)
Inventor
Ellsworth Packard Lyle
Original Assignee
Packard Instrument Co Inc
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Packard Instrument Co Inc filed Critical Packard Instrument Co Inc
Publication of CH443498A publication Critical patent/CH443498A/fr

Links

Classifications

    • GPHYSICS
    • G01MEASURING; TESTING
    • G01TMEASUREMENT OF NUCLEAR OR X-RADIATION
    • G01T1/00Measuring X-radiation, gamma radiation, corpuscular radiation, or cosmic radiation
    • G01T1/16Measuring radiation intensity
    • G01T1/20Measuring radiation intensity with scintillation detectors
    • G01T1/204Measuring radiation intensity with scintillation detectors the detector being a liquid
    • GPHYSICS
    • G01MEASURING; TESTING
    • G01TMEASUREMENT OF NUCLEAR OR X-RADIATION
    • G01T1/00Measuring X-radiation, gamma radiation, corpuscular radiation, or cosmic radiation
    • G01T1/16Measuring radiation intensity
    • G01T1/20Measuring radiation intensity with scintillation detectors
    • G01T1/204Measuring radiation intensity with scintillation detectors the detector being a liquid
    • G01T1/2042Composition for liquid scintillation systems
    • G01T1/2045Liquid scintillation quench systems
    • GPHYSICS
    • G01MEASURING; TESTING
    • G01TMEASUREMENT OF NUCLEAR OR X-RADIATION
    • G01T1/00Measuring X-radiation, gamma radiation, corpuscular radiation, or cosmic radiation
    • G01T1/16Measuring radiation intensity
    • G01T1/20Measuring radiation intensity with scintillation detectors
    • G01T1/204Measuring radiation intensity with scintillation detectors the detector being a liquid
    • G01T1/2042Composition for liquid scintillation systems
    • G01T1/2047Sample preparation
    • GPHYSICS
    • G01MEASURING; TESTING
    • G01TMEASUREMENT OF NUCLEAR OR X-RADIATION
    • G01T7/00Details of radiation-measuring instruments
    • G01T7/08Means for conveying samples received
    • G01T7/10Means for conveying samples received using turntables

Landscapes

  • Physics & Mathematics (AREA)
  • Health & Medical Sciences (AREA)
  • Life Sciences & Earth Sciences (AREA)
  • General Physics & Mathematics (AREA)
  • High Energy & Nuclear Physics (AREA)
  • Molecular Biology (AREA)
  • Spectroscopy & Molecular Physics (AREA)
  • Measurement Of Radiation (AREA)
  • Sampling And Sample Adjustment (AREA)
  • Automatic Analysis And Handling Materials Therefor (AREA)
  • Medicines Containing Antibodies Or Antigens For Use As Internal Diagnostic Agents (AREA)

Description


  
 



  Procédé pour déterminer quantitativement le degré d'affaiblissement des émissions radioactives
 dans n échantillons distincts, et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé
 La présente invention a pour objet un procédé pour déterminer quantitativement le degré d'affaiblissement des émissions radio-actives dans n échantillons distincts, chacun d'eux étant constitué par un flacon contenant un isotope à doser et un liquide scintillateur.   



   On entend par le terme   affaiblissement   le phéno-    mène qui fait que le spectre des hauteurs d'impulsions représentatif d'un isotope donné diffère de celui qui devrait tre normalement observé quand aucun affaiblissement se produit. Les causes de cet affaiblissement seront étudiées plus en détail dans ce qui suit.



   D'une manière générale, on peut citer parmi les causes d'affaiblissement, les qualités de transmissions plus ou moins médiocres de la lumière du milieu scintillateur, surtout lorsque celui-ci est coloré par l'échantillon à doser.



   Une autre cause   d'affaiblissement    réside dans le fait de la présence, dans un milieu contenant un isotope à doser ou à analyser, de certaines substances qui, indépendamment de la couleur, interfèrent avec la conversion de l'énergie des radiations émises par ledit isotope en énergie lumineuse (affaiblissement chimique).



   Le procédé selon l'invention consiste à introduire, un par un, les n échantillons contenant l'isotope radio-actif dans une chambre de détection, à soumettre les n échantillons, un par un, à un premier comptage dans une chambre de détection à l'abri des radiations d'une source radio-active étalonnée pour compter les scintillations lumineuses produites dans le scintillateur par les désintégrations intervenant dans l'isotope à doser dans chacun des n flacons, à enregistrer les n premiers comptages correspondant aux n échantillons, à créer un signal de réglage correspondant à chacun des n premiers comptages enregistrés, à exposer automatiquement chacun des n échantillons à une source radio-active de radiations étalonnées, en réponse à   l'un    au moins desdits signaux de réglage,

   de sorte que les radiations étalonnées émises par ladite source coopèrent radio-activement avec le   scintillateur,    à recompter les scintillations lumineuses crées dans chacun des n échantillons pendant ce second comptage, ce second comptage traduisant les effets composites sur le liquide scintillateur des désintégrations produites par l'isotope par les radiations étalonnées de ladite source, et permettant la correction du premier comptage susdit par comparaison avec celui-ci.



   Dans ce qui précède, de mme que dans ce qui suit,   on dit qu'un échantillon n à doser et la source étalonnée    a coopèrent   radio-activement     lorsque cet échantillon est soumis à   Action    de rayonnements de ladite source.



     Au contraire, on dit que e ledit échantillon et la source    étalonnée sont  isolés   radio-activement      lorsqu'ils se trouvent dans des positions relatives telles que l'échantillon est à l'abri des radiations émises par ladite source.



   L'invention concerne également un appareil de spectrométrie nucléaire pour la mise en   oeuvre    du procédé, comprenant une enveloppe délimitant une chambre de détection protégée, un mécanisme de transfert des échantillons pour introduire lesdits échantillons, un par un, dans ladite   chambre    et pour les éjecter hors de cette chambre, au moins un dispositif convertisseur de lumière prévu à l'intérieur de cette enveloppe et dans le voisinage de ladite chambre pour produire des signaux de sortie proportionnels à l'énergie des scintillations lumineuses se produisant dans ladite chambre, ainsi que les moyens pour   compter   les signaux de sortie produits, fonctions de celles au moins des impulsions d'énergie comprises entre une valeur minimum et une valeur maximum prédéterminées.

   Cet appareil est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour supporter une source de radiations, présentant un spectre de radiations étalonnées, isolé radio-activement du liquide scintillateur de chacun des échantillons introduits dans ladite chambre de détec  tion, des moyens pour déclencher automatiquement un comptage de chacun des échantillons à analyser,   pvn-    dant une première et une seconde période distinctes, ledit émetteur ou source de radiations étalonnées étant amené en coopération radio-active avec l'échantillon à analyser pendant l'une seulement de ces première et seconde périodes de comptage. cette amenée de l'émetteur ou source étant commandée automatiquement par l'achèvement de l'autre desdites périodes de comptage pour chacun desdits échantillons. de sorte que. pendant l'une de ces périodes.

   seules sont comptées les désintégrations intervenant à l'intérieur du seul échantillon à analyser tandis que pendant l'autre période de comtage les signaux de sortie obtenus sont représentatifs de l'effet composite des désintégrations intervenant dans   1'éch n-    tillon analysé et des radiations étalonnées émises par ledit émetteur ou source.



   On procédera maintenant à la description   détaillée    d'une forme d'exécution particulière, donnée à titre d'exemple. d'un appareil pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, en se référant aux dessins annexés dans   lesquels   
 La fig. 1 est une vue en élévation. de face, et partiellement schématique, du prototype d'un appareil pour la mesure et la manipulation d'un échantillon radio-actif.    représentant les sous-ensembles composant t l'appareil    enfermés dans une cabine convenable, représentée en traits mixtes;
 la fig. 2 est une vue en plan fragmentaire d'un mécanisme servant à repérer et à mettre en place des plateaux annulaires contenant un ensemble d'échantillons, le plateau étant vu juste avant l'alignement de son ouverture de décharge avec l'appareil de détection:

  
 la fig. 3 est une vue en plan fragmentaire agrandie du mécanisme de repérage et de positionnement de la fig. 2, certaines pièces étant enlevées pour clarifier le dessin, le mécanisme de positionnement étant représenté en traits pleins en position désarmée, et les positions relatives du mécanisme de repérage et du plateau étant représentées en lignes mixtes à la fin du premier quart de l'opération normale de positionnement ;
 la fig. 4 est une vue détaillée fragmentaire en coupe selon IV-IV de la fig.   2;   
 la fig. 5 est une vue en coupe selon V-V de la fig. 3 représentant des détails du mécanisme de repérage;
 la fig. 6 est une vue en coupe, fragmentaire agrandie, selon VI-VI de la fig. 2, montrant spécialement les détails de l'organe moteur du mécanisme de repérage;

  
 la fig. 7 est une vue en coupe, fragmentaire agrandie, selon VII-VII de la fig. 2, montrant les détails de l'organe moteur du mécanisme d'alignement du plateau;
 la fig. 8 est une vue en plan de l'enveloppe constituant la chambre de détection et du mécanisme élévateur servant à transférer des échantillons dans la chambre de détection et à les en retirer, le mécanisme étant représenté avec une partie du couvercle enlevé et avec son écran d'occultation en position fermée;
 la fig. 9 est une vue en coupe fragmentaire élargie selon IX-IX de la fig. 8, représentant une coupe à travers la table de support et un plateau d'échantillons, montrant le mécanisme élévateur à sa position inférieure, dite position d'échantillon chargé, ce dernier, à analyser, étant interposé entre une paire de convertisseurs de lumière, l'écran d'occultation étant fermé;

  
 la fig. 10 est une vue en coupe verticale agrandie selon X-X de la fig. 8, montrant spécialement les détails du mécanisme de manoeuvre de l'écran d'occultation;
 la fig. 11 est une vue en coupe verticale fragmentaire selon XI-XI de la fig. 8, montrant le mécanisme moteur du mouvement vertical de l'élévateur;
 la fig. 12 est une vue en coupe verticale   fragmen-    taire agrandie semblable à la fig. 9, montrant une réalisation conforme à l'invention permettant d'introduire automatiquement un émetteur étalonné intérieur dans le flacon d'un échantillon, l'émetteur étalonné étant ici vu alors qu'il est radio-activement isolé du contenu du flacon;
 la fig. 13 est une vue semblable à la fig. 12. montrant l'étalon intérieur qui a été amené en coopération radioactive avec le contenu du flacon;

  
 la fig. 14 est une vue en élévation agrandie en coupe partielle d'un flacon d'échantillons, représenté à titre d'exemple. permettant le positionnement d'étalons   iner-    nes suivant un autre mode de réalisation de l'invention;
 la fig. 15 est une vue fragmentaire en élévation semblable à la fig. 1, montrant un appareil pour amener simultanément des étalons internes, placés dans les flacons d'une pluralité d'échantillons (ces flacons étant du type de celui représenté à la fig. 14) d'une position dans laquelle lesdits étalons internes sont isolés radio-activement du contenu des flacons à une position dans laquelle ils coopèrent radio-activement avec lesdits contenus;

  
 la fig. 16 est une vue en coupe verticale partielle semblable aux fig. 9 et 12, montrant une réalisation modifiée de l'invention servant à amener des étalons de radiations, pénétrantes ou non pénétrantes, situés initialement à un endroit extérieur à l'enveloppe de la chambre de détection en un endroit dans lequel ces étalons   coop-      ruent    radio-activement avec l'échantillon contenu dans le flacon, ce dernier étant maintenu en place à l'intérieur de la chambre de détection;
 la fig. 17 est une vue en coupe selon XVII-XVII de la fig. 16, montrant à titre d'exemple un mécanisme servant à transférer, un par un. des émetteurs étalons. d'une trémie d'alimentation à un endroit où ils coopèrent radio-activement avec le contenu du flacon d'un échantillon;

  
 la fig. 18 est une vue semblable à la fig. 10, montrant les moyens de manipulation d'un unique émetteur éta  lo, nné    de radiations pénétrantes depuis une trémie d'alimentation jusqu'à son retour dans cette dernière;
 la fig. 19 est une vue en élévation latérale, partiellement en coupe et partiellement sous forme schématique, montrant une variante de construction pour le positionnement sélectif et la manipulation d'un unique émetteur étalonné de radiations pénétrantes;
 la fig. 20 est une vue en coupe partielle agrandie semblable à la fig. 19, montrant les détails du mécanisme de   positionnement    de l'étalon;
 la fig. 21 est une vue en perspective d'un conduit ayant des   a    fentres optiques        utilisable en combinaison avec la réalisation représentée aux fig. 19 et 20;

  
 la fig 22 est une vue en coupe horizontale selon
XXII-XXII de la fig. 20;
 la fig. 23 est une vue en coupe verticale selon
XXIII-XXIII de la fig. 22;
 la fig. 24 est un schéma des circuits électriques de celles des réalisations, conformes à l'invention, dans lesquelles chaque échantillon est alternativement compté une fois lorsque l'émetteur étalonné est isolé radio-acti  vement de l'échantillon et une fois lorsqu'il coopère radio-activement avec ledit échantillon,
 la fig. 25 est un schéma semblable à celui de la fig. 24 montrant les circuits électriques utilisés dans la réalisation conforme à l'invention représentée à la fig. 15;
 la fig. 26 est un schéma partiel du circuit électrique des organes de commande utilisés pour mettre en place un émetteur étalonné interne dans la réalisation conforme à l'invention représentée à la fig. 12;

  
 la fig. 27 est un schéma semblable à celui de la fig. 26, montrant la commande des organes   utilisés    pour mettre en place les étalons dans la réalisation conforme à l'invention représentée à la fig. 16;
 la fig. 28 est un schéma semblable à celui de la fig. 27, montrant les circuits électriques servant à la manipulaticn d'un unique émetteur de radiations pénétrantes en relation avec le mode de réalisation représenté à la fig. 18;
 la fig. 29 est un schéma semblable à celui de la fig. 26, montrant les commandes électriques servant à positionner et à manipuler un unique étalon externe dans les réalisations conformes à l'invention représentées aux fig. 19 et 20;
 la fig. 30 est un schéma synoptique d'un appareil électrique classique qui reçoit, compte et enregistre les impulsions d'un détecteur de radiations;

  
 la fig. 31 est un schéma synoptique représentant un spectromètre classique à liquide scintillateur pouvant servir à la détection et à la mesure des radiations émises par un échantillon contenant une source radio-active;
 la fig. 32 est un graphique représentant le spectre des amplitudes des impulsions caractéristique des isotopes émetteurs de rayonnement bta et illustrant spécialement le principe du        fonctionnement au point d'équi  libre ;

     
 la fig. 33 est un graphique représentant le spectre des amplitudes des impulsions caractéristique des isotopes émetteurs de rayonnement bta montrant, à la fois. un spectre parfait sans affaiblissement et un spectre imparfait tel que celui obtenu par suite de l'affaiblissement apparaissant dans le milieu liquide scintillateur,
 la fig. 34 est un dessin schématique représentant la création de scintillations lumineuses sous l'effet des interractions     Compton      se produisant par suite de l'émission d'une radiation hautement pénétrante.



   En vue de faciliter la compréhension de la description qui suit, il est utile de donner brièvement quelques indications sur le milieu environnant dans lequel la présente invention trouve une application particulièrement avantageuse. A cette fin, on a représenté d'une manière synoptique, à la fig. 31, un spectromètre classique à liquide scintillateur, désigné par la référence générale 40, qui. bien qu'il ne soit pas aussi limité dans son utilisation. convient particulièrement bien à l'analyse des échantillons contenant des isotopes qui produisent des radiations de particules ayant un pouvoir pénétrant relativement faible comme, par exemple, les particules bta.

   Dans les spectromètres à liquide scintillateur de ce type, la substance à analyser contenant un isotope est dissoute. mise en suspension, ou mélangée d'une autre manière à un milieu liquide scintillateur se composant d'un solvant et d'un ou de plusieurs des nombreux produits fluorescents ou scintillateurs disponibles dans le commerce, le milieu scintillateur étant contenu dans un flacon dont les parois sont capables de transmettre la lumière. Pour faciliter l'exposé, et comme déjà indiqué plus haut, on désignera collectivement dans la suite du présent texte la substance contenant un isotope. le milieu scintillateur et le flacon   par le terme (t échantillon  , un tel échantillon étant    représenté schématiquement en 41 à la fig. 31.



   Les solvants typiques commercialement disponibles utilisés dans la composition des liquides scintillateurs sont: le benzène, le toluène, le xylène et des éthers tels que, par exemple, les dioxane, anisole et méthyl-cellosolve; les produits que   l'on    vient de citer ne constituent toutefois pas une liste complète de ces solvants. Ces solvants contiennent fréquemment. à titre de constituant mineur, des alcools comme le méthanol, l'éthanol ou le glycol. Quelquefois, I'eau est également présente dans le solvant.



   Quand une désintégration a lieu dans l'isotope enfermé dans l'échantillon 41, une radiation de particules (par exemple des particules bta) est émise et ces particules coopèrent avec les molécules du scintillateur pour produire des éclairs lumineux. La quantité de lumière produite par une désintégration (c'est-à-dire le nombre de photons lumineux) est sensiblement proportionnelle à l'énergie de ladite désintégration. Les éclairs lumineux ou scintillations sont détectés par un dispositif sensible à la lumière ou un convertisseur de lumière tel, par exemple. qu'un photomultiplicateur 42. La cathode photosensible et l'anode du photomultiplicateur 42 sont réunies à une source réglable de haute tension 44.

   Les spécialistes de cette technique comprendront que celles des scintillations qui produisent suffisamment de photons lumineux pour déclencher le photomultiplicateur induisent celui-ci à fournir à son tour un signal de sortie électrique, c'est-à-dire une impulsion de tension, qui est sensiblement proportionnelle en amplitude à l'énergie de la désintégration correspondante.



   Les impulsions émises par le photomultiplicateur sont introduites dans un pré-amplificateur 45 convenable et, ensuite, envoyées simultanément à un ensemble de canaux analyseurs branchés en parallèle. De cette façon, celles des désintégrations se produisant dans l'échantillon 41 qui déclenchent le photomultiplicateur 42 créent des impulsions identiques P1,   P 1' et      P1" délivrées    aux trois canaux de comptage représentés (sur la figure, le
Canal I, te Canal   II    et le Canal   III).    Il est entendu que l'amplitude des impulsions peut tre réglée par différents moyens; par exemple, par un ajustement convenable de l'alimentation en haute tension 44, qui détermine le gain du phomultiplicateur 42.



   On a prévu un agencement de l'appareil qui permet d'analyser séparément les impulsions   Pt,      P1',      P1" qui    sont présentées simultanément respectivement aux trois canaux analyseurs de façon que chacun de ceux-ci soit capable de faire une discrimination entre les impulsions en fonction des différences existant entre leurs amplitudes. A cette fin, en considérant le Canal I. par exemple, chaque impulsion   P1    est d'abord amplifiée dans un   ampflficateur r linéaire 46 et ensuite injectée sous forme    d'une impulsion amplifiée P2 dans un analyseur d'impulsions 48 classique.

   Les spécialistes de cette technique comprendront que ces analyseurs d'impulsions ont la capacité de faire une discrimination entre les impulsions en fonction de leurs amplitudes en ne laissant passer que celles qui se trouvent à l'intérieur d'une bande d'amplitudes prédéterminées ou d'une gamme de hauteurs d'impulsions, en bloquant toutes les autres impulsions. L'analyseur 48 constitue ce qui est habituellement appelé une   4    fentre   y    ou une bande passante ayant des  limites inférieures et supérieures ou seuils de discrimination A, B (fig. 32), ces seuils étant réglables à l'aide de moyens (non représentés) bien connus dans cette technique.

   Les impulsions P2 qui excèdent en amplitude le seuil inférieur 30A sans dépasser le seuil supérieur B, traversent l'analyseur 48 sous forme d'impulsions P3, qui sont introduites dans une échelle de comptage ou indicateur 49 ou dans un autre appareil de comptage convenable.



   Les canaux analyseurs   II    et III sont substantiellement identiques au canal I décrit ci-dessus; ils comprennent aussi respectivement des amplificateurs linéaires 46', 46", des analyseurs d'impulsions 48', 48", et des indicateurs 49'. 49". Toutefois, dans cet exemple, les analyseurs 48', 48" sont réglés pour laisser passer des bandes d'amplitudes ou des gammes d'impulsions qui sont respectivement différentes l'une de l'autre et de la bande des impulsions pouvant passer à travers l'analyseur 48 dans le canal I. En conséquence, la fentre constituée par l'analyseur   48' est    définie par des seuils de discrimination inférieur et supérieur C et D respectivement (fig. 32), tandis que la fentre constituée par l'analyseur   48" est    définie par des seuils de discrimination inférieur et supérieur E et F.

   Seules les impulsions amplifiées P2'. P2" qui excèdent en amplitude. respectivement. les seuils C.



  E et qui sont inférieures respectivement aux seuils D. F, sont capables de traverser les analyseurs correspondants 48'.   48" et    d'arriver aux indicateurs 49'.   49" sous    forme d'impulsions   P3', P3".    Bien que les fentres A-B, C-D et
E-F aient été représentées schématiquement à la fig. 32. comme étant complètement séparées. on notera qu'elles peuvent. bien entendu. tre réglées de différentes façons afin de satisfaire aux différentes nécessités de l'utilibation.

   On indiquera simplement. à titre d'exemple. que   le seuil B peut tre ajusté é à un niveau d'amplitude supé-    rieur à celui du seuil C. de sorte que. dans ce   cq 5.    les impulsions ayant une amplitude se situant dans l'intervalle compris entre B et C pourraient tre comptées en mme temps dans les deux canaux.



   Chaque isotope émetteur bta a son propre spectre d'énergie caractéristique. un tel spectre comprenant quelques désintégrations à une énergie proche de zéro, quelques désintégrations à énergie maximum. et une majorité de désintégrations à un niveau d'énergie compris entre ces limites inférieure et supérieure. Entre ces limites. le spectre s'élève jusqu'à un maximum puis décroît ensuite. Etant donné que le photomultiplicateur 42 produit des impulsions qui sont substantiellement proportionnelles en amplitude aux énergies des désintégrations correspondantes. le spectre des hauteurs d'impulsions correspond. pour un gain donné du photomultiplicateur. au spectre d'énergie des désintégrations. Un spectre de hauteurs d'impulsions typique d'un émetteur bta déterminé est représenté graphiquement par la courbe spectrale 50, visible à la fig. 32.

   Il est évident que la surface comprise en dessous de la courbe 50 représente le nombre total des impulsions provenant du   photomultiplica-    teur et qu'elle est. de ce fait. proportionnelle au nombre total des désintégrations qui se sont produites dans le mme temps dans l'échantillon.



   Une sérieuse difficulté souvent rencontrée dans la spectrométrie avec liquide scintillateur provient d'un phénomène qui sera désigné ci-après   affaiblissement    ,    phénomène qui fait que le spectre des hauteurs d'impulsions représentatif d'un isotope donné diffère de celui qui devrait tre normalement observé quand aucun affaiblissement ne se produit. Après avoir préparé l'échantillon 41, on choisit, pour le milieu scintillateur, un solvant qui est transparent et qui a des qualités maxima de transmission de la lumière. Le flacon de l'échantillon est également soigneusement choisi afin qu'il ne gne pas la transmission des photons lumineux au photomultiplicateur. Toutefois, la substance contenant la matière radio-active révèle souvent de médiocres qualités de transmission de la lumière.

   Par exemple, si l'isotope radio-actif est contenu dans un prélèvement de sang ou d'urine, au lieu d'tre clair. l'échantillon sera plutôt rouge ou jaune. Une telle coloration   roue    ou jaune fait obstacle à la transmission, au photomultiplicateur 42. de la lumière produite par les éclairs de scintillation de sorte qu'on ne détecte pas le mme nombre de photons lumineux que   l'on    aurait pu détecter si l'échantillon 41 avait été clair. Autrement dit. la lumière produite dans le milieu scintillateur par une désintégration donnée est atténuée pendant son   passade    vers le photomultiplicateur et il en résulte une atténuation des impulsions délivrées par ce dernier.

   De plus, comme certaines désintégrations à plus faible énergie ne produisent seulement que quelques photons lumineux, l'atténuation de la lumière produite dans l'échantillon peut dans certains cas. empcher un nombre suffisant de photons lumineux d'atteindre la cathode photosensible et on ne détecte alors aucune réponse du photomultiplicateur 42. Le phénomène ci-dessus est habituelle  ment appelé R affaiblissement colorés; il est représenté    graphiquement à la fig. 2 par la courbe spectrale 51.

   On constate ainsi qu'un isotope déterminé qui. analvsé sans affaiblissement. produirait un spectre tel que celui désigné par la référence 50 produit. sous l'effet de l'affai  blissement t coloré. un spectre qui serait en totalité    déplacé vers le bas (ou vers la gauche. comme celui désigné par la référence   51.    à la fig. 32) à cause de l'atténuation de la lumière produite dans l'échantillon 41.



     I1    existe encore une autre source d'affaiblissement qui apporte des difficultés dans les techniques de spectrométrie avec liquide scintillateur.   Cette    seconde source d'erreur est habituellement appelée        affaiblissement chi  mique      ; elle résulte de la présence dans l'échantillon de certaines substances qui.   indépendamment    de la couleur. interfèrent avec la conversion de l'énergie de la radiation en énergie lumineuse. A cause de ces substances. une partie de l'énergie de la radiation est dissipée sous forme de chaleur au lieu de produire des photons lumineux dans le milieu scintillateur.

   L'effet de l'affaiblissement chimique peut. dans certains cas. masquer des désintégrations à énergie relativement faible et empcher la production d'un nombre suffisant de photons lumineux capable de déclencher le photomultiplicateur.



     I1    est évident que l'affaiblissement chimique produit un effet semblable à celui de l'affaiblissement coloré et que le spectre des hauteurs d'impulsions est déplacé vers la gauche et représenté par une courbe 51 plutôt que par la courbe 50. Bien entendu, il peut arriver, dans certaines circonstances. que ces effets soient cumulatifs. c'està-dire que l'échantillon soit soumis à la fois à l'affaiblissement chimique et à l'affaiblissement coloré.



   Quand on constate que les échantillons contiennent une matière radio-active n'ayant qu'un faible niveau d'activité. il est souhaitable que le spectromètre 40 (fig.



  31) fonctionne dans des conditions optima de comptage, ou très près de celles-ci. de manière à exclure du comptage une importante proportion de signaux parasites tels que les impulsions provoquées par le bruit de fond, et  de manière à diminuer les effets indésirables des déplacements du spectre. Les impulsions correspondant aux bruits de fond peuvent tre produites par des rayons cosmiques traversant le scintillateur et engendrant ainsi des éclairs lumineux parasites. Le bruit de fond peut tre provoqué aussi par des isotopes   contaminants,    tels que le potassium 40, présents dans le verre du flacon.



  Les bruits de fond se manifestent généralement dans la totalité de la gamme des amplitudes des impulsions, mais ils prédominent dans les gammes des amplitudes les plus faibles et les plus fortes, avec une proportion moins élevée de bruits de fond dans la gamme intermédiaire. Sur le graphique des amplitudes, la répartition des bruits de fond peut tre représentée par la courbe 52 visible à la fig. 32.



   Afin d'utiliser le spectromètre 40 dans des conditions optima de comptage, ou au voisinage de celles-ci. il est nécessaire de régler l'analyseur d'impulsions 48 de façon que le rendement de détection dans le canal A (le rendement de détection est le rapport entre les coups observés sur l'indicateur 49 et le nombre des désintégrations qui se sont produites dans l'échantillon 41) soit élevé et que le nombre de coups parasites soit faible; la fentre A-B doit tre réglée de préférence pour que le rap
 E2 port   B    (E étant le rendement de détection et B le bruit de fond) soit maximum.

   On arrive à ce résultat désiré en faisant en sorte que la fentre A-B (fig. 32) de l'analyseur d'impulsions 48 soit assez large, mais suffisamment étroite. en mme temps, pour que le nombre d'impulsions parasites inscrites dans cette fentre ne soit pas élevé en comparaison du nombre d'impulsions provenant des désintégrations dans l'échantillon. En outre, pour que le rendement de détection soit aussi grand que possible pour une largeur de fentre donnée, il est souhaitable que la fentre A-B comprenne la partie du sommet du spectre d'impulsions 50.



   Un second facteur important permettant d'atteindre des conditions de comptage optima est le   fonctionnement au point   d'équilibre  ,    c'est-à-dire le fonctionnement à un point où le spectromètre 40 est. grâce à son réglage, relativement insensible aux légers déplacements du spectre des impulsions provoqués par la dérive ou des variations du gain de l'appareil. Supposons, en se reportant à la fig. 32. que le spectre 50 se déplace légèrement vers la gauche (c'est-à-dire jusqu'à la position représentée par la courbe 51). Ce déplacement peut tre dû à un affaiblissement coloré ou à un affaiblissement chimique ainsi qu'on l'a décrit précédemment ou. éventuellement. il peut provenir d'une dérive indésirable ou d'une diminution du gain de l'appareil ou de variations de la tension d'alimentation. 

   De toute façon. dans chaque cas. le niveau d'activité totale de l'échantillon 41 reste sans changement. En comparant le spectre 51 au spectre 50, on remarquera que moins d'impulsions ayant des amplitudes plus grandes que celles de Vx ont passé à travers la fentre A-B jusqu'à l'indicateur 49, mais que plus d'impulsions ayant des amplitudes inférieures à celles de Vx ont passé à travers la fentre. En d'autres te mètre est ajusté pour fonctionner au point d'équilibre.



  Cependant, étant donné que la surface, à l'intérieur de la fentre C-D, en dessous de la courbe 51, est substantiellement moindre que la surface en dessous de la courbe 50 dans la mme fentre, le nombre de coups observés à l'indicateur   49' diminue    et le rapport du nombre de coups relevés à l'indicateur 49 au nombre de coups relevés à l'indicateur 49' fournit, par conséquent, l'indication qu'un affaiblissement s'est produit. D'autre part, si le déplacement de la courbe 50 était un déplacement important allant, par exemple, jusqu'à la position représentée en 60 à la fig. 32, les coups observés à l'indicateur 49 diminueraient fortement; dans cet exemple, il n'y aurait virtuellement plus aucun coup observé à l'in  dicateur 49' et le rapport des coups des s deux indica-    teurs changerait de façon significative.



   En se référant à la fig. 33, on notera que le déplacement du spectre depuis la courbe 56 jusqu'à la courbe 58 entraîne également un changement significatif dans le rapport des coups observés dans les fentres A-B et
C-D. mme si le spectromètre n'était pas ajusté pour fonctionner au point d'équilibre. Les spécialistes de la technique comprendront qu'un changement dans le rapport des coups observés aux deux indicateurs se produit indépendamment du fait que le déplacement du spectre soit faible ou important et indépendamment du fait que les analyseurs d'impulsions soient, ou non, réglés pour fonctionner au point d'équilibre. Cependant, bien qu'un changement de ce rapport puisse tre, ainsi qu'on l'a expliqué ci-dessus, utilisé comme un indice quantitatif d'affaiblissement, il y a des cas où il ne permet pas d'arriver à des résultats satisfaisants.



   Afin de pouvoir faire un calcul correctif quantitatif en vue de déterminer la valeur de l'affaiblissement qui, dans un échantillon affaibli, empche d'en connaître la véritable force radio-active, il est souhaitable d'exposer cet échantillon 41 aux radiations émanant d'un émetteur étalonné, après que ledit échantillon a été d'abord compté. Supposons, simplement à titre d'exemple, que l'échantillon 41 (fig. 31) soit suspecté d'tre l'objet d'un quelconque affaiblissement intérieur. Cette suspicion peut reposer soit sur l'apparence physique de l'échantillon, soit sur la détection d'un changement dans le rapport entre les deux indicateurs quand on compare le comptage observé avec l'échantillon 41 au comptage correspondant observé avec un étalon connu du mme isotope.



  Supposons, aussi, que l'échantillon suspect 41 fournisse initialement un comptage de 6000 coups par minute   (c.p.m.)    et qu'un étalon interne du mme isotope ou d'un isotope ayant essentiellement le mme spectre d'énergie bta, soit, ensuite, ajouté audit échantillon, l'étalon interne ayant une force radio-active connue de 30000 d.p.m. (désintégrations par minute).

   Un tel étalon interne connu fournit, en fonction du réglage particulier de l'appareil, un comptage connu, c'est-à-dire que si l'appareil est réglé pour avoir un rendement de détection de 50 %, l'étalon particulier devrait produire, dans un système sans affaiblissement, 15000 c.p.m. à   l'indicaleur    49
 (représenté schématiquement à la fig. 33 par la surface
 de la fentre A-B située en dessous de la courbe spectrale 61 qui représente ici le spectre d'énergie d'un étalon interne placé dans un système pur sans affaiblissement).



   Après avoir ajouté l'étalon interne connu à l'échan
 tillon 41, on soumet ce dernier à un second comptage.



  Supposons maintenant que, durant ce second comptage, l'indicateur 49 marque   13500 c. p. m.    au lieu de 6000 c.p.m. enregistrés pendant le premier comptage. L'accroissement des   comptages    observés à l'indicateur 49 est de 7500 c.p.m. au lieu de 15000 c.p.m. qui auraient dû tre détectés si l'échantillon 41 n'était pas affaibli.



  Dans cet exemple, l'accroissement de   7500 c. p. m.    est représenté par la surface de la fentre A-B située en dessous de la courbe 62, cette dernière étant représentative du spectre d'énergie de l'étalon interne placé dans un système affaibli. Etant donné que l'accroissement du comptage observé résultant de l'addition de l'étalon interne n'est que la moitié de celle qu'elle aurait dû tre dans un échantillon sans affaiblissement, on peut facilement déterminer que les   6000cp.m.    enregistrés par l'indicateur 49, durant le premier comptage, représentent seulement la moitié du comptage qui aurait dû tre observe si l'échantillon 41 n'avait pas été affaibli.

   De cette façon, on peut enregistrer comme comptage véritable, correction faite de l'affaiblissement, un chiffre de 12000 c.p.m. et, étant donné que le spectromètre a un rendement de détection de 50 %, admettre que cette intégration corrigée vraie de 12000 c.p.m. est représentative d'un isotope ayant un niveau d'activité de 24000   d.p.m.   



   On a appliqué, jusqu'à présent, le procédé décrit ci-dessus en retirant l'échantillon 41 de la chambre de détection, et en lui ajoutant un faible volume connu de matière radio-active étalonnée, cette matière étant alors   appelée   étalon intérieur  . Ce procédé a été décrit par   
F. Newton Hayes, dans   un    article intitulé   e    Liquid Scintillators    > )    -   Attributes and Applications    ,    paru dans        International Journal of Applied Radiation and Isotopes   wy    1956, vol. 1, pages 46 à 56. Cette façon d'opérer comporte, cependant, plusieurs désagréments et inconvénients.

   En premier lieu, les opérations d'introduction dans les flacons, à l'aide d'une pipette, de quantités connues d'une solution étalonnée ou, manuellement, d'étalons solides, sont fastidieuses et demandent beaucoup de temps principalement si une grande quantité d'échantillons atténués doit tre ainsi traitée. D'ailleurs, l'emploi
 de la pipette nécessite une grande habileté de la part du personnel et, comme l'étalon est une solution radio-active, tout renversement ou toute perte qui pourrait se produire créerait un danger pour la santé et, éventuellement, pourrait contaminer d'autres échantillons. De plus, la puissance radio-active par unité de volume de certains étalons liquides ne reste pas stable à cause de l'évaporation du solvant.

   On a tenté de surmonter cette dernière difficulté en préparant des solutions étalonnées
 dans lesquelles le solvant et le soluté   radiowactif    sont volatils, ce qui maintient stable, dans l'ensemble, la puis
 sance radio-active par unité de volume de ces étalons liquides. Toutefois, quand le soluté radio-actif est volatil,
 un danger substantiel est créé pour la santé du personnel.



   Les spécialistes de cette technique savent qu'il est possible, à l'opposé de 1'  étalonnage interne        décrit ci-dessus, de produire dans un liquide scintillateur un
 effet analogue à celui obtenu par l'addition d'un étalon
 interne, en exposant le scintillateur à une source externe,
 étalonnée, de radiation pénétrante, comme, par exemple,
 un émetteur gamma. Ce procédé, appelé        étalonnage    externe  , a été décrit dans un article intitulé   Liquid   
 Scintillators. I. Pulse Height Comparison of Primary
 Solutes  , Nucleonics,   December    1955, Volume I,   No    12,
 pages 38 à 41, par F. Newton Hayes,   Donald    G. Ott,
 Vernon N.

   Kerr et Betty S.   Rogers,    ainsi que dans un  article intitulé   QLiquid    Scintillators.   II.    Relative Pulse
Height Comparisons of Secondary Solutes    ,    Nucleonics,
January 1956, Volume 14,   No 1,    pages 42 à 45, par
F. Newton Hayes, Donald G. Ott et Vernon N. Kerr.



  De mme que pour l'étalonnage interne, la pratique de l'étalonnage externe a été, jusqu'à présent, une opération fastidieuse, prenant beaucoup de temps, pendant laquelle l'étalon est mis en place, manuellement, chaque fois qu'on suppose un affaiblissement possible dans un échantillon et retiré, manuellement, quand on désire compter cet échantillon à l'abri de l'étalon.



   Les techniques de l'étalonnage externe reposent, d'une façon générale, sur un phénomène connu sous le nom   d'     effet Compton  , phénomène selon lequel les interactions entre la radiation pénétrante et les électrons de l'échantillon produisent, dans le liquide scintillateur, des électrons ayant un spectre d'énergie de forme semblable à celui produit par un émetteur bta. En se reportant à la fig. 34, on constatera que la source étalon 64 de radiation pénétrante a été représentée schématiquement à l'extérieur, et à proximité, de l'échantillon à analyser 41, qui est, en l'occurrence, situé dans un flacon contenant aussi un liquide scintillateur.

   Ainsi qu'il est caractéristique des émetteurs gamma, ou des émetteurs d'une radiation pénétrante semblable, la source 64 est le siège, pendant une période de temps donnée, d'une multitude de désintégrations se traduisant par une émission de rayons gamma dans les différentes directions représentées par les lignes brisées 65 à 65f et 65n. Ainsi qu'on peut le voir sur la figure, la radiation gamma 65a a rencontré, au point 66, une substance matérielle (qui peut tre, par exemple, une molécule de l'écran protecteur) où elle a provoqué une excitation des électrons.   I1    peut arriver, dans certaines circonstances, que l'énergie de la radiation gamma soit totalement   absorbée,    mais, le plus souvent, dans une telle rencontre, l'énergie de la radiation gamma incidente n'est que partiellement absorbée.



  Dans ce dernier cas, un photon est projeté au hasard, en accord avec le principe de la conservation des moments, à un niveau d'énergie réduit (comme on l'a figuré en 68) jusqu'à ce qu'une seconde interaction Compton (non représentée) ait lieu.



   La radiation gamma 65b a été représentée schématiquement à la fig. 34 comme ayant traversé complètement l'échantillon 41 et ayant rencontré une molécule de matière au point 69. Si   l'on    suppose, à nouveau, que l'énergie de la radiation gamma incidente 65b n'est que partiellement absorbée, on admettra qu'un photon 70 à plus faible énergie, projeté au hasard, peut passer ou ne pas passer à travers l'échantillon 41. Etant donné que ce phtoton 70 est à un niveau d'énergie réduit, les probabilités d'une seconde interaction   Compton    sont accrues et on a supposé, dans cet exemple, qu'elle a lieu au point 71 dans le liquide scintillateur. Quand le photon 70 heurte une molécule au point 71, son énergie peut tre totalement ou partiellement absorbée, en engendrant des électrons et en créant une scintillation lumineuse dans l'échantillon 41.

   Une troisième radiation gamma 65c a été représentée comme ayant provoqué directement une interaction avec l'échantillon 41 au point 72 en produisant un éclair lumineux. Cette fois encore, la radiation peut perdre totalement ou partiellement son énergie et, dans ce dernier cas, un photon 74 d'énergie réduite est projeté dans une direction quelconque.



   Le résultat final de ce qui précède est que les interactions Compton qui ont lieu dans l'échantillon 41, y produisent un spectre d'énergie observable semblable à celui produit par un émetteur bta et qui peut, dans certains cas, tre également représenté par la courbe 61 de la fig. 33. En conséquence, s'il arrive que l'isotope situé dans l'échantillon analysé 41 présente un spectre d'énergie qui soit substantiellement le mme que le spectre d'énergie 61 (fig. 33), il est possible, à nouveau, de déterminer le véritable niveau d'activité de l'isotope par les mmes calculs arithmétiques que ceux précédemment exposés.

   Bien entendu, quand on applique la méthode de l'étalon interne, il est souvent relativement facile de choisir un étalon du mme isotope que celui inclus dans l'échantillon analysé, ou de choisir un étalon qui a un spectre d'énergie substantiellement semblable à celui dudit isotope.



   D'autre part, cependant, quand on applique la méthode de l'étalon externe ou des isotopes dissemblables, la pratique la plus classique comporte la préparation d'un jeu de courbes calibrées (non représentées) qui sont déterminées à l'avance pour chacun des différents volumes d'échantillon qui peuvent tre rencontrés. On fait ceci en préparant des séries d'échantillons d'activité connue pour chacun des différents isotopes   susceptibles      d'intért. On n ajoute une quantité différente de matière    affaiblissante à chacun des échantillons de chaque série.



  Les échantillons différemment affaiblis dans chaque série sont ensuite comptés: 1. dans un environnement abrité de tout étalon externe
 en vue de déterminer le rendement de détection en
 fonction de chaque degré variable d'affaiblissement, 2. dans un environnement exposé à un étalon externe
 pour déterminer le rendement de détection de l'éta
 lon externe en fonction de chaque degré variable
 d'affaiblissement.



   Il est possible, à l'aide des renseignements disponibles, d'une manière bien connue des spécialistes de cette technique, de préparer un jeu de courbes calibrées pour chacun des isotopes susceptibles d'intért et pour chacun des volumes d'échantillon que   l'on    peut rencontrer.



  Ainsi, on a simplement besoin de comparer les deux comptages observés pour chaque échantillon inconnu 41 (un comptage sans émetteur étalonné et un comptage avec un émetteur étalonné) pour connaître le rendement de détection et, par conséquent, le véritable niveau d'acti  vité de    l'échantillon.   



   En préparant les courbes calibrées et en mesurant t les    véritables niveaux d'activité des échantillons analysés contenant, par exemple, deux isotopes radio-actifs d'énergie inconnue, de la manière détaillée ci-dessus, on peut enregistrer les coups observés de l'échantillon et ceux de l'étalon sur l'une quelconque des trois échelles de   comptage    49, 49', 49". Toutefois, on choisit normalement la source étalon telle que son spectre d'énergie 61' soit plus grand que celui des isotopes analysés.   I1    est possible, par conséquent, d'ajuster la fentre E-F pour qu'elle ne laisse passer que des impulsions engendrées par la source étalon. Autrement dit, le seuil E de la fentre E-F est réglé de façon à tre situé au-dessus des impulsions les plus grandes créées par l'isotope analysé.



  De ce fait, toute différence dans le comptage enregistré par l'échelle de comptage   49"représente    le changement net produit dans le comptage provoqué par les désinté  grations s de l'étalon seul. Si, d'autre part, on souhaitait    n'utiliser que deux canaux, il serait nécessaire d'effectuer un   calcul    arithmétique supplémentaire en vue de soustraire les coups observés dans les fentres A-B et C-D  qui sont engendrés, respectivement, par les deux isotopes, du nombre total de coups observés dans ces fentres, étant entendu que le nombre total de coups observés dans chaque fentre représente ici les impulsions produites par les désintégrations dans les deux isotopes analysés et dans l'étalon.



   Organisation générale d'un appareillage de manipulation d'une pluralité d'échantillons indiquée à titre   d'exemple:   
 On se reportera maintenant à la fig. 1, qui représente le prototype d'un appareil mettant en oeuvre le procédé du changement automatique d'échantillon, désigné par la référence générale 75, qui est conçu pour transférer, à un instant donné, successivement un par un les échantillons d'une série à analyser à l'intérieur d'une chambre de détection et pour les en retirer. A cette fin, l'appareil 75 se compose d'un mécanisme détecteur et élévateur, désigné par la référence A et d'un mécanisme de repérage et d'alignement d'un plateau rotatif, désigné par la référence B.



   Les mécanismes A et B de l'appareil 75 sont   pincés    dans une armoire ou une cabine 76 qui est, de préférence, réfrigérée dans le but d'abaisser sa température à un niveau d'équilibre inférieur et de réduire ainsi l'agitation thermique qui tend, autrement, à élever le niveau des bruits de fond parasites. Comme on peut le constater, le mécanisme détecteur et élévateur A est placé à la partie inférieure de la cabine 76 tandis que le mécanisme rotatif de repérage des échantillons B est monté sur une table 78 qui s'étend au-dessus du mécanisme A et qui est soutenue par le châssis 79 de l'appareil 75.



   La cabine 76 est dimensionnée de façon à délimiter. à sa partie supérieure, un compartiment 80 apte à recevoir et à abriter certains composants électriques de l'appareil, comme, par exemple, des circuits imprimés ou d'autres éléments analogues (non représentés). Un ensemble d'interrupteurs manceuvrables manuellement est monté à l'avant de la cabine 76 et permet de commander le cycle de changement d'échantillon et de comptage. Les fonctions des deux interrupteurs 81, 82 représentés schématiquement à la fig. 1, seront expliquées plus complètement à propos du circuit de commande de l'appareil, visible aux fig. 24 et 25.



     I1    suffit de noter, pour l'instant, que l'interrupteur 81 est un interrupteur sélecteur de mode de fonctionnement et que l'interrupteur 82 est l'interrupteur de commande de l'étalonnage automatique.



   Pour faciliter la compréhension de la présente invention, la disposition générale et le fonctionnement du mécanisme détecteur et élévateur A seront brièvement décrits ci-dessous.



   En se reportant aux fig. 1 et 9, on remarque que le mécanisme détecteur et élévateur A se compose d'une enveloppe 84 qui abrite une paire de convertisseurs de lumière, par exemple, des photomultiplicateurs 42, 42'
 disposés sur les côtés opposés d'un arbre vertical creux
 85. A l'intérieur de ce dernier, se trouve un élévateur
 86 ayant à son extrémité supérieure une plate-forme 88 pouvant recevoir un des échantillons radio-actifs à analyser 41 provenant du mécanisme de repérage rotatif B, et capable de transférer ledit échantillon vers le bas à
 l'intérieur de l'arbre creux et de le mettre en alignement avec les photomultiplicateurs 42 et 42', entre ces deux
 derniers.

   Les échantillons 41 peuvent, comme on l'a
 déjà mentionné précédemment, comprendra simplement un flacon ou un autre récipient convenable dans lequel est placé un liquide scintillateur ainsi que l'isotope ou les isotopes radio-actifs à mesurer. De cette façon, quand l'isotope ou les isotopes subissent des désintégrations, des scintillations lumineuses sont produites dans le liquide scintillateur et sont ensuite détectées par les photomultiplicateurs qui produisent des signaux de sortie électriques sous forme d'impulsions de tension en correspondance avec chacune des scintillations lumineuses détectées. Après achèvement du cycle de comptage, l'élévateur 86 se déplace vers le haut pour remettre l'échantillon 41 à nouveau en position dans le plateau 89 d'où il avait été enlevé.

   Un mécanisme d'occultation 90 est monté à l'extrémité supérieure de l'enveloppe 84 dans le but d'empcher l'émission, par les photomultiplicateurs 42 et 42', de signaux de sortie parasites provoqués par la lumière environnante. L'enveloppe 84 est composée d'une matière protectrice convenable telle que, par exemple, du plomb qui contribue à réduire la quantité de radiations ionisantes environnantes susceptibles de créer des éclairs lumineux dans le milieu scintillateur ou dans les photomultiplicateurs.



   Afin d'avoir l'assurance que le mécanisme d'occultation 90 est ouvert et refermé en synchronisation avec le mouvement vertical de l'élévateur 86. ces deux   appa-    reils sont reliés et   manoeuvrées    par un moteur commun réversible M1. En se reportant à la fig. 10. on peut voir que le   mécanisme    d'occultation 90 se compose d'une pluralité de volets d'occultation mobiles 91 qui sont intercalés entre une pluralité de volets d'occultation fixes 92. ces derniers étant pourvus d'ouvertures 94 alignées avec l'arbre creux 85. Selon cet agencement. les volets    mobiles 91 peuvent pivoter autour d'un point t 95 (fig. 8)    en évoluant   entre    deux positions extrmes pour ouvrir ou   fenner    à volonté l'extrémité supérieure de l'arbre creux 85.



   Pour pouvoir effectuer ce mouvement de pivotement, les volets d'occultation mobiles 91 sont solidarisés avec
 un arbre 96 qui est, à son tour. fermement fixé à l'extrémité supérieure d'un arbre de manoeuvre d'occulta
 tion. généralement plat, ayant sensiblement en son
 milieu une partie torsadée 99. L'extrémité inférieure de
 cet arbre de manoeuvre pénètre dans un arbre tubulaire
 d'entraînement 100, accouplé au voisinage de son extré
 mité inférieure à un arbre de manoeuvre 101 de l'élévateur, par l'intermédiaire d'une fourchette 102 .Une paire
 de goupilles 104, 105, ou d'éléments analogues. s'étendent transversalement à travers l'arbre tubulaire d'entraînement 100 en passant à une faible distance de
 l'arbre de manoeuvre d'occultation 98, de part et d'autre
 de ce dernier.



   Grâce à cette disposition, quand on manoeuvre l'arbre d'entraînement 100 vers le haut, la force d'en
 traînement est transmise par la fourchette 102 à l'arbre
 de manoeuvre 101 de l'élévateur et l'élévateur 86 com
 mence alors à s'élever pour enlever l'échantillon 41.



   Juste avant le moment où celui-ci va atteindre le méca
 nisme d'occultation   90,    les goupilles 104 et 105 ren
 contrent la partie torsadée 99 de l'arbre de manoeuvre
 d'occultation 98, obligent ce dernier à tourner autour
 de son axe vertical et à faire pivoter les volets mobiles
 91 jusqu'à la position ouverte représentée à la fig. 8 en
 lignes interrompues. Un déplacement supplémentaire
 vers le haut de l'arbre d'entraînement 100 fait sortir
 l'échantillon 41 de l'arbre creux 85 et le met à la posi
 tion que   l'on    peut voir à la fig. 9 où   l'on    a représenté  en traits interrompus l'élévateur et l'échantillon.

   Pendant un cycle de chargement de l'échantillon, les goupilles 104 et 105 servent à guider l'arbre de manoeuvre d'occultation 98 dans une direction opposée immédiatement après que le nouvel échantillon a traversé les ouvertures alignées 94 du mécanisme d'occultation 90, et à faire pivoter les volets mobiles 91 jusqu'à la position de fermeture représentée en traits pleins aux fig. 8 et 9.



   Pour communiquer un mouvement vertical à l'arbre d'entraînement 100 et à l'élévateur 86 dans le but d'introduire des échantillons 41 à l'intérieur de l'arbre creux 85 et de les en faire sortir, cet arbre d'entraînement 100 est accouplé à un moteur réversible classique   M1    (fig.



  11). Comme on peut le voir sur la figure, cet accouplement est réalisé en fixant une extrémité d'un câble élévateur 106 à l'arbre d'entraînement 100 en un point 108 intermédiaire entre les extrémités de ce dernier, l'extrémité opposée du câble 106 passe autour d'une poulie folle 109 et d'une poulie 110 qui est montée excentriquement sur l'arbre 111 du moteur M1.

   Un second câble élévateur 112 est fixé. comme indiqué en 114, à l'extrémité inférieure de l'arbre d'entraînement 100, ce câble 112 étant également passé autour de la poulie folle 109 et d'une seconde poulie 115 qui est montée excentriquement sur l'arbre du moteur   Ml.    Quand ce dernier est alimenté pour tourner dans le sens des aiguilles d'une montre (comme on peut le voir aux fig. 9 et 11). le câble 112 se déroule de sa poulie 115 pendant   que le câble 106 s'enroule simultanément t sur sa poulie    110 en abaissant ainsi l'élévateur 86 et tout   éch. ntillon    qu'il supporte. à l'intérieur de l'arbre creux 85.   I1    est évident que le mouvement dans le sens inverse des aiguilles d'une montre du moteur   M1    (ainsi qu'il est visible aux fig. 9 et 11).

   provoque le déroulement du câble 106 et simultanément le réenroulement du câble 112, faisant ainsi monter l'élévateur 86.



   Le circuit d'alimentation du moteur   M1    comprend un   interrupur    de fin de course inférieur LS1 (fig. 10 et 21) monté sur le châssis du mécanisme détecteur et élévateur A dans une position où son organe mobile
LSla est abaissé par une extension latérale 116 placée à l'extrémité inférieure de l'élévateur, quand ce   damer    est dans sa position la plus basse, l'échantillon 41 que celui-ci supporte étant alors placé en alignement avec les photomultiplicateurs 42 et 42' entre ces derniers.



  L'abaissement de l'organe mobile LSla commande   l'arrt    du moteur   M1;    l'appareil est alors prt pour un cycle de comptage. Un second interrupteur de fin de course LS2, incorporé dans un second circuit d'alimentation du moteur M1. est monté sur le châssis du mécanisme détecteur et élévateur A dans une position où son organe mobile LS2a est abaissé par l'extension 116 quand l'élévateur arrive à sa position la plus élevée, l'échantillon 41 que celui-ci supporte ayant alors été replacé dans le plateau 89 d'où il avait été enlevé. L'interrupteur de fin de course LS2 commande l'arrt du moteur   M1    quand l'élévateur atteint sa position la plus élevée.

   Les circuits déclenchant la rotation du moteur   M1    dans le sens des aiguilles d'une montre ou dans le sens inverse seront décrits plus complètement en mme temps que le circuit de commande représenté à la fig. 24.



   Bien que les spécialistes de cette technique comprennent que   l'un    quelconque des nombreux moyens classiques puisse tre utilisé pour transférer successivement un par un les échantillons 41 en un endroit déterminé en face de la plate-forme 88 de l'élévateur (fig. 4), il peut tre utile, pour une meilleure compréhension générale de l'invention, de décrire rapidement la structure générale et le fonctionnement du mécanisme de repérage rotatif des échantillons B, visible à la fig. 1.



   En se reportant maintenant aux fig. 2 et 4, on voit que le plateau 89 utilisé pour transférer les échantillons 41 au mécanisme élévateur A a une forme annulaire et présente une pluralité de compartiments ouverts sans fond 118 dont chacun est capable de recevoir un unique échantillon 41. Bien entendu, chaque plateau 89 peut contenir toutes quantités désirées d'échantillons depuis un seul échantillon jusqu'à la capacité maximum du plateau qui est déterminée par le nombre de compartiments 118 ménagés dans ce dernier (le plateau 89 donné en exemple comprend 24 compartiments).

   Pour empcher que les échantillons puissent tomber accidentellement du plateau, les extrémités inférieures de tous les compartiments 118 sont normalement fermées par une platine annulaire 119 montée dans le plateau avec une possibilité de glissement relatif par rapport à celui-ci mais qui est normalement solidarisée avec le plateau au moyen d'un doigt pivotant 120 (fig. 2 et 3).



   Pour ce qui est des moyens particuliers, en principe connus, employés pour mettre en place le plateau 89, on leur fera comporter, par exemple, un mécanisme B de repérage et d'alignement du plateau, mécanisme qui sera décrit ci-après en se référant à un unique plateau 89 susceptible   d'etre    placé sur la table 78, ou retiré de cette dernière, par une opération manuelle.



   Afin qu'on puisse centrer convenablement le plateau 89 sur la table 78, cette dernière est pourvue d'une paire de rouleaux fous 121, 122, qui sont fixés sur ladite table, libres en rotation autour de leurs propres axes verticaux fixes. Une glissière escamotable 124, ayant une arte de guidage 125 arquée, est également montée sur la table de telle manière que, quand elle est déplacée vers   l'exté-    rieur. son arte de guidage arquée 125 détermine. avec les deux rouleaux fous 121, 122, un dispositif de centrage à trois points qui localise positivement le plateau 89 par rapport à un axe fixe autour duquel se fera la rotation de repérage dudit plateau. 

   On peut, si on le désire, faciliter ce   mouvement    de repérage en garnissant l'arte de guidage de la glissière d'un ou de plusieurs rouleaux (non représentés) aptes à coopérer avec la paroi périphérique intérieure du plateau.



   Dans la réalisation représentée (fig. 2 et 4), la glissière 124 est accouplée à un levier de manoeuvre manuel 126 qui est monté pivotant en 128 sur la table 78. Un ressort 129, dont les extrémités opposées sont respectivement fixées, l'une à la table 78, et l'autre au levier 126, a pour rôle de mouvoir normalement le levier dans le sens des aiguilles d'une montre autour d ressort 135, dont les extrémités opposées sont fixées à la table 78 et au levier 132.



   Ainsi, quand le levier de manceuvre manuel 126 est placé dans la position 126',   représentée    à la fig. 2, dans laquelle il retient la glissière 124 effacée, il est maintenu dans cette position grâce à la coopération de l'ergot 130 avec l'encoche 131. Dans ces conditions, on dispose d'un large espace pour soulever ou abaisser à volonté les plateaux par rapport au système de centrage à trois points 121, 122, 125. Quand un nouveau plateau 89 est mis en place sur la table, il est simplement nécessaire de faire pivoter le levier de relâchement 132 dans la direction des aiguilles d'une montre autour de son pivot 134 (comme on le voit à la fig. 2), pour libérer l'ergot 130 de l'encoche 131 et permettre à la force exercée par le ressort 129 d'entraîner la glissière 124 vers l'avant jusqu'à sa rencontre avec le plateau 89.

   Quand on est prt à retirer ce dernier, il est simplement nécessaire de faire pivoter le levier 126 en sens inverse des aiguilles d'une montre jusqu'à ce que l'ergot 130 coopère à nouveau avec l'encoche 131.



   Quand le plateau 89 a été convenablement mis en place sur la table 78, il est simplement nécessaire de mettre l'interrupteur sélecteur de mode de fonctionnement 81 (fig. 1 et 24) dans la position   a    marche   pour que le plateau 89 soit aligné et mis au repère. De cette façon, ainsi qu'on le décrira en se référant au circuit de   om-    mande visible à la fig. 24, quand on met l'interrupteur 81 dans la position     marche  ,    on ferme un circuit d'alimentation d'un moteur d'alignement M2 qui est lié cinématiquement à un galet entraîneur à friction 136 par l'intermédiaire d'un train d'engrenages désigné par la référence générale 138 (fig. 2 et 7).

   Le galet 136 est supporté, libre en rotation, par une douille tubulaire verticale 139 (fig. 7) soutenue par le bras d'un levier 140,   ltii-mme    guidé pour pouvoir accomplir un mouvement oscillant autour d'un arbre fixe 141 solidement fixé à la table 78. L'alimentation du moteur d'alignement M2 provoque le pivotement du levier 140 et du galet entraîneur à friction 136 (en sens inverse des aiguilles d'une montre quand on regarde la fig. 2) jusqu'à ce que ce dernier, maintenant entraîné, vienne en contact avec la tranche périphérique intérieure du plateau 89. Celuici est, de ce fait, entraîné rapidement dans le sens des aiguilles d'une montre (quand on regarde la fig. 2) vers une position dans laquelle une ouverture de décharge 142 ménagée dans la platine 119 est en alignement avec l'arbre creux 85 (fig. 4).

   Durant la période pendant laquelle la platine 119 et le plateau 89 sont maintenus ensemble par le doigt 120, l'ouverture de décharge 142 est centrée par rapport à une cloison radiale séparant, sur le plateau, deux compartiments voisins 118, ce qui empche ainsi la chute des échantillons.



   L'appareil 75 est également agencé pour réunir positivement ensemble la platine 119 et la table 78 quand l'ouverture de décharge 142, ménagée dans la première, est convenablement alignée avec une ouverture de décharge 144 (fig. 4), pratiquée dans la table, et avec l'arbre creux 85. A cette fin, une paire de leviers 145-146 (fig. 3), sont montés pivotant sur la glissière 124, respectivement en 148 et en 149. Ainsi qu'on peut mieux le voir à la fig. 2, pendant le processus d'alignement, le levier 146 sert à retenir en place un ergot vertical 150 faisant corps avec un pointeau de centrage 151 (fig. 5), l'ergot 150 étant reçu dans une encoche 152 formée dans le levier 146.

   En se référant aux fig. 2, 4 et 5, on notera que le pointeau de centrage 151 est monté coulissant dans la glissière 124 pour pouvoir, par un mouvement linéaire alternatif, pénétrer entre les dents, ou en ressortir, d'une denture 154 formée dans la paroi périphérique intérieure du plateau. Toutefois, aussi longtemps que l'ergot 150 est placé dans l'encoche 152 du levier 146, le pointeau de centrage 151 est dans l'impossibilité absolue de s'engager dans la denture 154 du plateau 89.



   A mesure que ce dernier approche de sa position d'alignement, le doigt 120 du plateau approche d'un cliquet 155 monté pivotant en 156 sur un levier 145. Le contact du doigt 120 et de l'extrémité   avançant    du cliquet 155 force le levier 145 à pivoter (dans le sens des   aiguilles    d'une montre en regardant la fig. 3) autour de son pivot 148. Ceci oblige également, grâce à un ergot et une fente coopérante 158, le levier 146 à pivoter dans le sens des aiguilles d'une montre autour d'un pivot 149, ce qui libère l'ergot 150 de l'encoche 152 du levier 146.



  Quand ceci se produit, le pointeau de centrage 151 est entraîné vers l'avant et pénètre entre les dents de la denture 154 du plateau 89, arrtant ainsi positivement la rotation de ce dernier. Pour accomplir ce mouvement, l'ergot 150 est situé entre les bras d'un levier fourchu 159, qui est monté pivotant en 160 sur la table 78 et qui est tiré en sens inverse des aiguilles d'une montre autour du pivot 160 par un ressort 161. Ainsi, quand l'ergot 150 est libéré de l'encoche 152 du levier 146, le levier 159 pivote en sens inverse des aiguilles d'une montre (en regardant la fig. 3) en entraînant le   pointeau    de centrage 151 entre deux dents voisines de la denture 154 du plateau et en immobilisant ainsi ce dernier.



   En accomplissant ce mouvement de pivotement en sens inverse des aiguilles d'une montre, le levier 159 relâche l'organe mobile MSla d'un micro-interrupteur de commande   MS1,    ce qui déclenche plusieurs opérations simultanées. Premièrement, le circuit d'alimentation du moteur d'alignement   M1    est coupé; ce dernier est donc isolé. Deuxièmement, un circuit d'alimentation d'un solénoide   S1    (fig. 3) est coupé, ce qui permet au levier de blocage 162 de tourner dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (quand on regarde la fig. 3) autour de son pivot 164, fixé à la table 78, sous l'effet de la force exercée sur ce levier par un ressort de traction 165.



  Quand le levier 162 tourne, une encoche 166, dont il est pourvu, vient coopérer avec un ergot de verrouillage 168 situé sur la surface inférieure de la platine 119, en réalisant ainsi un verrouillage positif de la platine avec la table. Au mme moment, le levier 162 coopère avec le doigt 120 du plateau pour désolidariser le plateau 89 et la platine 119 en libérant ainsi le plateau et en lui permettant un mouvement rotatif de positionnement par rapport à la platine. Finalement, le micro-interrupteur   MS1    contribue à fermer un circuit d'alimentation d'un moteur de positionnement M3.



   Les circuits de commande décrits ci-dessus ont été représentés schématiquement à la fig. 24, sous forme d'un rectangle désigné par la référence 169.



   En se référant maintenant aux fig. 2 et 6, on notera que le moteur de positionnement M3 est accouplé au moyen d'une courroie sans fin ou d'une chaîne 171 à une broche d'entraînement excentrée 170. La chaîne 171 réunit un grand pignon moteur 172 calé sur l'arbre de sortie 174 du moteur M3 et un pignon plus petit 175 monté libre en rotation autour d'un arbre 176 rigi  dement fixé à   fil'extrémité    supérieure de l'enveloppe 84.



  Dans l'appareil décrit à titre d'exemple, le pignon 175 est solidarisé avec une came 178 qui sert de support à la broche excentrée 170 et qui repousse le levier 159 (fig. 2 et 3) vers l'arrière à chacune de ses révolutions.



  Quand le levier 159 se déplace ainsi vers l'arrière sous l'action de la came 178, le pointeau de repérage 151 est retiré de sa position à l'intérieur de deux dents voisines de la denture 154 en libérant le plateau 89 et lui permettant d'effectuer un mouvement de mise en position sous l'effet de la broche excentrée 170 qui s'engage en mme temps dans la denture 154.



   Les pignons 172 et 175 ont, de préférence, des dimensions telles que le pignon 175 fait deux tours complets à chaque révolution de l'arbre de sortie 174 du moteur de repérage. On remarquera que, de ce fait, en associant une denture 154 de 48 dents sur un plateau 89 de 24 compartiments et qu'en mettant, à l'emplacement approprié, la broche excentrée 170, on peut assurer que ladite broche excentrée 170 parcourt deux fois une orbite circulaire pour qu'à chacune des révolutions complètes de l'arbre 174 du moteur, lorsque cette broche parcourt son orbite, elle pénètre dans l'espace qui sépare deux dents voisines de la denture 154 de façon à déplacer pas à pas le plateau 89 d'une quantité égale,   angulairement,    au pas
P de la denture, c'est-à-dire d'une valeur égale, angulairement,

   à la moitié de la distance qui sépare deux directions radiales du plateau passant par les centres de deux compartiments 118 voisins. Par conséquent, à chaque révolution complète de l'arbre 174 du moteur, le plateau est déplacé compartiment par compartiment.



   Afin de couper le circuit d'alimentation du moteur de repérage M3 chaque fois qu'un nouveau compartiment 118 du plateau 89 arrive en alignement avec l'arbre creux 85, on prévoit une came 179, solidaire de l'arbre 174 du moteur, et un micro-interrupteur MS2 (fig. 2 et 4) établis de telle manière que la came 179, pour couper le circuit d'alimentation dudit moteur, rencontre l'organe mobile MS2a de ce micro-interrupteur et agit sur lui une fois pour chaque révolution complete de l'arbre 174.



   Etant donné que le plateau 89 commence son mou  vement t alors que la cloison séparant le premier et le der-    nier compartiment à échantillons est placée au milieu de l'ouverture de décharge 142 de la platine 119, on doit prévoir également un moyen d'isoler le moteur M3 chaque fois qu'il a accompli 24 révolutions (c'est-à-dire quand le 24e échantillon 41 est revenu sur le plateau), le micro-interrupteur de commande MS2a et la came 179 se trouvant alors déphasés de 1800. A cette fin, l'arbre 174 du moteur est accouplé, par l'intermédiaire d'un train d'engrenages convenable 180, à une roue dentée 181 calée sur l'arbre 182 d'un   commutateur    à contact tournant 184 utilisé ici comme une mémoire du nombre d'échantillons.

   Le train d'engrenages 180 est composé pour que la roue dentée 181 accomplisse une révolution   complète    pour chaque série de 24 tours de l'arbre 174 du moteur.   ll    est donc simplement nécessaire de mettre en position un micro-interrupteur MS3 (fig. 2 et 24) pour qu'à chacune des révolutions de la roue 181 une came 185, solidaire de ladite roue, agisse sur l'organe mobile
MS3a de ce micro-interrupteur. Bien entendu, celui-ci et la came 185 ne sont susceptibles de coopérer qu'à la fin d'un déplacement du plateau égal au pas P de la denture 154 et seulement après le retour sur le plateau du 24e échantillon. A ce moment, l'alimentation du moteur
M3 est coupée et le cycle de comptage des échantillons disposés sur le plateau est   déterminé.   



   Les circuits de commande ci-dessus relatifs au déplacement pas à pas du plateau 89 ont été représentés   sché-    matiquement à la fig. 24 sous forme d'un rectangle désigné par la référence 186.



   Etant donné que les procédés et les appareillages conformes à la présente invention doivent tre normalement utilisés en association avec un circuit de commande programmé, un circuit typique de ce genre désigné par la référence générale 188 (fig. 24 et 30) sera brièvement décrit ci-dessous. En se référant pour le moment à la fig. 30, on remarquera que, lorsqu'un échantillon 41 a été convenablement mis en place entre les photomultiplicateurs détecteurs 42, 42', un signal est reçu sur une borne 189 (ainsi qu'on l'explique plus complètement ci-dessous) et transféré par une ligne 190 à un organe de commande programmé 191. Ce signal indique qu'un échantillon est prt pour une opération de mesure. En réponse, l'organe de commande programmé 191 envoie par les lignes 192 et 194 un signal qui ouvre un circuit de blocage 195 et déclenche le fonctionnement d'une minuterie 196.

   Pendant une durée prédéterminée comptée par la minuterie 196, les impulsions de tension produites par les photomultiplicateurs 42,   42' sont    envoyées à travers un amplificateur 198 et le circuit de blocage   ouvert 195, à un indicateur r 199. A la fin de la période    de temps comptée, la minuterie lance par les lignes 200 et 201 un signal qui ferme le circuit de blocage 195 et avertit l'organe de commande programmé 191 que le comptage est terminé. En réponse au signal reçu par la ligne 201, l'organe de commande 191 envoie par une ligne 202 un signal de manoeuvre à une machine à écrire 204. Cette dernière est accouplée à l'indicateur 199 grâce à un canal 205 et elle reproduit sur une bande de papier les renseignements visibles sur l'indicateur 199.



  Quand la machine à écrire 204 a terminé son travail, l'organe de commande programmé 191 lance par les lignes 206 et 208 des signaux qui remettent à leur position initiale l'indicateur 199 et la minuterie 196 et envoie également, à ce moment, par le câble d'extrémité 209, un signal qui signifie que l'échantillon placé entre les détecteurs doit tre changé.



   Du fait que l'équipement représenté schématiquement à la fig. 30 peut présenter toute une variété de   disposés    tions   connues    des spécialistes de cette technique, il ne paraît pas nécessaire de le dessiner, ni de le   décrire    d'une façon plus détaillée. Il est entendu, toutefois, que le comptage imprimé par la machine à écrire 204 comprend les réponses à l'irradiation naturelle de fond provenant de sources extérieures et qui produit des scintillations dans le liquide scintillateur, ces réponses à l'irradiation de fond s'ajoutant aux réponses fournies à la radiation émise par l'échantillon mesuré.

   Toutefois, ce        comptage de fond        peut tre mesuré initialement sans l'échantillon ou avec un échantillon de radio-activité connue placé dans le détecteur, et il peut tre ensuite soustrait de chacune des lectures faites en correspondance avec un échantillon, afin d'obtenir une indication de l'énergie de radiation de celui-ci.



   En plus du comptage du nombre de réponses données par les photomultiplicateurs pendant un intervalle de temps prédéterminé (opération à durée prédéterminée), le temps nécessaire à l'enregistrement d'un nombre prédéterminé de réponses (opération à comptage  prédéterminé) peut tre mesuré et enregistré, selon une technique bien connue.



   Jusqu'à présent, l'environnement de l'invention a été décrit à propos de la manipulation d'une pluralité d'échantillons à analyser selon le processus suivant:
 1. chaque échantillon 41 est disposé dans une chambre de comptage,
 2. les scintillations lumineuses se produisant dans cette chambre sont comptées et enregistrées,
 3. l'échantillon est ensuite éjecté et placé à un endroit voisin,
 4. le premier échantillon suivant est disposé dans la chambre de comptage.



   La présente invention concerne un étalonnage automatique de ces échantillons, à l'aide d'émetteurs ou d'étalons internes ou externes, selon un procédé suivant lequel chaque échantillon est compté au moins deux fois, une fois quand il est exposé aux radiations émanant de l'émetteur étalon et une fois quand il est abrité des radiations de l'étalon.



   Conformément à la présente invention, il est prévu de mesurer les niveaux véritables d'activité de n échantillons 41 en comptant chacun des n échantillons au moins deux fois, ceux-ci fournissant n premiers comptages représentatifs des seules désintégrations se produisant dans les isotopes présents dans les n échantillons analysés, et n seconds comptages des n échantillons représentatifs d'une bande présélectionnée de scintillations dont un nombre substantiel est créé par des radiations émanant d'un émetteur étalonné, selon une méthode remarquable en ce que   l'un    des n premiers ou seconds comptages est déclenché automatiquement comme une conséquence de l'achèvement de   l'un    des n seconds ou premiers comptages et selon lequel, encore,

   aucune manipulation manuelle de   l'un    quelconque des échantillons à analyser, ou d'un émetteur étalonné, n'est nécessaire.



   A cet effet, l'invention concerne un appareil de spectrométrie radio-active pour mettre en oeuvre cette méthode d'analyse d'échantillons du genre de ceux comprenant un flacon dont les parois sont transparentes à la lumière et contenant un liquide scintillateur et un ou plusieurs isotopes radio-actifs, lequel appareil de spectrométrie en mme temps qu'il comprend une enveloppe définissant une chambre de détection protégée, comporte un mécanisme de transfert des échantillons tel qu'un dispositif élévateur pour introduire lesdits échantillons, un par un, dans ladite chambre et pour les en extraire, au moins un dispositif convertisseur de lumière tel qu'un photomultiplicateur prévu à l'intérieur de cette enveloppe et dans le voisinage de ladite chambre pour produire des signaux de sortie proportionnelle à l'énergie des scintillations lumineuses produites dans ladite chambre,

   ainsi que les moyens de comptage d'au moins un certain nombre des signaux de sortie produits tels que ceux correspondant à des impulsions d'énergie dont les amplitudes sont comprises entre une valeur minimum et une valeur maximum prédéterminées, est caractérisé en ce qu'il comprend, d'une part, des moyens pour déclencher et effectuer automatiquement deux comptages pendant deux périodes distinctes de chacun des échantillons à analyser, d'autre part.

   des moyens pour supporter une source émettrice d'un spectre de radiations étalonnées et pour la transférer d'une position où elle est isolée radioactivement de chacun des échantillons en une position où elle coopère radio-activement avec lui pendant l'une des périodes de comptage susdites et, d'autre   palis    encore, des moyens pour commander le transfert de la source de l'une de ces positions en l'autre de ces positions en réponse à l'achèvement de l'une des périodes distinctes de comptage susdites pour chacun des échantillons, de sorte que pendant l'une de ces périodes.

   seules sont comptées les désintégrations intervenant à l'intérieur du seul échantillon à analyser tandis que pendant l'autre période le comptage obtenu est représentatif de l'effet composite des désintégrations intervenant dans l'échantillon analysé et des radiations étalonnées émises par ledit émetteur ou source.



   Pour mettre en oeuvre la méthode susdite, le signal recueilli sur la borne 209, cette borne 209 sera désignée, ci-après, par borne   gchangeuse      d'échantillon      correspondant au changement de l'échantillon, en provenance du   programmateur    logique 188 (fig. 24 et 30) est envoyé sélectivement soit directement à un organe de commande du moteur élévateur 210 (représenté sous forme d'un rectangle à la fig. 24) pour réaliser automatiquement un changement des échantillons, soit directement à un organe de commande de mise en position de l'étalon 211 qui déclenche automatiquement l'exposition de l'échantillon 41 à un émetteur étalonné pendant un second cycle de comptage.



   Dans ce but, ainsi qu'on peut mieux le voir à la fig. 24, on utilise l'interrupteur de commande de l'étalonnage automatique 82   (fig.    1) pour envoyer sélectivement chaque signal reçu à la borne   changeuse d'échantillon   y      209, soit sur la borne 212 a arrt y correspondant à l &     position ouverte de l'interrupteur 82 (quand l'étalonnage n'est pas désiré), soit sur la borne 214     marche  ,    correspondant à la position fermée de l'interrupteur (quand l'étalonnage est désiré).

   Dans le cas où l'étalonnage n'est pas nécessaire (c'est-à-dire quand   l'interrupteur    82 est en position        arrt    ,    comme on peut le voir à la fig. 24), le signal reçu sur la borne 209 est passé directement à la borne 215 de l'organe de commande du moteur élévateur 210. Ce dernier organe envoie un signal de commande par sa borne de sortie 216 et par l'intermédiaire des contacts fermés de l'interrupteur de fin de course
LS2 jusqu'au moteur élévateur   M1    qui est mis sous tension et qui entraîne l'élévateur 86 dans un cycle d'éjection ou de déchargement.



   Quand l'élévateur 86 parvient à sa position supérieure, son extension latérale 116 (fig. 10) entre en contact avec l'organe mobile LS2a de l'interrupteur de   fin de course LS2, ouvre les contacts   marche y de ce    dernier et isole le moteur M1. Le signal apparaissant à la borne 216 de déchargement est transféré ensuite par l'intermédiaire des contacts   arrt   de l'interrupteur de fin de course LS2 à la borne 218 de l'organe de commande de positionnement du plateau 186 qui met sous tension le moteur de positionnement M3 par l'intermédiaire de sa borne 219.

   Le plateau 89 est alors déplacé d'une division jusqu'à ce que le compartiment 118 de l'échantillon suivant se trouve convenablement aligné avec l'élévateur 86; à ce moment, l'organe mobile MS2a du micro-interrupteur MS2 est abaissé par la came 179 et un signal de commande d'arrt de positionnement est envoyé à la borne 220 de l'organe de commande de positionnement du plateau 186. Ce dernier émet un signal de commande par sa borne 121 à la borne 122 de l'organe de commande de l'élévateur 210. Celui-ci met sous tension le moteur élévateur   M1    par sa borne 224 et ferme les contacts   marche   de l'interrupteur de   rin    de course   LSl.    L'élévateur 86 commence son cycle de descente ou de chargement.  



   Quand le nouvel échantillon 41 est convenablement placé entre les photomultiplicateurs 42, 42' (fig. 9), l'extension latérale 116 du mécanisme élévateur vient en contact avec l'organe mobile LSla de l'interrupteur de fin de course LS1, ouvre les contacts   marche   de ce dernier et isole le moteur M1. En mme temps, les contacts   arrt   du mme interrupteur se ferment, ce qui permet à un condensateur C1, qui avait jusqu'à présent été chargé à travers les contacts   marche        dudit interrupteur LS1 par une source de tension El, de se    décharger à travers les contacts 4 (arrt   et un élément    semi-conducteur, constitué par une diode 225, et d'envoyer ainsi à la borne 189 du programmateur logique de comptage 188 un signal qui déclenche un cycle de comptage du nouvel échantillon 41.



   La séquence des opérations décrite ci-dessus se répète jusqu'au moment où le dernier échantillon 41 (dans cet exemple, le 24e échantillon), a été replacé sur le plateau 89. Quand ceci s'est produit, la came 185 coopérant avec la roue dentée 181, agit sur l'organe mobile MS3a du micro-interrupteur MS3 pour fermer les contacts normalement ouverts MS3-1 et MS3-2 et ouvrir les   contacts    MS3-3 normalement fermés. La   fet-    meture des contacts MS3-1 fait parvenir à la borne 220 de l'organe de commande de positionnement 186 un signal de commande qui arrte tout mouvement supplémentaire de déplacement.

   La fermeture, au mme moment, des contacts MS3-2 permet à un condensateur C2 (qui avait été, jusqu'à présent, chargé par une source de courant E2 à travers les contacts MS3-3) de se décharger en envoyant ainsi un signal de commande   à la borne   arrt y 226 de l'organe de commande de    changement de plateau 169. Le cycle de comptage est alors terminé.



   Si   l'on    désire   commencer    un cycle de comptage avec un nouveau plateau 89, il est simplement nécessaire de placer convenablement le plateau sur la table 78 et, ensuite, de mettre l'interrupteur sélecteur de mode de fonctionnement 81 (fig. 1 et 24) sur la position   fonctionnement   pour fermer un circuit d'alimentation du moteur d'alignement M2 par l'intermédiaire de la borne 228 de l'organe de commande de changement de plateau 169.

   Le plateau 89 est alors entraîné rapidement jusqu'à ce que le doigt 120 rencontre le cliquet 155, libérant le pointeau de centrage 151 du plateau et relâchant l'organe mobile MSla du micro-interrupteur   MSl.    Ceci fait parvenir un signal de commande à la borne 229     Arrt      de l'organe de commande de changement de plateau 169 qui émet, à son tour, par sa borne 230, un signal de commande à la borne 218 de l'organe de commande 186 de positionnement du plateau. Le nouveau plateau 89    commence alors son mouvement t pas à pas et le premier    échantillon qu'il contient est chargé de la manière décrite ci-dessus.



   Si   l'on    suppose maintenant que   l'on    désire compter les échantillons 41 placés dans le nouveau plateau avec un étalonnage   automatique      conformément    à la présente invention, on doit placer l'interrupteur de commande d'étalonnage automatique 8a (fig. 1 et 24) sur la position     marche      pour que, lorsque le comptage du premier échantillon aura été enregistré, le signal reçu à la borne    209   changeur d'échantillon y du programmateur logi-    que de comptage 188 soit transféré à la borne 214     marche     de l'organe de commande d'étalonnage automatique.



   Conformément à l'invention, des dispositions sont prises pour faire passer, alternativement, les signaux reçus à la borne 214        marche    ,    premièrement à la borne 189      échantillon chargé   du programmateur logique de    comptage 188 pour déclencher un second cycle de comptage de l'échantillon situé dans la chambre de détection et, deuxièmement, à la borne 215   déchargement   de l'organe de commande de l'élévateur 210 pour changer l'échantillon après son deuxième comptage.



   A cette fin, le premier signal reçu sur la borne 214   a    marche   y    est appliqué à l'entrée d'un circuit bistable 231 qui bascule, alors, d'un premier état qui sera dit par la suite état débloqué   R   à un second état qui sera dit par la suite état bloqué   S  .



   Etant donné que les circuits bistables et monostables sont bien connus des spécialistes de cette technique, ils ne seront pas décrits en détail. Ils ont été représentés symboliquement comme se composant d'une section S   état bloqué   et d'une section R   état débloqué   réunies par une jonction.   I1    est entendu que, quand un signal est envoyé à la jonction d'un circuit bistable, ce dernier bascule d'un état à un autre. De mme, quand un signal ou une impulsion est appliqué à l'entrée de la section S d'un circuit monostable, ce dernier est momentanément   bloqué   en produisant par cette section S un signal de sortie prédéterminé. Après une certaine temporisation qui dépend des caractéristiques du circuit monostable, ce dernier retourne automatiquement à sa position     débloquée  .   



   En gardant présentes à l'esprit les caractéristiques rappelées ci-dessus des circuits bistables et mono stables classiques, on comprendra que le premier signal reçu à la borne 214 place le circuit bistable 231 dans son état   bloqué   en produisant un signal de sortie qui est envoyé directement à l'organe de commande de mise   en position de l'étalon n 211 afin que l'échantillon 41 soit    automatiquement exposé dans la chambre de détection à un émetteur étalonné (d'une façon qui sera décrite ci-après) sans aucune manipulation ni de l'échantillon, ni de l'étalon. En mme temps, la section S du circuit 231 lance un signal de commande par l'intermédiaire    d'un temporisateur 232 à la borne 189 a échantillon chargé y du programmateur logique de comptage 188,    déclenchant ainsi un second cycle de comptage dudit échantillon. 

   Dans cette réalisation de l'invention, le temporisateur 232 sert uniquement à retarder le déclenchement du second comptage jusqu'à ce que l'échantillon 41 soit effectivement exposé au rayonnement de l'émetteur étalonné.



   Quand le second comptage de l'échantillon est terminé et enregistré, le programmateur logique de comptage 188 envoie un autre signal à la borne 209   gchan-    geuse d'échantillon  . Ce signal fait basculer le circuit    bistable 231 à sa position a débloquée   en lui faisant    émettre, par s chaque échantillon pourrait tre compté d'abord une première fois quand il est exposé à l'émetteur étalonné et recompté ensuite quand il est à l'abri de la radiation étalonnée. Dans cette dernière circonstance, le circuit bistable 231 serait initialement bloqué de sorte que le premier signal reçu à la borne 209 de changement d'échantillon produise effectivement le   basculeinent    de ce circuit.



   En se reportant maintenant aux fig. 12 et 13, on peut voir, à titre   d'exemple,    un appareillage destiné à mettre automatiquement en position, conformément à la présente invention, des émetteurs étalonnés. Ainsi qu'on l'a représenté, l'échantillon 41 comprend un flacon 234 fait en matière transparente à la lumière et muni d'un couvercle à vis 235. Dans cette réalisation, ce couvercle 235 est moulé, ou confectionné autrement, avec un conduit 236 dirigé latéralement, et vers le bas, et constituant un logement 238 capable de recevoir une perle 239 constituée par un   émetteur    étalonné dont le niveau d'activité est connu.

   Afin d'isoler radio-activement, quand c'est nécessaire, la perle 239 du liquide scintillateur contenu dans le flacon 234, un piston plongeur 240 mobile verticalement est disposé dans le couvercle, ce plongeur occupant normalement une position telle qu'il empche le passage de la perle vers l'intérieur du flacon 234.



   Les spécialistes de la technique remarqueront que la forme particulière de l'étalon 239 n'est pas déterminante dans l'invention et que ce dernier pourrait prendre toute autre apparence que celle de la perle représentée, comme, par exemple, celle d'une feuille,   d'un    cube, d'une bande ou d'autres formes. De plus, l'étalon 239 peut tre fait en matière soluble ou insoluble dans le solvant faisant partie du liquide scintillateur. En définitive, l'étalon 239 peut tre n'importe quel isotope étalonné de niveau d'énergie connu, à condition qu'il n'émette que des radiations non pénétrantes. Cependant, l'étalon 239 sera de préférence le mme isotope que celui contenu dans l'échantillon 41 ou un isotope différent ayant un spectre d'énergie similaire à celui-ci.



   Selon l'invention, il est prévu une mise en place automatique de l'étalon 239 quand on désire le faire coopérer radio-activement avec le liquide scintillateur. A cet effet, un aimant 241 est placé dans un alésage 242 ménagé dans l'enveloppe 84 à un endroit tel que l'aimant peut tre à volonté introduit dans le tube 85 à proximité immédiate du couvercle 235. Cet aimant 241 est réuni par une tige 245 à l'armature 244 d'un solénoïde S2 dont les bornes sont référencées   T1    et T2. La tige 245 s'étend à l'intérieur d'une chambre tubulaire 246 rigidement fixée dans l'alésage 242 et abritant un ressort de compression 248, lequel ressort s'appuie contre un collet 249 faisant corps avec la tige 245, pour repousser l'aimant 241 dans sa position effacée.



   Grâce à cet agencement, quand on applique une tension aux bornes T1, T2 du solénoïde S2, ce dernier attire vers la gauche l'armature 244 (quand on regarde les fig. 12 et 13) en comprimant le ressort 248 et en poussant hors de son logement l'aimant 241 dans la position représentée à la fig. 13. Cette manoeuvre a   pour    effet d'attirer magnétiquement le piston plongeur 241 qui est pourvu d'une tte 250 en matière magnétique. En conséquence, l'émetteur étalonné 239 tombe dans le flacon 234 ainsi qu'on peut le voir à la fig. 13 et le contenu de ce flacon se trouve ainsi automatiquement exposé à une radiation étalonnée.



   En se reportant maintenant aux fig. 26 et 24, on remarquera que la source de tension alimentant le solénoïde S2 est sous la dépendance de la section S du circuit bistable 231. Ainsi, lorsque cette section S envoie un signal de commande (quand le circuit bistable est dans l'état bloqué) capable de bloquer momentanément un autre circuit monostable 251, un circuit d'alimentation du solénoïde S2 est momentanément fermé et l'aimant 241 est latéralement introduit à l'intérieur du tube 85 (fig. 13).



   La fig. 14 représente un flacon d'échantillonnage légèrement modifié dont la constitution s'est révélée particulièrement avantageuse pour la mise en   oeuvre    des procédés et pour l'utilisation de l'appareillage conformes à la présente invention. Le flacon 234 est identique   à celui représenté par les fig. 12 et 13 ; toutefois, dans    cette réalisation, il est fermé par un couvercle vissé 252 confectionné par moulage, ou d'une autre manière, avec une cloison 254 intérieure, faisant corps avec ce   couper    cle. située légèrement au-dessus de la partie filetée de ce dernier.

   Cette cloison 254 ne s'étend que partiellement à travers la section du couvercle 252 et elle présente à son extrémité libre une lèvre 255 légèrement relevée à pantir de laquelle la cloison se prolonge, inclinée vers le bas, jusqu'à sa réunion avec la paroi du couvercle. Avec cette disposition, la cloison 254 définit dans le couvercle 252 un logement 256 capable de recevoir un émetteur étalonné de radiation non pénétrante représenté, ici, sous forme d'une perle 239 qui peut tre identique ou semblable à la perle représentée par les fig. 12 et 13.



   Pour mettre en place l'émetteur étalonné 239 dans un flacon échantillon 41 tout en maintenant l'émetteur   et le liquide scintillateur isolés radio-activement t l'un de    l'autre, on doit simplement retirer le couvercle et insérer la perle 239 dans le logement 256 en la glissant au-dessus de la lèvre relevée 255. On pourrait, bien entendu, faire plus commodément cette opération en mme temps que   l'on    introduit dans le flacon 234 le liquide scintillateur et la substance à analyser, la lèvre 255 ayant pour rôle d'empcher un déplacement accidentel de l'émetteur hors du logement 256 et sa chute dans le liquide contenu dans le flacon.



   On remarquera, en examinant la fig. 14, que lorsque l'on désire exposer le liquide scintillateur aux radiations émanant de l'émetteur étalonné 239, il est simplement nécessaire de basculer légèrement l'échantillon 41 (en sens inverse des aiguilles d'une montre en regardant la fig. 14) jusqu'à ce que la lèvre 255 devienne la partie la plus basse de la cloison et qu'en mme temps la perle 239 glisse, ou roule, sur cette dernière et tombe à l'intérieur du flacon 234, où elle est associée radio-activement avec le liquide scintillateur. Le basculement du flacon peut tre réalisé de différentes façons.

   Par exemple, le signal de commande envoyé par la section S du circuit bistable 231 (fig. 24) pendant un cycle d'étalonnage automatique pourrait tre utilisé pour déclencher un solénoïde, un équipement hydraulique, ou un autre système (non représenté) capable de donner un mouvement de basculement à la totalité du mécanisme détecteur et élévateur A (fig. 1).



   Le poids de l'enveloppe 84 et de l'écran qui lui est associé tend à rendre peu praticable l'équipement décrit ci-dessus. Toutefois, le mme résultat peut tre obtenu en basculant   simplement    une partie du mécanisme   détecteur    et élévateur A. En se reportant à la fig. 9, on notera que lorsque l'échantillon est en position entre les  photomultiplicateurs 42, 42', il est placé à l'intérieur d'un     conduit à fentres optiques y 258 (mieux visible en    perspective à la fig. 21) qui, bien que représenté dans ce mode de réalisation de l'invention comme un élément fixe pourrait, si on le désire, tre monté pivotant dans l'enveloppe 84 et maintenu normalement dans une position alignée avec le passage vertical défini par l'arbre creux 85.

   Dans ce cas, le signal de commande émis par la section S du circuit bistable 231 (fig. 24) pourrait, par exemple. tre capable de mettre sous tension un solé  zoïde    chargé de faire pivoter le   conduit à fentres optiques   258 et, ainsi, de faire basculer l'échantillon.



   Bien entendu, chacun des systèmes ci-dessus nécessiterait des moyens d'orientation convenable du couvercle 252, à l'intérieur du   conduit à fentres optiques         par rapport à la direction du pivotement, afin d'avoir la   certitude    que la perle 239 tombera de la cloison 254 quand celle-ci sera inclinée. Ces moyens pourraient tre constitués par des cames coopérantes (non représentées) placées sur le couvercle et sur l'arbre creux 85; ils sont bien connus des spécialistes de cette technique et il n'est pas nécessaire de les décrire ici en détail.

   Les systèmes et moyens ci-dessus n'ont été brièvement évoqués ici que pour montrer l'adaptabilité de la construction du flacon échantillon de la fig. 14 à son utilisation avec l'équipement de commande électrique, représenté à la fig. 24, dans lequel chaque échantillon 41 est automatiquement compté deux fois pendant qu'il est maintenu dans la chambre de détection, et dans lequel. également à la suite de l'achèvement du premier comptage. l'émetteur étalonné 239 est glissé à l'intérieur du flacon 234 où il est capable d'impressionner le liquide scintillateur pendant le second comptage.



   Afin de comprendre clairement la structure d'un appareil de pivotement ou de basculement du flacon échantillon de la fig. 14, on se référera aux fig. 1 et 15, qui représentent un appareil modifié de manipulation des échantillons conformes à la présente invention. La table 78, qui sert à supporter et à situer physiquement. par rapport au mécanisme détecteur et élévateur A, le plateau 89, portant les échantillons 41. est montée pivotante, sur   l'un    des côtés du châssis 79 de l'appareil. grâce à une charnière 259 ou un moyen analogue de pivotement. Le côté opposé de la table 78 peut reposer sur le côté droit du châssis 79; il a la liberté de se déplacer verticalement vers le haut par rapport à ce dernier.



   Pour effectuer un tel mouvement vertical, le côté droit de la table 78 est accouplé par une bielle 260 et une équerre 261 à un piston d'un vérin désigné par la référence générale 262. Ce dernier est relié, pour son fonctionnement, à une source de fluide 264 et à une pompe 265 par l'intermédiaire des tubulures 266, 268, 269 et d'une vanne de commande 270. Une ligne de décharge 271 relie directement la vanne 270 à la source de fluide 264.



   Ainsi qu'on peut le constater, la vanne 270 est ma  noeuvrée    sélectivement par un solénoïde S3 ; elle est normalement maintenue par un ressort 272 dans une position où la partie supérieure du vérin 262 est mise en communication, par les tubulures 266, 268, avec la zone de refoulement de la pompe à haute pression. Quand le solénoïde   S3    est isolé (comme on le voit à la fig. 1), la partie inférieure du vérin 262 est mise en communication par la tubulure 269 et la ligne de décharge 271 avec la source de fluide. Dans ces conditions, le vérin maintient la bielle 260 et la table 78 dans une position normale, horizontale, comme on le voit à la fig. 1.

   Inversement, quand le solénoïde   S3    est excité, la vanne 270 relie la tubulure 268 à la ligne de décharge 271 et la tubulure 269 à la tubulure de haute pression 266 mettant ainsi sous pression la partie inférieure du vérin 262 et poussant vers le haut le côté droit de la table 78 qui tourne autour de la charnière 259.



   On notera, en se reportant à la fig. 15, que lorsque la table 78 est dans sa position horizontale (dans la position 78 représentée en trait interrompu), le bord droit de la table appuie sur l'organe mobile LS3a, qu'il maintient abaissé,   d'un    interrupteur   LS3    de fin de course.



  Quand la table est soulevée jusqu'à la position représentée en trait plein, elle abaisse l'organe mobile LS4a d'un interrupteur   LS4    de fin de course. Le rôle de ces interrupteurs de fin de course sera plus complètement décrit en relation avec le circuit de commande visible à la fig. 25.



     I1    ressort de ce qui précède que, lorsque la table 78 est soulevée jusqu'à sa position inclinée, dessinée à la fig. 15, le plateau 89 portant les échantillons 41 est également incliné, bien qu'il reste maintenu dans le système de centrage à trois points 121, 122, 125 (fig. 2). En conséquence, il est simplement nécessaire de faire tourner le plateau 89, une ou plusieurs fois, pour que, pendant ce mouvement, les émetteurs étalonnés 239 tombent de leurs compartiments respectifs 256 (fig. 14). Ainsi. dans cette réalisation de l'invention, les échantillons 41 sont tous comptés une fois sans tre exposés à une radiation étalonnée.

   Après achèvement de ce comptage et à la suite de l'enregistrement du nombre de scintillations produites par le dernier échantillon 41 du plateau (c'est-àdire le vingt-quatrième échantillon), la table 78 est soulevée et le plateau 89 mis en rotation pendant qu'il est incliné, ce qui fait tomber à l'intérieur des flacons les émetteurs étalonnés 239. Après quoi, la table est abaissée et les échantillons sont recomptés.



   Pour arriver à une meilleure compréhension du mode de fonctionnement de l'appareil des fig. 1 et 1 < , on se référera au schéma du circuit de commande électrique représenté à la fig. 25. Etant donné que les cycles de changement de plateaux, de mise en position du plateau, de chargement et de déchargement des échantillons sont identiques à ceux représentés et décrits en référence à la fig. 24 quand l'interrupteur de commande d'étalonnage automatique 82 est à la position     Arrt      y,    il n'est pas nécessaire de les décrire à nouveau.

   Il suffit de dire que les échantillons 41 sont placés dans la chambre de détection et en sont retirés successivement jusqu'à ce que le vingt-quatrième échantillon ait été remis sur le plateau, moment où les contacts MS3-2 du microinterrupteur   MS3    sont fermés et où le condensateur C2 se décharge à travers ces contacts pour envoyer un signal d'arrt à l'organe de commande 169 de changement de plateau.



   Toutefois, dans ce mode de réalisation de l'invention, le signal créé par la décharge du condensateur est d'abord appliqué à une borne 274 qui est à volonté reliée, soit à la borne 212          Arrt  ,    soit à la borne 214   Marche  , par la simple   manoeuvre    de l'interrupteur de commande 82 d'étalonnage automatique que   l'on    place dans la position correspondant au mode de fonctionnement désiré. Quand cet interrupteur se trouve dans   la position   Arrt  , le signal d'arrt est envoyé par la borne 212   Arrt   directement aux bornes d'entrée    226',   226" de    l'organe de commande 169 de changement de plateau.  



   Un signal de commande reçu à la borne 226' a, alors, pour effet: 1) de faire s'effacer le pointeau de centrage 151 du mé
 canisme de repérage des plateaux; 2) de libérer la platine 119 de la table 78, et 3) de rendre la platine 119 solidaire du plateau.



   Un signal de commande reçu à la borne 226" a pour effet d'arrter tout mouvement ultérieur de l'équipement jusqu'au moment où le plateau 89 est remis en place et où l'interrupteur sélecteur de mode fonctionnement 81 est placé, à nouveau, à la position   Fonctionnement  .



   Si   l'on    suppose, cependant, que l'appareil a été réglé en mettant l'interrupteur 82 dans la position appropriée pour fonctionner selon le cycle de l'étalonnage automatique, le condensateur C2 se déchargera, à la fermeture des contacts MS3-2 (indiquant l'achèvement du premier comptage de tous les échantillons portés par le plateau    89), à travers la borne 214   Marche   pour appliquer    un signal de commande dont l'effet est de faire basculer le circuit bistable 231 à la position bloquée. Quand ceci se produit, un signal de commande est transmis de la section S du circuit bistable, à travers une diode 275, à la borne 226', ce qui libère le plateau 89 de la table 78 et du mécanisme de repérage et solidarise la platine 119 avec le plateau 89. Toutefois, aucun signal n'est envoyé, à ce moment, à la borne 226".



   Pour assurer le déclenchement du basculement de la table 78, la section S du circuit bistable est également reliée par des contacts normalement fermés Rla (commandés par un relais R1) et des contacts normalement fermés R2a (commandés par un relais R2) à une borne   T1    du solénoïde S3 (fig. 1 et 25), l'autre borne T2 de ce dernier étant reliée directement à la masse. Ainsi, le blocage du circuit bistable 231 a pour effet de mettre sous tension le solénoïde S3 qui   manoeuvre    la vanne 270, et de faire se lever la table 78, de la manière décrite ci-dessus. vers sa position inclinée.



   Quand elle parvient à son inclinaison maximum, elle abaisse l'organe mobile LS4a de l'interrupteur de fin de course LS4 et ferme ainsi les contacts LS4-1 et LS4-2.



  Cette fermeture des contacts LS4-1 ferme un circuit d'alimentation (comprenant la source de tension E3 et   les contacts normalement fermés R2d commandés par r le    relais R2) d'un solénoïde S4 dont l'armature mobile, réunie au cliquet 155 du mécanisme d'alignement du plateau, sert à faire effacer ce cliquet. En conséquence, quand le plateau 89 est mis en rotation pendant qu'il est en position inclinée, le mécanisme d'alignement du plateau ne peut pas tre déclenché puisque le doigt 120 ne peut pas rencontrer le cliquet 155. La fermeture des contacts LS4-2 ferme un circuit d'alimentation, comprenant aussi les contacts normalement fermés R2c commandés par le relais R2, du moteur d'alignement M2.



   Le plateau est alors entraîné rapidement par le galet à friction 136 (fig. 7 et 25) et pendant cette rotation, tous les émetteurs étalonnés 239 sont chassés de leurs compartiments 256 (fig. 14) et tombent à l'intérieur des flacons correspondants 234.



   Dans ce mode de réalisation de l'invention, il est prévu un isolement automatique du moteur M2 après un nombre prédéterminé de révolutions, un retour de la table 78 à sa position horizontale, un réalignement du plateau et un recomptage de tous les échantillons 41.



  Pour arriver à ces résultats, le moteur d'alignement M2 est lié cinématiquement à une came 276 qui ferme momentanément un interrupteur à poussoir CS à chaque tour de l'arbre de sortie du moteur. A chaque fermeture de l'interrupteur CS, une impulsion est envoyée à la section S   état bloqué        d'un monostable 278. A    cet effet, la fermeture e de l'interrupteur à poussoir CS    assure le couplage momentané de la borne d'entrée à   la section S a état bloqué   du bistable 278 par l'inter-    médiaire de contacts 279 commandés par l'interrupteur 82.

   La borne de sortie de la section S du circuit bistable 278 est connectée directement à un compteur 280, des siné d'une façon schématique, qui peut tre de   l'un    quelconque des différents types classiques bien connus des spécialistes de cette technique.



   Selon l'invention, le compteur 280 est préréglé pour envoyer, après un nombre n prédéterminé de révolutions du plateau 89, un signal de sortie à un circuit monostable 281. Quand ceci se produit, le circuit 281 bascule momentanément à l'état bloqué dans lequel il ferme momentanément un circuit d'alimentation du relais R2 dont les contacts normalement ouverts R2b se ferment tandis que les contacts normalement fermés R2a, R2c,
R2d s'ouvrent. L'ouverture des contacts R2c isole le moteur d'alignement M2 pendant que l'ouverture des contacts R2d et R2a coupe, respectivement, les circuits d'alimentation des solénoïdes S4, S3, ce qui libère le cliquet 155 et déplace la vanne 270 de façon que la partie supérieure du vérin 262 soit à nouveau mise sous pression. La table 78 est alors ramenée vers sa position inférieure.

   En mme temps, la fermeture des contacts
R2b prépare un circuit d'alimentation du moteur d'alignement M2. Quand la table 78 atteint sa position inférieure, elle abaisse l'organe mobile LS3a de l'interrupteur de fin de course LS3, fermant ainsi les contacts normalement ouverts de cet interrupteur et, par suite, le circuit d'alimentation du moteur d'alignement M2 qui a été préparé par la fermeture des contacts R2b. Le plateau 89 est entraîné rapidement en rotation jusqu'à ce que le doigt 120 rencontre, à nouveau, le cliquet 155; à ce moment, le mécanisme de positionnement du plateau est désarmé. Son relâchement ferme les contacts du micro-interrupteur   MSl,    ce qui envoie un signal d'arrt d'alignement à la borne 229 de l'organe 169 de commande de changement de plateau.



   L'appareil est prt pour le   recomptage    de tous les échantillons 41 du plateau 89, avec, cette fois, les émetteurs étalonnés 239   (fig.    14) associés radio-activement avec le liquide scintillateur.



   Afin d'avoir la certitude que la table 78 reste dans sa position inférieure, des dispositions ont été prises pour alimenter le relais   R1    dès l'isolement du solénoïde
S3, ce qui a pour effet d'ouvrir les contacts Rla et d'empcher la réalimentation du solénoïde S3 jusqu'à ce que les contacts Rla soient refermés. Dans ce but, le relais
R2 commande un jeu supplémentaire de contacts R2e   normalement t ouverts, disposés dans un circuit d'aiimen-    tation du relais R1. Cette disposition est telle que, quand les contacts R2e se ferment, le relais   R1    est excité par une source de tension   E5    à travers des contacts R3a commandés par un relais R3.

   L'excitation du relais   R1    ouvre les contacts Rla et, en mme temps, ferme les contacts   Rlb    de sorte que le relais   R1    est maintenu bloqué par ses propres contacts   Rlb.   



   A l'achèvement d'un second cycle de comptage du   plateau,    les contacts MS3-2 se ferment à nouveau, permettant au condensateur C2 de se décharger à travers eux et d'appliquer, à nouveau, un signal de commande  au circuit bistable 231, faisant ainsi basculer ce dernier à l'état     débloqué  .    Dans ces conditions, un signal de   commande est émis par la section   débloqué   R du    circuit bistable 231 qui a pour effet d'exciter le relais R3 et, par suite, d'ouvrir les contacts R3a et d'isoler le relais
R1. Les contacts Rla se referment alors, et préparent, à nouveau, la fermeture du circuit d'alimentation du solénoïde S3. Toutefois, celui-ci ne sera pas excité à nouveau tant que le circuit bistable 231 ne sera pas luimme, à nouveau, basculé à l'état   bloqué  .

   Au mme moment, le signal de commande émis par la section R du circuit bistable 231 est appliqué directement aux bornes 226', 226", mettant fin de cette façon au fonctionnement du mécanisme.



   On remarquera, d'après ce qui précède, que l'appa  reillage    décrit en se référant au circuit de commande représenté à titre d'exemple à la fig. 25, se révèle d'une utilisation particulièrement avantageuse, mais en aucune manière exclusive, quand les émetteurs étalonnés 239 (fig. 14) sont de la variété soluble. La rotation continue à vitesse élevée du plateau 89, pendant qu'il est incliné, provoque non seulement le déplacement des étalons hors des compartiments des couvercles mais, en plus, tend à favoriser le mélange du liquide scintillateur et de l'émetteur étalonné.



   L'invention a été décrite, jusqu'à présent, en se réfé   rant t à des procédés et des équipements permettant de    déplacer automatiquement des émetteurs étalonnés de radiation non pénétrante pour les associer   radio-active-    ment avec le liquide scintillateur contenu dans les flacons 234 des échantillons représentés à titre d'exemple aux fig. 12 et 14. Les émetteurs de radiation non pénétrante sont préférés, dans ces modes de construction, simplement parce que les écrans de protection nécessaires avec les émetteurs de radiation pénétrante sont tels qu'il serait difficile de laisser l'émetteur dans, ou sur le flacon à échantillon quand on veut le maintenir isolé radio-activement du contenu du flacon.

   Toutefois, dans son aspect le plus large, l'invention concerne des procédés et des équipements convenant particulièrement bien pour exposer un échantillon 41 à un émetteur éta   lonné de radiation, que celle-ci soit t pénétrante ou non    pénétrante.



   Afin d'élargir de la façon la plus étendue le cadre de l'invention, des dispositions sont prévues pour stocker les sources étalonnées de radiation à un endroit éloigné de l'échantillon 41 et pour les amener automatiquement dans une position dans laquelle elles coopèrent radioactivement avec l'échantillon à analyser, comme suite à l'achèvement du premier cycle de comptage de ce dernier qui est encore, dans ce cas, maintenu en place dans la chambre de détection. En se reportant particulièrement à la fig. 16, on voit que, dans cette intention, on a disposé un nouvel appareil automatique d'étalonnage comprenant une trémie d'alimentation 282, rigidement fixée à la surface supérieure de la table 78. sur le côté du plateau 89 et de l'arbre creux vertical 85.



   Ainsi qu'on peut le constater. la trémie comprend une partie inférieure, ou base, 284 formant récipient, en matière protectrice convenable telle. par exemple. que du plomb et solidement réunie à la table par des boulons ou des moyens semblables 285. Cette partie inférieure 284 présente une forme générale intérieure   286    en entonnoir afin qu'on puisse y stocker une quantité d'émetteurs étalonnés 288 qui sont représentés ici sous forme de perles.



  Pour diminuer, vis-à-vis du personnel, le danger   r8sul-    tant des radiations vagabondes, la trémie est, de préférence, munie d'un couvercle 289, en matière protectrice convenable, fixé à la partie inférieure par des charnières pour faciliter le réapprovisionnement de la trémie en émetteurs étalonnés.



   Dans cette forme de réalisation de l'invention, il est prévu de transférer les émetteurs étalonnés 288, un par un, en correspondance avec chacun des échantillons successifs 41 à analyser, après que ces derniers aient été comptés une fois à l'abri des émetteurs. Pour atteindre ce résultat, un mécanisme de transfert rotatif 290 est monté sous la face inférieure de la base 284; il comprend une plaque fixe 291 suspendue sous la base par des bras 292. Un disque de transfert rotatif 294 est placé au-dessus de la plaque fixe avec une possibilité de mouvement pivotant autour d'un arbre 295 qui est guidé en rotation, dans la plaque 291, par son extrémité inférieure et fixé, au voisinage de son extrémité supérieure, à l'armature 296 d'un solénoïde rotatif   S5    (fig. 17).



   Cette disposition est telle que lorsque le solénoïde   S5    est désexcité (comme on le voit à la fig. 17), le disque 294 est tiré en sens inverse des aiguilles   d'une    montre par un ressort 298 dont une extrémité est fixée à l'arbre 295 et l'autre extrémité à un téton 299. Ce dernier, solidaire de la plaque 291, s'étend vers le haut à travers une fente arquée 300 pratiquée dans le disque 294. Dans ces conditions, la coopération de la fente 300 et du téton 299 sert à   limiter    le mouvement du disque afin de mettre une ouverture 301, qui traverse ce dernier, en alignement avec l'extrémité inférieure de vidage de la trémie 286, en permettant ainsi à l'émetteur le plus bas 288' de tomber dans l'ouverture 301 où il demeure soutenu par la plaque 291 (ainsi qu'on peut mieux le voir à la fig. 16).



   Toutefois, quand le solénoïde   S5    est excité, l'armature 296 tourne (dans le sens des aiguilles d'une montre, à la fig. 17) d'un angle de 900 environ et, à chacun de ces déplacements, l'émetteur 288' enfermé dans l'ouverture 301 parcourt, sur la plaque 291, un chemin courbe qui l'amène à une ouverture 302 pratiquée dans la plaque, à un endroit aligné avec un entonnoir de descente 303 supporté par la table 78. L'extrémité inférieure de l'entonnoir est reliée par un conduit 305 à un passage de livraison 304 disposé dans l'enveloppe 84. Ainsi qu'on peut le    constater, le passage 304 se termine à un endroit t de la    paroi du tube 85 situé immédiatement au-dessus de la surface supérieure de l'échantillon 41. 

   Afin de permettre le passage de l'émetteur jusqu'à l'intérieur du flacon 234, on a muni celui-ci d'un couvercle vissé 306 présentant en son centre une ouverture 308 conformée en entonnoir.



   De cette façon, quand le solénoïde est alimenté et que l'armature 296 atteint sa position extrme, l'émetteur   288' tombe verture 301, où il est prt pour le comptage étalonné de l'échantillon suivant.



   En se reportant maintenant à la fig. 27, on notera que le mode de réalisation de l'invention décrit ci-dessus, en référence aux fig. 16 et 17, constitue l'organe de commande de mise en position de l'étalon 211 dessiné schématiquement à la fig. 24. C'est-à-dire que les signaux envoyés à la borne 214 agissent, alternativement, pour faire basculer le circuit bistable 231 de l'état        bloqué        à l'état     débloqué  ;    quand ce circuit est à l'état   bloqué    ,    un signal de commande est appliqué à la section S d'un circuit monostable 251.

   Pendant la période où celui-ci est     bloqué  ,    une source de tension est branchée aux bornes T1, T2 du solénoïde S5, mettant ainsi en rotation le disque 294 et déplaçant l'émetteur 288' de la trémie d'alimentation à l'entonnoir de descente 303.



   Il est évident, pour les spécialistes de cette technique, que les émetteurs étalonnés 288 visibles à la fig. 16 peuvent tre des émetteurs de radiation pénétrante ou non pénétrante. De plus, les perles 288 peuvent tre en matière soluble ou en matière insoluble.



   En se reportant à la fig. 18. on verra une réalisation légèrement modifiée qui, par beaucoup d'aspects. est similaire en construction et en fonctionnement à la   réali-    sation de la fig. 16. Toutefois, dans cet exemple. des dispositions sont prises pour mettre en circulation continuelle un unique émetteur étalonné 309. ce qui permet d'étalonner par une source radio-active connue tous les échantillons analysés 41 introduits dans la chambre de détection, tous ces échantillons pouvant encore. également. tre comptés à l'abri de la radiation étalonnée sans qu'il soit nécessaire de les enlever, de la chambre. entre ces deux comptages.



   A cette fin, une trémie de stockage 310 est rigidement fixée à la table 78 par des équerres 311. Dans ce mode de réalisation, on peut, à volonté, retirer l'émetteur étalonné 309 de la trémie 310 et l'envoyer dans un passage 312. foré dans l'enveloppe 84, et prolongé par un canal incliné 314 débouchant dans le tube 85 à un endroit situé juste au-dessus du couvercle 315 de l'échantillon 41 mis en place dans la chambre de détection.



  Ainsi qu'on l'a dessiné, le couvercle 315 présente à sa surface supérieure une dépression conique définissant un logement 316 apte à maintenir un émetteur étalonné 309 de radiation pénétrante en association radio-active avec le contenu du flacon. Etant donné que l'étalon 309 est un émetteur d'une radiation gamma, ou d'une autre radiation pénétrante semblable (par exemple, une source de radium placé sous capsule), on comprendra qu'il n'est pas nécessaire de l'introduire dans le flacon pour créer dans celui-ci un spectre d'énergie lumineuse. Plus exactement, les radiations pénétrantes émises par l'émetteur étalon 309 provoquent des scintillations lumineuses dans le liquide scintillateur par l'intermédiaire de l'effet des interactions Compton, de la manière précédemment décrite en référence à la fig. 34.



   Pour commander l'introduction de l'émetteur étalonné 309 dans le logement 316 du couvercle 315, l'orifice de vidage 318 de la trémie 310 est normalement fermé par une lame 319, analogue à une lame de couteau, qui s'étend transversalement en travers de cet orifice, et qui est normalement tirée en position fermée par un ressort 320 fixé à cette lame 319 et à une des équerres 311. Dans l'exemple représenté, la lame 319 est pourvue d'une ouverture 321 susceptible d'tre alignée avec l'orifice de vidage 318 et avec le passage foré 312 quand cette lame   ést    attirée sous l'action d'un solénoïde   S6    ayant des bornes d'alimentation T1, T2. Ainsi, quand le solénoïde est excité, l'émetteur est libre de tomber à travers l'ouverture 321 dans les passages 312. 314 qui communiquent avec l'échantillon 41 en cours d'analyse.



   Dans le présent mode de réalisation de l'invention, des dispositions sont prises pour ressaisir l'émetteur 309 à la fin du cycle de comptage étalonné automatique de chacun des échantillons 41 et pour le remettre dans la trémie 310 où il sera prt à tre utilisé avec l'échantillon suivant 41 situé dans la chambre de détection. Dans ce but, la source étalonnée est. de préférence, enfermée dans une capsule constituée par une pellicule de matière magnétique. Un éleotro-aimant 322, dont le noyau 324 est entouré par un bobinage 325. est lié à l'armature 326 d'un solénoïde S7 par l'intermédiaire d'une bielle 328 en matière quelconque isolante. non magnétique.   I'élec-    tro-aimant 322 et le solénoïde   S7    étant fixé au bâti 79 de l'appareil par tout moyen approprié (non représenté).



  *Dans la réalisation dessinée à titre d'exemple (fig. 18)
I'électro-aimant 322 et le solénoïde S7 sont situés au-dessus de la trémie d'alimentation 310 de sorte que   1'électro-    aimant peut tre sélectivement déplacé. alternativement. sous l'action du solénoïde, d'une position où il domine la trémie (quand le solénoïde est isolé) à une position où il domine l'échantillon 41 (quand le solénoïde est excité) au moment où ce dernier est remonté par le mécanisme élévateur et détecteur A. Toutefois.   I'électro-    aimant 322 est normalement tiré dans la position où il domine la trémie 310, par un ressort de traction 329. disposé entre le bâti 79 et l'armature 326 du solénoïde S7.



     I1    ressort de ce qui précède que. lorsqu'un échantillon donné quelconque 41 a été compté deux fois. le dernier comptage ayant été enregistré alors que l'émetteur 309 était placé dans le logement creux 316 du couvercle 315, l'appareil fonctionne pour éjecter ou décharger automatiquement cet échantillon afin de permettre l'introduction d'un nouvel échantillon à analyser dans le tube 85.

   En conséquence. dans cette réalisation de l'invention, iI est simplement nécessaire d'exciter le solénoïde S7, quand le premier échantillon est revenu à sa position la plus élevée représentée en trait interrompu à la fig. 18 (ou, en variante, quand le premier échantillon a été déplacé d'un pas et pendant que le second échantillon est soumis à son premier comptage). pour que l'électro-aimant 322 s'avance latéralement dans la position où il domine le compartiment 316 du couvercle 315. L'électro-aimant 322 est alors alimenté et attire magnétiquement l'émetteur 309. A ce moment, le solé  noïde    est désexcité et l'électro-aimant retourne à la position dessinée en trait plein à la fig. 18.   où,    si on le désexcite à son tour, il laisse l'émetteur 309 tomber dans la trémie 310.



   En se reportant maintenant au circuit de commande représenté à la fig. 28 (en mme temps qu'à la fig. 24), on remarque que le mécanisme de mise en place de l'émetteur étalonné 309, dans le logement 316. est tout à fait semblable à celui de la fig. 27. Dans ce cas. les signaux de commande alternés arrivant à la borne 214   ont encore pour effet de   bloquer   le circuit monosta-    ble 231, de faire basculer le circuit monostable 251 à l'état   a    bloqué   Q    et d'exciter le solénoïde S6. Quand ceci a lieu, la lame 319 est tirée en arrière et l'émetteur 309 tombe par l'ouverture 320 et par les passages communiquants 312, 314 (fig. 18), jusque dans le logement 316 de   l'échantillon      41.

   Bien    entendu, en donnant aux   emetteurs     étalonnés 309 des dimensions appropriées, il serait également possible de les utiliser avec le mode de construction du couvercle représenté, à titre d'exemple, à la fig. 16.



   On indiquera, uniquement en guise d'exemple. qu'il serait parfaitement possible de placer, sur la table 78 deux quelconques, ou les trois, des trémies d'alimentation. la première étant semblable à celle de la fig. 18 (référence 310) contenant un unique émetteur 309, de radiation pénétrante, au diamètre plus grand que le diamètre minimum de l'entonnoir 308 du couvercle 306 (fig. 16), les seconde et troisième trémies étant semblables à celles de la fig. 16 (référence 282), chacune d'elles contenant respectivement, une quantité d'émetteurs 288 de radiation pénétrante et de radiation non pénétrante, dont le diamètre est. dans les deux cas. inférieur au diamètre minimum de l'entonnoir 308.

   Ainsi, en excitant le solénoïde de commande S6 (fig. 18) associé à la trémie 310. il serait possible de soumettre le contenu du flacon 234 (fig. 16) à un étalonnage extérieur, sous l'effet d'une radiation hautement pénétrante, étant entendu que l'étalon 309 serait trop gros pour passer à travers le couvercle 306. D'autre part. si on souhaitait utiliser un étalon interne émetteur de radiation pénétrante. il suffirait d'alimenter le solénoïde de commande S5 associé à la tré  mie 282 contenant t les perles 288 de plus faible diamètre.   



  Enfin. si on souhaitait soumettre l'échantillon 41 à un étalonnage interne au moyen d'un isotope ayant un falble pouvoir de pénétration. il serait simplement nécessaire d'alimenter le solénoïde de commande associé à la trémie contenant ce genre d'étalons.



   Afin de ressaisir une unique perle circulante 309 du tvpe visible aux fig. 18 et 28. il est prévu. dans ce mode de construction. une excitation et une désexcitation cyclique du solénoïde   S7    et de l'électro-aimant 322. Ceci peut avoir lieu, naturellement. à n'importe quel moment avant la demande d'étalonnage automatique du premier échantillon analysé suivant 41. mais on en donnera ici. plus commodément. la description en correspondance avec le cycle de déchargement de l'échantillon. En se reportant à la fig. 28. on remarquera l'existence des interrupteurs de fin de course   LS1' et   
LS2' qui sont semblables à ceux représentés et décrits à la fig. 24.

   Toutefois. dans cet exemple. chacun de ces interrupteurs est muni de deux   ieux    supplémentaires de contacts désianés par les références   LS1'-1,    LS1'-2,   LS2'-1    et LS2'-2.



   Grâce à cet agencement. quand l'élévateur 86 com  mence son déplacement t vers le haut. au début d'un    cycle de déchargement, l'extension 116 relâche l'organe mobile   LS1'-a    de l'interrupteur de fin de course   LS1',    ouvrant ainsi les contacts   LSl'-l    et fermant les contacts
LS1'-2. La fermeture de ces derniers établit un circuit d'alimentation (comprenant une source de tension E6) du solénoïde S7 à travers les contacts normalement fermés LS2'-1. Au mme moment, se trouve fermé un circuit de charge du condensateur C3. L'excitation du solénoïde S7 provoque le déplacement latéral de l'électro-aimant jusqu'à la position 322'. dessinée en trait interrompu à la fig. 28, dans laquelle il domine le plateau élévateur 88.



   Quand l'élévateur 86 parvient à sa position la plus élevée (c'est-à-dire la position   échantillon   déchargé  ),    l'extension 116 abaisse l'organe mobile LS2'a de l'interrupteur de fin de course supérieur LS2', ouvrant ainsi les contacts LS2'-1 et fermant les contacts   L52'-2   
La fermeture de ceux-ci établit un circuit d'alimentation (comprenant une source de tension E7) de l'électroaimant 322, qui attire alors magnétiquement l'étalon 309.



   L'ouverture des contacts LS2'1 coupe le circuit d'alimentation du solénoïde S7 qui reste, cependant, momentanément excité jusqu'à ce que soit dissipée la charge emmagasinée par le condensateur C3, ce qui donne l'assurance que la perle 309 a bien eu le temps d'tre accouplée magnétiquement au noyau 324 de l'électro-aimant 322. Aussitôt que la charge du condensateur a suffisamment baissé, le ressort 329 ramène en arrière l'électro-aimant 322, toujours excité, jusqu'audessus de la trémie 310. Quand l'élévateur 86 commence à nouveau son mouvement de descente avec le nouvel échantillon 41 qu'il supporte, les contacts LS2'-2 se rouvrent, coupant le circuit   d'alimentation    de l'électroaimant 322 et permettant à l'émetteur étalonné 309 de tomber dans la trémie 310 où il est prt pour le cycle suivant.



   Les fig. 19 et 20 représentent un autre mode de réalisation d'un mécanisme servant à exposer automatiquement un échantillon analysé 41 à un émetteur étalonné de radiation pénétrante, dans lequel l'étalonnage automatique est réalisé en tirant profit du fait qu'un émetteur externe de radiation pénétrante crée un spectre d'énergie lumineuse semblable à celui créé par un émetteur bta grâce aux interactions Compton se produisant dans l'échantillon 41. Comme dans le mode de réalisation représenté, et décrit. en référence à la fig. 18, la présente réalisation utilise également un unique émetteur étalonné qui est automatiquement mis, cycliquement, en circulation. Toutefois, dans cette variante, la circulation de l'émetteur se fait indépendamment de la position de l'élévateur 86 et seulement comme une conséquence de l'achèvement du cycle de comptage précédent.



   Pour ceci, ainsi qu'on le verra mieux en se reportant aux fig. 19 à 21, un alésage vertical 331 est formé dans une paroi latérale 332 du conduit à fentres optiques 258, ce dernier comportant des parois latérales métalliques 332, 333 faisant corps avec une base 334. Un bloc central 335 (fig. 21), en matière plastique transparente ou une matière analogue ayant des caractéristiques élevées de transmission de la lumière, est disposé sur la base entre les parois latérales 332, 333, le bloc et la base étant traversés par un passage 336 qui constitue ici la partie de l'arbre creux 85 qui forme la chambre de détection ou de comptage.

   L'alésage vertical 331 (fig. 23) est prolongé par un conduit 338 de diamètre plus faible qui s'étend vers le haut et qui communique par un passage transversal 340 avec un second conduit vertical 339 pratique dans la paroi latérale 332, les deux conduits 331 et 339 étant, dans l'ensemble, parallèles l'un à l'autre ainsi qu'à la chambre de comptage 336. Une partie de la parsi 332 et de l'écran protecteur 341 interposé entre l'alésage 331 et le bloc creux transparent 335 est découpé de manière à présenter une fentre 342 au   voisinage-immé-    diat de tout échantillon analysé 41 placé dans la chambre de comptage 336. Un fourreau tubulaire 344 est situé dans l'alésage 331; il est pourvu d'un manchon 345, inséré intérieurement audit fourreau, constituant un épaulement annulaire d'arrt 346 se trouvant sensiblement au centre de la fentre 342.



   Afin de pouvoir mettre, à volonté et cycliquement, l'émetteur 330 en butée contre l'épaulement 346,   I'ex-    trémité inférieure du fourreau tubulaire 344 communique directement avec   un--conduit    348 qui s'étend vers le  bas, et latéralement, à travers une enveloppe de protection 349 jusqu'à une vanne de commande 350. Un second épaulement annulaire 351 (fig. 20) est disposé au voisinage de l'extrémité inférieure du conduit 348, intérieurement à l'enveloppe 349. De mme, le conduit 339 est réuni directement à la vanne 350 par une tubulure 352. Cette vanne est, à son tour, reliée par une tubulure de décharge 353 et une ligne à haute pression 354 à une pompe classique qui peut tre simplement une pompe pneumatique 355 pourvue d'un orifice d'aspiration 356.

   Dans cet exemple de réalisation, la vanne de commande est   manoeuvrée    par un solénoïde S8 dont les bornes sont référencées   Tî.    T2.



   Grâce à cette disposition, quand le solénoïde S8 est excité, le conduit 348 est mis directement en communication avec la ligne de haute pression 354 de la pompe 355, tandis que la tubulure 352 est reliée directement à la tubulure de décharge 353. Dans ces conditions,   L'met    teur étalonné 330, qui est enfermé dans le conduit 348 est poussé vers le haut, par soufflage, jusqu'à sa rencontre avec l'épaulement 346 (fig. 20 et 23) au voisinage de la fentre 342, exposant ainsi l'échantillon à analyser 41 placé dans la chambre de détection 336 aux radiations qui sont émises par cet émetteur et qui traversent la fentre 342.

   Inversement, quand le solénoïde est isolé, I'émetteur 330 est déplacé vers le bas puisque la tubulure 352 est maintenant reliée directement à la ligne de haute pression 354 tandis que le conduit 348 communique avec la ligne à faible pression 353. Par conséquent, l'émetteur étalonné est repoussé jusqu'au contact avec l'épaulement d'arrt 351 disposé dans l'enveloppe 349. On notera que la partie du conduit 331 voisine de l'épaulement 346 et de la fentre 342 constitue un logement 357 apte à recevoir la source étalonnée 330. Toutefois, dans cet exemple. le logement 357, bien qu'associé avec le flacon à échantillon 41 placé dans la chambre de détection 336 d'une manière similaire à celle des logements 238 (fig. 12), 256 (fig. 14), 308 (fig.



  16) et 316 (fig. 18), est situé à côté de la chambre de détection au lieu d'tre formé dans le flacon lui-mme.



   En se reportant à la fig. 29, on constatera que le so  lénoïde    S8 est. ici, relié directement à la section S du circuit bistable 231. Les signaux alternés reçus à la borne 214 font basculer cycliquement le circuit bistable de l'état   bloqué        à l'état        débloqué   de la façon déjà décrite et. quand ce circuit est bloqué, les bornes T1,
T2 du solénoïde sont branchées directement à une source de tension; ce dernier, excité, place la vanne 350 dans une position où la ligne à haute pression 354 est en communication avec le conduit 348, ce qui amène l'émetteur 330 en coopération radio-active avec l'échantillon analysé 41 situé dans la chambre de détection 336 (fig. 20).

   Inversement, quand le circuit bistable 231 est débloqué, le solénoïde S8 est désexcité et l'étalon 330 est renvoyé vers le bas à l'intérieur de l'enveloppe de protection 349.



   Les spécialistes de cette technique comprendront que la présente invention trouvera une utilisation particulièrement avantageuse dans la mise en   oeuvre    des techniques d'étalonnage automatique employant des sources étalonnées internes ou externes, aussi bien que des sources solubles ou insolubles. En outre. étant donné que les étalons sont cycliquement et automatiquement placés en coopération radio-active avec l'échantillon particulier à analyser sans nécessiter aucune manipulation manuelle ni de l'échantillon, ni de l'étalon, la possibilité de procéder d'une manière répétitive rapide à des analyses précises d'échantillons est substantiellement accrue.



   Bien entendu, bien qu'il soit évident que la présente invention connaîtra une utilisation particulièrement avantageuse en association avec des changeurs automatiques d'échantillons capables de déplacer d'une façon répétitive une pluralité d'échantillons, elle n'est pas nécessairement restreinte à une utilisation en association avec un changeur portant un nombre déterminé d'échantillons tel que le nombre vingt-quatre retenu pour le plateau 89 décrit à titre d'exemple. Au contraire, l'invention trouvera une utilisation également effective dans l'analyse automatique de n'importe quelle quantité n d'échantillons, n pouvant tre égal à 1 ou à tout autre chiffre entier.

   Par conséquent, le terme n doit tre interprété comme signifiant une quantité quelconque d'échantillons, depuis un minimum d'un seul exemplaire jusqu'à la capacité maximum du changeur, étant entendu que chaque échantillon peut tre soumis automatiquement à deux opérations de comptage, I'un de ces comptages se faisant lorsque l'échantillon est à l'abri de la radiation étalonnée et l'autre se faisant lorsque l'échantillon est soumis à l'action de cette radiation étalonnée.



   Les spécialistes de cette technique comprendront aussi que l'invention englobe toute source de radio-activité étalonnée indépendamment du fait de savoir si une telle source comprend un isotope unique convenable, ou une pluralité d'isotopes convenables, une telle source pouvant tre utilisée avec des échantillons incorporant une, ou plusieurs, substances   e    marquées   (par exemple, des échantillons contenant un ou plusieurs isotopes). Il est simplement nécessaire que ces sources de radio-activité étalonnées soient capables de produire un   spectre d'énergie connu  , c'est-à-dire un spectre d'énergie ayant une allure connue, quantitativement représentatif d'un niveau ou d'une force d'activité connue, par exemple en nombre de désintégrations ou de coups par unité de temps tels que des d.p.m. (désintégrations par minute) ou des c.p.m. (coups par minute).
 



   REVENDICATIONS
 I. Procédé pour déterminer quantitativement le degré d'affaiblissement des émissions radio-actives dans n échantillons distincts, chacun d'eux étant constitué par un flacon contenant un isotope à doser et un liquide scintillateur, ledit procédé consistant à introduire, un par un, les n échantillons contenant l'isotope radio-actif dans une chambre de détection, à soumettre les n échantillons, un par un, à un premier comptage dans une chambre de détection à l'abri des radiations d'une source radio-active étalonnée pour compter les scintillations lumineuses produites dans le scintillateur par les désintégrations intervenant dans l'isotope à doser dans chacun des n flacons, à enregistrer les n premiers comptages correspondant aux n échantillons, à créer un signal de réglage correspondant à chacun des n premiers comptages enregistrés,

   à exposer automatiquement chacun des n échantillons à une source radio-active de radiations étalonnées, en réponse à l'un au moins desdits signaux de réglage, de sorte que les radiations étalonnées émises par ladite source coopèrent radio-activement avec le scintillateur, à recompter les scintillations lumineuses créées dans chacun des n échantillons pendant ce second comptage, ce second comptage traduisant les effets composites sur le liquide scintillateur des désintégrations produi 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.



   

Claims (1)

  1. **ATTENTION** debut du champ CLMS peut contenir fin de DESC **. bas, et latéralement, à travers une enveloppe de protection 349 jusqu'à une vanne de commande 350. Un second épaulement annulaire 351 (fig. 20) est disposé au voisinage de l'extrémité inférieure du conduit 348, intérieurement à l'enveloppe 349. De mme, le conduit 339 est réuni directement à la vanne 350 par une tubulure 352. Cette vanne est, à son tour, reliée par une tubulure de décharge 353 et une ligne à haute pression 354 à une pompe classique qui peut tre simplement une pompe pneumatique 355 pourvue d'un orifice d'aspiration 356. Dans cet exemple de réalisation, la vanne de commande est manoeuvrée par un solénoïde S8 dont les bornes sont référencées Tî. T2.
    Grâce à cette disposition, quand le solénoïde S8 est excité, le conduit 348 est mis directement en communication avec la ligne de haute pression 354 de la pompe 355, tandis que la tubulure 352 est reliée directement à la tubulure de décharge 353. Dans ces conditions, L'met teur étalonné 330, qui est enfermé dans le conduit 348 est poussé vers le haut, par soufflage, jusqu'à sa rencontre avec l'épaulement 346 (fig. 20 et 23) au voisinage de la fentre 342, exposant ainsi l'échantillon à analyser 41 placé dans la chambre de détection 336 aux radiations qui sont émises par cet émetteur et qui traversent la fentre 342.
    Inversement, quand le solénoïde est isolé, I'émetteur 330 est déplacé vers le bas puisque la tubulure 352 est maintenant reliée directement à la ligne de haute pression 354 tandis que le conduit 348 communique avec la ligne à faible pression 353. Par conséquent, l'émetteur étalonné est repoussé jusqu'au contact avec l'épaulement d'arrt 351 disposé dans l'enveloppe 349. On notera que la partie du conduit 331 voisine de l'épaulement 346 et de la fentre 342 constitue un logement 357 apte à recevoir la source étalonnée 330. Toutefois, dans cet exemple. le logement 357, bien qu'associé avec le flacon à échantillon 41 placé dans la chambre de détection 336 d'une manière similaire à celle des logements 238 (fig. 12), 256 (fig. 14), 308 (fig.
    16) et 316 (fig. 18), est situé à côté de la chambre de détection au lieu d'tre formé dans le flacon lui-mme.
    En se reportant à la fig. 29, on constatera que le so lénoïde S8 est. ici, relié directement à la section S du circuit bistable 231. Les signaux alternés reçus à la borne 214 font basculer cycliquement le circuit bistable de l'état bloqué à l'état débloqué de la façon déjà décrite et. quand ce circuit est bloqué, les bornes T1, T2 du solénoïde sont branchées directement à une source de tension; ce dernier, excité, place la vanne 350 dans une position où la ligne à haute pression 354 est en communication avec le conduit 348, ce qui amène l'émetteur 330 en coopération radio-active avec l'échantillon analysé 41 situé dans la chambre de détection 336 (fig. 20).
    Inversement, quand le circuit bistable 231 est débloqué, le solénoïde S8 est désexcité et l'étalon 330 est renvoyé vers le bas à l'intérieur de l'enveloppe de protection 349.
    Les spécialistes de cette technique comprendront que la présente invention trouvera une utilisation particulièrement avantageuse dans la mise en oeuvre des techniques d'étalonnage automatique employant des sources étalonnées internes ou externes, aussi bien que des sources solubles ou insolubles. En outre. étant donné que les étalons sont cycliquement et automatiquement placés en coopération radio-active avec l'échantillon particulier à analyser sans nécessiter aucune manipulation manuelle ni de l'échantillon, ni de l'étalon, la possibilité de procéder d'une manière répétitive rapide à des analyses précises d'échantillons est substantiellement accrue.
    Bien entendu, bien qu'il soit évident que la présente invention connaîtra une utilisation particulièrement avantageuse en association avec des changeurs automatiques d'échantillons capables de déplacer d'une façon répétitive une pluralité d'échantillons, elle n'est pas nécessairement restreinte à une utilisation en association avec un changeur portant un nombre déterminé d'échantillons tel que le nombre vingt-quatre retenu pour le plateau 89 décrit à titre d'exemple. Au contraire, l'invention trouvera une utilisation également effective dans l'analyse automatique de n'importe quelle quantité n d'échantillons, n pouvant tre égal à 1 ou à tout autre chiffre entier.
    Par conséquent, le terme n doit tre interprété comme signifiant une quantité quelconque d'échantillons, depuis un minimum d'un seul exemplaire jusqu'à la capacité maximum du changeur, étant entendu que chaque échantillon peut tre soumis automatiquement à deux opérations de comptage, I'un de ces comptages se faisant lorsque l'échantillon est à l'abri de la radiation étalonnée et l'autre se faisant lorsque l'échantillon est soumis à l'action de cette radiation étalonnée.
    Les spécialistes de cette technique comprendront aussi que l'invention englobe toute source de radio-activité étalonnée indépendamment du fait de savoir si une telle source comprend un isotope unique convenable, ou une pluralité d'isotopes convenables, une telle source pouvant tre utilisée avec des échantillons incorporant une, ou plusieurs, substances e marquées (par exemple, des échantillons contenant un ou plusieurs isotopes). Il est simplement nécessaire que ces sources de radio-activité étalonnées soient capables de produire un spectre d'énergie connu , c'est-à-dire un spectre d'énergie ayant une allure connue, quantitativement représentatif d'un niveau ou d'une force d'activité connue, par exemple en nombre de désintégrations ou de coups par unité de temps tels que des d.p.m. (désintégrations par minute) ou des c.p.m. (coups par minute).
    REVENDICATIONS I. Procédé pour déterminer quantitativement le degré d'affaiblissement des émissions radio-actives dans n échantillons distincts, chacun d'eux étant constitué par un flacon contenant un isotope à doser et un liquide scintillateur, ledit procédé consistant à introduire, un par un, les n échantillons contenant l'isotope radio-actif dans une chambre de détection, à soumettre les n échantillons, un par un, à un premier comptage dans une chambre de détection à l'abri des radiations d'une source radio-active étalonnée pour compter les scintillations lumineuses produites dans le scintillateur par les désintégrations intervenant dans l'isotope à doser dans chacun des n flacons, à enregistrer les n premiers comptages correspondant aux n échantillons, à créer un signal de réglage correspondant à chacun des n premiers comptages enregistrés,
    à exposer automatiquement chacun des n échantillons à une source radio-active de radiations étalonnées, en réponse à l'un au moins desdits signaux de réglage, de sorte que les radiations étalonnées émises par ladite source coopèrent radio-activement avec le scintillateur, à recompter les scintillations lumineuses créées dans chacun des n échantillons pendant ce second comptage, ce second comptage traduisant les effets composites sur le liquide scintillateur des désintégrations produi tes par l'isotope à analyser et par les radiations étalon nées de ladite source. et permettant la correction du premier comptage susdit par comparaison avec celui-ci.
    II. Appareil de spectrométrie nucléaire pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication I, comprenant une enveloppe délimitant une chambre de détec- tion protégée, un mécanisme de transfert des échantillons pour introduire lesdits échantillons. un par un. dans ladite chambre et pour les éjecter hors de cette chambre, au moins un dispositif convertisseur de lumière prévu à l'intérieur de cette enveloppe et dans le voisinage de ladite chambre pour produire des signaux de sortie proportionnels à l'énergie des scintillations lumineuses se produisant dans ladite chambre, ainsi que les moyens pour a compter les signaux de sortie produits.
    fonctions de celles au moins des impulsions d'énergie comprises entre une valeur minimum et une valeur maximum prédéterminée. cet appareil étant caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour supporter une source de radiations présentant un spectre de radiations étalonnées, isolé radio-aotivement du liquide scintillateur de chacun des échantillons introduits dans ladite chambre de détection, des moyens pour déclencher automatiquement un comptage de chacun des échantillons à analyser. pendant une première et une seconde période distinctes, ledit émetteur ou source de radiations étalonnées étant amené en coopération radio-active avec l'échantillon à analyser pendant l'une seulement de ces première et seconde périodes de comptage.
    cette amenée de l'émetteur ou source étant commandée automatiquement par l'achèvement de l'autre desdites périodes de comptage pour chacun desdits échantillons. de sorte que, pendant l'une de ces périodes. seules sont t comptées les désintégrations intervenant à l'intérieur du seul échantillon à analyser tandis que pendant l'autre période de comptage les signaux de sortie obtenus sont représentatifs de l'effet composite des désintégrations intervenant dans l'échantillon analysé et des radiations étalonnées émises par ledit émetteur ou source.
    SOUS-REVENDICATIONS I. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que chacun des n échantillons est automatiquement exposé à la source étalon. en réponse à la création d'un signal representatif de l'enrezistrement dudit premier comptage, chacun des n échantillons se trouvant encore dans la chambre de détection étant alors recompté une seconde fois.
    2. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que les n échantillons sont a) comptés successivement pour établir les n premiers comptages. b) exposés à une source étalon. en réponse à la création d'un signal de commande à la suite de l'enregistre ment du dernier de ces n premiers comptages, et c) recomptés successivement de manière à établir n seconds comptages en vue de comparer ces n seconds comptages avec les n premiers comptages enregistrés.
    3. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que chacun des échantillons est automatiquement éjecté hors de la chambre de comptage après l'achèvement du second comptage.
    4. Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce que les moyens de comptage sont déclenchés en deux séquences successivement pendant une première er une deuxième période de comptage pour chacun des échantillons à analyser, pendant que ceux-ci sont maintenus en place à l'intérieur de la chambre de détection, un mécanisme de transfert d'échantillons étant automatiquement mis en oeuvre pour éjecter lesdits échantillons de ladite chambre seulement lorsqu'ils ont été soumis à un comptage pendant ladite seconde période.
    5. Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce que les moyens de comptage sont déclenchés et commandés par séquences de manière à soumettre successivement chacun des échantillons à analyser à un premier comptage pendant une première période prédéterminée, puis, lorsque chacun des échantillons a été soumis à ce premier comptage, à les soumettre de nouveau à un comptage pendant une seconde période, le mécanisme de transfert des échantillons étant mis en oeuvre automatiquement pour éjecter chacun des échantillons à analyser hors de ladite chambre après chacune desdites première et seconde périodes de comptage, ce qui permet de soumettre automatiquement chacun desdits échantillons à deux cycles de comptage.
    6. Appareil selon la revendication II et la sous-revendication 4, caractérisé en ce que la source de radiations étalonnées est amenée automatiquement en association radio-active avec chacun des échantillons à analyser pendant la seconde desdites périodes de comptage et isolée radio-activement desdits échantillons pendant la première période de comptage.
    7. Appareil selon la revendication II et la sous-revendication 4, caractérisé en ce que les moyens permettant d'amener la source de radiations en association radioactive avec chacun des échantillons à analyser sont manoeuvrés automatiquement en réponse à l'achèvement de la première période de comptage pour chacun desdits échantillons, de manière à exposer ceux-ci à l'action des radiations étalonnées pendant ladite seconde période de comptage.
    8. Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour déplacer ladite source de radiations étalonnées, une par flacon, d'une première position, éloignée du liquide scintillateur contenu dans le flacon de l'échantillon, à une seconde position, à l'intérieur du flacon de l'échantillon.
    9. Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour déplacer ladite source de radiations étalonnées, cette source étant unique. d'une première position, éloignée du contenu liquide du flacon d'échantillon, à une seconde position dans le voisinage dudit flacon.
    10. Appareil selon la revendication II et la sousrevendication 9, caractérisé en ce que la source comprend un isotope étalon émettant des radiations v.
    11. Appareil selon la revendication II et la sousrevendication 8, caractérisé en ce que la source comprend un isotope étalon émettant des radiations,.
    12. Appareil selon la revendication II et la sousrevendication 8, caractérisé en ce que ladite source est soluble dans le liquide scintillateur dudit échantillon.
    13. Appareil selon la revendication II et la sousrevendication 8, caractérisé en ce que ladite source est insoluble dans le liquide scintillateur dudit échantillon.
    14. Appareil selon la revendication II et la sousrevendication 8, caractérisé en ce que ladite première position est disposée à l'intérieur du flacon de l'échantillon et au-dessus du liquide scintillateur.
    15. Appareil selon la revendication II et les sousrevendications 8 et 14, caractérisé en ce qu'il comprend un support, extérieur à l'enveloppe dudit appareil, pour une pluralité d'échantillons à analyser, ce support étant mobile et apte à tre déplacé par séquences de manière à éloigner, successivement, chacun des échantillons supportés par ledit support, de la chambre de détection de l'appareil.
    16. Appareil selon la revendication II et les sousrevendications 8 et 14, caractérisé en ce que les flacons de chacun des échantillons comprennent une cloison inclinée transversale à l'intérieur de son flacon, cette cloison comprenant un bord libre dans sa partie supérieure et retenant une source de radiations étalonnées, isolée radio-activement du liquide scintillateur également contenu dans les flacons, lesdits flacons étant amenés dans une position inclinée en réponse à l'achèvement de ladite première période de comptage de manière à permettre aux sources précédemment retenues par lesdites cloisons transversales, de passer par-dessus les bords libres susdits et de tomber dans la seconde position susdite à l'intérieur desdits flacons.
    17. Appareil selon la revendication II et les sousrevendications 5 et 15, caractérisé en ce que ledit support est rotatif, chacun des échantillons placés sur ledit support rotatif et déplaçable par séquences comprenant à l'intérieur de son flacon, respectivement, une cloison inclinée transversale établie au-dessus du niveau du liquide et présentant un bord libre dans sa partie supérieure.
    cette cloison retenant une source de radiations étalonnées isolée radio-activement du liquide scintillateur, également contenu dans ce flacon, ledit support rotatif coopérant avec l'organe de transfert de l'appareil pour soumettre chacun desdits échantillons à un premier comptage, ce support pouvant tre, en outre, incliné par rapport à l'horizontale, après achèvement des premiers comptages de chacun de ces échantillons, et soumis à une rotation par rapport à son axe dans cette position inclinée, de manière à permettre aux sources précédemment retenues par les cloisons transversales, à l'intérieur des flacons des échantillons, de tomber à l'intérieur du liquide scintillateur contenu dans lesdits flacons, par l'intermédiaire des bords libres susdits desdites cloisons, pour entrer en coopération radio-active avec ces derniers en vue de la mise en route de seconds comptages.
    18. Appareil selon la revendication II et les sousrevendications 16 et 17, caractérisé en ce que ladite cloison inclinée est ménagée dans le couvercle dudit flacon de chacun des échantillons.
    19. Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce que chacun des flacons est solidarisé avec des moyens comportant un canal normalement fermé par un obturateur, la partie de ce canal en amont de ces moyens d'obturation définissant la première position d'une source, une par flacon. I'écartement de cet obturateur étant commandé en réponse à l'achèvement de la première période de comptage pour permettre à la source de radiations étalonnées de passer de ladite première position dans ladite seconde position.
    20. Appareil selon la revendication II et la sousrevendication 19, caractérisé en ce que l'écartement dudit obturateur est commandé par l'intermédiaire de moyens électro-magnétiques excités en réponse à l'achèvement de ladite première période de comptage.
    21. Appareil selon la revendication II et la sousrevendication 19, caractérisé en ce que lesdits moyens comportant un canal normalement fermé par un obturateur sont établis dans le couvercle de chacun des flacons, I'écartement dudit obturateur permettant à la source de radiations étalonnées de tomber à l'intérieur dudit flacon.
    22. Appareil selon la revendication II et les sousrevendications 9 et 10, caractérisé en ce que lesdits moyens comportant un canal normalement fermé par un obturateur sont établis à proximité de chacun des flacons, de façon telle que l'écartement dudit obturateur permet à la source de radiations étalonnées de vernir dans une seconde position se trouvant à proximité du flacon.
    23. Appareil selon la revendication II et les sousrevendications 8 et 22, caractérisé en ce que ladite première position est éloignée de la chambre de détection, des moyens de protection étant prévus, entre ladite première position et ladite chambre, pour protéger l'échantillon disposé dans ladite chambre de ladite source lorsque celle-ci est dans ladite première position.
    24. Appareil selon la revendication II et les sousrevendications 8 et 23, caractérisé en ce que ladite première position est définie par une trémie d'alimentation éloignée de ladite chambre et reliée à ladite chambre par une canalisation formée dans l'enveloppe de l'appareil, celui-ci comportant, en outre, des moyens pour introduire les sources de radiations étalonnées. une par une, dans ladite chambre de détection, en réponse à l'achèvement de l'une desdites première et seconde périodes de comptage, de manière à soumettre l'échantillon analysé dans ladite chambre à l'action de la radiation étalonnée quand ladite source se trouve ainsi dans sa seconde position.
    25. Appareil selon la revendication II et la sousrevendication 9, caractérisé par des moyens pour commander automatiquement le déplacement alterné d'une source unique de radiations étalonnées de ladite première position à ladite seconde position par l'achèvement, respectivement, de l'une et l'autre desdites première et seconde périodes de comptage.
    26. Appareil selon la revendication II et la sousrevendication 25, caractérisé en ce que la source est encapsulée dans un matériau magnétique, cette source étant ramenée de la seconde position, dans laquelle elle coopère radio-activement avec l'échantillon à analyser à la première position où elle en est radio-activement isolée par l'intermédiaire d'un électro-aimant.
    27. Appareil selon la revendication II et la sousrevendication 25, caractérisé en ce que la source est encapsulée dans un matériau magnétique et dans lequel la première position est définie par une trémie éloignée de ladite chambre de détection et reliée à celle-ci par une canalisation formée dans l'enveloppe de l'appareil, cette canalisation étant normalement fermée par un organe d'obturation, et la seconde position par une partie creuse du couvercle fermant le flacon de l'échantillon, lesdits moyens pour commander le déplacement alterné de ladite source comprenant un premier électroaimant dont le noyau est solidarisé avec l'organe d'obturation susdit et un second électro-aimant dont le noyau est placé à l'aplomb du couvercle creux lorsque le flacon susdit a été éjecté de ladite chambre de détection,
    l'excitat on du premier électro-aimant effaçant l'organe d'obturation pour permettre l'amenée de ladite source dans sa seconde position en réponse à l'achèvement de l'une desdites première et seconde périodes de comptage, I'excitation du second électro-aimant, suite à l'éjection susdite du flacon de l'échantillon en réponse à l'achèvement de l'autre desdites périodes de comptage. permettant la récupération de ladite source pour la ramener dans la première position susdite.
    28. Appareil selon la revendication II et la sousrevendication 25, caractérisé en ce que la source de radiations étalonnées est déplaçable de ladite première position à ladite seconde position dans une canalisation sous l'effet d'un fluide pressurisé agissant alternativement sur ladite source dans des directions opposées en réponse à l'achèvement, alternativement et respectivement, de l'une et de l'autre desdites première et seconde périodes de comptage.
CH793365A 1964-06-18 1965-06-08 Procédé pour déterminer quantitativement le degré d'affaiblissement des émissions radioactives dans n échantillons distincts, et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé CH443498A (fr)

Applications Claiming Priority (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
US376000A US3188468A (en) 1964-06-18 1964-06-18 Method and apparatus for automatic standardization in liquid scintillation spectrometry

Publications (1)

Publication Number Publication Date
CH443498A true CH443498A (fr) 1967-09-15

Family

ID=23483275

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
CH793365A CH443498A (fr) 1964-06-18 1965-06-08 Procédé pour déterminer quantitativement le degré d'affaiblissement des émissions radioactives dans n échantillons distincts, et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé

Country Status (5)

Country Link
US (1) US3188468A (fr)
CH (1) CH443498A (fr)
DE (2) DE1291024B (fr)
GB (2) GB1100931A (fr)
IL (1) IL22943A (fr)

Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR2205675A1 (fr) * 1972-11-03 1974-05-31 Wallac Oy

Families Citing this family (20)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
US3381130A (en) * 1965-08-16 1968-04-30 Beckman Instruments Inc Method and apparatus for counting standardization in scintillation spectrometry
US3480778A (en) * 1966-04-11 1969-11-25 Nuclear Chicago Corp Liquid scintillation sample standardization apparatus
US3500447A (en) * 1966-04-11 1970-03-10 Nuclear Chicago Corp Liquid scintillation counting standardization
US3499149A (en) * 1966-04-11 1970-03-03 Packard Instrument Co Inc Standardization in liquid scintillation spectrometry making use of multiple external standards to insure volume independence
US3515876A (en) * 1967-04-10 1970-06-02 Packard Instrument Co Inc Method and apparatus for positioning a radioactive standard in a radioactive sample counting apparatus
US3721824A (en) * 1967-04-10 1973-03-20 Packard Instrument Co Inc Apparatus and method for adjusting gain of photomultiplier type scintillation detectors
US3688120A (en) * 1967-04-14 1972-08-29 Packard Instrument Co Inc Data processing system employing quench simulation for enabling accurate computation of sample activity levels in liquid scintillation spectrometry
US3609362A (en) * 1968-02-08 1971-09-28 Nuclear Chicago Corp Error correction in radioactive sample measurements
US3946231A (en) * 1968-06-12 1976-03-23 G. D. Searle & Co. Liquid scintillation counting system with automatic gain correction
US3560744A (en) * 1969-06-09 1971-02-02 Picker Corp Method and apparatus for compensating of quenching in liquid scintillation counting
US4008393A (en) * 1970-09-11 1977-02-15 Intertechnique S.A. System and method of liquid scintillation counting
US3792276A (en) * 1971-10-12 1974-02-12 Packard Instrument Co Inc Method and apparatus for programming liquid scintillation spectrometers
US4678912A (en) * 1983-04-11 1987-07-07 Beckman Instruments, Inc. Apparatus for positioning an external radioactive standard in a liquid scintillation counter
JPH065297B2 (ja) * 1987-10-09 1994-01-19 浜松ホトニクス株式会社 核種弁別可能な線量計測装置
SE8803114D0 (sv) * 1988-09-06 1988-09-06 Wallac Oy Method and apparatus for producing a quench calibration for a liquid scintillation counter
US5656807A (en) * 1995-09-22 1997-08-12 Packard; Lyle E. 360 degrees surround photon detector/electron multiplier with cylindrical photocathode defining an internal detection chamber
US5856670A (en) * 1997-02-14 1999-01-05 Rapkin; Edward Continuous sample detector with multiple cells
DE19948431A1 (de) * 1999-10-07 2001-05-23 Forschungszentrum Juelich Gmbh Vorrichtung zur Messung von alpha-Strahlung
SE532617C2 (sv) * 2007-11-13 2010-03-02 Lifeassays Ab Publ Spolmekanism för magnetisk detektor
CN109541673B (zh) * 2018-11-19 2020-08-14 苏州瑞派宁科技有限公司 一种闪烁晶体测试装置

Family Cites Families (6)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
US1775279A (en) * 1927-07-02 1930-09-09 Graham Metal Mfg Company Container cap
US2690861A (en) * 1950-05-08 1954-10-05 Earl S Tupper Dispensing closure
US2886208A (en) * 1956-05-21 1959-05-12 Charles Morgan Hussey Special dispensing package
US3004556A (en) * 1958-02-03 1961-10-17 Lissements Grosdemouge Ets Hydraulic distribution device
US3027000A (en) * 1959-09-01 1962-03-27 Abraham H Kantrow Container with safety closure
US3095085A (en) * 1959-10-15 1963-06-25 Meijer Leo Pocket containers for the selective dispensing of tablets

Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR2205675A1 (fr) * 1972-11-03 1974-05-31 Wallac Oy

Also Published As

Publication number Publication date
DE1959195U (de) 1967-04-27
GB1100931A (en) 1968-01-24
GB1100932A (en) 1968-01-24
US3188468A (en) 1965-06-08
IL22943A (en) 1968-03-28
DE1291024B (de) 1969-03-20

Similar Documents

Publication Publication Date Title
CH443498A (fr) Procédé pour déterminer quantitativement le degré d&#39;affaiblissement des émissions radioactives dans n échantillons distincts, et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé
EP0307271B1 (fr) Dispositif de caractérisation de matière fissile comportant au moins un détecteur de rayonnement neutronique noyé à l&#39;intérieur d&#39;un scintillateur de détection du rayonnement gamma
EP0080418B1 (fr) Procédé d&#39;examen d&#39;un assemblage combustible de réacteur nucléaire et machine d&#39;examen pour la mise en oeuvre de ce procédé
FR2601452A1 (fr) Appareil de mesure pour bio- et chimiluminescence ou pour des mesures d&#39;extinction
EP0986766B1 (fr) Procede et dispositif de mesure de la proportion relative de plutonium et d&#39;uranium dans un corps
EP1733205B1 (fr) Procede et systeme de determination de la masse volumique et des caracteristiques dimensionnelles d&#39;un objet, et application au controle des pastilles de combustible nucleaire en cours de fabrication
CH618017A5 (fr)
AU3068501A (en) Apparatus and method for analysing
EP3551538B1 (fr) Dispositif de préparation de solutions radioactives
FR2871896A1 (fr) Procede et dispositif pour sonder la matiere nucleaire par photofission
WO2010149661A1 (fr) Procédé apte a discriminer une composante gamma et une composante neutronique dans un signal electronique
WO2015110631A1 (fr) Dispositif de mesure de quantite de beryllium dans un objet radioactif
Baldini et al. Measurement of parameters of scintillating bars with wavelength-shifting fibres and silicon photomultiplier readout for the SHiP Muon Detector
EP1921448B1 (fr) Dispositif et installation de prélèvement et de test qualitatif de l&#39;eau d&#39;un bassin, tel qu&#39;une piscine.
US3390269A (en) Apparatus for automatic standardization with external standards in liquid scintillation spectrometry
EP2671096B1 (fr) Charge sensible pour dosimetrie passive, dosimetre comportant une telle charge sensible et systeme de lecture par illumination d&#39;une telle charge sensible
CH494959A (fr) Appareil de mesure continue et simultanée de la concentration dans l&#39;atmosphère des descendants solides à vie courte du radon
EP1145249B1 (fr) Procede et appareil d&#39;identification de combustibles nucleaires
EP3347740B1 (fr) Dispositif d&#39;analyse in situ d&#39;un dechet radiologique contenant l&#39;isotope chlore 36
Fujimoto Background of passive radon monitors
EP0572341B1 (fr) Procédé et unité pour analyser automatiquement les paramètres physico-chimiques sur un échantillonnage de fruits
EP1031025A1 (fr) Cuvettes de reaction, ensemble de telles cuvettes, appareil de dosage immunologique et procede mettant en oeuvre de tels ensembles de cuvettes
EP0102433A1 (fr) Dispositif de dosage biochimique d&#39;échantillons successifs
EP0148657B1 (fr) Procédé et appareil de mesure de l&#39;activité d&#39;au moins un produit radioactif
FR2609168A1 (fr) Procede et dispositif de dosage d&#39;echantillons liquides