CH427239A

CH427239A - Procédé de fabrication d'un filet en matière plastique cellulaire et filet obtenu par ce procédé

Info

Publication number: CH427239A
Application number: CH1621664A
Authority: CH
Inventors: Brian Mercer Frank
Original assignee: Plastic Textile Access Ltd
Priority date: 1963-12-18
Filing date: 1964-12-16
Publication date: 1966-12-31
Also published as: BE657092A; GB1049200A; NL6414522A; US3392080A; NO121068B; DK118482B; DE1259562B; JPS4839030B1

Description


  
 



  Procédé de fabrication d'un filet en matière plastique cellulaire
 et filet obtenu par ce procédé
 L'invention se rapporte à un procédé de fabrication d'un filet léger et élastique d'une seule pièce (sans   nceuds)    en matière plastique à structure cellulaire, de polystyrène par exemple, et un filet obtenu selon ce procédé.



   Dans les procédés connus, après avoir formé un filet, par extrusion, par exemple, on le traite à chaud, par la vapeur par exemple, pour dilater la matière qui le constitue et obtenir la densité voulue. Immédiatement après ce traitement, et pendant un certain temps, le filet reste extrêmement mou et flexible mais, après que les cellules de la matière plastique ont absorbé de l'air, le filet acquiert une texture caoutchouteuse ayant l'élasticité désirable pour l'emballage et les utilisations analogues. Le filet ainsi obtenu a cependant tendance à se casser, en particulier lorsqu'il est plié transversalement à la direction d'extrusion.



  Ceci est dû au fait que les cellules de la surface de chaque brin se sont dilatées et forment une gaine serrée qui une fois brisée laisse les tensions parvenir à l'intérieur du brin qu'elles brisent.



   Le but de la présente invention est de fournir un filet d'extrusion en matière plastique cellulaire, possédant une flexibilité accrue, en particulier transversalement à sa direction d'extrusion, afin de mieux convenir à l'emballage ou à l'empaquetage.



   Le procédé selon l'invention est caractérisé par le fait que   l'on    comprime un filet extrudé en matière plastique cellulaire alors qu'il est encore mou et flexible, c'est-à-dire pendant ou peu de temps après le traitement de mise sous forme cellulaire, la compression étant effectuée le long de lignes parallèles espacées transversales à la direction d'extrusion. La largeur et l'écartement de ces lignes dépend de la flexibilité voulue ainsi que du calibre et de la maille du filet, une largeur et un écartement convenables sont par exemple de 0,16 à 0,32 cm et de 0,63 à 1,26 cm respectivement.



   Les parties comprimées absorbent très peu d'air lorsque le filet fraîchement préparé mûrit et ces parties gardent ainsi une relative flexibilité.



   On peut aussi comprimer le filet localement le long de lignes espacées parallèles à la direction d'extrusion, c'est-à-dire à angle droit par rapport aux lignes de compression transversales, de sorte que les deux séries de lignes de compression forment un réseau à carrés.



   Pour produire les lignes comprimées, il est commode de faire passer le filet, après son traitement à la vapeur, entre deux cylindres dont un au moins est cannelé axialement, les cannelures correspondant en largeur et en espacement circonférentiel à la largeur et à l'espacement des lignes de compression. Lorsqu'un seul cylindre est cannelé, le filet est comprimé d'un seul côté, mais lorsqu'on utilise une paire de cylindres cannelés qui coopèrent, le filet est comprimé des deux côtés et les parties comprimées se trouvent généralement dans le plan médian du filet. Lorsque le filet doit être aussi comprimé suivant des lignes dirigées dans la direction d'extrusion, le cylindre ou les deux cylindres sont pourvus de cannelures supplémentaires s'étendant circonférentiellement.



   Le dessin annexé illustre, à titre d'exemple, diverses mises en   oeuvre    du procédé selon l'invention.



   La fig. 1 est une vue en perspective d'un filet en matière plastique cellulaire présentant des lignes de compression espacées transversales à la direction d'extrusion.



   Les fig. 2 et 3 sont des coupes longitudinales (direction d'extrusion) de matières plastiques cellu  laires présentant des lignes de compression formées respectivement sur   l'un    et sur les deux côtés du filet.



   La fig. 4 est une vue schématique d'un dispositif pour former les lignes de compression transversales.



   Selon une mise en oeuvre du procédé selon l'invention, on peut, par exemple, munir le filet d'une seule pièce (sans noeuds) en matière plastique cellulaire, après l'expansion finale, de lignes de compression transversales à la direction d'extrusion indiquée par la flèche 2.



   L'écartement entre les lignes de compression peut être, comme représenté, pratiquement égal à la distance entre les intersections de maille 3, mais ce n'est pas nécessairement le cas, et cet écartement peut être choisi selon la flexibilité voulue et selon le calibre et la maille du filet ou selon les caractéristiques de la matière plastique   elle-même ; il    en va de même pour la largeur de chaque ligne de compression.



   Les lignes de compression 1 peuvent être formées sur   l'un    des côtés du filet comme le montre la fig. 2 ou sur ses deux côtés comme le montre la fig. 3.



   L'effet des lignes de compression est que la matière plastique 4 est comprimée le long de chaque ligne et que la structure cellulaire se trouve ainsi écrasée et affaissée. Dans les parties intermédiaires 5 du filet, les cellules absorbent ensuite l'air atmosphérique et de ce fait le filet acquiert une texture élastique caoutchouteuse présentant les propriétés élastiques désirables pour l'emballage et d'autres utilisations analogues. Les parties intermédiaires 5 auraient tendance à se casser et à se briser sans la présence des lignes de compression 1 qui constituent des lignes de flexion grâce au fait que les cellules se trouvant le long de ces lignes étant affaissées, n'absorbent pas d'air et conservent ainsi leur flexibilité.



   Cet effet très marqué et très inattendu rend un produit par ailleurs cassant et relativement rigide très approprié pour l'emballage et l'empaquetage.



   Tandis que d'une façon générale, il n'est nécessaire, en raison de la structure des filets à mailles en losanges allongés (voir fig. 1), que de former les lignes de compression pratiquement à angle droit (ou transversalement) par rapport aux longues diagonales des mailles en losanges, on peut cependant munir les filets ayant cette forme de mailles ou une autre forme de mailles, par exemple les filets à mailles carrées, de lignes de compression dirigées en deux directions à angle droit (non représenté), par exemple seulement transversalement à la direction d'extrusion ou parallèlement aux deux séries de brins des filets à mailles carrées ou aux diagonales.



   On peut former les lignes de compression par tout moyen approprié mais il est commode d'employer un ou plusieurs cylindres cannelés 6   (fig.    4), l'écartement entre les cannelures 7, et la largeur circonférentielle des cannelures 7 dictant respectivement l'écartement entre les lignes de compression 1 et leur largeur.



   La compression du filet en matière plastique le long des lignes 1 a lieu pendant que la matière plastique atteint son expansion finale ou immédiatement après que cette expansion finale a été atteinte.



  Cela dépend de la matière plastique elle-même et/ou de son agent moussant. On fait passer par exemple un filet extrudé en polystyrène dans un bain d'eau chaude et il passe par un premier stade d'expansion; on peut alors le laisser mûrir pendant 12 heures, puis on le soumet au stade final d'expansion par la vapeur. Comme on le voit à la fig. schématique 4, on fait passer le filet 8, qui a subi une première expansion, dans une chambre à vapeur 9 (où il est maintenu à plat de façon connue entre des courroies sans fin non représentées) ; puis on fait passer le filet 10 qui a subi une seconde expansion, entre une paire de cylindres cannelés 6 dont les cannelures 7 forment les lignes de compression 1 du produit fini.

Claims

REVENDICATION I Procédé de fabrication d'un filet d'une seule pièce, léger et élastique, en matière plastique cellulaire, caractérisé par le fait que l'on comprime un filet extrudé à structure cellulaire, alors qu'il est encore mou et flexible, le long de lignes parallèles espacées dirigées transversalement à la direction d'extrusion pour empêcher l'absorption subséquente d'air par la matière plastique contenue dans les lignes de compression.

REVENDICATION II Filet obtenu selon le procédé de la revendication I, caractérisé par le fait qu'il comprend des lignes de compression parallèles espacées qui réduisent localement l'épaisseur des brins, les lignes de compression étant dirigées transversalement aux grandes diagonales des mailles du filet.

SOUS-REVENDICATIONS 1. Filet selon la revendication II, dans lequel les lignes de compression sont dirigées transversalement à la direction d'extrusion.

2. Filet selon la revendication II, présentant des zones étroites et espacées dans lesquelles la matière plastique est comprimée et dont les cellules sont écrasées de façon à contenir un minimum d'air, les parties intermédiaires du filet ayant des cellules d'air dilatées.

3. Filet selon la revendication II, dans lequel la matière plastique est aussi comprimée le long de lignes parallèles, espacées, dirigées pratiquement à angle droit par rapport aux lignes de compression mentionnées en premier lieu.