Procédé pour dénoyauter des drupes et appareil pour sa mise en aeuvre La présente invention comprend un procédé pour dénoyauter les drupes et un appareil pour la mise en aeuvre de ce procédé.
La technique de dénoyautage adoptée jusqu'à présent consiste à entraîner des drupes entières, tel les que des abricots, entre des courroies parallèles en regard, disposées dans un plan vertical, qui s'étendent horizontalement jusqu'aux tronçons supérieurs de deux couronnes annulaires disposées verticalement, en regard, et légèrement espacées. Les faces périphé riques de ces couronnes ont la forme d'un siège annulaire à section en forme générale de V, ouvert vers l'extérieur, sur lequel chaque drupe se trouve centrée, la rotation des couronnes entramant en outre les drupes hors des courroies.
En reposant sur les couronnes, les drupes défilent devant un couteau bissecteur qui tranche en deux le corps du fruit jusqu'au noyau, pour libérer ce dernier. Des éléments de maintien agissant de haut en bas sont prévus pour maintenir les drupes contre les couronnes.
Bien que cet agencement soit capable d'ouvrir et de dénoyauter avec succès la majorité des drupes, par suite des variations des dimensions et de la forme de ces dernières ainsi que du degré d'adhérence de leurs noyaux, le dénoyautage de certains des fruits est défectueux, les noyaux demeurant parfois atta chés à l'une et/ou l'autre des moitiés du fruit. En outre, dans certains cas, la ligne de suture des drupes n'est pas convenablement orientée et il arrive qu'il y ait prélèvement sur les moitiés de tranches minces qui représentent des pertes.
Le procédé que comprend l'invention est carac térisé en ce qu'on déplace la drupe tout en lui confé rant une position telle que sa suture s'étende dans un plan vertical parallèle à la trajectoire, on fait tourner la drupe, pendant qu'elle décrit sa trajectoire, autour d'un axe perpendiculaire à ce plan de manière que le côté menant de la drupe se déplace vers le haut, on tranche progressivement le corps de la drupe en deux moitiés autour du noyau en incisant ce corps dans ledit plan jusqu'au noyau à partir du côté inférieur de la drupe pendant la rotation de cette dernière, de manière que le côté menant de la drupe se trouve incisé jusqu'au noyau avant le côté arrière,
on agrippe le noyau une fois le corps tranché jus qu'à ce noyau et pendant que la drupe décrit sa tra jectoire, et on fait tourner le corps et le noyau l'un par rapport à l'autre autour dudit axe de rotation pour séparer ainsi le noyau du corps.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'appareil que comprend l'invention et une variante.
La fig. 1 est une vue de profil de cette forme d'exécution ; la fig. 2 est une coupe, à plus grande échelle, d'un mécanisme représenté à la fig. 1 ; la fig. 3 est une coupe suivant 3-3 de la fig. 2. ; la fig. 4 est une coupe, à plus grande échelle, suivant 4-4 de la fig. 1 ; la fig. 5 est une vue semi-schématique analogue à la fig. 4, montrant diverses positions de réglage des éléments montrés sur la fig. 4 ;
la fig. 6 est une vue, analogue à la fig. 1, de la variante ; la fig. 7 est une coupe, à plus grande échelle, suivant 7-7 de la fig. 6 ; la fig. 8 est une vue, à plus grande échelle, et avec arrachements d'organes représentés sur la fig. 6 ; la fig. 9 est une coupe suivant 9-9 .de la fig. 8 ; la fig. 10 est une coupe suivant 10-10 de la fig. 8 ; la fig: 11 est une coupe suivant 11-11 de la fig. 8 ;
la fig. 12 est une coupe suivant 12-12 de la fig. 9 ; la fig. 13 est une coupe suivant 13-13 de la fig. 8 ; la fig. 14 est une vue partielle correspondant à la fig. 8 montrant une autre position de certains organes; la fig. 15 est une vue correspondant à la fig. 14 montrant une autre position de certains organes ; la fig. 16 est une coupe suivant 16-16 de la fig. 8, et la fig. 17 est une coupe suivant 17-17 de la fig. 6.
En considérant la fig. 1, on voit à son extrémité gauche une courroie transporteuse classique 1, trans portant des abricots disposés au hasard, autrement dit en vrac. Cette courroie constitue le transporteur à trajectoire circulaire classique.
Les abricots portés par la courroie 1 pénètrent en dérivation dans le dispositif d'alimentation 2, le long duquel ils roulent en file unique vers un moyen d'espacement 3 (fig. 2), prévu dans son extrémité inférieure, qui dispose les abricots, un à un et à intervalles sur l'extrémité réceptrice d'un transpor teur combiné de transfert et d'orientation 4 (fig. 1), sur lequel les abricots sont transportés en file unique; à une certaine distance les uns des autres, vers le dénoyauteur 5.
A la fig. 2, le dispositif d'alimentation 2 com prend un cylindre 6 ouvert aux extrémités, dont une extrémité ouverte se situe au voisinage de la courroie transporteuse 1 d'alimentation en vrac, cette extrémité ouverte s'insérant dans une ouverture pratiquée dans la ridelle 7 de sorte que les abricots portés par la courroie 1 peuvent facilement pénétrer dans l'extré mité ouverte du cylindre 6.
Sur l'extrémité supérieure du cylindre, auquel il est coaxial, est fixé en position réglable un collier cylindrique 8 qui entoure sans jeu, extérieurement, le tronçon d'extrémité supérieur du cylindre. Une vis de réglage 9 permet de régler la position de ce col lier sur le cylindre, un tronçon du collier faisant sail lie au-delà de l'extrémité supérieure du cylindre jus qu'en un point situé au-dessus du support de la courroie 1 et au voisinage de la tranche de cette dernière.
L'extrémité saillante du collier 8 peut présenter extérieurement une épaisseur réduite de manière à ce que la face intérieure du collier voisine de la courroie 1 se situe au-dessous de la face supé rieure de cette courroie. Ainsi, le collier ne s'oppose pas à ce que les abricots y pénètrent en roulant libre ment. L'extrémité supérieure du cylindre contenue dans le collier est biseautée pour permettre aux abri cots de rouler librement du collier dans le cylindre 6.
Cette structure permet de régler avec précision le dispositif d'alimentation par rapport au transpor teur 1 sans avoir à ajuster exactement la position du collier 8 suivant l'axe du cylindre, étant donné que le collier est mobile par rapport au cylindre.
Le .cylindre. 6 est légèrement incliné vers le bas à partir du transporteur 1. et est -de diamètre supé rieur au diamètre maximum. des abricots à dénoyau ter, mais sensiblement. inférieur au double du dia- mètre des abricots les plus petits, de manière à ce que les abricots ne risquent pas de se chevaucher ou de se coincer dans le cylindre 6. Ils roulent obli gatoirement en file unique de haut en bas du cylindre.
Un tronçon relativement court de tige 10 enrou lée en hélice (fig. 2) est fixé contre la face intérieure du cylindre à l'extrémité inférieure de ce dernier. Cette tige décrit un peu plus d'une spire et le pas d'hélice de cette spire est tel qu'un seul abricot pénètre dans l'extrémité supérieure ouverte de l'hé'_ice quand le cylindre tourne dans le sens contraire aux aiguilles d'une montre (sur la fig. 3) et se trouve déchargé à l'extrémité inférieure ouverte du cylindre.
pendant que l'abricot suivant se trouve momenta:ié- ment retardé jusqu'à ce que l'extrémité ouverte de l'hélice ait décrit une révolution pour admettre l'abri cot suivant. Les extrémités libres de la tige 10 sont biseautées pour se fondre sans aspérités avec la face intérieure du cylindre, de manière à ne pas meurtrir ou abîmer le fruit.
Des plaques 13 et 14 (fig. 2) présentent des trous circulaires dans lesquels les tronçons d'extrémité supérieur et inférieur du cylindre pénètrent de ma nière à y tourner librement, quatre galets 15 équi distants (fig. 3) étant disposés autour de chaque trou pour soutenir le cylindre en lui permettant de tourner autour de son axe. Le cylindre 6 présente extérieu rement un évidement annulaire 16 dans lequel rou lent les galets 15 du jeu inférieur, cet évidement empêchant en outre le cylindre de se déplacer en translation pendant sa rotation.
Les plaques 13 et 14 sont reliées par des organes de bâti latéraux 17 et la plaque 14 est articulée au bâti principal 18 par des tourillons 21 qui permettent de modifier l'inclinaison du cylindre 6. Des bras réglables 19 s'étendent du bâti 18 vers le haut et sont articulés par leurs extrémités supérieures sur des organes de bâti 17, situés près du tronçon d'extré mité supérieur du cylindre 6 pour soutenir et main tenir ce dernier en position d'inclinaison convenable. Ce bras 19 présente une fente longitudinale 20 voi sine de son extrémité inférieure raccordée de façon réglable par un boulon 23 à une équerre 25 portée par le bâti principal 18.
Les organes de bâti latéraux 17 soutiennent en permettant sa rotation un arbre horizontal 26 sur lequel est calée une roue à chaîne 27. Sur l'arbre 26 est également fixé un pignon d'angle 28 dont la den ture engrène avec celle d'un pignon d'angle 29, calé sur un arbre 30, cet arbre 30 tourillonnant lui- même dans un palier porté par le tronçon d'extrémité inférieur de la plaque 13. Cet arbre 30 est parallèle au cylindre 6 et porte, calée sur son extrémité supé rieure, au-dessus du tronçon inférieur de l'organe de bâti<B>13,</B> une roue Gall 33.
Une chaîne Gall 34 est fixée autour du cylindre 6 et les tourillons reliant les maillons de cette chaîne engrènent avec la denture de la roue Gall 33.
Un tendeur 35 est fixé sur un arbre 36 qui peut tourillonner dans des paliers- portés par des plaques 37, fixées en position réglable sur chacun des bras 19 par un boulon 38 qui traverse une fente 39 ména gée dans chacun de ces bras.
Une chaîne Gall 40 contourne une roue Gall 43 portée par un arbre 44. Cet arbre 44 est entraîné, par l'intermédiaire d'une série d'organes de transmis sion classiques, par le moteur principal 45 (fig. 1). L'arbre 44 porte également une poulie 46 que con tourne l'une des extrémités d'une courroie de support d'abricots 47, dirigée horizontalement, de sorte que le cylindre 6 et la courroie 47 fonctionnent simul tanément.
La courroie 47 du transporteur d'orientation et de transfert illustré par les fig. 1 à 10, est une cour roie sans fin trapézoïdale dont le brin supérieur s'étend horizontalement à partir du cylindre 6, dans le pro'ongement longitudinal de ce dernier, pour atteindre et contourner une poulie 48 (fig. 10) touril- lonnant sur un arbre 49. L'arbre 49 est fixé à des plaques réglables 50 (fig. 6 et 10), portées par le bâti principal 18.
Les faces inférieures convergentes du brin supé rieur de la courroie 47 sont maintenues à coulisse ment dans une rainure ouverte vers le haut ménagée dans la face supérieure d'un support rigide 53 qui s'étend suivant la longueur de la courroie (fig. 4).
Des jeux de deux bandes 54, horizontalement espacées et qui s'étendent horizontalement dans des plans sensiblement verticaux, sont articu'_ées par leurs tranches inférieures sur des supports rigides 55 situés de part et d'autre du brin supérieur de la courroie 47.
Les bandes 54 s'étendent obliquement vers le haut jusqu'à un niveau supérieur à celui atteint par le fruit le plus gros manipulé par l'appareil. Sur la fig. 4, on a indiqué un abricot 56 interposé entre les bandes en regard. Ces dernières sont maintenues élastiquement dans des positions dans lesquelles elles présentent l'une vers l'autre l'inclinaison voulue pour porter élastiquement contre les abricots 56 en des points situés plus haut que le centre de chacun de ces abri cots. Des ressorts hélicoïdaux suspendus 57 main tiennent élastiquement les bandes 54.
Les ressorts sont fixés par leurs extrémités inférieures à des cor nières 58, elles-mêmes fixées aux bandes 54 suivant leurs tranches supérieures et par leurs sommets à des traverses rigides 60, fixées sur une barre suspen due 61 qui s'étend elle-même suivant la longueur de l'appareil et est portée sur le bâti 18 par des mon tants 62 (fig. 1).
Les tranches inférieures des bandes 54 sont cha cune articulées dans l'une d'une série de rainures 63 ménagées dans des traverses 55, solidaires du sup port de courroie 53.
La<U>fi-.</U> 5 montre les diverses positions qu'on pourra conférer aux bandes 54, suivant qu'on les posera dans l'une ou l'autre des rainures 63.
Des tétons 65 formés sur les cornières 58 et sur les traverses suspendues 60 maintiennent de manière amovible les ressorts .de sorte qu'on peut rapidement remplacer les ressorts et déplacer les bandes 54 pour répondre à des variations des dimensions des abri cots à dénoyauter. Normalement, on ne mélange pas les abricots au hasard sans tenir compte de leurs dimensions et de leur variété ; en conséquence, quand on a. ajusté les bandes 54 pour les adapter à une variété particulière, les dimensions des abricots de meurent raisonnablement uniformes.
Les abricots sont entraînés en rotation rapide pendant leur transport le long de la courroie 47 du fait du mouvement de cette dernière et les bandes 54 les maintiennent élastiquement appliqués contre la courroie. Etant donné que chaque abricot est légère ment aplati (fi,-,. 4) de part et d'autre de son plan de suture, il se dispose automatiquement de manière que ce plan de suture s'étende verticalement. Du fait que les bandes 54 sont plates et qu'il n'apparaît entre chacune d'elles et chaque abricot qu'un contact ponc tuel, les abricots tournent rapidement en se déplaçant.
Quand les abricots atteignent le dénoyauteur ou quand ils atteignent l'extrémité de la courroie 47 voisine de la poulie 48, ils sont immédiatement trans férés sur le dénoyauteur 5.
De part et d'autre de la poulie 48 et sur le cous sinet sur lequel elle tourillonne sont disposées deux poulies correspondantes 68 (fi-. 10), présentant cha cune, dans sa face périphérique, une gorge ouverte vers l'extérieur, recevant une courroie 69 formée par un ressort hélicoïdal sans fin. Ainsi, il est prévu deux de ces courroies 69 qui contournent chacune l'une de deux roues 70 où elles sont maintenues dans des évidements annulaires (fig. 13).
Les brins supérieurs des courroies-ressorts 69 s'étendent à peu près horizontalement, depuis les côtés supérieurs des poulies 68 jusqu'aux points où ils viennent contourner les roues 70 (fig. 8), et pré sentent l'espacement voulu pour soutenir chaque abri cot et l'entraîner jusque sur les roues 70.
Les roues 70 sont disposées en regard, à une certaine distance l'une de l'autre, et calées en leurs centres sur les extrémités en regard de deux arbres creux 71 et 72 (fig. 13), tournant sur un arbre cen tral 73. Les arbres 71 et 72 tourillonnent dans des paliers 74 solidaires du bâti principal 18.
Chaque roue présente un rebord extérieur annu laire 75 et les arêtes en regard, situées radialement à l'extérieur des deux rebords 75, sont biseautées pour définir ensemble un siège à section en V, un espace étant ménagé entre les branches convergen tes à la pointe du V. Les faces inclinées du siège à section en V sont revêtues chacune d'un ruban en caoutchouc 76 qui peut présenter sur sa face extérieure des rainures transversales pour former une surface frottante.
Les gorges de réception des courroies-ressorts sont pratiquées le long des extrémités convergentes des faces inclinées ménagées sur la périphérie exté- rieure-des rebords 75 et les faces voisines en regard des rebords 75 qui longent les côtés proches des deux rainures de réception des courroies 69 et s'éten dent radialement vers l'intérieur à partir des cour- roies, sont planes et s'appliquent de part et d'autre d'une lame bissectrice médiane 77, de forme géné rale circulaire.
L a lame 77 est fixée en son centre sur un moyeu 78, lui-même calé sur l'arbre 73. L'arête extérieure tranchante de la lame 77 s'étend suivant le plan médian du siège à section en V, passant par la pointe du V, en un point sensiblement équidistant des faces périphériques des rebords adjacentes aux branches divergentes du V.
Les proportions du siège à section en V défini par les faces biseautées des rebords, ou par les revê tements caoutchouteux 76, et la distance sur laquelle la lame bissectrice 77 pénètre dans ce siège sont telles qu'un abricot déposé sur le siège par les cour roies-ressorts 69 et qui tourne par rapport aux rebords 75 se trouve rapidement tranché en deux moitiés jusqu'au noyau.
Du fait de l'espacement introduit entre abricots, au niveau du dispositif d'alimentation 2, par la tige en hélice 10 insérée dans le cylindre 6, les abricots arrivent aux roues 70 à une certaine distance les uns des autres, de sorte qu'ils n'agissent pas les uns sur les autres au poste de division en deux moitiés et de dénoyautage.
La fig. 8 montre le mécanisme de maintien, agis sant de haut en bas sur les abricots, en position inac tive et les fig. 14 et 15 montrent ce même mécanisme, l'une au début du dénoyautage et l'autre à la fin de cette opération.
Il importe de pouvoir régler rapide ment ce mécanisme pour répondre à des variations des dimensions des fruits et le présent agencement permet ce réglage. Etant donné que le tronçon de maintien agissant de haut en bas est agencé pour pivoter d'un seul tenant selon le contour extérieur de chaque abricot passant entre ce tronçon et les roues 70, il faut que l'agencement soit tel que l'action de maintien assurée par ce mécanisme à chacune de ses interventions ne soit pas affectée par la présence d'un moyen simple permettant un réglage rapide.
Sur un tronçon du bâti principal 18 voisin du dénoyauteur 5 et au-dessus des roues 70 sont dis posés en regard deux bras 80 horizontaux, parallèles entre eux et horizontalement espacés (fig. 8). Ces bras sont articulés par une extrémité sur un bossage 80 faisant saillie sur le bâti 18, par un tourillon horizontal 82.
Les bras 80 s'étendent vers l'arrière à partir du bossage 81, par-dessus les roues 70, si l'on suppose que le dénoyauteur se situe à l'extrémité postérieure de l'appareil et le dispositif d'alimenta- tion 2 à Pextrémité antérieure. Un taquet 83, régla ble verticalement, est interposé entre les bras 80 en un point situé entre leurs extrémités opposées, mais plus voisin de leurs extrémités antérieures que de leurs extrémités postérieures. Les bras 80 s'articulent sur des tourillons horizontaux coaxiaux, dirigés à l'opposé vers l'extérieur, portés par ce taquet 83, dans lequel se visse une vis réglage verticale 87, dont la base repose sur une console 88 du bâti 18, sur laquelle elle peut tourner.
Un volant 89 prévu à l'extrémité supérieure de cette vis permet de faire tourner la vis pour relever ou abaisser ainsi les extrémités extérieu res des bras 80,à pivotement autour de l'axe du tourillon 82.
Une lame allongée 90, disposée verticalement et destinée à rencontrer le noyau, est interposée entre les bras 80, en arrière de la vis de réglage 87. Cette lame est située dans le même plan que la lame bis sectrice 77 interposée entre les roues 70 et s'articule au sommet sur un tourillon horizontal 91 qui s'étend entre les bras 80, par lesquels il est soutenu. La tranche supérieure de la lame 90 présente une ran gée de trous 92 de réception, inclinée vers le bas et vers l'arrière à partir du sommet de la lame 90, lui-même situé au-dessus du tourillon 91.
Un ressort hélicoïdal 93 s'engage dans l'un des trous 92 situé à l'une des extrémités de ladite rangée et l'extrémité opposée de ce ressort est raccordée à un boulon 94, fixé aux bras 80 aux extrémités postérieures de ces derniers.
Grâce aux moyens précités, le tronçon d'extré mité inférieur de la lame 90 subit une sollicitation élastique tendant à le faire pivoter vers l'avant autour de l'axe du tourillon 91. On fait varier la tension du ressort 93 en raccordant, l'extrémité avant de ce ressort dans un autre des trous 92.
Entre les extrémités postérieures des bras 80 est monté un taquet 97, solidarisé des bras 80 par des boulons 94 et 98, qui solidarisent également l'une de l'autre les extrémités arrière des bras 80.
Une vis de réglage 99, vissée dans le taquet 97 et inclinée vers l'avant et vers le bas sur la verticale, porte au sommet un volant<B>100.</B> Sur l'extrémité infé rieure de la vis 99 est fixée une plaque 101 qui s'étend dans un plan normal à l'axe de la vis et dépasse de part et d'autre de cette dernière.
A une certaine distance au-dessus des roues 70, qu'elle recouvre toutes deux en partie, se situe la plaque de maintien d'abricots 102 agissant de haut en bas, s'étendant suivant une direction générale hori zontale, mais incurvée pour épouser à peu près la courbure périphérique circulaire des roues 70 et de la lame 77 sur la majeure partie de sa longueur, tandis que son tronçon d'extrémité avant 103 est rectiligne. En coupe transversale, la face 104 de la plaque de maintien dirigée vers les roues est en forme générale de V renversé complémentaire au V défini par les faces périphériques des roues 70.
Du côté supérieur ou arrière de la plaque de maintien 102 font saillie deux jeux de deux oreilles 105 et 106 situées en regard, les deux oreilles 105 se situant à l'extrémité arrière de la plaque 102 et les deux oreilles 106 sensiblement au point de jonc tion entre le tronçon avant rectiligne 103 et le tron çon incurvé de cette plaque. Le tronçon de la pla que de maintien situé entre les jeux de deux oreilles présente une fente médiane destinée à recevoir l'extré mité inférieure de la lame 90 (fig. 16).
L'une des extrémités d'un bras 109 est interposée entre le jeu. postérieur d'oreilles 105 et articulée sur ces oreilles par un tourillon horizontal 110. Le bras 109 s'incline vers le haut et vers l'arrière à partir du tourillon 110 et son extrémité supérieure porte une plaque 111, dirigée vers l'avant et vers le haut, dans laquelle est ménagée une rangée de trous 112. L'une des extrémités d'un ressort hélicoïdal 113 est fixée dans l'un de ces trous et l'extrémité opposée de ce ressort se fixe à un boulon 98, situé aux extré mités arrière des bras 80.
Une tringle allongée 114 est articulée par une extrémité sur un tourillon horizontal 115, sur lequel s'articule par sa partie moyenne le bras 109, et une seconde tringle 116 est articulée entre les oreilles 106 par un tourillon horizontal 117, son extrémité oppo sée se raccordant par un tourillon horizontal 118 à l'extrémité supérieure de la tringle 114. La tringle 116 s'étend, d'une manière générale, vers l'avant à partir du tourillon 118. Ce dernier est lui-même sup porté au-dessous des bras 80 par des chapes 119.
Le tourillon 118 est espacé des extrémités exté rieures des tringles 114 et 116 et les tronçons extrê mes 121, 122 de ces tringles 114 et 115, qui font saillie au-delà du tourillon 112, s'étendent au-delà des tranches opposées de la plaque 101 portée par la vis de réglage 99, pour porter contre ces tranches à la manière de ciseaux. Un bossage 123 formé sur la tringle 116 près des oreilles 106 joue le rôle de butée contre laquelle la lame 90 est élastiquement appliquée par le ressort 93.
En l'absence d'abricot interposé, l'extrémité avant rectiligne 103 s'étend suivant une direction inclinée vers l'avant et vers le haut par rapport aux cour roies 118 qui amènent les abricots sur les sièges 76 formés sur les rebords de roues. L'action de la pla que 101, interposée entre les tronçons extrêmes 121 et 122 des tringles 114 et 116, s'ajoute à celle des ressorts 113 et, dans une certaine mesure, à celle du ressort 93, pour maintenir élastiquement la pla que de maintien dans la position représentée sur la fig. 8.
En faisant tourner le volant manuel 89 porté par la vis 87, on peut relever ou abaisser l'ensemble du dispositif de maintien comportant la lame 90.
En faisant tourner le volant manuel 100 de manière que la plaque 101, jouant le rôle de came, se déplace vers le bas ou vers le haut, on peut faire varier la position de cette plaque par rapport à la lame 90.
Quelle que soit la relation existant entre la pla que de maintien et la lame 90 ou entre l'ensemble du dispositif de maintien et les roues 70, l'extrémité inférieure de la lame 90 peut pivoter élastiquement ver l'avant.
La tranche inférieure 124 de la lame 90 épouse le contour périphérique circulaire de la lame 77, mais se rapproche de préférence progressivement de cette lame 77, en direction de l'arrière, de même que le tronçon incurvé de la plaque de maintien, le degré de rapprochement demeurant toutefois relativement faible. Cette' tranche inférieure 124 présente des dents de scie qui s'inclinent légèrement vers le haut le long de la tranche avant de la lame. La tranche inférieure et avant de la lame 90 n'est pas aiguisée et les dents présentent en conséquence des tranches aiguisées diri gées transversalement. Ces tranches sont agencées pour porter contre le noyau d'un abricot coupé en deux.
Comme représenté sur la fig. 14, quand un abri cot 56 est entraîné entre le dispositif de maintien et les roues 70, il tourne autour de son axe dans le sens opposé à celui de rotation des roues autour de leur axe et, simultanément, le corps de l'abricot est progressivement tranché en deux à partir du dessous par la lame 77. Ainsi, le côté préalablement incisé de l'abricot avance vers la lame 90, de sorte que l'extrémité inférieure de cette dernière pénètre dans l'incision faite par la lame 77 et que l'abricot ne se trouve pas meurtri, bien que les sièges à section en V formés sur le dispositif de maintien et sur les roues tendent à maintenir les moitiés de l'abricot réunies.
Toutefois, du fait qu'il rencontre les dents 124 for mées sur la tranche inférieure de la lame 90 et que ces dents se rapprochent des roues 70, le noyau se trouve agrippé entre la lame 77 et la lame 90. Nor malement, quand les noyaux n'adhèrent pas aux moi tiés d'abricot, la séparation entre ces moitiés et le noyau s'opère facilement quand la lame 77 et les roues 70 tournent à la même vitesse. Toutefois, sous l'action de l'agencement menant représenté sur les fig. 1 et 13, la lame 77 peut tourner plus vite que les roues.
Quand la lame 77 présente dans sa périphérie plusieurs encoches 125 ouvertes vers l'extérieur dont la tranche menante 126 s'étend à peu près radiale- ment, le noyau peut pénétrer dans cette encoche sous l'action de la lame 90, quand la lame 77 tourne à une vitesse suffisamment supérieure à celle des roues 70 pour qu'une encoche atteigne l'abricot avant que ce dernier ne quitte la lame 90. Dans ce cas, le noyau se trouve éjecté du corps de l'abricot.
Les fig. 14 et 15 illustrent non seulement le mou vement oscillant du dispositif de maintien, mais le mouvement à pivotement de la lame 90. Quand cette lame 90 pivote ainsi, ses dents en contact avec le noyau accompagnent le déplacement de ce dernier.
L'ajustement permis par les deux vis de réglage 87 et 99 est très important du fait des variations qui apparaissent dans certains lots d'abricots.
On voit que quand l'abricot 56 rencontre ini tialement la lame de maintien 102, l'extrémité avant de cette dernière se déplace de bas en haut contre la résistance du ressort 113 et que le tronçon extrême 122 de la tringle 116 s'écarte de la plaque ou tête 101 pendant que le tronçon extrême 121 de la tringle 114 se trouve maintenu contre cette tête ; dès que le noyau rencontre la denture de la lame 90, la base de cette dernière peut pivoter vers le haut et vers l'arrière pour franchir le noyau et lui appliquer la sollicitation élastique du ressort 93.
A mesure que l'abricot est entraîné vers l'extré mité postérieure de la plaque de maintien 102, au-dessous de cette plaque, ladite extrémité posté rieure pivote vers le haut et le ressort 93 se trouve plus fortement tendu (fig. 15).
Pour des variations relativement faibles des dimensions des abricots, il suffit de faire tourner le volant manuel 100 pour ajuster la plaque de main tien 102, tout en conservant à la lame 90 une posi tion relative inchangée. Par contre, pour des abricots de dimensions exceptionnellement importantes, on ajuste à la fois la plaque de maintien 102 et la lame 90, ceci à l'aide du volant manuel 89, la disposition relative de la lame 90 et de la plaque de maintien 102 demeurant alors inchangée.
La substitution de courroies formées par des res sorts hélicoïdaux élastiques à des courroies d'autres types est importante en ce sens que ces courroies demeurent en bon état pendant le service, constituant un support élastique, tandis que des courroies en d'autres matériaux tels que caoutchouc ou matière plastique perdent rapidement tant leur résistance mécanique que leur élasticité.
On a déjà indiqué que le moteur 45 est agencé pour entraîner les divers engrenages, entre autres celui du dispositif d'alimentation 2. Une courroie 129 (fig. 1) raccorde la poulie 130 prévue sur l'arbre du moteur 45 ou sur l'arbre mené de toute transmission classique convenable, à une poulie 131, calée sur un arbre 132. L'arbre<B>132</B> tourillonne dans des paliers portés par le bâti 18 et porte un jeu correspondant de deux poulies 133 dont l'une est accouplée par une courroie 134 à une poulie 135 voisine de l'extrémité d'entrée de l'appareil.
La poulie 135 est calée sur un arbre 136, sur lequel est également calée une poulié 137 de même diamètre. L'arbre 136 tourillonne dans des paliers portés par le bâti 18. Une courroie 138 accouple la poulie 137 à la poulie 139, portée par l'arbre 44 (fig. 1 et 2). L'arbre 44 porte la poulie 46 que contourne la courroie 47, ainsi que la roue Gall 43 que contourne la chaîne Gall 40 d'entraînement du dispositif d'alimentation 2.
Une roue Gall 140, calée sur l'arbre 132, est accouplée par une chaîne 142 à une roue Gall 143 calée sur l'arbre creux 72 (fig. 13) et une roue Gall analogue calée sur un arbre 132 (non représenté) est accouplée par une chaîne Gall à une roue Gall 144, fixée sur l'arbre creux 71. Etant donné que les roues Gall 140 portées par l'arbre 132 sont de mêmes dimensions et que les roues 143 et 144 sont aussi de mêmes dimensions, les arbres 71 et 72 qui portent les roues 90 tournent à la même vitesse.
Une poulie 146 (fi-. 1) portée par l'arbre 132 est accouplée par une courroie 147 à une poulie à vitesse variable 148 (fig. 13), elle-même calée sur l'arbre 73.
En ajustant la poulie 148, on peut faire en sorte que la lame 77 tourne à une vitesse inférieure, supé rieure ou égale à celle des roues 70. Normalement, la lame tourne plus vite et il y a lieu de noter que le même réglage pourra faire apparaître des vitesses relatives différentes entre les courroies-ressorts 69 et la courroie 47, étant donné que la courroie 69 peut glisser sur les poulies 68.
Il est à noter que les détails décrits jusqu'à pré sent sont applicables aux appareils représentés tant sur la fig. 1 que sur la fig. 6 et que tous les détails décrits à propos des fig. 8, 10 et 13 à 16 correspon dent à -la structure représentée soit sur la fig. 1, soit sur la fig. 6.
Les fig. 7 à 9, 11 et 12 correspondent à la sec tion d'orientation particulière montrée sur la fig. 6 et désignée par la référence générale 150, qui corres pond elle-même à la section indiquée en 47 sur la fig. 1.
Suivant cette modification apportée à l'appareil représentée sur les fig. 1, 4 et 5, on substitue aux plaques 54 montrées sur ces figures, deux courroies sans fin <B>151</B> et 152 dirigées horizontalement et contenues d'une manière générale dans des plans verticaux.
Les extrémités d'entrée et de sortie de ces cour roies peuvent être sensiblement identiques et, en conséquence, la relation entre les courroies 151 et 152 existant à l'extrémité de sortie, telle que représentée sur la fi-. 1 peut être celle existant à l'extrémité réceptrice voisine du dispositif d'alimentation, de sorte qu'on appliquera à ces deux extrémités les mêmes références numériques.
Les courroies 151 et 152 contournent les pou lies verticales correspondantes, 153 à l'extrémité réceptrice (fig. 6) et 154 à l'extrémité de sortie. Ces courroies 151 et 152 sont entraînées à la même vitesse, de sorte que leurs brins en regard vont du dispositif d'alimentation 2 au dénoyauteur 5 à l'une quelconque de différentes vitesses relatives par rap port à la courroie 47, comme on l'exposera plus loin.
Les deux poulies 153 prévues aux extrémités réceptrices des courroies 151 et 152 présentent un espacement tel que les abricots ou fruits les plus gros puissent passer entre ces poulies et entre les cour roies et, à partir des poulies 153, les brins verticaux en regard des courroies s'étendent entre deux coussi nets 156 disposés d'une manière générale suivant la verticale, tourillonnant sur des arbres verticaux 157 portés par le bâti 18. Ces coussinets indiqués en 156 peuvent présenter des côtés en regard légèrement plus voisins que les côtés en regard des poulies 153, de manière à rapprocher progressivement les cour roies l'une de l'autre.
Des jeux intermédiaires de cous sinets 158 (fig. 6 et 7) portent élastiquement contre les faces opposées, dirigées vers l'extérieur, des brins en regard des courroies 151 et 152 et conservent élastiquement à ces courroies une inclinaison relative correspondant dans l'ensemble à celle des bandes 154 montrées sur la fig. 4. Ces coussinets 158 tou- rillonnent sur des arbres 159 dont les extrémités infé rieures sont fixées à deux bras 160 qui s'étendent sui vant une direction générale horizontale (fig. 7).
Les bras 160 sont articulés par leurs extrémités extérieu res sur les extrémités de traverses rigides 161, par des tourillons horizontaux 162. Etant donné que les arbres 159 et les coussinets 158 sont espacés l'un vers l'autre des tourillons 162, et étant donné que les courroies 151 et 152 sont en matière plastique rela tivement mince et flexible, le poids des coussinets 158 et des arbres 159, s'ajoutant au poids supplémen taire des bras 160, fait en sorte que les coussinets conservent élastiquement aux courroies les positions inclinées représentées sur la fig. 7,
de manière que ces courroies portent élastiquement contre le fruit en des points de contact tels que décrits à propos des bandes 54. Les extrémités intérieures en regard des bras 160 sont chevauchantes et un téton 163 porté par l'une d'elles s'engage dans une fente 154 ména gée dans l'autre extrémité, de manière que les incli naisons des coussinets soient égales et que le fruit se trouve centré sur la courroie 47. On pourra bien entendu garnir éventuellement les extrémités en regard des bras 160 de masselottes si l'on désire exercer sur les abricots une pression plus grande ou si les courroies sont de nature à exiger une force supérieure à celle normalement nécessaire.
Les tourillons 162 sont portés par les extrémités de traverses 161, elles-mêmes portées par le support 53 sur lequel repose la courroie 47.
Près du dénoyauteur 5, deux coussinets 166 mon tés verticalement (fi.. 9) maintiennent élastiquement les extrémités en regard des courroies 151 et 152 en positions sensiblement parallèles et légèrement plus voisines que celles conférées à ces courroies par les poulies 154 (fig. 12).
Ces coussinets 166 sont réglables l'un par rapport à l'autre et tourillonnent sur des arbres 167 suspen dus aux extrémités correspondantes de deux bras horizontaux 168 de leviers coudés dont les autres bras 169 s'étendent l'un vers l'autre jusqu'à se che vaucher, un téton 170 porté par l'un des bras péné trant dans une fente 171 (fig. 12) ménagée dans l'autre bras de manière que, quand l'un des bras 168 se déplace, l'autre bras 168 se déplace simultanément.
Les leviers coudés qui présentent les bras 168 et 169 sont articulés sur des arbres verticaux 175, suspendus et fixés par leurs extrémités supérieures à une plaque horizontale 176 (fig. 9) solidaire du bâti 18. La plaque 176 présente elle-même deux oreilles en regard 177 et 178 dressées verticalement et hori zontalement espacées dont elle est solidaire ; ces oreilles présentent des trous coaxiaux dans lesquels coulisse une barre horizontale 179. L'une des extré mités de la barre 179 fait saillie à l'extérieur du jeu de deux oreilles du côté de l'oreille<B>177</B> et porte un ressort hélicoïdal 180, interposé entre cette oreille 177 et un ensemble écrou-rondelle 181 fixé sur l'extrémité de la barre.
Le tronçon extrême de la barre 179 situé à l'opposé de l'extrémité portant le ressort 180 s'étend au-delà de l'oreille 178 et porte un bras 183 fixé en position réglable par une vis de réglage 184. Ainsi, le bras 183 s'étend vers le bas à partir de la barre 179 et son extrémité inférieure est traversée par une vis de réglage 185 qui porte contre le côté extérieur de l'un des bras de levier coudé 168 (fig. 9 et 12).
Le bras 183 s'étend en outre jusqu'au-dessus de l'arbre 179 et porte un bout de tige 186 (fig. 9) qui coulisse à travers un trou ménagé dans un bossage 178 pour maintenir la vis 185 de manière que cette dernière porte convenablement contre le bras 168 de levier coudé quand on ajuste le bras<B>183</B> le long de la barre 179.
Grâce à cette structure, les brins opposés des courroies 151 et 152 immédiatement voisins des coussinets 154 sont maintenus élastiquement en regard et à une certaine distance l'un de l'autre, par le ressort 180, et on peut faire varier leur espacement en agissant sur la vis 185 et faire varier le degré de tension appliqué aux courroies en réglant en combi naison la vis 185 .et la position du bras 183 sur la barre 179.
Les poulies 154 (fig. 11) tourillonnent sur les extrémités inférieures d'arbres 187, fixés par leurs extrémités supérieures aux extrémités extérieures de bras correspondants 188. Les extrémités opposées de ces bras 188 portent des moyeux ou prolongements cylindriques 190, dirigés vers le haut, tourillonnant sur deux arbres fixes verticaux 191, solidaires chacun d'un collier 192, situé au-dessus de chaque moyeu 190.
Des ressorts de torsion 193, entourant chacun l'un des moyeux 190, portent par une de leurs extrémités contre les colliers 192 et par leurs extrémités opposées contre les bras 188, réagissant entre ces colliers et ces bras pour maintenir él.asti- quement les courroies 151 et 152 tendues en per manence.
Des axes de poulies verticaux 195 sont fixés à des poulies 153 (fig. 6 et 17) et s'étendent vers le bas à partir de ces poulies, tourillonnant dans des paliers solidaires du bâti 18. Un pignon d'angle 198 porté par l'extrémité inférieure de chaque arbre 195 engrène avec un pignon d'angle correspondant 199 porté par un arbre 200, qui tourillonne lui-même dans le bâti 18. Sur l'extrémité extérieure de l'arbre 200 est calée une poulie 201 accouplée au méca nisme menant (non représenté). Les pignons d'angle 199 sont disposés en regard pour faire tourner des pignons 198 et des arbres 195 en sens opposés.
Normalement la courroie 47 se déplace plus vite que les courroies 151 et 152, de sorte que les abri cots tournent autour de leurs axes horizontaux qui s'étendent perpendiculairement à leur trajectoire d'avance, entre le dispositif d'orientation et le dénoyauteur, dans le sens contraire aux aiguilles d'une montre sur la fig. 6.
Bien entendu, il pourra se produire que les cour roies 151 et 152 ne soient pas menées et, dans un tel cas, l'action serait très analogue à celle prévue dans le cas où on utilise les bandes 154, sous cette réserve que des abricots ou fruits de dimensions différentes immédiatement voisins conserveraient un meilleur contact avec les courrois latérales en s'acheminant vers le poste d'orientation, grâce à l'élasticité du matériau constituant les courroies elles-mêmes.