CH416198A - Procédé pour dénoyauter des drupes et appareil pour sa mise en oeuvre - Google Patents

Procédé pour dénoyauter des drupes et appareil pour sa mise en oeuvre

Info

Publication number
CH416198A
CH416198A CH878663A CH878663A CH416198A CH 416198 A CH416198 A CH 416198A CH 878663 A CH878663 A CH 878663A CH 878663 A CH878663 A CH 878663A CH 416198 A CH416198 A CH 416198A
Authority
CH
Switzerland
Prior art keywords
drupe
drupes
conveyor
core
plane
Prior art date
Application number
CH878663A
Other languages
English (en)
Inventor
Reginald Mcclelland Ethridge
Earl Kilner George
Original Assignee
Filper Corp
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Filper Corp filed Critical Filper Corp
Priority to CH878663A priority Critical patent/CH416198A/fr
Publication of CH416198A publication Critical patent/CH416198A/fr

Links

Classifications

    • AHUMAN NECESSITIES
    • A23FOODS OR FOODSTUFFS; TREATMENT THEREOF, NOT COVERED BY OTHER CLASSES
    • A23NMACHINES OR APPARATUS FOR TREATING HARVESTED FRUIT, VEGETABLES OR FLOWER BULBS IN BULK, NOT OTHERWISE PROVIDED FOR; PEELING VEGETABLES OR FRUIT IN BULK; APPARATUS FOR PREPARING ANIMAL FEEDING- STUFFS
    • A23N4/00Machines for stoning fruit or removing seed-containing sections from fruit, characterised by their stoning or removing device
    • A23N4/02Machines for stoning fruit or removing seed-containing sections from fruit, characterised by their stoning or removing device for stoning fruit
    • A23N4/04Machines for stoning fruit or removing seed-containing sections from fruit, characterised by their stoning or removing device for stoning fruit for peaches, plums, apricots or the like

Landscapes

  • Life Sciences & Earth Sciences (AREA)
  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Food Science & Technology (AREA)
  • Polymers & Plastics (AREA)
  • Apparatuses For Bulk Treatment Of Fruits And Vegetables And Apparatuses For Preparing Feeds (AREA)

Description


  Procédé pour dénoyauter des drupes et     appareil    pour sa mise en     aeuvre       La présente invention comprend un procédé  pour dénoyauter les drupes et un     appareil    pour la       mise    en     aeuvre    de ce procédé.  



  La technique de dénoyautage adoptée jusqu'à  présent consiste à     entraîner    des drupes entières, tel  les que des abricots, entre des courroies parallèles en  regard, disposées dans un plan vertical, qui s'étendent  horizontalement jusqu'aux tronçons supérieurs de  deux couronnes     annulaires    disposées verticalement,  en regard, et légèrement espacées. Les faces périphé  riques de ces couronnes ont la forme d'un siège  annulaire à section en forme générale de V, ouvert  vers l'extérieur, sur lequel chaque drupe se trouve  centrée, la rotation des couronnes     entramant    en  outre les drupes hors des courroies.

   En reposant sur  les couronnes, les drupes défilent devant un couteau  bissecteur qui tranche en deux le corps du fruit  jusqu'au noyau, pour     libérer    ce     dernier.    Des éléments  de maintien agissant de haut en bas sont prévus pour  maintenir les     drupes    contre les couronnes.  



  Bien que cet agencement soit capable d'ouvrir et  de dénoyauter avec succès la majorité des drupes,  par suite des variations des dimensions et de la forme  de ces     dernières    ainsi que du degré d'adhérence de  leurs noyaux, le dénoyautage de certains des fruits  est défectueux, les noyaux demeurant parfois atta  chés à l'une et/ou l'autre des moitiés du fruit. En  outre, dans certains cas, la ligne de suture des drupes  n'est pas convenablement orientée et il     arrive    qu'il y  ait prélèvement sur les moitiés de tranches     minces     qui représentent des pertes.  



  Le procédé que comprend l'invention est carac  térisé en ce qu'on déplace la drupe tout en lui confé  rant une position telle que sa suture s'étende dans  un plan vertical parallèle à la trajectoire, on     fait       tourner la drupe, pendant qu'elle décrit sa trajectoire,  autour d'un axe perpendiculaire à ce plan de manière  que le côté menant de la drupe se déplace vers le  haut, on tranche progressivement le corps de la drupe  en deux moitiés autour du noyau en incisant ce  corps dans ledit plan jusqu'au noyau à     partir    du  côté inférieur de la drupe pendant la rotation de cette  dernière, de manière que le côté menant de la drupe  se trouve incisé jusqu'au noyau avant le côté arrière,

    on agrippe le noyau une fois le corps tranché jus  qu'à ce noyau et pendant que la drupe décrit sa tra  jectoire, et on fait tourner le corps et le noyau l'un  par rapport à l'autre autour dudit axe de rotation  pour séparer ainsi le noyau du corps.  



  Le dessin annexé représente, à titre d'exemple,  une forme d'exécution de l'appareil que comprend  l'invention et une variante.  



  La     fig.    1 est une vue de     profil    de cette forme  d'exécution ;  la     fig.    2 est une coupe, à plus grande échelle,  d'un mécanisme représenté à la     fig.    1 ;  la     fig.    3 est une coupe suivant 3-3 de la     fig.    2. ;  la     fig.    4 est une coupe, à plus grande échelle,  suivant 4-4 de la     fig.    1 ;  la     fig.    5 est une vue     semi-schématique    analogue  à la     fig.    4, montrant diverses positions de réglage des  éléments montrés sur la     fig.    4 ;

    la     fig.    6 est une vue, analogue à la     fig.    1, de la  variante ;  la     fig.    7 est une coupe, à plus grande échelle,  suivant 7-7 de la     fig.    6 ;  la     fig.    8 est une vue, à plus grande échelle, et  avec arrachements d'organes représentés sur la     fig.    6 ;  la     fig.    9 est une coupe suivant 9-9 .de la     fig.    8 ;  la     fig.    10 est une coupe suivant 10-10 de la     fig.    8 ;      la     fig:    11 est une coupe suivant 11-11 de la     fig.    8 ;

    la     fig.    12 est une coupe suivant 12-12 de la     fig.    9 ;  la     fig.    13 est une coupe suivant 13-13 de la     fig.    8 ;  la     fig.    14 est une vue partielle correspondant à  la     fig.    8 montrant une autre position de certains  organes;  la     fig.    15 est une vue correspondant à la     fig.    14  montrant une autre position de certains organes ;  la     fig.    16 est une coupe suivant 16-16 de la     fig.    8,  et la     fig.    17 est une coupe suivant 17-17 de la     fig.    6.

    En considérant la     fig.    1, on voit à son     extrémité     gauche une courroie transporteuse classique 1, trans  portant des abricots disposés au hasard, autrement  dit en vrac. Cette courroie constitue le transporteur  à trajectoire circulaire classique.  



  Les abricots     portés    par la courroie 1 pénètrent  en dérivation dans le dispositif     d'alimentation    2, le  long duquel ils roulent en     file    unique vers un moyen  d'espacement 3     (fig.    2), prévu dans son extrémité  inférieure, qui dispose les abricots, un à un et à  intervalles sur l'extrémité réceptrice d'un transpor  teur combiné de transfert et     d'orientation    4     (fig.    1),  sur lequel les abricots sont transportés en     file    unique;  à une     certaine    distance les uns des autres, vers le  dénoyauteur 5.  



  A la     fig.    2, le dispositif d'alimentation 2 com  prend un cylindre 6 ouvert aux extrémités, dont une  extrémité     ouverte    se situe au voisinage de la courroie  transporteuse 1 d'alimentation en vrac, cette extrémité  ouverte s'insérant dans une ouverture pratiquée dans  la ridelle 7 de sorte que les abricots portés par la  courroie 1 peuvent     facilement    pénétrer dans l'extré  mité ouverte du     cylindre    6.  



  Sur l'extrémité supérieure du cylindre, auquel     il     est coaxial, est     fixé    en position réglable     un        collier     cylindrique 8     qui    entoure sans jeu, extérieurement,  le tronçon d'extrémité supérieur du cylindre. Une vis  de réglage 9 permet de régler la position de ce col  lier sur le     cylindre,    un tronçon du     collier    faisant sail  lie au-delà de l'extrémité supérieure du     cylindre    jus  qu'en un point situé au-dessus du     support    de la  courroie 1 et au voisinage de la tranche de cette  dernière.

   L'extrémité saillante du collier 8 peut  présenter extérieurement une épaisseur réduite de  manière à ce que la face intérieure du     collier    voisine  de la courroie 1 se situe au-dessous de la face supé  rieure de cette     courroie.        Ainsi,    le     collier    ne s'oppose  pas à ce que les abricots y pénètrent en roulant libre  ment. L'extrémité supérieure du     cylindre    contenue  dans le     collier    est biseautée pour permettre aux abri  cots de rouler librement du collier dans le cylindre 6.  



  Cette structure permet de régler avec précision  le dispositif     d'alimentation    par rapport au transpor  teur 1 sans avoir à ajuster exactement la position du  collier 8 suivant l'axe du cylindre, étant donné que  le     collier    est mobile par rapport au cylindre.  



  Le .cylindre. 6 est légèrement     incliné    vers le bas  à     partir    du     transporteur    1. et est -de diamètre supé  rieur au     diamètre        maximum.    des abricots à dénoyau  ter,     mais    sensiblement. inférieur au double du dia-    mètre     des    abricots les plus petits, de manière à ce  que les abricots ne risquent pas de se chevaucher  ou de se coincer dans le cylindre 6. Ils roulent obli  gatoirement en     file    unique de haut en bas du cylindre.  



  Un tronçon relativement court de tige 10 enrou  lée en hélice     (fig.    2) est     fixé    contre la face intérieure  du cylindre à     l'extrémité    inférieure de ce dernier.  Cette tige décrit un peu plus d'une spire et le pas  d'hélice de cette spire est tel qu'un seul abricot  pénètre dans l'extrémité supérieure     ouverte    de     l'hé'_ice     quand le cylindre tourne dans le sens contraire aux  aiguilles d'une montre (sur la     fig.    3) et se trouve  déchargé à l'extrémité inférieure ouverte du cylindre.

    pendant que l'abricot suivant se trouve     momenta:ié-          ment    retardé jusqu'à ce que l'extrémité ouverte de  l'hélice ait décrit une     révolution    pour admettre l'abri  cot suivant. Les extrémités libres de la     tige    10 sont  biseautées pour se fondre sans aspérités avec la face  intérieure du cylindre, de manière à ne pas meurtrir  ou abîmer le fruit.  



  Des plaques 13 et 14     (fig.    2) présentent des trous  circulaires dans lesquels les tronçons d'extrémité  supérieur et inférieur du cylindre pénètrent de ma  nière à y tourner     librement,    quatre galets 15 équi  distants     (fig.    3) étant disposés autour de chaque trou  pour soutenir le cylindre en lui permettant de     tourner     autour de son axe. Le cylindre 6 présente extérieu  rement un évidement annulaire 16 dans lequel rou  lent les galets 15 du jeu inférieur, cet évidement  empêchant en outre le cylindre de se déplacer en  translation pendant sa rotation.  



  Les plaques 13 et 14 sont reliées par des organes  de bâti latéraux 17 et la plaque 14 est articulée au  bâti principal 18 par des tourillons 21 qui permettent  de modifier     l'inclinaison    du     cylindre    6. Des bras  réglables 19 s'étendent du bâti 18 vers le haut et  sont articulés par leurs     extrémités    supérieures sur  des organes de bâti 17, situés près du tronçon d'extré  mité     supérieur    du cylindre 6 pour soutenir et main  tenir ce dernier en position d'inclinaison convenable.  Ce bras 19 présente une fente longitudinale 20 voi  sine de son extrémité inférieure raccordée de façon  réglable par un boulon 23 à une équerre 25 portée  par le bâti principal 18.  



  Les organes de bâti latéraux 17 soutiennent en  permettant sa rotation un arbre horizontal 26 sur  lequel est calée une roue à chaîne 27. Sur l'arbre 26  est également fixé un pignon d'angle 28 dont la den  ture engrène avec celle d'un pignon d'angle 29, calé  sur un arbre 30, cet arbre 30     tourillonnant        lui-          même    dans un palier porté par le tronçon d'extrémité  inférieur de la plaque 13. Cet arbre 30 est parallèle  au cylindre 6 et porte, calée sur son extrémité supé  rieure, au-dessus du tronçon inférieur de l'organe de  bâti<B>13,</B> une roue Gall 33.  



  Une chaîne Gall 34 est fixée autour du cylindre 6  et les tourillons reliant les maillons de cette chaîne  engrènent avec la denture de la roue Gall 33.  



  Un     tendeur    35 est     fixé    sur un arbre 36 qui peut       tourillonner    dans des     paliers-    portés par des plaques      37,     fixées    en position réglable sur chacun des bras  19 par un boulon 38 qui traverse une fente 39 ména  gée dans chacun de ces bras.  



  Une chaîne Gall 40     contourne    une roue Gall 43  portée par un arbre 44. Cet arbre 44 est entraîné,  par l'intermédiaire d'une série d'organes de transmis  sion classiques, par le moteur principal 45     (fig.    1).  L'arbre 44 porte également une poulie 46 que con  tourne l'une des extrémités d'une courroie de support  d'abricots 47, dirigée horizontalement, de sorte que  le cylindre 6 et la courroie 47 fonctionnent simul  tanément.  



  La courroie 47 du transporteur d'orientation et  de transfert illustré par les     fig.    1 à 10, est une cour  roie sans fin     trapézoïdale    dont le brin supérieur  s'étend horizontalement à partir du     cylindre    6, dans  le     pro'ongement        longitudinal    de     ce    dernier, pour  atteindre et contourner une poulie 48     (fig.    10)     touril-          lonnant    sur un arbre 49. L'arbre 49 est fixé à des  plaques réglables 50     (fig.    6 et 10),     portées    par le  bâti principal 18.  



  Les faces inférieures convergentes du brin supé  rieur de la courroie 47 sont maintenues à coulisse  ment dans une rainure ouverte vers le haut ménagée  dans la face supérieure d'un     support    rigide 53 qui  s'étend suivant la longueur de la courroie     (fig.    4).  



  Des jeux de deux bandes 54, horizontalement  espacées et qui s'étendent horizontalement dans des  plans sensiblement     verticaux,    sont     articu'_ées    par leurs  tranches inférieures sur des supports rigides 55 situés  de part et d'autre du brin supérieur de la courroie 47.  



  Les bandes 54 s'étendent obliquement vers le haut  jusqu'à un niveau supérieur à celui     atteint    par le fruit  le plus gros manipulé par l'appareil. Sur la     fig.    4, on  a indiqué un abricot 56     interposé    entre les bandes en  regard. Ces     dernières    sont maintenues     élastiquement     dans des positions dans lesquelles elles présentent  l'une vers l'autre l'inclinaison voulue pour porter       élastiquement    contre les abricots 56 en des points  situés plus haut que le centre de chacun de ces abri  cots. Des ressorts     hélicoïdaux    suspendus 57 main  tiennent     élastiquement    les bandes 54.

   Les ressorts  sont fixés par leurs extrémités inférieures à des cor  nières 58,     elles-mêmes    fixées aux bandes 54 suivant  leurs tranches supérieures et par leurs sommets à  des traverses rigides 60,     fixées    sur une barre suspen  due 61 qui s'étend elle-même suivant la longueur de  l'appareil et est portée sur le bâti 18 par des mon  tants 62     (fig.    1).  



  Les tranches inférieures des bandes 54 sont cha  cune articulées dans l'une d'une série de rainures 63  ménagées dans des traverses 55, solidaires du sup  port de courroie 53.  



  La<U>fi-.</U> 5 montre les diverses positions qu'on  pourra conférer aux bandes 54, suivant qu'on les  posera dans l'une ou l'autre des rainures 63.  



  Des tétons 65 formés sur les cornières 58 et sur  les traverses suspendues 60 maintiennent de manière  amovible les ressorts .de sorte qu'on peut rapidement  remplacer les ressorts et déplacer les bandes 54 pour    répondre à des variations des dimensions des abri  cots à dénoyauter. Normalement, on ne mélange pas  les abricots au hasard sans tenir compte de leurs  dimensions et de leur variété ; en conséquence, quand  on a. ajusté les bandes 54 pour les adapter à une       variété    particulière, les dimensions des abricots de  meurent     raisonnablement    uniformes.  



  Les abricots sont entraînés en rotation rapide  pendant leur transport le long de la courroie 47 du  fait du mouvement de cette dernière et les bandes 54  les maintiennent     élastiquement    appliqués contre la  courroie.     Etant    donné que chaque abricot est légère  ment aplati (fi,-,. 4) de part et d'autre de son plan de  suture, il se dispose automatiquement de manière que  ce plan de suture s'étende verticalement. Du fait que  les bandes 54 sont plates et qu'il n'apparaît entre  chacune d'elles et chaque abricot qu'un contact ponc  tuel, les abricots tournent rapidement en se déplaçant.  



  Quand les abricots atteignent le dénoyauteur ou  quand ils atteignent l'extrémité de la courroie 47  voisine de la poulie 48, ils sont immédiatement trans  férés sur le dénoyauteur 5.  



  De part et d'autre de la poulie 48 et sur le cous  sinet sur lequel elle tourillonne sont disposées deux  poulies correspondantes 68 (fi-. 10), présentant cha  cune, dans sa face périphérique, une gorge ouverte  vers l'extérieur, recevant une courroie 69 formée par  un ressort hélicoïdal sans fin. Ainsi, il est prévu deux  de     ces    courroies 69 qui contournent chacune l'une  de deux roues 70 où elles sont maintenues dans des  évidements annulaires     (fig.    13).  



  Les brins supérieurs des courroies-ressorts 69  s'étendent à peu près horizontalement, depuis les  côtés supérieurs des poulies 68 jusqu'aux points où  ils viennent     contourner    les roues 70     (fig.    8), et pré  sentent l'espacement voulu pour soutenir chaque abri  cot et l'entraîner jusque sur les roues 70.  



  Les roues 70 sont     disposées    en regard, à une  certaine distance l'une de l'autre, et calées en leurs  centres sur les extrémités en regard de deux arbres  creux 71 et 72     (fig.    13),     tournant    sur un arbre cen  tral 73. Les arbres 71 et 72 tourillonnent dans des  paliers 74 solidaires du bâti principal 18.  



  Chaque roue présente un rebord extérieur annu  laire 75 et les arêtes en regard, situées     radialement     à l'extérieur des deux rebords 75, sont biseautées  pour définir ensemble un siège à section en V, un  espace étant ménagé entre les branches convergen  tes à la pointe du V. Les faces inclinées du siège  à section en V sont revêtues chacune d'un ruban  en caoutchouc 76 qui peut présenter sur sa face  extérieure des rainures transversales pour former une  surface frottante.  



  Les gorges de réception des     courroies-ressorts     sont pratiquées le long des extrémités convergentes  des faces inclinées ménagées sur la périphérie     exté-          rieure-des    rebords 75 et les faces voisines en regard  des rebords 75 qui longent les côtés proches des  deux rainures de réception des courroies 69 et s'éten  dent     radialement    vers l'intérieur à partir des cour-           roies,    sont planes et s'appliquent de part et d'autre  d'une lame bissectrice médiane 77, de forme géné  rale     circulaire.     



  L a lame 77 est     fixée    en son centre sur un moyeu  78, lui-même calé sur l'arbre 73. L'arête extérieure  tranchante de la lame 77 s'étend suivant le plan  médian du siège à section en V, passant par la pointe  du V, en un point sensiblement équidistant     des    faces  périphériques des rebords adjacentes aux branches  divergentes du V.  



  Les proportions du siège à section en V défini  par les faces biseautées des rebords, ou par les revê  tements caoutchouteux 76, et la distance sur laquelle  la lame bissectrice 77 pénètre dans ce siège sont  telles qu'un abricot déposé sur le siège par les cour  roies-ressorts 69 et qui tourne par     rapport    aux  rebords 75 se trouve rapidement tranché en deux  moitiés jusqu'au noyau.  



  Du fait de l'espacement introduit entre abricots,  au     niveau    du dispositif d'alimentation 2, par la     tige     en hélice 10     insérée        dans    le     cylindre    6, les abricots  arrivent aux roues 70 à une     certaine    distance les  uns des autres, de sorte     qu'ils        n'agissent    pas les uns  sur les autres au poste de division en deux moitiés  et de dénoyautage.  



  La     fig.    8 montre le mécanisme de maintien, agis  sant de haut en bas sur les abricots, en position inac  tive et les     fig.    14 et 15 montrent ce même mécanisme,  l'une au début du dénoyautage et l'autre à la fin de  cette opération.

   Il importe de pouvoir régler rapide  ment ce mécanisme pour répondre à des variations  des     dimensions    des fruits et le présent agencement  permet ce réglage.     Etant    donné que le tronçon de  maintien     agissant    de haut en bas est agencé pour  pivoter d'un seul tenant selon le contour extérieur  de chaque abricot passant entre ce tronçon et les  roues 70, il faut que l'agencement soit tel que l'action  de maintien assurée par ce mécanisme à chacune de  ses interventions ne soit pas affectée par la présence  d'un moyen simple permettant un réglage rapide.  



  Sur un tronçon du bâti principal 18 voisin du  dénoyauteur 5 et     au-dessus    des roues 70 sont dis  posés en regard deux bras 80 horizontaux,     parallèles     entre eux et     horizontalement        espacés        (fig.    8). Ces  bras sont articulés par une extrémité sur un bossage  80 faisant     saillie    sur le bâti 18, par un tourillon       horizontal    82.

   Les bras 80 s'étendent vers     l'arrière     à partir du bossage 81, par-dessus les roues 70, si  l'on suppose que le dénoyauteur se situe à l'extrémité  postérieure de l'appareil et le dispositif     d'alimenta-          tion    2 à     Pextrémité    antérieure. Un taquet 83, régla  ble verticalement, est interposé entre les bras 80 en  un point situé entre leurs extrémités opposées, mais  plus voisin de leurs extrémités antérieures que de leurs  extrémités postérieures. Les bras 80 s'articulent sur  des tourillons horizontaux coaxiaux, dirigés à l'opposé  vers l'extérieur, portés par ce taquet 83, dans lequel  se visse une vis réglage verticale 87, dont la base  repose sur une console 88 du bâti 18, sur laquelle  elle peut tourner.

   Un volant 89 prévu à l'extrémité    supérieure de cette vis permet de faire tourner la vis  pour relever ou abaisser ainsi les     extrémités    extérieu  res des bras 80,à pivotement autour de l'axe du       tourillon    82.  



  Une lame allongée 90, disposée verticalement et  destinée à rencontrer le noyau, est interposée entre  les bras 80, en arrière de la vis de réglage 87. Cette  lame est située dans le même plan que la lame bis  sectrice 77 interposée entre les roues 70 et s'articule  au sommet sur un tourillon horizontal 91 qui s'étend  entre les bras 80, par     lesquels    il est soutenu. La  tranche supérieure de la lame 90 présente une ran  gée de trous 92 de réception, inclinée vers le bas  et vers l'arrière à partir du sommet de la lame 90,  lui-même situé au-dessus du tourillon 91.

   Un ressort  hélicoïdal 93 s'engage dans l'un des trous 92 situé  à l'une des extrémités de ladite rangée et l'extrémité  opposée de ce     ressort    est raccordée à un boulon 94,       fixé    aux bras 80 aux     extrémités    postérieures de  ces derniers.  



  Grâce aux moyens précités, le tronçon d'extré  mité inférieur de la lame 90 subit une     sollicitation     élastique tendant à le faire pivoter vers l'avant autour  de     l'axe    du tourillon 91. On fait varier la tension  du ressort 93 en raccordant,     l'extrémité    avant de ce  ressort dans un autre des trous 92.  



  Entre les extrémités postérieures des bras 80 est  monté un taquet 97,     solidarisé    des bras 80 par des  boulons 94 et 98, qui solidarisent également l'une  de l'autre les extrémités arrière des bras 80.  



  Une vis de réglage 99, vissée dans le taquet 97  et     inclinée    vers l'avant et vers le bas sur la verticale,  porte au sommet un volant<B>100.</B> Sur l'extrémité infé  rieure de la vis 99 est fixée une plaque 101 qui s'étend  dans un plan normal à l'axe de la vis et dépasse de  part et d'autre de cette dernière.  



  A une     certaine    distance au-dessus des roues 70,  qu'elle recouvre toutes deux en partie, se situe la  plaque de maintien d'abricots 102 agissant de haut  en bas, s'étendant suivant une direction générale hori  zontale, mais incurvée pour épouser à peu près la  courbure périphérique circulaire des roues 70 et de  la lame 77 sur la majeure partie de sa longueur,  tandis que son tronçon d'extrémité avant 103 est  rectiligne. En coupe transversale, la face 104 de la  plaque de maintien dirigée vers les roues est en     forme     générale de V renversé complémentaire au V     défini     par les faces périphériques des roues 70.  



  Du côté supérieur ou arrière de la plaque de  maintien 102 font saillie deux jeux de deux oreilles  105 et 106 situées en regard, les deux oreilles 105  se situant à l'extrémité arrière de la plaque 102 et  les deux oreilles 106 sensiblement au point de jonc  tion entre le tronçon avant     rectiligne    103 et le tron  çon incurvé de cette plaque. Le tronçon de la pla  que de maintien situé entre les jeux de deux oreilles  présente une fente médiane destinée à recevoir l'extré  mité inférieure de la lame 90     (fig.    16).  



  L'une des extrémités d'un bras 109 est interposée  entre le jeu. postérieur d'oreilles 105 et     articulée    sur      ces oreilles par un tourillon horizontal 110. Le bras  109     s'incline    vers le haut et vers l'arrière à     partir     du tourillon 110 et son extrémité supérieure     porte     une plaque 111, dirigée vers l'avant et vers le haut,  dans laquelle     est    ménagée une rangée de trous 112.  L'une des extrémités d'un ressort hélicoïdal 113 est  fixée dans l'un de ces trous et l'extrémité opposée  de ce     ressort    se     fixe    à un boulon 98, situé aux extré  mités arrière des bras 80.  



  Une tringle allongée 114 est articulée par une       extrémité    sur un tourillon horizontal 115, sur lequel       s'articule    par sa partie moyenne le bras 109, et une  seconde     tringle    116 est articulée entre les     oreilles    106  par un tourillon     horizontal    117, son extrémité oppo  sée se raccordant par un tourillon horizontal 118 à  l'extrémité supérieure de la tringle 114. La     tringle     116 s'étend, d'une manière générale, vers l'avant à       partir    du tourillon 118. Ce dernier est lui-même sup  porté     au-dessous    des bras 80 par des chapes 119.  



  Le tourillon 118 est espacé des extrémités exté  rieures des tringles 114 et 116 et les tronçons extrê  mes 121, 122 de ces     tringles    114 et 115, qui font  saillie au-delà du tourillon 112, s'étendent au-delà  des tranches opposées de la plaque 101     portée    par  la vis de réglage 99, pour porter contre     ces    tranches  à la manière de ciseaux. Un bossage 123 formé sur  la     tringle    116 près des oreilles 106 joue le rôle de  butée contre laquelle la lame 90 est     élastiquement     appliquée par le ressort 93.  



  En l'absence d'abricot interposé, l'extrémité avant       rectiligne    103 s'étend suivant une direction inclinée  vers l'avant et vers le haut par     rapport    aux cour  roies 118 qui amènent les abricots sur les sièges 76  formés sur les rebords de roues. L'action de la pla  que 101, interposée entre les tronçons extrêmes 121  et 122 des tringles 114 et 116, s'ajoute à celle des       ressorts    113 et, dans une certaine mesure, à celle  du ressort 93, pour maintenir     élastiquement    la pla  que de maintien dans la position représentée sur  la     fig.    8.  



  En faisant     tourner    le volant manuel 89     porté    par  la vis 87, on peut relever ou abaisser l'ensemble du  dispositif de maintien     comportant    la lame 90.  



  En faisant tourner le volant manuel 100 de  manière que la plaque 101, jouant le rôle de came,  se     déplace    vers le bas ou vers le haut, on peut     faire     varier la position de cette plaque par     rapport    à  la lame 90.  



  Quelle que soit la relation existant entre la pla  que de maintien et la lame 90 ou entre l'ensemble  du dispositif de maintien et les roues 70,     l'extrémité     inférieure de la lame 90 peut pivoter     élastiquement     ver l'avant.  



  La tranche     inférieure    124 de la lame 90 épouse  le contour périphérique circulaire de la lame 77, mais  se rapproche de préférence progressivement de cette  lame 77, en direction de l'arrière, de même que le  tronçon incurvé de la plaque de maintien, le degré  de rapprochement demeurant toutefois relativement  faible. Cette' tranche inférieure 124 présente des dents    de scie qui     s'inclinent    légèrement vers le haut le long  de la tranche avant de la lame. La tranche inférieure  et avant de la lame 90 n'est pas aiguisée et les dents  présentent en conséquence des tranches aiguisées diri  gées transversalement. Ces tranches sont agencées  pour porter contre le noyau d'un abricot coupé  en deux.  



  Comme représenté sur la     fig.    14, quand un abri  cot 56 est entraîné entre le dispositif de maintien  et les roues 70, il     tourne    autour de son axe dans le  sens opposé à celui de rotation des roues autour de  leur axe et, simultanément, le corps de l'abricot est  progressivement tranché en deux à partir du dessous  par la lame 77. Ainsi, le côté préalablement incisé  de l'abricot avance vers la lame 90, de sorte que  l'extrémité inférieure de cette dernière pénètre dans  l'incision faite par la lame 77 et que l'abricot ne se  trouve pas     meurtri,    bien que     les    sièges à section en V  formés sur le dispositif de maintien et sur les roues  tendent à maintenir les moitiés de l'abricot réunies.

    Toutefois, du fait qu'il rencontre les dents 124 for  mées sur la tranche inférieure de la lame 90 et que  ces dents se rapprochent des roues 70, le noyau se  trouve agrippé entre la lame 77 et la lame 90. Nor  malement, quand les noyaux n'adhèrent pas aux moi  tiés d'abricot, la séparation entre ces moitiés et le  noyau s'opère facilement quand la lame 77 et les       roues    70 tournent à la même vitesse. Toutefois, sous  l'action de l'agencement menant représenté sur les       fig.    1 et 13, la lame 77 peut tourner plus vite que  les roues.  



  Quand la lame 77 présente dans sa périphérie  plusieurs encoches 125     ouvertes    vers l'extérieur dont  la tranche menante 126 s'étend à peu près     radiale-          ment,    le noyau peut pénétrer dans cette encoche sous       l'action    de la lame 90, quand la lame 77     tourne    à  une vitesse     suffisamment    supérieure à     celle    des roues  70 pour qu'une encoche atteigne l'abricot avant que  ce dernier ne quitte la lame 90. Dans ce cas, le noyau  se trouve éjecté du corps de l'abricot.  



  Les     fig.    14 et 15 illustrent non seulement le mou  vement oscillant du dispositif de maintien, mais le  mouvement à pivotement de la lame 90. Quand cette  lame 90 pivote ainsi,     ses    dents en contact avec le  noyau accompagnent le déplacement de ce dernier.  



  L'ajustement permis par les deux vis de réglage 87  et 99 est très important du fait des variations qui  apparaissent dans certains lots d'abricots.  



  On voit que quand l'abricot 56 rencontre ini  tialement la lame de maintien 102, l'extrémité avant  de cette dernière se déplace de bas en haut contre  la résistance du ressort 113 et que le tronçon extrême  122 de la     tringle    116 s'écarte de la plaque ou tête  101 pendant que le tronçon extrême 121 de la tringle  114 se trouve maintenu contre cette tête ; dès que  le noyau rencontre la denture de la lame 90, la base  de cette dernière peut pivoter vers le haut et vers  l'arrière pour franchir le noyau et lui     appliquer    la  sollicitation élastique du     ressort    93.

        A mesure que l'abricot est entraîné vers l'extré  mité postérieure de la plaque de maintien 102,  au-dessous de cette plaque, ladite extrémité posté  rieure pivote vers le haut et le ressort 93 se trouve  plus fortement tendu     (fig.    15).  



  Pour des     variations    relativement faibles des  dimensions des abricots,     il    suffit de     faire    tourner le  volant manuel 100 pour ajuster la plaque de main  tien 102, tout en conservant à la lame 90 une posi  tion relative inchangée. Par contre, pour des abricots  de dimensions     exceptionnellement    importantes, on  ajuste à la fois la plaque de maintien 102 et la lame  90,     ceci    à l'aide du volant manuel 89, la disposition  relative de la lame 90 et de la plaque de maintien  102 demeurant alors     inchangée.     



  La substitution de courroies formées par des res  sorts     hélicoïdaux    élastiques à des courroies d'autres  types est importante en ce sens que ces courroies  demeurent en bon état pendant le service, constituant  un support élastique, tandis que des courroies en  d'autres matériaux tels que caoutchouc ou matière  plastique perdent rapidement tant leur résistance  mécanique que leur élasticité.  



  On a déjà indiqué que le moteur 45 est agencé  pour entraîner les divers engrenages, entre autres  celui du dispositif d'alimentation 2. Une courroie 129       (fig.    1) raccorde la poulie 130 prévue sur l'arbre du  moteur 45 ou sur l'arbre mené de toute     transmission     classique convenable, à une poulie 131, calée sur un  arbre 132. L'arbre<B>132</B>     tourillonne    dans des     paliers          portés    par le bâti 18 et porte un jeu correspondant  de deux poulies 133 dont l'une est accouplée par une  courroie 134 à une poulie 135 voisine de l'extrémité  d'entrée de l'appareil.

   La poulie 135     est        calée    sur un  arbre 136, sur lequel est également calée une     poulié     137 de même diamètre. L'arbre 136     tourillonne    dans  des paliers portés par le bâti 18. Une courroie 138  accouple la poulie 137 à la     poulie    139, portée par  l'arbre 44     (fig.    1 et 2). L'arbre 44 porte la     poulie    46  que contourne la courroie 47, ainsi que la roue Gall  43 que contourne la chaîne Gall 40 d'entraînement  du dispositif d'alimentation 2.  



  Une roue Gall 140, calée sur l'arbre 132, est  accouplée par une chaîne 142 à une roue     Gall    143  calée sur l'arbre creux 72     (fig.    13) et une roue Gall  analogue calée sur un arbre 132 (non représenté) est  accouplée par une chaîne Gall à une roue Gall 144,       fixée    sur l'arbre creux 71.     Etant    donné que les roues  Gall 140     portées    par l'arbre 132 sont de mêmes  dimensions et que les roues 143 et 144 sont aussi de  mêmes dimensions, les arbres 71 et 72 qui portent  les roues 90 tournent à la même vitesse.  



  Une poulie 146 (fi-. 1) portée par l'arbre 132 est  accouplée par une courroie 147 à une poulie à vitesse  variable 148     (fig.    13), elle-même calée sur l'arbre 73.  



  En ajustant la poulie 148, on peut faire en sorte  que la lame 77 tourne à une vitesse inférieure, supé  rieure ou égale à celle des roues 70. Normalement,  la lame tourne plus vite et il y a lieu de noter que le  même réglage pourra faire apparaître des vitesses    relatives différentes entre les courroies-ressorts 69 et  la courroie 47, étant donné que la courroie 69 peut       glisser    sur les poulies 68.  



  Il est à noter que les détails décrits jusqu'à pré  sent sont applicables aux appareils représentés tant  sur la     fig.    1 que sur la     fig.    6 et que tous les détails  décrits à propos des     fig.    8, 10 et 13 à 16 correspon  dent à -la structure représentée soit sur la     fig.    1, soit  sur la     fig.    6.  



  Les     fig.    7 à 9, 11 et 12 correspondent à la sec  tion d'orientation particulière montrée sur la     fig.    6 et  désignée par la référence générale 150, qui corres  pond elle-même à la section indiquée en 47 sur  la     fig.    1.  



  Suivant cette modification apportée à l'appareil  représentée sur les     fig.    1, 4 et 5, on substitue aux       plaques    54 montrées sur ces figures, deux courroies  sans     fin   <B>151</B> et 152 dirigées horizontalement et  contenues d'une manière     générale    dans des plans  verticaux.  



  Les extrémités d'entrée et de sortie de ces cour  roies peuvent être sensiblement identiques et, en  conséquence, la relation entre les courroies 151 et 152       existant    à l'extrémité de sortie, telle que représentée  sur la fi-. 1 peut être celle existant à l'extrémité  réceptrice voisine du dispositif     d'alimentation,    de  sorte qu'on appliquera à ces deux extrémités les  mêmes références numériques.  



  Les     courroies    151 et 152 contournent les pou  lies verticales correspondantes, 153 à l'extrémité       réceptrice        (fig.    6) et 154 à l'extrémité de sortie. Ces  courroies 151 et 152 sont entraînées à la même  vitesse, de sorte que leurs brins en regard vont du  dispositif d'alimentation 2 au dénoyauteur 5 à l'une  quelconque de différentes vitesses relatives par rap  port à la courroie 47, comme on l'exposera plus loin.  



  Les deux poulies 153 prévues aux extrémités  réceptrices des courroies 151 et 152 présentent un  espacement tel que les abricots ou fruits les plus gros  puissent passer entre ces poulies et entre les cour  roies et, à partir des poulies 153, les brins verticaux  en regard des courroies s'étendent entre deux coussi  nets 156 disposés d'une manière générale suivant la  verticale, tourillonnant sur des arbres verticaux 157  portés par le bâti 18. Ces coussinets indiqués en  156 peuvent présenter des côtés en regard légèrement  plus voisins que les côtés en regard des poulies 153,  de     manière    à rapprocher progressivement les cour  roies l'une de l'autre.

   Des jeux     intermédiaires    de cous  sinets 158     (fig.    6 et 7) portent     élastiquement    contre  les faces opposées,     dirigées    vers l'extérieur, des brins  en regard des courroies 151 et 152 et conservent       élastiquement    à ces courroies une inclinaison relative  correspondant dans l'ensemble à celle des bandes  154 montrées sur la     fig.    4. Ces coussinets 158     tou-          rillonnent    sur des arbres 159 dont les extrémités infé  rieures sont fixées à deux bras 160 qui s'étendent sui  vant une direction générale horizontale     (fig.    7).

   Les  bras 160 sont articulés par leurs     extrémités    extérieu  res sur les     extrémités    de traverses     rigides    161, par      des tourillons horizontaux 162.     Etant    donné que les  arbres 159 et les coussinets 158 sont espacés l'un  vers l'autre des tourillons 162, et étant donné que les  courroies 151 et 152 sont en matière plastique rela  tivement mince et flexible, le poids des coussinets 158  et des arbres 159, s'ajoutant au poids supplémen  taire des bras 160, fait en sorte que les coussinets  conservent     élastiquement    aux courroies les positions  inclinées représentées sur la     fig.    7,

   de manière que  ces courroies portent     élastiquement    contre le fruit en  des points de contact tels que décrits à propos des  bandes 54. Les extrémités intérieures en regard des  bras 160 sont     chevauchantes    et un téton 163 porté  par l'une d'elles s'engage dans une fente 154 ména  gée dans l'autre extrémité, de manière que les incli  naisons des coussinets soient égales et que le fruit se  trouve centré sur la courroie 47. On pourra bien  entendu garnir éventuellement les extrémités en  regard des bras 160 de masselottes si l'on désire  exercer sur les abricots une pression plus grande ou  si les courroies sont de nature à     exiger    une force  supérieure à celle normalement nécessaire.  



  Les tourillons 162 sont portés par les extrémités  de traverses 161, elles-mêmes portées par le     support     53 sur lequel repose la courroie 47.  



  Près du dénoyauteur 5, deux coussinets 166 mon  tés verticalement (fi.. 9) maintiennent     élastiquement     les extrémités en regard des courroies 151 et 152 en  positions sensiblement parallèles et légèrement plus  voisines que celles conférées à ces courroies par les  poulies 154     (fig.    12).  



  Ces coussinets 166 sont réglables l'un par rapport  à l'autre et tourillonnent sur des arbres 167 suspen  dus aux extrémités correspondantes de deux bras  horizontaux 168 de leviers coudés dont les autres  bras 169 s'étendent l'un vers l'autre jusqu'à se che  vaucher, un téton 170 porté par l'un des bras péné  trant dans une fente 171     (fig.    12) ménagée dans  l'autre bras de manière que, quand l'un des bras 168  se déplace, l'autre bras 168 se déplace simultanément.  



  Les leviers coudés qui présentent les bras 168  et 169 sont articulés sur des arbres verticaux 175,  suspendus et fixés par leurs extrémités supérieures à  une plaque horizontale 176     (fig.    9) solidaire du     bâti     18. La plaque 176 présente elle-même deux     oreilles     en regard 177 et 178 dressées verticalement et hori  zontalement espacées dont elle est solidaire ; ces  oreilles présentent des trous coaxiaux dans lesquels  coulisse une barre horizontale 179. L'une des extré  mités de la barre 179 fait saillie à l'extérieur du jeu  de deux oreilles du côté de l'oreille<B>177</B> et porte un  ressort hélicoïdal 180, interposé entre cette oreille  177 et un ensemble écrou-rondelle 181     fixé    sur  l'extrémité de la barre.  



  Le tronçon extrême de la barre 179 situé à  l'opposé de l'extrémité portant le ressort 180 s'étend  au-delà de l'oreille 178 et porte un bras 183 fixé en  position réglable par une vis de réglage 184.     Ainsi,     le bras 183     s'étend    vers le bas à partir de la barre  179 et son extrémité inférieure est traversée par une    vis de réglage 185 qui porte contre le côté extérieur  de l'un des bras de levier coudé 168     (fig.    9 et 12).

    Le bras 183 s'étend en outre jusqu'au-dessus de  l'arbre 179 et porte un bout de tige 186     (fig.    9) qui       coulisse    à travers un trou ménagé dans un bossage  178 pour maintenir la vis 185 de manière que cette  dernière porte convenablement contre le bras 168  de levier coudé quand on ajuste le bras<B>183</B> le long  de la barre 179.  



  Grâce à cette structure, les brins opposés des  courroies 151 et 152 immédiatement voisins des  coussinets 154 sont maintenus     élastiquement    en  regard et à une certaine distance l'un de l'autre, par  le ressort 180, et on peut faire varier leur     espacement     en agissant sur la vis 185 et faire varier le degré de  tension appliqué aux courroies en réglant en combi  naison la vis 185 .et la position du bras 183 sur la  barre 179.  



  Les poulies 154     (fig.    11)     tourillonnent    sur les  extrémités inférieures d'arbres 187, fixés par leurs  extrémités supérieures aux extrémités extérieures de  bras correspondants 188. Les extrémités opposées de  ces bras 188 portent des moyeux ou prolongements       cylindriques    190, dirigés vers le haut, tourillonnant  sur deux arbres fixes verticaux 191, solidaires  chacun d'un collier 192, situé au-dessus de chaque  moyeu 190.

   Des ressorts de torsion 193, entourant  chacun l'un des moyeux 190, portent par une de  leurs extrémités contre les colliers 192 et par leurs  extrémités opposées contre les bras 188, réagissant  entre ces colliers et ces bras pour maintenir     él.asti-          quement    les courroies 151 et 152 tendues en per  manence.  



  Des axes de poulies verticaux 195 sont fixés à  des poulies 153     (fig.    6 et 17) et s'étendent vers le  bas à partir de ces     poulies,    tourillonnant dans des  paliers solidaires du bâti 18. Un pignon d'angle 198  porté par l'extrémité inférieure de chaque arbre 195  engrène     avec    un pignon d'angle correspondant 199  porté par un arbre 200, qui tourillonne lui-même  dans le bâti 18. Sur l'extrémité extérieure de l'arbre  200 est calée une poulie 201 accouplée au méca  nisme menant (non représenté). Les pignons d'angle  199 sont disposés en regard pour faire     tourner    des  pignons 198 et des arbres 195 en sens opposés.  



  Normalement la courroie 47 se déplace plus vite  que les courroies 151 et 152, de sorte que les abri  cots tournent autour de leurs axes horizontaux qui  s'étendent perpendiculairement à leur trajectoire  d'avance, entre le dispositif     d'orientation    et le  dénoyauteur, dans le sens contraire aux aiguilles  d'une montre sur la     fig.    6.  



  Bien entendu, il pourra se produire que les cour  roies 151 et 152 ne soient pas menées et, dans un tel  cas, l'action serait très analogue à celle prévue dans  le cas où on     utilise    les bandes 154, sous cette réserve  que des abricots ou     fruits    de dimensions     différentes     immédiatement voisins conserveraient un meilleur  contact avec les     courrois    latérales en s'acheminant      vers le poste     d'orientation,    grâce à l'élasticité du  matériau constituant les courroies elles-mêmes.

Claims (1)

  1. REVENDICATION I Procédé pour dénoyauter des drupes, caractérisé en ce qu'on déplace la drupe tout en lui conférant une position telle que sa suture s'étende dans un plan vertical parallèle à la trajectoire, on fait tourner la drupe, pendant qu'elle décrit sa trajectoire, autour d'un axe perpendiculaire à ce plan de manière que le côté menant de la drupe se déplace vers le haut, on tranche progressivement le corps de la drupe en deux moitiés autour du noyau en incisant ce corps dans ledit plan jusqu'au noyau à partir du côté infé rieur de la drupe pendant la rotation de cette dernière, de manière que le côté menant de la drupe se trouve incisé jusqu'au noyau avant le côté arrière,
    on agrippe le noyau une fois le corps tranché jus qu'à ce noyau et pendant que la drupe décrit sa tra jectoire, et on fait tourner le corps et le noyau l'un par rapport à l'autre autour dudit axe de rotation pour séparer ainsi le noyau du corps. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on agrippe le noyau dans ledit plan à travers l'incision ménagée dans les côtés menants, supérieur et inférieur de la drupe, pendant la séparation pro gressive du corps en deux moitiés. 2.
    Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on dispose une file unique de drupes dans ledit plan au début de la trajectoire et en ce que l'on libère successivement, à intervalles réguliers, la drupe située à l'extrémité de cette file voisine de la trajec toire afin qu'elle décrive cette dernière, que son corps soit tranché en deux moitiés et son noyau extrait de ce corps, et on assure l'amenée continue et automati que de drupes dans la file unique à partir d'une couche de drupes dans laquelle les positions relati ves des drupes et de leurs sutures relèvent du hasard. 3.
    Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que, pour conférer et conserver à la drupe la position déterminée, on fait en sorte que le corps de la drupe subisse une sollicitation élastique en des points opposés au-dessus du centre de gravité de la drupe et de part et d'autre dudit plan pendant que la drupe décrit sa trajectoire et subit sa rotation.
    REVENDICATION II Appareil pour la mise en aeuvre du procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'il comporte un transporteur sans fin horizontal pré sentant une face supérieure de support agencée pour soutenir les drupes en permettant leur rotation et pour entraîner les drupes rangées en file unique sui vant la longueur du transporteur,
    un dénoyauteur voisin de l'extrémité de sortie du transporteur et comportant une lame de coupe disposée dans un plan vertical parallèle au transporteur et destinée à trancher le corps des drupes en deux moitiés jus qu'aux noyaux lorsque les drupes franchissent cette lame en tournant chacune autour d'un axe horizontal perpendiculaire audit plan, deux bandes horizontales et parallèles, disposées côte à côte, à égale distance de part et d'autre du transporteur, des organes pro pres à conférer élastiquement à ces bandes des posi tions dans lesquelles elles s'étendent jusqu'au-dessus de la face de support,
    leurs faces en regard conver geant vers le haut et portant élastiquement contre les drupes entraînées par le transporteur en des points situés au-dessus des centres de gravité de ces drupes, de sorte que ces dernières se trouvent sollicitées élas- tiquement vers la surface de support du transporteur et simultanément orientées pendant que le transpor teur les entraîne vers le dénoyauteur, de manière que leurs sutures viennent se situer dans des plans verticaux. SOUS-REVENDICATIONS 4.
    Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce qu'il comporte des organes propres à empê cher les bandes de se déplacer en même temps que le transporteur de manière que chaque drupe soit entraînée en rotation autour dudit axe, dans un sens tel que son côté menant se déplace vers le haut. 5. Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce que les bandes sont deux courroies sans fin horizontales s'étendant le long du transporteur, et les organes de maintien de ces bandes sont des pou lies s'étendant dans des plans verticaux, et situées aux extrémités opposées des bandes. 6.
    Appareil selon la revendication Il, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de maintien agis sant de haut en bas, situé près de l'extrémité de sor tie, dans le prolongement longitudinal des bandes et agencé de manière que les drupes passent au-dessous de lui à l'extrémité de sortie, un mécanisme soute nant à pivotement et élastiquement le dispositif de maintien pour qu'il porte élastiquement contre les faces supérieures des drupes,
    et un organe unique à commande manuelle accouplé au mécanisme pour permettre de déplacer d'un seul tenant le dispositif de maintien dans la direction voulue pour le rappro cher et pour l'écarter des drupes qui défilent sous lui et contre lesquelles il porte, tout en permettant au dispositif de maintien de pivoter. 7.
    Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce que le dispositif de maintien, comporte un organe présentant une denture qui s'étend, suivant la longueur du dispositif de maintien et qui est située dans le même plan que la lame de coupe pour porter contre une tranche du noyau contenu dans une drupe lorsque cette dernière franchit le dispositif de main tien, en vue de retarder le mouvement du noyau et du corps de la drupe, la lame de coupe occupant la position voulue pour couper en deux le corps d'une drupe avant rencontre entre ladite denture et le noyau.
CH878663A 1963-07-15 1963-07-15 Procédé pour dénoyauter des drupes et appareil pour sa mise en oeuvre CH416198A (fr)

Priority Applications (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
CH878663A CH416198A (fr) 1963-07-15 1963-07-15 Procédé pour dénoyauter des drupes et appareil pour sa mise en oeuvre

Applications Claiming Priority (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
CH878663A CH416198A (fr) 1963-07-15 1963-07-15 Procédé pour dénoyauter des drupes et appareil pour sa mise en oeuvre

Publications (1)

Publication Number Publication Date
CH416198A true CH416198A (fr) 1966-06-30

Family

ID=4344728

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
CH878663A CH416198A (fr) 1963-07-15 1963-07-15 Procédé pour dénoyauter des drupes et appareil pour sa mise en oeuvre

Country Status (1)

Country Link
CH (1) CH416198A (fr)

Similar Documents

Publication Publication Date Title
CA2312038C (fr) Dispositif de convoyage de produits, notamment de fruits, destine a l&#39;alimentation d&#39;une unite de tri desdits produits
FR2938157A1 (fr) Table de tri
EP3137399A1 (fr) Dispositif d&#39;analyse unilatérale de produits par retournement et dispositif de convoyage et de tri automatique l&#39;incorporant
CA1215613A (fr) Machine a tourner les legumes ou produits analogues
FR2503545A1 (fr) Procede et appareil de pelage de fruits, notamment de tomates
EP1077891B1 (fr) Mecanisme d&#39;orientation et de distrubution automatique de pieces
CH416198A (fr) Procédé pour dénoyauter des drupes et appareil pour sa mise en oeuvre
FR2889912A1 (fr) Procede et installation pour le parage mecanise des salades.
FR3002117A1 (fr) Machine pour ouvrir les cabosses de cacao et/ou de produits de nature et/ou de constitution equivalente
EP0277897A1 (fr) Machine pour le nettoyage et le calibrage de l&#39;ail et autres plantes à bulbe
WO1994019970A1 (fr) Procede, dispositifs et machine de decorticage de vegetaux
EP1243187B1 (fr) Dispositif pour l&#39;étrognage et l&#39;éclatement en fleurettes des choux-fleurs, brocolis et autres légumes équivalents
FR2613911A1 (fr) Appareil a eplucher et calibrer des endives et autres legumes analogues
FR2893486A1 (fr) Dispositif de separation des fruits et des coquilles de fruits en coquilles
FR2606600A1 (fr) Machine pour le nettoyage des poireaux
FR2793471A1 (fr) Machine d&#39;emballage a retraction verticale
EP0512934B1 (fr) Dispositif pour étirer et/ou écarter des pâtons
FR2811605A1 (fr) Dispositif pour la separation de produits scies, en sortie d&#39;une deligneuse
FR2667484A1 (fr) Procede et machine pour eteter et equeuter des plantes a bulbe allonge, et notamment des echalotes.
FR1328346A (fr) Dispositif pour l&#39;alimentation automatique de machines, notamment de machines à calibrer les fruits ou similaires
FR2624689A1 (fr) Equipement pour la recolte des tomates
CH420966A (fr) Procédé d&#39;orientation de fruits de forme générale sphérique et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé
FR2606302A1 (fr) Procede et installation pour trier des objets substantiellement spheriques
FR2731406A1 (fr) Machine pour la mise en place de bandes adhesives sur la face d&#39;un article
FR2560535A1 (fr) Calibreuse pour fruits