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Cadran de pièce d'horlogerie La présente invention a pour objet un cadran de pièce d'horlogerie, en matière injectée, se fixant à baïonnette sur la cage et dont la périphérie présente un renforcement s'élevant au-dessus du plan du cadran et un renforcement s'abaissant au-dessus de ce plan.
Le procédé d'injection permet une production très bon marché, la forme générale ainsi que le relief étant obtenus en une seule opération.
On connaît déjà des cadrans obtenus par injection. Ceux-ci sont habituellement munis de pieds pour leur fixation.
D'autres dispositifs de fixation ont été proposés, selon lesquels le cadran se fixe sur la boîte soit par un pas de vis, soit par un dispositif à baïonnette. On connaît, par exemple, un cadran comportant deux renforcements sur son pourtour: un renforcement inférieur pour fixer le cadran par un montage à cran sur le corps de la boîte et un renforcement supérieur pour la fixation de la glace; ces deux renforcements constituent la lunette.
Le cadran selon l'invention est caractérisé par le fait que la face intérieure du renforcement supérieur a l'apparence de celle d'un réhaut et que le renforcement inférieur permet la fixation à baïonnette du cadran à la cage.
Le but de cette construction du cadran est d'obtenir une fabrication très bon marché. La fonte injectée étant susceptible d'être traitée par les bains galvaniques courants et également usinée au diamant, on peut ainsi produire un cadran très beau avec un relief parfait en très grandes séries.
En ce qui concerne la production du cadran selon l'invention, on peut préciser que le moule d'in- jection est capable d'usiner jusqu'à 500 000 pièces sans faiblir, cette production est d'autre part d'une précision considérable. Pour les opérations de tournage, le cadran avec ses renforcements étant très résistant son usinage est possible sur les machines automatiques ce qui permet encore une réduction du prix de fabrication.
En résumé, le cadran selon l'invention est capable d'être usiné à un prix très bas, il a d'autre part un aspect artistique très réel et il autorise son usinage sur les machines automatiques.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple une forme d'exécution du cadran selon linvention. Les fig. 1 à 3 en sont des vues en coupe axiale; la fig. 4 en est une coupe axiale, le cadran étant monté dans une montre.
Dans la fig. 1, on voit le cadran 1 avec des renforcements 2 et 3, ses entrées 4 pour des tenons que présente soit la cage du mouvement, soit un cercle d'emboîtage 11 solidaire de la cage, ses rainures hélicoïdales 5, ses signes en relief 7 et ses ergots de positionnement 6. La coupe que représente la fig. 2 passe par les entrées 4 des tenons; celle représentée par la fig. 3 passe par les rainures héli- coïdales. Dans la fig. 4 on voit le cadran 1, la carrure 8, le cercle 11, le verre 10, le mouvement 9, le fond 13.
Le cercle 11 est représenté dans sa position de serrage, ses tenons 12 étant en prise dans les rainures hélicoïdales 5. Le montage du cadran est le suivant: on pose le mouvement 9 contre le cadran 1, on monte ensuite le cercle 11, en ayant soin de faire pénétrer les tenons dans les entrées 4, on tourne le cercle angulairement; les tenons 12 prennent alors appui sur les rampes. héli-
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coïdales 5 et le cercle serre le mouvement 9 contre le cadran 1. Les ergots 6 assurent la position angulaire du cadran par rapport au mouvement.
Pour le démontage, il suffit de tourner le cercle en sens contraire, les tenons retrouvent les entrées et le mouvement peut être retiré.
Le montage du cadran dans la boîte se fait de façon très précise, au moyen du renforcement inférieur, qui vient s'appuyer contre la carrure 8, et du fond 13 vissé.
La résistance de l'ensemble cadran et mouvement est remarquable du fait que les épaisseurs sont fonctions de l'effort demandé. Cet assemblage très solide, permet une fabrication mécanique précise.
L'effet esthétique est assuré par le relief réalisé par injection. On peut prévoir, outre les signes, des dessins et moulages artistiques réalisés par injection.
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A timepiece dial The present invention relates to a timepiece dial, made of injected material, fixed with a bayonet on the cage and the periphery of which has a reinforcement rising above the plane of the dial and a reinforcement lowering above this plane.
The injection process allows a very inexpensive production, the general shape as well as the relief being obtained in a single operation.
Dials obtained by injection are already known. These are usually fitted with feet for their fixing.
Other fixing devices have been proposed, according to which the dial is fixed to the case either by a screw thread or by a bayonet device. A dial is known, for example, comprising two reinforcements around its periphery: a lower reinforcement for fixing the dial by a notch mounting on the body of the box and an upper reinforcement for fixing the crystal; these two reinforcements constitute the bezel.
The dial according to the invention is characterized by the fact that the inner face of the upper reinforcement has the appearance of that of a flange and that the lower reinforcement allows bayonet fixing of the dial to the cage.
The aim of this construction of the dial is to obtain a very inexpensive manufacture. Since the injected cast iron can be treated by common galvanic baths and also diamond-machined, a very beautiful dial with perfect relief can be produced in very large series.
As regards the production of the dial according to the invention, it can be specified that the injection mold is capable of machining up to 500,000 parts without weakening; this production is also of considerable precision. . For turning operations, the dial with its reinforcements being very resistant, it can be machined on automatic machines, which further reduces the manufacturing price.
In summary, the dial according to the invention is capable of being machined at a very low price, it also has a very real artistic aspect and it allows its machining on automatic machines.
The accompanying drawing shows, by way of example, an embodiment of the dial according to the invention. Figs. 1 to 3 are views in axial section; fig. 4 is an axial section thereof, the dial being mounted in a watch.
In fig. 1, we see the dial 1 with reinforcements 2 and 3, its entries 4 for tenons that present either the movement cage, or a casing circle 11 integral with the cage, its helical grooves 5, its raised signs 7 and its positioning pins 6. The section shown in FIG. 2 passes through the entries 4 of the tenons; that represented by FIG. 3 passes through the helical grooves. In fig. 4 we see the dial 1, the caseband 8, the circle 11, the glass 10, the movement 9, the back 13.
The circle 11 is shown in its tightening position, its tenons 12 being engaged in the helical grooves 5. The assembly of the dial is as follows: the movement 9 is placed against the dial 1, then the circle 11 is mounted, having take care to insert the tenons into the entries 4, turn the circle angularly; the tenons 12 then rest on the ramps. heli-
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coidals 5 and the circle clamps the movement 9 against the dial 1. The pins 6 ensure the angular position of the dial with respect to the movement.
To dismantle, just turn the circle in the opposite direction, the tenons find the entries and the movement can be withdrawn.
The dial is mounted in the case very precisely, by means of the lower reinforcement, which comes to rest against the middle part 8, and the screwed back 13.
The strength of the dial and movement assembly is remarkable because the thicknesses depend on the effort required. This very solid assembly allows precise mechanical manufacturing.
The aesthetic effect is provided by the relief produced by injection. In addition to the signs, artistic designs and moldings made by injection can be provided.