CH398850A - Procédé pour munir des substrats formés par des métaux et des alliages d'un revêtement protecteur - Google Patents

Procédé pour munir des substrats formés par des métaux et des alliages d'un revêtement protecteur

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CH398850A
CH398850A CH6174158A CH6174158A CH398850A CH 398850 A CH398850 A CH 398850A CH 6174158 A CH6174158 A CH 6174158A CH 6174158 A CH6174158 A CH 6174158A CH 398850 A CH398850 A CH 398850A
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CH
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sep
amino
propyl
alkyl
siloxane
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Application number
CH6174158A
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Inventor
Lewis Morehouse Edward
Noah Pines Arthur
Original Assignee
Union Carbide Corp
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C23COATING METALLIC MATERIAL; COATING MATERIAL WITH METALLIC MATERIAL; CHEMICAL SURFACE TREATMENT; DIFFUSION TREATMENT OF METALLIC MATERIAL; COATING BY VACUUM EVAPORATION, BY SPUTTERING, BY ION IMPLANTATION OR BY CHEMICAL VAPOUR DEPOSITION, IN GENERAL; INHIBITING CORROSION OF METALLIC MATERIAL OR INCRUSTATION IN GENERAL
    • C23FNON-MECHANICAL REMOVAL OF METALLIC MATERIAL FROM SURFACE; INHIBITING CORROSION OF METALLIC MATERIAL OR INCRUSTATION IN GENERAL; MULTI-STEP PROCESSES FOR SURFACE TREATMENT OF METALLIC MATERIAL INVOLVING AT LEAST ONE PROCESS PROVIDED FOR IN CLASS C23 AND AT LEAST ONE PROCESS COVERED BY SUBCLASS C21D OR C22F OR CLASS C25
    • C23F11/00Inhibiting corrosion of metallic material by applying inhibitors to the surface in danger of corrosion or adding them to the corrosive agent
    • C23F11/08Inhibiting corrosion of metallic material by applying inhibitors to the surface in danger of corrosion or adding them to the corrosive agent in other liquids
    • C23F11/10Inhibiting corrosion of metallic material by applying inhibitors to the surface in danger of corrosion or adding them to the corrosive agent in other liquids using organic inhibitors
    • C23F11/14Nitrogen-containing compounds
    • C23F11/141Amines; Quaternary ammonium compounds

Description


  Procédé pour     munir    des substrats formés par des métaux  et des     alliages    d'un revêtement protecteur    La présente invention concerne un procédé de  traitement des surfaces métalliques en vue d'amélio  rer leur résistance à la corrosion et à l'oxydation à  température élevée par enduction au moyen de com  posés     d'aminoalkyl-silicium.    L'invention vise égale  ment des objets à     surfaces    métalliques enduites de  substances à base     d'aminoalkyl-silicium.     



  L'application d'amines organiques, en particulier  celles de poids     moléculaire    élevé, prises comme inhi  biteurs de corrosion, est bien connue. Dans la plupart  des cas, on les dissout dans un solvant approprié, et  on les applique par enduction ou par vaporisation  sur les     surfaces        métalliques.    Parmi les amines organi  ques appliquées à cet effet, on peut citer     l'hexadécyl-          amine,        l'octadécylamine,    la     N-octadécylpropylène        di-          amine-1,3,    ainsi que leurs dérivés obtenus à partir  d'acides gras. On a également préconisé à cet effet  certaines peintures.

   Toutefois, l'application d'amines  organiques et de peintures comme inhibiteurs de cor  rosion pour métaux, laisse beaucoup à désirer. Bien  que l'on obtienne la protection de quelques métaux  contre la corrosion dans les conditions atmosphéri  ques, leur application devient inefficace pour proté  ger tout le métal aux températures élevées. Par exem  ple, lorsque l'on enduit les métaux ferreux au moyen  de ces composés, comme la     N-octadécylpropylène          diamine-1,3,    ils résistent à la corrosion dans les con  ditions atmosphériques. Toutefois, lorsque les.     parties     métalliques enduites sont soumises même très peu de  temps aux températures élevées, les propriétés inhi  bitrices de corrosion de l'amine organique disparais  sent.

   Ces amines organiques sont     thermiquement    ins  tables aux températures élevées et se décomposent.  Aussi, on doit souligner l'inefficacité des amines en    question avec d'autres métaux, tel le cuivre et ses  alliages, et en fait, elles favorisent leur corrosion.  



  Le procédé suivant l'invention pour munir des  substrats     formés    par du magnésium ou par des mé  taux situés au-dessous du magnésium dans la série  des tensions     électrochimiques    ou encore par des al  liages de ces métaux d'un revêtement protecteur, est  caractérisé en ce que l'on applique sur la surface  métallique une pellicule d'un composé contenant le  groupe       (>        N-R-Si        -)     où R est un radical aliphatique saturé divalent ou  un radical hydrocarboné cyclique saturé ou non sa  turé divalent, l'atome d'azote et l'atome de silicium  étant séparés par au moins trois atomes de carbone,

    et où chacune des liaisons libres de l'atome d'azote  est reliée à un atome d'hydrogène ou à un radical       hydrocarbyle    ou encore à un radical de formule       [-(CH'2),z    Si -<B>]</B>  dans laquelle n est     égal    à au     moins    3 et où au moins  une     liaison    libre du     silicium    est reliée à un atome  d'hydrogène ou de silicium ou à un radical alkyle  par l'intermédiaire d'un atome d'oxygène et les liai  sons libres restantes du silicium sont reliées à un  groupe     hydrocarbyle,    et en ce qu'on cuit le revête  ment ou laisse les objets enduits reposer à la tempé  rature ambiante.  



  On a trouvé que les métaux ainsi revêtus résis  tent à la corrosion provoquée par le contact avec  des vapeurs ou des     liquides    de type acide, neutre  ou basique.  



       Les    enduits en question sont normalement trans  parents,     ils    ne nuisent pas à l'aspect du métal, et  ne laissent pas de pellicule résiduelle huileuse. De      cette manière, ils     diffèrent    nettement     #wes    peintures  et des revêtements appliqués jusqu'ici comme matiè  res protectrices contre la corrosion.  



  Comme     composés    contenant le groupe    (>     N-R-Si    -)    on peut utiliser les     aminoalkyl-alkoxy-silanes    et les       arainoalkyl-poly-siloxanes,    y compris les matières       copolymères        contenant    à la fois des motifs     amino-          alkyl-siloxanes    et     hydrocarbyl-siloxanes.    Les     amino-          alkyl-alkoxy-silanes    auxquels on peut avoir recours  pour les revêtements     utilisés    dans le procédé selon  l'invention,

   peuvent être représentés par la formule  
EMI0002.0015     
    dans laquelle     IZ'    est un groupe alkyle, tel que mé  thyle, éthyle, propyle ou butyle, ou un groupe aryle,  tel que phényle,     naphtyle    ou     tolyie,        X        c9t    un groupe       alkoxy,    tel que     méthoxy,        @@thoxy    ou     propoxy,        R    est  un radical divalent comme décrit ci-dessus, de Préfé  rence contenant une chaîne carbonée de 3 à     4.    ato  mes de carbone, b est égal à 0, 1 ou 2, de préférence  égal à 0 ou 1, d est égal à 1 ou 2,

   et la somme       d+b    ne dépasse pas 3. A titre     d'exemples        d'amino-          alkyl-alkoxy-silanes    on peut citer le     galmma-amino-          propyl-triéthoxy-silane,    le     gamina-aminoprop        yl-tri-          propo        xy-silane,    le     gam:pa-arnino-propyl-méthyl-di-          éthoxy-silane,    le     gamma-a:

  nino-propyl-diéthoxy-si-          lane,    le     gamma-amipo-propyl-phényl-d.iéthoxy-silane,     le     delta-amino-butyl-triéthoxy-silane,    le     delta-amino-          butyl-méthyl-diéthoxy-silane,    le     delta-amiiio-butyl-          éthyl-diéthoxy-silane,    le     delta-amino-but;,l-pdiényl-di-          éthoxy-silane,    le     gamnia-alaino-butyl-triéthoxy-silane     et le     gamma-amino-butyl-méthyl-diéthoxy-s=lane.     



  Les     amino-alkyl-polysiloxa@-ies    que l'on peut uti  liser comme revêtements dans le procédé selon l'in  vention peuvent être représentés par la formule         drolyse        d'amino-alkyl-silanes        bifonctionrels,        trifonc-          tionnels,    et     monofonctionnels.     



  Les     amino-alkyl-polysiloxa es    du type     trifonc-          tionnel    renferment en général le motif réticulaire  
EMI0002.0061     
    motif dans lequel     fi    a la valeur donnée ci-dessus, Z  est un groupe hydroxyle     et/ou    un groupe     alkoxy,    c  égale en moyenne un     nombre    compris entre 0 et 2,  mais de préférence     compris    entre 0, 1 et 1.

   On peut  obtenir ces     ariino-alkyl-polysiloxanes    essentiellement  exempts de groupes     alkoxy    ou     liydroxyle    reliés à  l'atome de silicium     (c'est-à-dire    de groupes dans les  quels.

       c=0)    par l'hydrolyse et la     condensation    totales       d'amino-alkyl-trialko.,y-silanes,    alors que l'on peut  préparer des     amino-alk        yl-polysiloxanes    où Z repré  sente     principalement    des     groulies        alkoxy    reliés à  l'atome de silicium, par l'hydrolyse     partielle    et la  condensation totale du même silane appliqué comme  matière première.

   Par ailleurs, les     amino-alkyl-poly-          siloxanes    dans lesquels Z     représente    principalement  des groupes hydroxyles reliés au silicium peuvent  être préparés par l'hydrolyse     pratiquement    totale et  par la condensation partielle des mêmes     amino-alkyl-          trialkoxy-silanes.    A     ti=re    d'illustration, un     gamma-          amino-propyl-polysiloxane        contenant    des groupes       éthoxy    fixés.

   au silicium, peut être préparé par hy  drolyse du     gamma-amir.o-propyl-triéthoxy-silane    avec  une quantité d'eau insuffisante polir réagir avec tous  les groupes     éthoxy    fixés au     silicium        présents    dans la  matière première du silane, puis par condensation  de     l'hydrolysat    ainsi formé pour     donner    le polymère  désiré.  



  Les     amino-alky-polysiloxanes    du type     bifonction-          nel    y compris les     polysiloxalies        cycliques    et linéaires  peuvent être     représentés    par la formule  
EMI0002.0103     
    On peut préparer de tels     poly        siloxanes    par l'hy  drolyse et la condensation des     amino-alkyl-alkoxy-          silanes    décrits ci-dessus ou par     co-hydrolyse    et     co-          condensation    de ces     arriro-all=yl-allcoxy-silanes    avec  d'autres 

  silanes hydrolysables, y compris les     amino-          alkyl-polysiloxanes    du type     trifonctionnel    (c'est-à-dire  avec     b=0),    les     amino-alkyl-alkyl-polysiloxanes    et les       amino-alkyl-aryl-polysiloxapes        dn   <I>type</I>     bifonctionnel     y compris les     podysilotanys    cycliques ou linéaires  (c'est-à-dire avec     b=i),    et les     amino-alkyl-dialkyl-          disiloxanes,

      les     amino-all@yl-diaryl-disiloxanes    et les       amino-alkyl-alkyl-aryl-disiloxanes    linéaires du type       monofonctionnel    (c'est-à-dire avec b=2) de même  que le mélange des composés obtenus par la co-hy-    formule dans laquelle     R    et     R'    possèdent la significa  tion donnée ci-dessus et f est un nombre entier égal  au moins à 3 et pouvant être égal à 7 dans le cas       d'amino-alkyl-polysiloxanes        cycliques,    et à un nom  bre     supérieur    dans le cas     d'amino-41kyl-polysiloxanes     linéaires.

   On peut préparer ces     amino-alkyl-polysi-          loxaiies        cycliques    et linéaires par l'hydrolyse et la  condensation     d'amino-alkyl-alkyl-dialkoxjr-silancs    ou       d'amirdo-alkyl-aryl-diall@oxy-silalies.    En     effectuant     l'hydrolyse et la     condensation,    on obtient un produit  contenant un mélange de     polysiloxanes    cycliques et  linéaires à     partir    desquels on peut récupérer le     poly-          siloxane    désiré.

   Dans le procédé selon l'invention,  on     peut    appliquer par exemple, le     tét.-amère    cyclique  du     gamma-amino-propyl-r@iéthyl-siloxane,    le tétra-      mère cyclique du     delta-amino-butyl-phényl-siloxane,     le gamma-     amino-propyl-méthyl-polysiloxane,    le       gamma-amino-propyl-éthyl-polysiloxane,    le delta  amino-butyl-mét?iyl-polysiloxane ou le     gamma-amino-          butyl-méthyl-siloxane.     



  Parmi les     amino-alkyl-polysiloxanes    linéaires que  l'on peut appliquer dans le procédé, on peut citer les       polysiloxanes    bloqués à leurs extrémités par des grou  pes alkyle,     alkoxy    et hydroxyle et qui     contiennent     de 1 à 3 de ces groupes fixés aux atomes de silicium  extrêmes des molécules y compris les chaînes poly  mères.

   Ainsi on peut avoir également recours comme  composé     d'amino-alkyl-silicium    de départ, aux       amino-alkyl-polysiloxanes    linéaires bloqués à leurs  extrémités comme le     gamrna-aniino-propyl-éthyl-          polysiloxane    bloqué à ses extrémités par un groupe       éthoxy    ou le     delta-amino-butyl-méthyl-polysiloxane     bloqué par du     méthyl-diéthoxy-silyle    ou le gamma  amino-propyl-phényl-polysiloxane bloqué par du       mono-éthoxy-diméthyl-silyle.    Les     P-mino-alkyl-alkyl-          polysiloxanes    linéaires et les     

  amino-alkyl-aryl-polysi-          loxanes    bloqués à leurs extrémités et convenant dans  le procédé de l'invention peuvent être préparés par  mise en équilibre     d'amino-alkyl-siloxanes    cycliques  avec des composés de silicium contenant principale  ment des groupes     alkoxy    reliés au silicium, ou par  la     co-hydrolyse    et la condensation de     trialkyl-alkoxy-          silanes    avec des     amino-alkyl-alkyl-diéthoxy-silanes    ou  des     amino-alkyl-aryl-diéthoxy-silanes.    Les     polysiloxa-          nes    linéaires bloqués par des groupes hydroxyle,

   peu  vent aussi se préparer en     chauffant    des     amino-alkyl-          polysiloxanes    linéaires ou cycliques avec de l'eau.  



  Les     amino-alkyl-polysiloxanes        copolymères    que  l'on peut utiliser dans le procédé     selon    l'invention,  peuvent se définir comme contenant le motif structu  ral suivant  
EMI0003.0037     
    motif dans lequel R, R' et     b    ont les     significations     indiquées ci-dessus, le groupe R' ne doit pas néces  sairement être le même dans le motif du     siloxane    et/  ou dans la molécule du     siloxane,    et au moins un  autre motif de     siloxane,

      motif     pouvant   <I>être</I> d'un type  différent du motif ci-dessus ou     pouvant    être un motif  représenté par la     stnicture    suivante  
EMI0003.0046     
    (!ans laquelle     R"    représente un groupe alkyle, comme  le radical méthyle, éthyle, propyle et butyle, ou un  groupe aryle comme le radical phényle,     naphtyle    et       tolyle,    ou un groupe     oléfinique,    comme le groupe  vinyle et     cyclohexényle    et e est un nombre entier de  0 à 2.

   De même R " n'est pas nécessairement le même    dans le motif du     siloxane    et/ou dans la molécule du       siloxane.    Les matières copolymères décrites ci-des  sus comprennent des copolymères à deux ou plu  sieurs motifs     différents.    Les copolymères appropriés  pour le procédé de l'invention, peuvent contenir di  vers motifs de     siloxane    comme les motifs     d'amino-          alkyl-siloxane        trifonetionnels    (dans lesquels b=0)  combinés avec des motifs     trifonctiomiels    d'alkyle-,  d'aryle-, d'oléfine- ou d'alkyle-mixtes, d'oléfine-, et       d'aryl-siloxane    (dans lesquels e=0)

   ou avec des mo  tifs     difonctionnels    d'alkyle-, d'aryle-, d'oléfine-, ou  d'alkyle-mixtes, d'oléfine- et     d'aryl-siloxane    (dans  lesquels e=1). Ces copolymères peuvent aussi conte  nir divers motifs de     siloxane    combinés;

   des motifs       difonctionnels        d'amino-alkyl-siloxane    (dans lesquels  <B>b</B>     =l)    avec des motifs     trifonctionnels        d'alkyle-,     d'aryle-, d'oléfine-, ou     d'alkyle-mixtes,    d'oléfine-, et       d'aryl-siloxane    (dans lesquels e=0) ou avec des mo  tifs     difonctionnels    d'alkyle-, d'aryle-,     d'oléfine-,    et       d'aryl-siloxane    (dans lesquels e=1).  



  Les     copolymères    qui contiennent des motifs     tri-          fonctionnels        d'amino-alkyl-siloxane,    et d'autres mo  tifs de     siloxane,    sont préparés de préférence par la       co-hydrolyse    et la     co-condensation    des matières pre  mières correspondantes     d'alkoxy-silane.    Ces copoly  mères peuvent contenir des groupes     alkoxy    fixés au  silicium et/ou des groupes hydroxyle, ou bien les  copolymères peuvent     contenir    essentiellement des ma  tières totalement condensées.

   Les     siloxanes        copoly-          mères    linéaires et cycliques, peuvent se préparer     par     le procédé qui vient d'être décrit ou par l'hydrolyse  séparée et la condensation d'un     amino-allcyl-alkyl-di-          alkoxy-silane    ou d'un     amino-alkyl-aryl-dialkoxy-si-          lane    avec le     dialkyl-dialkoxy-silane,    le     dioléfine-dial-          koxy-silane,        l'alkyl-an,l-dial_koxy-silane,    le     mono-          alkyl-mono-oléfine-dialkoxy-silane,

      le     mono-aryle-          mono-oléfine-dialkoxy-silane,    ou le     diaryl-dialkoxy-          silane,    en     amino-alkyl-siloxanes    cycliques et     dialkyl-          siloxanes    cycliques, en     alkyl-aryl-siloxanes,    en     diolé-          fine-siloxanes,    en     mono-alkyl-mono-oléfine-siloxanes,

       en     mono-aryl-mono-oléfine-siloxanes    ou en     diaryl-          siloxanes    puis par mise en équilibre des mélanges  de ces     siloxanes    cycliques pour obtenir des copoly  mères linéaires. Ces copolymères linéaires peuvent  aussi contenir des groupes fixés aux extrémités de la  chaîne ou de blocage des extrémités comme les grou  pes alkyle,     alkoxy,    ou hydroxyle.  



  Les métaux dont on peut améliorer la résistance  à la corrosion par traitement avec les composés       d'amino-alkyl-siliciLim    énumérés ci-dessus, compren  nent le magnésium, les métaux aux tensions électro  chimiques situés au-dessous du magnésium inclusive  ment et les     alliages    de ces métaux, citons par exem  ple : l'aluminium, le laiton, le bronze, le cuivre, le  chrome, le fer, le magnésium, le nickel, le plomb,  l'argent, l'argent plaqué,     l'argent    servant à     faire    la  monnaie, la tôle (fer     étamé),    l'étain, le bronze au       béryllium    et le zinc.

   On obtient une     protection    contre  la corrosion très remarquable par les revêtements de  tous ces métaux. Dans le cas du nickel, des améliora-           tions    appréciables n'ont pas été trouvées au cours des  essais étant     donné    que normalement le métal pré  sente une excellente résistance aux types de corrosion  étudiés.  



  Dans le procédé selon l'invention, on applique  une fine couche continue du composé     d'amino-sili-          cium    sur la surface du métal et la pellicule est cuite  pour former un revêtement adhérent. Le procédé par  lequel le composé     d'amino-alkyl-silicium    est appliqué  sur le métal n'est pas critique, et on peut avoir re  cours à tout procédé conduisant à un dépôt d'une  pellicule continue ; on peut appliquer les revêtements  avec une solution de solvant, avec des systèmes en  dispersion dans un liquide, en utilisant des     amino-          alkyl-silicium    non     dilués.    Des revêtements ont été  également réalisés par pulvérisation à partir de    bombes d'aérosols  .

   Le procédé préféré consiste  à appliquer le revêtement à partir de solutions aqueu  ses, s'il est possible de le faire en raison de la solu  bilité, ou à     partir    de solutions de solvant organique  comme l'alcool, et des systèmes éther solvant. Par  exemple, les solvants que l'on peut utiliser compren  nent le méthanol, l'éthanol, le propanol,     l'isopropa-          nol,    le     butanol,    le     2-éthyl-hexanol,    le     mono-méthyl-          éther    de     l'éthylène-glycol,    le chlorure de méthylène,  le     trichloro-éthylène,

      les systèmes de solvants mixtes  tels que     toluène-mono-méthyl-éther    de     l'éthylène-gly-          col,    les systèmes d'alcools et d'éthers, tels que     diiso-          propyl-éther    et alcools, les propulseurs du type    fréon   comme le mélange     perchloro-perfluoro-mé-          thanes    et éthanes.  



  Les systèmes utilisés pour les revêtements peu  vent contenir des quantités diverses du composé       amino-alkyl-silicium.    La quantité du composé     amino-          alkyl-silicium    présente dans un système n'est pas  critique et elle peut varier dans une large mesure.  On a mis en     oeuvre,    avec de bons résultats, des sys  tèmes     contenant    de 0,05 pour cent jusqu'à 10 pour  cent en poids de composé. On peut appliquer des  systèmes contenant des quantités supérieures du com  posé     amino-alkyl-silicium.    La concentration néces  saire dépend beaucoup du prix et des besoins prati  ques.  



  Après la formation de la pellicule du composé       amino-alkyl-silicium    sur le métal, on traite l'enduit  à chaud de préférence à des températures comprises  entre 51Q C et<B>3160</B> C, et plus, ou simplement, en       laissant    le métal enduit reposer à la température am  biante. Avec un certain nombre de métaux comme  le cuivre, on a intérêt à traiter le revêtement à des  températures élevées.

   Par le terme   traitement   du  revêtement, appliqué ici, on désigne la fixation ou  la liaison du revêtement à la surface traitée.     Il    sem  ble qu'une liaison ou des liaisons chimiques s'établis  sent par une réaction entre le composé     amino-alkyl-          silicium    et la     surface    métallique.

   Bien qu'on ne  veuille pas se limiter à une théorie,     il    semble que la  liaison soit constituée soit par formation d'un com  plexe soit par     chélation    entre l'amine et la surface  du métal enduit soit par liaison du métal par l'inter-         médiaire    de la chaîne latérale     carbo-fonctionnelle          fixée    directement au silicium et par l'intermédiaire  de liaisons entres les groupes Si - O et le métal.  



  L'épaisseur de la pellicule appliquée n'est pas  très critique, et elle peut varier depuis de très faibles  épaisseurs jusqu'à des épaisseurs plus importantes,  comme les revêtements supérieurs à 25 mm. Des  pellicules d'épaisseur de l'ordre de 0,25 à 2,5 mi  crons conviennent particulièrement bien, bien qu'au  point de vue économique, on puisse appliquer des  faibles épaisseurs de pellicule aussi faibles que  0,125 micron. On peut régler l'épaississement du re  vêtement par l'application, c'est-à-dire la concentra  tion de la solution du solvant et le nombre d'appli  cations peut varier pour régler l'épaisseur. On peut  même obtenir des pellicules relativement épaisses par       application    de plusieurs couches à partir de solutions  diluées.  



  Les propriétés améliorées des matériaux ainsi en  duits résultent des essais suivants. Dans tous les es  sais, on     utilise    des bandes de métaux enduits comme       échantillons    pour les essais. On nettoie ces bandes  par dégraissage au moyen d'une préparation alcaline  de dégraissage, les lave à grande eau, et les sèche.  On applique les composés     amino-alkyl-silicium    à  partir de solutions alcooliques et les traite. En géné  ral, l'épaisseur du revêtement obtenu déterminé par  les essais     suivants    est     comprise    entre 0,7 et 1,25 mi  cron.  



  <I>1. Résistance à l'oxydation à la température am-</I>  <I>biante</I>  On soumet des bandes de métal enduit et non  enduit à l'atmosphère du laboratoire et à l'atmo  sphère industrielle extérieure. On compare périodi  quement les bandes traitées et non traitées, on relève  le degré de rouille, de corrosion et/ou d'altération de  couleur.

   De plus, on effectue des examens analogues  des surfaces des métaux suivants traités par     l'amino-          alkyl-silicium    : cuivre galvanisé, électrodes au gra  phite, argenterie, pare-chocs de chrome pour voitures  automobiles, métaux pour armes à feu, et pour gril  les en bronze.     Dans    ces cas, il ne convient pas de  traiter à chaud à des températures élevées le com  posé     amino-alkyl-silicium    appliqué à la surface du  métal.  



  <I>2. Résistance à l'oxydation à température élevée</I>  On introduit des bandes de cuivre et de laiton  dans une étuve à circulation d'air entre     2501,    C et  <B>2750</B> C. On détermine l'efficacité du traitement par       l'amino-alkyl-silicium    par examen visuel de la résis  tance de la surface métallique eu égard au noircisse  ment par oxydation. De plus, on soumet des usten  siles de cuisine cuivrés traités par     l'amino-alkyl-sili-          cium    et des cendriers en cuivre  a) Au traitement à     260Q    C sans altération de  couleur ;  b) à l'utilisation normale sans traces résultantes  de noircissement par la chaleur de cuisson      ou par suite de l'extinction de cigarettes dans  les cendriers.  



  <I>3. Résistance à la corrosion en phase vapeur et li-</I>  <I>quide dans les conditions d'une attaque par voie</I>  <I>alcaline, neutre et acide.</I>  



  On met des échantillons de     métal    dans des     bé-          chers    en     verre    contenant les solutions chimiques  énumérées ci-dessous. Ces essais en verre effectués  au laboratoire donnent les conditions pour accélérer  la corrosion.

   On détermine la résistance à la corro  sion par  (1) Examen visuel du noircissement du     métal    ou de  l'attaque par comparaison avec un échantillon  non traité, et  (2) dans le cas de (d) ci-dessous les pertes de poids  par suite de la dissolution du cuivre dans de l'eau  ammoniacale et le degré de protection conféré  par le revêtement     d'amino-alkyl-silicium,    sont  calculés dans  a) L'eau corrosive (voir tableau III, exem  ple VII) ;  b) l'eau alcaline     sulfurée    ;  c) l'eau acide sulfurée ;  d) l'eau ammoniacale ;  e) l'eau salée ;  f) la chambre de pulvérisation saline ;  g) l'eau aérée.

      Exemple 1  <I>Résistance à l'oxydation</I>  On prépare le     gamma-amino-propyl-silicone    par  addition de 200 grammes de     gamma-amino-propyl-          triéthoxy-silane,    de 130 grammes d'éthanol anhydre  dans un ballon de 1000 ml muni d'un agitateur, d'un  condenseur à reflux, d'un     thermomètre    et d'un en  tonnoir à robinet. En l'espace de 15 à 20 minutes,  on ajoute 50 grammes d'eau tout en agitant. On  porte le contenu à la température d'ébullition durant  une demi-heure. On obtient 0,51 de solution lim  pide comme l'eau. On dilue cette solution de résine  avec de l'alcool anhydre pour obtenir une solution  de traitement au silicone constituée de 1 partie en  poids de solution de résine pour 5 parties en poids  d'alcool anhydre.  



  On prépare une bande de cuivre (37 mm  X 152,4 mm) en vue de son revêtement en la dé  graissant au moyen d'une préparation     alcaline    de  dégraissage. On lave à grande eau la bande puis la  sèche. On immerge ensuite une portion de cette  bande de métal dans la solution de traitement au  silicone, la retire, la laisse égoutter, la sèche à l'air.  On suspend ensuite la bande dans l'étuve à circula  tion d'air à la température de     250o    C pendant 4 heu  res. Au bout de ce laps de temps, on la retire.

   A  l'endroit de la bande, traitée à     l'amino-alkyl-silicone,     la surface est     brillante    et conserve son éclat     initial.     A l'endroit du cuivre non traité, la bande est     foncée     et oxydée.    Exemple II  <I>Composé</I>     d'amino-alkyl-silicone   <I>comme enduits</I>  <I>pour métaux pour lutter contre l'oxydation</I>  <I>aux températures ambiantes</I>  A. Quatre plaques d'acier aux     dimensions    de  37 mm X 152,4 mm sont totalement dégraissées à  la préparation alcaline de dégraissage, lavées, puis  séchées. On immerge ensuite deux plaques partielle  ment dans une solution à 5 pour cent de gamma  amino-propyl-silicone dans de l'éthanol.

   On immerge  partiellement les deux autres plaques dans une solu  tion à 5 pour cent de copolymère du     delta-amino-          butyl-méthyl-    et     phényl-silicone    dans de l'éthanol.  Une plaque enduite avec le polymère du     silicone    et  une plaque enduite du copolymère du silicone sont  traitées 5     minutes    à     150o    C dans une étuve à circu  lation d'air. On ne constate pas de changement dans  les plaques.

   On traite les autres plaques une     demi-          heure    à 2500 C dans une étuve à circulation     d'air.    A       250()    C, et dans ces conditions, les surfaces traitées  jaunissent quelque peu. Puis toutes     les    quatre pla  ques sont exposées pendant 16 heures à l'atmosphère  extérieure. Celle-ci contient une certaine dose d'hu  midité. Après ce laps de temps, toutes les parties  non traitées des plaques présentent une     épaisse    cou  che de rouille due à l'oxyde de fer rouge. Les surfa  ces     traitées    à     l'amino-alkyl-silicone    ne présentent pas  de     modification    nettement visible.

   On constate pra  tiquement une protection de 100 pour cent vis-à-vis  de la corrosion atmosphérique.    B. Quatre plaques d'acier sont préparées exac  tement comme indiqué au paragraphe (Â) ci-dessus,  pour les soumettre aux essais     suivants.    On immerge  partiellement deux plaques dans une solution à 5  pour cent de sel de     monooléate    de       Duomeen    T<B>*</B>    dans de     l'éthanol.    On immerge partiellement deux  plaques dans une solution à 5 pour cent de sel de       dioléate    de       Duomeen    T   dans de     l'éthanol.    Ces       traitements    forment sur les plaques une pellicule  grasse.

   Une     des,        plaques    recouvertes des sels de  mono- et de     dioléate        est    ensuite     chauffée    pendant  5 minutes à 1500 C. Ce traitement à chaud noircit  quelque peu la surface enduite des. plaques. On  chauffe le reste des plaques une demi-heure à 2500 C  dans une étuve à circulation d'air. Ce traitement à  chaud noircit nettement les plaques. Puis l'on expose  Les sels du     monooléate    et du     dioléate    du        Duomeen    T   sont disponibles sur le marché  comme agents contre la corrosion.

   Le       Duomeen    T    possède la     formule    suivante    R     NHCH,CHsCH4NHz       formule dans laquelle R est un groupe alkyle dérivé  des acides     gras    contenus dans le suif. R posséderait  des chaînes carbonées principalement de 16 à 18 mo  tifs. Les     savons        d'oléate    et de     dioléate    sont les sa  vons équivalents     neutralisés    de la base       Duo-          meen    T      .         les quatre plaques à l'atmosphère extérieure, pendant  16 heures. L'atmosphère contient une quantité peu  élevée d'humidité.

   A l'examen, seule la plaque par  tiellement     recouverte    du sel du     monooléate    de       Duo-          meen    T .> a été légèrement protégée contre la cor  rosion. Toutes les autres plaques, sérieusement atta  quées, n'ont pratiquement pas été protégées contre  la corrosion.  



  Les essais ci-dessus montrent que les substances  organiques protectrices contre la corrosion et dispo  nibles sur le marché, ne présentent pratiquement pas.  d'efficacité comme substances protectrices contre la  corrosion des métaux, en comparaison des composés       d'amino-alkyl-silicone    dans les mêmes conditions  d'essai.  



  Le tableau I ci-dessous résume plusieurs autres  essais démontrant la protection obtenue contre la  corrosion atmosphérique, protection obtenue par les  revêtements     d'amino-alkyl-silicone.    Dans tous les cas,  les surfaces des pièces     métalliques    non enduites ont  été utilisées simultanément comme échantillons té  moins.

   Dans tous les cas, on constate qu'une résis  tance supérieure à la     corrosion    s'obtient par     l'enduc-          tion    à     l'amino-alkyl-silicone.       <I>(Voir tableau I en page 13)</I>  Exemple III  <I>Composés</I>     d'amino-alkyl-silicone   <I>pour</I>     revêtements     <I>de métaux contre l'oxydation à température élevée</I>  A. On dégraisse une plaque de cuivre avec une  préparation alcaline de dégraissage, on la rince à  l'eau, puis l'introduit dans une étuve à circulation  d'air à la température de     250     C pendant 1 heure.  Après ce traitement, on la retire.

   L'examen révèle  un noircissement total ; on ne trouve pas à la surface  du cuivre de parties brillantes et luisantes. La surface  totale du métal est oxydée dans ces conditions.  



  B. Une solution à 5 pour cent en poids de       gamma-amino-propyl-triéthoxy-silane    est préparée en       ajoutant    5 grammes du composé     d'amino-alkyl-sili-          cone        dans    95 grammes d'éthanol. Une pièce de cui  vre de dimensions     analogues    et dégraissée comme  décrit au paragraphe (A) ci-dessus, est immergée  dans la solution alcoolique. On retire la plaque de  la solution et on la laisse égoutter jusqu'à siccité.  On l'introduit ensuite dans une étuve à     150,1    C, pour  un traitement de 5 minutes. Puis on la met dans une  étuve à circulation d'air à     2501,    C pendant une  heure.

   On la retire au bout de ce laps de temps.  L'examen ne révèle pas de noircissement. Pas d'oxy  dation visible n'a lieu. Le cuivre est brillant et lui  sant. On remet l'échantillon dans l'étuve à 2500 C  pendant 3 heures de plus. On l'examine encore sans  trouver trace d'oxydation du cuivre. On chauffe cette  plaque de cuivre enduite à 2500 C     dans    l'étuve à cir  culation d'air pendant une semaine. Dans ce cas  également, la plaque une fois retirée, ne révèle pas  de trace noire due à l'oxydation. La surface brillante,  luisante du cuivre est pratiquement sans changement.

      Les paragraphes (A) et (B) ci-dessus démontrent,  respectivement, les propriétés oxydantes du cuivre  ainsi que la protection efficace contre l'oxydation à  température élevée, conférée par un revêtement de       gamma-amino-propyl-triéthoxy-silane.     



  C. Une solution à 5 pour cent de     métaphény-          lène-diamine    et une solution à 5 pour cent de     para-          hydroxy-diphényl-amine,    sont préparées en dissol  vant l'amine organique dans de l'éthanol. Des bandes  de cuivre de dimensions analogues et dégraissées  comme décrit aux paragraphes (A) et (B) ci-dessus,  sont immergées     dans    ces solutions d'amines organi  ques. On retire les plaques des solutions puis les  laisse égoutter. On met les deux plaques dans une  étuve à     150o    C pour un traitement de 5 minutes.  Puis les deux plaques de cuivre sont mises dans une  étuve à     circulation    d'air pendant 1 heure.

   Puis, on  les retire; l'examen visuel révèle le noircissement  total des plaques. On ne remarque pas trace de mé  tal brillant et luisant. On remet les deux plaques dans  l'étuve à     250()    C pendant 68 heures de plus. Une  fois retirées de l'étuve, elles sont totalement recouver  tes d'un oxyde de cuivre noir, que l'on peut éliminer  sous forme d'écailles.  



  Cet essai montre l'efficacité des revêtements ob  tenus avec les amines organiques sur le cuivre, con  tre l'oxydation à l'air à     250     C.  



  D. On prépare une solution     toluénique    à 5 pour  cent de     diméthyl-silicone    à 100     centistokes.    On en  duit de cette solution une plaque de cuivre, à la  brosse, et on laisse la plaque     sécher    à l'air. On la  met dans une étuve chauffée à     150o    C pendant 5 mi  nutes. Puis on l'introduit dans l'étuve à     250,1    C pen  dant 3 heures. La plaque retirée, le cuivre est foncé.

    Cet exemple illustre l'inefficacité des résines de sili  cone appliquées de manière classique comme revête  ments isolants et protecteurs ayant un     rapport        IZ/Si     d'environ 1,55 et comprenant des groupes phényle et  méthyle fixés au silicium.  



  Le tableau II ci-dessous donne une liste des mo  nomères, des polymères et des copolymères     d'amino-          alkyl-silicones,    essayés sur du cuivre métallique bril  lant entre 250 et     275o    C d'une manière analogue à  celle     décrite    à l'exemple III, paragraphe (B) ci-dessus.  Les résultats montrent que tous les composés       d'amino-alkyl-silicone    ayant un groupe     amino        fixé     au silicium par l'intermédiaire d'au moins trois ato  mes de carbone permettent de protéger les métaux  contre l'oxydation à l'air à     2500,    C.

   On obtient des  résultats supérieurs avec le     gamma-amino-propyl-tri-          éthoxy-silane,    le     delta-amino-butyl-triéthoxy-silane    et  leurs polymères. On obtient de réelles     améliorations     eu égard aux résultats obtenus sans traitement ou  avec traitement à l'amine organique par l'application  d'autres compositions     d'amino-alkyl-silicone.    De plus,  le     gaina-amino        propyl-silicone,    appliqué sur une pla  que de cuivre, dont on laisse une partie non traitée,  donne un revêtement protecteur de la partie traitée  de la plaque exposée à 649  C pendant dix minutes      dans un four à moufle.

   La partie non traitée est  rapidement et totalement oxydée.  



  <I>(Voir tableau 11 en page 14)</I>  Exemple IV  Plusieurs plaques de cuivre sont revêtues par im  mersion dans des solutions alcooliques, de     gamma-          amino-propyl-silicone,    dont la concentration     varie     pour obtenir des revêtements d'épaisseurs     différentes.     Bien que l'on puisse appliquer à leur surface des  composés de silicone non dilués à leur surface, cette  façon de procéder donne des revêtements épais.

   On  détermine l'épaisseur des revêtements les moins épais  à partir de l'augmentation du poids, les résultats ob  tenus sont les suivants  
EMI0007.0005     
  
     /o <SEP> en <SEP> poids <SEP> de <SEP> silicone <SEP> Epaisseur <SEP> des <SEP> revêtements
<tb>  en <SEP> solution <SEP> (en <SEP> microns)
<tb>  5 <SEP> 1
<tb>  2 <SEP> 0,3
<tb>  0,5 <SEP> 0,08
<tb>  0,1 <SEP> 0,04
<tb>  0,05 <SEP> 0,03
<tb>  pas <SEP> de <SEP> silicone       Tous ces échantillons de cuivre placés dans une  étuve à circulation d'air     chauffée    à 2750 C pendant  une demi-heure indiquent une amélioration par rap  port à     l'échantillon    non traité.

   Comme l'épaisseur du  revêtement     décroit    au-dessous de 0,075 micron, la  protection contre ces conditions d'oxydation rigou  reuses diminue. Dans aucun cas, toutefois, aucun  échantillon ne présente la teinte foncée que présente  le métal non enduit, fortement oxydé. On remarque  ainsi que même les revêtements très minces permet  tent de lutter efficacement contre l'oxydation d'un  métal autrement très oxydable comme le cuivre.    Exemple V  Une plaque de laiton de 25 mm X 127     mm    est  dégraissée avec une préparation alcaline de dégrais  sage, et lavée pour donner une surface nette.

   Une  portion de. cette plaque est immergée dans une solu  tion à 10 pour     cent    de     delta-amino-butyl-triéthoxy-          silane    dans l'éthanol. On retire la plaque et la     laisse     sécher à l'air. Puis l'on introduit la plaque dans une  étuve à circulation d'air à 2750 C pendant 136 heu  res. Une fois retirée de l'étuve, la surface non traitée  de la plaque prend une teinte jaune foncée. La par  tie enduite de la plaque conserve la teinte initiale  du     laiton.     



  Exemple VI  Des plaques de     laiton,    dégraissées comme décrit  à l'exemple V, sont respectivement partiellement im  mergées dans une solution à 10 pour     cent    de delta  amino-butyl-méthyl-diéthoxy-silane dans de l'éthanol  et dans des solutions alcooliques à 5 pour cent de       delta-amino-butyl-méthyl-silicone    et de     delta-amino-          butyl-silicone.    Chacune de ces plaques est traitée  exactement comme indiqué à l'exemple V.

   Lorsque    ces plaques sont retirées de l'étuve à     275o    C les par  ties de laiton non traitées. sont nettement noircies, et  les parties enduites     d'amino-alkyl-silicone        conservent          encore    l'aspect du     laiton        primitif.     



  Les exemples V et VI prouvent nettement l'effi  cacité de la protection du     laiton    offerte par les       amino-alkyl-silicone    contre l'oxydation à l'air à tem  pérature élevée.  



       Dans    les deux exemples     suivants,    on a     recours     à de l'eau corrosive contenant 100     ppm    d'ions chlo  rure,     sulfate    et bicarbonate, tous sous forme de sels  de sodium. Cette solution constitue un milieu     parti-          culièrement    corrosif pour     l'acier    et les autres métaux.  Exemple VII  Une plaque d'acier de 37,5 mm X 152,5 mm est  dégraissée et     débarrassée    de toute matière grasse,  avec une préparation     alcaline    de dégraissage.

   On l'im  merge ensuite partiellement dans un     bécher    de  200     cm8    contenant de l'eau corrosive. En 20 heures,  cette plaque d'acier non enduite subit une altération  de couleur très poussée, avec beaucoup de rouille  dans l'eau.  



  Le tableau III ci-dessous donne une     liste    de tous  les métaux soumis à l'essai à d'eau corrosive. On dé  graisse tous les métaux et les trempe soit     dans    une  solution à 5 pour cent de polymère ou de     copoly-          mère,    soit dans une solution à 10 pour cent de mono  mère dans l'éthanol. On laisse égoutter les plaques  puis les soumet à un traitement pendant 1 heure à       150o    C. Puis on immerge les plaques dans 50 à  76 mm d'eau corrosive et on observe le taux de cor  rosion pendant 4 jours. Dans les conditions de l'essai,  les métaux non enduits sont rapidement corrodés  alors que les métaux enduits sont protégés contre la  corrosion.

   Les signes   X   du tableau III désignent  les essais spécifiques aux métaux enduits     d'amino-          alkyl-silicone.    Les espaces laissés sans     annotation     indiquent que ces combinaisons n'ont pas. été exami  nées.

    
EMI0007.0048     
  
    <I>(Voir <SEP> tableau <SEP> 111 <SEP> en <SEP> page <SEP> <B>15)</B></I>
<tb>  <I>Observations <SEP> qualitatives</I>
<tb>  Métaux <SEP> soumis <SEP> à <SEP> l'essai
<tb>  à <SEP> l'eau <SEP> corrosive <SEP> Observations
<tb>  I. <SEP> Aluminium <SEP> brut <SEP> réagit <SEP> presque <SEP> instantané  ment <SEP> avec <SEP> dégagement <SEP> de
<tb>  gaz <SEP> et <SEP> augmente <SEP> l'alcali  nité <SEP> de <SEP> l'eau <SEP> corrosive <SEP> à
<tb>  partir <SEP> de <SEP> pH <SEP> 7,0 <SEP> à <SEP> pH <SEP> su  périeur <SEP> à <SEP> 10.
<tb>  Aluminium <SEP> enduit <SEP> ._. <SEP> pas <SEP> de <SEP> dégagement <SEP> de <SEP> gaz,
<tb>  sans <SEP> variation <SEP> de <SEP> pH.
<tb>  II. <SEP> Zinc, <SEP> magnésium <SEP> et <SEP> métaux <SEP> vite <SEP> corrodés <SEP> ;

   <SEP> la
<tb>  cuivre <SEP> bruts <SEP> .. <SEP> .... <SEP> .. <SEP> . <SEP> corrosion <SEP> a <SEP> lieu <SEP> en <SEP> 16 <SEP> heu  res.
<tb>  Zinc, <SEP> magnésium <SEP> et <SEP> après <SEP> 48 <SEP> heures, <SEP> pas <SEP> de
<tb>  cuivre <SEP> enduits <SEP> .... <SEP> . <SEP> .. <SEP> traces <SEP> visibles <SEP> de <SEP> corro  sion.         L'eau sulfurée alcaline comme celle utilisée dans  les essais, consiste en une solution de 0,05 à 0,1 pour  cent de     sulfure    de sodium. Cette solution est forte  ment alcaline, le pH supérieur à 10. Même basique,  par un     mécanisme    de dissociation ionique, une atmo  sphère de     H.S    règne au-dessus de la solution. L'odeur  désagréable de la solution constitue une preuve di  recte du dégagement de l'acide gazeux.

   On   choisit    cette solution d'essai, étant donné la possibilité de  déterminer ainsi simultanément à la fois la corrosion  en solution aqueuse alcaline et la corrosion en phase  gazeuse     acide.        Il    n'est nécessaire que d'immerger  partiellement une plaque de métal dans un     bécher     contenant la solution corrosive et d'observer l'évo  lution de la corrosion sur les deux surfaces, en l'es  pace de 2 jours.  



       Il    est bien connu en technique que les solutions  alcalines dissolvent vite des silicones, et il est par  conséquent très     surprenant    de constater que les re  vêtements de 0,025 micron à 1,25 micron d'épais  seur constituent des revêtements protecteurs excel  lents dans ces conditions.  



  Exemple VIII  A. On dégraisse une bande de cuivre métallique  de 25,5 X 127     mm    par immersion momentanée dans  du     HCl    à 18 pour cent. On la nettoie ensuite pour  enlever toutes traces de produits corrosifs, puis la  sèche dans l'acétone et la nettoie très proprement  avec du papier absorbant. On l'introduit ensuite,  dans un     bécher    de 200     cm3    contenant 0,05 pour cent  de     sulfure    de sodium. En 1 minute, le cuivre métal  lique immergé dans l'eau noircit. En une heure et  demie a lieu également l'attaque nettement marquée  en phase vapeur.  



  B. Une plaque de cuivre de 25,5 X 127 mm  nettoyée exactement comme indiqué au paragraphe  (A) ci-dessus, est totalement immergée dans une solu  tion à 5 pour cent de     gamma-amino-propyl-silicone     dans de l'éthanol. On la retire et la laisse égoutter.       Puis    on la met dans une     étuve    à 150  C pendant  5 minutes. Ensuite, on la trempe dans une solution  à 0,05 pour cent de     sulfure    de sodium. Après 1 heure  et demie d'immersion on n'observe pas de décolora  tion ni en phase liquide, ni en phase vapeur. Le cui  vre présente exactement le même aspect qu'avant  l'immersion dans le     milieu    corrosif.  



  Ces essais comparatifs démontrent nettement l'ef  ficacité des revêtements     d'amino-alkyl-silicone    dans  la lutte contre la corrosion des métaux par l'eau alca  line     sulfurée.     



  Le tableau IV ci-dessous donne la liste des com  posés de silicium appliqués sur divers métaux soumis  à cet essai. On note que la     plupart    des métaux non  enduits sont presque immédiatement corrodés par ce       milieu.    Toutefois, dans tous les cas d'applications  de     l'amino-alkyl-silicone,    une protection remarquable  contre la corrosion est obtenue grâce à ces revête  ments. Sur le tableau les   X  représentent les com  binaisons de métaux et d'enduits examinés. Les espa-    ces laissés sans annotations signifient que ces com  binaisons n'ont pas été examinées.  



  <I>(Voir tableau IV en page 16)</I>  Au tableau IV, les échantillons de cuivre et de  magnésium sont préparés par traitement à l'acide  de la     surface    avant dégraissage. Tous les autres mé  taux à l'exception de l'argent, sont dégraissés avec  une préparation alcaline de dégraissage. On dégraisse  la surface de l'argent avec du     perclène        (tétrachloro-          éthylène).     



  On a fait les remarques suivantes pendant cet  essai  Le cuivre, le plomb, l'argent, le laiton, non trai  tés, subissent tous la corrosion et noircissent en 1  ou 2 minutes dans la solution sulfurée. En 1 heure et  demie la corrosion du cuivre en phase vapeur est  nette. L'aluminium non traité réagit pour dégager du  gaz presque immédiatement. Toutefois, les revête  ments     d'amino-alkyle    protègent contre ces corrosions.  Le cuivre enduit ne subit en aucun cas l'action cor  rosive en phase vapeur. L'argent pratiquement ne  ternit pas même après 24 heures d'exposition et avec  les mêmes revêtements, l'aluminium ne subit pas  d'attaque même après trois jours d'exposition.

   Les  métaux enduits montrent ainsi une résistance totale  vis-à-vis de la corrosion en phase liquide pour les  durées suivantes: le cuivre 4 heures ; le plomb 2 heu  res ; le laiton 2 heures ; l'étain 2 jours ; le magné  sium 2 jours.  



  La solution aqueuse d'acide sulfhydrique     mise     en application dans les essais     consiste    en une solu  tion à 0,10 pour cent d'acide     sufhydrique    dans de  l'eau distillée. De plus, on mélange des portions       d'HCl    concentré de manière à obtenir des solutions  au pH de 4,0 à 1,5. Par immersion     partielle    d'une  plaque de cuivre enduite     d'amino-alkyl-silicone    dans  le     bécher,    on peut observer la corrosion à la fois  dans la phase aqueuse et vapeur. Il est bien connu  que les systèmes     acidifiés    facilitent la dissolution de  substances alcalines.

   Il est, par conséquent, très éton  nant de rencontrer des revêtements     d'amino-alkyl-sili-          cone    résistant à la corrosion dans des solutions  d'acide     sulfhydrique.       Exemple     IX     On dégraisse des bandes de cuivre de 25,5 par  127 mm avec une préparation alcaline de dégraissage,  les lave et les sèche. On les immerge totalement dans  une solution d'éthanol à 5 pour cent de gamma  amino-propyl-silicone, les sèche à l'air, puis les traite  30 minutes à 1500 C. On place ensuite ces bandes  dans des     béchers    contenant une solution aqueuse  d'acide     sufhydrique.    Le pH de ces solutions égale  4,0, 2,5 et 1,5.

   Après 100 minutes d'immersion dans  ces solutions, les bandes de cuivre enduites     d'amino-          alkyl-silicone    restent brillantes et luisantes et ne pré  sentent pas traces de noircissement. Toutefois, les  bandes de cuivre non revêtues s'oxydent et noircissent      en moins de 5 minutes de contact avec ces solutions.  On ne constate pas d'attaque en phase vapeur du  cuivre enduit même après 2 jours de contact avec  cette atmosphère. La corrosion en phase vapeur a  lieu rapidement avec les bandes de cuivre non en  duites.  



  Exemple X  On prépare quatre plaques de cuivre présentant  une surface de 12     cm2    soumises à l'essai selon le  procédé décrit à l'exemple     IX.    On enduit trois de  ces plaques par immersion dans des solutions       d'amino-alkyl-silicone    de 5 à 10 pour cent. On retire  les plaques de la solution, sèche l'excès de solution  de revêtement. On traite à chaud ces plaques déjà  traitées, pendant une heure à     150     C. En pesant  encore une fois ces plaques, on détermine la quan  tité de silicone enduit sur la pièce.

   On trempe com  plètement les quatre     plaques    dans des     béchers    con-    tenant de 0,3 à 0,4 pour cent de     NH,OH.    On fait  passer dans les     béchers    de l'air saturé d'hydroxyde  d'ammonium d'air saturé en le faisant passer dans un       flacon    laveur contenant de 0,3 à 0,4 pour cent de       NH4OH.    Au bout de trois heures, on retire les pla  ques de l'eau ammoniacale, on les pèse à sec. On  remet les pièces dans leurs     béchers    respectifs pendant  quatre heures de plus, pour les soumettre encore à  l'essai de corrosion.  



  Pendant cette dernière période d'immersion,       l'échantillon    de cuivre non revêtu est fortement re  couvert d'une pellicule d'oxyde bleu     gris    (vert de  gris), qui le protège efficacement contre une corro  sion plus poussée. A la     fin    de l'essai, les échantillons  enduits avec les polymères de     silicone    ne subissent  qu'une très faible corrosion.     L'échantillon    enduit avec  l'ester du silicone, noircit en surface (probablement  le début de la formation d'une couche d'oxyde).

   Les  résultats des essais sont les suivants  
EMI0009.0017     
  
    Perte <SEP> de <SEP> poids
<tb>  j(en <SEP> mg) <SEP> 12 <SEP> cm2 <SEP> de <SEP> surface
<tb>  Revêtement <SEP> de <SEP> cuivre
<tb>  Revêtement <SEP> sur <SEP> l'échantillon <SEP> poids <SEP> épaisseur <SEP> les <SEP> 3 <SEP> pre- <SEP> durant
<tb>  de <SEP> cuivre <SEP> (en <SEP> g) <SEP> (en <SEP> microns) <SEP> mières <SEP> heures <SEP> 7 <SEP> heures
<tb>  en <SEP> blanc <SEP> (sans <SEP> revêtement) <SEP> ............... <SEP> - <SEP> - <SEP> 29,6 <SEP> x
<tb>  delta-amino-butyl-triéthoxy-silane <SEP> ... <SEP> 0,0019 <SEP> 0,5 <SEP> 18,8 <SEP> 25,5
<tb>  delta-amino-butyl-silicone <SEP> <B>.........</B> <SEP> ........ <SEP> 0,0029 <SEP> 0,8 <SEP> 1,5 <SEP> 2,3
<tb>  delta-amine-butyl-méthyl-silicone <SEP> ...

   <SEP> 0,0039 <SEP> 1,1 <SEP> 1,1 <SEP> 2,6
<tb>  Oxydes <SEP> insolubles <SEP> enduits <SEP> sur <SEP> le <SEP> métal.       Le pourcentage de protection donnée par la couche de revêtement peut être calculé suivant cette     formule     
EMI0009.0019     
         Etant    donné que le taux de corrosion =     perte    de       poids    par unité de temps, perte de poids occasionnée  durant la même durée (3 heures)  
EMI0009.0023     
    On ne peut, avec les éléments ci-dessus calculer  directement la protection obtenue pendant les 7 heu  res d'exposition à la     corrosion,    étant donné le fait  que l'échantillon non revêtu est     recouvert    d'une cou  che d'oxyde,

   ce qui rend la perte de poids insigni  fiante. On pense que la corrosion serait du même  ordre pendant les 4 heures supplémentaires si bien  que la     perte    de poids totale du cuivre non enduit  serait égale à 69,2 mg.  
EMI0009.0027     
    Les données     calculées    sont données pour des du  rées de corrosion de 3 et 7 heures.

    
EMI0009.0029     
  
    Revêtement <SEP> sur <SEP> % <SEP> de <SEP> protection <SEP> contre
<tb>  échantillon <SEP> de <SEP> cuivre <SEP> la <SEP> corrosion <SEP> au <SEP> bout <SEP> de
<tb>  3 <SEP> heures <SEP> 7 <SEP> heures
<tb>  delta <SEP> - <SEP> amino-butyl-tri  éthoxy-silane <SEP> ........... <SEP> 36,5 <SEP> 63,0
<tb>  delta <SEP> -amino-butyl-sili  cone <SEP> ....... <SEP> ...... <SEP> .........

   <SEP> 95,0 <SEP> 96,6
<tb>  delta <SEP> - <SEP> amino <SEP> - <SEP> butyl- <SEP> mé  thyl-silicone <SEP> 96,5 <SEP> 96,3       Cet exemple fait nettement     ressortir    le fait que  les revêtements de monomère, de polymère et de  copolymère     d'amino-alkyl-silicone,    sur du cuivre mé  tallique, le protègent efficacement contre la corrosion  dans de l'eau aérée contenant du     NH4OH.    Bien que  l'on obtienne une protection     définitive    avec les pelli  cules du monomère     d'amino-alkyle,    on obtient des ré  sultats supérieurs avec les polymères et les copolymè  res.

   Les épaisseurs du revêtement et le degré de poly  mérisation règlent la résistance à la     solubilisation    des      revêtements dans une solution alcaline sulfurée. On  obtient une protection meilleure avec les revêtements  plus     épais    et plus insolubles.  



  Exemple XI  A. Une plaque de magnésium de pureté techni  que (à 96 pour cent de<B>Mg;</B> 3 pour cent     d'Al    ; 1  pour cent de Zn) de 37 X 76,2 mm est décapée dans  du     H.SOs    dilué, puis dégraissée jusqu'à l'obtention  d'une     surface    propre. On sèche la plaque après rin  çage dans de l'acétone. On introduit cette plaque  dans un     bécher    de 200 cm' contenant une solution  saline à 5 pour     cent.    Au bout d'une heure, on trouve  des traces de corrosion. Après 16 heures cette pla  que est fortement corrodée.  



  B. Une plaque de magnésium nettoyée exacte  ment comme décrit au paragraphe (A) ci-dessus est  trempée dans de l'acétone et mise à     sécher.    Puis on  immerge la plaque dans une solution de copolymère  à 5 pour cent, copolymère constitué de motifs de       delta-amino-butyl-méthyl-    et de     phényl-silicone.    On  la traite ensuite dans l'étuve à 1500 C pendant  1 heure. On met ensuite la plaque dans un     bécher     de 200     cm3    contenant une solution saline aqueuse à  5 pour cent. Au bout d'une heure, on ne trouve pas  trace de corrosion.

   Au bout de 16 heures la plaque  ne présente aucune trace de corrosion, à l'exception  d'une petite     partie    au niveau de la solution saline  aqueuse et de l'air.  



  Cet exemple fait nettement ressortir la protection  du magnésium contre la     corrosion    en solution  aqueuse saline par l'application d'un revêtement du  composé     d'amino-alkyl-silicone    d'une     épaisseur    de  1,25 micron selon le procédé de l'invention.    Exemple XII  On décape trois plaques de cuivre de 25,5       X    127 mm     dans    une solution     d'HCl    à 18 pour cent.  On les dégraisse alors jusqu'à l'obtention d'une sur  face propre. On trempe les plaques dans l'acétone,  les retire, et les essuie jusqu'à ce qu'elles soient sè  ches.

   On enduit deux plaques par immersion respec  tivement dans une solution d'éthanol à 5 pour cent  de     gamma-amino-propyl-silicone    et dans une solution  d'éthanol à 5 pour cent de copolymère du gamma  amino-propyl-silicone et de     phényl-silicone.    On     laisse     ces plaques sécher durant 16 heures à la température  ambiante. Puis on introduit la plaque de cuivre non  enduite et les deux plaques enduites     d'amino-alkyl-          silicone    dans une     enceinte    de pulvérisation de sel,  réglée à 350 C. On admet de l'air de pulvérisation  d'une solution à 20 pour cent de sel, à raison de  1,05     kg/cm-    au manomètre.

   Après traitement de  24 heures, on remarque que la protection des pla  ques revêtues est bonne. La plaque non revêtue pré  sente alors des traces de corrosion vertes. Les essais  ci-dessus font nettement ressortir la protection obte  nue pour le cuivre avec les revêtements     d'amino-          alkyl-silicone    contre la corrosion par pulvérisation  de sel.

      Exemple     XIII     Deux plaques d'acier chromé (galvanisées selon  les spécifications pour pare-chocs des voitures auto  mobiles) sont dégraissées avec du     trichloro-éthylène.     Une plaque est immergée dans une solution d'alcool  à 5 pour cent de     delta-amino-butyl-méthyl-phényl-          silicone.    On sèche à l'air cette plaque puis la traite  pendant 5 minutes à<B>660C.</B> Puis les deux plaques  sont     admises        dans    une enceinte à pulvérisation saline  réglée à 380 C. De l'air saturé d'eau est injecté à  0,984     kg/cm2    au manomètre dans une solution à 20  pour cent de sel qui forme l'atmosphère saline.

   Après  35 jours d'exposition dans ces conditions, la plaque  enduite     d'amino-alkyle    ne présente pas trace de  rouille à 100 pour cent. La plaque de chrome non  revêtue est fortement oxydée.  



  Exemple     XIV     Quatre plaques d'acier au carbone de 37  X 76,2 mm sont     dégraissées    au moyen d'une prépa  ration alcaline de dégraissage jusqu'à l'obtention  d'une surface brillante et luisante, sans aucune trace  de substance grasse. On sèche les plaques avec un  tissu de toile fine. On frotte la     surface    des bandes  respectivement avec une légère couche de la compo  sition donnée ci-dessous. On met ensuite chaque  bande dans un     bécher    de 200 cm; rempli d'eau dis  tillée. On laisse tous les     béchers    exposés à l'air à  température ambiante entre 24 et 72 heures.

   On  examine le degré de corrosion, et l'on relève les ré  sultats suivants  
EMI0010.0041     
  
    Plaque <SEP> Degré
<tb>  N  <SEP> Composition <SEP> du <SEP> revêtement <SEP> de <SEP> rouille <SEP> @\
<tb>  1 <SEP> Huile <SEP> de <SEP> pétrole <SEP> A <SEP> (15 <SEP> g) <SEP> et <SEP> 1/2 <SEP> sel
<tb>  d'oléate <SEP> du <SEP> trimère <SEP> et <SEP> du <SEP> tétramère
<tb>  cyclique <SEP> du <SEP> delta-amino-butyl-mé  thyl-silicone <SEP> (5 <SEP> g) <SEP> B
<tb>  2 <SEP> Huile <SEP> de <SEP> pétrole <SEP> A <SEP> (échantillon
<tb>  témoin) <SEP> . <SEP> ..

   <SEP> D
<tb>  3 <SEP> Pas <SEP> de <SEP> revêtement <SEP> (échantillon
<tb>  témoin) <SEP> D
<tb>  4 <SEP> Huile <SEP> de <SEP> paraffine <SEP> (18 <SEP> g) <SEP> et <SEP> le <SEP> 1/2
<tb>  sel <SEP> de <SEP> stéarate <SEP> d'huile <SEP> delta-amino  butyl-méthyl-diméthyl-silicone <SEP> mo  difiée <SEP> à <SEP> 50 <SEP> pour <SEP> cent <SEP> (3,1 <SEP> g) <SEP> . <SEP> B
<tb>  -# <SEP> A <SEP> = <SEP> aucune <SEP> trace; <SEP> B <SEP> = <SEP> faible <SEP> trace; <SEP> C <SEP> = <SEP> corrosion
<tb>  moyenne; <SEP> D <SEP> = <SEP> forte <SEP> corrosion; <SEP> A <SEP> = <SEP> huile <SEP> pour <SEP> automo  biles.       Exemple     XV     Quatre plaques d'aluminium sont dégraissées  avec une préparation alcaline de dégraissage, lavées  à grande eau et séchées.

   On trempe trois des plaques  respectivement dans des solutions de toluène à 10  pour cent de matières solides, de résine des     multi-          polymères    suivants    
EMI0011.0001     
  
    [H,N(CH2)3Si03/2] <SEP> [MeSiO;i/.,] <SEP> [MeûSiO] <SEP> [PhSiOs/2] <SEP> [Ph,SiO]
<tb>   /o <SEP> de <SEP> mole <SEP> % <SEP> de <SEP> mole <SEP> % <SEP> de <SEP> mole
<tb>  0,46 <SEP> 0,08 <SEP> 0,25 <SEP> 0,18 <SEP> 0,03
<tb>  0,32 <SEP> 0,10 <SEP> 0,31 <SEP> 0,24 <SEP> 0,03
<tb>  0,18 <SEP> 0,12 <SEP> 0,37 <SEP> 0,29 <SEP> 0,04       On     laisse    sécher les plaques à     l'air,    les traite à  chaud à 150  C pendant une heure, puis l'on trempe  les quatre plaques dans une solution saline aérée à  3 pour cent.

   En deux heures, on constate la corro  sion des plaques d'aluminium non traitées. Les pla  ques. d'aluminium enduites ne présentent pas de cor  rosion dans ces conditions d'essai. Quelques plaques  revêtues ont résisté durant cinq jours à l'immersion  dans la solution saline sans subir de corrosion.

Claims (1)

  1. REVENDICATION I Procédé pour munir des substrats formés par du magnésium ou par des métaux situés au-dessous du magnésium dans la série des tensions électro chimiques ou encore par des alliages de ces métaux d'un revêtement protecteur, caractérisé en ce que l'on applique sur la surface métallique une pellicule d'un composé contenant le groupe N-R-Si -) où R est un radical aliphatique saturé divalent ou un radical hydrocarboné cyclique saturé ou non sa turé divalent,
    l'atome d'azote et l'atome de silicium étant séparés par au moins trois atomes de carbone et où chacune des liaisons libres de l'atome d'azote est reliée à un atome d'hydrogène ou à un radical hydro- carbyle ou encore à un radical de formule <B>[-(CH.,),,</B> Si =-] dans laquelle ii est égal à au moins 3 et où au moins une liaison libre du silicium est reliée à un atome d'hydrogène ou de silicium ou à un radical alkyle par l'intermédiaire d'un atome d'oxygène et les liai sons libres restantes du silicium sont reliées à un groupe hydrocarbyle,
    et en ce qu'on cuit le revête ment ou laisse les objets enduits reposer à la tem pérature ambiante. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que le composé contenant du silicium est appli qué comme une solution dans un solvant. 2. Procédé selon la revendication I et la sous- revendication 1, caractérisé en ce que la pellicule est traitée par séchage à l'air ou par chauffage. 3. Procédé selon la revendication I et les sous- revendications 1 et 2, caractérisé en ce que l'épais seur de la pellicule est comprise entre 0,25 micron et 2,5 microns. 4.
    Procédé selon la revendication I et les sous- revendications 1, 2 et 3, caractérisé en ce que le composé contenant du silicium est une substance de formule EMI0011.0022 où R' représente un groupe alkyle tel que méthyle, éthyle, propyle ou butyle, ou un groupe aryle tel que phényle, naphtyle ou tolyle, X représente un groupe alkoxy tel que méthoxy, éthoxy ou propoxy, b est égal à 0,1 ou 2, d est égal à 1 ou 2 et la somme d+b est au maximum égale à 3. 5.
    Procédé selon la revendication I et les sous- revendications 1, 2 et 3, caractérisé en ce que le composé contenant du silicium est une substance contenant le motif EMI0011.0033 où R' représente un groupe alkyle tel que méthyle, éthyle, propyle ou butyle, ou un groupe aryle tel que phényle, naphtyle ou tolyle, et b est égal à 0,1 ou 2. 6.
    Procédé selon la revendication I et les sous- revendications 1, 2 et 3, caractérisé en ce que le composé contenant du silicium est un polymère con tenant le motif EMI0011.0039 où R' représente un groupe alkyle tel que méthyle, éthyle, propyle ou butyle, ou un groupe aryle tel que phényle, naphtyle ou tolyle et b est égal à 0,1 ou 2 et où il ne faut pas que tous les R' soient les mêmes dans un motif siloxane et/ou la molécule de siloxane, et au moins un autre motif siloxane, pouvant être différent du motif ci-dessus,
    ou un motif représenté par EMI0011.0046 où R" représente un groupe alkyle tel que méthyle, éthyle, propyle ou butyle, ou un groupe aryle tel que phényle, naphtyle ou tolyle, ou un groupe oléfi- nique tel que vinyle ou cyclohexényle et R" est dif férent dans le motif siioxane et/ou la molécule de siloxane et e est un nombre entier de 0 à 2. 7.
    Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que le composé contenant du silicium est un com posé trifonctionnel contenant le motif EMI0012.0010 où Z représente un radical hydroxyle ou alkoxy et c est un nombre compris entre 0 et 2. 8. Procédé selon la revendication I et les sous- revendications 4, 5 et 6, caractérisé en ce que le composé contenant du silicium est un composé di- fonctionnel de formule EMI0012.0016 où f est un nombre entier au moins égal à 3. 9.
    Procédé selon la revendication I et les sous- revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le com posé d'amino-alkyl-silicium est le gamma-amino-pro- pyl-triéthoxy-silane, le gamma-amino-propyl-siloxane, un copolymère du gamma-amino-propyl-siloxane et du phényl-siloxane, un copolymère du gamma-amino- propyl-siloxane et du phényl-méthyl-siloxane,
    un co- polymère du gamma-amino-propyl-siloxane et du vinyl-siloxane, le N-gamma-amino-propyl-triéthoxy- silyl-2,5-diméthyl-pyrrole, la bis-(gamma-triéthoxy- silyl-propyl)-amine, un terpolymère de [NH-,(CH, )3Si0b/jo.:; (CGH;iSiO;,/2)o_ [(CH3)Si0]",i ou [H@N(CH.);3Si0.;@.,] [(CH.;Si03;
    ., )] [(CH.;)2SiO], (CUH"SiOs@@) [(C@H;,)@SiO]. 10. Procédé selon la revendication I et les sous- revendications 1 à 9, caractérisé en ce que l'on ap plique le revêtement sur un substrat en magnésium, aluminium, zinc, chrome, acier, fer blanc, plomb, cuivre, laiton, bronze, ou en argent.
    11. Procédé selon la revendication I et les sous- revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'on forme une pellicule de gamma-amino-propyl-tri- éthoxy-silane sur un substrat au cuivre et en ce que l'on chauffe l'ensemble à une température comprise entre 51o C et 316o C. 12.
    Procédé selon la revendication I et les sous- revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'on forme une pellicule de gamma-amino-propyl-siloxane sur un substrat en acier et en ce que l'on chauffe l'ensemble à une température de 150 C. 13. Procédé selon la revendication I et les sous- revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'on forme une pellicule de delta-amino-butyl-triéthoxy-silane sur un substrat en laiton et en ce que l'on chauffe l'ensemble à une température de 2750 C. 14.
    Procédé selon la revendication I et les sous- revendications. 1 à 3, caractérisé en ce que l'on enduit un substrat en argent électrolytique ou servant à faire la monnaie au moyen d'un terpolymère de formule [NH@(CH.,)si03/@]0.:@ (C6H5Si03/2)n.4 (CH3Si0)o.l. REVENDICATION II Article métallique revêtu par le procédé selon la revendication I. EMI0013.0001 EMI0014.0001 EMI0015.0001 EMI0016.0001
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