CH384540A - Machine pour l'assemblage automatique de feuilles de papier en fascicules - Google Patents

Machine pour l'assemblage automatique de feuilles de papier en fascicules

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CH384540A
CH384540A CH298162A CH298162A CH384540A CH 384540 A CH384540 A CH 384540A CH 298162 A CH298162 A CH 298162A CH 298162 A CH298162 A CH 298162A CH 384540 A CH384540 A CH 384540A
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CH298162A
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Dezoppy Robert
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Dezoppy Robert
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B65CONVEYING; PACKING; STORING; HANDLING THIN OR FILAMENTARY MATERIAL
    • B65HHANDLING THIN OR FILAMENTARY MATERIAL, e.g. SHEETS, WEBS, CABLES
    • B65H39/00Associating, collating, or gathering articles or webs
    • B65H39/02Associating,collating or gathering articles from several sources
    • B65H39/04Associating,collating or gathering articles from several sources from piles
    • B65H39/043Associating,collating or gathering articles from several sources from piles the piles being disposed in juxtaposed carriers

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Description


  
 



  Machine pour Passemblage automatique de feuilles de papier en fascicules
 La présente invention est relative à une machine pour l'assemblage automatique de feuilles de papier en fascicules.



   Dans la technique générale de l'imprimerie (ce dernier mot étant pris dans son sens le plus étendu), on est généralement amené à réaliser des fascicules,   c'est-à-dire    des ensembles de feuilles différentes placées dans un ordre bien déterminé, le plus souvent dans leur ordre de numérotation. A la sortie de l'impression, on obtient des paquets de chacune des feuil   les imprimées nécessaires à la a composition du fasci-    cule, par exemple un paquet de feuilles   No    1, un paquet de feuilles   No    2, et ainsi de suite. L'opération d'assemblage en fascicules consiste à prélever chaque fois une feuille de chacun des paquets et à réunir ces feuilles dans l'ordre désiré, par exemple dans l'ordre de numérotation.



   La réalisation manuelle de cette opération est lente et coûteuse. Elle nécessite l'emploi d'un personnel important, qui risque de se tromper dans les manipulations des feuilles. De plus,   l'espace    nécessaire pour l'arrangement de paquets de feuilles avant assemblage devient important dès que le nombre de feuilles par fascicule atteint une certaine valeur.



   Plusieurs machines ont été déjà proposées en vue de mécaniser et d'automatiser cette opération d'assemblage de feuilles en fascicules, mais ces machines présentent l'inconvénient d'tre très coûteuses, surtout lorsqu'elles ne sont pas utilisées de façon intensive.



   La machine qui fait l'objet de la présente invention est caractérisée en ce qu'elle est constituée par quatre dispositifs principaux montés sur un mme bâti et qui sont: un magasin comportant des cases contiguës inclinées et en nombre au moins égal à celui des feuillets à assembler dans un mme fascicule, cases dans lesquelles on range les paquets de feuillets, à raison d'une seule espèce par case et dans l'ordre dans lequel ils devront se suivre dans les fascicules, un dispositif élévateur destiné à extraire un à un les feuillets de chaque case pour les engager dans un dispositif assembleur, lequel dispositif élévateur comporte des doigts animés d'un mouvement intermittent de bas en haut et de haut en bas et qui, à l'aide de patins dont ils sont munis, entraînent simultanément dans leur mouvement ascendant, le feuillet supérieur de chacun des paquets logés dans les cases du magasin,

   le dispositif assembleur superposant les feuillets dans l'ordre reçu et les acheminant vers un récepteur où s'empilent les fascicules successifs ainsi constitués.



   Les figures annexées au présent mémoire faciliteront la compréhension des particularités de la machine objet de l'invention et de son fonctionnement.



  Elles sont données à titre exemplatif et non limitatif.



   La fig. 1 représente schématiquement une coupe longitudinale de la machine et en montre les parties constitutives essentielles.



   Les fig. 2 et 3 représentent schématiquement les particularités de structure du magasin.



   Les fig. 4, 5, 6 et 7 montrent schématiquement quelques détails de l'élévateur.



   Les fig. 8, 9, 10, 11, 12 et 13 montrent schématiquement la structure de diverses parties de l'assembleur.



   Les fig. 14, 15, 16 et 17 montrent schématiquement la structure du récepteur.



   Dans toutes les figures, les mmes repères, chiffres ou lettres   'représentent    les mmes organes.   



   Le magasin (repère a de la a fig. 1) est constitué    en principe d'un ensemble de casiers légèrement inclinés sur la verticale, disposés parallèlement les uns à la suite des autres, dans chacun desquels on pose les paquets de feuillets, différents d'un casier à l'autre, dans l'ordre où lesdits feuillets devront se suivre dans  le fascicule assemblé. Le magasin comporte donc nécessairement au moins autant de casiers qu'il y a de feuillets différents dans chaque fascicule. L'inclinaison des casiers par rapport à la verticale est choisie assez faible pour que l'adhérence entre le feuillet supérieur et le paquet sous-jacent soit faible, afin que ledit feuillet puisse en tre séparé aisément, mais suffisante cependant pour éviter l'affaissement du paquet dans son casier, affaissement qui est particulièrement à craindre dans le cas de feuillets très minces.

   En général, une inclinaison comprise entre 150 et 45o, mais de préférence de l'ordre de 300, satisfait à cette double préoccupation. Les casiers sont conçus de telle façon que leurs dimensions puissent tre aisément modifiées pour les adapter dans chaque cas au format particulier des feuillets à rassembler. A cet effet, les casiers sont formés, en hauteur, de deux parties télescopiques, ce qui permet d'élever ou d'abaisser le niveau du fond des casiers tandis que des barres horizontales longitudinales peuvent tre rapprochées ou éloignées symétriquement de l'axe longitudinal du magasin de manière à adapter la largeur utile des casiers à la largeur des feuillets à y loger.



   Si   l'on    se rapporte à la fig. 2, qui est une vue schématique en élévation et partiellement en coupe du magasin, -et à la fig. 3 qui en est une vue en plan, on voit que ledit magasin est constitué de deux parties superposées en hauteur. La partie supérieure A qui est fixe, est formée de deux flasques 2 fixés au bâti non représenté de la machine, lesquels flasques sont réunis par des plaques 3 inclinées et équidistantes qui constituent la partie supérieure de la paroi inclinée des casiers. La partie inférieure B, qui peut tre élevée ou abaissée à volonté, est constituée de deux longerons 4 sur lesquels sont fixées les parties inférieures des casiers. Celles-ci comportent les plaques inclinées 5 parallèles ou contiguës aux plaques 3 et les fonds 6 servant d'appui à l'extrémité inférieure des paquets de feuillets.

   Les deux longerons inférieurs portent des galets 7 qui sont guidés par des rails 8 parallèles aux-plaques 3, dont un seul est représenté, fixés aux flasques 2. Des câbles fixés aux pivots des galets 7 passent sur des poulies fixes 9 et, de là, sur un tambour- tournant 10 sur lequel ils s'enroulent. On conçoit qu'en faisant tourner le tambour 10 dans le sens approprié on puisse abaisser ou relever à volonté la partie inférieure des casiers en leur imprimant un mouvement de translation parallèle aux guides 8 et donc aussi aux plaques 3, ce qui permet de modifier la hauteur utile h des casiers suivant les dimensions des feuillets à y loger.



   La largeur utile des casiers est ajustée par un dispositif très simple.-De chaque côté des casiers, près des flasques 2, sont disposées symétriquement au haut et au bas de la partie fixe A, des barres longitudinales 11 et   11, portées    par des billettes égales et telles que 12-13 et   12'-13' pouvant    pivoter autour d'axes tels que 14-15 et 14'-15' portés par les flasques 2. Un des groupes d'axes, par exemple les axes 14 et 14', peuvent tre mis en rotation par un mécanisme qui les fait tourner d'angles égaux mais en sens inverses.

   Par ce moyen, la paire de barres 11 et la paire de barres   11, sont,    à volonté, éloignées ou rapprochées parallèlement à elles-mmes tout en restant symétriques par rapport au plan longitudinal médian de l'ensemble des casiers de manière à adapter leur distance d à la largeur des feuillets à loger dans les casiers. En modifiant, comme il vient d'tre dit, les grandeurs h et d, on adapte aisément la longueur et la largeur utiles des casiers au format des feuillets à y loger.



     I1    convient de remarquer que, pour permettre dans tous les cas le passage des parois inclinées 5 entre les barres 11-11' et 11-11', la largeur e desdites parois doit ne pas tre supérieure à la valeur minimum de l'écartement d desdites barres.



   L'élévateur qui sert à alimenter en feuillets préala  blement    déposés dans le magasin, le dispositif assembleur, est caractérisé en ce que le prélèvement des feuillets dans chaque casier et leur engagement dans l'assembleur sont effectués automatiquement à l'aide de frotteurs actionnés mécaniquement.

   A cet effet, des patins montés sur des doigts engagés dans les cases (à raison d'un par case), au travers d'échancrures pratiquées dans les fonds des cases et animés d'un mouvement alternatif de montée et de descente, reposent sur les feuillets qu'ils entraînent par adhérence lorsqu'ils effectuent leur course de bas en haut pour- introduire lesdits feuillets dans l'assembleur, tandis que dans leur course de retour, lesdits patins glissent avec un frottement beaucoup moindre sur les feuillets qui, à ce moment, se trouvent déjà agrippés par les mécanismes de préhension agencés dans l'assembleur.



   Par ce moyen, à chaque cycle de fonctionnement de l'élévateur, un feuillet est prélevé de chacun des paquets et engagé dans l'assembleur qui superpose alors, dans l'ordre voulu, tous les feuillets constitutifs d'un mme fascicule. En se reportant aux figures schématiques 1, 4, 5, 6 et 7, on comprendra aisément la structure et le fonctionnement dudit élévateur.



   La fig. 1, qui représente schématiquement l'ensemble de l'élévateur, montre les doigts 21 articulés par des pivots 22 sur une barre 23, lesquels doigts sont engagés dans les cases   sucoessives    où, du fait de leur poids, aidé éventuellement par des ressorts tels que 24, ils appliquent sur les paquets de feuillets f, les patins 25 montés à l'extrémité supérieure des doigts.



   La barre 23 est supportée par deux manivelles 26 et 27 articulées sur des pivots fixes 28. La manivelle 26 porte sur son prolongement un galet 29 en contact avec une came 30 animée d'un mouvement de rotation continu autour d'un axe 31. Par ce moyen, la barre est alternativement soulevée et abaissée suivant une loi de mouvement appropriée déterminée par la forme de la came.



   A l'extrémité supérieure de chaque doigt 21 est monté un sabot 32 qui peut tourner librement autour de l'axe géométrique du doigt 21. Sur ce sabot est articulé, par le pivot 33, le patin 25 qui porte des  bandes 34 ou des pastilles en une matière telle que le caoutchouc mousse douée d'un coefficient de frottement élevé par rapport au papier. Pour la manipulation de feuillets en papier glacé, ces bandes pourraient d'ailleurs tre remplacées par des fines pointes métalliques. Une béquille 35 limite le basculement vers le bas du patin 25.

   La fig. 5 montre comment le patin s'applique sur le feuillet, dans la course ascendante du doigt (flèche m) et comment il se dégage par basculement spontané autour de son pivot, lorsque le patin se déplace par rapport au feuillet en sens inverse du mouvement de celui-ci (flèche d) ;   site, a    tion qui se présente aussitôt que le feuillet introduit dans l'assembleur est entraîné, par le mécanisme de préhension décrit ci-après, à une vitesse ascendante supérieure à celle du patin.



   Ce basculement du patin au moment où le feuillet est saisi par le mécanisme de préhension, est mis à profit pour déceler le non-engagement accidentel d'un feuillet dans le dispositif assembleur. A cet effet, lorsque le patin accompagne un feuillet, la béquille en métal 35 appuie sur un plot conducteur 36 fixé sur le manchon isolant 37 porté par le doigt 21. Ce plot est raccordé électriquement par un fil isolé 38 à un pôle d'une source électrique, l'autre pôle étant relié à la masse de la machine dont sont solidaires du point de vue électrique, tous les doigts 21, les sabots 32, les patins 25 et les béquilles 35. Tous les conducteurs 38 sont raccordés en parallèle.

   Un interrupteur général incorporé dans une branche commune du circuit de la source est fermé, par une came non représentée montée sur l'arbre 31, au moment où les doigts achèvent leur course ascendante, c'est-à-dire au moment où les feuillets étant happés par les mécanismes de préhension, les patins basculent suivant la flèche d de la fig. 5 et coupent le contact entre les béquilles et les plots 36. Si, à ce moment, tous les patins effectuent réellement leur mouvement de basculement, ce qui se produit si chaque patin est actionné par son feuillet qui pénètre dans l'assembleur, le circuit électrique est interrompu à tous les plots 36 et le courant ne passe pas dans le circuit malgré la fermeture de l'interrupteur général.

   Mais si, par accident, un des doigts n'a pas entraîné son feuillet ou ne l'a pas engagé dans l'assembleur, le patin correspondant ne basculera pas en fin de sa course ascendante, sa béquille restera en contact avec son plot et le courant passera dans le circuit au moment de la fermeture de l'interrupteur général. Ce courant pourra alors actionner un relais qui provoquera l'arrt de la machine et l'émission d'un signal sonore ou visuel.



   Il est toutefois indispensable d'empcher que les doigts correspondant aux cases non utilisées puissent intervenir dans ce   prooessus    de sécurité. A cet effet, il faut supprimer de manière permanente le contact entre la béquille et le plot de tous les patins hors de service. On y parvient aisément en faisant tourner d'un demi-tour les sabots 32 correspondants, comme l'indique la fig. 7.



   Afin de rendre plus facile la montée des feuilles sous l'action des patins, il peut tre souhaitable, dans certains cas, d'insuffler de l'air dans les feuilles. Mais, afin d'éviter l'introduction dans le papier de charges d'électricité statique, il importe que la quantité d'air soit la plus réduite possible et limitée aux premières feuilles du paquet.



   On parviendra à   oe    résultat en articulant sous chaque paquet un tube, relié à une rampe commune par un tuyau flexible. Chacun de ces tubes est relié à un doigt qui, à un certain moment du cycle de la machine, vient se poser sur le paquet, déterminant ainsi la position du tube par rapport à l'épaisseur du paquet. A ce moment, une quantité d'air convenable est insufflée entre les premières feuilles du paquet.



   Pendant tout le reste du cycle, le   soufflage    est arrté, et une tringle de commande commune à tous les tubes les écarte de leurs paquets respectifs, afin de permettre une nouvelle montée des feuilles.



   L'assembleur dont la fonction est de superposer dans l'ordre voulu les feuilles prélevées dans les casiers par l'élévateur et d'acheminer les trains de feuillets ainsi constitués vers le récepteur, est disposé au-dessus du magasin et fixé au bâti de la machine d'une façon telle qu'il puisse tre aisément basculé pour donner libre accès aux cases. Il comporte des mécanismes de préhension, en nombre égal à celui des cases, placés respectivement audessus de chacune de celles-ci et constitués de deux rouleaux superposés entre lesquels passent une ou plusieurs courroies sans fin animées d'un mouvement continu de translation longitudinale.



  Les rouleaux disposés transversalement tournent librement autour de leurs axes. Les axes des rouleaux inférieurs sont fixes et portés par les flasques latéraux de l'assembleur. Les axes des rouleaux supérieurs sont portés chacun par deux bras pouvant osciller autour d'axes fixes portés par les flasques longitudinaux. Grâce à cette disposition, les rouleaux supérieurs pèsent sur les courroies et les pressent sur les rouleaux inférieurs et, en fonctionnement, sur les feuillets introduits   entre    les rouleaux inférieurs et les courroies. On crée ainsi une adhérence entre les courroies et les feuillets de sorte que les feuillets engagés entre les rouleaux inférieurs et les courroies sont entraînés dans le mouvement de celles-ci.

   En dessous des courroies et entre les rouleaux sont disposées des traverses fixes destinées, d'une part, à guider les feuillets, soulevés par l'élévateur, pour les engager entre les courroies et le rouleau inférieur correspondant et, d'autre part, à supporter les feuillets entre les rouleaux successifs. A cet effet, les traverses fixées aux flasques longitudinaux ont la forme de prismes triangulaires à génératrices horizontales normales aux flasques. Les faces supérieures des traverses sont horizontales et situées un peu en dessous du plan horizontal défini par les génératrices supérieures des rouleaux inférieurs.

   Les deux autres faces de chaque traverse sont inclinées sur la verticale d'angles tels que le vide laissé entre deux traverses successives affecte la forme d'un coin convergeant vers le haut et  dont le plan bissecteur, sensiblement parallèle au plan des plaques porte-feuillets, pénètre dans l'onglet formé par les courroies et le rouleau inférieur correspondant, en passant au voisinage immédiat dudit rouleau.



  L'ensemble des faces horizontales des traverses constitue une table horizontale coupée, à l'amont de chaque rouleau inférieur, d'une fente étroite parallèle au rouleau, fente par laquelle le feuillet soulevé par le doigt de l'élévateur passera pour venir en contact, par son bord supérieur, avec les courroies mobiles, qui l'incurveront, l'entraîneront dans l'onglet et l'engageront entre les courroies et le rouleau correspondant. A ce moment, le feuillet se trouvera fortement agrippé et entraîné, par adhérence aux courroies, dans le mouvement de progression longitudinale de celles-ci.



   Dans ce mouvement, les feuillets sont supportés par la table porteuse horizontale constituée par les faces supérieures des traverses. La superposition des feuillets successifs se réalise automatiquement, chaque feuillet ou train de feuillets venant de l'amont s'insinuant, au moment où il aborde un nouveau rou  leau,    entre les courroies qui l'entraînent et le feuillet en cours d'enroulement sur ledit rouleau.



   Les courroies sans fin passent sur deux rouleaux transversaux montés aux extrémités de la table   hon.-    zontale porteuse,   l'un    des rouleaux étant mis   ;en    rotation par un moyen mécanique. Le rouleau d'aval est situé à proximité du récepteur.   I1    est associé à un rouleau situé sous lui destiné à presser les feuillets contre les courroies afin d'assurer leur propulsion et leur déversement dans le récepteur.



   En venant buter contre des plaques arrtoirs disposées dans les récepteurs, les feuillets de chaque train glissent les uns sur les autres jusqu'à se recouvrir complètement et constituer ainsi un fascicule prt pour le brochage.



   A chaque mécanisme préhenseur est associé un dispositif de sécurité destiné à signaler l'engagement accidentel dans un mme fascicule, de deux feuilles identiques.



   D'autres particularités apparaîtront encore de l'examen des fig. 1, 8, 9, 10, 11, 12 et 13 qui montrent schématiquement et à titre d'exemple une forme d'exécution d'un dispositif d'assemblage.



   La fig. 8 est une coupe verticale suivant un plan longitudinal de la machine. Les fig. 9 à 11 représentent des détails de structure et de fonctionnement. Sur ces figures, les repères 54 et 55 désignent les deux rouleaux - qui supportent et actionnent les courroies sans fin 47 destinés à propulser les feuillets vers le récepteur d. Ces courroies sont réalisées en une matière adhérant bien au papier; elles sont faites, par exemple, en toile oaoutchoutée. Le repère 40 désigne les rouleaux intérieurs des mécanismes préhenseurs, lesquels rouleaux tournent librement autour des axes fixes 42 portés par les longerons de l'assembleur. Les rouleaux de pression 48 tournent librement autour des axes 49 portés par des leviers oscillants 51 pivotés eux-mmes sur des axes fixes 50.



   Le   repère 41    désigne les prismes entretoisés dont la face horizontale 45 forme table de support pour les trains de feuillets acheminés vers le récepteur. Les faces convergentes 43 et 44 délimitent, entre deux entretoises contiguës un espace vide en forme de coin convergeant vers le haut, qui guide vers son engagement dans l'onglet 46 compris entre le rouleau 40 et   les courroies    47, le feuillet élevé par le dispositif élévateur.



   Le repère 56 désigne le rouleau de pression destiné à appuyer le train de feuillets contre les courroies au droit du rouleau d'aval 55. Le rouleau d'amont 54 est mis en rotation par une commande non représentée et communique aux courroies 47 un mouvement continu de translation. Les paliers supportant l'axe du rouleau 55 sont montés sur glissières afin de rendre possible le réglage de la tension des courroies. Le rouleau 56 tourne librement autour d'un axe porté par les leviers 57 pivotés sur un axe fixe 58 et dont les extrémités sont sollicitées par des ressorts 59 rattachés à des broches fixes 60.



   Dans une variante représentée aux fig. 9 et 10, le rouleau 55 porte en son milieu une roue 61. Cette roue 61 est munie sur sa périphérie de palettes rigides qui appuient sur le paquet de feuillets passant entre les courroies et le rouleau de pression 56, de manière à incurver les feuillets et à les propulser vers le récepteur. Le rouleau 56 est réduit à un arbre portant deux galets 62 qui soulèvent le paquet de feuillets et   l'amè-    nent en contact avec le rouleau 55. Cette incurvation des feuillets a pour but de leur conférer une certaine rigidité de forme afin de faciliter leur placement correct sur la pile de fascicules contenue dans le récepteur.



   Une variante particulièrement avantageuse lorsque les fascicules sont relativement épais consiste à rendre fixe l'axe du rouleau 56, mais par contre à rendre mobile de bas en haut l'axe du rouleau 55, des ressorts appropriés tendant constamment à l'abaisser de manière à la presser sur le train de feuillets.



   La fig.   1 1    montre schématiquement le début de l'engagement des feuillets de chaque casier, dans le mécanisme préhenseur correspondant, tandis que la fig. 12 montre la superposition des feuillets entraînés au début de la phase d'assemblage.



   Le dispositif de sécurité associé à chacun des mécanismes préhenseurs et destiné à signaler l'engagement simultané de deux feuillets dans l'onglet 46 est constitué d'un palpeur dont les détails apparaissent sur les fig. 8 et 13. Pour ne pas surcharger la fig. 8, on n'a représenté qu'un seul palpeur.   I1    comporte un galet 65 porté par un levier calé sur un axe 66 pouvant osciller dans un support fixe, porté par les longerons du dispositif assembleur   au-delà    de   l'un    desquels se prolonge ledit axe 66.

   Sur ce prolongement de l'axe 66 est calé un autre levier amplificateur 67, portant à son extrémité un plot 68 pouvant venir en contact avec un plot 69 dont la position est réglable à l'aide d'une vis micrométrique 70,   manu-    vrée par un tambour gradué 71 et pourvue d'un frein  d'arrt 72. Ladite vis s'engage dans un écrou 73 porté par un support 74 isolé électriquement du bâti de la machine.



   L'axe 66 et le support 74 sont raccordés respectivement aux pôles d'une source d'électricité par un circuit dans lequel est intercalé un relais qui contrôle un avertisseur approprié et un interrupteur d'arrt de la machine.



   Lorsque les plots 68 et 69 sont écartés   l'un    de l'autre, le courant ne passe pas dans le circuit du relais et la machine peut fonctionner normalement.



  Mais aussitôt que le plot 68 vient en contact avec le plot 69, le relais est excité, l'avertisseur fonctionne, tandis que la machine s'arrte. On comprend dès lors que si   l'on    règle la position du plot 69 en agissant sur la vis 70 de telle manière que le contact entre les plots 68 et 69 soit établi lorsque deux feuillets s'interposent entre le rouleau 40 et le galet palpeur 65, mais que les deux plots 68 et 69 restent séparés lorsqu'un seul feuillet est engagé entre le rouleau 40 et le galet 65, le dispositif de sécurité entrera en action chaque fois que deux feuillets se présenteront en mme temps à l'entrée du mécanisme préhenseur. Dans ce cas, le signal sonore ou lumineux avertit de l'incident; la machine s'arrte et l'opérateur peut intervenir immédiatement.



   Le récepteur destiné à recevoir les fascicules débités par le dispositif assembleur et à effectuer leur empilement s'abaisse à mesure que s'y accumulent les fascicules afin que le haut de la pile se maintienne constamment entre deux niveaux choisis   arbitraire-    ment de telle manière que la déposition de chaque nouveau fascicule sur la pile déjà formée puisse s'effectuer dans de bonnes conditions.



   A cet effet, le récepteur, comme le montre schématiquement la fig. 17, comprend une case d'où se logent successivement les fascicules sortant de l'assembleur, laquelle case, disposée devant la face de sortie de l'assembleur est fixée à un support 101 mobile verticalement, dont les déplacements sont commandés par un moteur réversible 102, contrôlé par des relais actionnés par un palpeur 103 suspendu à un support 104 fixé au bâti de la machine et qui repose sur la partie supérieure de la pile de fascicules.



  Le soulèvement de ce palpeur au-dessus d'un niveau prédéterminé provoque la fermeture d'un microinterrupteur non représenté qui déclenche l'action du relais qui met le moteur en rotation dans le sens de la descente du support jusqu'à ce que la face supérieure de la pile se soit abaissée jusqu'au niveau choisi comme normal. Dans cette position, le palpeur ferme un   microinterrupteur    qui actionne le relais   d'arrt    du moteur. Si le sommet de la pile s'abaisse en dessous du niveau normal, le palpeur actionne un troisième   micro-interrupteur    qui déclenche l'action d'un relais qui met le moteur en rotation dans le sens d'une remontée du support jusqu'à ce que la face supérieure de la pile soit revenue au niveau normal. A ce moment, le palpeur actionne l'interrupteur qui provoque l'arrt du moteur.



   Le palpeur ne fonctionne que pendant les temps morts qui séparent l'arrivée dans le récepteur de deux fascicules successifs. En dehors de ces périodes, le palpeur est soulevé par un électro-aimant 105, contrôlé par une came montée sur l'arbre 31, de manière que sa rotation soit synchronisée avec celle de la came 30, qui actionne le dispositif élévateur. La mme came, qui contrôle l'électro-aimant du palpeur, met hors circuit, lorsque le palpeur est soulevé et hors   d'action,    les micro-interrupteurs qui commandent le mouvement du moteur de déplacement du récepteur.



   Pour faciliter l'action du moteur, il convient d'équilibrer par le poids les parties mobiles du récepteur. Comme le poids de l'équipage mobile croît à mesure que s'entassent les fascicules dans le récepteur, le contrepoids de l'équilibrage doit croître à mesure que s'abaisse le récepteur. Une solution simple à ce problème est obtenue en réalisant   l'équili-    brage à l'aide d'un contrepoids constant associé à un poids variable constitué, par exemple, de chapelets de perles de plomb suspendus au récepteur et dont les extrémités inférieures reposent sur un support fixe, le poids par centimètre de longueur de la nappe de chapelets étant égal au poids d'un tas de feuillets d'un centimètre d'épaisseur.



   Par cet artifice, le poids appliqué au récepteur par la nappe de chapelets diminue à mesure que descend le récepteur du fait qu'une fraction de plus en plus grande de ladite nappe vient reposer sur le support et cesse donc d'agir   sur    le récepteur. En somme, la nappe de chapelets agit sur le récepteur de la mme manière qu'en aérostation, le guiderope agit   sur    l'équilibre vertical du ballon.



   Enfin le récepteur peut utilement tre muni d'un dispositif rangeur destiné à parfaire la superposition correcte des feuillets constitutifs de chaque fascicule et qui décale les uns par rapport aux autres les fascicules déposés successivement dans le casier dans le but de faciliter leur enlèvement. Les fig. 14, 15 et 16 montrent schématiquement quelques particularités d'un tel récepteur.



   Le dispositif rangeur comporte deux tablettes horizontales 80 et 81 disposées dans un mme plan situé légèrement en dessous du niveau des trains de feuillets sortant de l'assembleur. La tablette 80 est rectangulaire et a son grand côté disposé parallèlement à la direction d'arrivée des feuillets dans la case indiquée par les flèches 82. Son grand côté 83 extérieur au casier est relevé à angle droit de façon à constituer un rebord dont la hauteur est approximativement égale à celle des fascicules à manipuler. A son extrémité la plus éloignée de l'assembleur, ladite tablette porte, orientée perpendiculairement à la direction d'arrivée des feuilles, une cornière 84, dont l'aile relevée sert de butée contre laquelle viennent s'arrter les feuillets venant de l'assembleur. La position de cette cornière sur la tablette est réglable à volonté suivant le format des fascicules. 

   Le bord longitudinal extérieur de ladite tablette redressée à angle droit sert à contenir latéralement les feuillets du fascicule. La paroi latérale 85  de la case, parallèle à la direction d'arrivée des feuillets et située en face dudit bord relevé 83, peut tre rapprochée ou écartée de la tablette pour ménager entre elle et le rebord 83 un espace légèrement supérieur à la largeur des feuillets. La seconde tablette 81 de dimension beaucoup plus petite est constituée d'une équerre dont le bord relevé 86 est orienté perpendiculairement à la direction des feuillets. La paroi latérale 85 de la case, la cornière 84 et les deux bords 83 et 86 des tablettes constituent ainsi  

Claims (1)

  1. REVENDICATION Machine pour l'assemblage de feuilles de papier en fascicules, caractérisée en ce qu'elle est constituée par quatre dispositifs principaux montés sur un mme bâti et qui sont: un magasin comportant des cases contiguës inclinées et en nombre au moins égal à celui des feuillets à assembler dans un mme fascicule, cases dans lesquelles on range les paquets de feuillets, à raison d'une seule espèce par case et dans l'ordre dans lequel ils devront se suivre dans les fascicules, un dispositif élévateur à extraire un à un les feuillets de chaque case pour les engager dans un dispositif assembleur, lequel dispositif élévateur comporte des doigts animés d'un mouvement intermittent de bas en haut et de haut en bas et qui, à l'aide de patins dont ils sont munis,
    entraînent simultanément dans leur mouvement ascendant le feuillet supérieur de chacun des paquets logés dans les cases du magasin, le dispositif assembleur superposant les feuillets dans l'ordre reçu et les acheminant vers un récepteur où s'empilent les fascicules successifs ainsi constitués.
    SOUS-REVENDICATIONS 1. Machine selon la revendication, caractérisée en ce que les cases du magasin sont inclinées par rapport à la verticale d'un angle compris entre 150 et 450.
    2. Machine selon la sous-revendication 1, caractérisée en ce que les cases du magasin sont partagées en hauteur en deux parties télescopiques dont les parties supérieures sont fixées au bâti tandis que les parties inférieures, solidarisées par des flasques, peuvent tre élevées ou abaissées en bloc pour adapter la hauteur utile des cases au format de feuillets à assembler.
    3. Machine suivant la revendication, caractérisée en ce que le magasin comporte des barres horizontales mobiles disposées symétriquement par rapport au plan vertical longitudinal moyen du magasin, lesquelles barres qui constituent les parois latérales des cases peuvent tre rapprochées ou éloignées symétriquement à ce plan afin d'adapter la largeur utile des cases au format des feuillets à assembler.
    4. Machine suivant la revendication, caractérisée en ce que les doigts mobiles de l'élévateur sont articulés par pivots sur une barre qui est mise en mouvement intermittent de montée et de descente par une came tournante actionnée mécaniquement, lesdits doigts étant inclinés par rapport à la verticale, de sorte que, sous l'effet de la pesanteur, les patins des doigts sont appliqués sur les paquets de feuillets respectifs.
    5. Machine suivant la sous-revendication 4, caractérisée en ce que chaque doigt de l'élévateur comporte à sa partie supérieure un patin orientable pouvant basculer sur un axe horizontal porté par un sabot mobile autour de l'axe longitudinal du doigt, lequel patin porte des lamelles en une matière douée d'une forte adhérence par rapport au papier et est muni d'une béquille dont l'extrémité repose sur le corps du doigt, de manière à limiter, à la valeur voulue, le basculement vers le bas, du patin.
    6. Machine suivant la revendication, caractérisée en ce que l'élévateur comporte un dispositif de sécurité qui provoque l'émission d'un signal avertisseur et l'arrt de la machine si un doigt manque accidenteXe- ment son feuillet dans le dispositif assembleur.
    7. Machine suivant la sous-revendication 6, caractérisée en ce que le dispositif de sécurité est constitué par un circuit électrique comportant une source de courant, une branche connectée à un pôle de la source et dans laquelle sont incorporés un interrupteur général contrôlé par la came Iqui actionne la barre de déplacement des doigts, ainsi qu'un relais qui contrôle le moteur général de la machine, et une branche formée par la réunion en parallèle d'autant de dérivations que de doigts, chacune de ces dérivations étant constituée d'un conduoteur raccordé, d'une part, à la branche générale, d'autre part à un plot métallique porté par une bague isolante enfilée sur le doigt,
    lequel plot est en contact avec l'extrémité libre de la béquille du patin lorsque celuici est basculé vers le bas pendant que le patin propulse un feuillet vers le haut, situation dans laquelle le circuit électrique se ferme par la béquille, le patin, le sabot, le corps du doigt et la masse métallique de la machine, masse elle-mme raccordée au second pôle de la source, en ce que le circuit général est mis sous tension par la fermeture de l'interrupteur général et ce uniquement pendant la fin de la course ascendante des doigts, I'interrupteur général étant ouvert pendant le restant du cycle de fonctionnement de l'élévateur, et en ce que le relais incorporé dans la branche générale, lorsqu'il est excité, provoque l'émission d'un signal d'alerte et l'arrt du moteur qui actionne la machine.
    8. Machine suivant la revendication, caractérisée en ce que le dispositif assembleur comporte, disposé au-dessus de chaque case du magasin, un mécanisme de préhension qui saisit le feuillet soulevé par l'élévateur et le propulse vers le récepteur, lequel mécanisme est formé de deux rouleaux tournant librement autour d'axes transversaux et entre lesquels passent les brins inférieurs de courroies sans fin animées d'un mouvement de translation longitudinal continu, l'axe du rouleau inférieur étant fixe, tandis que l'axe du rouleau supérieur est porté par deux leviers articulés sur un axe fixe de telle manière que ledit rouleau supérieur peut osciller de haut en bas pour peser sur les courroies et les appliquer fermement sur le rouleau inférieur ou sur les feuillets engagés entre le rouleau inférieur et les courroies.
    9. Machine suivant la sous-revendication 8, caractérisée en ce que les courroies qui provoquent la translation des feuillets sont t tendues entre deux rou- leaux tournants placés l'un à la sortie du dispositif assembleur et l'autre à son extrémité opposée, un des rouleaux étant mis en rotation mécaniquement tandis que l'autre est fou sur son axe et peut tre déplacé parallèlement aux courroies pour ajuster leur tension, et en ce que le rouleau situé à la sortie du dispositif d'assemblage porte une roue munie d'ailetbes d'un diamètre supérieur à celui des parties sur lesquelles s'enroulent les courroies, lesquelles ailettes sont rigides et pressent sur les feuillets, les incurvent et les propulsent vers le récepteur.
    10. Machine suivant la sous-revendication 9, caractérisée en ce que chacun des mécanismes de préhension de l'assembleur est muni d'un dispositif de sécurité destiné à détecter l'engagement accidentel de plus d'un feuillet à la fois, dans ledit mécanisme.
    11. Machine suivant la sous-revendication 10, caractérisée en ce que ledit dispositif de sécurité est constitué par un palpeur formé d'un levier portant à son extrémité une roulette qui repose sur le rouleau inférieur du mécanisme de préhension, lequel levier est calé sur un axe porté par un support fixe, lequel axe porte calé sur lui un bras amplificateur muni à son extrémité d'un plot disposé en face d'un plot fixe porté par une vis micrométrique qui permet d'ajuster sa position, de manière à régler avec précision l'intervalle séparant les deux plots, lesquels sont raccordés respectivement aux bornes d'une source électrique et en ce que le circuit électrique ainsi constitué est normalement ouvert, mais se ferme, du fait du basculement du palpeur, lorsque deux feuillets ou plus sont engagés en mme temps entre le rouleau et la roulette du palpeur.
    12. Machine suivant la revendication, caractérisée en ce que le dispositif récepteur des fascicules successifs de feuillets est constitué d'une case mobile verticalement et qui est abaissée à mesure que s'ajoutent des fascicules dans la case, de manière à maintenir le sommet de la pile de fascicules entre deux niveaux fixés à volonté.
    13. Machine suivant la revendication, caractérisée en ce que le récepteur est abaissé automatiquement au fur et à mesure que les fascicules débités par l'assembleur viennent s'y empiler par un palpeur qui actionne des relais électriques qui commandent l'en trée en action d'un moteur r réversible qui, suivant son sens de rotation abaisse ou élève le récepteur de manière à maintenir le sommet de la pile de fascicules entre deux niveaux fixés à volonté.
    14. Machine suivant la sous-revendication 12, caractérisée en ce que le mouvement de descente ou de remontée du récepteur est commandé par un moteur réversible dont la rotation dans le sens voulu, lorsque le sommet de la pile de feuillets sort de l'inter valle compris entre les niveaux déterminés et l'arrt, lorsque le sommet de la pile se trouve entre ces niveaux, est provoquée par un palpeur constitué d'un bras oscillant reposant par une extrémité s'articulant sur la pile de fascicules et à son autre extrémité sur un axe fixe.
    15. Machine suivant la sous-revendication 13, caractérisée en ce que pendant les périodes d'introduction dans le récepteur d'un train de feuillets venant de l'assembleur, le palpeur est soulevé par l'action d'un électro-aimant.
    16. Machine suivant la sous-revendication 14, caractérisée en ce que le poids du récepteur, lequel croît à mesure que s'y accumulent les fascicules débités par l'assembleur, est compensé par un assemblage de masses réglables.
    17. Machine selon la sous-revendication 16, caractérisée en ce que la case réceptrice comporte un dispositif à tablettes mobiles qui reçoit les fascicules débités par l'assembleur, réalise la superposition des feuillets constitutifs d'un mme fascicule et dépose le fascicule ainsi traité sur la pile en formation dans la case et en ce que ledit dispositif est, après le dépôt de chaque fascicule, déplacé alternativement soit à droite, soit à gauche, de telle manière que les fascicules successifs, au lieu de se recouvrir complètement en se superposant, soient déportés l'un par rapport à l'autre pour constituer un empilage à redans.
CH298162A 1961-03-23 1962-03-21 Machine pour l'assemblage automatique de feuilles de papier en fascicules CH384540A (fr)

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FR2619366A1 (fr) * 1987-08-14 1989-02-17 Ordibel International Dispositif de detection de manque de feuilles

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