CH375174A - Tige-poussoir et procédé pour sa fabrication - Google Patents

Description

      Tige-poussoir    et procédé pour sa fabrication    La présente invention comprend une     tige-pous-          soir    et un procédé pour sa fabrication.  



  Une telle tige-poussoir est destinée à relier entre  elles les pièces mobiles d'un mécanisme qui exécu  tent un mouvement d'oscillation ou de rotation, par  exemple la commande de soupape d'un moteur à  combustion interne.  



  Il     est    connu de fabriquer des tiges-poussoirs  pourvues d'un corps tubulaire en soudant les bouts  de tubes à des pièces     terminales    pourvues de sur  faces d'appui préalablement formées     destinées    à  entrer en contact avec d'autres pièces d'un méca  nisme, comme décrit dans les brevets     suisses          Nos    37<B>0</B>594 et 354621.  



  Toutefois, jusqu'à ce jour, il n'avait pas été pos  sible de fabriquer sur une échelle industrielle des  tiges-poussoirs en soudant des     tiges    pleines à des  pièces     terminales,    pas plus que de souder sélective  ment des tiges     pleines.    ou des tiges tubulaires à une  pièce terminale.  



  La présente invention a pour but de remédier  aux inconvénients précités.  



  La     tige-poussoir    selon l'invention est caractéri  sée en ce qu'elle comprend une tige dont une extré  mité est pourvue de portions     obliques    par rapport à  l'axe de la tige, un élément évidé ayant des por  tions obliques par rapport audit axe, la tige péné  trant dans l'évidement et les portions obliques de la  tige étant soudées directement aux portions obli  ques de l'élément évidé, une surface arrondie de  l'élément formant une portée destinée à entrer en  contact avec une partie d'un mécanisme avec lequel  la tige-poussoir est destinée à être     utilisée.     



  Le procédé de     fabrication    de     cette    tige-poussoir  que comprend également le brevet est caractérisé  en ce qu'on     utilise    une tige, en ce qu'on     insère    une  extrémité de la tige dans un évidement à parois    obliques d'un élément comprenant une portée d'ap  pui, en ce qu'on exerce une force longitudinale sur  la tige et sur ledit élément pour que l'arête péri  phérique de la tige soit pressée contre les parois  obliques de l'évidement, et en ce que, pendant qu'on  continue d'exercer la force sur la tige, on chauffe  son bout et les parois obliques de manière à les  souder ensemble.

     Le dessin annexé- représente, à titre d'exemple,  quelques formes d'exécution de la tige-poussoir  objet de l'invention, ainsi que quelques mises en       oruvre    du procédé également objet de l'invention.    La     fig.    1 est une vue, partie en élévation et par-         tie    en coupe, de la tige-poussoir en cours       d'utilisation    ;  la     fig.    2 est une vue à plus grande échelle de la  même tige, dont des portions extrêmes sont suppo  sées brisées et représentées en coupe ;

    la     fig.    3 est une vue en perspective à     grande     échelle d'une forme de pièce terminale     séparée    de  la tige  la     fig.    4 est une vue en perspective à grande  échelle d'une autre forme de pièce terminale sépa  rée de la tige ;  la     fig.    5 est une vue semblable à la     fig.    2, mais       illustrant    une tige'     pleine,    au     lieu    d'une tige       tubulaire    ;

    la     fig.    6 est une vue fragmentaire avec coupe  axiale     partielle        illustrant    un des stades de la fabri  cation de la tige-poussoir ;  la     fig.    7, semblable à la     fig.    6, illustre un stade  ultérieur de la fabrication de la tige-poussoir ;  les     fig.    8 et 9 sont des vues semblables aux       fig.    6 et 7, mais illustrant des stades successifs de  la fabrication d'une     tige-poussoir        pourvue    d'une autre  forme de pièce     terminale    ;

        la     fig.    10 est une vue     fragmentaire    avec coupe  axiale partielle     illustrant    un des stades de la fabri  cation d'une tige poussoir pleine.  



  La     tige-poussoir    10 représentée à la     fig.    1     relie     entre     eux    un     lève-soupape    12 en forme de cuvette  et un culbuteur 14     actionnant    une soupape. Une       came    16 portée par un arbre à cames 18 fait monter  et descendre le lève-soupape 12 qui coulisse     dans     un guide 20 formé dans un bloc moteur 22.

   Le cul  buteur 14 est monté sur un arbre 24, un bras 26 du  culbuteur étant en     prise    avec une soupape non  représentée, et un autre bras 28, situé sur le côté  opposé de l'arbre 24     étant    en prise avec la     tige-          poussoir    10. Une     saillie    à surface sphérique 30 du  bras 28 est engagée dans une cavité sphérique com  plémentaire 31     (fig.    2) que présente une pièce     ter-          minale    en forme de cuvette 32, soudée à une des  extrémités de la     tige-poussoir.     



  L'autre extrémité de la tige-poussoir 10 est pour  vue d'une pièce     terminale    34 présentant une surface  sphérique 36 qui repose sur une surface     sphérique     concave     complémentaire    38 formée au fond du  lève-soupape 12. La pièce 34 comporte une bride  radiale 40 dont la face supérieure 42     sert    d'appui à  un     ressort    à boudin 44 qui     sollicite    la surface 36  vers le siège 38 et qui réagit contre une pièce de  retenue 46     fixée    au bloc moteur 22 et présentant  une ouverture centrale 48 à travers laquelle passe  la tige poussoir.

   La pièce terminale 34 est     pourvue     d'une portion     cylindrique    50 qui fait     saillie    sur la  face 42 et sert de guide pour centrer l'extrémité du  ressort 44 par     rapport    à la face 42.  



  La pièce     terminale    32 présente un évidement 52  qui est soudé à l'une des     extrémités    d'un tube 54  formant le corps de la tige-poussoir et qui est coni  que et contenue dans une     portion    cylindrique 56 de  la pièce terminale 32. La pièce     terminale    34 pré  sente aussi un évidement conique 58 contenu dans  la     saillie        cylindrique    50 et soudé à l'autre extré  mité du tube 54.  



  Les     pièces        terminales    32 et 34 sont de     préférence     faites d'une matière relativement dure, telle qu'un  acier cémenté ; et l'on peut les     façonner    commodé  ment par forgeage à froid, ce qui permet aux sur  faces 31 et 36 de former des portées dures et     lisses.     



  La     tige-poussoir    tubulaire 54 présente, avant que  les pièces     terminales    32 et 34 lui     aient    été     fixées,     des extrémités ouvertes. La forme en section ronde  représentée de     cette    tige convient dans la plupart  des cas et permet une fabrication économique. Le  tube peut être un tube d'acier laminé pourvu d'un  joint longitudinal soudé.  



  Les pièces terminales 32 et 34 sont soudées aux       extrémités    du tube.     Préparatoirement    au soudage,  l'extrémité du tube est     sectionnée    à angle droit de  manière     qu'on    obtienne une arête vive     circulaire    60       (fig.    6 et 8).  



  Pour souder la pièce     terminale    34 au tube 54       (fig.    6 et 7), on dispose d'abord le tube et sa pièce       terminale    34 avec leurs axes en alignement. La    pièce     terminale    34 est supportée à l'intérieur d'une  électrode 62 qui s'emboîte autour d'une portion  cylindrique 64 de la pièce     terminale    et qui bute con  tre la bride 40. Le tube 54 est serré à l'intérieur  d'une électrode non représentée. On fait alors avan  cer les électrodes 62 et le tube 54 l'un vers l'autre  de façon que l'extrémité du tube s'insère dans l'ou  verture conique 58 et que l'arête 60 bute contre la  surface conique.

   On fait alors passer un courant de  soudage électrique entre le tube 54 et la pièce ter  minale 34 pendant qu'on continue à presser les deux  pièces l'une contre l'autre pour effectuer la soudure.  



  Pendant le soudage, les parois extrêmes du tube  se     ramollissent    et la pièce terminale 34 et le tube 54  se meuvent l'un vers l'autre jusqu'à l'état général  représenté à la     fig.    7,     dans    lequel les parois sont  évasées ou s'épanouissent vers l'intérieur et vers  l'extérieur, ce qui élargit la soudure et établit un  joint très robuste entre la pièce terminale et le  tube. Les congés qui se forment pendant le soudage  sont représentés en 66 et 68.  



  La pièce     terminale    32 est soudée à l'une des  extrémités du tube par une opération semblable,  excepté qu'il est fait usage d'une autre électrode 70       (fig.    8 et 9) pour supporter la pièce     terminale    32  et appliquer le courant et la poussée de soudage.  Dans ce cas encore, l'extrémité du tube est     insérée     dans une ouverture conique 52, le courant de sou  dage et la poussée effectuant la soudure représen  tée à la     fig.    9, accompagnée de l'épaississement des  parois du tube et de la     formation    de congés 72 et 74.  



  La tige terminée 10 est pourvue de portions  extrêmes 75 et 75a     (fig.    2) formant des sièges coni  ques dont les     génératrices    sont obliques par rapport  à la direction longitudinale de la tige et qui sont  soudés directement aux surfaces 52 et 58,  respectivement.  



  Le corps de la tige-poussoir peut comprendre  une tige pleine 76     (fig.    5) par opposition à la tige       tubulaire    de la     fig.    2. Les extrémités de la tige 76  sont soudées à des pièces     terminales    32 et 34  d'une façon semblable à celle précédemment décrite.  L'extrémité de la tige est pourvue d'une arête péri  phérique dont le diamètre est légèrement inférieur  à celui de l'ouverture conique 52     (fig.    8) ou 58       (fig.    6) de la pièce terminale à laquelle la tige doit  être soudée.

   La     pièce        terminale    et la tige sont  orientées avec leurs axes alignés, et l'extrémité de  la tige est insérée dans l'ouverture conique de  façon que son arête 78 entre en prise avec la sur  face de     l'ouverture.    La poussée et le courant de sou  dage sont alors appliqués et s'accompagnent d'ac  tions progressives de ramollissement et d'épaississe  ment du métal dans la région de la soudure jusqu'à  l'état représenté à la     fig.    5, et de la formation de  congés 80 et 82. La pièce     terminale    32 est soudée  à l'autre extrémité de la tige, avec formation des  congés 84 et 86.  



  La tige terminée 76 est pourvue de sièges coni  ques 88 et 90 dont les bords font un angle avec      l'axe longitudinal de la tige, ces sièges étant soudés  directement aux surfaces coniques 52 et 58,  respectivement.  



  Le procédé décrit     facilite    ainsi la fabrication de  tiges-poussoirs en soudant des pièces     terminales     aux extrémités d'une tige qui peut être soit tubu  laire, soit pleine, à volonté. Les fixations par sou  dage sont très robustes et peu sujettes aux défail  lances. Le procédé de fabrication est à la fois rapide  et peu coûteux puisque les opérations d'usinage sont  réduites au minimum ou complètement supprimées.  Les portées 31 et 36 et les évidements 52 et 58 sont  obtenus par forgeage à froid du métal dont sont  faites les pièces terminales. Les arêtes 60 et 78 du  tube et de la tige sont formées par des opérations  de coupe ordinaires.  



  Il est possible de s'écarter de la forme de section  ronde du tube 54 et de la tige 76, et, si tel est le  cas, il peut ou non être avantageux de     modifier    la  forme des évidements 52 et 58. Ce qui     importe,    c'est  que     l'extrémité    du tube ou de la tige soit munie  d'une arête ou nervure et que la pièce     terminale     présente un évidement de sorte que lorsque l'arête  ou nervure vient en prise avec la surface évidée,  celle-ci s'étende     obliquement    par rapport à la lon  gueur du tube ou de la tige.

   Ce point ou ligne de  contact de la nervure avec la surface évidée, faci  lite ainsi l'amorçage du soudage par     résistance,    tan  dis que la     surface        oblique    fournit un épaississement       progressif    de la zone de soudure de façon à former  une soudure robuste entre le tube ou la tige et la  pièce terminale.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS I. Tige-poussoir, caractérisée en ce qu'elle com prend une tige dont une extrémité est pourvue de portions obliques par rapport à l'axe de la tige, un élément évidé ayant des portions obliques par rap port audit axe, la tige pénétrant dans l'évide ment et les portions obliques de la tige étant sou dées directement aux portions obliques de l'élément évidé, une surface arrondie de l'élément formant une portée destinée à entrer en contact avec une partie d'un mécanisme avec lequel la tige-poussoir est destinée à être utilisée. II.

   Procédé de fabrication de la tige-poussoir selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on utilise une tige, en ce qu'on insère une extrémité de la tige dans un évidement à parois obliques d'un élément comprenant une portée d'appui, en ce qu'on exerce une force longitudinale sur la tige et sur ledit élément pour que l'arête périphérique de la tige soit pressée contre les parois obliques de l'évi dement, et en ce que, pendant qu'on continue d'exer cer la force sur la tige, on chauffe son bout et les parois obliques de manière à les souder ensemble. SOUS-REVENDICATIONS 1.

   Tige-poussoir selon la revendication I, carac térisée en ce que la tige est tubulaire à proximité de ladite extrémité. 2. Tige-poussoir selon la revendication I, carac térisée en ce que la tige est tubulaire sur toute la longueur. 3. Tige-poussoir selon la revendication I, carac térisée en ce que la tige est pleine à proximité de ladite extrémité. 4. Tige-poussoir selon la revendication I, carac térisée en ce que l'évidement possède un contour courbe, et concentrique par rapport à l'axe longi tudinal de la tige. 5.

   Tige poussoir selon la revendication I, carac térisée en ce que les portions obliques de la tige et de l'élément évidé s'étendent dans une région coni que autour de l'axe longitudinal de la tige. 6. Procédé selon la revendication II; caractérisé en ce qu'on fait passer un courant de soudage entre les parties mutuellement en prise. 7. Procédé selon la revendication II, caractérisé en ce qu'on refroidit les parties chauffées de la tige et de l'élément.