CH374577A - Procédé d'obtention d'un revêtement glacé sur un produit se présentant sous forme de feuille, et appareil pour sa mise en oeuvre - Google Patents

Procédé d'obtention d'un revêtement glacé sur un produit se présentant sous forme de feuille, et appareil pour sa mise en oeuvre

Info

Publication number
CH374577A
CH374577A CH8033359A CH8033359A CH374577A CH 374577 A CH374577 A CH 374577A CH 8033359 A CH8033359 A CH 8033359A CH 8033359 A CH8033359 A CH 8033359A CH 374577 A CH374577 A CH 374577A
Authority
CH
Switzerland
Prior art keywords
cylinder
product
molding
coating
sheet
Prior art date
Application number
CH8033359A
Other languages
English (en)
Inventor
Yezek Milton
Charles Utschig Walter
Original Assignee
Gen Foods Corp
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Gen Foods Corp filed Critical Gen Foods Corp
Priority to CH8033359A priority Critical patent/CH374577A/fr
Publication of CH374577A publication Critical patent/CH374577A/fr

Links

Classifications

    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B32LAYERED PRODUCTS
    • B32BLAYERED PRODUCTS, i.e. PRODUCTS BUILT-UP OF STRATA OF FLAT OR NON-FLAT, e.g. CELLULAR OR HONEYCOMB, FORM
    • B32B27/00Layered products comprising a layer of synthetic resin

Landscapes

  • Laminated Bodies (AREA)
  • Application Of Or Painting With Fluid Materials (AREA)

Description


  Procédé d'obtention d'un revêtement     glacé    sur un produit  se présentant sous forme de     feuille,    et appareil pour sa mise en     aeuvre       La présente invention comprend un procédé d'ob  tention d'un     revêtement    glacé     sur    un produit se pré  sentant sous     forme    de feuille.

   Par l'expression   pro  duit se présentant     sous    forme de feuille 5>, on entend  désigner le papier de toute     espèce,    imprimé ou non ;  les pellicules de matières plastiques     telles,    que les       pellicules    cellulosiques, l'acétate de     cellulose    et au  tres composés à base de cellulose ; les. feuilles mé  talliques, par exemple d'étain ou     d'aluminium    ; le  carton de tous genres, les. matières, stratifiées cons  tituées par une ou plusieurs épaisseurs de papier, su  perposées de toute manière convenable et réunies par  tout adhésif approprié pour former une ou plusieurs  épaisseurs de carton ;

   les, bandes de papier ou de  carton,     continues    ou découpées en feuilles de toutes  dimensions désirées,     imprimées    ou non.  



  Quand on     procède    au revêtement de produits de  papier, par exemple, il est très désirable que le re  vêtement obtenu soit aussi     brillant    que possible et ne  présente pas     ces    défauts qui nuisent à l'apparence et  à     l'utilité    des papiers garnis de revêtements à base  de     cire.     



  La présente invention comprend donc un pro  cédé d'obtention d'un revêtement     glacé    sur un pro  duit se présentant sous forme de feuille, par la     mise     en contact intime de l'une au moins des.     faces    dudit  produit avec une couche de matière de revêtement  thermoplastique     solidifiable    en comprimant cette cou  che et le produit contre une surface     lisse    à fini spé  culaire d'un organe de moulage sans fin     animé    d'un  mouvement rapide,

   ladite couche étant en état plas  tique fondu et se trouvant en contact adhérant avec  ladite surface afin d'être uniformément répartie entre  le produit et ladite     surface    du fait de la compression  appliquée, alors qu'on refroidit ensuite rapidement  ladite couche, ce procédé étant caractérisé par le fait    qu'on     refroidit    la surface de l'organe de moulage à  une température     inférieure    au point de fusion de  la matière de revêtement,

   tout en refroidissant     simul-          tanément    le produit pendant son     application    à ladite  surface d'organe de moulage en appliquant contre la  face du produit opposée à celle en     contact.avec    la  surface de moulage     un.    fluide maintenu à une tem  pérature inférieure au point de fusion de la matière  de revêtement, on déplace au cours de     ces    opéra  tions de refroidissement le produit et l'organe de  moulage     pendant    que ladite couche se     solidifie    entre  eux en contact avec ladite     surface        lisse,

      le produit  et la couche se trouvant de ce fait étroitement appli  qués à ladite     surface        lisse        sans        possibilité    de dépla  cement, ni de pénétration du fluide de refroidisse  ment, on poursuit les opérations de refroidissement  jusqu'à solidification de la matière de revêtement et  on détache ensuite le produit ainsi revêtu et refroidi  de l'organe de moulage.  



  L'invention a aussi pour objet un appareil pour  la     mise    en     oeuvre        dudit    procédé, cet     appareil    étant  caractérisé par le fait qu'il comprend un organe de  moulage sans fin à     surface    refroidie propre à rece  voir un produit se présentant sous     forme    de feuille  revêtu -d'une matière thermoplastique     chauffée;

      la  dite     surface    refroidie servant à     refroidir    rapidement  le revêtement jusqu'à une température inférieure au  point de fusion de la matière de revêtement et pou  vant entrer en     contact    et adhérer avec le revêtement  chauffé sur le produit, et     un        cylindre    de compres  sion     chauffé    disposé adjacent à la surface refroidie  de l'organe de moulage et exerçant avec lui une ac  tion de pincement, ledit produit une fois revêtu se       trouvant,    au point où il atteint ladite     surface    refroi  die,

   serré contre celle-ci par l'action dudit     cylindre     de compression, ce qui crée un contact étroit, adhé-           rent    et immuable entre le produit revêtu et ladite       surface    refroidie.  



  La matière     utilisée    pour revêtir le produit se pré  sentant sous forme de feuille est de préférence     une     matière     thermoplastique    telle que la     paraffine        solide,     une cire     microcristalline,    un polyéthylène à faible  poids moléculaire, par exemple de l'ordre de 2000  à 21000 et de préférence de 3000 à 15 000, ou du  polypropylène.

   On peut aussi     utiliser    des résines ther  moplastiques autres que le polyéthylène, telles que  les polyamides, les     polyterprènes,    les résines déri  vées du pétrole ou toute résine douée de     thermo-          plasticité.    On peut     utiliser    un mélange de deux ou  plusieurs des matières ci-dessus, par exemple de     pa-          raffine    solide avec de la cire     microcristalline    ou du  polyéthylène.

   Il faut bien entendu que la matière uti  lisée puisse donner du     brillant    et protéger le pro  duit qu'elle revêt et il faut que son point de fusion ne  soit pas trop. élevé, pour éviter une détérioration du  produit. D'une     manière    générale, le choix de la ma  tière à     utiliser    dépend du produit que l'on désire  obtenir.  



  La     quantité    de matière de revêtement à     utiliser     est avantageusement celle     donnant    des revêtements  d'une épaisseur de 0,025 à 0,63 mm. Par exemple,  avec une composition     comprenant    50     parties    en  poids de paraffine (point de fusion. 60 à<B>630</B> C) et  50 parties en poids de cire     microcristalline    (point de  fusion: 63 à     64()    C), il faut     appliquer    une quantité  de matière de revêtement de 24 g à 282 g par     m2    de       surface    de produit.

      Lorsqu'on     utilise    du polyéthylène dans les com  positions de revêtement contenant des cires     micro-          cristallines    poisseuses à bas point de     fusion    (que l'on  ajoute pour     améliorer    l'étanchéité et la     flexibilité    à  basse température), la proportion de polyéthylène  peut être faible, par exemple inférieure à 5 % en  poids, et peut descendre jusqu'à 0,1 % en poids.

   On  réalise ainsi, sur la quantité de polyéthylène utilisé,  une     économie    que l'on ne peut obtenir avec les  appareils ou procédés classiques     impliquant    par  exemple l'emploi de surfaces métalliques chromées  ou autres, car on a constaté que de telles surfaces ne       permettent    pas     d'appliquer    de manière satisfaisante  des revêtements à basse teneur en polyéthylène.  D'une manière générale, le procédé suivant l'inven  tion laisse plus de     liberté    que les techniques classi  ques en de qui concerne la composition de la matière  de revêtement.  



  On a     constaté    qu'en appliquant sur la surface du       cylindre    de moulage une couche intermédiaire ou       pellicule    de     metière    plastique, on peut assurer un  refroidissement satisfaisant du produit revêtu se pré  sentant sous forme de feuille. - A cet effet, des ma  tières plastiques de     polyuréthane    se prêtent particu  lièrement bien.  



  On peut appliquer la couche de matière plasti  que sur le cylindre de toute     manière    désirée, suivant  l'état dans lequel elle se trouve. Si la matière plas-    tique est en feuilles, on peut l'enrouler autour du       cylindre    et la     fixer    à ce     cylindre    au moyen d'un  adhésif imperméable. Si elle est en grains ou en pou  dre, on peut la dissoudre dans un solvant et l'appli  quer au pinceau, au pistolet, etc. L'épaisseur de la  couche peut varier, par exemple, de 0,012 à 3,174  mm ou davantage, mais. est de préférence comprise  entre 0,025 et 0,076     mm.     



  Le dessin annexé représente, à titre d'exemple,  des formes d'exécution de l'appareil que comprend  l'invention,     illustrant    quelques mises en     oeuvre    du  procédé que comprend aussi l'invention.  



  La     fig.    1 représente schématiquement une pre  mière forme d'exécution de     l'appareil.     



  La     fig.    2A représente schématiquement une for  me d'exécution pratique de l'appareil.  



  La     fig.    2B représente schématiquement une va  riante de cette forme d'exécution.  



  Les     fig.    2C à 2E représentent partiellement trois  autres variantes.  



  La     fig.    3A représente une autre forme d'exécu  tion de l'appareil, et  la     fig.    3B illustre une variante de cette dernière  forme d'exécution.  



       L'appareïl    représenté sur la     fig.    1 comprend deux  cylindres d'application 1 exerçant ensemble une ac  tion de pincement, qui étale une matière de revête  ment fondue de part et d'autre d'un produit en  feuille du genre papier par exemple, se déplaçant  entre eux. Le produit revêtu passe ensuite sous un  cylindre de polissage chauffé 2 qui améliore la ré  partition de la matière de revêtement sur l'une des  faces du produit. Ce produit franchit alors un cylin  dre de compression 3, qui peut être en caoutchouc,  et parcourt une grande partie de la périphérie d'un  cylindre de moulage à grand diamètre 4, dont il est  ensuite détaché tandis qu'il est     soumis    à l'action d'un  cylindre d'essorage en caoutchouc mou 5.  



  On peut faire marcher le cylindre de moulage à  grande vitesse pour obtenir un produit à revêtement  très     brillant,    cette vitesse étant par exemple de  l'ordre de 300 m par minute et plus. A     cette    ca  dence, un cylindre de moulage d'un diamètre de  <B>183</B> cm fait un tour complet en environ 1,1 seconde;  pour un cylindre de 45 cm, le tour complet s'effectue  en 0,3 seconde.  



  Le cylindre de moulage 4 est refroidi par une  circulation d'eau salée qui ramène sa température à  une valeur habituellement comprise entre 0 et 210 C  environ et dans tous les cas inférieure au point de  fusion de la matière de revêtement. Le     cylindre    de  moulage 4 et le produit revêtu     qu'il    entraîne passent  dans un bain de liquide froid 6 que l'on maintient  aussi à une température     inférieure    au point de fusion  de la composition de revêtement. Pour cela, on em  ploie de préférence de l'eau froide dont la tempé  rature est de 0 à 210 C, mais l'on peut aussi, avan  tageusement, utiliser de l'eau salée froide.

   Il est pré  férable que la température du bain     liquide    soit infé  rieure à celle de la     surface    du cylindre 4.      Outre l'eau, on peut utiliser d'autres liquides  pour constituer le     bain.    6. Par exemple, on peut uti  liser des solutions aqueuses constituées par de l'eau  et une faible quantité d'un ou plusieurs produits  d'addition tels que le glycol d'éthylène, le glycol de  propylène,     l'alcool        isopropylique,    l'alcool éthylique,  l'alcool     isoamylique,    etc.

   Le produit d'addition peut  également être un agent mouillant comme le     sulfate     de     sodium        laurylique,    le     sulfosuccinate    de sodium       dioctylique,    certains     sulfonates    de soude     alkyloary-          liques,    etc. On peut aussi substituer à l'eau et aux so  lutions aqueuses des liquides comme l'alcool     6thyli-          que.    II ne faut pas, bien entendu, que le     liquide    uti  lisé, soit susceptible de dissoudre la couche de ma  tière plastique revêtant le cylindre refroidi.  



  Si la température du bain liquide est inférieure  à celle de la     surface    du     cylindre    de moulage, comme  il est préférable, l'échange de chaleur peut se faire  plus vite par     transfert    de calories à partir du revê  tement chaud.     D'autre    part, la surface de moulage  reste plus froide,     ce    qui assure un refroidissement  plus brusque. Il est évident que si le     bain    liquide est  à une température inférieure à celle de la surface  de moulage, le produit à refroidir est soumis à une  plus forte différence de température.  



  Pour éviter tout déplacement relatif entre le       produit,    le revêtement et le cylindre de moulage 4,  il est préférable que ce dernier soit entraîné positi  vement et que le cylindre de compression en caout  chouc 3 et le cylindre     d'essorrage    5 soient montés  fous et entraînés, par frottement sur le cylindre de  moulage 4 à travers le produit et son revêtement.  On maintient de préférence le cylindre de compres  sion 3 à une température supérieure au point de  fusion de la composition de revêtement de manière  à ce que la surface de cette     dernière    épouse bien la  surface du     cylindre    de moulage 4.

   Pour obtenir ce  résultat, on     maintient    le     cylindre    de compression en  caoutchouc 3 juste au-dessus de la     surface    du bain  de liquide froid pour éviter que la matière de revê  tement fondue ne se     solidifie    prématurément avant  d'avoir pu s'appliquer étroitement contre la surface  lisse du     cylindre    de moulage refroidi 4. Pour assu  rer un contact intime entre la matière de revêtement  et la surface du cylindre refroidi, on     applique    une  pression positive au     cylindre    de compression 3.  



  On applique     également    une pression au cylindre  d'essorage en caoutchouc 5 et ce cylindre est éga  lement disposé au-dessus de la surface du bain froid ;  il évite ainsi qu'il y ait un excès de liquide provenant  du bain sur la surface du     cylindre    de moulage lors  que l'on décolle le produit revêtu. Il est très recom  mandé de prendre les mesures     nécessaires    pour éviter  que le liquide ne s'accumule sur la surface du cylin  dre de moulage 4. De plus, il faut que l'axe du cy  lindre d'essorage 5 soit sensiblement parallèle à  celui du     cylindre    de moulage 4 pour que le décolle  ment du produit du cylindre de moulage se fasse  sans gauche, de manière à éviter que le revêtement  ne se déforme et que le produit ne se déchire.

      Bien que le refroidissement brusque     assuré-    lors  que le produit et son revêtement viennent s'appliquer  contre la surface du     cylindre    refroidi 4 soit très  grand, l'appareil comprend encore une série de cy  lindres de refroidissement 7, munis de raclettes 8,  de manière à ce que le revêtement soit assez re  froidi pour ne plus être poisseux et ne pas provo  quer     d'adhérence    lorsqu'on met le produit en rou  leaux.

   Le     grand    cylindre refroidi assure, en combi  naison avec le bain de     liquide    froid, la solidification  du revêtement en lui faisant passer rapidement le  point de fusion pour atteindre une température très  inférieure à celui-ci et pour     éliminer    toute trace de  chaleur de fusion. La série de cylindres de refroi  dissement 7 accentue encore le refroidissement du  revêtement de manière à ce qu'il ne colle pas lorsque  l'on met le produit en rouleaux.  



  L'appareil représenté en     fig.    2A, ainsi que les  variantes représentées en     fig.    2B, 2C, 2D et 2E per  mettent d'une manière générale; de recouvrir indi  viduellement des feuilles de carton d'un revêtement  lisse et     brillant    de matière     thermoplastique    en appli  quant une couche de matière de revêtement fondue  sur l'une des faces de chacune d'une série de feuilles  de carton individuelles.

   Les feuilles de carton recou  vertes de la matière de revêtement à l'état plastique  sont successivement     acheminées    entre deux cylindres  de compression, puis sur un     cylindre    de moulage,  comme décrit ci-dessus, de manière à ce que leur  face revêtue s'applique étroitement sur le cylindre  de moulage. Celui-ci présente une     surface    lisse à     fini          spéculaire    contre     laquelle    l'une des faces de la feuille  de carton adhère sans possibilité de mouvement re  latif.

   Quand le cylindre de moulage tourne, la feuille  est     intimement    appliquée contre lui par l'action du  cylindre de compression, ce     qui    assure une réparti  tion uniforme de la matière de revêtement sur la  feuille. La     surface    du cylindre de moulage est main  tenue à une température sensiblement inférieure au  point de     fusion    de la matière de revêtement, de ma  nière à refroidir rapidement     cette    matière.

   Conti  nuant à tourner, le     cylindre    de moulage fait passer  la feuille dans. au moins une masse de liquide froid,  accentuant encore le refroidissement de la matière de  revêtement, le     liquide    portant contre la face non re  vêtue de la     feuille.    La feuille, qui ne peut toujours  pas se déplacer par rapport au     cylindre    de moulage,  se trouve refroidie à     4a    fois par ce cylindre et par la  masse de liquide pendant un temps suffisant pour  assurer la     solidification.    du revêtement, puis on dé  colle la feuille du cylindre de moulage et l'on ob  tient une     feuille    recouverte, sur l'une de ses faces,

    d'un revêtement disse et brillant de matière thermo  plastique.  



  Ainsi, on voit sur la     fig.    2A une feuille 10a  acheminée, depuis une source non représentée, sur  une courroie transporteuse 11a qui la dirige jus  qu'à une zone d'application 12a dans laquelle elle       défile    les cylindres de plusieurs paires de cylindres  d'application, comme indiqué par les positions des           feuilles    13a et 14a de la série en cours de traitement.  Les     feuilles    sont représentées de profil.

   Les paires de       cylindres    d'application     comprennent    un     cylindre    su  périeur 15a, 17a, 19a et     un.        cylindre    inférieur 16a,  18a, 20a,     les        cylindres        inférieurs        étant    partiellement       immergés        dans    un bain 21a de matière thermoplas  tique fondue, contenue dans un réservoir 22a, chauffé  par des moyens non     représentés.    On voit sur la fi  gure que la feuille 14a, recouverte sur l'une de ses  faces de matière de revêtement à l'état plastique,  vient s'appliquer,

   suivant une     direction    générale des  cendante, contre un     cylindre    de moulage 23a, de  manière     telle    que la face     revêtue    de la feuille s'ap  plique et adhère à     la        surface    de ce     cylindre.    Du fait  de la rotation du     cylindre    de moulage, la feuille se  trouve, peu après, pincée entre un     cylindre    de com  pression en caoutchouc mou 24a et le     cylindre    23a.

    La     surface    de ce     dernier    présente un fini     spéculaire     et la     feuille    lui est appliquée sans     possibilité    de mou  vement     relatif.    Le     cylindre    de compression 24a ap  plique étroitement chacune des feuilles contre la       surface    du     cylindre    23a de manière à répartir uni  formément la matière de revêtement entre la face  de la feuille et la     surface    du     cylindre    de moulage.  



  Le     cylindre    de moulage 23a est refroidi par cir  culation d'eau salée,     l'appareillage    de     mise    en cir  culation étant     classique    et par conséquent non re  présenté. La température du     cylindre    refroidi dépend  de la nature de la matière de revêtement thermo  plastique mais est, dans tous les cas, inférieure au  point de     fusion    de cette matière.

   Plus particulière  ment, elle peut être comprise entre un peu plus de 0  et 21  C environ.     Dans    ces     limites,    la température la  plus basse ne doit pas donner     lieu    à la formation de  glace à la     surface    du     cylindre    de moulage: De pré  férence, la température     maxima    est de     4     C. Le re  froidissement du revêtement sur la     feuille    est très  rapide, sitôt le     contact    établi avec le cylindre re  froidi.  



  Une fois     la,        feuille    appliquée et     adhérant    à la       surface    du     cylindre    de moulage, celui-ci, poursui  vant sa rotation, l'entraîne vers le bas et la soumet  à un jet ou à un     courant    de     liquide    de refroidisse  ment 25a, de préférence un courant d'eau froide,  qui est     appliqué    à la face non revêtue de la feuille  par un tuyau d'arrosage 26a, puis la     feuille    est en  traînée     dans    un bain 27a de     liquide    froid que con  tient un réservoir 28a, pour accentuer le refroidisse  ment du revêtement.

   Un déflecteur 29a contribue à  diriger le courant 25a contre la     feuille    30a et à éviter  que l'eau ne vienne frapper le     cylindre    de compres  sion 24a ou la     surface        voisine    du     cylindre    23a.  



  On maintient     chacune    des     feuilles    dans le bain  de     liquide    froid 27a pendant un temps     suffisant    à  assurer la     solidification    du revêtement, comme l'in  diquent les positions des feuilles 31a et 32a. Il est  bien entendu que pendant toutes. les opérations de  refroidissement décrites ci-dessus, les feuilles sont  disposées,     par    rapport à la surface du cylindre de  moulage, sans     possibilité    de mouvement relatif.

      Grâce à la     combinaison    du     cylindre    de mou  lage 23a à refroidissement     intérieur    et de la chute  d'eau froide 25a, la chaleur du revêtement chaud  appliqué aux     feuilles    de carton se dissipe vite, ce  qui permet d'assurer le refroidissement à une ca  dence rapide.  



  Les     feuilles    quittent le     bain,    de liquide froid 27a  et, poursuivant leur trajet, se trouvent     pincées    entre  le     cylindre    de moulage 23a et un     cylindre    d'essorage  en caoutchouc mou 33a qui essore leur face non re  vêtue, les feuilles étant ensuite décollées du     cylindre     23a par un couteau 34a.

   Une fois complètement dé  tachées du cylindre, les feuilles ont tendance à tom  ber d'un côté, en s'écartant du cylindre 23a, sur une  bande     transporteuse        mobile    35a qui les     entraîne,          comme    on le voit en     examinant    les     feuilles    36a, 37a  et 38a.  



  La profondeur     d'immersion    du     cylindre    de mou  lage dans le bain     liquide    est variable, mais l'eau ne  doit en aucun cas atteindre le cylindre 33a. Il faut  noter que la position basse de ce     cylindre    par rap  port à l'axe de rotation du cylindre 23a permet aux  feuilles, une fois décollées. du     cylindre    de moulage,  de tomber sur la bande transporteuse 35a, au moins  en partie par effet de gravité.  



  Le     cylindre    refroidi 23a présentant la     surface     lisse nécessaire à l'obtention d'un beau     brillant    est de  préférence revêtu, sur cette surface, d'une couche  continue, dure,     brillante    et extrêmement     lisse,    par  exemple d'une matière qui ne provoque pas une forte  adhérence, c'est-à-dire qui permette le détachement  facile de la feuille revêtue appliquée contre elle ;  autrement dit, le revêtement de la feuille adhère bien  au cylindre de moulage, mais son adhérence par rap  port à la     feuille    est supérieure à celle qu'il présente  par rapport au     cylindre    de moulage.

   La couche de  matière     revêtant    le     cylindre    de moulage est assez  lisse pour donner à la     surface    du revêtement appli  qué sur la feuille une grande continuité.     Eventuel-          lement,    le     cylindre    23a peut également être constitué  par un cylindre de métal poli, nickelé ou chromé.

    D'une manière     générale,    il faut que la surface du  cylindre de moulage ait un fini spéculaire et ne pré  sente par rapport au revêtement,     lorsqu'il    est ra  mené à une température inférieure à son point de  fusion,     qu'une    légère adhérence propre à permettre  le détachement facile de la feuille revêtue.  



  On peut     éventuellement    substituer au     cylindre     refroidi 23a un     transporteur    sans, fin dont la sur  face présente un     fini    spéculaire, mais il vaut     mieux     employer un     cylindre.     



  Le     cylindre    de compression 24a est     continuelle-          ment    chauffé de manière à ce que sa température  demeure aux environs du point de fusion de la ma  tière de revêtement pendant son application sur la       feuille.    Lors du     passage    de chaque feuille entre les  cylindres 23a et 24a     (fig.    2A), le     cylindre    chauffé  24a contribue à     maintenir    le revêtement à l'état à  peu près plastique ;

   ceci est essentiel pour permettre  au cylindre 24a d'agir sur le revêtement, en pressant      le produit revêtu contre la surface lisse du     cylindre     23a, pour rendre plus uniforme la répartition. et la  continuité du revêtement. Tout en répartissant uni  formément le revêtement, la surface, à fini spécu  laire, du cylindre 23a, lui     communique    un beau bril  lant.  



  Le décollement de la     feuille    sur le cylindre 23a  se fait sous l'action du     cylindre    33a, qui présente une  surface en caoutchouc mou et qui est appliqué sous  pression contre le     cylindre    23a sur lequel adhère la  feuille. L'axe de rotation du cylindre 33a est sensi  blement parallèle à celui du     cylindre    23a pour éviter  toute     déviation    et toute déformation du revêtement  pendant le décollement de la feuille.  



  Le     liquide    constituant le bain 27a peut être de  l'eau froide     ordinaire,    à une température de 0 à  160 C, mais on peut aussi employer une solution  d'eau salée, plus froide. La chute d'eau peut être  constituée par de l'eau à une. température comprise  entre les limites     indiquées    pour le bain froid, ou  encore par de l'eau salée.  



  Il va de soi que les précisions     données    à propos  de l'appareil de la     fig.    2A quant aux     cylindres    23a,  24a, 33a et au     bain.    27a sont également valables  pour les organes correspondants des. appareils des       fig.    2B à 2E.  



  La     mise    en     oeuvre    du procédé peut se faire à des  vitesses comprises entre 61 et 152 mètres     par    mi  nute, suivant les dimensions et la température du       cylindre    de moulage, la quantité d'eau froide     utilisée     et la température du bain froid.  



  On peut prévoir des     variantes    de l'appareil pré  sentant plusieurs chaînes de traitement de feuilles  de carton.     Ainsi,    dans. une .variante de l'appareil de  la     fig.    2A, on peut disposer côte à côte, autrement  dit en parallèle, plusieurs dispositifs d'application de  la matière de revêtement qui envoient plusieurs  chaînes, disposées en     parallèle,    de feuilles revêtues  au cylindre de moulage refroidi, celui-ci, ainsi que  le cylindre de compression 24a, étant bien     éntendu     assez large pour     recevoir    en parallèle deux ou plu  sieurs chaînes de feuilles.

   Ces feuilles peuvent alors  subir le refroidissement tel que décrit, être détachées  du     cylindre    de moulage par plusieurs couteaux ou  jets d'air     comprimé,    avec l'aide d'un ou plusieurs  cylindres d'essorage et se déposer soit sur une bande  transporteuse assez large, soit sur plusieurs bandes  plus étroites.  



  La     fig.    2B représente une variante de l'appareil  qui ne présente aucun jet ou chute d'eau. Par contre,  le niveau du bain est plus élevé, c'est-à-dire que le  cylindre de moulage est plus -profondément     immergé,     ce qui     accentue    le refroidissement.

   Par ailleurs, l'ap  pareil suivant la     fig.    2B est analogue à celui de la     fig.     2A, les organes     analogues        portant    les mêmes réfé  rences numériques avec toutefois substitution de l'in  dice<I>  b  </I> à l'indice<I>  a  .</I> Il faut noter toutefois  qu'avec l'appareil de la     fig.    2A, du fait que le cylin  dre 33a est disposé plus bas, on peut rapprocher  davantage la bande transporteuse 35a du bain de         liquide.    En     fig.    2B, le dispositif d'application de la  matière de revêtement n'est représenté que partielle  ment en 12b et la bande transporteuse 11a que l'on  voit sur la     fig.    2A,

   est     supprimée    pour alléger le  dessin.  



  La     fig.    2C représente partiellement une variante  dans laquelle une tuyère à     air    comprimé 40e est subs  tituée au couteau 34a ou 34b. Ce jet d'air comprimé  assure sur le cylindre de moulage 23c, le décollement  de chaque     feuille.    Le jet d'air sortant de da tuyère a  pour effet, non seulement de décoller la feuille, mais  de la diriger vers la bande transporteuse d'évacua  tion. En outre, le jet     d'air    peut assurer     l'élimination     des gouttes d'eau éventuellement déposées sur la sur  face de moulage.  



  La     fig.    2D représente partiellement une autre  variante présentant à la fois un couteau 34d et une  tuyère à air comprimé 40d pour décoller la     feuille     36d du cylindre 23d. Le couteau est un dispositif  mécanique simple     assurant    un décollement net des  feuilles de carton et le jet     d'air        comprimé    contribue  à assurer ce décollement, tout en offrant les avan  tages     indiqués.    ci-dessus.

   Il va de soi que l'on peut  employer à la fois le couteau et le jet d'air     comprimé     aussi bien dans l'appareil     que    l'on voit sur la     fig.    2B  que dans celui représenté sur la     fig.    2A.  



  La     fig.    2E représente partiellement une autre  variante de     l'appareil,    dans     laquelle    les feuilles de  carton sont décollées du     cylindre    de moulage 23e  au-dessous du niveau du liquide contenu dans le       réservoir    28e.

   Comme représenté, une lame de cou  teau 41e est     disposée    sous, le niveau du liquide con  tenu dans le réservoir pour     décoller    la     feuille    qui  tombe alors sur une bande transporteuse voisine 42e,  également disposée sous. le niveau du liquide.     Les     feuilles sont entraînées. du fait qu'elles se trouvent  prises entre deux bandes transporteuses, supérieure  43e et inférieure 42e, et atteignent deux     cylindres     d'essorage 44e et 45e disposés au-dessus du niveau  du liquide, qui essorent     successivement    les feuilles,  (voir feuilles 37e et 38e).

   Comme on le voit, dans  l'appareil représenté sur la     fig.    2E, l'acheminement  des feuilles     décollées    sur les bandes     transporteuses     est plus. facile et plus positif. Plus particulièrement,  l'enlèvement de chaque     feuille    se faisant dans la  moitié inférieure du     cylindre    de     moulage,    le mou  vement du     cylindre    contribue à diriger la feuille vers  la courroie     transporteuse    42e,     ce    qui amorce mieux  son évacuation.

   Le fait que la courroie transporteuse  42e est disposée à l'endroit où la     feuille    se détache  ou dans son voisinage contribue aussi à mieux amor  cer l'évacuation de la feuille vers les     cylindres    44e  et 45e. On peut     éventuellement    associer une tuyère  à air comprimé telle que 40c ou 40d au cylindre 23e  pour assurer     l'élimination    de l'eau déposée sur la  surface de moulage.  



  Les formes d'exécution de l'appareil     illustrées     par les     fig.    3A et 3B permettent de produire des  emballages à épaisseurs. superposées au moins par  tiellement imprégnés recouverts d'un côté d'un revê--      terrent lisse et brillant de matière thermoplastique.  Ces appareils permettent     d'obtenir    à peu de frais  un papier d'emballage     destiné    à la fabrication de  boites de carton     pliantes    à     surface    très brillante et  assurant une     bonne    protection, dont l'obtention im  pliquait jusqu'à présent des frais considérablement  plus élevés.  



  Dans une     mise    en     couvre        particulière    du procédé,  obtenue, au moyen des     appareils    suivant les     fig.    3A  et 3B, on assure l'imprégnation, la superposition et  le revêtement des épaisseurs de papier et de carton  constituant le     matériau    d'emballage en une seule  opération, à l'aide d'un     appareil    fonctionnant à une  cadence rapide. Suivant les procédés     connus,    ces  opérations ne pouvaient se faire qu'en trois temps.  



  Cette mise en     couvre    particulière du procédé con  siste, d'une manière     générale,    à faire passer une  bande de papier     continue    dans un bain de matière  de revêtement fondue pour en imprégner et en     re-          vêtir    les deux faces, puis à     introduire    la bande ainsi  revêtue, à l'état     plastique,    entre deux cylindres exer  çant ensemble une action de     pincement    pour ajuster  à une valeur convenable la     quantité    de matière de  revêtement.

   La bande passe ensuite entre deux autres       cylindres    exerçant ensemble une action de pince  ment: un cylindre de compression en caoutchouc,  chauffé, et un     cylindre    de moulage refroidi ; elle est  réunie en ce     point    à une     bande    continue de     carton,     préalablement     imprégnée    et     recouverte    ou non de la  matière de revêtement et     elle    est soumise à l'action  du deuxième jeu de     cylindres    exerçant ensemble une  action de pincements.

   Ces     cylindres    appliquent l'une  contre l'autre les deux bandes qui sont maintenues,  pendant leur passage entre eux, en regard l'une de  l'autre. On soumet ensuite le produit à double épaisseur  à un refroidissement brusque au cours duquel la face  revêtue de l'épaisseur de papier est étroitement appli  quée contre la     surface    du cylindre de moulage re  froidi, de manière à ce qu'elle y adhère.

   Comme     il     sera décrit plus     loin,    le     cylindre    de moulage refroidi  a pour rôle d'assurer une répartition uniforme de la  matière de revêtement sur l'épaisseur de papier ap  pliquée contre lui, de     solidifier    le revêtement dans  tout le produit et de donner à la surface de l'épais  seur de papier un     brillant        lisse.     



  En se référant à la     fig.    3A, qui représente une  forme     d'exécution    de l'appareil permettant ladite  mise en     couvre    du procédé, on voit une bande de  papier continue 10a, provenant d'une source 11a,  franchir un     cylindre    fou 12a,     s'introduire    dans le       bain    13a de matière de revêtement     thermoplastique     en     fusion    que contient un réservoir 14a, contourner  un     cylindre    fou<I>15a</I> disposé     dans    ce     bain,    puis tra  verser, au moins en partie,

   le bain et     enfin    en sortir  pour passer sur des cylindres de guidage 16a et 17a.  Une     bande    de carton continue 18a provenant     d'une     source 19a     .s'introduit,    en même temps que la bande  10a,     dans    le bain 13a, contourne le cylindre fou  15a en     passant    contre la bande 10a, extérieurement  à elle. La bande 18a poursuit son trajet dans le bain    sur une distance relativement     importante,    contourne  un     cylindre    de guidage 20a, sort du bain et, en  même temps que     la,    bande 10a, se trouve     pincée     entre deux cylindres 21a et 22a.  



  On notera que les deux bandes pénètrent dans  le bain 13a et en ressortent séparément et qu'elles  sont également . séparées pendant la plus grande       partie    de leur trajet dans le bain, cette disposition  ayant pour objet de faciliter leur     manipulation    et de  réduire ou de supprimer tout risque de     plissage,    de  flottement et d'adhérence temporaire qu'entraînerait  leur superposition.

   On appelle     imprégnation    l'opéra  tion par laquelle les vides et interstices existant     dans     les deux bandes se remplissent de matière de revê  tement jusqu'à une profondeur relativement impor  tante.     L'application    de revêtement sur les deux faces  des bandes permet leur réunion ultérieure en une  seule bande,     ainsi    que l'obtention d'un beau     brillant     sur la face de la bande de papier qui, après réunion  des deux bandes, subit l'action d'un cylindre de mou  lage.  



  Les     faces    en regard des bandes 10a et 18a sont  progressivement appliquées l'une contre l'autre du  fait du passage entre les     cylindres    22a et 21a et  serrées par     pincement    entre ces deux cylindres, les  bandes demeurant pendant cette action exactement  en regard l'une de l'autre.

   Le cylindre inférieur 21a  est en acier et le     cylindre    supérieur en caoutchouc ;  on appelle généralement ces cylindres cylindres d'es  sorage car leur rôle est non seulement de réunir les  deux épaisseurs en une seule, mais aussi d'ajuster la  quantité de revêtement garnissant les     bandes    de ma  nière à ce que leur réunion en     une    seule épaisseur  s'opère de façon     satisfaisante.    En engageant chacune  des bandes sur le     cylindre    qui lui correspond bien  avant le point de     réunion    des deux     bandes,    comme  représenté,

   on empêche la formation de     poches    d'air  entre les deux     épaisseurs    de la bande double 23a et  l'on évite ainsi un     plissage    ultérieur. La face infé  rieure<B>de</B> la bande de carton est     débarrassée    de tout  excès de revêtement par une raclette 24a, la ma  tière de revêtement tombant sur un plan     incliné    25a  du réservoir 14a et étant     ainsi    ramenée. dans le bain.

    La bande double 23a,. garnie de part et d'autre  d'un revêtement à l'état plastique, en     particulier    sur  la face extérieure de la bande de papier, passe     alors     sur un cylindre de compression 26a qui la presse  contre un cylindre de moulage refroidi 27a de ma  nière à ce que la face extérieure<I>26a de</I> la bande de  papier s'applique étroitement contre la     surface    du       cylindre    de moulage et y adhère, du fait que le re  vêtement est à l'état plastique. La bande double 23a  ne peut ainsi se déplacer par rapport au cylindre  27a.  



  Le     cylindre    de moulage refroidi 27a présente  une     surface        lisse,    à fini spéculaire, dont le refroidis  sement est assuré par un système intérieur de cir  culation d'eau salée. La température du     cylindre    re  froidi dépend de la nature du revêtement appliqué,  mais est, dans tous les cas, inférieure au point de      fusion de ce revêtement. Plus     particulièrement,    elle  peut être comprise entre 0 et 210 C. Entre ces     limi-          tes,    il faut que la température la plus basse soit  propre à éviter la formation de glace à la surface du  cylindre de moulage. La limite supérieure de tem  pérature est de préférence de 40 C.

   Le refroidisse  ment du revêtement se fait très. vite, dès contact avec  le cylindre refroidi.  



  Le cylindre de compression 26a serre le revête  ment 26a contre la     surface        lisse    du     cylindre    27a  de manière à le rendre     lisse,        uniforme    et continu.

    Tout en lissant le revêtement, la surface à fini spé  culaire du     cylindre    27a     communique    à ce revête  ment un beau     brillant.    Pour que l'on     obtienne    ces  résultats, il est essentiel que le revêtement soit à  l'état plastique lorsqu'il entre en contact avec le       cylindre    refroidi 27a ;

   on peut faire en sorte que  cette condition soit     remplie    en réduisant dans toute  la mesure du possible le trajet de la bande 23a de  puis les deux     cylindres        _21a    et 22a au     cylindre    re  froidi 27a, et, en outre, en     chauffant    le revêtement  par l'intermédiaire du cylindre de compression 26a.  



  L'action de pincement exercée par les     cylindres     26a et 27a contribue aussi à assurer la réunion des  deux bandes en une seule.  



  La bande double revêtue parcourt un trajet relu  tivement important contre la surface lisse refroidie  du cylindre 27a qui assure, en coopération avec un  bain froid 28a, un refroidissement de la matière de  revêtement jusqu'à une     température    sensiblement in  férieure au point de fusion de cette matière et qui  permet d'obtenir, comme décrit précédemment, une  surface lisse et     brillante.    Le     cylindre    de moulage 27a  tourne dans une masse 28a de     liquide    froid contenu  dans le réservoir 29a et entraîne la bande double  dans ce bain, pour accentuer le refroidissement des  revêtements.

   En     particulier,    .le revêtement 26a gar  nissant la surface de l'épaisseur de papier     appliquée     au cylindre est refroidi de part et d'autre, à la fois  par la     surface    refroidie du cylindre 27a et par le  liquide 28a qui est en contact avec la face extérieure  de l'épaisseur de     carton.    Le liquide absorbe la cha  leur du revêtement 26a, à travers l'épaisseur de pa  pier et à travers. d'épaisseur de carton.

   La bande  double 23a est immergée dans le     liquide    pendant  un temps suffisant pour     assurer    la solidification des  revêtements et, pendant ce temps, la bande double  demeure appliquée à la surface du     cylindre    de mou  lage sans pouvoir se déplacer. En     ressortant    du     bain,     la bande double est pincée entre le     cylindre    de mou  lage et un cylindre d'essorage en caoutchouc mou  30a, dont le rôle est de débarrasser de l'eau qu'elle  entraîne la face extérieure de la bande double.

   Le  cylindre d'essorage 30a,     appliqué    sous pression  contre le     cylindre    27a que recouvre la bande double,  contribue en. outre à permettre de détacher la bande  double du     cylindre    27a sans endommager le revê  tement 26a. Il faut signaler à cet égard que l'axe de  rotation du cylindre 30a est sensiblement     parallèle    à  celui du cylindre 27a pour éviter toute déviation    dans le décollement de la bande et toute     déformation     du revêtement ou     déchirure    de la bande double.  Celle-ci     franchit    un     cylindre    de guidage 31a et est  recueillie par des. moyens non représentés.  



  Le     cylindre    refroidi 27a, présentant la surface  lisse nécessaire à l'obtention d'un beau brillant, porte  de préférence sur     cette        surface    une couche de revê  tement constituée par une     feuille    de matière continue  et extrêmement     lisse.    Cette     feuille    permet le décol  lement facile de la double bande revêtue et est assez       lisse    pour     permettre    l'obtention, sur le revêtement  26a appliqué sur l'épaisseur de papier, d'une surface       continue.        Eventuellement,

      le     cylindre    27a peut égale  ment être constitué par     un    cylindre de métal poli,  nickelé ou chromé. Il est nécessaire, d'une manière  générale, que la     surface    de moulage du cylindre re  froidi     ait    un fini spéculaire et ne présente, lorsqu'elle  est refroidie jusqu'à une température     sensiblement          inférieure    au point de fusion du revêtement garnis  sant l'épaisseur de papier, qu'une légère adhérence  avec ce revêtement, de manière à ce que le décolle  ment de la double bande revêtue     s'effectue    facile  ment.  



  On peut éventuellement remplacer le cylindre re  froidi par une bande transporteuse dont la surface  présente un fini spéculaire, mais il vaut mieux uti  liser un     cylindre.     



  Dans la     variante    de l'appareil représentée sur la       fig.    3B, une bande continue de papier 40b prove  nant d'une source 41b franchit un     cylindre    de gui  dage 42b, contourne un cylindre de guidage 43b  disposé dans un bain 44b de matière de revêtement  thermoplastique contenue dans     un        réservoir    45b.

   La  bande continue     40b    se trouve     imprégnée   <B>-</B>et revêtue  de part et d'autre de la matière de revêtement et  elle     sort    du bain en contournant un     cylindre    de gui  dage 46b pour atteindre deux     cylindres    47b et 48b  qui la pincent entre eux pour ajuster la quantité de  matière de revêtement qui la garnit. Les     cylindres     <I>47b</I> et 48b sont semblables aux     cylindres    21a et<I>22a</I>  représentés sur la     fig.    3A.

   Le plan incliné 49b du  réservoir 45b reçoit toute éclaboussure provoquée  par la grande vitesse de déplacement de la bande,       qu'il    ramène dans le bain. La bande continue 40b,       garnie    du revêtement à l'état     plastique,    franchit un  cylindre fou 50b et vient s'engager entre un cylindre  de moulage refroidi 51b et un     cylindre    de compres  sion en caoutchouc 58b, qui est chauffé elle est  rejointe en ce     point    par     une    bande de     carton    54b  provenant d'une source 55b et contournant des cy  lindres fous 56b et 57b.

   Les deux bandes, disposées  en regard, sont serrées, entre les cylindres 51b et  58b qui assurent ainsi leur réunion en une bande à  double épaisseur: Avant passage entre ces deux der  niers cylindres, le revêtement     garnissant    la face supé  rieure de la bande de papier 40b vient     s'appliquer     étroitement contre la surface du     cylindre    de moulage  de     manière    à y adhérer. Le     cylindre    de caoutchouc  58b a pour rôle de serrer la bande double contre le  cylindre 51b pour y faire adhérer l'épaisseur de      papier.

   Des vérins pneumatiques (non représentés)       sollicitent    le cylindre 58b,     ainsi    que le     cylindre    26a  que l'on voit sur la     fig.    3A, contre la bande, au  moment où     elle    vient porter contre le cylindre re  froidi, pour lui faire épouser la surface de ce cylin  dre. L'effet obtenu     quand    le cylindre     51b    poursuit  sa rotation dans un bain 52b d'eau froide disposé  dans un réservoir 53b, est sensiblement celui décrit  à propos du     cylindre    27a.

   La bande double 60b  quitte le bain, est     pincée    entre le cylindre 51b et un  cylindre d'essorage 59b, puis franchit un     cylindre    de  guidage 61b pour atteindre des moyens de réception  non     représentés.     



  Comme on le voit, la seule action de pincement  entre deux     cylindres    prévue suivant la     fig.    3B pour  assurer la réunion des deux épaisseurs est celle ap  pliquée entre les     cylindres    51b et 58b. Il est dési  rable que la bande 40b vienne porter contre le cy  lindre de moulage 51b à peu près au moment où elle  pénètre entre les     cylindres    51b et<I>58b</I> exerçant en  semble une action de pincement, ceci pour que le  revêtement     garnissant    la bande demeure chaud, et  par conséquent à l'état plastique, ainsi que pour que  la réunion des deux épaisseurs soit assurée immé  diatement avant le refroidissement qui intervient sur  le     cylindre    de. moulage.

   On peut éventuellement  ajuster l'épaisseur des revêtements garnissant la  bande     continue    40b, par exemple en installant de  part et d'autre de la bande un dispositif convenable  que l'on substitue aux     cylindres    d'essorage 47b et  <I>48b.</I>  



  Le matériau d'emballage obtenu au moyen du  procédé mis en     oeuvre    par l'appareil illustré sur la       fig.    3A convient dans le cas où le produit obtenu  doit assurer une protection     efficace    contre la péné  tration de l'eau et de la vapeur d'eau. Dans le cas où       il    n'est pas absolument indispensable que la boite de       carton    soit     imperméable    à l'intérieur, c'est-à-dire du  côté de l'épaisseur de carton, on préférera le procédé  mis en     oeuvre    par l'appareil illustré sur la     fig.    3B.

         Enfin,    le produit obtenu au moyen du     dernier    appa  reil est également indiqué pour la fabrication des  rabats collés pour boîtes de carton, car la bande  double 60b que l'on voit sur la     fig.    3B peut être fa  cilement débarrassée de son revêtement pour per  mettre l'application de colle.  



  Nous exposons, à titre d'exemple, une mise en       oeuvre    particulière du procédé selon l'invention au  moyen de la     forme    d'exécution de     l'appareil    repré  sentée en     fig.    1.  



  On     applique    une bande continue de papier garni  d'un revêtement composé d'environ 50 parties en  poids de     paraffine    (point de fusion: 60 à 630 C) et  50 parties en poids de     cire        microcristalline        (point    de  fusion<B>:

  </B> 63 à     64o    C) sur une bande continue de  papier ou de carton, la quantité de revêtement pou  vant être comprise entre 24 et 482 g par     m2.    On       utilise    aussi, de préférence, une faible     proportion    de  polyéthylène de poids moléculaire moyen comprise  entre 2000 et 21000, car on a constaté que le poly-    éthylène évite l'adhérence entre les épaisseurs de  bande après mise en rouleaux et donne plus de bril  lant au revêtement. L'épaisseur     finale    du produit a  une valeur quelconque comprise entre 0,025 et  0,63 mm.

   Quand on     utilise    une matière de revête  ment ayant la composition préférée précitée, on  chauffe de préférence le     cylindre    de compression 3  jusqu'à une température de 65 à     120,1    C pour que  la matière de revêtement soit à l'état suffisamment  plastique pour épouser parfaitement la surface du  cylindre de moulage 4 et devenir aussi     lisse    qu'elle.

    Les cylindres de compression et d'essorage en caout  chouc ont de préférence un diamètre de 10 à 25 cm,  et le     cylindre    de moulage 4 un diamètre de 45 à  183 cm, le     cylindre    de moulage étant immergé dans  un bain d'eau froide et enveloppé sur la plus grande  partie de sa périphérie, pendant le fonctionnement,  par la bande continue de papier. On peut ajouter  au bain d'eau froide des matières organiques com  me le glycol éthylénique qui permet de     maintenir    le  bain de refroidissement à une température assez  basse sans provoquer sa congélation.

   On peut re  froidir le cylindre 4 à l'aide d'un liquide de refroi  dissement convenable, eau salée par exemple, qui       maintienne    la température bien au-dessus du point  de     solidification    de la matière de revêtement.  



  La pression     appliquant    le cylindre de compres  sion 3 contre le cylindre 4 est de 8 à 35 kg par cm,  la dureté Shore du     cylindre    3 étant de l'ordre de 60  à 100, afin d'assurer une application uniforme et  continue de la matière de revêtement contre la sur  face     lisse    du cylindre de moulage 4 ; il faut avoir  soin d'éviter que la composition de revêtement ne se       solidifie    avant que sa     surface    ne soit devenue aussi       lisse    que celle du cylindre refroidi contre laquelle on  la moule.

   On refroidit ensuite brusquement la com  position de revêtement en la plongeant     dans    le bain  froid, tandis que le     cylindre    refroidi absorbe égale  ment sa chaleur, de telle sorte que la matière de  revêtement perd rapidement l'état plastique pour  passer à l'état     cristallin,    les cristaux     formés    étant  très petits. Grâce aux deux agents de refroidisse  ment, la chaleur absorbée à la surface du     cylindre    de  moulage 4 se dissipe rapidement, tant à l'intérieur  du cylindre que dans le bain froid.

   Pendant ce re  froidissement brusque, la composition de revêtement  durcit si rapidement qu'il n'y a aucune     possibilité    de  mouvement relatif entre la bande continue de papier,  le revêtement et la surface de moulage du     cylindre     refroidi. En durcissant, le revêtement adhère légè  rement à la surface de moulage, mais on l'en dé  tache facilement en     faisant    passer autour du cylindre  d'essorage 5 la bande continue,     qui    se détache ainsi  du cylindre refroidi.

   Lorsque l'on     utilise    la compo  sition préférée     précitée,    on peut faire tourner ex  trêmement vite le cylindre refroidi et obtenir des  papiers glacés très brillants, à une vitesse     linéaire    de  l'ordre de 300 m et plus par     minute.     



  On refroidit ensuite la bande     continue    de papier  à revêtement brillant en     ramenant    la température,      si l'on     utilise    la composition de revêtement préférée,  à une valeur de l'ordre de 460 C et au dessous, les  raclettes 8 évacuant toute trace d'humidité qui appa  raît, par condensation ou autrement, sur la surface  de la bande revêtue.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS I. Procédé d'obtention d'un revêtement glacé sur un produit se présentant sous forme de feuille, par la mise en contact intime de l'une au moins des faces dudit produit avec une couche de matière de revê tement thermoplastique solidifiable en comprimant cette couche et le produit contre une surface lisse à fini spéculaire d'un organe de moulage sans fin ani mé d'un mouvement rapide, ladite couche étant en état plastique fondu et se trouvant en contact adhé rent avec ladite surface afin d'être uniformément ré partie entre le produit et ladite surface du fait de la compression appliquée,
    alors qu'on refroidit ensuite rapidement ladite couche, caractérisé en ce qu'on refroidit la surface de l'organe de moulage à une température inférieure au point de fusion de la ma tière de revêtement, tout en refroidissant simultané- ment le produit pendant son application à ladite sur face d'organe de moulage en appliquant contre la face du produit opposée à celle en contact avec la surface de moulage un fluide maintenu à une tempé rature inférieure au point de fusion de la matière de revêtement,
    on déplace au cours de ces opérations de refroidissement le produit et l'organe de moulage pendant que ladite couche se solidifie entre eux en contact avec ladite surface lisse, le produit et la cou che se trouvant de ce fait étroitement appliqués à ladite surface lisse sans. possibilité de déplacement, ni de pénétration du fluide de refroidissement, on poursuit les. opérations de refroidissement jusqu'à solidification de la matière de revêtement et on dé tache ensuite le produit se présentant sous forme de feuille ainsi revêtu et refroidi de l'organe de mou lage. II.
    Appareil pour la mise en aeuvre du procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce qu'il comprend un organe de moulage sans fin à surface refroidie propre à recevoir un produit se présentant sous forme de feuille revêtu d'une matière thermo- plastique chauffée, ladite surface refroidie servant à refroidir rapidement le revêtement jusqu'à une tem pérature inférieure au point de fusion de la matière de revêtement et pouvant entrer en contact et ad hérer avec le revêtement chauffé sur le produit,
    et un cylindre de compression chauffé disposé adjacent à la surface refroidie de l'organe de moulage et exerçant avec lui une action de pincement, ledit pro duit une fois revêtu se trouvant, au point où il atteint ladite surface refroidie, serré contre celle-ci par l'action dudit cylindre de compression, ce qui crée un contact étroit, adhérant et immuable entre le produit revêtu et ladite surface refroidie. SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce que la matière thermoplastique utilisée est de la paraffine, une cire microcristalline, un polyéthy lène ou un polypropylène à poids, moléculaire bas, un polyterpène, une résine dérivée du pétrole, ou un mélange de deux ou plusieurs de ces composés. 2. Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce qu'on presse le produit muni d'un revêtement contre une bande de moulage sans fin. 3.
    Procédé suivant la revendication I, carac térisé en ce qu'on presse le produit muni d'un revê tement contre un cylindre à surface lisse refroidie par de l'eau salée circulant dans le cylindre. 4. Procédé suivant la sous-revendication 3, carac térisé en ce qu'on presse ladite couche de matière de revêtement thermoplastique et ledit produit contre la surface lisse du cylindre de moulage à l'aide d'un cy lindre de compression. 5.
    Procédé suivant la sous-revendication 4, carac térisé en ce qu'on chauffe le cylindre de compres sion à une température comprise entre 650 et 120 C, de manière à maintenir la matière de revêtement à l'état plastique, ladite matière de revêtement à l'état plastique prenant ainsi l'aspect lisse de la sur face du cylindre de moulage à -poli spéculaire lors du contact de la matière de revêtement avec cette surface. 6.
    Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce qu'on immerge ledit organe de moulage, pen dant que le produit et la matière de revêtement sont en contact- avec lui, dans une masse de liquide froid que l'on maintient à une température sensiblement inférieure au point de fusion de la matière de revê tement. 7. Procédé suivant la sous-revendication 6, carac térisé en ce qu'on maintient la température du bain à une température inférieure à celle de ladite sur face de moulage. 8.
    Procédé suivant la sous-revendication 6, carac térisé en ce que ledit liquide est de l'eau, un alcool ou une solution aqueuse contenant un produit d'ad dition. 9. Procédé suivant les: sous-revendications 3 à 8, caractérisé en ce que ledit produit muni du revête ment s'étend sur la majeure partie de la périphérie du cylindre et qu'on immerge ledit cylindre et le pro duit qui l'entoure dans. une masse de liquide froid suffisant pour provoquer la solidification de la ma tière de revêtement. 10.
    Procédé suivant les sous: revendications 3 à 9, caractérisé en ce qu'on sépare le produit, revêtu et refroidi, sous tension du cylindre, en faisant passer ledit produit sur un cylindre d'essorage fou dont l'axe est parallèle à l'axe du cylindre et qui est ap pliqué contre ce dernier cylindre par une sollicitation élastique. 11. Procédé suivant la revendication I, caracté risé en ce qu'on utilise une bande de papier comme produit se présentant sous forme de feuille. 12.
    Procédé suivant les sous-revendications 6 et 11, caractérisé en ce que ladite bande de papier est revêtue sur les deux faces, le revêtement garnissant la face écartée de l'organe de moulage servant à pro téger le papier pendant qu'on le soumet à l'action dudit liquide. 13.
    Procédé suivant la revendication I, caracté risé en ce qu'on utilise, comme produit se présentant sous forme de feuille, une série de feuilles de carton individuelles séparées et espacées longitudinalement. 14. Procédé suivant les sous-revendications 4, 6 et 13, caractérisé en ce qu'on applique l'eau froide à la face extérieure non revêtue de chaque feuille de carton quand cette feuille a franchi le cylindre de compression. 15.
    Procédé suivant la sous-revendication 14, caractérisé en ce qu'on sépare chaque feuille de car ton individuelle, revêtue et refroidie, dudit organe de moulage à l'aide d'une lame de couteau et/ou d'un jet d'air qui dirigent la feuille vers une courroie transporteuse voisine dudit organe de moulage. 16.
    Appareil suivant la revendication II, carac- térisé en ce que ladite surface de moulage est lisse et présente un fini spéculaire. 17.
    Appareil suivant la sous-revendication 16, caractérisé en ce qu'il comprend un réservoir des tiné à contenir un bain de liquide froid dans lequel se déplace la partie inférieure dudit organe de mou- Tage, le liquide contenu dans ledit réservoir faisant contact avec la face extérieure exposée dudit pro duit adhérant se présentant sous forme de feuille. 18.
    Appareil suivant la sous-revendication 17, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, un cylin dre d'essorage en caoutchouc disposé en face du cylindre de compression et exerçant avec le cylindre de moulage une action de pincement sur ledit pro duit, des moyens pour séparer du cylindre de mou lage le produit qui y adhère en lui faisant contour ner le cylindre d'essorage, et des moyens de trans port disposés près desdits moyens de séparation.
    19. Appareil suivant la sous-revendication 18, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'ap plication de matière thermoplastique. 20. Appareil suivant la sous-revendication 19, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens propres à envoyer de l'eau froide sur la face extérieure du produit après que celui-ci ait franchi ledit cylindre de compression et des moyens déflecteurs empêchant l'eau de mouiller le cylindre de compression et la surface du cylindre de moulage entre le cylindre de compression et le point où
    ledit produit vient en contact avec le cylindre de moulage. 21. Appareil suivant la revendication II, carac térisé en ce que la périphérie de l'organe de moulage est munie d'une couche continue de matière plas tique propre à être en contact avec et à adhérer au revêtement chauffé présent sur le produit. 22. Appareil suivant la sous-revendication 21, caractérisé en ce que ladite couche plastique n'ab sorbe pas l'eau et est un polyuréthane.
CH8033359A 1959-11-06 1959-11-06 Procédé d'obtention d'un revêtement glacé sur un produit se présentant sous forme de feuille, et appareil pour sa mise en oeuvre CH374577A (fr)

Priority Applications (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
CH8033359A CH374577A (fr) 1959-11-06 1959-11-06 Procédé d'obtention d'un revêtement glacé sur un produit se présentant sous forme de feuille, et appareil pour sa mise en oeuvre

Applications Claiming Priority (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
CH8033359A CH374577A (fr) 1959-11-06 1959-11-06 Procédé d'obtention d'un revêtement glacé sur un produit se présentant sous forme de feuille, et appareil pour sa mise en oeuvre

Publications (1)

Publication Number Publication Date
CH374577A true CH374577A (fr) 1964-01-15

Family

ID=4537831

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
CH8033359A CH374577A (fr) 1959-11-06 1959-11-06 Procédé d'obtention d'un revêtement glacé sur un produit se présentant sous forme de feuille, et appareil pour sa mise en oeuvre

Country Status (1)

Country Link
CH (1) CH374577A (fr)

Similar Documents

Publication Publication Date Title
FR2480487A1 (fr) Procede de production d&#39;un article a gaine protectrice stratifiee et article, cable ou tube, a gaine stratifiee ainsi obtenu
FR2555548A1 (fr) Appareil et procede pour enrouler une etiquette de plastique autour d&#39;un recipient
FR2778631A1 (fr) Procede et installation pour l&#39;emballage d&#39;un produit collant et de produits similaires
CH374577A (fr) Procédé d&#39;obtention d&#39;un revêtement glacé sur un produit se présentant sous forme de feuille, et appareil pour sa mise en oeuvre
FR2512735A1 (fr) Bande ou plaque renforcee par un support et procede pour la fabrication d&#39;une telle bande ou d&#39;une telle plaque
CH369064A (fr) Procédé pour fermer de façon étanche et amovible un récipient pour comprimés
BE725175A (fr)
FR2638719A1 (fr) Materiau d&#39;emballage, son procede de fabrication et melange de couchage utilise dans le procede
FR2604687A1 (fr) Procede et machine pour encartoucher des explosifs particulierement collants
CH347603A (fr) Procédé de fabrication d&#39;articles adhésifs destinés à des usages médicaux et chirurgicaux, appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé, et article obtenu par ce procédé
FR3093669A1 (fr) Procédé de fabrication d’un renfort fibreux pré-imprégné à partir d’un non-tissé thermoplastique et d’un renfort de fibres naturelles
FR2907710A1 (fr) Tissu composite comprenant une couche de polymere hydrophobe associee a une couche de polymere hydrophile et son procede de fabrication.
CH306126A (fr) Procédé de fabrication automatique et continue de tubes stratifiés de longueur indéfinie.
FR2522286A1 (fr) Procede pour le nettoyage de la surface interieure de tuyaux metalliques enroules en forme d&#39;anneau
CH277329A (fr) Procédé pour la formation d&#39;un enduit et d&#39;une pellicule et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé.
CH206192A (fr) Procédé de préparation d&#39;ébauches en papier destinées à la fabrication de récipients et dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé.
BE479022A (fr)
CH186859A (fr) Dispositif d&#39;impression, procédé pour sa fabrication et machine pour la mise en oeuvre de ce procédé.
FR2489351A1 (fr) Procede de conditionnement d&#39;une colle thermofusible constituant adhesif permanent
CH495213A (fr) Procédé pour produire un stratifié et appareil pour sa mise en oeuvre
CH288225A (fr) Procédé et dispositif pour fabriquer des articles comprenant au moins deux feuilles en matière plastique soudées l&#39;une à l&#39;autre sur une partie de leur surface, et article obtenu par ce procédé.
BE426226A (fr)
CH168213A (fr) Procédé pour la fabrication d&#39;un article en caoutchouc mou, et article obtenu par ce procédé.
CH173827A (fr) Procédé pour recouvrir un corps d&#39;un mince film imperméable, appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé et produit obtenu par ce procédé.
BE659664A (fr)