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Perfectionnements apportée aux emballages ou revêtements protec- teurs et à leurs procédés de fabrication.
La présente invention est relative à une matière convenant à un emballage ou revêtement protecteur et qui présente une résistance élevée au passage de la vapeur d'eau.
Elle a également pour objet un procédé pour la fabrication de cette matière. Plue spécifiquement, l'invention a pour objet un produit feuilleté eonstituté par une mince couche d'une composition à base résineuse thermoplastique qui est collée à au moins une des faces d'une feuille métallique, de préfé- rence sur les deux faces de cette feuille.
Elle a pour but, entre autres, de rendre ces pro- duits feuilletés tels qu'ils soient solides, durables et ré- sistants à des sollicitations Importantes. Le produit peut, par exemple, être utilisé pour former un sac ou un emballage
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protecteur pour des organes lourds de machines et analogues en vue d'empêcher leur corrosion au cours de leur mise en dépôt et leur transport. Les matières d'emballage, qui con- viennent à cet effet, doivent être assez solides pour pouvoir résister aux déchirurespendant les manipulations brutales de ces pièces et doivent être assez résistantes pour ne pas se fendiller au cours de ces manipulations.
Par exemple, une partie de ces matières, quand elle est froissée ou repliée fortement sur elle-même, doit conserver néanmoins ses bonnes qualités protectrices.
On a constaté qu'une matière d'emballage, formée par des lamelles ou couches superposées d'une matière réel- neuse thermoplastique et d'une feuille métallique, par exem- ple en aluminium, présente les caractéristiques désirées, du moment que la liaison entre les couches résineuses et la feuille métallique est convenablement faite.
L'adhérence entre lies couchée et la feuille doit être assez solide pour empê- cher la séparation entre ces couches et la feuille quand la matière d'emballage est froissée ou soumise à d'autres fa- tigues, tels que des changements brusques et importante de la température ou analogues, par exemple quand la fermeture étanche de l'emballage est Obtenue par un effet de chaleur.
D'autre part la liaison ne doit pas être assez solide pour que le fendillement ou la rupture de la feuille métallique provoque une déchirure ou une rupture de la. ou des touches résineuses. On doit donc veiller, pendant la préparation ou le mélange des substances, destinées à former les couchée rési- neuses, à ce que l'on obtienne l'adhérence voulue à la feuil- le métallique.
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Une caractéristique de l'invention réside donc dans le fait que l'on donne à la ou aux couches résineuses, ap- pliquées sur la feuille métallique, une constitution telle, dans toute sa masse ou tout au moins suivant la face qui doit venir en contact avec cette feuille, que l'on obtienne l'ad- hérence voulue à cette feuille. A cet effet on a trouvé qu'il est désirable, pour obtenir un produit feuilleté ou lamel- laire formé par une feuille métallique, intercalée entre des couches en une matière résineuse, d'utiliser des feuilles de même composition des deux côtés de la feuille ou d'obtenir, de toute autre manière, la même adhérence entre les deux cou- ches et la feuille.
Une autre caractéristique du mode de réalisation proféré de l'invention est l'établissement d'une couche de renforcement, de préférence un tissu léger et à mailles ou- vertes, tel que du canevas léger, sur une face du produit feuilleté. Ce renforcement augmente fortement la résistance à la traction et à la déchirure du produit.
Une autre caractéristique de l'invention réside dans le fait que l'on incorpore des paillettes métalliques dans une au moins et, de préférence, dans les deux couches résineuses appliquées sur la feuille métallique. On a consta- té que la présence d'environ 10 % en poids de paillettes mé- talliques, par rapport au poids de la couche, augmente l'é- tanchéité à la vapeur de la couche mince d'environ 40 % com- parativement à celle d'un film constitué uniquement par une matière résineuse de mêmes nature et épaisseur. On peut ad- mettre que les intervalles entre les paillettes forment une série de passages tortueux le long desquels les vapeurs d'hu- midité doivent passer et qui ont pour effet d'accroître no- n
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tablement la résistance à ces vapeurs de la matière.
De plus la présence des paillettes dans les coucnes résineuses procure au produit final un aspect particulièrement plaisant et qui est tout différent de celui des filme seulement résineux appli- qués sur une feuille de métal. De plus, quand le produit feuil- leté est soumis à un traitement assez brutal ou est fortement plié jusqu'à produire le fendillement ou la rupture de la feuil- le métallique, des petits tious, fentes ou analogues se forment dans celle-ci On constate alors que ces pointe de rupture sont masqués sur une large mesure et même complètement par les pail- lettes métalliques.
Un but spécial de l'invention est de réaliser un ruban ou une bande sensible à la pression et qui a mie ré- sistance élevée à la vapeur. Cecipeut être obtenu en appli- quant une partie ou la totalité des caractéristiques susdites de la matière perfectionnée pour des emballages ou revêtements, à un ruban portant un enduit sensible à la pression.
Pour cette application de l'invention on constitue le ruban feuilleté, par une feuille métallique, sur au moins une face et de préférence sur les deux faces de laquelle sont appliquées des couches min- ces en une résine thermoplastique contenant une quantité correc- te d'un adhésif, un enduit sensible à la pression étant prévu sur une des faces externes de l'ensemble feuilleté. Un ruban de ce genre convient admirablement à de multiples usages différents.
Par exemple, il peut servir à fermer,d'une manière étanche, l'extrémité ouverte d'un sac et par laquelle son contenu a été introduit. Cette fermeture peut être effectuée avantageusement dans des cas où l'on ne peut pas se servir d'un appareil par lequel cet effet de fermeture a lieu par la chaleur. La fermeture
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peut être obtenue en faisant agir simplement une pression.
De même, une déchirure faite dans un sac ou enveloppe, par exemple en la matière analogue à celle obtenue selon l'in- vention, peut être aisément réparée à l'aide d'un ruban cons- titué de la manière susindiquée. De même, si l'on veut faire comporter à un sac ou autre récipient, constitué à l'aide de la nouvelle matière imperméable à la vapeur, une partie transparente, on peut appliquer une plaque en verre ou en toute résine appropriée, thermoplastique ou thermodurcissable et qui est transparente ou translucide, sur une ouverture ménagée dans la paroi du sac, cette plaque étant maintenue en place à l'aide d'un ruban, établi selon l'invention et qui est mis en place par un effet de pression.
Un autre but de l'invention est de rendre ces em- ballages et revêtements tels qu'ils résistent mieux aux dé- chirures et au passage des vapeurs et également aux pliages prononcés que tout revêtement protecteur connu ayant un poids ou une épaisseur analogue.
De plus, la matière utilisée à cet effet peut être fabriquée économiquement en grandes quantités.
Le procédé qui fait l'objet de l'invention, pour ob- tenir le produit feuilleté susdit, consiste à faire passer deux fois la feuille métallique dans un dispositif enducteur dans lequel elle reçoit un revêtement approprié et ensuite dans au moins un séchoir convenable. Pendant chaque passage dans le dispositif enducteur et le séchoir, la feuille peut être supportée librement par une bande en une substance flexible, telle que du papier, du tissu, du métal ou analogue. Pendant son premier passage dans l'appareil, une face de la feuille
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en métal peut être revêtue d'un enduit ayant la composition voulue et qui contient une résine thermoplastique, un glas- tifiant et un adhésif convenable.
Le mélange peut content également une quantité appropriée de paillettes métalliques, uniformément réparties dans celui-ci Après que le revête- ment a été convenablement séché, la feuille métallique peut être retournée sur la. bande qui la supporte pour traverser à nouveau le même appareil ou un appareil analogue. Pendant ce deuxième passage, le même enduit peut être appliqué sur l'autre face de la feuille ou cet enduit peut différer en certains points de l'enduit appliqué sur l'autre face de la feuille.
Quand on désire renforcer le produit final en y in- corporant une couche de canevas léger ou analogue, celle-ci peut être noyée dans l'enduit résineux appliqué sur une face de la feuille, c'est-à-dire elle peut être mise en place pen- dans le premier ou le deuxième passage de la feuille dans l'ap- pareil.
Si les enduits sont constitués par des solutions de résine, de plastifiant et de colle,un solvant différent peut, avantageusement, être utilisé pour la deuxième couche et la quantité de plastifiant utilisée peut varier* En admettant, conformément à un mode de réalisation préféré de l'invention, que l'on se serve d'un canevas léger ou autre matière textile analogue, que l'on applique sur le deuxième enduit et qui est collé par cet enduit à la feuille métallique, il est préféra- ble d'utiliser une quantité relativement élevée du plastifiant dans cet enduit, par exemple de 0,?5 à 1,25 parties en poids de ce plastifiant pour chaque partie de la résine.
Ce canevas peut être appliqué sur la surface de la couche résineuse pour ainsi dire Immédiatement après que l'enduit a été appliqué et avant qu'un séchage substantiel de la matière résineuse ait pu
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se produire.
On doit veiller à ce que le séchage de la couche résineuse, sur laquelle le canevas ou tout autre tissu est appliqué, provoque le durcissement de la matière formant cette couche et un collage convenable entre le tissu et la feuille quand celle-ci est, en substance, à la température maximum à laquelle elle doit être soumise après la mise en place du canevas. A cet effet, le séchage a lieu, de préférence, de manière qu'au début de ce séchage la feuille, l'enduit et le canevas soient soumis une température relativement élevée et sensiblement égale à la température maximum à laquelle le séchage doit avoir lieu, de sorte que la feuille est libre de se dilater à un degré maximum par rapport au canevas, quand l'enduit est encore à un état relativement fluide.
En- suite et quand la feuille se refroidit, sa contraction diminue simplement l'étendue des mailles du treillis du tissu sans aucun préjudice. D'autre part, si l'on permettait à l'enduit de sécher et de durcir, avec le canevas incorporé dans cet enduit et avant que la feuille métallique ait atteint sa température maximum, la dilatation subséquente de la feuille, par l'accroissement de sa température, donnerait lieu à des sollicitations telles qu'elles provoqueraient un froissement ou plissage de la feuille métallique de sorte que le produit feuilleté Saurait pas l'aspect lisse et uni voulu.
La nécessité du chauffage initial de la feuille, de l'enduit et du canevas jusqu'à une température relativement élevée peut être évitée en appliquant le canevas au cours de la deuxième opération d'enduction et en se servant d'un sol- vant ayant un point d'ébullition relativement bas pour l'en-
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duit qui est appliqué pendant cette opération.
A cet effet on peut utiliser avantageusement un cétone méthyle-éthyle comme solvant pour 1''enduit destiné à recevoir le canevas alors que du cyclohexanone ou un mélange de ces deux solvants est utilisé, de préférence, pour l'enduit qui ne doit pas recevez le canevasIl est même préférable, pour cette rai- sont ,d'appliquer l'enduit simple avec son point d'ébullition plus élevé au cours du premier passage de la feuille afin qu'il ne soit pas nécessaire de faire intervenir des tempé- ratures aussi élevées pour le séchage et après que le canevas a été mis en place*
Au lieu de se servir de solutions d'une composition résine-plastifiant-adhésif,
les couches résineuses peuvent être appliquées sur la feuille métallique sous forme de dis- persions, dénommées parfois organosols. En se servant de telles dispersions, il est possible d'appliquer les deux cou- ches résineuses simultanément sur les deux faces de la feuil- le puisque, pour cette méthode, le problème de la séparation d, un solvant ou autre véhicule ou support peut ne pas devoir être envisagé* Ceci peut être obtenu en cnoisissant un plas- tifiant de nature telle qu'il forme un support ou diluant ap- proprié* Même quand on se sert d'un vénicule ou support ad- ditionnel pour rendre le mélange plus fluide,
la quantité né- cessaire pour la répartition uniforme du mélange ..enducteur sur la surface de la feuille est bien inférieure à celle qui doit intervenir pour des opérations d'enduction plus conven- tionnelles. Comme expliqué plus en détail ci-après, il est nécessaire de soumettre la feuille, après qu'elle a reçu un enduit sous forme d'une dispersion, à une température un peu
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plus élevée que celle qui est nécessaire pour obtenir le séchage de l'enduit ou la séparation du solvant, puisqu'il est nécessaire d'obtenir'effectivement la température de fusion de la résine* Toutefois,
la période pendant laquelle l'enduit doit être soumis à cette température est beaucoup plus courte que celle qui est nécessaire pour la séparation d'un solvant.
Les dessins ci-annexés montrent, à titre d'exemple, quelques modes de réalisation de l'invention.
La fig. 1 montre, schématiquement, un appareil qui convient à l'obtention d'un produit feuilleté selon l'inven- tion.
Les figs. II et III montrent, à plus grande échelle et en coupe, deux produits feuilletés différents faisant l'ob- jet de ltinvention.
La fig. IV montre, en perspective, un récipient cons- titué par différents genres du nouveau produit.
La fig. V montre, à plus grande échelle, une feuille métallique repliée sur elle-même et les fatigues qui résul- tent de ce pliage.
La fige VI montre, semblablement et en coupe, com- ment ces fatigues sont résorbées dans une pièce repliée sur elle-même et constituée en un produit feuilleté selon l'inven- tion.
La fig. VII montre, semblablement à la fige II, une autre variante du nouveau produit.
La fig. VIII montre, en coupe schématique, un appa- rail qui convient dans le cas où l'enduit est constitué par une dispersion d'une matière propre à former une mince couche ou pellicule. n -
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La fig. IX montre, schématiquement, un appareil qui peut servir à un produit feuilleté en appliquant des en- duits sur les deux faces d'une feuille métallique, ces en- duits étant mis en place et sèches au cours d'un seul pas- sage dans l'appareil.
Le produit feuilleté, constitué par des couches su- perposées d'une feuille métallique et au moins une couche ré- sineuse et renforcée, par un canevas ou analogue, peut être fabriqué à l'aide de l'appareil montre sur la fig. I. Une bande transporteuse flexible la, en papier ou tissu impré- gné ;ou en métal,tel que l'acier inoxydable, peut être dérou- lée d'une bobine d'alimentation il pour passer ensuite entre deux rouleaux enducteurs 12 et 13.
En même temps une bande 14, en aluminium, étain, zinc, plomb ou toute autre matière ap- propriée, ayant une épaisseur appropriée, peut être déroulée d'une bobine 15 et elle est dirigée par un rouleau de guidage 16 vers l'intervalle existant entre les rouleaux .enducteurs 12 et 13. Après avoir passé sous le rouleau 16, la feuille repose simplement sur la surface du support 10 et ne subit donc aucune sollicitation importante. Tout dispositif appro- prié peut être prévu pour appliquer un enduit, en la matière résineuse voulue, sur la surface de la feuille 14 quand elle passe entre lesrouleaux enducteurs 12 et 13.
Une trémie 17 peut être établie, par exemple,au-dessus du rouleau 12 en étant agencée pour appliquer une couche mince et d'épaisseur régulière à l'aide d'une palette répartitrice sur le rouleau 12 quand ce dernier tourne sous la trémie. Cette couche peut être transférée sur la face Bupérieure de la bande 14 quand elle passe entre les rouleaux enducteurs.
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Un peu en aval de ces rouleaux 12 et 13 le sup- port .10, portant sur la face supérieure la bande enduite, pas- se sur un rouleau 18 qui peut être entraîné en synchronisme avec les rouleaux enducteurs. Le rouleau 18 peut servir de support à un rouleau d'alimentation 19 qui repose par son poids sur le rouleau 18 et qui supporte le canevas ou autre tissu 20, qui doit être appliqué sur la feuille métallique et l'enduit. L'agencement peut être tel que le canevas est refoulé dans l'enduit qui recouvre la face supérieure de la feuille par le poids du rouleau 19 qui débite le canevas.
Le support 10, la feuille 14 et le canevas 20 lié à celle-ci par la matière résineuse, qui est fournie par la trémie 17, peu- vent s'engager et traverser un séchoir approprié quelconque 21, Le séchage de l'enduit peut pour ainsi dire être achevé dans ce séchoir qui peut être un long tunnel subdivisé avantageu- sement en plusieurs sections dans lesquelles onpsut faire agir des températures différentes. Dans ce cas, le support 10 peut être enroulé, de l'autre côté du séchoir, sur un rouleau et la bande métallique, portant l'enduit et le canevas, est enroulée sur une bobine collectrice 23. Des moyens appropriés (non- montrés) sont utilisés pour entraîner ces rouleaux à des vi- tesses appropriées.
D'autre part, si l'on se sert d'un tunnel ou d'une chambre de séchage relativement courte de sorte que l'enduit résineux est seulement séché en partie, le séchage final peut être obtenu en enroulant le support 10 avec la feuille 14, l'enduit et le canevas 20 suivant une spirale sur une bobine, le rouleau ainsi obtenu étant introduit dans un autre séchoir convenable.
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Quand le séchage de l'enduit a. été obtenu de toute manière appropriée voulue, le rouleau peut être mis à la place du rouleau d'alimentation 15 et l'extraite libre de la bande feuilletée peut être posée sur la même bande de support 10 ou sur une autre de manière que la face non-enduite de la bande métallique soit tournée vers le haut.
Un deuxième enduit rési- neux peut alors être appliqué sur la face non-recouverte de la bande métallique à, l'aide des rouleaux enducteurs 12 et 13 et le produit ootenu traverse ensuite. le séchoir 21.Pendant cette deuxième opération d'enduction, le rouleau à canevas 19 peut être enlevé car on préfère généralement que le canevas soit appliqué seulement sur une face du produit final. Le deuxième enduit peut être séché de la même manière que le premier ou d'une manière différente après quoi le produit final peut être enroulé sur une bobine pour pouvoir en disposer à volonté.
La fige II montre, en coupe transversale schémati- que, le produit ainsi obtenu, Les épaisseurs ou poids des dif- férentes couches de ce produit,peuvent varier suivant les nécessités. Pour des emballages de pièces mécaniques relati- vement lourdes l'épaisseur de la couche résineuse supérieure 24 peut être de 0,05 mm, celle de la feuille métallique 25 de 0,025 mm, celle de la couche résineuse 26 de 0,025 mm et celle du canevas 27 ou autre tissu léger à mailles ouvertes, de 0,15 mm.
Comme visible sur la fig. III, on peut y adjoindre un enduit 28 d'un adhésif sensible à la pression. Cet enduit peut être appliqué de toute manière appropriée, par exemple en faisant passer le produit de la fig. II dans un autre appareil enducteur analogue à celui de la fige I ou tout autre appareil approprié.
L'adhésif utilisé peut être constitué, par exemple et comme connu '
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par un mélange de 90 % d'isobutylène et de 10 % d'une substance poisseuse et collante, telle que celle vendue sous la dénomina- tion "Santicizer". On peut également le constituer par un mé- lange de deux tiers d'isobutylène et d'un tiers d'une résine hy- drogénée, par exemple celle connue sous le nom de "Vistanex" ou de "Vistac". Les proportions de l'isobutylène et de la résine hydrogénée peuvent être modifiées pour satisfaire aux conditions requises. En général, un enduit convenable contient de 20 à 50 % de résine hydrogénée. D'autres adhésifs, sensibles à la pression, que l'on peut utiliser sont ceux connus sous les noms de Cordotack 72 et Cordotack 150.
Le produit, constitué selon la fige IV, peut avan- tageusement être découpé en bandes ayant la largeur voulue pour former des rubans dont on peut se servir pour divers usages, par exemple comme montré sur la fig. IV. Ainsi on peut s'en servir pour réparer des trous ou des)déchirures . d'un récipient ou sac constitué en une matière analogue à celle de la fige II ou pour recouvrir les bords ou l'ouver- ture d'un récipient ou sac analogue ou pour maintenir en place une partie transparente de la paroi d'un tel sac.
Il peut ê-tre utilisé avec avantage dans le cas où l'on ne peut pas faire intervenir un appareil de chauffage pour profiter, en vue du collage, des propriétés de collage par la chaleur de la ré- sine thermoplastique ou quand on ne dispose pas d'un tel ap- pareil. Il suffit d'exercer une pression sur le ruban pour le coller sur une autre pièce.
Les épaisseurs des diverses couches peuvent varier selon nécessité. la feuille ou bande métallique peut être com- prise entre 0,05 et 0,2 mm mais pour la plupart des usages
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une feuille de 0,023, de 0,05 ou de 0,075 mm convient le mieux. L'épaisseur des couches résineuses dépend de la, nature ainsi que du genre etde l'épaisseur de la feuille ou bande métallique* En général, on peut dire que la, couche doitavoir une épaisseur suffisante pour pouvoir résister aux déchiru- res ou aux ruptures quand la, feuille ou bande métallique cas- se.
Si la résine utilisée est un copolymère acétate de vinyle- chlorure de vinyle comme celui connu sous le nom de vinylite et si la feuille métallique est en aluminium, la couche ré- sineuse a généralement une épaisseur deux fois plus grande que la feuille ou bande métallique. Ainsi une feuille épais- se de 0,0125 mm doit porter une couche de vinylite de 0,025 mm sur chacune de ses faces. Si la couche est en nylon, son épaisseur, par rapport à celle de le;. feuille, ne doitpas être aussigrande, une couche en résine outyral doit être plus épaisse qu'une couche de vinylite pour donner les meil- leurs résultats.
L'avantage obtenu à l'aide d'une feuille métallique, enduite d'une résine, est montré graphiquement sur les fige.. V et VI. Sur la fige V on montre une feuille métallique 29 re- pliée nettement sur elle-même, les dimensions de cette feuil- le étant fortement exagérées. On voit qu'en formant le pli et qu'en l'écrasant on courbe fortement la face interne sui- vant une courbe 30 ayant un petit rayon de courbure alors que celui de la face externe 31 est beaucoup plue grand.
Il en résulte qu'une coupe de la face externe, qui à l'origine avait une longueur sensiblement égale à celle de l'axe médian a-b, s'est allongée jusqu'à avoir la longueur de l'arc c-d alors que la coupe de la face Interne est comprimée jusqu'à avoir
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une longueur bien moindre correspondant à l'arc e-f. Par l'ex- tension de la face externe des fatigues excessives se pro- duisent dans cette partie du métal qui produisent le fendil- lement ou la rupture de cette partie. Cet inconvénient est écarté ou fortement réduit en appliquant une couche résineuse sur la face interne de la feuille. La fig. VI montre ce qui se présente, quand on plie fortement un produit feuilleté, analogue à celui de la fig. II.
La couche de canevas 20, qui recouvre la face in- terne du pli, peut être pliée fortement mais la feuille mé- tallique 25 ne subit pas une courbure aussi prononcée puis- qu'elle est protégée non seulement par la couche de canevas 27 mais également par la couche résineuse. On a constaté que, si une feuille métallique nue ne peut pas être pliée sur elle- même sans se fendre à l'arête, une feuille d'épaisseur cor- respondante et faisant partie d'un produit feuilleté peut être pliée aisément sur elle-même sans se rompre.
Il résulte de ce qui précède que la relation entre l'épaisseur de la feuille et celle de la couche résineuse, qui recouvre sa face interne et qui est destinée à la face interne du pli, est importante. Plus la feuille est épaisse et plus la couche doit être épaisse pour éviter des fatigues exces- sives dans la feuille quand on la plie. Cette relation ntest pas directement proportionnelle. Pour une épaisseur double de la feuille il est nécessaire d'adopter une épaisseur consi- dérablement plus grande que le double pour la couche résineu- se pour obtenir la même sécurité contre la rupture lorsqu'on plie le produit feuilleté sur lui-même.
Par conséquent, il peut être désirable, dans certains cas, deréaliser un pro- duit feuilleté du type montré sur la fige VII pour lequel la
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partie métallique est subdivisée en deux couches. Par exem- ±le, si l'on veut se servir d'une feuille ayant une épaisseur de 0,025 mm pour obtenir la résistance et l'imperméabilité aux vapeurs voulues, on peut la remplacer par deux feuilles ayant chacune une épaisseur de 0,0125 mm. La résine peut alors être intercalée entre ces deux feuilles et sur leurs faces externes. Le produit final comprend alors une couche de ré- sine 32, une feuille métallique 33, une couche de résine 34, une feuille métallique 35 et une couche de .résine 36.
Si on le désire, une couche de canevas peut être appliquée sur une des faces externes du produit. De préférence, on incorpore dans chaque couche résineuse une certaine quantité de pail- lettes métalliques, par exemple entre 5 et 10 % en poids des parties solides de la couche résineuse. La couche 34 peut même contenir un pourcentage plus élevée de paillettes, par exemple jusque 75 % en poids des substances sèches de l'en- duit ce qui améliore fortement l'efficacité du produit final en ce qui concerne son étanchéité pour les vapeurs, plus spé- cialement dans le cas où l'une ou les deux couches métalliques viennent à se rompre en un certain endroit.
En constituant la couche résineuse à l'aide d'une solution d'un copolymère acétate de vinyle-chlorure de vinyle et qui contient un plastifiant et un adhésif approprié, on peut se servir de divers solvants tels que le cétone méthyla- éthyle, du cyclohexanone, de l'acétone ou des mélanges de ces
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substances. Pour obtenir ce produitfeuilieté de ld. frigo lIt on préféra se servir de cyclohexanone ou d'un mélange de cet- te substance et de cétone methyle-éthyle comme solvant pour former la, couche 24.
Par contre, pour constituer la couche
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26, qui peut être moins épaisse que la couche 24 et qui est destinée à recevoir le canevas, il est préférable d'utiliser un solvant ayant un point d'ébullition moindre tel que le cé- tone méthyle-éthyme ou l'acétone. On évite ainsi la nécessité de faire intervenir des températures élevées pour le séchoir et la production de fatigues excessives dans le produit feuil- leté par suite de la dilatation de la feuille métallique après que le canevas ou toute autre couche de tissu a été lié à celle-ci après avoir durci.
Comme indiqué ci-dessus, les difficultés résultant d'une telle dilatation de la feuille peuvent être écartées en substance et sans tenir compte de la nature du solvant utilisé, quand on soumet l'enduit 26, por- tant la couche de canevas, à une température qui est, en subs- tance, la plus élevée à laquelle il sera jamais soumis avant le durcissement de cet enduit. Elle est obtenue en maintenant la section d'entrée du séchoir à cette température maximum de sorte que la feuille se dilate au maximum avant que l'enduit, portant le canevas, ait durci.
En utilisant du cétone méthyle- éthyle comme solvant, par exemple, la partie initiale du sé- choir 21 peut être maintenue à une température d'environ 1350 C et cette température peut être abaissée, dans la section suivante, à 95 C par exemple après quoi elle remonte graduelle- ment, dans les sections suivantes, jusque la température de séchage finale de 1350 C. La section d'entrée doit être re- lativement courte, c'est-à-dire d'environ ?,5 m, afin que le film et le canevas puissent durcir dans cette section tout en retenant encore une quantité substantielle du solvant initial pour que la formation de petits trous et de boursoufflures ou poches soit évitée au cours du séchage subséquent.
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Quand on se sert de dispersions de la matière ré- sineuse, à la place de solutions,une quantité beaucoup plus petite du support ou véhicule est nécessaire que dans le cas de l'usage des solvants*. Par exemple, quand on se sert comme solvant du cétone méthyle-éthyle, la concentration en matières solides de l'enduit résineux, avant son application, ne doit pas excéder environ 15 % en poids. Pour du cyclohexanone, cette teneur peut atteindre au maximum de 25 à. 30 % mais quand les résines forment une dispersion dans un support ou diluant, tel que du naphte, le support correspond seulement à environ 20 % en poids des matières résineuses sèches.
Par conséquent, le problème de la séparation du support est simple compa,rati- vement à celui de l'enlèvement du solvant hors d'une solu- tion. Le support ou diluant, utilisé pour la, formation d'une couche à partir d'une dispersion, peut être enlevé ou séparé aisément dans un séchoir tunnel ayant une longueur d'environ 30 mètres pendant que le produit à sécher avance à une vi- tasse de 30 mètres par minute. Après la séparation du support il est nécessaire de soumettre l'enduit à une température suffisante pour fondre la.
résine, c'est-à-dire et dans le cas de la vinylite à une température d'environ 195 C pour provoquer la fusion des poudres fines qui constituent l'enduite Le chauf- fage de l'enduit jusque cette température de fusion peut se faire dans la section finale du séchoir ou en établissant une rampe de lampes chauffantes dans un sécnoir séparé au-delà du séchoir 21, ou de tonte autre manière appropriée.
Le diluant ou support, utilisé à cet effet, est de préférence d'un type tel qu'il forme, en même temps, un solvant pour la partie collante du mélange résineux. Le naphte
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et le xylol sont des exemples typiques.
Pour l'obtention du produit selon la fige VII, il serait difficile, sinon impossible, de séparer un solvant ou un diluant d'avec la couche 34 puisque celle-ci cet intercalée entre deux feuilles métalliques et qu'il est nécessaire de relier cette couche à ces feuilles pendant qu'elle est encore à l'état fluide ou semi-fluide et encore collante. Dans ce cas on préfère se servir d'un mélange résineux dans lequel le plastifiant forme un solvant pour la résine et pour l'adhé- ait utilisés. A cet effet on peut se servir d'un phtalate de trioctyle, de dibutyle ou de dioctyle comme plastifiant, ces substances étant également des solvants pour le copoly- mère acétate de vinyle-chlorure de vinyle et pour la résine butyle utilisée comme adhésif.
Un mélange résineux convenable peut contenir une partie de résine polyvinylique, une partie de résine collante, telle que le Cordo 2-54-A et deux parties d'un plastifiant tel que celui mis sur le marché sous la dé- nomination 4GO par la Carbide and Carbon Chemicals Company.
Un mélange ainsi constitué peut être intercalé en- tre deux feuilles métalliques dans un appareil analogue à celui schématisé sur la Fig. VIII. Cet appareil peut comporter un four ou une chambre chauffée à une température comprise entre 1600 et 2050 C tout en comportant des moyens pour sup- porter les bobines 38 et 39 de feuilles métalliques, Ces feuil- les contournent respectivement des rouleaux 40 et 41 qui peuvent être sollicitée l'un vers l'autre par des moyens élas- tiques appropriés et qui peuvent être maintenus à un écarte- ment correspondant à l'épaisseur du produit feuilleté à obtenir.
Une goulotte 42 peut être formée au-dessus de l'in-
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tervalle existant entre les rouleaux 40 et 41 pour introdui- re dans cet Intervalle la composition résineuse susindiquée que l'on intercale entre les deux feuilles. A la température du four, cette composition peut être rendue suffisamment fluide pour qu'elle puisse s'étaler aisément et uniformément entre les deux feuilles métalliques alors que,comme déjà dit, 11 n'est pas nécessaire qu'un solvant ou diluant ait à être enlevé ensuite. Le seul effet solvant, qui entre en jeu, se produit entre le plastifiant et la résine et on désire rete- nir le plastifiant dans le produit final.
Quand le produit feuilleté émergé d'entre les rouleaux 40 et 41 il peut sortir du four et contourner un tambour ou rouleau refroidisseur 44 avant d'être enroulé sur une bobine 45.
En se servant de l'appareil montré sur la fige I, on peut utiliser un mélange résineux ayant la composition suivante.: a) substances solides:2 parties en poids de résine polyvinylique (VYNU) ayant un poids moléculaire d'environ 150.000, une partie de phtalate de dioctyle et une partie d'adhésif (CORDO 2-54-A). b) solvants:50 % de cyclohexanone et 50 de cétone méthyle-éthyle (en volume).
Une quantité suffisante de sol- vant est à utiliser pour former une solution à 25 %, c'est- à-dire une partie de substances solides pour 3 parties de solvant, Au mélange susdit on peut ajouter des paillettes métalliques en quantités correspondant à 5 - 10 % du poids des substances solides. Ces paillettes peuvent, avantageu- sement être mélangées tout d'abord au plastifiant et l'en- semble peut ensuite être ajouté aux autres ingrédients ou elles peuvent être introduites séparément dans le mélangeur tout moment voulu.
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Au lieu de se servir de l'une des diverses formes sus indiquées d'une résine thermoplastique à base de vinyle on peut utiliser une variété d'autres types, tels qu'un polyéthylène, un polyisobutylène, un polystyrène, un polybutyral ou des combinaisons de ces substances. Quand on se sert d'un polyéthylène, il n'est pas nécessaire d'utiliser l'adhésif et le plastifiant dont question plus haut car cette résine possède elle-même la plasticité et l'élasticité vou- lues et elle colle suffisamment à la feuille métallique pour pouvoir convenir à l'objet de l'invention. Elle peut donc être utilisée seule, en étant véhiculée par un solvant ou support convenable et des paillettes métalliques peuvent y être incorporées.
Quand on utilise une des résines mentionnées plus haut et autres qu'un polyéthylène pour constituer l'enduit résineux en question, il est nécessaire d'y ajouter une quan- tité appropriée d'un adhésif convenable pour obtenir son adhérence correcte à la feuille métallique. Quand on se sert de résines vinyliques, il est désirable d'utiliser un adhésif dérivé des résines acryliques ou caoutchoucs synthétiques ou de mélanges de ces résines et qui sont rendus miscibles aux résines vinyliques. Des résines de ce genre sont vendues sous les noms de CORDO 2-54-A et FUZON 0-75-N59-3.
Le degré d'adhérence entre la couche résineuse et la feuille métallique peut varier sensiblement entre certai- nes limites et en particulier en fonction des variations dans l'épaisseur et la nature de la feuille métallique, la résis- tance, l'élasticité et autres caractéristiques de la couche, et d'autres considérations analogues. En général, on a trouvé
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qu'il est désirable que cette adhérence soit telle qu'il faille exercer un effort de 0,5 à 2,5 Kgs. par centimètre de l'étendue de la. matière pour détacher la couche résineuse de la feuille métallique. Pour déterminer cette caractéristi- que de collage de la coucne résineuse on peut détacher une partie d'une bande, ayant une largeur de 25 mm, de la, feuille métallique.
Cette partie dégagée de la feuille peut ensuite être serrée entre des mâchoires, montées sur un support fixe et un poids compris entre 0,5 à 2,5 Kg. peut, à volonté, être accroché à une autre paire de mâchoires entre lesquelles est engagé le bout détaché de la couche résineuse. Si ce poids est juste suffisant pour arracher lentement la couche de la feuille, l'adhérence se fait au degré voulu.
Comme déjà dit, cette adhérence est, de préférence, telle que, lorsque la feuille métallique est déchirée ou fen- due par les efforts qui sollicitent le produit feuilleté, la couche résineuse reste intacte et obture l'ouverture ou fente formée dans la feuille. Il est à noter que le degré aladhé- rance dont on dispose varie non seulement avec la résistance mais également avec l'élasticité de la couche résineuse..
Si cette couche est très élastique, sa solidité ne doit pas être aussi grande car elle s'allonge aisément quand un effort suffisant agit sur la feuille métallique pour rompre ou fen- dre celle-ci* Ceci est vrai,bien entendu, en admettant que le genre et l'intensité de cette force ne soient pas tels que la résistance à la traction ou à la, rupture de l'ensemble du produit feuilleté soit dépassée.
La fig. IX montre un dispositif par lequel on peut obtenir un produit analogue à celui de la fige II, par un
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passage de la feuille ou bande métallique dans un appareil enducteur et ensuite dans un séchoir. La feuille métallique 46 peut être déroulée d'une bobine 47 et passer dans un appa- reil enducteur approprié 48 par lequel un enduit, constitué par une résine plastique et collante, est appliqué sur la face supérieure de la feuille. Celle-ci peut alors contourner un tambour 49 sur la partie supérieure duquel repose une bo- bine 50 qui débite une bande de canevas à la vitesse d'avan- cement de la feuille, ce canevas étant incorporé ou noyé dans l'enduit résineux par le poids propre de la bobine 50.
Une bande 51, formant support et constituée en papier imprégné ou toute autre matière à face supérieure lisse, est débitée par une bobine 52 et est propre à recevoir et transporter la feuil- le métallique, son enduit et le canevas, ce dernier étant en contact avec le support 51. L'ensemble passe ensuite sous un autre appareil enducteur qui peut être constitué par des rouleaux 53 propres à appliquer un enduit résineux analogue ou différent sur la face supérieure et libre de la feuille métallique, pendant que cet ensemble est soutenu par un rou- leau 54. Après cela le produit obtenu traverse un séchoir ap- proprié 55.
Quand le solvant ou diluant a été enlevé et quand la résine est cuite, quand elle a été utilisée sous forme d'une dispersion, la fabrication du nouveau produit feuilleté ou lamellaire est terminée. La bande de support 51 peut être enroulée sur une bobine 56 alors que le produit 57 est re- cueilli par une bobine 58.
Le canevas, utilisé selon l'invention, est consti- tué, de préférence, en coton ou en rayonne ou en un mélange de ces substances mais il peut être en toute autre matière
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appropriée. Un tissu mince et à maillas ouvertes, en fibres de verre, augmente fortement la solidité du produit final. On peut également utiliser un tissu à mailles serrées, si on le désire ou préfère, à la. place d'une matière en treillis.
On peut remplacer la couche de canevas ou tout au- tre tissu par des matières d'un genre différent pour augmen- ter la résistance du produit feuilleté et pour éviter la transmission d'efforts de traction excessifs à la feuille mé- tallique et qui pourraient déchirer, fendre ou rompre celle-ci.
On peut se servir, par exemple, d'une bande de papier ayant une épaisseur et une solidité suffisantes, ou de minces pellicules d'acétate ou autres dérivés ae cellulose. Dans ce cas, cette bande peut remplacer celle qui sert de support 10 (Fig.I) ou 51 (Fig. IX) pour le soutien du produit dans le séchoir.
On peut alors appliquer d'abord une couche de verre soluble sur la surface de ce papier et la feuille métallique peut être posée sur cette surface enduite après quoi les deux couches sont serrées fortement l'une à. l'autre par une pression appropriée pour obtenir un ensemble lamellaire.. Quand cet ensemble a traversé un séchoir, on applique sur la, face libre de la feuille métallique et, si on le désire, également sur la face apparente du. papier, un enduit résineux, Ces opérations d'enduction peuvent se faire séparément ou simultanément de toute manière appropriée,
comme indiqué c i- dessus.'une colle peut être appliquée sur l'un quelconque des produits feuilletés ou lamellaires, dont.-question plus haut, pour former un ruban ou un revêtement protecteur, fortement étanche ou imperméable aux vapeurs et qui peut être fixé à n'importe quelle surface par un simple effet de pression.
Comme il va. de soi et comme il résulte déjà de ce
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qui précède, l'invention ne se limite nullement à celui de ses modes d'application non plus qu'à ceux des modes de réa- lisation de ses diverses parties, ayant été plus spécialement indiquée; elle en embrasse, au contraire toutes les variantes.