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Dispositif d'entraînement d'une raquette de pièce d'horlogerie, permettant le réglage fin de la longueur active du spiral La présente invention a pour objet un dispositif d'entraînement d'une raquette de pièce d'horlogerie, permettant le réglage fin de la longueur active du spiral.
On a développé, particulièrement ces dernières années, des raquetteries dépourvues de raquette classique, c'est-à-dire dans lesquelles la longueur active du spiral est réglée à l'aide de moyens autres que ceux constitués par une ou deux butées portées par une raquette. Néanmoins, les raquetteries classiques, à raquette, conservent leurs partisans. Il a toutefois été constaté depuis longtemps que l'action directe sur la queue de la raquette, à l'aide de brucelles par exemple, ne permet guère un réglage fin de la marche de la montre.
Différents dispositifs ou mécanismes d'entraîne- ment de la raquette ont été proposés qui permettent de la déplacer de façon plus précise. Le but de la présente invention est de fournir un tel dispositif, mais qui permette un réglage tout à fait fin de la marche de la montre.
Ce dispositif est caractérisé par le fait que la raquette est soumise à l'action d'une lame arquée, prenant appui, par une de ses extrémités, sur une partie solidaire du bâti du mouvement et s'arc-boutant, par son autre extrémité, sur la périphérie de la raquette, un organe de réglage agissant sur ladite lame arquée, radialement par rapport à l'axe de raquette, pour la déformer élastiquement, de telle manière que la raquette soit entraînée dans un sens ou dans l'autre, en vue du réglage fin de la marche de la montre.
Le dessin représente, à titre d'exemple, cinq formes d'exécution du dispositif objet de l'invention. Les fig. 1, 5, 9, 13, 16 sont des vues en plan de cinq raquetteries pour pièce d'horlogerie et qui comprennent chacune une forme d'exécution dudit dispositif.
La fig. 2 est une coupe suivant la ligne II-II de la fig. 1.
La fig. 3 est une coupe suivant la ligne III-III de la fig. 1.
La fig. 4 est une vue en élévation de la première raquetterie.
La fig. 6 est une coupe suivant la ligne VI-VI de la fig. 5.
La fig. 7 est une vue en élévation de la deuxième raquetterie.
La fig. 8 est une vue en élévation d'un détail de celle-ci.
La fig. 10 est une coupe suivant la ligne X-X de la fig. 9.
La fig. 11 est une vue en élévation de la troisième raquetterie.
La fig. 12 est une vue en élévation d'un détail de celle-ci.
La fig. 14 est une coupe suivant la ligne XIV- XIV de la fig. 13.
La fig. 15 est une vue en élévation de la quatrième raquetterie.
La fig. 17 est une coupe suivant la ligne XVII- XVII de la fig. 16.
La fig. 18 est une coupe d'un détail de la cinquième raquetterie.
La fig. 19 est une coupe d'un détail suivant la ligne XIX-XIX de la fig. 16.
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La raquetterie représentée dans les fig. 1 à 4 comprend un coq 1 portant un coqueret 2 autour duquel est monté rotativement, à frottement gras, un porte-piton 3. Le piton 4 de fixation de l'extrémité extérieure du spiral 5 est maintenu en place dans une encoche en V 6, ménagée dans une oreille 3a du porte-piton, par une plaquette 7 fixée par deux vis 8. Cette plaquette prend appui sur un méplat 9 du piton 4.
En vissant plus ou moins les vis 8, on fait ainsi tourner le piton 4 sur lui-même, dans la gorge 6, modifiant l'orientation du spiral, ce qui permet de le maintenir appliqué contre une goupille extérieure 10 de réglage de sa longueur active.
La goupille 10 est portée par une oreille 11a d'une raquette 11 montée librement autour du porte-piton 3. Cette raquette 11 présente une oreille llb sur la partie périphérique 12 de laquelle prend appui l'extrémité 13a d'une lame élastique 13, arquée, fixée par son autre extrémité, désignée par 13b, par une vis 14 prenant dans l'oreille 3a du porte- piton 3.- Ainsi la lame 13 est arc-boutée sur l'oreille llb de la raquette. Une vis de réglage 15, se vissant à frottement gras dans l'oreille 3a, prend appui sur la lame élastique 13.
En vissant plus ou moins cette vis 15, on déforme élastiquement la lame 13, ce qui déplace son extrémité 13a. Cette extrémité présentant une encoche 16 en V (fig. 3) dans laquelle l'oreille llb de la raquette est légèrement coincée, les déplacements de l'extrémité 13a se transmettent à la raquette 11, ce qui permet d'effectuer un réglage fin de la marche de la montre. Pour les réglages grossiers, il suffit d'agir directement sur la raquette, par exemple en saisissant son oreille lla au moyen de brucelles, et de la faire tourner. La surface 12, en arc de cercle, glisse alors dans l'encoche 16 de la lame 13, sans entraîner celle-ci.
La raquette étant montée librement autour du porte-piton 3, son centrage est assuré par deux bossages intérieurs 11c, situés de part et d'autre de l'oreille l lb, qui prennent appui (fig. 1 et 2) sur une portée tronconique 17 du porte-piton 3.
Dans la forme d'exécution des fig. 5 à 8, une même lame élastique 18 sert à la fois de pièce de commande de la raquette 19 et d'organe de fixation du piton 20. Le réglage étant assuré par une goupille intérieure 21 et une clé extérieure 22, il n'est pas nécessaire de pouvoir faire tourner le piton 20 sur lui-même, comme c'est le cas dans la première forme d'exécution. La lame 18 est fixée par deux vis 23 et 24 prenant dans une oreille 25a du porte-piton 25, la vis 24 servant d'organe de réglage. L'extrémité libre 18a de la lame 18 présente une encoche en V 26 prenant appui radialement sur une oreille 19a de la raquette 19.
La partie périphérique 27 de cette oreille 19a, en arc de cercle, présente une fine denture dans laquelle s'engage l'extrémité libre de la lame 18. Le centrage de la raquette est assuré par deux bossages intérieurs 19b situés de part et d'autre de l'oreille 19a et prenant appui sur une portée annulaire 28 du porte-piton 25.
Le fonctionnement de cette raquetterie est analogue à celui de la première forme d'exécution, la vis 24 permettant de déformer la lame 18 de manière que son extrémité libre 18a se déplace, dans un sens ou dans l'autre, entraînant la raquette. Lors des réglages grossiers, la raquette est déplacée à l'aide de brucelles, l'extrémité libre 18a de la lame 18 sautant sur la denture 27. La lame 18 agit alors à l'instar d'un sautoir et empêche tout déplacement intempestif de la raquette.
Dans la forme d'exécution des fig. 9 à 12, le piton 29 est maintenu en place par une plaquette 30, de la même manière que dans la première forme d'exécution. La tête des vis de fixation 31 de la plaquette 30 est tronconique, l'une d'elles servant de point d'appui à une lame élastique 32 de commande de la raquette 33. Cette lame 32 (fig. 12) présente à son extrémité 32a un trou 34 s'engageant sur la tête tronconique de la vis 31 alors que son autre extrémité 32b présente une encoche 35 coopérant avec une denture 36 ménagée sur la partie périphérique de la raquette.
Celle-ci n'est pas annulaire, comme dans les formes d'exécution précédentes, mais constitue un demi-cercle prenant appui, par deux bossages intérieurs 33a, contre le porte-piton 37.
Le fonctionnement de cette raquetterie est le même que dans les formes d'exécution précédentes. Dans la forme d'exécution des fig. 13 à 15, une seule vis 38 maintient en place la lame élastique 39 de commande de la raquette 40. Cette lame 39 prend appui sur le piton 41 et, par son extrémité 39a, sur une denture 42 de la raquette 40. La lame 39 sert ainsi également à maintenir en place le piton 41. Lorsque la vis 38 est dressée, l'extrémité 39b de la lame 39 vient s'appuyer contre l'arête d'une oreille 43a du porte-piton 43, libérant ainsi le piton, la lame 39 demeurant toutefois tendue.
La raquette en forme de demi-cercle, prend appui sur le porte-piton 43 par un bossage intérieur 40a et par un excentrique 44 remplaçant le second bossage. Cet excentrique est monté rotativement, à frottement dur, sur l'extrémité de la raquette, et sert à régler radialement la position de celle-ci, ce qui permet de régler la position du spiral par rapport aux butées de réglage de sa longueur active.
Dans la forme d'exécution des fig. 16 à 19, le piton 45 de fixation du spiral 46 est porté par une oreille 47a du coq 47. La lame 48 de commande de la raquette 49 est située sur le coq 47. Elle présente à une de ses extrémités une saillie 48a (fig. 18), engagée dans un trou 50 du coq. Elle prend appui, par son autre extrémité, par l'intermédiaire d'une pièce cylindrique 51, sur une denture 52 de la raquette 49. La pièce 51 est munie de deux flasques 53 entre lesquels sont engagées d'une part la raquette 49 et d'autre part la lame 48. Deux poinçonnages 54 des flasques 53 empêchent la pièce cylindrique 51 de se
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séparer de la lame 48.
Il est à remarquer que cette pièce 51 n'est pas destinée à tourner, mais à assurer le bon fonctionnement de la lame 48 en tant que sautoir lorsqu'on déplace la raquette directement en vue des réglages grossiers. On pourrait prévoir le cas où la pièce 51 serait remplacée par un coudage approprié de l'extrémité de la lame élastique de commande. Un tel coudage pourrait également être prévu dans les formes d'exécution précédentes.
La raquette représentée comprend en outre une came en colimaçon 55 montée rotativement sur le coq 47. Cette came est solidaire d'un axe 56 (fig. 17) présentant une tête terminale 56a, et qui est engagé dans un trou 57, de forme en partie semi-circulaire et en partie en V, la tête 56a se trouvant prise dans une noyure 58 du coq 47. Une encoche 59, également ménagée dans le coq, livre passage à une languette 48b de la lame 48, légèrement repliée sous la came 55, ce qui empêche la lame 48 de se soulever. La came 55 présente des encoches 60 permettant de la faire tourner, qui pourraient être remplacées par une fente.
En faisant tourner la came 55, on modifie le cintrage de la lame 48, déplaçant ainsi son extrémité libre qui transmet son mouvement à la raquette 49.
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Device for driving a timepiece racket, allowing fine adjustment of the active length of the hairspring The present invention relates to a device for driving a timepiece racket, allowing fine adjustment of the active length of the hairspring.
We have developed, particularly in recent years, snowshoes devoid of conventional racket, that is to say in which the active length of the hairspring is adjusted using means other than those constituted by one or two stops carried by a racket. Nevertheless, the classic rackets, with rackets, retain their supporters. However, it has long been observed that direct action on the tail of the racquet, using tweezers for example, hardly allows fine adjustment of the rate of the watch.
Various devices or mechanisms for driving the racket have been proposed which make it possible to move it more precisely. The aim of the present invention is to provide such a device, but which allows quite fine adjustment of the rate of the watch.
This device is characterized by the fact that the racket is subjected to the action of an arched blade, resting, by one of its ends, on a part integral with the frame of the movement and bracing itself, by its other end , on the periphery of the racket, an adjusting member acting on said arcuate blade, radially with respect to the racket axis, to deform it elastically, so that the racket is driven in one direction or the other, for fine adjustment of the rate of the watch.
The drawing represents, by way of example, five embodiments of the device which is the subject of the invention. Figs. 1, 5, 9, 13, 16 are plan views of five rackets for a timepiece and which each include an embodiment of said device.
Fig. 2 is a section taken along line II-II of FIG. 1.
Fig. 3 is a section taken along line III-III of FIG. 1.
Fig. 4 is an elevational view of the first racket.
Fig. 6 is a section taken along line VI-VI of FIG. 5.
Fig. 7 is an elevational view of the second racket.
Fig. 8 is an elevational view of a detail thereof.
Fig. 10 is a section taken along the line X-X of FIG. 9.
Fig. 11 is an elevational view of the third racket.
Fig. 12 is an elevational view of a detail thereof.
Fig. 14 is a section taken on line XIV-XIV of FIG. 13.
Fig. 15 is an elevational view of the fourth racket.
Fig. 17 is a section taken along the line XVII-XVII of FIG. 16.
Fig. 18 is a sectional view of a detail of the fifth racket.
Fig. 19 is a sectional view of a detail along the line XIX-XIX of FIG. 16.
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The racket represented in fig. 1 to 4 comprises a cock 1 carrying a cock 2 around which is rotatably mounted, with greasy friction, a stud holder 3. The stud 4 for fixing the outer end of the hairspring 5 is held in place in a V-shaped notch 6 , formed in an ear 3a of the eyebolt holder, by a plate 7 fixed by two screws 8. This plate is supported on a flat 9 of the eyebolt 4.
By screwing the screws 8 more or less, the eyebolt 4 is thus rotated on itself, in the groove 6, modifying the orientation of the hairspring, which makes it possible to keep it applied against an external pin 10 for adjusting its length. active.
The pin 10 is carried by an ear 11a of a racket 11 mounted freely around the eyebolt 3. This racket 11 has a lug 11b on the peripheral part 12 of which the end 13a of an elastic blade 13 is supported, arched, fixed by its other end, designated by 13b, by a screw 14 taking in the ear 3a of the eyebolt 3.- Thus the blade 13 is braced on the ear 11b of the racket. An adjustment screw 15, screwed with greasy friction in the ear 3a, bears on the elastic blade 13.
By screwing this screw 15 more or less, the blade 13 is elastically deformed, which moves its end 13a. This end having a V-shaped notch 16 (fig. 3) in which the ear 11b of the racket is slightly wedged, the movements of the end 13a are transmitted to the racket 11, which makes it possible to perform a fine adjustment of the racket. the running of the watch. For coarse adjustments, it suffices to act directly on the racquet, for example by grabbing its ear lla by means of tweezers, and turning it. The surface 12, in an arc of a circle, then slides into the notch 16 of the blade 13, without driving the latter.
The racket being mounted freely around the eyebolt 3, its centering is ensured by two interior bosses 11c, located on either side of the lug 1bb, which rest (fig. 1 and 2) on a frustoconical bearing. 17 of the eyebolt 3.
In the embodiment of FIGS. 5 to 8, the same elastic blade 18 serves both as a control part for the racket 19 and as a fixing member for the eyebolt 20. The adjustment being provided by an internal pin 21 and an external key 22, it is not necessary. it is not necessary to be able to turn the pin 20 on itself, as is the case in the first embodiment. The blade 18 is fixed by two screws 23 and 24 taking in an ear 25a of the eyebolt holder 25, the screw 24 serving as an adjustment member. The free end 18a of the blade 18 has a V-shaped notch 26 bearing radially on an ear 19a of the racket 19.
The peripheral part 27 of this lug 19a, in an arc of a circle, has a fine toothing in which the free end of the blade 18 engages. The racket is centered. The racket is centered by two internal bosses 19b located on either side. other of the ear 19a and resting on an annular bearing surface 28 of the eyebolt holder 25.
The operation of this racket is similar to that of the first embodiment, the screw 24 making it possible to deform the blade 18 so that its free end 18a moves, in one direction or the other, driving the racket. During coarse adjustments, the racket is moved using tweezers, the free end 18a of the blade 18 jumping over the teeth 27. The blade 18 then acts like a jumper and prevents any untimely displacement of racket.
In the embodiment of FIGS. 9 to 12, the peg 29 is held in place by a plate 30, in the same way as in the first embodiment. The head of the fixing screws 31 of the plate 30 is frustoconical, one of them serving as a fulcrum for an elastic blade 32 for controlling the racket 33. This blade 32 (FIG. 12) has at its end 32a a hole 34 engaging on the frustoconical head of the screw 31 while its other end 32b has a notch 35 cooperating with a toothing 36 formed on the peripheral part of the racket.
This is not annular, as in the previous embodiments, but constitutes a semicircle bearing, by two interior bosses 33a, against the eyebolt 37.
The operation of this racket is the same as in the previous embodiments. In the embodiment of FIGS. 13 to 15, a single screw 38 holds in place the elastic blade 39 for controlling the racket 40. This blade 39 rests on the pin 41 and, by its end 39a, on a toothing 42 of the racket 40. The blade 39 thus also serves to hold the eyebolt 41 in place. When the screw 38 is raised, the end 39b of the blade 39 comes to rest against the ridge of an ear 43a of the eyebolt holder 43, thus freeing the eyebolt, the blade 39 however remaining taut.
The racquet in the form of a semicircle rests on the eyebolt 43 by an internal boss 40a and by an eccentric 44 replacing the second boss. This eccentric is rotatably mounted, with hard friction, on the end of the racket, and serves to radially adjust the position of the latter, which makes it possible to adjust the position of the hairspring in relation to the stops for adjusting its active length.
In the embodiment of FIGS. 16 to 19, the eyebolt 45 for fixing the hairspring 46 is carried by an ear 47a of the cock 47. The blade 48 for controlling the racket 49 is located on the cock 47. It has at one of its ends a projection 48a (fig. . 18), engaged in a hole 50 of the cock. It is supported, by its other end, by means of a cylindrical part 51, on a toothing 52 of the racket 49. The part 51 is provided with two flanges 53 between which are engaged on the one hand the racket 49 and on the other hand the blade 48. Two punchings 54 of the flanges 53 prevent the cylindrical part 51 from
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separate from blade 48.
It should be noted that this part 51 is not intended to rotate, but to ensure the proper functioning of the blade 48 as a jumper when the racket is moved directly for rough adjustments. One could foresee the case where the part 51 would be replaced by an appropriate bending of the end of the elastic control blade. Such a bend could also be provided in the previous embodiments.
The racket shown further comprises a spiral cam 55 rotatably mounted on the cock 47. This cam is integral with a pin 56 (fig. 17) having an end head 56a, and which is engaged in a hole 57, shaped like a semi-circular part and partly V-shaped, the head 56a being caught in a hole 58 of the cock 47. A notch 59, also made in the cock, passes through a tab 48b of the blade 48, slightly bent under the cam 55, which prevents the blade 48 from lifting. The cam 55 has notches 60 allowing it to be rotated, which could be replaced by a slot.
By rotating the cam 55, the bending of the blade 48 is modified, thus moving its free end which transmits its movement to the racket 49.