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Raquetterie pour pièce d'horlogerie à balancier et spiral La présente invention a pour objet une raquet- terie pour pièce d'horlogerie à balancier et spiral suivant la revendication du brevet principal, c'est- à-dire dans laquelle le piton de fixation de l'extrémité extérieure du spiral est appliqué radialement contre une face latérale de la pièce qui le supporte, au moyen d'au moins une vis agissant sur lui au moins indirectement et permettant de modifier sa position, ce qui modifie également le réglage du spiral.
La raquetterie selon la présente invention est caractérisée par le fait que le piton est maintenu en place par une lame élastique cintrée traversée par la vis de fixation qui prend dans le support.
Le dessin représente, à titre d'exemple, quatre formes d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en plan d'une raquetterie de pièce d'horlogerie.
La fig. 2 en est une vue de profil, et les fig. 3 à 5 sont des vues en plan de trois, autres formes d'exécution de raquetteries de pièces d'horlogerie.
La raquette-rie représentée dans les fig. 1 et 2 comprend un coq 41 portant un coqueret 42 autour duquel est montée rotativement une raquette 43 portant une seule goupille de réglage 44 de la longueur active du spiral 45.
Le coq 41 présente une oreille 41a dont la face latérale 46 est cylindrique. Le piton 47 de fixation de l'extrémité du spiral est maintenu appliqué laté- ralement contre la face cylindrique 46 de l'oreille 4la par une lame élastique cintrée 48 dont une extrémité 48a est coudée en V de façon à épouser la forme du piton 47 qui présente deux plats 49 formant entre eux un angle dièdre. L'extrémité 48a de la lame 48 prend ainsi appui contre la surface 46 par l'intermédiaire du piton 47, alors que son autre extrémité, désignée par 48b,
prend appui directement sur la surface 46. Une vis de réglage et de fixation 50 traverse une ouverture allongée 51 (fig. 2) de la lame 48 et prend dans l'oreille 41a du coq.
Le réglage s'effectue de la façon suivante: En déplaçant la lame 48 le long de la surface 46, ce que l'ouverture allongée 51 rend possible, on met le spiral au repère. En agissant sur la raquette 43, on modifie sa longueur active, réglant ainsi la marche de la montre. Du fait que la raquette ne porte qu'une seule butée de réglage, il faut pouvoir agir sur le spiral de manière à éviter que ce dernier décolle de la butée 44. A cet effet, on modifie la position angulaire du piton 47 en vissant plus ou moins la vis 50 ; la lame 48 se cintre plus ou moins, et fait ainsi tourner le piton 47 sur lui-même.
La forme d'exécution de la fig. 3 diffère de la première principalement par le fait que le piton, désigné par 52, ne peut pas être déplacé le long de la surface cylindrique 53 contre laquelle il est maintenu appliqué par une lame élastique cintrée 54, étant partiellement logé dans une gorge en V 55 ménagée dans la surface 53. Celle-ci est constituée par la face latérale d'un porte-piton 56 monté rota.- tivement autour du coqueret 57. La mise au repère du spiral s'effectue en déplaçant le porte-piton 56.
Le réglage de la longueur active du spiral s'ef- fectue en déplaçant une raquette 58, montée sous, le porte-piton 56, et dont une partie repliée 58a constitue une butée de réglage. En vissant plus ou moins une vis, 59 traversant la lame 54 sensiblement en son
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milieu, on fait tourner le piton 52 sur lui-même, grâce au fait que la lame prend appui sur un plat 60 que présente le piton.
Dans la forme d'exécution de la fig. 4, le port piton, monté rotativement autour du coqueret 61, est désigné par 62. Il présente une oreille 62a sur laquelle sont fixées deux lames élastiques 63 et 64, au moyen d'une vis 65.
La lame 64 maintient le piton 66 de fixation du spiral 67 d'une manière ana- logue à ce qui est décrit et représenté concernant la deuxième forme d'exécution. La lame 63 présente une languette découpée 63a constituant la, butée de réglage de la longueur active du spiral.
Cette lame 63 est soumise à l'action d'une vis de réglage 68 qui la cintre plus ou moins, ce qui fait coulisser la languette 63a le long d'une oreille 62b du portepito#n, en regard d'une graduation 69, modifiant ainsi la longueur active du spiral.
En vissant plus ou moins la vis 65, on modifie la position angulaire du piton 66, ce qui permet de déplacer légèrement le spiral sans avoir à le d6for- mer au moyen de brucelles, comme c'est le cas dans les raquetteries ordinaires.
Enfin, dans la variante de la fig. 5, le piton 70 de fixation du spiral 71 présente un méplat 72, dont la surface est cylindrique, tel que ce piton prend appui sur la face latérale 73 du porte-piton 74 par les deux arêtes terminales de ce méplat. Une lame élastique 75, cintrée, est traversée par une vis 76 se vissant dans le porte-piton 74. Une des extrémités 75a de la lame 75 est repliée en V, et enserre le piton 70.
En vissant plus ou moins la vis 76, on modifie le cintrage de la lame 75, ce qui déplace le piton 70 le long de la surface 73 du porte-piton 74.
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The present invention relates to a rack for a timepiece with balance and hairspring according to the claim of the main patent, that is to say in which the fixing pin of the outer end of the hairspring is applied radially against a lateral face of the part which supports it, by means of at least one screw acting on it at least indirectly and making it possible to modify its position, which also modifies the adjustment of the hairspring.
The snowshoeing according to the present invention is characterized in that the eyelet is held in place by a curved elastic blade traversed by the fixing screw which takes in the support.
The drawing represents, by way of example, four embodiments of the object of the invention.
Fig. 1 is a plan view of a timepiece rack.
Fig. 2 is a side view thereof, and FIGS. 3 to 5 are plan views of three other embodiments of rackets for timepieces.
The racket shown in Figs. 1 and 2 comprises a cock 41 carrying a cockerel 42 around which is rotatably mounted a racket 43 carrying a single adjustment pin 44 of the active length of the hairspring 45.
The rooster 41 has an ear 41a whose lateral face 46 is cylindrical. The eyebolt 47 for fixing the end of the hairspring is kept applied laterally against the cylindrical face 46 of the ear 4a by a curved elastic blade 48, one end 48a of which is bent in a V so as to match the shape of the eyelet 47 which has two plates 49 forming between them a dihedral angle. The end 48a of the blade 48 thus bears against the surface 46 via the eyebolt 47, while its other end, designated by 48b,
bears directly on the surface 46. An adjustment and fixing screw 50 passes through an elongated opening 51 (FIG. 2) of the blade 48 and takes in the ear 41a of the rooster.
The adjustment is carried out as follows: By moving the blade 48 along the surface 46, which the elongated opening 51 makes possible, the hairspring is placed at the mark. By acting on the racket 43, its active length is modified, thus adjusting the rate of the watch. Due to the fact that the racket has only one adjustment stop, it is necessary to be able to act on the hairspring so as to prevent the latter from coming off the stop 44. To this end, the angular position of the pin 47 is modified by screwing more or less the screw 50; the blade 48 bends more or less, and thus turns the pin 47 on itself.
The embodiment of FIG. 3 differs from the first mainly in that the peg, designated by 52, cannot be moved along the cylindrical surface 53 against which it is held applied by a curved elastic blade 54, being partially housed in a V-shaped groove 55 formed in the surface 53. This is formed by the lateral face of a stud holder 56 mounted rotatably around the hook 57. The hairspring is placed in the mark by moving the stud holder 56.
The active length of the hairspring is adjusted by moving a racket 58, mounted under the eyebolt 56, and a folded part 58a of which constitutes an adjustment stop. By screwing more or less one screw, 59 passing through the blade 54 substantially in its
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in the middle, the peg 52 is rotated on itself, thanks to the fact that the blade is supported on a flat 60 which the peg has.
In the embodiment of FIG. 4, the eyebolt port, rotatably mounted around the cockpit 61, is designated by 62. It has an ear 62a on which two elastic strips 63 and 64 are fixed by means of a screw 65.
The blade 64 maintains the eyebolt 66 for fixing the hairspring 67 in a manner analogous to what is described and shown concerning the second embodiment. The blade 63 has a cut tab 63a constituting the stop for adjusting the active length of the hairspring.
This blade 63 is subjected to the action of an adjusting screw 68 which bends it more or less, which causes the tongue 63a to slide along an ear 62b of the portepito # n, opposite a graduation 69, thus modifying the active length of the hairspring.
By tightening the screw 65 to a greater or lesser extent, the angular position of the pin 66 is modified, which allows the hairspring to be moved slightly without having to deform it by means of tweezers, as is the case in ordinary snowshoes.
Finally, in the variant of FIG. 5, the eyebolt 70 for fixing the spiral 71 has a flat 72, the surface of which is cylindrical, such that this piton bears on the lateral face 73 of the eyebolt 74 by the two end ridges of this flat. A resilient blade 75, bent, is crossed by a screw 76 screwed into the eyebolt 74. One of the ends 75a of the blade 75 is bent in a V, and grips the eyebolt 70.
By tightening the screw 76 more or less, the bending of the blade 75 is modified, which moves the eyebolt 70 along the surface 73 of the eyebolt holder 74.