Élément métallique de construction et utilisation de cet élément Le présent brevet se rapporte à un élément métal lique de construction en forme de panneau allongé présentant des ailes latérales tournées vers le bas et des ouvertures munies de rebords. Cet élément est caractérisé en ce que chaque ouverture s'étend trans versalement sur sensiblement toute la largeur du pan neau et est entourée d'un rebord dirigé vers le bas et entourant toute l'ouverture.
Le brevet se rapporte également à l'utilisation de cet élément pour constituer un plancher métallique par assemblage sur un châssis.
Le dessin représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'élément, que comprend le brevet, ainsi qu'une variante.
La fig. 1 en est une vue partielle en plan, une partie de la surface supérieure étant brisée.
La fig. 2 en est une vue en élévation partielle ment en coupe.
La fig. 3 est une coupe transversale de la fig. 2. La fig. 4 est une vue en perspective montrant la fixation d'éléments, selon les fig. 1, 2 et 3, sur un châssis au moyen d'organes de fixation, pour consti tuer un plancher métallique.
La fig. 5 est une coupe d'un organe de fixation. La fig. 6 est une coupe d'un autre type d'organe de fixation, utilisé dans ladite variante.
L'élément métallique représenté aux fig. 1 à 3, destiné à constituer un élément de plancher métalli que, a la forme d'une planche ou panneau allongé 1 présentant des ailes 2 rabattues vers le bas sur ses longs côtés latéraux et se terminant par des brides 3 rabattues vers l'intérieur.
L'élément 1 présente une série d'ouvertures transversales 4 ménagées dans sa surface supérieure, chaque ouverture s'étendant sur presque toute la largeur de l'élément et étant entou rée par un rebord 5 s'étendant vers le bas, la hau- teur du rebord étant diminuée aux extrémités de l'ouverture comme représenté en 6 à la fig. 3.
Une ligne de trous de boulons 7 ou fentes est percée dans chacune des ailes 2. Ces trous ou fentes permettent un assemblage aisé des éléments 1 les uns aux autres, côte à côte, de manière à favoriser la distribution de la charge. Des lignes de trous peu vent, si cela est nécessaire, également être ménagées dans les bandes marginales 8 de la surface supérieure et/ou dans les brides 3. Le pas des trous 7 et/ou le pas ou espacement de tout autre trou ou fente ainsi ménagé est choisi en fonction des caractéristiques des cornières à fentes standard, de préférence des cor nières telles que décrites et représentées dans le bre vet suisse No 312067.
Dans ce cas, des trous de 8 mm de diamètre espacés à 38 mm conviennent. Le pas des ouvertures 4 est alors également de 38 mm et leur largeur est de préférence de 25,4 mm. Si des trous sont ménagés dans les parties 3 et 2, ils peuvent être disposés en quinconce, c'est-à-dire en regard des ouvertures 4 et des traverses 9, respec tivement.
Les éléments peuvent, grâce à ces trous, être fixés à un châssis de cornière à fentes uniquement à l'aide d'écrous et de boulons. Cependant, pour plus de souplesse dans l'utilisation, on préfère employer des organes de fixation tels que repré sentés aux fig. 4 et 5. Cet organe consiste en une plaquette 10 qui peut être placée sur la bride 3 et serrer celle-ci au moyen d'un boulon 11 traversant un trou 12 pratiqué dans la plaquette et une des fentes ou trous 13 d'une aile 14 (fig. 4) d'une cor nière à fente perpendiculaire aux éléments de plan cher 1.
La plaquette 10 présente quatre bossages 15 qui s'étendent vers le bas lorsque la plaquette est montée. En butant contre le bord de la bride 3, les deux bossages 15 adjacents à ce bord empêchent la plaquette 10 de tourner. Les deux autres bossages reposent sur la bride 14. Une languette 16, formée par emboutissage de la plaquette 10, vient en contact avec un pan de la tête de boulon 11 et l'empêche de tourner. Une plaquette de serrage plus simple pourrait présenter un gradin et/ou être inclinée sur sa face inférieure pour recouvrir la bride 3, ou encore présenter un rebord étroit à son bord arrière. Le serrage pourrait même être effectué au moyen d'une rondelle plate.
L'organe de fixation 17 représenté à la fig. 6 a la forme d'un C. Sa bride inférieure plate 18 pré sente un trou 19 pour le passage d'un boulon de fixation sur une cornière à fentes. Sa bride supé rieure 20 s'appuie sur une traverse 9 de l'élément de plancher 1. Un seul organe de fixation 17 à chaque extrémité de l'élément 1 peut être suffisant, parti culièrement s'il est disposé au milieu de la traverse 9. La partie verticale de l'organe de fixation 17 est étampée pour former une saillie 21 dirigée vers l'in térieur et vers le haut et qui peut être engagée sous le rebord 5.
La saillie 21 pourrait être remplacée par une languette formée ou rapportée sur l'organe de fixation dans la même position, ou bien cette partie verticale pourrait être repliée vers l'intérieur en donnant à l'organe de fixation approximative ment la forme d'un E pour fournir un rebord destiné à venir en prise avec le rebord 5. Ces diverses forma tions constituent un support supplémentaire pour l'élément 1, ce qui diminue le risque de détérioration par surcharge ponctuelle.
Au lieu de rebords 5-6, les ouvertures 4 pour raient comporter des rebords dont la hauteur diminue régulièrement approximativement à partir du milieu de l'élément vers les extrémités ou est brusquement réduite à une certaine distance de chaque extrémité.
Les éléments 1 peuvent être fabriqués avec une largeur standard ou avec deux largeurs standard ou davantage, de sorte qu'on puisse facilement cons truire un plancher de largeur requise. Ces éléments peuvent être réalisés en longueurs uniformes, car ils peuvent être facilement coupés en tronçons de lon gueur voulue. Un élément convenant particulière ment, formé d'acier doux de 1,63 mm d'épaisseur peut, par exemple, avoir une longueur de 135 ou 180 cm et 23 cm de largeur avec des ailes 2 de 38 mm de profondeur et des brides 3 de 16 mm de largeur, les ouvertures 4 ayant environ 19 cm de longueur.
Un tel élément convient pour un giron de marche d'escalier de même que pour construire un plancher ou un passage horizontal ou incliné. Il peut également être utilisé pour faire des rayonnages ou des surfaces analogues.
D'autre part, pour réduire le risque de glissement dans n'importe quelle direction sur un plancher ou sur une marche, les lignes de saillies verticales 22 sont formées le long des traverses 9. Ces saillies sont en forme de boutons arrondis d'environ 3 mm de haut et sont distantes d'environ 38 mm. De telles sail- lies ne blessent pas les mains. En effet, l'élément ne présente aucune partie tranchante exposée pouvant provoquer des blessures. Les saillies pourraient toute fois être en forme de languettes arrondies poinçon nées dans les traverses 9 et s'étendant légèrement au-dessus de la surface supérieure. Les saillies des deux types protègent également les revêtements de protection recouvrant la surface de l'élément.
Un tel élément peut être fabriqué de façon écono mique dans n'importe quelle longueur appropriée entièrement sur des machines à former et à emboutir des tôles métalliques et sans nécessiter de soudure, de rivetage ou opération d'assemblage analogue. Le rebord 5 est formé du métal rabattu en formant l'ouverture. Cependant, il n'est pas essentiel que les traverses 9 présentent des rebords 5 d'égale hauteur sur chaque côté. Le rebord peut être considérable ment plus bas d'un côté que de l'autre, et il pourrait même n'y avoir de rebord que d'un côté. Une réduc tion de la hauteur des rebords aux extrémités facilite l'emboitement des éléments, ce qui diminue les frais de transport, d'emmagasinage et d'emballage.
L'élément décrit est relativement léger et par conséquent facile à manier et à monter. Il ne charge pas de façon excessive la construction qui le sup porte.
Finalement, les éléments tels que décrits non seulement ont une apparence attrayante, mais sont également traversés par la lumière, ce qui peut être désirable dans le cas d'escaliers, de coursives ou de passages analogues au-dessus de machines, par exemple.