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Machine pour former une bobine électrique à partir d'un ruban en matière conductrice La présente invention a pour objet une machine pour former une bobine électrique à partir d'un ruban en matière conductrice et pour revêtir la bobine terminée en vue d'empêcher son déroulement, comprenant un châssis, un arbre monté de manière à pouvoir tourner dans ledit châssis et sur lequel est destiné à être monté au moins un noyau formant le corps de ladite bobine, et des rouleaux d'alimentation dont l'un fournit ledit ruban conducteur et l'autre un ruban isolant destinés à être enroulés simultanément sur ledit noyau en vue de former ladite bobine.
II a déjà été proposé de former des bobines électriques pour certains usages, par exemple pour des électro-aimants, à partir de minces rubans de matière conductrice, notamment de rubans d'aluminium, présentant une épaisseur de l'ordre de 0,005 à 0,1 mm. De telles bobines sont préférables à des bobines de fil enroulé dans bien des applications car elles sont faciles à relier électriquement, elles sont plus compactes et moins coûteuses que des bobines de fil.
La formation de telles bobines en enroulant des rubans minces de matière conductrice a présenté jusqu'ici certains problèmes et a nécessité une main- d'oeuvre spécialisée importante par le fait qu'il est nécessaire de fixer l'extrémité du ruban conducteur à un noyau conducteur de l'électricité au départ du cycle d'enroulement, d'isoler les couches de ruban les unes des autres, d'attacher la bobine terminée pour empêcher qu'elle ne se déroule et d'isoler l'extrémité libre du ruban.
La présente invention vise à remédier à ces inconvénients et la machine qui en fait l'objet est caractérisée en ce qu'elle comprend des rouleaux d'alimentation fournissant chacun une bande adhésive isolante et montés rotatifs dans ledit châssis de part et d'autre dudit noyau, et des moyens agencés de telle manière que, lorsque l'enroulement des rubans conducteur et isolant sur le noyau de la bobine est terminé, un tronçon de bande adhésive provenant d'un desdits rouleaux correspondants soit enroulé autour d'une partie de la périphérie de la bobine et le long d'une des faces d'un tronçon d'extrémité du ruban conducteur s'étendant sur une certaine longueur à partir de cette bobine,
et un tronçon de bande adhésive provenant de l'autre desdits rouleaux correspondants soit enroulé autour du reste de la périphérie de la bobine et le long de l'autre face dudit tronçon d'extrémité du ruban conducteur.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la machine faisant l'objet de la présente invention.
La fig. 1 est une vue en élévation frontale de cette forme d'exécution et montre un équipage mobile situé dans sa position la plus haute.
La fig. 2 est une vue en élévation latérale de la machine représentée à la fig. 1.
La fig. 3 est une vue d'un détail montrant deux cames formées dans des plaques d'extrémité et les positions d'organes suiveurs pendant différents stades du cycle d'enroulement et de guipage.
La fig. 4 est une vue en coupe par la ligne IV-IV de la fig. 1, dans la direction des flèches et montrant l'équipage mobile situé dans la position qu'il prend au départ d'un cycle d'enroulement.
Les fig. 5, 6, 7, 8 et 9 sont des vues en coupe semblables à la fig. 4, mais montrant l'équipage mobile dans différentes positions qu'il prend pendant le cycle d'enroulement et de revêtement des bobines.
La fig. 10 est une vue d'un détail à plus grande échelle, montrant un frein destiné à éviter le mouve-
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ment en sens inverse des rubans conducteur et isolant.
La fig. 11 est une vue d'un détail montrant les plaques de support supérieure et inférieure d'un tube d'aspiration.
La fig. 12 est une vue en élévation latérale à plus grande échelle d'une bobine formée sur la machine. La fig. 13 est une coupe de la bobine de la fig. 12.
La bobine formée par la machine qui va être décrite est représentée aux fig. 12 et 13 pour mieux faire comprendre le fonctionnement de la machine. Cette bobine 1 comprend un noyau tubulaire C formé à partir de matière conductrice telle que par exemple de l'aluminium. Un ruban F mince et conducteur, par exemple un ruban d'aluminium pouvant avoir une épaisseur de 0,005 à 0,1 mm, est fixé à l'une de ses extrémités à la périphérie du noyau C. Un ruban en matière isolante 1, ayant par exemple une épaisseur de 0,006 à 0,1 mm, est placé sur le dessus du ruban F et son extrémité est également fixée au noyau C.
Le ruban isolant I est de préférence formé en une matière plastique telle que le polyéthylène téréphtalate, mais peut être également formé à partir de papier ou autre matière isolante mince appropriée. Les rubans superposés sont enroulés sur le noyau C jusqu'à ce que le nombre désiré de spires ait été placé sur celui-ci, après quoi le ruban d'isolation I est coupé. Une bande isolante T1 comportant sur une de ses faces un adhésif sensible à la pression est collée à la périphérie de la bobine enroulée et est enroulée approximativement de 2700 autour de celle-ci et s'étend ensuite sur l'extrémité libre du ruban F pour isoler une surface de celui-ci.
Une seconde bande isolante T2 est collée sur la périphérie de la bobine ainsi que sur la surface extérieure de la bande Tl et est enroulée sur pratiquement 9011 de la périphérie de la bobine dans le sens opposé à celui de la bande T1 pour compléter l'isolation de la surface extérieure de la bobine. La bande T2, lorsqu'elle rejoint l'extrémité du ruban F, est collée sur la surface de celle-ci opposée à la bande Tl, pour compléter par là l'isolation de ladite extrémité de ruban qui fait saillie à partir du corps de la bobine et constitue un conducteur permettant de relier ladite bobine dans un circuit.
La machine pour former de telles bobines comprend un dispositif pour faire tourner le noyau tubulaire C en vue d'enrouler le ruban F métallique et le ruban isolant I superposé à celui-ci. Un équipage mobile est agencé pour amener les rubans métallique et isolant ensemble à partir de sources d'alimentation et pour les superposer de même que pour les guider sur le noyau tubulaire rotatif.
L'équipage mobile porte en outre deux sources d'alimentation fournissant chacune une bande isolante présentant un adhésif sensible à la pression sur une de ses surfaces et cet équipage est muni de moyens pour amener les couches des bandes isolantes sensibles à la pression en contact avec une bobine enroulée pour faciliter le revêtement de la périphérie de celle-ci et pour isoler l'extrémité libre du conducteur qui s'étend à partir de celle-ci. Un dispositif à came coopère avec l'équipage mobile pour déplacer la surface adhésive des bandes isolantes en contact avec la périphérie de la bobine enroulée et pour couper les rubans conducteur et isolant, ainsi que les bandes isolantes adhésives superposées en différentes positions déterminées de l'équipage pendant le mouvement de ce dernier.
Les différents organes de la machine sont montés sur une table 10 portée par des pieds 12 et 14. Une tête d'enroulement 16 contient une broche 17 tou- rillonnée et entraînée par un moteur à vitesse variable non représenté monté dans le pied 12. Ce moteur est commandé par une pédale à pied 18 permettant d'obtenir n'importe quelle vitesse désirée de démarrage et d'enroulement. Une contre-pointe 20 est montée de façon réglable sur la table 10 et comprend une broche 22 tourillonnée de façon appropriée. Un arbre 26 d'enroulement est monté entre lesdites broches et destiné à être entraîné en rotation par celles-ci. La broche 17 est munie d'un volant à main 23 permettant de la faire tourner manuellement si on le désire.
Des moyens sont prévus entre les broches 17 et 22 et derrière celles-ci, pour guider un ruban conducteur et un ruban isolant vers l'arbre 26 de manière que ces rubans viennent s'enrouler sur le noyau C porté par l'arbre 26 et pour appliquer des bandes présentant un adhésif sensible à la pression autour de la bobine ainsi formée pour terminer celle-ci comme il sera décrit ci-après. Ces moyens comprennent une paire de plaques d'extrémité 28 et 30 verticales qui supportent de façon pivotante un équipage de revêtement 32.
Les bords supérieurs des plaques 28, 30 sont façonnés de manière à présenter des surfaces de cames 34 qui commandent certaines fonctions de l'équipage 32 lorsque celui-ci est pivoté, et des rainures de cames 38 et 40 (fig. 2 et 3) sont formées dans les surfaces intérieures des plaques 28 et 30 respectivement et commandent d'autres fonctions dudit équipage également lorsque celui-ci est pivoté.
L'équipage 32 consiste en un cadre rigide comprenant deux plaques latérales 42 et 44 de forme générale triangulaire qui sont fixées à leurs sommets 46 à un arbre 48 adjacent aux surfaces intérieures des plaques 28 et 30 respectivement. L'arbre 48 est tourillonné dans les plaques d'extrémité 28 et 30 adjacentes à la table 10 et est un peu plus éloigné des bords avant de ces plaques que de leurs bords arrière. Les plaques latérales 42 et 44 sont reliées rigidement à des tiges transversales espacées 50, 52 et 54 adjacentes à leurs bords supérieurs et à des tiges transversales espacées 56, 58 et 60 placées au-dessous des tiges 50, 52 et 54 respectivement pour constituer un cadre rigide capable de pivoter autour de l'arbre 48.
Un levier d'actionnement 62 de l'équipage est fixé à la partie supérieure de la plaque 44 au moyen de vis 64 et 66 et fait saillie au-dessus de ladite
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plaque latérale et de la plaque d'extrémité 30. Un verrou 68 est monté de façon pivotante sur la vis 64 de manière à pouvoir s'engager sélectivement sous l'influence d'un ressort 70 dans des encoches 72 et 74 formées dans une pièce 76 qui est fixée à la surface extérieure de la plaque 30 et qui fait saillie au- dessus de celle-ci.
Les encoches 72 et 74 sont placées de telle manière sur la pièce 76 que l'équipage 32 peut être maintenu d'une part dans la position correcte pour former des bobines et d'autre part dans une position permettant d'enlever des bobines formées et de préparer la machine en vue d'un nouveau cycle de formation de bobine.
La machine est agencée de façon à pouvoir former simultanément plusieurs bobines le long de l'arbre 26. Cependant, étant donné que les mécanismes que comprend l'équipage 32 pour chaque bobine à former sont identiques, on n'en décrira qu'un seul en détail ci-après.
Les tiges 56, 58 et 60, non seulement font partie de l'équipage 32, mais supportent également et guident le ruban F métallique, tandis que les tiges 50, 52 et 54 supportent et guident le ruban I isolant. Des rouleaux de ruban métallique 78 et de ruban isolant 80 sont supportés à l'arrière de la machine comme représenté à la fig. 5. Des plaques espacées 86 et 88 sont montées de façon réglable sur les tiges 50, 52 et 54 pour empêcher un mouvement latéral du ruban I de matière isolante, et des plaques de guidage 90 et 92 sont montées de façon réglable sur les tiges 56, 58 et 60 au-dessous des plaques 86 et 88 pour empêcher un mouvement latéral du ruban F. Un frein 94 est monté excentriquement de façon à pouvoir tourner autour d'un goujon 96 fixé à la plaque de guidage 90 et est placé de telle manière qu'il s'appuie sur la tige 58.
Un frein 98 semblable est monté excentriquement sur la plaque de guidage 86 pour s'appuyer sur la tige 52. Les freins 94 et 98 sont formés de préférence à partir d'une matière présentant un coefficient de frottement élevé comme, par exemple, du caoutchouc et fonctionnent de manière à permettre au ruban F et au ruban I d'être tirés à partir des rouleaux 78 et 80 mais de manière à empêcher le mouvement inverse de ceux-ci.
Les parties de la machine décrites jusqu'ici peuvent former des bobines de ruban métallique mais ne peuvent pas revêtir ces bobines une fois formées. Ces parties fonctionnent de la manière suivante L'équipage 32 est pivoté vers l'avant jusqu'à ce que le verrou 68 s'engage dans l'encoche 72 dans la position représentée à la fig. 5. Le ruban F est tiré à partir du rouleau 78, passe sur les tiges 60, 58 et 56 et sous le frein 94 de retenue, puis est fixé au noyau C conducteur de l'électricité porté par l'arbre 26.
Le ruban isolant I est tiré à partir du rouleau 80, passe sur les tiges 54, 52 et 50 et sous le frein 98 de retenue et est également fixé au noyau C. Etant donné que le ruban isolant I recouvre le ruban F, ce dernier est en contact avec le noyau C par la plus grande partie de la première spire formée sur celui-ci et présente un bon contact électrique avec le noyau. Pendant que l'équipage 32 se trouve encore dans la position représentée à la fig. 5, la pédale 18 est actionnée pour provoquer la rotation de l'arbre 26 entramé par la broche 17 et pour que le noyau C enroule les rubans I et F sur lui, les plaques de guidage 90, 92, 86, 88 et les tiges avant 56 et 50 dirigeant les rubans F et I sur celui-ci.
Lorsque les rubans sont enroulés, la bobine doit être enveloppée pour l'empêcher de se dérouler et l'extrémité du ruban F s'étendant à partir de la bobine doit être isolée. Ceci pourrait naturellement être fait à la main, mais de telles opérations sont longues et coûteuses. C'est pourquoi la machine comprend un mécanisme décrit ci-après et qui réalise ces opérations rapidement et économiquement.
Un dispositif pour appliquer une bande à la périphérie de la bobine 1 et sur son ruban conducteur F, est porté par l'équipage 32 et est actionné par le mouvement de pivotement de cet équipage. Ce dispositif de revêtement comprend des organes de support pour maintenir deux stations d'alimentation fournissant chacune une bande ayant chacune sur une face un adhésif sensible à la pression, ces bandes étant appliquées sur les côtés opposés du ruban F alors que celui-ci s'étend de sa bobine d'alimentation jusqu'à la bobine 1.
Ce dispositif comprend également des organes de maintien associés aux stations d'alimentation de bandes adhésives pour retenir les extrémités libres de celles-ci pendant que la bobine 1 est formée et pour déplacer ces extrémités en contact avec la périphérie de la bobine après qu'elle a été formée pour commencer l'opération de revêtement et pour guider la bande adhésive sur la périphérie de la bobine et le long du conducteur qui en part.
Les deux bandes T1 et T2 sont de préférence en polyéthylène téréphtalate mais peuvent être constituées en n'importe quelle matière isolante comportant un revêtement d'un adhésif approprié sensible à la pression. Un rouleau 180 de bande adhésive T1 est tourillonné entre une paire de plaques triangulaires 103 au moyen d'un arbre 152 qui traverse l'espace entre ledites plaques et est fixé aux sommets supérieurs de celles-ci. Les angles inférieurs des plaques 103 présentent des ouvertures qui s'adaptent à un tube 106 sur lequel lesdites plaques sont montées. Les extrémités du tube 106 sont fixées chacune à une extrémité d'une bielle 108 qui est pivotée à son extrémité opposée sur la tige 56.
Un organe tubulaire 100 est fixé entre les plaques 103 au coin avant de celles-ci. Des perforations 201 traversent la paroi du tube 100 au voisinage du milieu et sur le côté inférieur de celui-ci. L'intérieur du tube 106 est relié à l'intérieur de l'organe tubulaire 100 au moyen de deux tubes flexibles 206 dont les extrémités s'adaptent sur des raccords 205 et 207 qui traversent les parois de l'organe tubulaire 100 et du tube 106 respectivement. Les extrémités de l'organe tubulaire 100 sont fermées par des boulons 101 utilisés pour
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fixer ledit organe tubulaire aux plaques 103.
Les extrémités du tube 106 sont fermées par des boulons 111 enfilés dans les extrémités dudit tube et qui présentent des goujons 113 s'étendant axialement à partir de ceux-ci par-dessus la surface supérieure des plaques d'extrémité 28 et 30, et par-dessus les surfaces de came 34 formées sur celles-ci. Les tubes 206 étant flexibles, les plaques 103 et l'organe tubulaire 100 peuvent pivoter sur le tube 106 d'une quantité limitée autorisée par le cintrage des tubes 206.
Pour limiter le mouvement de pivotement dans le sens inverse des aiguilles d'une montre desdites plaques 103 et de l'organe tubulaire 100, comme représenté aux fi-, 2-9, une plaque 124 présentant une oreille latérale 123 formée sur elle (fig. 1), est fixée à l'avant du tube 106 à proximité d'une plaque latérale 103, au moyen de colliers 120 et de vis 121, de manière que ladite oreille s'étende sous la plaque 103 par laquelle elle est supportée.
Etant donné que les goujons 113 sont en contact avec les surfaces de came 34, on remarquera que lorsque l'équipage 32 est pivoté vers l'avant et vers l'arrière, le tube 106 est soulevé et abaissé selon la forme de ladite came 34 obligeant les plaques 103, le rouleau de bande adhésive 180 et l'organe tubulaire 100 de pivoter autour de la tige 56 sur la bielle 108.
Lorsque l'équipage 32 est pivoté en avant comme vu à la figure 1, ou dans le sens contraire des aiguilles d'une montre comme vu aux fig. 2 à 9, les goujons 113 descendent la partie inclinée vers l'avant 37 de chaque surface de came 34 jusqu'à ce qu'ils atteignent le point le plus bas sur celles-ci (113c à la fig. 3) après quoi le mouvement en avant de l'équipage 32 les fait lever par la partie inclinée 35 vers le haut des cames 34 jusqu'à ce qu'ils prennent la position 113b à la fig. 3. Lorsque les goujons 113 sont dans la position 113b, l'organe tubulaire 100 est situé au-dessus et en avant de la bobine en formation sur l'arbre 26 (voir fig. 5).
Après qu'une bobine a été formée sur l'arbre 26, l'équipage 32 est pivoté vers l'arrière faisant déplacer les goujons 113 vers le bas de la surface de came 35 jusqu'à la position 113c, ce qui oblige l'organe tubulaire 100 à être abaissé en contact avec la périphérie de la bobine formée sur l'arbre 26 (voir fig. 6). Le mouvement de l'équipage 32 en arrière oblige l'organe tubulaire 100 de se déplacer le long du ruban F s'étendant à partir de la bobine enroulée de sorte que ce ruban et les moyens de retenue pour la bande T2 sont supportés de la manière qui sera décrite plus en détail par la suite, jusqu'à ce que les goujons 113 viennent de nouveau en prise avec la surface de came 34.
Le tube 106 est relié à une pompe à vide non représentée, au moyen d'un tube flexible 204 de sorte qu'un vide partiel peut être maintenu à l'intérieur du tube 106 et de l'organe tubulaire 100. L'extrémité de la bande Tl provenant du rouleau 180 est enfilée sous une barre de guidage 136 et au-dessous de l'organe tubulaire 100 de sorte que la surface arrière ou non adhésive de cette bande est en con- tact avec les perforations 201 pratiquées dans ledit organe tubulaire pour permettre au vide maintenu dans ledit organe 100 de retenir l'extrémité de la bande T1 contre la périphérie de l'organe 100.
Une seconde station d'alimentation de bande adhésive T2 semblable à la bande T1 est constituée par un rouleau 148 monté à rotation entre une paire de plaques latérales 128 de forme générale triangulaire ayant leurs sommets supérieurs tourillonnés sur la tige 56 pour permettre un mouvement de bas- culement ou oscillant desdites plaques et du rouleau 148 autour de cette tige. Les plaques 128 sont espacées d'une distance déterminée par une barre d'espacement et de guidage 149 et par un arbre 166 qui est fixé de façon amovible aux sommets inférieurs des plaques 128 et s'étend entre celles-ci.
Le rouleau 148 est maintenu aligné avec le noyau C, le ruban isolant I et le ruban F au moyen d'un collier 160 qui est fixé de façon réglable sur l'arbre 166 et contre lequel un côté du moyeu 150 du rouleau 148 est pressé par un ressort hélicoïdal 158 qui est comprimé entre ledit moyeu et un second collier réglable 162. De plus, pour fixer de façon précise le rouleau 148 sur l'arbre 166, le collier 160 et le ressort 158 comprennent des moyens pour appliquer une tension déterminée à la bande T2 lorsqu'elle est tirée à partir dudit rouleau. Bien entendu, la résistance du rouleau 148 au déroulement peut être augmentée ou diminuée en rapprochant ou en écartant le collier 162 du collier 160.
Une disposition semblable (non représentée) est utilisée sur l'arbre 152 pour placer de façon précise le rouleau 180 de bande T1 et pour impartir à la bande T1 une tension déterminée. Un tube 126 portant des colliers d'espacement 125 est fixé sur le troisième sommet des plaques 128 ou sommet intermédiaire et est muni de perforations 176 semblables aux perforations 201 de l'organe tubulaire 100 dans la partie supérieure de sa paroi et entre les plaques 128. Les extrémités du tube 126 sont fermées par des boulons 139 vissés dans ces extrémités et qui comportent des goujons 140 s'étendant vers l'extérieur à partir de ceux-ci et qui sont engagés dans des rainures de cames 38 et 40 formées respectivement dans les surfaces intérieures des plaques d'extrémité 28 et 30.
Les rainures de cames 38 et 40 sont ideniques excepté qu'elles sont opposées, ces rainures étant fermées et présentant huit côtés dans lesquels les goujons 140 se déplacent dans le sens des aiguilles d'une montre vu à la fig. 3, lorsque l'équipage 32 est pivoté vers l'avant et vers l'arrière.
L'extrémité de bande T2 est tirée à partir du rouleau 148, passée sous la barre de guidage 149, autour du tube 126 et par-dessus les perforations 176. L'intérieur du tube 126 est relié à une pompe à vide, non représentée, au moyen d'un tube flexible 167 pour maintenir par là un vide partiel à l'intérieur du tube 126. Le vide maintenu à l'intérieur du tube 126 crée une aspiration dans les perforations 176 qui
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maintient l'extrémité de la bande T2 sur la périphérie dudit tube.
Au départ d'un cycle d'enroulement, l'équipage 32 est déplacé vers l'arrière jusqu'à ce que le verrou 68 s'engage dans l'encoche 74 la plus en arrière et lorsque les goujons 113 et 140 sont dans cette position, ils occupent par rapport à leurs cames respectives les positions 113a et 140a à la fig. 3 et la machine prend la position illustrée à la fig. 4. Lorsque lesdits goujons suiveurs de cames sont dans cette position, l'arbre 26 portant un noyau C de bobine est placé entre les broches 17 et 22 en vue de préparer le départ d'un cycle d'enroulement. Le verrou 68 est dégagé et l'équipage 32 est pivoté vers l'arrière pour déplacer les goujons suiveurs 140 vers l'arrière le long des tronçons 33 des cames 38 et 40 jusqu'à ce que ces goujons suiveurs 140 tombent dans un tronçon 31.
La paroi arrière du tronçon vertical 31 sert d'arrêt pour empêcher un mouvement ultérieur en arrière de l'équipage 32.A ce point, l'équipage 32 est pivoté en avant, ce qui provoque le déplacement en avant de chaque goujon suiveur 140 le long d'un tronçon 27 pratiquement horizontal et vers le bas dans un tronçon 21 et fait déplacer vers l'avant les goujons suiveurs 113 le long des surfaces de came 34 correspondantes. L'équipage 32 atteint l'extrémité de son mouvement avant lorsque les goujons suiveurs 140 arrivent à la jonction des tronçons 21 et 15. Lorsque ce point est atteint, l'équipage 32 est pivoté vers l'arrière jusqu'à ce que le verrou 68 s'engage dans l'encoche avant 72 pratiquée dans la plaque 76.
Ce petit mouvement en arrière de l'équipage 32 provoque le déplacement en avant et vers le haut des goujons suiveurs 140 sur une petite distance dans le tronçon de came 15 jusqu'à la position désignée 140b à la fig. 3 et illustrée à la fig. 5. Lorsque les goujons suiveurs 140 occupent la position 140b, chaque goujon suiveur 113 qui commande l'organe tubulaire 100 s'est déplacé vers la position 113b. Lorsque les goujons suiveurs 113 et 140 sont dans ces positions mentionnées en dernier lieu, le tube 126 et l'organe tubulaire 100 sont espacés approximativement de leur distance maximum et étant donné que le tube 126 et l'organe tubulaire 100 portent les extrémités des bandes Tl et T2, ces bandes sont espacées approximativement de leur distance maximum.
Lorsque l'équipage 32 se trouve dans cette position, l'extrémité du ruban F est fixée au noyau de bobine C et l'extrémité du ruban I est également fixée audit noyau. La pédale 18 est actionnée pour faire tourner l'arbre 26 en vue d'enrouler les rubans sur le noyau C. Lorsque les rubans ont été enroulés, l'équipage 32 est déplacé vers l'arrière pour provoquer le déplacement vers le haut de chaque goujon suiveur 140 dans le chemin de came 15 et pour provoquer le déplacement vers l'arrière et vers le bas de chaque goujon suiveur 113 sur la surface de came 35. Pendant ce dernier mouvement en arrière de l'équipage 32, le ruban isolant I est coupé soit manuellement par l'opérateur, soit par des moyens décrits plus en détail par la suite et qui sont actionnés par le mouvement de l'équipage.
Lorsque les goujons suiveurs 113 atteignent la position 113c (voir également fig. 6) la surface adhésive de la bande T1 est amenée en contact avec la périphérie de la bobine nouvellement formée portée par l'arbre 26 et l'équipage 32 est maintenu dans cette position tandis que l'arbre et la bobine sont tournés approximativement de 2700 au moyen du volant 23 pour enrouler une longueur de bande sur la périphérie de ladite bobine.
L'équipage 32 est ensuite pivoté encore plus en arrière pour déplacer les goujons suiveurs 140 vers le haut jusqu'à une position 140d (voir également fig.7), lorsque le tube 126 presse la surface adhésive de la mande T2 en contact avec la périphérie de la bobine formée sur l'extrémité de la bande T1 qui y adhère.
En poursuivant son mouvement en arrière, l'équipage 32 oblige la bande T1 d'être tirée le long de la surface supérieure du tronçon de ruban F qui s'étend entre la bobine enroulée et la barre de guidage 56 et oblige les goujons suiveurs 140 à se déplacer vers le haut dans le tronçon de came 15 jusqu'à la position 140e (voir également fig. 8) pour soulever par là le tube 126 de la périphérie de la bobine et l'appliquer contre le côté inférieur du ruban F pour tirer ainsi la bande T2 de la périphérie de la bobine sur le côté inférieur du ruban F, pour presser ladite bande contre le ruban et pour supporter l'organe tubulaire 100.
En poursuivant son mouvement arrière, l'équipage 32 provoque le déplacement vers l'arrière des goujons suiveurs 140 le long des rainures de came 38 jusqu'à ce que lesdits goujons suiveurs atteignent le point 140f. Pendant ce dernier mouvement, le tube 126 presse la bande T2 contre le côté inférieur du ruban F et supporte l'organe tubulaire 100 de sorte que le conducteur s'étendant à partir de la bobine est isolé. A la fin de ce dernier mouvement, les goujons suiveurs 113 viennent en contact avec les surfaces de came 39 pour soulever l'organe tubulaire 100 et l'éloigner du ruban F et les goujons suiveurs 140 pénètrent dans les rainures de came 13 pour abaisser le tube 126 en l'écartant dudit ruban.
En ce point, les bandes Tl et T2 du ruban F sont coupées soit manuellement soit de la manière qui sera décrite plus loin, l'équipage 32 est déplacé vers l'arrière jusqu'à ce que les goujons suiveurs 113 et 140 prennent les positions 113a et 140a respectivement, c'est- à-dire la position dans lequelle ils étaient au départ du cycle, l'arbre 26 et la bobine qu'il porte sont enlevés de la machine et le cycle décrit ci-dessus recommence.
On comprendra que chaque fois que la bande T2 est venue en contact avec la face inférieure du ruban F, la bobine est tournée pratiquement de 901) pour plier le tronçon de bande s'étendant à partir de la périphérie de la bobine jusque sur la surface inférieure du ruban entre ladite bobine et le conducteur formé par le tronçon du ruban dépassant de la bobine.
Les moyens pour couper le ruban isolant I comprennent une paire de lames flexibles 210 et 214 qui
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sont déplacées l'une par rapport à l'autre et qui coopèrent l'une avec l'autre pour couper ce ruban isolant à un moment déterminé dans le cycle de fonctionnement. La lame 214 est formée par une extrémité d'un organe 225 de forme générale en C qui est fixé au tube 106 par une vis 107 de sorte que l'extrémité de la lame 214 est suspendue à partir de l'arrière dudit tube. La lame 214 est formée d'une mince feuille d'acier à ressort de sorte que ses extrémités peuvent fléchir légèrement pendant l'opération de coupe.
La lame 210 est fixée sur le côté inférieur de la tige 50 au moyen d'une barre 209 et de vis 212 et fait saillie à partir de cette tige. Comme il a été expliqué précédemment, le mouvement du tube 106 par rapport à l'équipage 32 et à la tige 50 est commandé par les cames 34. Les lames 210 et 214 ont une longueur telle que le bord de l'une vient en prise avec la face de l'autre adjacente à son bord et coulisse sur cette face pour découper le ruban isolant I lorsque l'équipage 32 est déplacé vers l'arrière de la position 113b à la position 113c. On rappellera que le ruban I passe sur la barre 50 lorsqu'il se déplace vers la bobine disposée sur l'arbre 26 et ainsi est placé entre les deux lames 210 et 214.
L'autre extrémité de l'organe 225 en forme de C forme une lampe 218 qui coopère avec une lame 220 pour couper le ruban F lorsque l'équipage 32 est pivoté vers l'arrière de la position 113f à la position 113a. La lame 220 faite de préférence à partir d'une mince feuille d'acier à ressort est fixée àun arbre 222. L'arbre 222 est tourillonné entre les plaques latérales 128 avec l'extrémité gauche telle que vue àlafig.1 s'étendant au-delà de la plaque latérale 42 et adjacente à la plaque d'extrémité 28. Un doigt 224 présentant une surface de came 223 formée sur son bord supérieur est fixé à l'extrémité gauche de l'arbre 222.
La surface de came 223 est conformée de façon à venir en prise avec une cheville 226 faisant saillie à partir de la surface intérieure de la plaque 28 lorsque l'équipage 32 pivote vers l'arrière pour faire tourner l'arbre 222 dans le sens des aiguilles d'une montre, vue à la fig. 9. La rotation dans le sens des aiguilles d'une montre de l'arbre 222 fait osciller la lame 220 vers le haut contre le côté de la lame 218, ce qui provoque le coulissement de la lame 218 sur le bord de la lame 220 en vue de couper le ruban F. Ce ruban F s'étend de la barre 56 à la bobine et par conséquent est placé entre les lames 218 et 220.
Un ressort hélicoïdal 217 fixé sur l'arbre 222 adjacent à la plaque latérale 128 présente une de ses extrémités fixées à ladite plaque latérale et son autre extrémité fixée à un collier 215 qui est fixé sur ledit arbre pour faire tourner celui-ci dans le sens contraire aux aiguilles d'une montre après que le doigt 224 a passé la cheville 226 pour replacer ainsi la lame 220 dans sa position initiale. Une cheville 221 fixée à l'extrémité droite de l'arbre 222 (voir fig. 1) vient en prise avec une barre transversale 151 pour limiter la rotation de l'arbre 222 dans le sens contraire des aiguilles d'une montre.
Une lame de couteau pointue 228 est prévue pour couper la bande adhésive T1 par un.actionnement manuel de cette lame. Le couteau 228 est fixé à une barre transversale 230 et s'incline vers le bas et vers l'arrière de celui-ci. La barre 230 est fixée à ses extrémités aux extrémités supérieures de bras 232 et 234 qui sont tourillonnées à leurs extrémités inférieures sur le tube 106. Des ressorts hélicoïdaux 236 et 238 sont portés par le tube 106 et sont adjacents aux bras 232 et 234 respectivement, ces ressorts sollicitant lesdits bras dans le sens des aiguilles d'une montre vu à la fig. 2 pour presser le couteau 228 contre une surface de garde 240.
Cette surface de garde, quia pour fonction de masquer le couteau 228 en vue d'empêcher l'opérateur de couper accidentellement la bande T 1 et également de protéger ce couteau, est montée sur les plaques 103 et fixée entre celles-ci.
Lorsque l'équipage 32 est dans la position 113a, la barre 230 est abaissée manuellement pour presser la pointe du couteau 228 contre la surface de la bande T1 en vue de percer cette bande. Une fois que la pointe du couteau 228 a pénétré dans la bande T1, une légère rotation de la bobine enroulée au moyen du volant à main 23 tire cette bande au-delà dudit couteau et provoque le sectionnement de la bande.
Après que le ruban isolant I, le ruban F et la bande Tl ont été coupés, l'opérateur coupe la bande T2, par exemple au moyen d'un couteau ou de ciseaux. Cependant il est évident que des moyens pourraient être prévus sur la machine pour couper la bande T2. Par exemple, un couteau ou des lames semblables à celles décrites précédemment pourraient être disposées sur l'équipage 32 pour couper la bande T2.
La machine décrite fonctionne de la manière suivante Lorsque l'équipage 32 est dans la position 113a, l'arbre 26 portant le noyau C est inséré entre les broches 17 et 22. L'équipage 32 est alors pivoté en avant dans la position 113b et le ruban F ainsi que le ruban isolant I sont fixés au noyau C et la pédale 18 est abaissée pour faire tourner l'arbre 26 en vue d'enrouler une bobine sur le noyau C. Après que la bobine a été formée, l'équipage 32 est pivoté vers l'arrière jusqu'à ce que l'organe tubulaire 100 presse la bande Tl en contact avec la périphérie de ladite bobine (position 113c et 140e fig. 3 et 6). Pendant ce dernier mouvement, les lames 210 et 214 coupent le ruban isolant I.
L'équipage 32 est maintenu fixe dans la position représentée à la fig. 6 et l'arbre 26 est tourné d'environ 270 pour enrouler une spire partielle de la bande T1 autour de ladite bobine. Lorsque cette opération est terminée, l'équipage 32 est pivoté vers l'arrière jusqu'à la position 113a. Pendant ce dernier mouvement, l'équipage passe par les positions 113d, e et f, et 140d, e et f, qui correspondent aux fig. 7, 8 et 9 respectivement. Aux positions 113d, 140d (fig. 7), l'organe tubulaire 126 presse la bande T2 contre la périphérie de la bobine.
Alors que l'équipage 32 se déplace de cette der-
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nière position à la position 113f, 140f, les bandes T1 et T2 sont tirées le long du ruban conducteur F s'étendant à partir de la bobine (positions 113e, 140e, fig. 8) et alors que l'équipage 32 s'approche des positions 113f, 140f (fig. 9) les lames 218 et 220 coupent le ruban F.
Lorsque l'équipage 32 est dans la position 113f, le couteau 228 est basculé vers le bas pour percer la bande T1 et l'arbre 26 est tourné d'environ 90,1 pour tirer la bande T1 au-delà du couteau 228 en vue de sectionner cette bande à une courte distance en avant de l'extrémité du ruban F et également pour plier le tronçon de bande T2 s'étendant de la périphérie de la bobine au conducteur entre ladite bobine et le conducteur. L'opérateur coupe ensuite la bande T2 et fait osciller l'équipage 32 vers l'arrière jusqu'à la position de départ 113a et enlève l'arbre 26 ainsi que la bobine terminée.