Procédé et appareil de maquillage Le présent brevet a pour objet un procédé de maquillage consistant<B>à</B> appliquer le produit de ma quillage sur la peau du sujet au moyen de vibrations d'une fréquence comprise entre<B>5</B> et<B>900</B> périodes par seconde, suivant une trajectoire parallèle<B>à</B> la surface<B>de</B> la peau dans la zone<B>à</B> maquiller.
Le brevet concerne également un appareil pour la mise en #uvre de ce procédé, consistant en un dispositif générateur<B>de</B> vibrations disposé<B>à</B> l'inté rieur d'un carter et commandant un outil transmet tant ces vibrations<B>à</B> un tampon susceptible d'effec tuer un déplacement parallèle<B>à</B> la surface de la peau dans la zone<B>à</B> maquiller.
Le procédé et l'appareil, objets du brevet, ont pour but d'obtenir un maquillage très soigné et très adhérent avec tous les produits cosmétiques habituels.
Le dessin annexé représente,<B>à</B> titre d'exemple, plusieurs formes d'exécution de l'appareil objet du brevet.
Les fig. <B>1</B> et 2 sont des vues en coupe suivant deux plans perpendiculaires d'une première, forme d'exécution.
Les fig. <B>3</B> et 4 sont des vues en coupe de deux autres formes d'exécution.
Les fig. <I>5a<B>à</B></I><B> 13</B> représentent différents détails. Les appareils représentés comprennent un géné rateur de vibrations contenu dans un carter et un outil relié<B>à</B> ce générateur par un bras ou un axe, élastique ou non, l'outil comportant<B>à</B> son extrémité un tampon susceptible de se déplacer parallèlement <B>à</B> la surface de la peau<B>à</B> maquiller.
Revenant aux fig. <B>1</B> et 2, celles-ci représentent un appareil comprenant comme outil un tampon interchangeable et fonctionnant avec le courant alter natif habituel<B>à 50</B> périodes assurant une fréquence de vibrations de<B>100</B> périodes par seconde, le réglage des masses en mouvement est tel que la fréquence des vibrations du tampon soit égale<B>à</B> la fréquence des alternances du courant et non pas<B>à</B> celle de ses harmoniques.
L'appareil comprend deux parties principales la tête supérieure<B>1</B> et le carter 2 assemblés par des vis<B>3</B> en prise avec des prisonniers 4 noyés dans ce carter 2. La tête<B>1</B> porte un palier<B>5,</B> métallique ou plastique,<B>de</B> préférence constitué par une matière autolubrifiante,<B>à</B> l'intérieur duquel oscille l'axe<B>6</B> sur lequel est fixé par surmoulage<B>7 le</B> levier<B>8</B> portant<B>à</B> une extrémité une masse magnétique oscil lante<B>9</B> et<B>à</B> l'autre extrémité un levier porte-tampon <B>10</B> fixé par l'intermédiaire de la vis<B>11.</B>
Le levier<B>8</B> porte deux butées 12 et<B>13</B> sur les quelles viennent s'appuyer les ressorts antagonistes 14 et<B>15,</B> ces derniers prenant appui sur les butées fixes<B>16</B> et<B>17</B> venant de moulage avec la tête<B>1</B> ou rapportées sur des nervures telles que<B>18</B> de ladite tête.
Le circuit magnétique feuilleté<B>23</B> est accroché <B>à</B> la nervure 24 de la tête<B>1</B> par des boulons tels que<B>25</B> et dont une des branches est entourée par la bobine<B>26</B> constituée par des fils fins bobinés sur la carcasse<B>27.</B> Le circuit feuilleté peut d'ailleurs être remplacé par un aimant, ce qui réduirait d'ail leurs de moitié les fréquences des vibrations.
Sur la carcasse<B>27</B> est rivée en<B>28</B> la lame<B>de</B> contact<B>29</B> sur laquelle vient s'appuyer le bouton<B>30</B> et qui porte<B>à</B> son extrémité le contact<B>3 1.</B>
L'alimentation de la bobine est faite grâce aux deux broches<B>32</B> et<B>33</B> portées par la cornière<B>35</B> assemblée sur le circuit<B>23</B> par l'intermédiaire<B>de</B> boulons tels que<B>36,</B> la broche<B>32</B> étant reliée direc tement au fil de la bobine et la broche<B>33</B> étant reliée<B>à</B> un contact<B>à</B> lame 34 sur lequel vient s'ap puyer le contact<B>31.</B> Les extrémités<B>37</B> et<B>38</B> des branches du circuit magnétique sont circulaires, ayant pour centre l'axe<B>6</B> et, devant ces extrémités, oscille la masse<B>9,</B> elle- même circulaire et présentant le même axe.
Au cours de ces oscillations, la masse<B>9</B> pré sente devant l'extrémité<B>37</B> un entrefer constant, alors qu'elle présente devant l'extrémité<B>38</B> un entre- fer variable. La bobine<B>26</B> étant alimentée en courant alternatif, on obtient un système d'oscillations entre tenues provoquées par la variation et le changement de sens du flux magnétique, les ressorts antagonistes entretenant ces oscillations.
Ainsi, le bras<B>10</B> entraîne d'une manière oscil lante le tampon 21 portant la couche 22 de matière produisant l'effet désiré pour le maquillage.
Etant donné que les tampons doivent être chan gés fréquemment après usure, la fixation de l'outil porte-tampon sur le bras<B>10</B> doit être particulière ment soignée. Ce bras porte dans un alésage tron conique<B>19</B> la queue conique 20 du tampon circu laire 21 sur lequel est collé un disque de matière 22 destiné<B>à</B> venir au contact de la peau.
La deuxième forme d'exécution représentée en fig. <B>3</B> comporte encore un carter 2 dans lequel est placée une masse magnétique<B>62</B> entourée par une bobine<B>63</B> alimentée par le secteur en courant alter natif, la masse magnétique étant solidarisée avec le carter par les axes 64 et<B>65</B> et portant<B>à</B> une de ses extrémités une lame élastique<B>66</B> solidaire de la masse magnétique<B>62</B> avec interposition de la ron delle<B>67.</B> La lame<B>66</B> est attirée alternativement par l'extrémité<B>68</B> de la masse magnétique<B>62</B> et porte le mandrin de fixation<B>69</B> du bras<B>10</B> portant le tampon ou palette 21,
le serrage étant obtenu grâce <B>à</B> l'écrou<B>71.</B> Les vibrations de la lame sont réglées par la poignée<B>72</B> reliée<B>à</B> charnière par l'axe<B>73</B> au carter 2 et portant un téton 74 sur lequel est fixée une masse de caoutchouc<B>75</B> qui prend appui sur l'extrémité de la lame. Le fil d'alimentation<B>76</B> ali mente la bobine. Le bras<B>10</B> est serré dans le man drin<B>69</B> et mis en place grâce<B>à</B> l'encoche<B>77</B> qui vient s'engager sur la goupille<B>78.</B>
Le fonctionnement est le suivant: le bras<B>10</B> est relié rigidement<B>à</B> la lame vibrante<B>66</B> par l'inter médiaire du mandrin<B>69</B> et vibre dans le sens indi qué par la flèche<B>19.</B> Le bras<B>10</B> a une orientation fixe par rapport<B>à</B> la lame vibrante<B>66</B> permettant <B>à</B> la surface active du tampon de vibrer parallèle ment<B>à</B> la surface de la peau, les amplitudes étant réglées en fonction de l'effort exercé manuellement sur la poignée<B>72.</B> On exerce, par l'intermédiaire de la masse de caoutchouc<B>75,</B> une pression plus ou moins forte,<B>à</B> volonté, sur l'extrémité de la lame <B>66,</B> faisant ainsi varier éventuellement l'entrefer<B>;</B> le caoutchouc amortit plus ou moins les vibrations émi ses.
On obtient ainsi exactement l'effet désiré et le réglage de l'amplitude des vibrations souhaité.
On pourrait encore modifier la forme et le degré d'élasticité des bras des palettes formant tampons pour utiliser les vibrations correspondant aux har- moniques des vibrations de l'appareil générateur. On pourrait encore modifier la fréquence ou l'am plitude des vibrations en modifiant les caractéristi ques du courant d'alimentation par un rhéostat ou autre mode de réglage habituel, disposé<B>à</B> l'intérieur ou<B>à</B> l'extérieur du carter.
Suivant la troisième forme d'exécution repré sentée en fig. 4, le moteur électrique<B>82</B> tournant par exemple<B>à 600</B> tours par minute entraîne la came<B>83</B> qui agit sur un poussoir 84 maintenu au contact de la came par un ressort<B>85. 86</B> désigne un renvoi pivotant autour de l'axe<B>87</B> solidairement avec le bras<B>10</B> portant le tampon 21. Ainsi, le mouvement vibratoire étant transmis par la came et le poussoir au bras et au tampon, on peut obtenir des fréquences de vibration voisines du seuil infé rieur égal<B>à 5</B> périodes par seconde.
Les fig. <I>5a,<B>5b</B> et</I> 5c représentent un bras<B>10</B> respectivement en élévation, vue latérale et coupe, destiné<B>à</B> la forme d'exécution des fig. <B>1</B> et 2, ce bras se fixant sur son axe<B>6</B> de telle sorte que l'on puisse fixer le tampon 21 en emmanchant un renflement 43 de ce tampon entre les bords rabattus non paral- lùles 41 et 42 qui forment ainsi une gouttière<B>à</B> queue d'aronde.
Suivant les fig. <I>6a</I> et<B>6b,</B> le bras<B>10</B> présente une partie centrale évidée, de manière<B>à</B> laisser deux bords non parallèles 45 et 46 entre lesquels vient s'engager et se coincer un prolongement 47 du tam pon proprement dit, ce qui assure la mise en place du tampon sur le bras.
Le tampon devra présenter une surface active susceptible d'épouser la plus grande surface possible de la peau<B>à</B> maquiller. Ce tampon pourra présenter une surface<B>à</B> peu près plane et sa dimension ne devra pas dépasser celle d'une zone de maquillage élémentaire<B>à</B> peu près plate. Cette surface peut être égale<B>à</B> la surface des extrémités de deux doigts réunis avec un diamètre de 30mm environ et une surface active plane.
On peut encore utiliser pour le maquillage de certaines parties du visage telles que les ailes du nez, un tampon ovoïde présentant une surface active plane et des longueurs d'axe de 12 et<B>8</B> mm.
On peut utiliser avantageusement comme sur face active une surface rugueuse, mais il faut que les rugosités soient suffisamment petites pour être nombreuses sans être pointues ou dures pour ne pas abîmer la peau. Ainsi, on pourrait utiliser une brosse<B>à</B> poils très doux et très fournis ou une ma- tiëre fibreuse très douce, ou encore une matière alvéolaire molle telle que du polyuréthane ou du caoutchouc mousse<B>;
</B> ainsi, pour étendre sur le peau une crème formant la base du maquillage, on a utilisé avec succès un tampon en polyuréthane d'une épaisseur de<B>7</B> mm, pour l'étalement du fard gras un tampon en velours avec des poils très serrés d'une longueur de 2 mm, pour l'étalement de la pou dre de maquillage un tampon en velours ou en panne de mohair<B>à</B> poils très serrés, d'une longueur de 12 mm, ou encore en velours de nylon<B>à</B> poils très fins et très serrés d'une longueur de<B>10</B> mm, pour l'étalement d'un fard sec un tampon en velours ou en panne de mohair<B>à</B> poils très serrés, courts, de 2 mm, enfin pour le mélange sur la peau d'un produit de démaquillage avec le maquillage un tam pon en polyuréthane d'une épaisseur de<B>3</B> mm.
Les tampons en velours ou en panne de mohair se sont montrés extrêmement satisfaisants et<B>à</B> la suite des accélérations produites par des vibrations <B>à 100</B> périodes par seconde, on a l'impression d'un durcissement des poils. Etant donné, d'ailleurs, qu'il n'est pas possible d'obtenir des brosses comportant des poils très fins en touffes très rapprochées, il est préférable d'avoir recours<B>à</B> des velours, c'est-à-dire <B>à</B> des tissus dont les fils sont partiellement coupés après tissage, puisque l'on obtient ainsi de petites touffes de poils très serrées.
Le prix de revient du velours et la facilité de sa fabrication, ainsi que la facilité de la découpe de tampons en velours sont tels que le velours est extrêmement recommandé dans le cas considéré<B>;</B> d'autre part, le support du velours peut être beaucoup plus mince que pour une brosse dans laquelle la longueur d'implantation de poils est assez importante. On pourrait encore utiliser<B>à</B> la place du velours les tissus éponge où les fils for mant les boucles sont constitués par des poils réunis par leurs extrémités, les tissus gratés dont les fils forment des poils, les tissus Jacquard et les matières comportant des poils obtenus par flocage.
<B>Il</B> est important de pouvoir régler l'amplitude des vibrations d'après la matière<B>à</B> étendre, la nature de la peau<B>à</B> maquiller et la forme des tampons.
Dans le cas des fig. <B>1</B> et 2, on peut avoir recours au dispositif de la fig. <B>7</B> comprenant un bouton moleté<B>51</B> agissant par sa butée<B>55</B> sur la tension du ressort<B>à</B> boudin<B>52</B> appliqué<B>à</B> l'encontre de la pression du ressort antagoniste<B>53 à</B> la masse oscil lante 54. La butée<B>55</B> du bouton de réglage repousse le ressort<B>52</B> sous l'effet du vissage du bouton<B>51</B> dans le carter de l'appareil.
D'autre part, les vibrations présentent une réso nance qui modifie l'amplitude des vibrations en fonc tion de l'inertie des masses en mouvement et l'on peut donc régler l'amplitude des vibrations du tam pon, soit en modifiant la masse du tampon, soit en faisant varier la distance entre l'axe du bras et le tampon, soit en ajoutant des masses additionnelles sur le bras porte-tampon <B>à</B> une distance fixe ou réglable de l'axe d'oscillation de ce bras, ou encore, en associant plusieurs de ces dispositions<B>;</B> on modi fie ainsi la courbe de résonance et, par suite, l'am plitude des vibrations. On a représenté,<B>à</B> titre d'exemple, sur les fig. <B>8 à 13,</B> des dispositifs de réglage assurant une modification de l'inertie des masses vibrantes.
Sur la fig. <B>8,</B> une partie de la queue 20 du tampon est filetée pour permettre l'ap plication de masses supplémentaires interchangeables constituées par des écrous 20'. En fig. <B>9,</B> le bras porte-tampon présente une extrémité filetée sur laquelle se vissent de'même des écrous 20'.
Les fig. <B>10</B> et<B>11</B> présentent un bras portant le tampon<B>à</B> une distance variable de son axe d'oscilla tion.<B>A</B> cet effet, le bras<B>10</B> porte deux alésages tronconiques<B>10'</B> et<B>10"</B> disposés<B>à</B> des distances différentes de l'axe et susceptibles de recevoir la queue du tampon, de manière<B>à</B> modifier ainsi le rayon d'oscillation du tampon.
Sur les fig. 12 et<B>13,</B> le bras oscillant présente un alésage tronconique<B>10'</B> dans lequel on introduit la queue du tampon<B>;</B> le bras<B>10</B> porte de plus une agrafe 94 en tÔle coulissant le long du bras grâce au guidage obtenu par des saillies<B>95</B> embrassant le bras, l'extrémité<B>96</B> de l'agrafe pénétrant élastique- ment dans des rainures transversales<B>97</B> formées dans le bras, de telle sorte que l'agrafe peut être main tenue dans l'une de plusieurs positions<B>;
</B> l'agrafe porte une masse additionnelle<B>98,</B> de telle sorte que l'amplitude des vibrations est réglée par le déplace ment de l'agrafe et de la masse<B>98</B> le long du bras, ce qui fait varier la distance de cette masse par rap port<B>à</B> l'axe d'oscillation.
Etant donné que l'on doit écarter l'appareil de la peau pour mettre en place les produits cosméti ques et pour pouvoir vérifier l'effet produit, il faut supprimer<B>à</B> ce moment les vibrations et l'échauf fement inutile de l'appareil, et il est prévu<B>à</B> cet effet l'interrupteur ou poussoir<B>30</B> (fig. <B>1)</B> mentionné ci-dessus<B>;</B> cet interrupteur fonctionne sous simple pression des doigts. On remarquera d'ailleurs que les vibrations<B>de</B> l'appareil ne sont plus ressenties lorsque l'appareil est appliqué sur la peau, pour des raisons aussi bien mécaniques que physiologiques.
On remarquera en outre que le bras<B>10</B> est tel que le bord inférieur du tampon se trouve toujours au-dessus du bord supérieur du carter pour que l'opé ratrice agissant sur elle-même puisse en se regardant dans la glace voir la zone de son visage entourant le tampon, sans être gênée par l'appareil, sauf par <B>le</B> bras de celui-ci. En même temps, l'utilisation d'un tampon rond permet une vision optima<B>à</B> chaque instant.
Le procédé décrit permet de fixer facilement les grains de poudre ou de couleur, d'une manière aussi homogène que possible pour la peau et cela avec des résultats meilleurs que lorsque l'on applique les pou dres et les cosmétiques<B>à</B> la main, tant en ce qui concerne l'apparence que la durée du maquillage. En effet, l'application<B>à</B> la main des produits de maquil lage ne peut empêcher l'accumulation de ces der niers en couche plus épaisse dans les accidents de la surface de, la peau tels que les plis, les rides, les pores et les points de changement de courbure. Le massage<B>à</B> la main a souvent même pour résultat d'accumuler ces produits dans ces accidents de la surface de la peau.
Les grains de poudre étant, en général, beaucoup plus petits que les pores, ceux-ci sont souvent soulignés par de telles accumulations au lieu d'être dissimulés et il est difficile de faire sortir ces grains au cours du maquillage.
<B>Il</B> se produit aussi souvent des agglomérés de crème de poudre et de sébum. Grâce au procédé décrit les produits de maquillage sont étalés d'une manière homogène qui peut être pratiquement mono- granulaire, d'où il résulte un meilleur aspect et une plus grande durée du maquillage. En effet, on obtient ainsi un excellent contact entre la peau et chacun des grains et la force tangentielle exercée sur chaque grain lui permet de se mouvoir indépendamment des autres, malgré les produits gras dans lesquels il peut être englué.
Enfin, chaque grain, soumis exclusive ment<B>à</B> une force tangentielle, n'est soumis<B>à</B> aucune pression dirigée vers la peau, de telle sorte qu'il ne pénètre pas<B>à</B> force dans le sébum et dans la crème, ni dans les pores et autres accidents de la peau.
On peut comparer l'action de l'outil appliquant le mouvement vibratoire<B>à</B> celui d'une brosse douce fournie passant un grand nombre de fois sur la même zone de la peau, de manière<B>à</B> agir pratiquement sur tous les grains disposés sur cette zone.
En même temps, le mouvement vibratoire appli que aux grains en mouvement une grande accéléra tion correspondant<B>à</B> des forces importantes.
La direction tangentielle par rapport<B>à</B> la peau des mouvements des grains réduit la probabilité d'in troduction des grains dans les accidents de la peau et les accumulations de grains sont réduites jusqu'à obtention de la couche désirée homogène pratique ment monogranulaire.
On doit ajouter que l'action tangentielle assure un meilleur brassage de la crème avec le sébum. La crème étant amenée<B>à</B> se déplacer le long de la sur face de la peau, ceci entraîne encore une plus grande stabilité<B>de</B> la couche grasse et, par suite, permet une meilleure application ultérieure de la poudre et autres grains de produits servant au maquillage.
La fréquence indiquée pour les mouvements vi bratoires est telle que l'on obtient pour la fréquence minima de<B>5</B> périodes par seconde un déplacement suffisant des grains de matière, compte tenu<B>de</B> la masse utile et de la rigidité du tampon transmettant les vibrations. La valeur maxima de l'accélération appliquée aux grains de maquillage est toujours pro portionnelle<B>à</B> l'amplitude du mouvement et au carré de la fréquence. Partant de cette proportionnalité et des expériences faites, on a trouvé comme minimum la valeur indiquée ci-des,sus de<B>5</B> périodes par se conde pour le mouvement vibratoire. Les fréquences inférieures ne permettent pas au procédé d'être suf fisamment efficace.
Quant<B>à</B> la limite supérieure des fréquences, elle est déterminée par l'action destructrice des accéléra tions trop élevées sur le tampon, sur le produit de maquillage et sur la peau.
On a constaté que l'accélération maxima bien supportée par la peau correspond<B>à</B> une amplitude de<B>2,5 à 3</B> mm pour la fréquence maxima<B>de 100</B> périodes par seconde. Etant donné que cette accélé ration varie le long du trajet de la particule sou mise<B>à</B> un mouvement vibratoire, il est avantageux de prévoir pour cette trajectoire une longueur plu sieurs fois supérieure au diamètre d'un grain. Dans ces conditions, et en supposant que le diamètre maximum des grains est de<B>10</B> microns, avec une longueur de parcours égale<B>à</B> trois fois le diamètre maximum, le seul maximum des fréquences doit être considéré comme égal<B>à 900</B> périodes par seconde.
Le mouvement peut être rectiligne ou incurvé sui vant un cercle ou un arc de cercle pendant qu'un point du tampon appliquant les vibrations est immo bile. On pourrait encore utiliser pour cette trajec toire la courbe constituée, par exemple, par deux arcs<B>de</B> cercle correspondant respectivement<B>à</B> l'aller et au retour.
En ce qui concerne le dispositif appliquant les vibrations, il convient que le tampon en contact avec la peau présente un grand nombre de points de contact avec la peau, indépendants l'un de l'autre, sans que ces points de contact puissent provoquer une gêne ou une irritation de la peau au cours du maquillage.