Procédé et appareil de maquillage Le présent brevet a pour objet un procédé de maquillage consistant<B>à</B> appliquer le produit de ma quillage sur la peau du sujet au moyen de vibrations d'une fréquence comprise entre<B>5</B> et<B>900</B> périodes par seconde, suivant une trajectoire parallèle<B>à</B> la surface<B>de</B> la peau dans la zone<B>à</B> maquiller.
Le brevet concerne également un appareil pour la mise en #uvre de ce procédé, consistant en un dispositif générateur<B>de</B> vibrations disposé<B>à</B> l'inté rieur d'un carter et commandant un outil transmet tant ces vibrations<B>à</B> un tampon susceptible d'effec tuer un déplacement parallèle<B>à</B> la surface de la peau dans la zone<B>à</B> maquiller.
Le procédé et l'appareil, objets du brevet, ont pour but d'obtenir un maquillage très soigné et très adhérent avec tous les produits cosmétiques habituels.
Le dessin annexé représente,<B>à</B> titre d'exemple, plusieurs formes d'exécution de l'appareil objet du brevet.
Les fig. <B>1</B> et 2 sont des vues en coupe suivant deux plans perpendiculaires d'une première, forme d'exécution.
Les fig. <B>3</B> et 4 sont des vues en coupe de deux autres formes d'exécution.
Les fig. <I>5a<B>à</B></I><B> 13</B> représentent différents détails. Les appareils représentés comprennent un géné rateur de vibrations contenu dans un carter et un outil relié<B>à</B> ce générateur par un bras ou un axe, élastique ou non, l'outil comportant<B>à</B> son extrémité un tampon susceptible de se déplacer parallèlement <B>à</B> la surface de la peau<B>à</B> maquiller.
Revenant aux fig. <B>1</B> et 2, celles-ci représentent un appareil comprenant comme outil un tampon interchangeable et fonctionnant avec le courant alter natif habituel<B>à 50</B> périodes assurant une fréquence de vibrations de<B>100</B> périodes par seconde, le réglage des masses en mouvement est tel que la fréquence des vibrations du tampon soit égale<B>à</B> la fréquence des alternances du courant et non pas<B>à</B> celle de ses harmoniques.
L'appareil comprend deux parties principales la tête supérieure<B>1</B> et le carter 2 assemblés par des vis<B>3</B> en prise avec des prisonniers 4 noyés dans ce carter 2. La tête<B>1</B> porte un palier<B>5,</B> métallique ou plastique,<B>de</B> préférence constitué par une matière autolubrifiante,<B>à</B> l'intérieur duquel oscille l'axe<B>6</B> sur lequel est fixé par surmoulage<B>7 le</B> levier<B>8</B> portant<B>à</B> une extrémité une masse magnétique oscil lante<B>9</B> et<B>à</B> l'autre extrémité un levier porte-tampon <B>10</B> fixé par l'intermédiaire de la vis<B>11.</B>
Le levier<B>8</B> porte deux butées 12 et<B>13</B> sur les quelles viennent s'appuyer les ressorts antagonistes 14 et<B>15,</B> ces derniers prenant appui sur les butées fixes<B>16</B> et<B>17</B> venant de moulage avec la tête<B>1</B> ou rapportées sur des nervures telles que<B>18</B> de ladite tête.
Le circuit magnétique feuilleté<B>23</B> est accroché <B>à</B> la nervure 24 de la tête<B>1</B> par des boulons tels que<B>25</B> et dont une des branches est entourée par la bobine<B>26</B> constituée par des fils fins bobinés sur la carcasse<B>27.</B> Le circuit feuilleté peut d'ailleurs être remplacé par un aimant, ce qui réduirait d'ail leurs de moitié les fréquences des vibrations.
Sur la carcasse<B>27</B> est rivée en<B>28</B> la lame<B>de</B> contact<B>29</B> sur laquelle vient s'appuyer le bouton<B>30</B> et qui porte<B>à</B> son extrémité le contact<B>3 1.</B>
L'alimentation de la bobine est faite grâce aux deux broches<B>32</B> et<B>33</B> portées par la cornière<B>35</B> assemblée sur le circuit<B>23</B> par l'intermédiaire<B>de</B> boulons tels que<B>36,</B> la broche<B>32</B> étant reliée direc tement au fil de la bobine et la broche<B>33</B> étant reliée<B>à</B> un contact<B>à</B> lame 34 sur lequel vient s'ap puyer le contact<B>31.</B> Les extrémités<B>37</B> et<B>38</B> des branches du circuit magnétique sont circulaires, ayant pour centre l'axe<B>6</B> et, devant ces extrémités, oscille la masse<B>9,</B> elle- même circulaire et présentant le même axe.
Au cours de ces oscillations, la masse<B>9</B> pré sente devant l'extrémité<B>37</B> un entrefer constant, alors qu'elle présente devant l'extrémité<B>38</B> un entre- fer variable. La bobine<B>26</B> étant alimentée en courant alternatif, on obtient un système d'oscillations entre tenues provoquées par la variation et le changement de sens du flux magnétique, les ressorts antagonistes entretenant ces oscillations.
Ainsi, le bras<B>10</B> entraîne d'une manière oscil lante le tampon 21 portant la couche 22 de matière produisant l'effet désiré pour le maquillage.
Etant donné que les tampons doivent être chan gés fréquemment après usure, la fixation de l'outil porte-tampon sur le bras<B>10</B> doit être particulière ment soignée. Ce bras porte dans un alésage tron conique<B>19</B> la queue conique 20 du tampon circu laire 21 sur lequel est collé un disque de matière 22 destiné<B>à</B> venir au contact de la peau.
La deuxième forme d'exécution représentée en fig. <B>3</B> comporte encore un carter 2 dans lequel est placée une masse magnétique<B>62</B> entourée par une bobine<B>63</B> alimentée par le secteur en courant alter natif, la masse magnétique étant solidarisée avec le carter par les axes 64 et<B>65</B> et portant<B>à</B> une de ses extrémités une lame élastique<B>66</B> solidaire de la masse magnétique<B>62</B> avec interposition de la ron delle<B>67.</B> La lame<B>66</B> est attirée alternativement par l'extrémité<B>68</B> de la masse magnétique<B>62</B> et porte le mandrin de fixation<B>69</B> du bras<B>10</B> portant le tampon ou palette 21,
le serrage étant obtenu grâce <B>à</B> l'écrou<B>71.</B> Les vibrations de la lame sont réglées par la poignée<B>72</B> reliée<B>à</B> charnière par l'axe<B>73</B> au carter 2 et portant un téton 74 sur lequel est fixée une masse de caoutchouc<B>75</B> qui prend appui sur l'extrémité de la lame. Le fil d'alimentation<B>76</B> ali mente la bobine. Le bras<B>10</B> est serré dans le man drin<B>69</B> et mis en place grâce<B>à</B> l'encoche<B>77</B> qui vient s'engager sur la goupille<B>78.</B>
Le fonctionnement est le suivant: le bras<B>10</B> est relié rigidement<B>à</B> la lame vibrante<B>66</B> par l'inter médiaire du mandrin<B>69</B> et vibre dans le sens indi qué par la flèche<B>19.</B> Le bras<B>10</B> a une orientation fixe par rapport<B>à</B> la lame vibrante<B>66</B> permettant <B>à</B> la surface active du tampon de vibrer parallèle ment<B>à</B> la surface de la peau, les amplitudes étant réglées en fonction de l'effort exercé manuellement sur la poignée<B>72.</B> On exerce, par l'intermédiaire de la masse de caoutchouc<B>75,</B> une pression plus ou moins forte,<B>à</B> volonté, sur l'extrémité de la lame <B>66,</B> faisant ainsi varier éventuellement l'entrefer<B>;</B> le caoutchouc amortit plus ou moins les vibrations émi ses.
On obtient ainsi exactement l'effet désiré et le réglage de l'amplitude des vibrations souhaité.
On pourrait encore modifier la forme et le degré d'élasticité des bras des palettes formant tampons pour utiliser les vibrations correspondant aux har- moniques des vibrations de l'appareil générateur. On pourrait encore modifier la fréquence ou l'am plitude des vibrations en modifiant les caractéristi ques du courant d'alimentation par un rhéostat ou autre mode de réglage habituel, disposé<B>à</B> l'intérieur ou<B>à</B> l'extérieur du carter.
Suivant la troisième forme d'exécution repré sentée en fig. 4, le moteur électrique<B>82</B> tournant par exemple<B>à 600</B> tours par minute entraîne la came<B>83</B> qui agit sur un poussoir 84 maintenu au contact de la came par un ressort<B>85. 86</B> désigne un renvoi pivotant autour de l'axe<B>87</B> solidairement avec le bras<B>10</B> portant le tampon 21. Ainsi, le mouvement vibratoire étant transmis par la came et le poussoir au bras et au tampon, on peut obtenir des fréquences de vibration voisines du seuil infé rieur égal<B>à 5</B> périodes par seconde.
Les fig. <I>5a,<B>5b</B> et</I> 5c représentent un bras<B>10</B> respectivement en élévation, vue latérale et coupe, destiné<B>à</B> la forme d'exécution des fig. <B>1</B> et 2, ce bras se fixant sur son axe<B>6</B> de telle sorte que l'on puisse fixer le tampon 21 en emmanchant un renflement 43 de ce tampon entre les bords rabattus non paral- lùles 41 et 42 qui forment ainsi une gouttière<B>à</B> queue d'aronde.
Suivant les fig. <I>6a</I> et<B>6b,</B> le bras<B>10</B> présente une partie centrale évidée, de manière<B>à</B> laisser deux bords non parallèles 45 et 46 entre lesquels vient s'engager et se coincer un prolongement 47 du tam pon proprement dit, ce qui assure la mise en place du tampon sur le bras.
Le tampon devra présenter une surface active susceptible d'épouser la plus grande surface possible de la peau<B>à</B> maquiller. Ce tampon pourra présenter une surface<B>à</B> peu près plane et sa dimension ne devra pas dépasser celle d'une zone de maquillage élémentaire<B>à</B> peu près plate. Cette surface peut être égale<B>à</B> la surface des extrémités de deux doigts réunis avec un diamètre de 30mm environ et une surface active plane.
On peut encore utiliser pour le maquillage de certaines parties du visage telles que les ailes du nez, un tampon ovoïde présentant une surface active plane et des longueurs d'axe de 12 et<B>8</B> mm.
On peut utiliser avantageusement comme sur face active une surface rugueuse, mais il faut que les rugosités soient suffisamment petites pour être nombreuses sans être pointues ou dures pour ne pas abîmer la peau. Ainsi, on pourrait utiliser une brosse<B>à</B> poils très doux et très fournis ou une ma- tiëre fibreuse très douce, ou encore une matière alvéolaire molle telle que du polyuréthane ou du caoutchouc mousse<B>;
</B> ainsi, pour étendre sur le peau une crème formant la base du maquillage, on a utilisé avec succès un tampon en polyuréthane d'une épaisseur de<B>7</B> mm, pour l'étalement du fard gras un tampon en velours avec des poils très serrés d'une longueur de 2 mm, pour l'étalement de la pou dre de maquillage un tampon en velours ou en panne de mohair<B>à</B> poils très serrés, d'une longueur de 12 mm, ou encore en velours de nylon<B>à</B> poils très fins et très serrés d'une longueur de<B>10</B> mm, pour l'étalement d'un fard sec un tampon en velours ou en panne de mohair<B>à</B> poils très serrés, courts, de 2 mm, enfin pour le mélange sur la peau d'un produit de démaquillage avec le maquillage un tam pon en polyuréthane d'une épaisseur de<B>3</B> mm.
Les tampons en velours ou en panne de mohair se sont montrés extrêmement satisfaisants et<B>à</B> la suite des accélérations produites par des vibrations <B>à 100</B> périodes par seconde, on a l'impression d'un durcissement des poils. Etant donné, d'ailleurs, qu'il n'est pas possible d'obtenir des brosses comportant des poils très fins en touffes très rapprochées, il est préférable d'avoir recours<B>à</B> des velours, c'est-à-dire <B>à</B> des tissus dont les fils sont partiellement coupés après tissage, puisque l'on obtient ainsi de petites touffes de poils très serrées.
Le prix de revient du velours et la facilité de sa fabrication, ainsi que la facilité de la découpe de tampons en velours sont tels que le velours est extrêmement recommandé dans le cas considéré<B>;</B> d'autre part, le support du velours peut être beaucoup plus mince que pour une brosse dans laquelle la longueur d'implantation de poils est assez importante. On pourrait encore utiliser<B>à</B> la place du velours les tissus éponge où les fils for mant les boucles sont constitués par des poils réunis par leurs extrémités, les tissus gratés dont les fils forment des poils, les tissus Jacquard et les matières comportant des poils obtenus par flocage.
<B>Il</B> est important de pouvoir régler l'amplitude des vibrations d'après la matière<B>à</B> étendre, la nature de la peau<B>à</B> maquiller et la forme des tampons.
Dans le cas des fig. <B>1</B> et 2, on peut avoir recours au dispositif de la fig. <B>7</B> comprenant un bouton moleté<B>51</B> agissant par sa butée<B>55</B> sur la tension du ressort<B>à</B> boudin<B>52</B> appliqué<B>à</B> l'encontre de la pression du ressort antagoniste<B>53 à</B> la masse oscil lante 54. La butée<B>55</B> du bouton de réglage repousse le ressort<B>52</B> sous l'effet du vissage du bouton<B>51</B> dans le carter de l'appareil.
D'autre part, les vibrations présentent une réso nance qui modifie l'amplitude des vibrations en fonc tion de l'inertie des masses en mouvement et l'on peut donc régler l'amplitude des vibrations du tam pon, soit en modifiant la masse du tampon, soit en faisant varier la distance entre l'axe du bras et le tampon, soit en ajoutant des masses additionnelles sur le bras porte-tampon <B>à</B> une distance fixe ou réglable de l'axe d'oscillation de ce bras, ou encore, en associant plusieurs de ces dispositions<B>;</B> on modi fie ainsi la courbe de résonance et, par suite, l'am plitude des vibrations. On a représenté,<B>à</B> titre d'exemple, sur les fig. <B>8 à 13,</B> des dispositifs de réglage assurant une modification de l'inertie des masses vibrantes.
Sur la fig. <B>8,</B> une partie de la queue 20 du tampon est filetée pour permettre l'ap plication de masses supplémentaires interchangeables constituées par des écrous 20'. En fig. <B>9,</B> le bras porte-tampon présente une extrémité filetée sur laquelle se vissent de'même des écrous 20'.
Les fig. <B>10</B> et<B>11</B> présentent un bras portant le tampon<B>à</B> une distance variable de son axe d'oscilla tion.<B>A</B> cet effet, le bras<B>10</B> porte deux alésages tronconiques<B>10'</B> et<B>10"</B> disposés<B>à</B> des distances différentes de l'axe et susceptibles de recevoir la queue du tampon, de manière<B>à</B> modifier ainsi le rayon d'oscillation du tampon.
Sur les fig. 12 et<B>13,</B> le bras oscillant présente un alésage tronconique<B>10'</B> dans lequel on introduit la queue du tampon<B>;</B> le bras<B>10</B> porte de plus une agrafe 94 en tÔle coulissant le long du bras grâce au guidage obtenu par des saillies<B>95</B> embrassant le bras, l'extrémité<B>96</B> de l'agrafe pénétrant élastique- ment dans des rainures transversales<B>97</B> formées dans le bras, de telle sorte que l'agrafe peut être main tenue dans l'une de plusieurs positions<B>;
</B> l'agrafe porte une masse additionnelle<B>98,</B> de telle sorte que l'amplitude des vibrations est réglée par le déplace ment de l'agrafe et de la masse<B>98</B> le long du bras, ce qui fait varier la distance de cette masse par rap port<B>à</B> l'axe d'oscillation.
Etant donné que l'on doit écarter l'appareil de la peau pour mettre en place les produits cosméti ques et pour pouvoir vérifier l'effet produit, il faut supprimer<B>à</B> ce moment les vibrations et l'échauf fement inutile de l'appareil, et il est prévu<B>à</B> cet effet l'interrupteur ou poussoir<B>30</B> (fig. <B>1)</B> mentionné ci-dessus<B>;</B> cet interrupteur fonctionne sous simple pression des doigts. On remarquera d'ailleurs que les vibrations<B>de</B> l'appareil ne sont plus ressenties lorsque l'appareil est appliqué sur la peau, pour des raisons aussi bien mécaniques que physiologiques.
On remarquera en outre que le bras<B>10</B> est tel que le bord inférieur du tampon se trouve toujours au-dessus du bord supérieur du carter pour que l'opé ratrice agissant sur elle-même puisse en se regardant dans la glace voir la zone de son visage entourant le tampon, sans être gênée par l'appareil, sauf par <B>le</B> bras de celui-ci. En même temps, l'utilisation d'un tampon rond permet une vision optima<B>à</B> chaque instant.
Le procédé décrit permet de fixer facilement les grains de poudre ou de couleur, d'une manière aussi homogène que possible pour la peau et cela avec des résultats meilleurs que lorsque l'on applique les pou dres et les cosmétiques<B>à</B> la main, tant en ce qui concerne l'apparence que la durée du maquillage. En effet, l'application<B>à</B> la main des produits de maquil lage ne peut empêcher l'accumulation de ces der niers en couche plus épaisse dans les accidents de la surface de, la peau tels que les plis, les rides, les pores et les points de changement de courbure. Le massage<B>à</B> la main a souvent même pour résultat d'accumuler ces produits dans ces accidents de la surface de la peau.
Les grains de poudre étant, en général, beaucoup plus petits que les pores, ceux-ci sont souvent soulignés par de telles accumulations au lieu d'être dissimulés et il est difficile de faire sortir ces grains au cours du maquillage.
<B>Il</B> se produit aussi souvent des agglomérés de crème de poudre et de sébum. Grâce au procédé décrit les produits de maquillage sont étalés d'une manière homogène qui peut être pratiquement mono- granulaire, d'où il résulte un meilleur aspect et une plus grande durée du maquillage. En effet, on obtient ainsi un excellent contact entre la peau et chacun des grains et la force tangentielle exercée sur chaque grain lui permet de se mouvoir indépendamment des autres, malgré les produits gras dans lesquels il peut être englué.
Enfin, chaque grain, soumis exclusive ment<B>à</B> une force tangentielle, n'est soumis<B>à</B> aucune pression dirigée vers la peau, de telle sorte qu'il ne pénètre pas<B>à</B> force dans le sébum et dans la crème, ni dans les pores et autres accidents de la peau.
On peut comparer l'action de l'outil appliquant le mouvement vibratoire<B>à</B> celui d'une brosse douce fournie passant un grand nombre de fois sur la même zone de la peau, de manière<B>à</B> agir pratiquement sur tous les grains disposés sur cette zone.
En même temps, le mouvement vibratoire appli que aux grains en mouvement une grande accéléra tion correspondant<B>à</B> des forces importantes.
La direction tangentielle par rapport<B>à</B> la peau des mouvements des grains réduit la probabilité d'in troduction des grains dans les accidents de la peau et les accumulations de grains sont réduites jusqu'à obtention de la couche désirée homogène pratique ment monogranulaire.
On doit ajouter que l'action tangentielle assure un meilleur brassage de la crème avec le sébum. La crème étant amenée<B>à</B> se déplacer le long de la sur face de la peau, ceci entraîne encore une plus grande stabilité<B>de</B> la couche grasse et, par suite, permet une meilleure application ultérieure de la poudre et autres grains de produits servant au maquillage.
La fréquence indiquée pour les mouvements vi bratoires est telle que l'on obtient pour la fréquence minima de<B>5</B> périodes par seconde un déplacement suffisant des grains de matière, compte tenu<B>de</B> la masse utile et de la rigidité du tampon transmettant les vibrations. La valeur maxima de l'accélération appliquée aux grains de maquillage est toujours pro portionnelle<B>à</B> l'amplitude du mouvement et au carré de la fréquence. Partant de cette proportionnalité et des expériences faites, on a trouvé comme minimum la valeur indiquée ci-des,sus de<B>5</B> périodes par se conde pour le mouvement vibratoire. Les fréquences inférieures ne permettent pas au procédé d'être suf fisamment efficace.
Quant<B>à</B> la limite supérieure des fréquences, elle est déterminée par l'action destructrice des accéléra tions trop élevées sur le tampon, sur le produit de maquillage et sur la peau.
On a constaté que l'accélération maxima bien supportée par la peau correspond<B>à</B> une amplitude de<B>2,5 à 3</B> mm pour la fréquence maxima<B>de 100</B> périodes par seconde. Etant donné que cette accélé ration varie le long du trajet de la particule sou mise<B>à</B> un mouvement vibratoire, il est avantageux de prévoir pour cette trajectoire une longueur plu sieurs fois supérieure au diamètre d'un grain. Dans ces conditions, et en supposant que le diamètre maximum des grains est de<B>10</B> microns, avec une longueur de parcours égale<B>à</B> trois fois le diamètre maximum, le seul maximum des fréquences doit être considéré comme égal<B>à 900</B> périodes par seconde.
Le mouvement peut être rectiligne ou incurvé sui vant un cercle ou un arc de cercle pendant qu'un point du tampon appliquant les vibrations est immo bile. On pourrait encore utiliser pour cette trajec toire la courbe constituée, par exemple, par deux arcs<B>de</B> cercle correspondant respectivement<B>à</B> l'aller et au retour.
En ce qui concerne le dispositif appliquant les vibrations, il convient que le tampon en contact avec la peau présente un grand nombre de points de contact avec la peau, indépendants l'un de l'autre, sans que ces points de contact puissent provoquer une gêne ou une irritation de la peau au cours du maquillage.
Make-up method and apparatus The present patent relates to a make-up process consisting of <B> in </B> applying the mesh product to the skin of the subject by means of vibrations of a frequency between <B> 5 < / B> and <B> 900 </B> periods per second, following a path parallel <B> to </B> the surface <B> of </B> the skin in the zone <B> to </ B > make-up.
The patent also relates to an apparatus for carrying out this process, consisting of a device for generating <B> vibrations </B> disposed <B> inside </B> a casing and controlling a tool transmits both these vibrations <B> to </B> a pad capable of effecting a displacement parallel <B> to </B> the surface of the skin in the area <B> to </B> to apply makeup.
The purpose of the method and the apparatus, which are the subject of the patent, is to obtain a very careful and very adherent makeup with all the usual cosmetic products.
The appended drawing represents, <B> by </B> by way of example, several embodiments of the apparatus which is the subject of the patent.
Figs. <B> 1 </B> and 2 are section views taken along two perpendicular planes of a first embodiment.
Figs. <B> 3 </B> and 4 are sectional views of two other embodiments.
Figs. <I>5a<B>à</B></I> <B> 13 </B> represent different details. The devices shown include a vibration generator contained in a housing and a tool connected <B> to </B> this generator by an arm or an axis, elastic or not, the tool comprising <B> to </B> its end, a tampon capable of moving parallel <B> to </B> the surface of the skin <B> to </B> make up.
Returning to fig. <B> 1 </B> and 2, these represent a device comprising as a tool an interchangeable pad and operating with the usual native alternating current <B> at 50 </B> periods ensuring a vibration frequency of <B> 100 </B> periods per second, the adjustment of the moving masses is such that the frequency of the vibrations of the buffer is equal to <B> to </B> the frequency of the alternations of the current and not <B> to </ B > that of its harmonics.
The apparatus comprises two main parts, the upper head <B> 1 </B> and the casing 2 assembled by screws <B> 3 </B> engaged with prisoners 4 embedded in this casing 2. The head <B > 1 </B> carries a bearing <B> 5, </B> metallic or plastic, <B> preferably </B> consisting of a self-lubricating material, <B> within </B> which oscillates the axis <B> 6 </B> on which is fixed by overmolding <B> 7 the </B> lever <B> 8 </B> carrying <B> at </B> one end an oscil magnetic mass lante <B> 9 </B> and <B> at </B> the other end a buffer lever <B> 10 </B> fixed by means of the screw <B> 11. </ B>
The lever <B> 8 </B> carries two stops 12 and <B> 13 </B> on which the antagonist springs 14 and <B> 15 are supported, </B> the latter resting on the fixed stops <B> 16 </B> and <B> 17 </B> coming from molding with the head <B> 1 </B> or attached to ribs such as <B> 18 </B> of said head.
The laminated magnetic circuit <B> 23 </B> is hooked <B> to </B> the rib 24 of the head <B> 1 </B> by bolts such as <B> 25 </B> and one of the branches of which is surrounded by the coil <B> 26 </B> made up of fine wires wound on the carcass <B> 27. </B> The laminated circuit can moreover be replaced by a magnet, which would halve the frequencies of the vibrations.
On the carcass <B> 27 </B> is riveted in <B> 28 </B> the blade <B> of </B> contact <B> 29 </B> on which the button is pressed < B> 30 </B> and which carries <B> at </B> its end the contact <B> 3 1. </B>
The coil is supplied with the two pins <B> 32 </B> and <B> 33 </B> carried by the angle <B> 35 </B> assembled on the circuit <B> 23 < / B> through <B> </B> bolts such as <B> 36, </B> the pin <B> 32 </B> being connected directly to the wire of the spool and the pin < B> 33 </B> being connected <B> to </B> a contact <B> to </B> blade 34 on which is supported the contact <B> 31. </B> The ends < B> 37 </B> and <B> 38 </B> branches of the magnetic circuit are circular, having for center the axis <B> 6 </B> and, in front of these ends, oscillates the mass <B> 9, </B> itself circular and having the same axis.
During these oscillations, the mass <B> 9 </B> presents in front of the end <B> 37 </B> a constant air gap, while it presents in front of the end <B> 38 </ B > a variable gap. The coil <B> 26 </B> being supplied with alternating current, a system of inter-held oscillations caused by the variation and the change in direction of the magnetic flux is obtained, the opposing springs maintaining these oscillations.
Thus, the arm <B> 10 </B> drives in an oscillating manner the pad 21 carrying the layer 22 of material producing the desired effect for makeup.
Since the pads have to be changed frequently after wear, the attachment of the pad holder tool to the <B> 10 </B> arm must be particularly careful. This arm carries in a truncated bore <B> 19 </B> the conical shank 20 of the circular pad 21 on which is glued a disc of material 22 intended <B> to </B> come into contact with the skin.
The second embodiment shown in FIG. <B> 3 </B> also includes a casing 2 in which is placed a magnetic mass <B> 62 </B> surrounded by a coil <B> 63 </B> supplied by the mains with native alternating current, the magnetic mass being secured to the housing by axes 64 and <B> 65 </B> and carrying <B> at </B> one of its ends an elastic blade <B> 66 </B> secured to the magnetic mass <B> 62 </B> with the interposition of the ron delle <B> 67. </B> The blade <B> 66 </B> is attracted alternately by the end <B> 68 </B> of the magnetic mass <B> 62 </B> and carries the mandrel <B> 69 </B> of the arm <B> 10 </B> carrying the pad or pallet 21,
tightening being obtained by <B> </B> the nut <B> 71. </B> The vibrations of the blade are regulated by the handle <B> 72 </B> connected <B> to </ B> hinge by the axis <B> 73 </B> to the housing 2 and carrying a stud 74 on which is fixed a rubber mass <B> 75 </B> which bears on the end of the blade. The <B> 76 </B> power wire feeds the spool. The arm <B> 10 </B> is clamped in the man drin <B> 69 </B> and put in place thanks <B> to </B> the notch <B> 77 </B> that comes engage on pin <B> 78. </B>
The operation is as follows: the arm <B> 10 </B> is rigidly connected <B> to </B> the vibrating blade <B> 66 </B> by the intermediary of the mandrel <B> 69 < / B> and vibrates in the direction indicated by the arrow <B> 19. </B> The arm <B> 10 </B> has a fixed orientation with respect to <B> to </B> the vibrating blade < B> 66 </B> allowing <B> </B> the active surface of the pad to vibrate parallel <B> to </B> the surface of the skin, the amplitudes being adjusted according to the force exerted manually on the handle <B> 72. </B> We exert, by means of the rubber mass <B> 75, </B> a more or less strong pressure, <B> at </B> will , on the end of the blade <B> 66, </B> thus possibly varying the air gap <B>; </B> the rubber more or less dampens the vibrations emitted.
This gives exactly the desired effect and the desired vibration amplitude adjustment.
The shape and degree of elasticity of the arms of the paddle paddles could still be modified to utilize the vibrations corresponding to the harmonics of the vibrations of the generating apparatus. The frequency or amplitude of the vibrations could also be modified by modifying the characteristics of the supply current by a rheostat or other customary adjustment mode, placed <B> inside </B> or <B> inside. </B> the outside of the housing.
According to the third embodiment shown in FIG. 4, the electric motor <B> 82 </B> rotating for example <B> at 600 </B> revolutions per minute drives the cam <B> 83 </B> which acts on a pusher 84 maintained in contact with the cam by a spring <B> 85. 86 </B> designates a reference pivoting around the axis <B> 87 </B> integrally with the arm <B> 10 </B> carrying the buffer 21. Thus, the vibratory movement being transmitted by the cam and with the pusher on the arm and on the pad, it is possible to obtain vibration frequencies close to the lower threshold equal to <B> 5 </B> periods per second.
Figs. <I> 5a, <B> 5b </B> and </I> 5c represent an arm <B> 10 </B> respectively in elevation, side view and section, intended <B> for </B> the shape execution of fig. <B> 1 </B> and 2, this arm being fixed on its axis <B> 6 </B> so that the buffer 21 can be fixed by fitting a bulge 43 of this buffer between the folded edges not parallel to 41 and 42 which thus form a <B> </B> dovetail gutter.
According to fig. <I> 6a </I> and <B> 6b, </B> the arm <B> 10 </B> has a hollow central part, so <B> to </B> leave two non-parallel edges 45 and 46 between which is engaged and wedged an extension 47 of the buffer itself, which ensures the establishment of the buffer on the arm.
The tampon must have an active surface capable of marrying the largest possible surface of the skin <B> to </B> to make up. This pad may have an approximately flat <B> to </B> surface and its dimension must not exceed that of an approximately flat <B> to </B> elementary makeup zone. This surface can be equal <B> to </B> the surface of the ends of two fingers joined together with a diameter of approximately 30mm and a flat active surface.
It is also possible to use, for making up certain parts of the face such as the wings of the nose, an ovoid tampon having a flat active surface and axis lengths of 12 and <B> 8 </B> mm.
A rough surface can advantageously be used as the active face, but the roughness must be small enough to be numerous without being sharp or hard so as not to damage the skin. Thus, one could use a brush <B> with </B> very soft and very thick bristles or a very soft fibrous material, or else a soft alveolar material such as polyurethane or foam rubber <B>;
</B> thus, to spread a cream forming the base of the makeup on the skin, we successfully used a polyurethane pad with a thickness of <B> 7 </B> mm, for the spreading of the oily shadow a velvet pad with very tight bristles of a length of 2 mm, for the spreading of the make-up powder a velvet pad or mohair with very tight <B> </B> bristles, of a length of 12 mm, or in nylon velvet <B> with </B> very fine and very tight pile of a length of <B> 10 </B> mm, for the spreading of a dry make-up a velvet pad or mohair with very tight, short <B> </B> bristles of 2 mm, finally for mixing a makeup removal product on the skin with make-up a polyurethane pad of a thickness of <B> 3 </B> mm.
The velor or broken mohair pads have been shown to be extremely satisfactory and <B> at </B> following the accelerations produced by vibrations <B> at 100 </B> periods per second, one has the impression of 'hardening of the hairs. Since, moreover, it is not possible to obtain brushes comprising very fine bristles in very close tufts, it is preferable to have recourse to <B> </B> velvets, that is, that is to say <B> to </B> fabrics whose threads are partially cut after weaving, since this gives small tufts of very tight pile.
The cost price of velvet and the ease of its manufacture, as well as the ease of cutting velor pads are such that velvet is highly recommended in the considered case <B>; </B> on the other hand, the velor backing can be much thinner than for a brush in which the implantation length of bristles is quite large. We could also use <B> to </B> instead of velvet terry cloths where the threads forming the loops are formed by hairs united by their ends, scraped fabrics whose threads form hairs, Jacquard fabrics and materials comprising bristles obtained by flocking.
<B> It </B> is important to be able to adjust the amplitude of the vibrations according to the material <B> to </B> to extend, the nature of the skin <B> to </B> to make up and the shape tampons.
In the case of fig. <B> 1 </B> and 2, it is possible to have recourse to the device of FIG. <B> 7 </B> comprising a knurled knob <B> 51 </B> acting by its stop <B> 55 </B> on the tension of the spring <B> to </B> coil <B> 52 </B> applied <B> to </B> against the pressure of the opposing spring <B> 53 to </B> the oscillating mass 54. The stop <B> 55 </B> of the adjustment pushes back the spring <B> 52 </B> under the effect of screwing the button <B> 51 </B> into the housing of the device.
On the other hand, the vibrations present a resonance which modifies the amplitude of the vibrations as a function of the inertia of the moving masses and it is therefore possible to adjust the amplitude of the vibrations of the drum, either by modifying the mass of the pad, either by varying the distance between the axis of the arm and the pad, or by adding additional masses on the pad support arm <B> at </B> a fixed or adjustable distance from the axis of oscillation of this arm, or again, by combining several of these <B>; </B> arrangements, the resonance curve and, consequently, the amplitude of the vibrations are modified. It has been shown, <B> to </B> by way of example, in FIGS. <B> 8 to 13, </B> adjustment devices ensuring a modification of the inertia of the vibrating masses.
In fig. <B> 8, </B> a part of the shank 20 of the buffer is threaded to allow the application of additional interchangeable masses constituted by nuts 20 '. In fig. <B> 9, </B> the buffer arm has a threaded end onto which nuts 20 'are screwed.
Figs. <B> 10 </B> and <B> 11 </B> present an arm carrying the pad <B> at </B> a variable distance from its axis of oscillation. <B> A </B> To this end, the arm <B> 10 </B> carries two frustoconical bores <B> 10 '</B> and <B> 10 "</B> arranged <B> at </B> different distances from the 'axis and capable of receiving the tail of the buffer, so <B> to </B> thus modify the radius of oscillation of the buffer.
In fig. 12 and <B> 13, </B> the oscillating arm has a frustoconical bore <B> 10 '</B> in which the shank of the buffer is inserted <B>; </B> the arm <B> 10 < / B> also carries a clip 94 in sliding sheet along the arm thanks to the guidance obtained by projections <B> 95 </B> embracing the arm, the end <B> 96 </B> of the clip elastically penetrating into transverse grooves <B> 97 </B> formed in the arm, such that the clip can be hand held in one of several positions <B>;
</B> the clip carries an additional mass <B> 98, </B> so that the amplitude of the vibrations is regulated by the displacement of the clip and the mass <B> 98 </ B > along the arm, which varies the distance of this mass relative to <B> to </B> the axis of oscillation.
Since the device must be moved away from the skin to apply the cosmetic products and to be able to check the effect produced, it is necessary to remove <B> at </B> this moment the vibrations and the heating. the appliance is unnecessary, and the switch or push-button <B> 30 </B> (fig. <B> 1) </B> mentioned above is provided for this purpose. <B>; </B> this switch works at the touch of a finger. It will also be noted that the vibrations <B> of </B> the device are no longer felt when the device is applied to the skin, for both mechanical and physiological reasons.
It will also be noted that the arm <B> 10 </B> is such that the lower edge of the buffer is always located above the upper edge of the casing so that the operator acting on himself can by looking at himself in the ice can see the area of his face surrounding the tampon, without being obstructed by the device, except by <B> the </B> arm of the latter. At the same time, the use of a round tampon allows optimum vision <B> at </B> every moment.
The method described makes it possible to easily fix the grains of powder or of color, in a manner as homogeneous as possible for the skin and that with better results than when applying powders and cosmetics <B> to </ B> the hand, both as regards the appearance and the duration of the makeup. Indeed, the application <B> to </B> by hand of make-up products cannot prevent the accumulation of the latter in a thicker layer in accidents on the surface of the skin such as folds, wrinkles, pores and points of change in curvature. Hand massage often even has the result of accumulating these products in these accidents on the surface of the skin.
The grains of powder being, in general, much smaller than the pores, the latter are often underlined by such accumulations instead of being concealed and it is difficult to get these grains out during makeup.
<B> It </B> also often occurs clumps of cream, powder and sebum. Thanks to the process described, the makeup products are spread in a homogeneous manner which can be practically monogranular, resulting in a better appearance and a longer duration of the makeup. In fact, excellent contact is thus obtained between the skin and each of the grains and the tangential force exerted on each grain allows it to move independently of the others, despite the fatty products in which it may be stuck.
Finally, each grain, subjected exclusively <B> to </B> a tangential force, is not subjected <B> to </B> any pressure directed towards the skin, so that it does not penetrate <B > to </B> force in the sebum and in the cream, nor in the pores and other accidents of the skin.
We can compare the action of the tool applying the vibratory movement <B> to </B> that of a soft brush supplied passing a large number of times over the same area of the skin, so <B> to < / B> act practically on all the grains placed on this zone.
At the same time, the vibratory movement applies to the moving grains a great acceleration corresponding <B> to </B> large forces.
The tangential direction with respect to <B> to </B> the skin of grain movements reduces the probability of grain introduction into skin accidents and grain accumulations are reduced until the desired homogeneous layer is obtained practically monogranular.
We must add that the tangential action ensures better mixing of the cream with the sebum. The cream being made <B> to </B> move along the sur face of the skin, this results in a still greater stability <B> of </B> the fatty layer and, consequently, allows a better subsequent application of the powder and other grains of products used in makeup.
The frequency indicated for the vibratory movements is such that, for the minimum frequency of <B> 5 </B> periods per second, a sufficient movement of the grains of matter is obtained, taking into account <B> of </B> the useful mass and rigidity of the vibration-transmitting pad. The maximum value of the acceleration applied to the make-up grains is always proportional <B> to </B> the amplitude of the movement and to the square of the frequency. On the basis of this proportionality and of the experiments carried out, we found as a minimum the value indicated below, over <B> 5 </B> periods per second for the vibratory movement. The lower frequencies do not allow the process to be efficient enough.
As for the upper limit of the frequencies, it is determined by the destructive action of excessively high accelerations on the tampon, on the make-up product and on the skin.
It has been found that the maximum acceleration well tolerated by the skin corresponds <B> to </B> an amplitude of <B> 2.5 to 3 </B> mm for the maximum frequency <B> of 100 </ B > periods per second. Given that this acceleration varies along the path of the particle subjected to <B> </B> a vibratory movement, it is advantageous to provide for this path a length several times greater than the diameter of a grain. Under these conditions, and assuming the maximum grain diameter is <B> 10 </B> microns, with a path length equal to <B> </B> three times the maximum diameter, the only maximum of frequencies should be considered equal to <B> 900 </B> periods per second.
The movement can be rectilinear or curved in a circle or an arc of a circle while a point of the pad applying the vibrations is still. One could also use for this trajectory the curve constituted, for example, by two arcs <B> of </B> circle corresponding respectively <B> to </B> the outward and return.
As regards the device applying the vibrations, the tampon in contact with the skin should have a large number of points of contact with the skin, independent of each other, without these points of contact being able to cause a discomfort or irritation of the skin during makeup.